Votre enfant plisse les yeux quand il regarde au loin ou se rapproche des objets pour mieux les voir. Il s’agit peut-être des signes d’un trouble visuel très fréquent: la myopie. Cette anomalie de la réfraction oculaire – qui concerne environ 20% des enfants et adolescents en France – est le plus souvent due à un allongement excessif de la longueur axiale du globe oculaire. Il en résulte une vision floue de loin et nette de près. Ces dernières décennies, la myopie a progressé chez les jeunes enfants. Or plus cette défaillance visuelle est précoce, plus elle favorise l’apparition d’une forte myopie et de complications à l’âge adulte. C’est pourquoi il est primordial de freiner son évolution dès la petite enfance. Signes d’alerte, traitements, prévention... on fait le point avec le Dr Ryad Adrar, ophtalmologue à l’hôpital Lenval de Nice.
À quel moment la myopie peut-elle apparaître chez l’enfant?
Tout d’abord, il faut savoir qu’un bébé naît avec une vision immature, caractérisée par une faible acuité (environ 1/10). Puis, son système visuel se développe progressivement jusqu’à atteindre 10/10 vers l’âge de 6-7 ans. C’est souvent à cet âge-là que ce trouble est diagnostiqué car l’enfant commence à lire et écrire et il peut ressentir une gêne visuelle. Mais, dans certains cas, la myopie peut apparaître – avec la croissance de l’œil – et se déclencher très tôt vers l’âge de 2-3 ans. Il y a dix ans, ces cas très précoces étaient rares. Ça n’est plus le cas.
Comment expliquer cette progression?
La myopie est d’origine multifactorielle, mais l’hérédité est le premier facteur à prendre en compte; si les deux parents sont myopes, l’enfant à ainsi sept fois plus de risque de développer lui aussi une myopie. Mais nos comportements jouent, eux aussi, un rôle très important pour notre vision. L’augmentation du temps passé en intérieur et l’utilisation intensive des écrans (télévision, smartphone, tablette, ordinateur...) ont ainsi fait exploser les cas de myopie. On parle même d’épidémie, voire de "myopie boom". En 2020, 34% de la population mondiale était concernée, en 2050, ce sera sans doute 50%! Et le taux de myopie forte devrait lui doubler, pour atteindre 10% en 2050. La myopie est un véritable enjeu de santé publique.
Quels signes doivent alerter les parents?
Chez l’enfant, ce trouble de la vision peut passer inaperçu. Même à l’âge de 6-7 ans, n’ayant jamais connu une vision nette de loin, il ne sait pas signaler de lui-même une anomalie. C’est pourquoi, au moindre doute (enfant qui plisse les yeux quand il regarde les objets au loin; qui se rapproche fortement des écrans, qui cligne souvent les yeux, qui louche ou qui a des maux de tête…), le parent ne doit pas hésiter à consulter un ophtalmologue ou un orthoptiste pour un bilan visuel.
En l’absence des signaux d’alerte, faut-il attendre que l’enfant sache lire pour tester sa vue?
Non. Même en l’absence de symptômes, il est conseillé de vérifier la vue de l’enfant dès l’âge de 3 ans car seule une prise en charge précoce, avant la fin du développement visuel (vers l’âge de 7-8 ans), permet d’augmenter les chances de récupération potentielle des capacités. De plus, en cas de problème de vision chez l’enfant, il faut écarter des anomalies qui émergent durant les premières années de vie comme le risque d’amblyopie (1).
Et si des antécédents familiaux existent?
En cas d’antécédents de forte myopie (2), le dépistage doit avoir lieu le plus tôt possible, avant même l’âge de 3 ans. Et il doit être réitéré. La myopie est en effet évolutive (elle se stabilise vers l’âge de 25 ans) et peut survenir d’une année sur l’autre, c’est pourquoi un suivi ophtalmologique régulier est recommandé.
Quelles peuvent être les conséquences d’une myopie non diagnostiquée?
La vision "floue" peut troubler l’apprentissage, particulièrement durant la période où l’enfant apprend à lire et à écrire. À l’âge adulte, la myopie forte est associée à un risque plus élevé de maladies oculaires: il multiplie par 20 le risque de décollement de la rétine, par 5 celui de cataracte et par 3 celui de glaucome (maladie chronique du nerf optique responsable d’une perte du champ visuel). Toutes ces complications peuvent conduire à la cécité.
Comment le diagnostic est-il établi?
Il est différent de celui d’un adulte. En effet, les jeunes patients ont une grande capacité d’accommodation: ils forcent l’œil et font spontanément une mise au point. Aussi, avec un examen classique, ils risquent d’être "sur corrigés". Chez les enfants, on utilise donc des collyres qui ont pour effet de paralyser temporairement le muscle ciliaire, empêchant l’œil cherche de faire sa propre mise au point. Le résultat est bien plus fiable.
Quels sont les traitements?
Chez l’enfant, différentes stratégies de freination permettent d’empêcher que ce trouble ne progresse trop rapidement: port de lunettes avec des verres défocalisants; port de lentilles souples le jour ou rigides la nuit (orthokératologie) ou instillation d’un collyre à base d’atropine dans les yeux. Le jeune patient doit ensuite être suivi régulièrement pour surveiller l’évolution de sa myopie.
Forte myopie 2. Cela correspond à une erreur réfractive supérieure ou égale à -6 dioptries.
Beaucoup l’ignorent sûrement mais les maladies bucco-dentaires peuvent contribuer à la survenue de pathologies comme le diabète, une maladie cardiovasculaire, la polyarthrite rhumatoïde, voire provoquer un accouchement prématuré.
À l’opposé, lorsqu’une pathologie bucco-dentaire survient en dehors de tout problème d’hygiène bucco-dentaire, "s’interroger sur sa cause permet parfois de dépister un problème de santé plus général", alerte le Dr Jennifer Dorigny, chirurgienne-dentiste, membre de l’association Naturebiodental, qui milite pour une prise en charge globale et naturelle de la santé bucco-dentaire. Elle explique comment la santé de notre bouche peut influencer notre santé tout court. Et vice-versa.
Hygiène défectueuse, conséquences désastreuses
Une mauvaise hygiène bucco-dentaire est connue pour provoquer des problèmes comme des caries et des maladies de gencives. "Lorsque celles-ci ne sont pas prises en charge assez tôt, le risque est une détérioration irréversible de la dentition (déchaussement d’une dent, destruction de l’émail et la dentine, etc.). Les bactéries responsables de la plaque dentaire peuvent s’accumuler et causer un déséquilibre microbiotique responsable de maladies parodontales (la gingivite et la parodontite ) ou d’une maladie carieuse."
À terme, ces pathologies menacent de détériorer l’os, les bactéries peuvent alors s’infiltrer dans le sang et favoriser la survenue de divers problèmes de santé: diabète, maladies cardiovasculaires, polyarthrite rhumatoïde...
Un signal d’alarme
Et l’inverse est aussi vrai. "Certains patients présentent des pathologies dentaires disproportionnées par rapport à ce que laisse supposer leur hygiène dentaire, introduit le Dr Dorigny. Il peut être utile, dès lors qu’on est face à une maladie parodontale avec une atteinte de l’os, ou à une multiplication soudaine et inexpliquée des caries, de prescrire une prise de sang pour comprendre l’origine du problème. Il est pratiquement toujours le reflet d’une pathologie plus générale du type hyperthyroïdie, hypothyroïdie, voire prédiabète (cette liste n’étant pas exhaustive), ou a minima d’une carence en vitamine D, en calcium, en phosphore ou encore en protéines de structure."
Il s’agit dès lors de travailler à la fois sur l’assainissement bucco-dentaire et sur la cause de la pathologie dentaire. "Selon le type d’anomalie révélée par la prise de sang, on renvoie le patient vers son médecin traitant ou vers un nutritionniste ou un micro-nutritionniste. L’objectif est à la fois d’éviter la récidive des pathologies bucco-dentaires et de prévenir, ou de traiter, une pathologie plus générale."
