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Découvert par article France bleu azur
https://www.francebleu.fr/infos/societe/5-bons-plans-dans-les-alpes-maritimes-qu-il-faut-absolument-partager-au-plus-grand-nombre-8908525#xtor=RSS-106
5- Tourner dans un film
Beaucoup de tournages de séries et de films se font sur la Côte d'Azur. On se doute bien que l'on fait appel à des figurants. Une expérience que beaucoup ont envie de faire. Nicolas est directeur de casting dans les Alpes-Maritimes, il nous a dit comment postuler.
Buy Your Less Expensive Races!
Découvert par article France Bleu Azur
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3- Comparer les prix dans les magasins facilement pour nous aider à faire des économies
Simeon, un jeune Niçois nous a présenté l'appli qu'il a créé pour nous aider à dépenser moins. Elle permet de comparer les prix des supermarchés en quelques secondes et de trouver les produits les moins chers à proximité.
Le chanteur, qui habite Nice depuis vingt ans, a conquis Pascal Obispo et décroché le premier rôle du spectacle “Les dix commandements, l’envie d’aimer” dont la tournée s'arrête le 20 avril 2024 au Palais Nikaïa. Rencontre.
Les pourquoi de la Côte d'Azur en réécoute sur France Bleu
Pourquoi a-t-il participé à notre carnet de bord sécheresse
"La sécheresse doit être abordée sur le temps long, sans céder au sensationnalisme." C’est animé par ce credo que Pierre Brigode, 35 ans, enseignant-chercheur en hydrologie au sein de l’Université Côte d’Azur, a été un témoin régulier de notre série fleuve.
Son expertise: modéliser et analyser les crues et les sécheresses, dans les Alpes-Maritimes notamment. Mais aussi enseigner ces enjeux à de futurs scientifiques et les vulgariser auprès du grand public.
Ce que la sécheresse record lui a appris
"En 2022, la sécheresse estivale très marquante a marqué les esprits et a suscité de l'intérêt, des actions, retrace-t-il. L’espoir est un peu retombé comme un soufflet en 2023, car le phénomène a été plus hétérogène en France."
"Pour le grand public, s’il y a un peu de pluie pendant quelques jours, les problèmes sont résolus. Faire passer des messages sur ces questions-là, c’est aussi se heurter à l’effet court-terme de la mémoire humaine", pointe le scientifique.
A quoi être attentif à l’avenir
"Malgré le besoin criant de connaissances et de données, la tendance n'est malheureusement plus à l'installation de stations hydrologiques", note Pierre Brigode, qui plaide pour davantage de pluviomètres aux endroits stratégiques. Et de scientifiques et techniciens sur le terrain...
"L'appareil, sorte d’entonnoir qui mesure la pluie, est simple mais il faut l’installer dans des conditions idéales, lui donner de l’énergie pour qu’il transmette les données et très régulièrement le nettoyer, le vérifier. Cela demande des techniciens, donc de l'investissement."
Autre défi pour l'hydrologue qui partagera bientôt son savoir avec les étudiants de l’Ecole normale supérieure de Rennes: faire évoluer la façon d’enseigner ces enjeux-là.
"Pendant longtemps, le cycle de l’eau, c’était une image d’Epinal de quelque chose de tout à fait naturel. On ne percevait pas l’impact de l’homme: prélèvements, pompages, urbanisation… L’année dernière, pour la première fois, une étude scientifique s’est intéressée à l’ensemble des schémas utilisés à l’école pour le cycle de l’eau", nous apprend Pierre Brigode.
Le scientifique, qui consacre 50% de son temps face à ses étudiants, espère aussi que l'hydrologie devienne une matière pluridisciplinaire.
"Il faut plus de formation où on parle d'écologie, d'économie et de géographie, voire même de politique. Casser ces silos pour former des futurs professionnels de l’eau qui aient toutes les armes pour aborder cette question de l’eau et du changement climatique", conclut-il.
L’association célèbre ses 50 ans mais souffre toujours d’un manque de visibilité. Peut-être du fait que le sport adapté lui-même est encore mal connu.
"L’Azuréenne des sports adaptés" dont le siège social est à Cannes (4 avenue du Nord, 06.48.18.80.52.) accueille une centaine de sportifs provenant de tout le département. Son président, Jean-Georges Desens, répond à nos questions.
Handi sport et sport adapté, c’est la même chose?
Pas du tout! Le handi sport concerne les déficiences motrices et sensorielles; le sport adapté, lui, englobe le handicap psychique, mental et les troubles autistiques. Cette différence est encore très méconnue. Pourtant, notre fédération est la plus importante en nombre de licenciés (60.000 en France) pour ce qui concerne le handicap. Et nous venons de recevoir, de la part du ministère des Sports, la délégation pour 21 disciplines sportives.
L’actualité de l’association azuréenne?
Notre activité phare est l’aisance aquatique avec les séances "J’apprends à nager". Nous y accueillons, chaque samedi matin, une dizaine de personnes qui apprennent à apprécier et à se débrouiller dans l’eau. Ils sont encadrés par trois maîtres nageurs sauveteurs.
Vous souhaitez aussi développer le sport féminin.
