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Les jours rallongent, les plages se remplissent et la peau s’expose après plusieurs mois d’hibernation... Mais voilà, mauvaise surprise pour vous. Une éruption cutanée a gâché vos premiers bains de soleil. Sur le décolleté, les épaules ou les avant-bras, vous vous démangez fortement et des petits boutons rouges rosés sont apparus. Il s’agit peut-être de la lucite estivale, la plus fréquente des allergies solaires.
Chaque année, en France, près de 900.000 personnes seraient concernées selon les chiffres de la Société française de dermatologie (SFD). Le Dr Thomas Hubiche, dermatologue et vénérologue au CHU de Nice nous éclaire sur cette allergie bénigne et fréquente.
Qu’est-ce que la lucite estivale?
Il s’agit d’une réaction inflammatoire de la peau. La réponse immunitaire est retardée et c’est pourquoi les premiers signes apparaissent plusieurs heures après l’exposition au soleil. Il s’agit d’une dermatose estivale – bénigne et transitoire – qui régresse au cours de l’été. En revanche, cette maladie à tendance à récidiver, chaque année, dès l’arrivée des beaux jours.
Pourquoi cette réaction de la peau?
L’exposition aux UV – et plus particulièrement aux UVA (1) du soleil – va déclencher, chez certaines personnes, une réaction inflammatoire.
La lucite estivale peut toucher le visage, le décolleté et les avant-bras ou les bras. Le visage étant exposé tout au long de l’année aux UV, les réactions sont moins intenses que sur les zones non exposées l'hiver.
Qui est concerné?
Cette allergie touche plutôt les phototypes clairs. Cette réaction inflammatoire est par ailleurs 4 fois plus fréquente chez la femme jeune que chez l’homme jeune. Les raisons sont principalement hormonales.
Quels sont les symptômes? Ils apparaissent environ douze heures après l’exposition au soleil. Il s’agit de lésions papuleuses (boutons) inflammatoires et en relief, siégeant sur les zones exposées. La lucite estivale n’est pas douloureuse mais elle occasionne de fortes démangeaisons qui s’estompent après quelques jours. D’autres maladies de la peau peuvent être déclenchées par le soleil mais les signes cliniques et l’évolution dont le caractère transitoire permettent de confirmer le diagnostic de lucite estivale bénigne.
Peut-on avoir cette allergie sans coup de soleil?
Oui, tout à fait. Il s’agit de deux réactions totalement différentes. Le coup de soleil est induit par les UVB et correspond à un érythème continu sur les zones photo exposées avec des sensations de brûlure. En revanche, la lucite estivale se caractérise par des intervalles de peaux saines et des démangeaisons et elle est provoquée par les UVA.
Quels sont les risques pour la peau et la santé?
Il s’agit d’une dermatose bénigne. Il n’y a donc pas de danger pour la santé.
Comment prévenir cette allergie?
Le traitement proposé en première intention est une photoprotection. Cela associe un écran solaire (SPF50) couvrant bien les UVA ainsi qu’une protection vestimentaire. En effet, rappelons que les UVA passent à travers les vitres mais pas à travers les habits. Dans les formes les plus sévères, un antipaludéen de synthèse, peut être proposé. De plus, il est conseillé – en plus des mesures de photoprotection – lors du début de la période estivale de réaliser une exposition très progressive au soleil.
Est-ce que les compléments alimentaires aident à prévenir cette allergie?
Des antioxydants tel que les bêta-carotènes peuvent être proposés mais le niveau de preuve de leur efficacité est faible.
Les symptômes de cette allergie peuvent-ils s’améliorer?
Dans la grande majorité des cas, la lucite estivale bénigne s’améliore avec l’âge, notamment après la ménopause chez la femme.
- Les rayons UVA accélèrent le vieillissement de la peau. Le coup de soleil est principalement induit par les UVB
Quelles différences avec les autres allergies ?
L’urticaire solaire.
Il s’agit d’une réaction immédiate qui survient très rapidement après l’exposition aux UV, en quelques minutes.« Une poussée d’urticaire solaire peut être accompagnée d’une sensation de malaise. Les signes cliniques régressent rapidement dès que le patient n’est plus exposé aux UV. L’urticaire solaire est beaucoup plus rare que la lucite estivale bénigne. »
La photosensibilisation.
Les réactions surviennent après exposition au soleil mais nécessite la présence sur la peau ou dans l’organisme de substanceschimiques telles que certains médicaments ou certaines plantes. « L’exposition aux UV va modifier cette molécule et entraîner chez certaines personnes une réaction immunitaire inflammatoire ou toxique », précise le dermatologue.
La lucite polymorphe.
Comme la lucite estivale, il s’agit d’une réaction immunitaire au soleil. En revanche, la lucite polymorphe ne s’améliore pas avec la répétition de l’exposition aux UV.
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Source le chat libre azuréen
Qu’est-ce que le cycle WLTP ?
L’autonomie des voitures électriques, comme celles des autres véhicules, est déterminée par un cycle d’homologation commun baptisé « WLTP ». L’acronyme signifie « Worldwide Light Vehicles Test Procedures », soit en français « procédure d’essai mondiale harmonisée pour les véhicules légers ». Il s’agit d’une série de tests destinés à évaluer la consommation d’énergie, les émissions à l’échappement (pour les modèles thermiques) et l’autonomie de chaque voiture électrique mise sur le marché. En Europe, la norme WLTP est imposée depuis septembre 2018 en remplacement du cycle NEDC, qui était obsolète et très peu fidèle.