On les nomme "gènes sauteurs" (ou "transposons"), en référence à leur capacité de voyager très librement au sein de l’ADN, mais aussi de se reproduire et se disperser un peu partout dans le génome (lire encadré). On a longtemps cru que ces petits fragments ADN littéralement insaisissables, n’avaient d’autres rôles que celui de… "se taire", après avoir joué un rôle majeur dans l’évolution. "Certains ont été domestiqués (devenus indispensables, Ndlr), au cours de l’évolution, ce qui a permis l’apparition des anticorps chez les vertébrés ou la formation du placenta chez les mammifères", cite Gael Cristofari, chercheur à l’IRCAN à Nice (Institute of Research on Cancer and Aging) et spécialiste de ces gènes.
Et puis, à la fin des années quatre-vingt, surprise: on s’aperçoit que ces séquences génétiques, réduites au silence par des processus épigénétiques (mécanismes qui altèrent l’expression des gènes, et donc la fabrication des protéines correspondantes), sont en réalité capables de se réactiver. "Des maladies génétiques trouvent ainsi leur origine dans l’insertion de certains de ces gènes sauteurs dans le génome d’enfants alors que les parents ne sont pas porteurs de mutations, illustre Gael Cristofari. Depuis 2010, on sait qu’ils sont aussi réactivés dans les tumeurs solides (par opposition aux cancers du sang, Ndlr), particulièrement de la tête et du cou, du système digestif et des poumons." Mais, dans les cancers, les gènes sauteurs ont une influence à double tranchant.
Cartographie des gènes actifs
"Ils participent à la formation des tumeurs en créant des mutations, mais en même temps, ils peuvent aussi aboutir à la synthèse de protéines normalement absentes dans les cellules “saines" (non cancéreuses). Ces protéines, uniquement présentes dans les cellules tumorales peuvent être détectées par le système immunitaire comme des "molécules étrangères", ce qui aiderait ainsi à éliminer la tumeur."
Ces découvertes ont conduit à envisager ces gènes sauteurs comme de potentielles nouvelles cibles thérapeutiques contre le cancer. Mais, pour aller plus loin sur cette piste, une étape importante devait encore être franchie: identifier les "gènes sauteurs" actifs chez l’Homme, une tâche d’autant plus difficile qu’ils étaient considérés jusque-là comme la "face sombre" de notre ADN, car peu accessibles par les méthodes classiques d’analyse.
Et c’est le défi titanesque que vient de relever l’équipe dirigée par le scientifique niçois, à l’issue de sept années de recherches: "Après avoir mis au point une nouvelle technique d’analyse, nous avons pu établir la cartographie de ces gènes actifs chez l’Homme", annonce modestement Gael Cristofari. Ces travaux de cartographie publiés ce mois-ci dans la prestigieuse revue Cell Genomics, ont fourni de précieux renseignements sur la façon dont ces gènes sauteurs sont contrôlés, mais aussi sur les mécanismes de leur réactivation et leur influence sur les gènes avoisinants. "Il s’agit d’une étape essentielle pour pouvoir exploiter cette partie encore peu explorée de notre ADN à des fins thérapeutiques, conclut le chercheur. On pourrait par exemple imaginer utiliser des traitements épigénétiques (capables de modifier le profil d’expression génique au sein des cellules tumorales, Ndlr) pour forcer la réactivation des gènes sauteurs dans les tumeurs et stimuler ainsi leur élimination par le système immunitaire." Une piste très prometteuse.
En pleine nuit, vous êtes réveillé par une sensation de picotement, d’engourdissement ou de fourmillement au niveau du pouce, de l’index et du majeur… Il s’agit peut-être des premiers signes du syndrome du canal carpien (SCC). Très fréquente, cette pathologie bénigne survient plus souvent chez la femme et à partir de 40 ans. Elle est l’un des motifs de consultation les plus fréquents en chirurgie de la main. Définition, symptômes, facteurs de risque… On fait le point avec le Pr Olivier Camuzard, chirurgien de la main au CHU de Nice.
Comment se déclenche le syndrome du canal carpien?
Il est causé par la compression du nerf médian lors de son passage dans le canal carpien, au niveau du poignet. En effet, ce nerf commande la sensibilité mais aussi la motricité d’une partie de la main et du bras. Il descend dans l’avant-bras, passe dans le canal carpien au niveau du poignet, et se répartit dans les quatre premiers doigts: le pouce, l’index, le majeur (ou médius) et une partie de l’annulaire. Lorsque le nerf médian est pincé, le passage de l’influx électrique est ralenti, le nerf réagit en envoyant des stimuli aberrants. Les sensations douloureuses apparaissent et déclenchent le syndrome de canal carpien.
Quels sont les premiers signes?
Le syndrome se manifeste initialement sous la forme de fourmillements, de picotements, d’une sensation d’engourdissement ou de "décharges électriques", parfois même de douleurs dans la main, voire au niveau de l’avant-bras et du coude. L’atteinte des deux mains est très fréquente. Ces signes apparaissent le plus souvent en deuxième partie de la nuit, la compression du nerf étant plus importante en position allongée. La douleur s’estompe généralement en secouant la main pendant quelques minutes et disparaît totalement en journée. Les personnes peuvent toutefois ressentir une difficulté à bouger la main au réveil (enraidissement).
Les symptômes peuvent dans un second temps s’intensifier avec des picotements en journée. À un stade avancé, la compression du nerf entraîne une diminution de la force de préhension (difficulté pour tourner une clef, boutonner une chemise…), voire une perte de la sensibilité des doigts.
Quel est le risque d’un SCC non traité?
Dans environ un tiers des cas, les symptômes du syndrome du canal carpien disparaissent spontanément; c’est notamment le cas après une grossesse. Si les symptômes perdurent, voire s’aggravent, le risque, en l’absence de traitement est que le nerf médian soit endommagé. Lorsque l’atteinte est trop importante, la récupération, même après traitement, peut alors être longue et incomplète.
Il est donc nécessaire de consulter au plus vite…
Oui, et d’autant plus que le syndrome du canal carpien peut devenir très invalidant au quotidien. Aussi est-il important de ne pas ignorer les premiers signes de fourmillement de la main ou du poignet qui se déclenchent la nuit.
Qui consulter?
Pour diagnostiquer le syndrome du canal carpien, on peut déjà se tourner vers son médecin traitant. Il pourra effectuer un examen clinique grâce à plusieurs tests de flexions ou de compression manuelles pour entraîner un engourdissement des doigts. Pour confirmer le diagnostic, le médecin prescrit ensuite un électromyogramme (EMG). Cet examen permet de mesurer la vitesse de conduction du nerf médian, de localiser sa compression et son degré. Selon les résultats, le patient pourra être dirigé vers un chirurgien de la main, un rhumatologue, un neurologue ou un radiologue.
Quels sont les traitements possibles?
Il existe un arsenal thérapeutique selon la cause identifiée et la gravité de la compression. Pour les atteintes mineures, il existe deux traitements médicaux. On met d’abord en place une orthèse de repos nocturne qui permet d’immobiliser le poignet. Après plusieurs mois, si les symptômes persistent, on peut réaliser des infiltrations de corticoïdes qui permettent de dégonfler le contenu du canal carpien. Mais elles ne doivent pas être trop répétées (3 à 4 piqûres par an maximum) au risque d’abîmer le nerf.
Et pour les cas plus sérieux?
Lorsque l’EMG révèle une atteinte modérée à sévère du nerf médian, on passe directement à la chirurgie. Pour cela, il existe plusieurs techniques. La méthode "mini-open" est la plus utilisée (1). Elle consiste à ouvrir le canal carpien par une mini-incision afin de libérer le nerf médian et de diminuer la pression. L’opération peut être réalisée en ambulatoire. Les patients peuvent mobiliser immédiatement leurs doigts et les douleurs disparaissent dès la première nuit. Souvent, ils constatent une perte de force au niveau du poignet mais dans 80% des cas, ils récupèrent dans le mois qui suit. L’arrêt de travail dépend de l’activité du patient: il varie de 1 à 60 jours.