Oui, car beaucoup de nos activités sont pratiquées par des hommes. Nous souhaitons mettre l’accent, cette année, sur la danse moderne.
Quelles activités proposez-vous?
Tennis, basket, futsal, judo, équitation, kayak, pétanque, natation, tennis de table et danse. J’insiste sur le fait que nous proposons deux types d’activités : de compétitions et de loisirs.
Et du coup, vous avez des champions?
Oui, trois champions de France en natation: Johan, Fannie et Nolwenn et des médaillés en judo.
Quelle est votre plus grosse difficulté aujourd’hui?
Les emplois… Le financement des emplois est compliqué…
Et votre premier besoin?
Nous avons un gros besoin de bénévoles. Nous recherchons des gens qui pratiquent un peu de sport et connaissent le handicap. Cela dit nous formons aussi nos bénévoles. Et puis, nous souffrons d’un grand manque de visibilité, donc si quelqu’un peut nous aider à ce niveau-là…
Votre fierté, pour finir?
Je suis particulièrement fier de la participation citoyenne de nos sportifs. Deux d’entre eux - Caroline et Romuald - siègent même au conseil d’administration et donnent leurs préconisations.
Piiiing! Piiiing! Vous avez en tête le son que produit un sonar dans un sous-marin? Eh bien, c’est ce genre de systèmes que l’activité Lutte sous la mer de Thales [Underwater Systems, UWS] conçoit, teste, assemble et intègre depuis 1963 dans les Alpes-Maritimes, à Cagnes puis à Sophia Antipolis.
Même si "Ce fameux “ping” n’existe que dans les films de guerre, corrige François Bugnon, responsable des opérations monde de l’activité sonar pour le groupe. Les sous-marins évitent traditionnellement de faire du bruit, précise-t-il dans un sourire, et sont aveugles dans l’eau. Ils utilisent des sonars passifs: ce sont leurs yeux et oreilles."
Ce qui n’est pas le cas des bâtiments de surface qui, eux, crient car leur rôle est, entre autres, de détecter d’autres navires ou sous-marins. Ils ont des sonars de coque – dans le bulbe d’étrave – et traînent des antennes de réception passives, immergées. Bourrés d’acoustique, ces "poissons" de 2,5 tonnes et de 2,4 mètres de haut peuvent selon les conditions avoir une portée allant de quelques centaines de mètres à plus d’une centaine de kilomètres.
Dans les airs
Les sonars ne se cantonnent pas au milieu marin. On les trouve aussi dans les airs "à bord des hélicoptères et des avions de patrouille", confirme François Bugnon. Si une frégate détecte un signal à plusieurs dizaines de kilomètres, elle peut envoyer un hélicoptère qui sera sur site plus rapidement qu’elle. Il déroulera au bout d’un treuil une antenne acoustique qui, une fois immergée, permettra de récupérer des signaux et retrouver la cible.
Dans les avions de patrouille maritime, il y a des bouées acoustiques équipées d’un petit parachute que l’on jette à la mer et qui se déploient pour former une barrière de détection. Enfin, Thales a développé des systèmes dronisés. Opérés à distance, ils jouent un rôle primordial dans la guerre des mines.
"Quelques-unes suffisent pour bloquer le trafic maritime, rappelle le responsable. Non seulement la moitié de celles de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été retrouvée et aujourd’hui, on a affaire à des mines recouvertes de matériaux qui limitent leur détactibilité en absorbant les ondes acoustiques. On doit adapter nos systèmes pour détecter ces nouvelles menaces. Notre solution vise à réaliser une imagerie cartographiée des fonds marins pour reconnaître les mines et les neutraliser. C’est ce qu’on appelle un système de systèmes dronisés et Thales a une avance considérable dans ce secteur: nous sommes les premiers dans le monde à en avoir d’opérationnels avec les Marines française et anglaise", souligne-t-il avec fierté.
La position de leader mondial des activités Lutte sous la mer de Thales s’étend à tout le périmètre du sonar. Avec deux succès notables – le sonar trempé [celui à bord des hélicoptères] et le système Captas [Sonars remorqués Actif/Passif à immersion variable, ndlr].
"Ils sont tellement performants que la Marine américaine nous les a achetés. Et quand les Américains achètent français dans le domaine de la Défense, c’est qu’on a des technologues qu’ils ne peuvent pas rattraper dans un délai raisonnable", se satisfait-il. Cette avance technologique explique notamment pourquoi Thales qui emploie quelque 800 salariés sur la technopole de Sophia compte parmi ses clients une soixantaine de marines étrangères en plus de celle tricolore.
Guerre dans les profondeurs
"Nous leur fournissons des systèmes pour détecter les sous-marins et d’autres de lutte anti-sous-marine qui sont soit déployés à bord de plateformes aériennes. Attention, module le responsable de l’activité sonar, on ne peut pas signer de contrat sans autorisation de nos autorités de tutelle ; le marché est très réglementé et il y a certains pays à qui on ne vend pas. Nous concevons également des produits qui protègent les infrastructures telles que les ports, les plateformes offshore, les câbles sous-marins immergés à plus de 6.000 mètres. La guerre se fait aussi dans les profondeurs."