Le véhicule est placé sur bancs à rouleaux dans un laboratoire, puis est soumis à différents cycles censés reproduire des conditions de conduite réelles. Le parcours virtuel dure 30 minutes et s’étend sur 23,25 km suivant ces principes :
- 46,5 km/h de vitesse moyenne
- 131 km/h de vitesse maximale
- Température extérieure de 14 °C au départ puis 23 °C
- 52 % de parcours urbain et 48 % d’extra-urbain (autoroutes).
La moyenne du circuit urbain et extra-urbain correspond au « cycle mixte », souvent communiqué par les constructeurs automobiles. L’ensemble du test est globalement favorable à la sobriété : la vitesse moyenne est relativement faible et le trajet ne comprend aucun relief. L’autonomie obtenue est bien conforme à la réalité, mais correspond à un type de trajet et à un comportement de conduite très spécifiques.
Peut-on se fier aux chiffres annoncés par le WLTP ?
Oui, il est possible de rouler autant de kilomètres qu’annoncés en cycle WLTP, à condition d’adopter une conduite économique sur route départementale ou nationale sans reliefs. En ville, il est parfois possible de dépasser l’autonomie promise selon les conditions de circulation et l’attitude du conducteur. N’imaginez toutefois pas atteindre le rayon d’action annoncé sur autoroute à 130 km/h ou en franchissant un col de montagne.
En général, l’autonomie réelle sur autoroute à pleine vitesse correspond à environ 50-60 % du cycle mixte WLTP. Ainsi, lorsqu’une Renault ZOE est promise à 395 km WLTP, vous pouvez espérer rouler en réalité de 180 à 220 km sur autoroute. Il ne faut pas oublier qu’aucun cycle standardisé ne peut refléter précisément l’autonomie et la consommation moyenne d’un véhicule.
Chaque conducteur possède en effet son propre comportement de conduite et les routes sont plus ou moins vallonnées. La météo influe également, tout comme les caractéristiques des véhicules. Autant de facteurs susceptibles de faire sensiblement varier la consommation de la voiture électrique. La meilleure façon de rendre compte de l’autonomie réelle d’un véhicule électrique est finalement de l’essayer soi-même dans ses propres conditions d’utilisation.
CPTS du Pays d’Azur : Mouans-Sartoux/Mougins/La Roquette https://www.cptspaysdazur.fr/page/902065-presentation
CPTS du Pays de Lérins : Cannes et le Cannet https://www.cptspaysdelerins.fr/page/816230-presentation
CPTS Antipolis : Antibes et Vallauris https://www.cptsantipolis.fr/page/877166-presentation
CPTS Val de Siagne : Mandelieu, Pégomas et Théoule https://www.cptsvaldesiagne.fr/page/1614937-presentation
découvert par Article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/et-si-des-associations-de-soignants-permettaient-une-meilleure-prise-en-charge-des-patients--737149
L’actualité me fournit une excellente occasion de revenir sur un sujet qui m’est cher : le choix de garder le silence en garde à vue. Plusieurs joueurs professionnels de handball
Découvert par le post de LHV https://lehollandaisvolant.net/?id=20211217134114
Un post ancien, mais édifiant , de la part de Maître Eolas.
Le message : en garde à vue, gardez le silence.
Même si vous êtes innocent : Gardez. Le. Silence.
L’article dit pourquoi et j’invite à le lire même si j’en résume deux points ici :
Premièrement, même en étant sincère (et que vous vous savez innocent) : vous pouvez dire de la merde ou dire une erreur.
Le problème, c’est que ça sera ajouté au dossier et considéré comme étant dit volontairement et librement par quelqu’un en état de parler et de réfléchir.
Or, après 48 heures sans dormir ni manger dans une cellule sombre et qui pue sans vos chaussures, lunettes, montre, vous n’êtes plus vous-même. Vous direz forcément de la merde à un moment donné.
Merde qui ne pourra plus être retirée.
Merde qui sera retenu contre vous.
Quand on se tait, au moins on ne dit pas de merde. Au moins ça ne pourra pas être retenu contre vous.
Et le droit de garder de silence est un vrai droit et ça ne fait pas de vous un coupable quoi que les policiers diront (c’est leur métier de vous tirer les vers du nez).
Deuxièmement, toujours comme il dit, la garde à vue et les discussions qui s’y font sont asymétriques.
Vous, vous êtes menottés, fatigués et intimidés et soupçonnés. Le policier en face, il est libre, intimidant et il pourra rentrer chez lui à 17h pour voir sa famille, manger et se reposer.
Lui il a accès au dossier, aux témoignages et sait ce qu’on vous reproche. Il sait les questions à vous poser. Vous, vous ne savez pas encore, ni les réponses à leur donner.
Encore une fois, vous pourriez dire des choses inutiles ou incriminantes et qui seront retenues contre vous.
Ce n’est qu’une fois que le dossier sera devant la justice que vous saurez ce qu’on vous reproche, que vous aurez un avocat, et que vous pourrez parler pour vous défendre convenablement.
Bref : ne parlez pas aux policiers. Seulement à votre avocat.