Renouvelé pour cinq ans à la tête du Centre de lutte contre le cancer Antoine Lacassagne (CAL) (lire par ailleurs), le Pr Emmanuel Barranger revient, à l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, sur quelques-unes des grandes évolutions qui devraient marquer, selon lui, le monde la cancérologie dans les dix années futures.
"Il s’agira de personnaliser la prévention primaire et secondaire, en l’adaptant au risque de chacun", résume le spécialiste. Concernant la prévention dite primaire (destinée à empêcher l’apparition de la maladie), le spécialiste cite l’exemple d’Interception, un programme inédit piloté par l’Institut Gustave Roussy à Paris qui propose d’identifier au plus tôt les personnes à risque accru de cancer afin de leur proposer une prévention personnalisée et de mieux les prendre en charge dans le cadre d’une collaboration ville hôpital.
"L’intérêt de ce type de programme est qu’il s’adresse au tout-venant, vous, moi, en évaluant chez chacun le risque de développer un cancer. S’il est élevé, des actions sont conduites pour lutter contre les facteurs de risque: alimentation, mode de vie… C’est du sur-mesure, proposé par des établissements spécialisés, dans l’objectif d’améliorer la santé globale de la population."
S’agissant de prévention dite secondaire (qui cherche à diminuer la prévalence d’une maladie en la dépistant à des stades précoces), le Pr Barranger appelle à un renforcement des actions de dépistage des lésions précoces "pour améliorer la survie". "Notre rôle, en tant qu’établissement de lutte contre le cancer, est de participer à ce que la population générale accède au dépistage." Référence aux taux de participation toujours très bas dans notre région. "Dans le champ du dépistage, il est important d’identifier les personnes qui y échappent pour raisons sociales et/ou géographiques."
"Longtemps, le traitement était fonction de la taille du cancer, du stade d’évolution et de sa localisation, ce que l’on nomme la stratification TNM (classification clinique établie selon T: la taille de la tumeur; N: l’atteinte ganglionnaire; M: présence ou absence de métastases, Ndlr). Aujourd’hui, la tumeur est caractérisée au niveau génétique – on recherche la présence de mutation – et par imagerie. Et on propose des thérapies ciblées en fonction des mutations identifiées".
Rôle croissant de l’intelligence artificielle (IA)
Si l’IA fait couler beaucoup d’encre – beaucoup s’inquiètent des enjeux éthiques – elle reste porteuse, en médecine, de grands progrès, dans le champ diagnostique notamment. "On devrait dans les années à venir voir encore progresser la participation de l’IA dans l’aide au diagnostic, la caractérisation des tumeurs, la prédiction de réponse aux traitements, le contourage des lésions… Les bénéfices à attendre sont majeurs: une définition plus précise des tumeurs, ce sont des traitements plus ciblés, et une toxicité réduite d’autant."
Combinaison de traitements
Combiner des thérapeutiques différentes pour mieux combattre le cancer: cette tendance ne fait que s’accentuer, comme le confirme le directeur du CAL. "On multiplie les nouvelles associations thérapeutiques de type chimiothérapie et immunothérapie ou thérapie ciblée… Les séquences thérapeutiques se diversifient, elles aussi, avec une généralisation des traitements concomitants."
Parmi les nombreuses illustrations de cette évolution, le traitement du cancer du sein. "La chirurgie n’est plus réalisée systématiquement en première intention. Parfois, on commence par une immunothérapie par exemple. En réalité, les séquences thérapeutiques sont de plus en plus personnalisées, avec toujours le même but: améliorer la survie, en préservant l’organe ‘‘malade’’ et sa fonction. Et en limitant les séquelles."
Le CAL est le premier établissement en PACA à proposer ce traitement (nommé "Lutétium 177-PSMA-617") composé d’une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d’un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l’ensemble de ces cellules, tout en ayant un effet limité sur les cellules saines environnantes. "Depuis un an et demi, nous avons délivré environ 300 doses de ce traitement par radiothérapie interne vectorisée, avec une montée progressive. Le traitement est très bien toléré, en ciblant le cœur des cellules malades."
Renforcement des soins de support précoces
"Il s’agira d’identifier précocement les personnes atteintes d’un cancer au pronostic péjoratif, autrement dit dont on sait qu’il ne pourra être guéri, ni même stabilisé à court terme. Et d’accompagner au mieux ces personnes. Aujourd’hui, ces situations ne sont malheureusement pas toujours bien gérées."
Implication renforcée des patients et des aidants
Tendre vers toujours plus de démocratie sanitaire. Une nécessité qui fait consensus. "Il faut absolument renforcer la place des patients et des aidants dans la prise en charge, pour qu’ils deviennent de vrais partenaires."
Sandrine ARCIZET, journaliste présentatrice sur C8, évoque l'opération à cœur ouvert qu'elle a subit il y a environ quatre ans pour insuffisance et un anévr...
Dans la catégorie nuisible, la punaise de lit a volé la vedette aux cafards et autres souris depuis plusieurs mois. Les vagues d’infestation font craindre le pire aux hôteliers, stressent les vacanciers et affolent les bailleurs. S’en débarrasser n’est pas impossible mais c’est, comme souvent, un
Le concept est simple: tuer les punaises de lit par la chaleur. Cette solution a été inventée au Canada. Ce pays avait fait face à une vague d’infestation il y a une quinzaine d’années. Une société a mis au point ce système."
De l’air chaud pour tuer punaises et sécher les œufs
Concrètement, le principe consiste à chauffer l’appartement pendant quelques heures à 60 °C. C’est tout.
"Nous disposons de deux chaudières au glycol alimentées par un générateur dans un camion de moins de 20 m3. Nous amenons les tuyaux jusqu’à l’appartement, ici par la façade. Cela permet d’alimenter des radiateurs auxquels nous ajoutons des ventilateurs afin de faire circuler l’air au maximum.".
Les habitants n’ont, eux, pas grand-chose à faire, ni en amont ni en aval. "Ils doivent juste débrancher les appareils électroménagers et ouvrir en grand tous les placards, éventuellement sortir une partie des vêtements s’ils sont rangés trop serrés dans les penderies. Toujours dans l’idée que la chaleur s’infiltre partout. Pour nous en assurer, nous disposons des sondes afin de contrôler en temps réel la température. Si un coin est mal chauffé, on déplace les ventilateurs", préconise Israel Marciano.
Garantie de deux mois
Durant les quatre à cinq heures de chauffe, l’équipe de Heat Assault vérifie que toutes les zones du logement sont bien ventilées. "Il n’y a pas de danger pour le mobilier", assure le patron. Et à la fin de la journée, les cadavres de punaises de lit et leurs œufs (qui ont séché et donc ne risquent pas d’éclore) sont aspirés.
"Après le traitement, nous faisons venir un chien détecteur de punaises pour nous assurer qu’il n’y en a plus, précise Israel Marciano. De toute façon, nous le garantissons deux mois."
Côté tarif, il faut compter tout de même environ 2.000 euros pour un studio de 30 m² et 4.500 euros pour un 5 pièces de 100 m². Visiblement la solution semble intéresser car à l’heure de la démonstration, de nombreux représentants de bailleurs sociaux et autres institutionnels étaient présents.
Le local a ouvert ses portes il y a quinze jours au 21 avenue Gambetta. Une aubaine pour les habitants du quartier et les Cannettans. Car dans ce secteur, les médecins traitants se font rares et sont submergés tandis que les besoins grandissent. "Nous avons beaucoup de consultations pédiatriques et seniors", confirme Patrick Perino-Buroc, l’un des huit médecins amenés à effectuer des permanences en ces lieux.
A l’approche des fêtes de fin d’année, l’Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) souhaite sensibiliser les .
souhaite sensibiliser les usagers sur le « bon usage des urgences » et leur donner des indications sur l’accès aux soins en médecine de ville.
Les services des urgences en France et dans notre région voient chaque année leur nombre de patients augmenter de manière continue, en particulier à l’approche des fêtes, période durant laquelle les épidémies hivernales cohabitent : grippe, Covid et bronchiolite.
Pour anticiper la suractivité de la période de fin d’année, l’ARS Paca, en lien avec les établissements hospitaliers du territoire, relance cet hiver sa campagne de communication à destination des usagers pour les sensibiliser sur le « bon usage des urgences » et leur donner des indications sur l’accès aux soins en médecine de ville.