Des aventures de 40 ans
La particularité du groupe aux 77.000 collaborateurs répartis dans 68 pays est de faire aussi bien de la recherche fondamentale en autofinancement que de mener "des programmes de recherche financés par nos clients. Ce sont des contrats d’une dizaine d’années. Mais, après la conception, intégration et la livraison du produit, nous effectuons aussi le soutien logistique. Ce qui signifie que la durée de vie d’un de nos systèmes livré à une Marine est de trente ans. On démarre ainsi des aventures de 40 ans. On équipe 50 sous-marins conventionnels et nucléaires avec notre suite de sonars et on fournira la prochaine génération de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins en France dont la mise à l’eau est prévue en 2038… On y travaille depuis 2005!"
Charge à Thales d’être très innovant en raison de la compétition mais aussi de la durabilité à long terme. Ce n’est pas pour déplaire à ses collaborateurs car "Le sonar, c’est le paradis de l’ingénieur, assure François Bugnon. Hydrodynamique, grande mécanique, électronique, développement de logiciels… tous les métiers sont concentrés sur ce seul produit."
Oreilles d’or et réalité virtuelle
Pour répondre à ces défis, le site sophipolitain d’UWS s’est doté de nombreux services tels EVA, une salle d’entraînement qui permet d’interagir avec les opérateurs sonar et oreilles d’or de ses clients – alias les analystes en guerre acoustique. "C’est-à-dire de pouvoir reconnaître chaque type de bâtiment, de moteur et d’hélices qui ont tous des signatures propres… Mais aussi de savoir les distinguer d’un chalutier, d’une baleine ou… d’un iceberg!", explique Hermann Tolu, ingénieur système et lui-même ancienne oreille d’or dans la Marine nationale.
VOLTS, pour sa part, est un outil de réalité virtuelle formant les marins à déployer en mer puis récupérer les sonars de type Captas. "Il est difficile d’entraîner nos clients en dehors des bateaux, explique Patrick Delarbre, ingénieur instructeur. Cette solution leur permet d’exécuter tous les tâches comme s’ils étaient réellement en mer mais dans des conditions plus simples, sans roulis ni tangage… ni mal de mer!" Une façon de faire monter en compétence les marins.
Enfin, le service Simulation et Training dirigé par l’ancien sous-marinier Eric Ganet et intégré au service client support gère des entraînements sur mesure pour chaque Marine. "Un war game qui apprend aux membres de l’équipage à donner la bonne information au bon moment, en utilisant le vocabulaire adéquat pour que la communication passe entre les sous-marins, les bâtiments de surface et les avions/hélicoptères." "Cette simulation permet de gagner du temps et donc de l’argent", précise sa collaboratrice, Marjorie Bihoreau.
Si Thales invente depuis soixante ans les yeux et les oreilles des sous-marins et des bâtiments de surface, il sait aussi que les hommes à leur bord restent leur cerveau.
Repères
Soixante années d’existence. Installation en 1963 de Thales Underwater Systems (UWS) à Cagnes avant d’être déplacé à Sophia Antipolis en 1992.
Implantation internationale. Le Groupe Thales est présent dans 68 pays et emploie 77.000 collaborateurs dont 50% en France. UWS appartient à Thales DMS qui regroupe les activités Défense et qui compte 5.000 salariés. UWS a trois sites en France (Sophia Antipolis, le siège où travaillent 800 personnes; Brest, 400 personnes, et 100 à Aubagne-Gemenos).
UWS a des filiales en Australie, Angleterre et aux Etats-Unis.1Md€ de prise de commandes. Le sonar représente 4 Mds€ par an sur le marché accessible.
D’abord, se rendre compte de la qualité exceptionnelle de notre territoire. Nulle part ailleurs en France métropolitaine, il n’y a autant d’espèces vivantes représentées que dans notre Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
"Même à l’échelle mondiale, notre patrimoine est considéré comme exceptionnel, décrit Corinne Dragone, chargée de mission à l’Observatoire régional de la biodiversité (Arbe). C’est en lien avec la grande diversité des habitats, depuis les Alpes jusqu’à la Méditerranée."
Parmi les espèces animales et végétales présentes dans l’Hexagone, trois sur quatre vivent ou passent par notre région.
Après deux décennies d’observation et d’études, l’observatoire Arbe vient d’éditer un rapport qui mesure l’état du vivant, en se focalisant sur 325 espèces de vertébrés: oiseaux, poissons, mammifères, reptiles, et quelques amphibiens.
Le constat global ne montre pas tout
"Nous observons une tendance à la stabilité pour les vertébrés, présente la chargée de mission. Mais il existe des dynamiques très différentes selon les habitats et les secteurs géographiques." Forêts et massifs alpins semblent plus accueillants que les terres agricoles, où la tendance reste au déclin des espèces.
Pour le dire de façon synthétique, "il y a autant d’espèces dont les effectifs augmentent que d’espèces dont les effectifs diminuent". Un équilibre qui n’en est pas vraiment un, car "chaque espèce joue un rôle spécifique dans son écosystème et a une valeur unique", souligne le rapport.