Des lieux de soins non programmés en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Si votre médecin traitant n'est pas disponible et que vous avez besoin de soins immédiats, vous pouvez vous rendre dans une structure de soins susceptible de vous accueillir en journée ou en dehors des horaires classiques (centre de santé, maison de santé, maison médicale de garde, etc.).
https://www.paca.ars.sante.fr/les-lieux-de-soins-non-programmes-en-region-paca
Une campagne de communication à relayer
Se rendre aux urgences pour une consultation de médecine générale non urgente peut impacter la qualité de prise en charge des patients qui en ont le plus besoin. Les urgences sont donc réservées aux cas les plus graves.
Pour éviter le recours systématique aux urgences et aider la population, locale ou touristique, et réussir à obtenir une consultation médicale chez un médecin, l’ARS Paca lance, avec le soutien des professionnels de santé de ville et de l’hôpital, une nouvelle campagne de communication régionale.
Nos messages
Les urgences sont réservées aux cas les plus graves, si j’ai besoin de soins :
Je contacte en premier lieu mon médecin traitant.
Si je n’en ai pas ou qu’il n’est pas disponible, je me rends sur le site de l’ARS Paca pour trouver une consultation médicale.
Une carte interactive répertoriant les lieux de soins est mise à la disposition du grand public. Elle reste évolutive et pourra intégrer de nouveaux lieux ou être complétée.
J’appelle le 15 pour être orienté et savoir si je dois me rendre aux urgences.
Epidémies hivernales : les bons gestes pour se protéger
Des gestes simples de prévention, adoptés au quotidien, permettent de réduire la transmission des infections virales en période d'épidémie. Ces « gestes barrières » font barrage aux virus et contribuent à se protéger et à protéger son entourage. Ils sont indispensables en période de circulation des virus hivernaux et du coronavirus (Covid-19) :
on aère régulièrement son logement (chaque pièce 10 minutes toutes les heures) ;
on se lave fréquemment les mains ;
on porte un masque quand on est malade, dans les lieux très fréquentés ou en présence de personnes fragiles ;
on tousse ou on éternue dans son coude ou dans son mouchoir jetable
Les punaises de lit sont des insectes parasites qui vivent à l'abri de la lumière, dans les espaces sombres.En cas d'infestation d'un logement, il est nécessaire de procéder à des mesures strictes pour limiter leur prolifération jusqu'à l'élimination.
Le changement climatique nuit gravement à la santé : anxiété, troubles du sommeil et baisse de la vigilance, problèmes cardiovasculaires, etc.. La bonne nouv...
L’intérêt des activités physiques et de la pratique sportive sur la santé n’est plus à démontrer. Mais qu’en est-il de leur impact sur la mémoire et la cognition en général? Les réponses du Dr Agnès Benvenutto, neurologue varoise (1). Explications en trois temps.
"La cognition, rappelle en préambule le Dr Benvenutto, évolue avec l’âge. On note, par exemple, une diminution de la vitesse de traitement des informations par les fonctions exécutives. Le volume cérébral diminue également." Au vieillissement normal du cerveau s’ajoute parfois un vieillissement pathologique (maladie d’Alzheimer et maladies apparentées, troubles cognitifs vasculaires, tumeurs cérébrales…).
En Europe, l’étude "Fine" a pointé, elle, un déclin cognitif plus important chez les personnes diminuant leur activité physique par rapport à celles qui l’avaient augmentée. Cette même étude pointe également l’effet positif d’une activité physique, même débutée tardivement.
La dernière étude, "Movies" aux USA, montre un impact plus important d’une activité physique en aérobie (2) pratiquée au moins 30 minutes, trois fois par semaine.
Une méta-analyse portant sur les résultats de 125 études prospectives concernant un total de 33.816 sujets non déments, suivis durant 1 à 2 ans, prouve qu’une activité physique importante réduit de 38% le risque de déclin cognitif par rapport à des personnes sédentaires (réduction de 35% s’il s’agit d’une activité physique modérée).
Une autre étude prospective, conduite sur une durée de 6 ans, a permis le suivi de 1.740 personnes sans démence initiale. A son terme, 1.185 patients étaient indemnes et 158 avaient développé une maladie neurodégénérative, Alzheimer le plus souvent.
Le Dr Benvenutto commente: "L’étude conclut que le déclin a été plus rapide quand l’activité physique était inférieure à trois fois par semaine." Une dernière étude conclut, enfin, que l’activité physique en aérobie combinée à du renforcement musculaire apporte un bénéfice supérieur aux activités en aérobie seules.
Elle s’exprimait sur ce thème dans le cadre d’une conférence "Jeudi sport santé" organisée début mai par le Comité départemental olympique et sportif du Var.
Lors de l’activité physique en aérobie, la production d’énergie dépend de l’apport en oxygène. En anaérobie (effort intense et bref), l’énergie est puisée dans les stocks disponibles dans l’organisme.
Des douleurs atroces dans le bas-ventre qui conduisent à des problèmes sexuels, une fatigue intense, un isolement social voire une difficulté à accomplir ses tâches au travail... Les conséquences de l’endométriose peuvent être dévastatrices. "Si certaines femmes n’ont aucun symptôme et découvrent la maladie au moment où elles essayent d’avoir un enfant [l’endométriose peut être responsable d’infertilité, Ndlr], d’autres ont des douleurs aussi bien pendant les cycles menstruels qu’en dehors", résume Magalie Ramel-Thierry, docteur en biologie et nutrition à Nice.
Et, malheureusement, à ce jour, il n’existe aucun traitement définitif: si l'hormonothérapie et la chirurgie peuvent endiguer son évolution, elles ne sont pas curatives. Parmi les alternatives non-médicamenteuses pour atténuer les douleurs, il y a la piste de l’alimentation anti-inflammatoire.
À l’occasion de la journée "Endométriose & douleurs pelviennes: outils virtuels et nouvelles approches" (lire ci-contre), qui se déroulera le vendredi 26 mai au Centre universitaire méditerranéen (CUM) de Nice, Magalie Ramel-Thierry animera une conférence sur cette méthode. En amont de l’évènement, elle nous explique les bienfaits de l’alimentation non-inflammatoire pour l’endométriose.
Pourquoi ce rééquilibrage?
Pour comprendre les bénéfices, il faut remonter au mécanisme de l’endométriose. "Cette maladie résulte de la prolifération de l’endomètre (1) à l’intérieur de l’utérus ou à l’extérieur de celui-ci. Cette multiplication peut atteindre différents organes génitaux, urinaires ou digestifs. Dans des cas plus rares, elle peut remonter au niveau pulmonaire", résume Magalie Ramel-Thierry. Le système immunitaire réagit à cette croissance tissulaire et un phénomène inflammatoire va se produire; des kystes ovariens et des lésions peuvent alors apparaître. "C’est là que l’alimentation anti-inflammatoire peut être d’une grande aide. Dans la littérature scientifique, il a été prouvé que cette méthode nutritionnelle diminue les niveaux de molécules inflammatoires, contribuant ainsi à réduire les douleurs et à stabiliser les lésions."
Quel régime?
Le but est avant tout d’avoir une alimentation équilibrée. " Plutôt qu’éliminer des aliments, il s’agit d’augmenter les apports en molécules antioxydantes. Ce rééquilibrage doit s’adapter à chaque femme et ne pas être trop restrictif. En effet, certaines souffrent déjà beaucoup de leur endométriose. Il ne faut pas rajouter une frustration au moment des repas: manger doit rester un plaisir, et non, une contrainte."
Quels sont les aliments conseillés?
"Comme les inflammations liées à l’endométriose affectent souvent le système digestif, l’objectif est de privilégier les aliments qui renforcent le microbiote intestinal, diminuent les inflammations et améliorent l’immunité", synthétise Magalie Ramel-Thierry. Dans l’alimentation anti-inflammatoire, on privilégie ainsi tous les fruits (surtout les fruits rouges comme les myrtilles, les fraises ou les framboises mais aussi les pommes et raisins qui sont riches en polyphénols) et les légumes (surtout les légumes verts en favorisant une cuisson douce pour ne pas altérer la qualité des nutriments). "L’essentiel est d’opter pour des produits de qualité biologique, locaux et/ou de saison."