On estime que 4 espèces sur 10 sont en déclin. "L’idée est de préserver les habitats dans lesquelles vivent les espèces qui déclinent. Ce sont les supports de la vie." Une protection qui se décline concrètement "jusque dans les plans locaux d’urbanisme".
Faut-il "seulement" protéger l’animal?
De façon générale, "les effectifs des espèces protégées augmentent et ceux des espèces non-protégées diminuent". Logique? Plutôt, mais à un détail près.
Le seul moyen de permettre une amélioration des effectifs d’une espèce est de protéger non seulement les animaux concernés, mais aussi leur habitat.__
"En région, notre biodiversité reste soumise aux pressions exercées par l’Homme, artificialisation, pollutions…, illustre Corinne Dragone. Les impacts sur la biodiversité sont les plus positifs, quand ils sont liés à la protection des milieux. Les espèces protégées qui ne sont pas dans un milieu protégé continuent de décliner."
Les meilleurs résultats, et de loin, sont obtenus lorsque la protection de l’animal est complétée par la protection de l’écosystème dans lequel il vit. Et c’est logique.
Sur les 325 espèces de vertébrés suivies, 305 figurent sur la liste rouge des espèces menacées. "Ces espèces se rapprochent de la disparition en région", écrit le rapport.
Des exemples concrets près de chez nous
Deux vertébrés sont pris en exemple, l’aigle de Bonelli et les chiroptères, des colonies de chauves-souris. Pour le premier, c’est la protection des nids, la neutralisation de certains poteaux électriques et l’éloignement des visiteurs humains (randonneurs ou grimpeurs près de Toulon par exemple), qui a porté ses fruits.
"Dans la région, nous sommes passés de 12 à 22 couples d’aigles de Bonelli depuis 2002. Mais cela est très fragile, car il ne reste que 41 couples à l’échelle de toute la France", mentionne Corinne Dragone.
Quant aux chiroptères, leurs abris souterrains ou rupestres sont protégés dans dix sites régionaux (plusieurs dans les Alpes-Maritimes). Les colonies y vivent, sans être dérangées par l’Homme.
L’impact du changement climatique
C’est encore une contrainte qui dépend de l’activité humaine, mais de façon indirecte. "Le changement climatique est plus fortement marqué dans les milieux aquatiques et en altitude. Cela se voit bien. Des milieux alpins ont tendance au verdissement. Cela augmente la vulnérabilité des espèces qui ont des affinités avec le froid."
Des inquiétudes se font jour au sujet des milieux aquatiques, où la baisse des débits et le réchauffement de l’eau menacent directement les espèces sauvages, comme le chabot commun en rivière, qui a besoin d’une eau fraîche et oxygénée.
Service d'alertes des annonces légales de la SAFER
Ce service vous permet d'être averti de la publication de nouvelles annonces légales par les SAFER.
Vous pouvez sélectionner jusqu'à 5 communes à surveiller.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/faits-de-societe/comment-cet-outil-dalerte-en-ligne-compte-freiner-la-disparition-massive-des-terres-agricoles-en-region-sud-891828
un outil en ligne gratuit pour faciliter une étape fondamentale dans le projet des futurs agriculteurs : la recherche de terrain. "Les personnes qui souhaitent s’installer et qui ne reprennent pas une exploitation familiale peinent souvent à trouver. Le système leur permet de rentrer 5 communes de prédilection et de recevoir une alerte dès qu’un appel à candidature pour un terrain y est lancé"
Le local a ouvert ses portes il y a quinze jours au 21 avenue Gambetta. Une aubaine pour les habitants du quartier et les Cannettans. Car dans ce secteur, les médecins traitants se font rares et sont submergés tandis que les besoins grandissent. "Nous avons beaucoup de consultations pédiatriques et seniors", confirme Patrick Perino-Buroc, l’un des huit médecins amenés à effectuer des permanences en ces lieux.
Laissez-vous tenter par les différentes recettes de biscuits à travers 4 univers différents : les amOretti, la spécialité de la maison, les biscuits sucrés pour le tea-time, les biscuits salés pour vos apéros et les éphémères pour les amoureux de voyage et de découverte.
découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici/nouveau-delphine-propose-des-biscuits-pour-tous-les-gouts-1851215#xtor=RSS-106
Imposer la culture végane, ce n'est pas évident, mais c'est possible. C'est le cas du restaurant Green Roses Café, à Mouans Sartoux.
Le Green Roses Café est installé au Parking du cinéma La Strada, 27 All. Monsart, à Mouans-Sartoux.
C'est fin septembre 2023 que le Green Roses Café voit le jour à Mouans-Sartoux. La spécificité ? Du végétarien et végan, du bio, du sans gluten ni lactose. Un projet concrétisé grâce à l'accompagnement d'Initiatives Terres d'Azur. qui leur a accordé 12 500€ de prêt d’honneur.
Avec le changement climatique, est-ce que la Méditerranée va devenir chaude toute l'année?
A l’occasion de la 28e Conférence des parties sur le climat des Nations unies (Cop 28), qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï, la rédaction répond tous les jours aux interrogations de lecteurs. Vous vous demandez si la Méditerranée va devenir chaude toute l’année.