Également bénéfiques: les poissons gras, riches en oméga-3 (maquereau, sardine, hareng...). Les légumineuses (lentilles, haricots rouges noirs ou blancs), les oléagineux (noix, amandes, noisettes, pistaches) et les céréales complètes ont également des propriétés anti-inflammatoires. Autre allié de ce rééquilibrage: le curcuma. "C’est l’une des plantes les plus antioxydantes." Quant aux femmes touchées par l’endométriose et qui ont un projet de grossesse, elles peuvent privilégier les aliments riches en folate ou acide folique (légumineuses et céréales notamment).
Et ceux à limiter?
L’exposition aux perturbateurs endocriniens favorise le développement de l’endométriose. C’est pourquoi, il faut éviter les produits ultra-transformés, les fast-foods et les gâteaux et plats industriels. "Souvent ces aliments sont très riches en sucre, or ce dernier déstabilise le microbiote et favorise les inflammations." On réduit également les produits laitiers et ceux à base de gluten.
" L’objectif n’est pas de perdre du poids mais bien d’opérer un rééquilibrage alimentaire, insiste la spécialiste. Les écarts, de temps en temps, sont tout à fait autorisés. On peut manger une part de pizza dans la semaine." Et pour les petites fringales, il est toujours possible d’opter pour des aliments plus sains, sans se priver. " À l’heure du goûter, il vaut mieux manger un bon carré de chocolat de qualité avec un fruit plutôt que des gâteaux industriels."
Enfin, si la viande rouge est pro-inflammatoire, elle reste autorisée une fois par semaine. "Car les femmes qui sont touchées par l’endométriose perdent souvent beaucoup de sang. Elles ont donc besoin de consommer de la viande – en petites quantités."
Existe-t-il des contre-indications?
"Aucunes contre-indications. En revanche, si jamais une personne présente une pathologie spécifique, on peut adapter et personnaliser le rééquilibrage alimentaire."
Les jours rallongent, les plages se remplissent et la peau s’expose après plusieurs mois d’hibernation... Mais voilà, mauvaise surprise pour vous. Une éruption cutanée a gâché vos premiers bains de soleil. Sur le décolleté, les épaules ou les avant-bras, vous vous démangez fortement et des petits boutons rouges rosés sont apparus. Il s’agit peut-être de la lucite estivale, la plus fréquente des allergies solaires.
Chaque année, en France, près de 900.000 personnes seraient concernées selon les chiffres de la Société française de dermatologie (SFD). Le Dr Thomas Hubiche, dermatologue et vénérologue au CHU de Nice nous éclaire sur cette allergie bénigne et fréquente.
Qu’est-ce que la lucite estivale?
Il s’agit d’une réaction inflammatoire de la peau. La réponse immunitaire est retardée et c’est pourquoi les premiers signes apparaissent plusieurs heures après l’exposition au soleil. Il s’agit d’une dermatose estivale – bénigne et transitoire – qui régresse au cours de l’été. En revanche, cette maladie à tendance à récidiver, chaque année, dès l’arrivée des beaux jours.
Pourquoi cette réaction de la peau?
L’exposition aux UV – et plus particulièrement aux UVA (1) du soleil – va déclencher, chez certaines personnes, une réaction inflammatoire.
La lucite estivale peut toucher le visage, le décolleté et les avant-bras ou les bras. Le visage étant exposé tout au long de l’année aux UV, les réactions sont moins intenses que sur les zones non exposées l'hiver.
Qui est concerné?
Cette allergie touche plutôt les phototypes clairs. Cette réaction inflammatoire est par ailleurs 4 fois plus fréquente chez la femme jeune que chez l’homme jeune. Les raisons sont principalement hormonales.
Quels sont les symptômes? Ils apparaissent environ douze heures après l’exposition au soleil. Il s’agit de lésions papuleuses (boutons) inflammatoires et en relief, siégeant sur les zones exposées. La lucite estivale n’est pas douloureuse mais elle occasionne de fortes démangeaisons qui s’estompent après quelques jours. D’autres maladies de la peau peuvent être déclenchées par le soleil mais les signes cliniques et l’évolution dont le caractère transitoire permettent de confirmer le diagnostic de lucite estivale bénigne.
Peut-on avoir cette allergie sans coup de soleil?
Oui, tout à fait. Il s’agit de deux réactions totalement différentes. Le coup de soleil est induit par les UVB et correspond à un érythème continu sur les zones photo exposées avec des sensations de brûlure. En revanche, la lucite estivale se caractérise par des intervalles de peaux saines et des démangeaisons et elle est provoquée par les UVA.
Quels sont les risques pour la peau et la santé?
Il s’agit d’une dermatose bénigne. Il n’y a donc pas de danger pour la santé.
Comment prévenir cette allergie?
Le traitement proposé en première intention est une photoprotection. Cela associe un écran solaire (SPF50) couvrant bien les UVA ainsi qu’une protection vestimentaire. En effet, rappelons que les UVA passent à travers les vitres mais pas à travers les habits. Dans les formes les plus sévères, un antipaludéen de synthèse, peut être proposé. De plus, il est conseillé – en plus des mesures de photoprotection – lors du début de la période estivale de réaliser une exposition très progressive au soleil.
Est-ce que les compléments alimentaires aident à prévenir cette allergie?
Des antioxydants tel que les bêta-carotènes peuvent être proposés mais le niveau de preuve de leur efficacité est faible.
Les symptômes de cette allergie peuvent-ils s’améliorer?
Dans la grande majorité des cas, la lucite estivale bénigne s’améliore avec l’âge, notamment après la ménopause chez la femme.
Quelles différences avec les autres allergies ?
L’urticaire solaire.
Il s’agit d’une réaction immédiate qui survient très rapidement après l’exposition aux UV, en quelques minutes.« Une poussée d’urticaire solaire peut être accompagnée d’une sensation de malaise. Les signes cliniques régressent rapidement dès que le patient n’est plus exposé aux UV. L’urticaire solaire est beaucoup plus rare que la lucite estivale bénigne. »
La photosensibilisation.
Les réactions surviennent après exposition au soleil mais nécessite la présence sur la peau ou dans l’organisme de substanceschimiques telles que certains médicaments ou certaines plantes. « L’exposition aux UV va modifier cette molécule et entraîner chez certaines personnes une réaction immunitaire inflammatoire ou toxique », précise le dermatologue.
La lucite polymorphe.
Comme la lucite estivale, il s’agit d’une réaction immunitaire au soleil. En revanche, la lucite polymorphe ne s’améliore pas avec la répétition de l’exposition aux UV.
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L’un est sapeur-pompier, l’autre cardiologue. Le cœur de leur métier, c’est sauver des vies. Et tous deux militent sans relâche et depuis des années pour combattre une réalité dramatique: chaque année, des milliers de personnes victimes d’un arrêt cardiaque meurent, faute de gestes ou d’actions adaptées.
"Parmi les 15.000 à 20.000 décès pour ce motif dénombrés chaque année en France, beaucoup sont imputables à l’absence d’intervention ou à des actions inappropriées de la part des premiers témoins", martèle le commandant Philippe Cecconi, infirmier anesthésiste sapeur-pompier.
"Moins de 4% des Français victimes d’un arrêt cardiaque sont aujourd’hui ‘‘ressuscités’’, contre 35 à 45% dans d’autres pays, en grande partie grâce à l’intervention efficace de témoins", complète le Dr Claude Mariottini, cardiologue à l’Institut Arnault-Tzank de Saint-Laurent-du-Var et président de l’association 20.000 vies.
Une fois encore, ils appellent les citoyens à se mobiliser en s’inscrivant sur l’une ou l’autre des applications capables de sauver des vies, à commencer par Staying Alive.
Pourquoi est-ce aussi essentiel de s’inscrire sur ce type d’appli?
Grâce à l’application, on a accès à une carte des défibrillateurs les plus proches, mais on permet aussi aux services d’urgence de déclencher les sauveteurs de proximité, "les bons samaritains" en cas d’arrêts cardiaques. Or, dans les faits, il n’y a pas assez de personnes qui s’inscrivent sur les applications qui permettent de sauver des vies ou passent à l’acte.
Pourtant, le délai d’intervention est crucial dans ces situations
Absolument. Les services de secours arrivent sur les lieux en moyenne 7 minutes plus tard, mais il est fréquent, notamment lorsque l’accident s’est produit dans un lieu très éloigné, que ce delta temps soit beaucoup plus important.
Il est alors trop tard?
Généralement, on dit qu’au-delà de 4 à 5 minutes d’arrêt du cœur, si on ne fait rien, les lésions cérébrales sont irréversibles; on a donc un délai très court pour réaliser les premiers gestes et/ou poser un défibrillateur. Et il faut savoir que, statistiquement, dans 70% des cas de mort subite, il y a un ou des témoins.
Un témoin doit-il s’empêcher d’intervenir si le délai de 5 minutes est dépassé?
Non, dans la mesure où il peut se produire des faits étonnants; il arrive ainsi que des personnes, dont le cœur a été à l’arrêt pendant un temps assez long, reviennent très vite à la vie quand on les masse. À l’opposé, malheureusement, certaines, même massées précocement, ont des séquelles au niveau cérébral.
Vous vous êtes beaucoup mobilisés pour augmenter le parc de défibrillateurs. Quelle est la situation aujourd’hui?
Il y a de plus en plus de défibrillateurs dans les lieux publics. La nouvelle urgence, c’est qu’il y en ait davantage à proximité des domiciles, en particulier dans toutes les copropriétés.
Pourquoi est-ce si important?
La majorité des morts subites se produisent au domicile. Si dans la cage d’escalier, à côté de l’extincteur, se trouve un défibrillateur, un proche, un voisin, peut intervenir en moins de 5 minutes.
Un message en conclusion?
Il n’y a pas assez de passages à l’acte des témoins, pas assez de personnes formées et inscrites sur les plateformes de citoyens sauveteurs; il faut qu’on incite le public à le faire, pour que lorsque les secours déclenchent un appel à agir, ils aient du répondant. Aujourd’hui, quand les sapeurs-pompiers déclenchent ce type d’appel, au mieux, obtiennent-ils une, deux ou trois réponses.
Et il faut rappeler ces chiffres terribles; en cas de gestes inadaptés, de non-recours à un défibrillateur dans les premières minutes, le taux de survie est de 3%. Avec pour ces 3%, un risque majeur de séquelles neurologiques très graves. Par contre, si on fait ce qu’il faut, ce taux de survie grimpe à 30, 40% voire au-delà. C’est énorme. En France, l’hôpital, les pompiers viennent à votre chevet vous soigner. Mais à condition qu’ils y aient des personnes à proximité. Sinon, on ne sert à rien.
Pour devenir Bon Samaritain, vous devez simplement télécharger l’application Staying Alive, disponible sur Google Play (Android) et l’App Store (iOS), et vous inscrire.
Retrouvez de nombreux conseils et astuces, en cliquant sur les pièces et les objets de la maison. Vous découvrirez des idées pour mieux vivre votre nouveau quotidien, pendant la grossesse et les premières années de bébé.
Envoyer la carte Vitale à la CPAM pour vérifier son état
Si la mise à jour de votre carte Vitale ne permet pas de résoudre son dysfonctionnement, il est recommandé de la faire parvenir à votre caisse primaire d’assurance maladie dans le but de la faire expertiser. Lors de votre envoi par courrier, pensez à préciser la nature de votre demande. Ainsi, la CPAM pourra décider si votre carte doit être remplacée ou si elle peut vous la renvoyer après analyse.
Que votre carte Vitale soit cassée, abîmée, ou que sa puce soit illisible, vous devez immédiatement prévenir votre CPAM. Cette démarche peut être effectuée en ligne, par téléphone, par courrier ou en vous rendant dans un point d’accueil.
Pour signaler le dysfonctionnement de votre carte Vitale, une déclaration est à remplir. Avant de la valider, vérifiez l’exactitude des informations vous concernant (état civil, adresse postale et adresse mail). En cas d’erreur ou d’oubli, il est impératif de contacter votre CPAM pour le lui signaler.
Demander une nouvelle carte Vitale
Si le dysfonctionnement de votre carte Vitale ne peut être réglé par la mise à jour ou l’analyse effectuée par la CPAM, une demande de renouvellement doit être réalisée.
Pour commander votre carte Vitale, rendez-vous sur votre compte Ameli, dans la rubrique « Mes démarches », puis « Commander ma carte Vitale ».
Deux documents vous seront demandés pour valider votre dossier :
une photo d’identité numérisée ;
une pièce d’identité numérisée.
Une fois la validation faite, votre commande est transmise à la caisse primaire d’assurance maladie. Vous recevez en échange un récapitulatif de vos données.
Votre nouvelle carte Vitale vous sera envoyée dans un délai de 2 semaines, accompagnée d’une copie papier des informations qu’elle contient dans sa puce électronique. Si vous perdez votre carte ou si vous avez besoin de justifier vos droits, c’est ce document que vous devez présenter.
Si vous effectuez votre demande de renouvellement par courrier, par téléphone ou dans un point d’accueil, comptez un délai de 3 semaines avant de recevoir votre nouvelle carte Vitale.
Vous pouvez suivre l’acheminement de votre carte en vous connectant à votre compte Ameli. Rendez-vous ensuite dans la rubrique « Mes démarches », puis « Suivre ma commande de carte Vitale ».
En attendant votre document définitif, vous pouvez obtenir une attestation de droits. Cette dernière vous servira de justificatif pour la prise en charge de vos soins. Elle peut être demandée par téléphone au 36 46, dans un point d’accueil ou en ligne, dans la rubrique « Mes démarches », puis « Télécharger mon attestation de droits ».
Retrouvez notre test de 26 jus d'orange ici
00:07 Quels jus avons-nous analysés ?
00:25 Jus frais ou a température ambiante ? => même goût et équivalent nutriotionnellement, souvent au rayon frais vendu plus cher
01:01 Pur jus ou à base de concentré ? => a priori pur jus s'annonce meilleur mais dans les résultats c'est pareil...
01:28 Que valent les jus pressés à froid ? => argument marketing, produits vendus plus chers
01:58 Que penser des jus désucrés ? => la différence est perceptible au goût, effectivement moins sucré que les autres mais ne pas en faire notre boisson quotidienne, ça reste sucré
02:43 Et le jus pressé maison ? => on sent vraiment la différence au goût et côté nutritionnel. Privilégié des oranges bio produites en Europe.
Les oligoéléments recèlent de bienfaits pour notre organisme. Si on les trouve en tout premier lieu dans notre alimentation, il est aussi possible de les prendre en complément. Lesquels choisir ? Y a t il des contre-indications ?
Les oligoéléments de moins en moins présents dans nos assiettes
On trouve les oligoéléments en particulier dans les crustacés. Les coquillages sont très riches en micronutriments ; ou encore les légumineuses, les légumes secs, la viande de volaille, le jaune d'œuf notamment. Leur apport alimentaire est indispensable.
Néanmoins, on en trouve de moins en moins dans les aliments. Et ce pour deux raisons très simples. Tout d'abord le sol est de moins en moins riche en micronutriments à cause de l'emploi des pesticides et des engrais. La surexploitation des terres est également néfaste. Les espèces botaniques ont été modifiées au cours du temps ... Tout cela entraîne un appauvrissement des sols. La terre apporte aujourd'hui moins d'oligoéléments que dans le passé.
Autre raison : les modes de cuisson. De nombreuses études ont montré que le fait de cuire trop les aliments détruisait une partie des vitamines et minéraux.
Les prendre en complément de son alimentation
Si les oligoéléments ont tout pour être parfaits, ils sont souvent mal assimilés dans l'alimentation.