Pour vous répondre, nous avons sollicité Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche (CNRS-Sorbonne université) au Laboratoire d'océanographie de Villefranche, co-auteur pour le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et membre du Grec-Sud, équivalent du Giec en Paca.
"Cela ne va pas être les Tropiques en hiver. Mais oui, la mer se réchauffe", Jean-Pierre Gattuso, océanographe
"Toutes les mers et océans se réchauffent. À l'échelle mondiale, par exemple, la température de surface était en septembre 1.2°C au-dessus de la moyenne (calculée entre 1850 et 1900). Et la Méditerranée ne fait pas exception", pose d’abord le spécialiste.
Mer quasi fermée, elle se réchauffe même beaucoup plus que l'océan mondial. Il faut ainsi une centaine d’années pour que ses eaux s'échangent avec celle de l'Atlantique, via le goulot d'étranglement que représente le détroit de Gibraltar.
En l'espace de 15 ans, sa température a augmenté d'1°C.
Mais cette hausse reste hétérogène selon les saisons.
"De décembre à fin février, elle est moins marquée. Car les eaux de surface se mélangent avec celles des profondeurs, qui se réchauffent nettement moins vite. Pendant cette période, la Méditerranée est en général de 13°C sur nos côtes. A l’avenir, elle pourrait évoluer vers quelques dixièmes de plus, mais cela ne va pas être les Tropiques en hiver", nuance Jean-Pierre Gattuso.
Des canicules marines estivales délétères
Nettement plus problématique, la hausse de la température de l’eau est très marquée sur nos rivages en été.
"La Méditerranée a même été touchée par des canicules marines deux étés de suite, en 2022 et 2023", note Jean-Pierre Gattuso. Un phénomène qui survient quand la température de la mer est supérieure à 90% des températures les plus chaudes historiquement enregistrées, et ce durant au moins cinq jours.
"Par exemple, à l’entrée de la rade de Villefranche-sur-Mer, la température de surface a atteint 29,2°C en juillet 2022. C’est un record absolu depuis les années 1950 et plus de 1°C au-dessus du précédent record", s’inquiète l'océanographe azuréen.
"Il semble que nous avions sous-estimé la vitesse des changements", Jean-Pierre Gattuso, océanographe
Si cette hausse de l’intensité et de la fréquence des vagues de chaleurs marines n’est pas une surprise, car "prévue dans le rapport du Giec que nous avons publié en 2019", "il semble que nous avions sous-estimé la vitesse des changements", reconnaît le scientifique.
Selon le MedECC, groupe d’experts du climat en Méditerranée, "un réchauffement des eaux de surface de 1 à 4°C est attendu d’ici à 2100, selon le scénario de lutte contre le changement climatique".
Et celle-ci est très loin d’être sans conséquence. "Il entraîne l’apparition d’espèces invasives en provenance de la mer Rouge et de l’océan Atlantique tropical. On estime que plus de 1000 espèces tropicales ont ainsi traversé le canal de Suez pour s’installer en Méditerranée", étaye Jean-Pierre Gattuso.
Parmi elles: poissons-lions, poissons-lapins mais aussi des parasites qui menacent directement la biodiversité marine.
Les travaux de multiples collègues montrent que des mortalités massives de coraux, éponges et gorgones interviennent après chaque vague de chaleur marine sur nos côtes", ajoute le scientifique, co-auteur pour le Giec.
En août 2023, deux scientifiques azuréens du CNRS détaillaient ainsi les conséquences mortifères sur la biodiversité marine.
Préoccupant, le phénomène porte même un nom: "la tropicalisation" de la Méditerranée.
Le Sud de la France est-il vraiment plus exposé au réchauffement climatique?
A l’occasion de la 28e Conférence des parties sur le climat des Nations unies (Cop 28), qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï, la rédaction répond quotidiennement aux interrogations de ses lecteurs sur le sujet. Vous vous demandez si le Sud de la France est plus exposé au réchauffement climatique. Bonne question!
Pour vous éclairer sur ce point crucial, qui a des répercussions directes sur notre vie quotidienne, nous avons sollicité le climatologue Joël Guiot. Co-auteur de l’un des rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et membre du Grec-Sud, le Giec local de Paca, ce scientifique scrute l’impact du changement climatique sur les écosystèmes terrestres méditerranéens.
"Contrairement au nord de la France, c’est l’été, et en particulier ses températures maximales, qui se réchauffent ici", Joël Guiot, climatologue
"Globalement, le sud de la France ne se réchauffe pas plus vite que le nord. C’est la mer elle-même qui se réchauffe beaucoup plus vite que les océans", pose-t-il d’entrée.Mais il est nécessaire d’aller plus loin pour comprendre.
"La différence entre le sud et le nord: c’est le régime saisonnier. Alors que l’hiver se réchauffe plus vite dans le nord, c’est l’été, et en particulier ses températures maximales, qui grimpent davantage ici."
Des étés de plus en plus extrêmes
Dans les Alpes-Maritimes, le Var comme dans tout le bassin méditerranéen, cela ne vous aura pas échappé, "la saison estivale devient de plus en plus chaude, ce qui donne lieu à des canicules de plus en plus fréquentes et intenses. C’est particulièrement fort dans les villes où le béton et le bitume augmentent la température par rapport aux campagnes environnantes, comme à Nice ou encore à Marseille", étaye Joël Guiot.
Forêts, récoltes… Des impacts locaux en cascade
Conséquence de ce réchauffement estival très important: "de plus en plus de problèmes d’eau dû aux sécheresses, mais aussi des inondations en automne".
"A cela s’ajoute l’élévation du niveau de la mer qui salinise les nappes phréatiques et augmente le risque d'ennoiement des zones littorales de basse altitude (Camargue, région Niçoise, presqu’île de Giens,…)", abonde le climatologue.
"Le Sud de la France est particulièrement vulnérable au changement climatique", Joël Guiot, climatologue
L'inventaire des impacts ne s'arrête malheureusement pas là. "Des phénomènes de dépérissement des forêts, particulièrement en basse et moyenne montagne sont constatés, avec des risques d’incendie plus importants ; même si pour l’heure, l’efficacité de la prévention et de la lutte contre les feux permet de contenir ce risque." Ou encore une diminution et un dérèglement des rendements agricoles, comme ce fut particulièrement le cas lors de l’été 2022 avec des récoltes de tomates anticipées; ou dans les vignobles varois, sujets à des vendanges précoces et plus aléatoires.
"Le sud de la France, et plus encore le sud de la Méditerranée, par le fait qu’il cumule plusieurs risques sont particulièrement vulnérables au changement climatique", conclut Joël Guiot.
Sait-on de quelle hauteur la Méditerranée va s’élever dans le futur?
A l’occasion de la 28e Conférence des parties sur le climat des Nations unies (Cop 28), qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï, la rédaction répond quotidiennement aux interrogations de ses lecteurs sur le sujet. Vous vous demandez quelle pourrait être l’ampleur de l’élévation du niveau de la Méditerranée dans le futur.
Mer fermée, la Méditerranée a tendance à "s’élever moins vite que l’Atlantique, elle a sa propre dynamique, qui ne peut pas être identique à celle des autres océans", nous indiquait récemment Jonathan Chenal, en charge de la stratégie sur le changement climatique à l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN). À Marseille, les relevés récents indiquent une hausse de 3 millimètres par an.
"L’élévation du niveau de la mer est l’un des effets irréversibles du changement climatique", Philippe Rossello, géographe azuréen
Pour vous répondre sur ce qui pourrait se passer dans le futur, Philippe Rossello, géographe, expert en prospective (étude des scénarios du futur) et coordinateur du Grec-Sud, équivalent du Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) en Paca, s’est plongé dans les données scientifiques locales. Et elles sont relativement précises à ce sujet.
"D’ici 2050, le niveau de la mer Méditerranée augmentera d’environ 25 cm quel que soit le scénario socio-économique du Giec. C’est l’un des effets irréversibles du changement climatique (au moins pour ces prochains siècles)", abonde le scientifique.
Mais pour aider les territoires côtiers à planifier leur nécessaire adaptation, les nombreux spécialistes du Grec-Sud travaillent à des scénarios à encore plus long terme:
"Il faut d’ores et déjà anticiper une élévation plus conséquente : d’ici 2100, elle sera de l’ordre de 40 cm en cas de scénario optimiste et d’un mètre, voire plus, en cas de scénario pessimiste", détaille Philippe Rossello.
"En 2150, même en cas de scénario optimiste, il faut compter sur au moins 55 cm d’élévation", ajoute-t-il encore.
D’ici à 2050, "les petites plages de sable (de faible largeur) délimitées par une falaise, des constructions ou des aménagements disparaîtront". Celles entre Villeneuve-Loubet et le Fort carré d’Antibes, par exemple, enclavées contre la route, sont particulièrement vulnérables.
En 2021, l’ONG Climate central a réalisé une carte qui permet de déterminer quelles zones côtières de la Côte d’Azur pourraient se retrouver sous le niveau de l'eau en 2050. https://www.nicematin.com/environnement/ces-lieux-de-la-cote-dazur-qui-pourraient-se-retrouver-sous-leau-en-2050-a-cause-du-changement-climatique-710247
"Le phénomène prendra de l’ampleur dans la seconde partie du siècle, menaçant les plus grandes plages, et de manière plus générale, le littoral", analyse le géographe.
En plus de contribuer à l’érosion des plages et au recul du trait de côte, "cette élévation a aussi pour effet de saliniser les nappes phréatiques", abonde le climatologue Joël Guiot, spécialiste des écosystèmes méditerranéens. Avec, à la clé, un impact négatif sur la ressource en eau potable.
Les raisons de l’élévation, une équation complexe…
"Les processus et mécanismes physiques en jeu sont complexes", indique Philippe Rossello.
Au sein du Grec-Sud, l’association d’experts régionaux sur l’évolution du climat regroupant de nombreux scientifiques locaux (climatologues, économistes, sociologues, experts en biologie marine, agriculture, forêts, littoraux…), une étude fouillée sur la mer et le littoral décortique notamment les causes de cette élévation.
"La hausse du niveau des mers du globe est principalement due à l’effet de dilatation des océans, résultant de l’augmentation de la température de l’eau qui est observée depuis des décennies en Méditerranée", peut-on y lire.