Non seulement l'alimentation est appauvrie, mais parfois les oligoéléments sont complexés avec d'autres nutriments et le corps ne sait pas les utiliser. Et dans ce cas là, il est parfois intéressant, lorsqu'on est carencé, de faire une période de l'année, un apport supplémentaire avec des compléments alimentaires ou des médicaments à base d'oligo-éléments. Ceux-ci ont l'avantage d'être développés sous forme unitaire, parfaitement assimilables par l'organisme.
Quels bienfaits pour les oligoéléments ?
Pour résumer, ils ont cinq propriétés fondamentales.
Ils participent à la structure des tissus et des vitamines. Ils vont aussi catalyser toutes les réactions enzymatiques indispensables au bon métabolisme de l'organisme.
Ils participent à la synthèse de nombreuses hormones. Les hormones thyroïdiennes avec le sélénium, par exemple. Ils sont indispensables pour les défenses de l'organisme. On en parle beaucoup actuellement. Les maux de l'hiver. On a besoin de renforcer son immunité. Et tous sont de très bons antioxydants, c'est à dire qu'ils sont capables de donner des électrons pour neutraliser les radicaux libres qui nous attaquent au quotidien par l'environnement, la pollution, le sport intense aussi. L'alcool, le tabac, bien sûr.
Les signes d'une carence
Par exemple quand on manque de fer on va être fatigué. Très souvent, les crampes musculaires arrivent lorsqu'on manque de magnésium. La peau est assez terne quand on manque de cuivre. On sera plus susceptible d'avoir des infections quand on a une carence en zinc.
Toutes ces carences entraînent des tableaux cliniques bien spécifiques et il est intéressant dans ce cas là, et bien sûr, sous les conseils de votre pharmacien ou médecin, de vous orienter vers les oligoéléments.
Lesquels sont à utiliser en cure pour éviter des contre indications et des interactions.
Hormis ce conseil, on peut foncer sans hésiter. Les oligo-éléments étant déjà connus de l'organisme, ils sont parfaitement tolérés. Il y a très peu d'effets indésirables quand on utilise les posologies conseillées.
Ils peuvent parfois interagir entre eux, mais on les prend de façon séparée sous forme de cure donc, et à distance des repas (d'environ quinze minutes).
L'idéal serait de les prendre à jeun, on évite aussi de les mélanger dans un même verre d'eau. Et on va les prendre de façon séparée au cours de la journée.
Le recul de pharmacovigilance sur plusieurs décennies montre que les oligo-éléments sont très bien tolérés et sont très intéressants en association avec des médicaments d'allopathie. A associer aussi pourquoi pas à l'aromathérapie, aux huiles essentielles.
Ils se prennent sous forme d'ampoules, de comprimés ou de gélules.
Pensez à en parler avec votre médecin, puisque certains oligo-éléments peuvent être remboursés.
Et on peut les utiliser chez les tout petits ! Le zinc peut être utilisé chez le nourrissons, pour stimuler l'immunité, mais attention à la posologie !
La trousse basique
-Contre les maux de l'hiver : pensez au trio zinc-cuivre-sélénium.
Ils vont stimuler nos défenses immunitaires. Ils agissent en synergie.
Ils vont participer à la synthèse des anticorps. Ils permettent de réduire la sévérité des symptômes ou la durée d'un rhume par exemple.
En prévention ou curatif, il est conseillé de se tourner vers les oligoéléments pour passer l'hiver !
-Le chrome : agit sur la glycémie ; il va limiter la sensation de faim et les pulsions sucrées.
-Le lithium pour le sommeil ou les troubles de l'humeur.
-Le cuivre est un anti-inflammatoire et anti douleurs.
-Le souffre pour vaincre une sinusite.
-Le bismuth contre les maux de gorge.
-Le manganèse contre les allergies.
Ne pas hésiter à se tourner vers un pharmacien ou un médecin pour avoir davantage de conseils et des précisions sur les posologies concernant les oligoéléments.
Merci à Jean-Noël Perin, pharmacien spécialisé en oligothérapie ; du groupe EA PHARMA, laboratoire pionnier en oligothérapie et basé à Mougins (06)
Fabien Rolland, pneumologue cannois, nous présente en exclusivité une application qu'il a créé le pneumoquiz. Récompensée par une palme de la médecine, cette application permet aux étudiants en médecine, jeunes médecins et professionnels, de se perfectionner dans le domaine de la pneumologie en s'affrontant via une série de 8400 questions . Un azuréen engagé pour faire évoluer la médecine et la rendre plus ludique.
C'est la première semaine de dépistage de la myopie en France. Le trouble de la vision de loin touche quatre Français sur dix, et d'ici 2050 il pourrait en atteindre un sur deux. À Nice, une ophtalmologue donne des conseils pour tenter de limiter les risques d'aggraver la myopie.
FURIFURI est un furikaké (le condiment préféré des japonais !) avec des algues de Bretagne. Facile à utiliser, c'est bon pour le moral et pour la santé !
Découvert par article Nice Matin
https://www.nicematin.com/economie/on-vous-parle-de-furifuri-la-marque-nicoise-qui-secoue-vos-ptits-plats-808680
Une alternative au sel. Le furifaké (qui signifie "secouer" en japonais) est le condiment le plus apprécié des tables nippones. À base de graines de sésame torréfiées et d’algues bio de Bretagne, la marque FURIFURI ne contient que 5% de sel ajouté (contre 20 % pour une sauce soja par exemple). Le produit rehausse les goûts d’un riz blanc, de légumes, poissons, viandes... Les cofondatrices ont créé trois saveurs avec le chef japonais Keisuke Matusushima piment, citron ou 100% algues. Des goûts validés par le chef Alain Ducasse en personne. Vendu entre 5 et 6 euros le sachet de 45 g, le produit est en prévente sur Ulule et sera livré avec des recettes "surprise".
La puissance de la nature et de la science dans un spray anti-moustiques bio 100% naturel et efficace. Prouvé scientifiquement et fabriqué en France.
Commentaire : plutôt des bons avis sur Amazon, odeur forte https://www.amazon.fr/Spray-R%C3%A9pulsif-Anti-moustiques-Cruso%C3%A9-75mL/dp/B09H3DGRZP#customerReviews
Découvert par Mam's https://jlionne.com/shaarli2/shaare/-5UXgw
Voici ses conseils pour booster sa mémoire en misant (aussi) sur le contenu de son assiette.
1- Protéines et vitamines du groupe B
"La première chose, indique Sophie Schaeffer, c’est de consommer des protéines qui vont permettre de fabriquer ces neurotransmetteurs. Plus spécifiquement, on va veiller à un apport suffisant de vitamines du groupe B, en particulier les B1, B6, B9 et B12. Essentielles au bon fonctionnement des cellules nerveuses, elles permettent au cerveau de transformer le glucose en énergie." On les trouve dans les viandes, notamment la volaille, les abats, mais aussi dans les légumes à feuilles et les produits céréaliers bruts. "Il faut bien noter, insiste la micronutritionniste, qu’elles sont souvent absentes des produits transformés!"
2- Les antioxydants
"Véritables boucliers de l’organisme, les antioxydants protègent les cellules du système nerveux central en limitant le stress oxydatif. Un bon apport passe par la consommation de fruits et légumes riches en vitamine C, A, en zinc, en sélénium, en polyphénols et en flavonoïdes." Dans l’assiette, on pense donc aux brocolis, choux, épinards, au raisin, aux fruits secs ou oléagineux notamment, au curcuma et aux épices en général.
3- Le magnésium
"Cofacteur incontournable dans un grand nombre de réactions enzymatiques, il est aussi impliqué dans le fonctionnement de la mémoire car il stabilise les connexions neuronales et optimise les neurotransmissions."
Au menu: cacao, oléagineux, fruits à coques et céréales complètes.
4 - Les oméga 3
"Ils assurent la fluidité des membranes cellulaires, favorisant ainsi les échanges dans le cerveau", résume Sophie Schaeffer. On les trouve dans les huiles (colza, noix, lin ou cameline) et les petits poissons gras.