"Avec la fontes incertaines des calottes du Groenland et de l’Antarctique, une élévation de plusieurs mètres d’ici la fin du XXIe siècle n’est pas exclue"
Si le thermomètre monte en surface, les progrès en matière d’instruments de mesure permettent de constater que le phénomène est aussi à l'œuvre dans les eaux profondes.
Si cette "dilatation thermique" contribuerait à elle seule à une hausse du niveau de la mer Méditerranée comprise entre 45 et 60 cm à la fin du XXIe siècle, le phénomène se combine à d’autres causes d’élévation du niveau global des océans.
"En premier lieu, la fonte des calottes glaciaires, qui ferait monter le niveau de la mer Méditerranée d’environ 80 cm", précise le rapport du Grec-Sud.
Mais ce dernier point comprend une part très importante d’incertitude, et ce n’est pas une bonne nouvelle…
"La contribution de l’augmentation de la fonte des calottes du Groenland et de l’Antarctique reste très incertaine: une augmentation du niveau de la mer de l’ordre de plusieurs mètres n’est pas exclue", mentionnent également ces travaux.
La rencontre a été immortalisée à 13h18 précisément, ce samedi 25 novembre. Comment Fabien Girardi pourrait l’oublier? Dix ans que Fabien Girardi fait de la photo dans le Mercantour et qu’il essaie de prendre un cliché du loup. Dix ans avant d’atteindre "le Graal de la photographie animalière dans l
Le lieu précis reste secret, pour éviter les actes malveillants. Mais la petite famille pique-nique sur un plateau dégagé. "Trois bouquetins sont arrivés vers nous, ça nous a surpris. Puis on a marché et passé une petite colline. Le loup était là, à dix mètres. Il a eu peur et il est parti. Mais comme c’était dégagé, on a eu le temps de l’observer. Il a traversé tout le plateau."
"Jamais je n’aurais pensé le voir dans ces conditions, poursuit-il. Et mes enfants étaient vraiment ébahis. Surtout après m’avoir vu partir de nuit pour prendre des photos de loup, et revenir bredouille." Comme quoi, c’est la nature qui décide.
"80 à 90% du temps, les loups se baladent seuls"
Coïncidence, un autre photographe a pris un cliché quelques jours plus tôt, dans le même secteur. Quatre loups côte à côte.
Ces loups appartiennent très probablement à la meute de la haute Tinée, très bien identifiée, et l’une des plus anciennement implantée en France.
"80 à 90% du temps, les loups se baladent à moins de trois, explique Roger Mathieu, co-référent loup de France nature environnement. Une meute est en moyenne constituée de six individus. on peut la voir au complet vers octobre ou novembre, quand les jeunes sont capables de trotter six heures. Ils apprennent à chasser et à connaître les limites de leur territoire."
Les loups ont un territoire moyen de 100 à 150km². Probablement moins dans le Mercantour, où le prédateur est très implanté.
Capable de parcourir de très grandes distances, les loups quadrillent leur territoire pour chasser, se déplacer ou par curiosité. Et se laissent (rarement) prendre à des rencontres avec les hommes, qu’ils flairent et préfèrent éviter.
Tout le monde a une passion et voici la mienne ! J'ai décidée de me lancer dans l'aventure début 2019.
Découvert par article France bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici/romane-cree-des-saveurs-au-miel-et-au-safran-1456750#xtor=RSS-106
Le dossier concernant la construction de la bretelle d’accès à l’A8 censée être située au rond-point des Tourrades, à cheval entre Cannes-La Bocca et Mandelieu-la-Napoule, a pris la poussière mais n’est pas abandonné pour autant. Une passerelle dont les circonvolutions rappellent non sans ironie le serpent de mer que représente aujourd’hui la réalisation de cet équipement urbain.
Le montant total de l’opération doit être partagé entre Vinci Autoroutes (Escota étant l’une de ses sociétés) qui devait financer 25% du projet, le Conseil départemental participait à hauteur de 54% et la Ville de Cannes à environ 21%. Une évolution réglementaire des normes parasismiques a fait grimper la facture. De 9,1 millions en 2016, la note s’élève aujourd’hui à 18 millions. Une envolée qui avait entraîné une passe d’armes entre David Lisnard, maire de Cannes, et le groupe Vinci en début d’année 2019. L’édile en avait même referré à Édouard Philippe, Premier ministre à l’époque.
Convention avortée
"On a appris, en début d’année, que la convention lancée par la Région a été abandonnée, se désole-t-on du côté de la Ville de Cannes. Une ou deux collectivités n’ont pas délibéré sur la question ce qui a fait capoter l’ensemble. Les discussions n’ont pas abouti à ce jour."
Pour autant, la cité des Festivals a incité Escota à continuer toutes les études le temps que les moyens financiers soient trouvés. "L’appel d’offres est à validation des services de l’État. Le plan de table doit être bouclé pour que l’appel d’offres puisse être lancé. Escota a fait les acquisitions foncières qui étaient nécessaires, il y a eu des réunions cet été pour voir de façon finie l’impact au niveau du carrefour routier avec la zone commerciale des Tourrades et les remontées de file jusqu’au rond-point de l’Aviation. On a bon espoir que ça aboutisse mais on est dans l’attente", précise la Ville. Advienne que pourra.
Entreprise d'agencement sur mesure, Manufacture de la Méditerranée vous propose de réaliser l'ensemble du mobilier et de l'agencement de vos points de ventes, hotels, restaurants, bureau d'entreprise.
Découvert par article France bleu azur https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici/en-4-ans-cet-azureen-est-devenu-l-empereur-du-matelas-azureen-3666246#xtor=RSS-106
Comment se lancer dans l'entrepreneuriat, tout en privilégiant le "made in France" ? C'est toute la question que se sont posées Julien Bounicaud et Julianne Costes, partenaires à la ville et aux affaires. En 2019, les 2 azuréens se décident à conquérir le marché de l'agencement sur mesure en tout lieu. Première étape, le rachat d'une entité azuréenne du domaine de la literie :
"On voulait redonner un peu de sens à notre vie. Julianne arrivait du milieu bancaire, moi déjà de l'entrepreneuriat, mais on avait jamais vécu ensemble une aventure pareille, ni connu le rachat d'une entreprise. On est tombé sur la belle endormie de la Maison de la mousse à qui on a voulu redonner ses lettres de noblesse."
Un investissement réussi qui va leur permettre de créer leurs propres entreprises à côté : Le Matelas Niçois (assises, dossiers, banquettes, matelas, têtes de lit) et la Maison du Bois (meubles, tables, pergolas, cuisine, bibliothèque...). Tout ça a été réuni en 2022 pour former la Manufacture de la Méditerranée, rassemblant ainsi toutes leurs activités.
En septembre 2023, une nouvelle étape a été franchie avec le rachat de la menuiserie ébénisterie Dalmasso, existante depuis quatre décennies à Nice
Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille. Il faut célébrer la pluie parce qu’elle est nécessaire à l’équilibre de la planète. Seulement, une pluie qui ruisselle mal, qui s’infiltre mal dans les sols, une pluie trop abondante, ça peut parfois être fatal. Entre une urbanisation galopante et le changement climatique observé, il convient de s’occuper sérieusement du problème de l’eau.
Innovation de rupture
F-Reg https://f-reg.fr/, la société fondée à Biot en 2014 par Emmanuel Curinier et Thierry Courbon, a la solution. Elle a déposé un brevet pour son innovation de rupture qui consiste à poser une vanne hydrodynamique (aux paramètres de fonctionnement établis sur-mesure par le bureau d’études F-Reg) sur un réseau d’assainissement déjà en charge ou nouvellement créé. L’idée est d’utiliser ce réseau et lui donner une fonction de stockage.
"Nous souhaitons que notre innovation ait un réel impact sur l’environnement. Nos vannes permettent de faire face aux fréquentes mises en charge des réseaux d’assainissement, provoquées soit par des pluies importantes, soit parce que le réseau existant est sous-dimensionné... Nous sommes en croissance et cette levée de fonds va nous permettre d’accélérer pour atteindre 10 ME de chiffre d’affaires d’ici 2026 contre 1,5 million d'euros cette année", indique le cofondateur Emmanuel Curinier.
Cette levée de 2 millions d’euros, bouclée en moins d’un an auprès du fonds d’investissement toulousain iXO Private Equity, va contribuer à soutenir l’expansion de la structure.
Bilan carbone divisé par 25
Premier réflexe, staffer. Pour l’heure, seize personnes composent la société basée à Biot, dont sept collaborateurs en bureau d’études. L’équipe devrait s’étoffer. "Nous recherchons des commerciaux et des profils dans la production pour augmenter notre visibilité en local, avant de performer à l’international."
Actuellement, plus de 160 vannes F-Reg ont d’ores et déjà été posées en France, à Monaco et Bruxelles. Plus de 40 collectivités sont déjà équipées de cette technologie. C’est beaucoup? "Trop peu, répond Emmanuel Curinier, quand on sait qu’il existe plus de 15 000 services qui gèrent des systèmes d’assainissement..." D’où ce tour de table qui va permettre de déployer les équipes pour faire savoir ce savoir-faire. Ce qui est toujours difficile. "C’est un milieu où il y a nombre d’acteurs à convaincre, poursuit le cofondateur.
Et d’énumérer: Le bureau d’études prescripteur, l’Agence de l’eau qui finance, la police de l’eau qui vérifie la conformité, le client et parfois son exploitant. Certes, on nous écoute différemment aujourd’hui parce que notre solution fait ses preuves dans plusieurs villes. D’autant que, dans des zones où il y a des problèmes de pollution en temps de pluie, on a le choix entre installer un bassin d’orage ou de rétention avec des travaux lourds et un bilan carbone catastrophique ; Ou alors utiliser le patrimoine existant et diviser l’addition par cinq ou dix (car plus besoin de foncier, etc) et diviser par 25 le bilan carbone (plus de béton, plus de terrassement) pour une mise en place en quelques mois."
Parfois, suivant les installations en place, ce n’est pas toujours envisageable, mais quand ça l’est, tout le monde y gagne. Surtout la planète.