5 - Les phospholipides
Moins connus que le magnésium ou les oméga 3, les phospholipides sont indispensables à la bonne synthèse de l’acétylcholine, le neurotransmetteur nécessaire au stockage des informations dans la mémoire. Ils sont présents principalement dans les œufs, dans la lécithine de soja ou dans des compléments alimentaires (lécithine de soja et phosphatidylcholine).
6 - Quelques plantes utiles
Sophie Schaeffer conseille le ginkgo biloba, pour ses effets neuroprotecteurs. "Il améliore la vascularisation cérébrale et les performances du cerveau."
La rhodiole stimule les fonctions cognitives, "surtout en cas de stress".
Pour la journée mondiale du diabète, le Docteur Stéphanie Pallé Defille diabétologue au CHU Nice détaille la nouvelle prise en charge depuis quelques jours au CHU de Nice du système d'auto-contrôle de diabète de type 1 pris en charge par un logiciel équipée d'intelligence artificielle (IA).
Une avancée majeure dans le traitement du diabète de type 1 attendue : les personnes atteintes de diabète de type 1 peuvent bénéficier d'un traitement révolutionnaire qui allie "une pompe à insuline à un logiciel d'Intelligence Articifielle (IA) " qui calcule et régule en permanence le taux de glycémie sans que le patient n'intervienne.
Pour l'instant, seulement une trentaine de patients ont été équipés du dispositif au CHU de Nice car le système est remboursé seulement depuis le 2 novembre 2022 par la sécurité sociale.
Le diabète de Type 1 est le plus redouté, il apparaît tôt dans la vie des malades et nécessite de prendre de l'insuline.
Traitement efficace pour le diabète de type 2
Le diabète de type 2, qui représente 90 % des malades, le plus courant, est souvent lié " à une histoire familiale : des personnes d'une même famille sont souvent touchées. Il peut être évité avec du sport et une alimentation contrôlée avec moins de gras et de sucre. On le dépiste en l'absence de symptômes grâce à une simple prise de sang. Les premiers symptômes sont une grande fatigue mais aussi une soif et une envie d'uriner toutes les deux excessives. Mais pour ce diabète il existe aussi un traitement novateur proposé au CHU de Nice dans le service diabétologie et endocrinologie : on propose un traitement thérapeutique qui en même temps protège le cœur et les reins qui peuvent être affectés par le diabète. C'est un double intérêt."
Pour cette journée mondiale de lutte contre le diabète, de nombreux centres vous accueillent pour un dépistage.
Une crème à appliquer, deux fois par jour. L’Opzelura devient ainsi le premier et le seul traitement approuvé par la FDA pour la repigmentation chez les patients atteints de vitiligo. Une victoire pour les patients, à laquelle le CHU de Nice a participé en 1re ligne.
Ce péage ne serait pas indispensable, car il se trouve entre deux autres péages, celui de la Turbie et celui d'Antibes sur l'A8.
Les tarifs sur l'autoroute ne devraient pas changer, puisque les deux péages qui entourent celui de Saint Isidore pourraient augmenter.
Sur le site vous trouverez des informations sur les cosmétiques et un moteur de recherche INCI pour connaitre la composition de vos produits de beauté
Découvert par lien Mam's https://jlionne.com/shaarli2/shaare/MZUVnQ
Liste des ingrédients INCI classés par ordre alphabétique - Moteur de recherche ingrédients.
Lien partagé par Mam's https://jlionne.com/shaarli2/shaare/knPwvg
Richard Galy, le maire de Mougins (Alpes-Maritimes), présente l'institut du cancer à l'hôpital privé de sa commune. Un service supplémentaire pour les habitants et surtout un service plus rapide et simplifié.
Le parcours appelé "Tout en un jour" permet à un patient de passer par l'ensemble des services compétents en quelques heures. "La personne peut être dépistée et prise en charge dans la foulée pour les premiers diagnostics", explique Richard Galy, maire de Mougins et lui-même médecin. "C'est un gain de temps précieux, précise-t-il. Et c'est surtout 120 médecins sur le même lieu".
Nice propose déjà un institut du cancer mais avec ce lieu privé, la commune de Mougins, à l'ouest du département, espère rapprocher les soins du patient.
Un mardi matin dans les locaux de l’organisme de formation Isatis, spécialisé dans l’intégration des personnes souffrant de troubles psychiques à Nice. L’odeur du café imprègne la salle, au fond, un écran s’apprête à diffuser une vidéo. Douze participantes sont installées autour de trois tables.
Julie Barbe, 38 ans, les accueille. Cela fait deux ans que cette assistante sociale de profession dispense des formations de premiers secours en santé mentale.
"Dans le cadre de mon travail, j’ai affaire à des gens en détresse psychologique ou souffrant de troubles mentaux. Souvent, ils sont stigmatisés et ça ajoute à leur désarroi. La formation de premiers secours en santé mentale permet de déconstruire des préjugés."
Un premier pas pour prendre en charge les troubles mentaux.
Une prise en charge pas comme les autres
Né dans les années 2000 en Australie, ce programme a été inscrit parmi les 25 priorités du programme de santé publique adopté par le gouvernement le 26 mars 2018.
L’idée? Proposer à des citoyens de devenir secouristes en santé mentale, afin d’assister les personnes en difficulté. Une prise en charge qui présente certaines spécificités.
Un secouriste en santé mentale devra souvent intervenir à plusieurs reprises pour écouter, rassurer et accompagner la personne concernée vers le soin", écrit ainsi l’organisme Santé mentale France, qui coordonne le projet sur le territoire.
Une difficulté soulignée par les chercheurs et professionnels en santé mentale Jacques-Philippe Leyens et Nathalie Scaillet dans leur ouvrage phare "Sommes-nous tous des psychologues" : "Mieux sait-on ce qui se passe et comment fonctionnent les choses, mieux est-on à même de réagir".
Se forger une culture en santé mentale
Pendant deux jours, Julie Barbe propose, elle, la formation standard, réservée aux adultes.
Au programme, comprendre les troubles psychiques et les troubles anxieux, agir en cas de pensées et intentions suicidaires, distinguer une crise d’angoisse d’une attaque de panique. Une culture en santé mentale qui permet aux citoyens de se sensibiliser à des troubles souvent méconnus et stigmatisés.
"Les troubles psychiques? Ce sont de vrais problèmes de santé que les gens ne savent pas affronter. Chacun a sa sensibilité, ça dépend du parcours des personnes. Avec la formation PSSM, on est le premier maillon."
Apprendre à agir
Dans la salle d’Isatis, que des femmes. "Mais c’est la première fois que ça m’arrive", souligne Julie Barbe. Beaucoup ont fait la démarche, seules, de payer la formation au montant de 250 euros. Les motifs divergent.
"Je suis venue parce que je voulais apprendre les premiers gestes, explique Soizic, conseillère en insertion professionnelle. Un jour, j’ai assisté à une crise de panique et je ne savais pas du tout quoi faire."
Autour des tables, les participantes travaillent dans les Ressources Humaines, le milieu associatif. Certaines ont dû affronter la maladie de proches atteints de troubles psychiques.
Se glisser dans la peau de ceux qui souffrent en recréant des dialogues, commenter des témoignages de personnes atteintes de troubles, revenir sur les idées reçues, apprendre à amener le sujet sur la table, agir en cas de crise psychique, le problème est exploré sous toutes les coutures.
"Quand vous avez une vie normale, plein de subtilités vous échappent", poursuit Soizic.
Nice-Matin
RÉGION FRANCE VAR
Et si on se formait au brevet de premier secours en santé mentale?
Alors qu'un Français sur 5 est touché chaque année par un trouble psychique et que les syndromes dépressifs ont doublé après le 1er confinement chez les 15-24 ans si on misait sur la prévention? Il y a 3 ans, une formation aux premiers secours en santé mentale a été lancée en France, elle a été suivie par plus de 32.283 femmes et hommes. L'enjeu: comprendre les troubles pour assister les personnes en difficulté. On a participé à une session à Nice.
Flora Zanichelli
Publié le 13/10/2022 à 19:30, mis à jour le 13/10/2022 à 17:49
La formation permet de faire de la prévention en matière de souffrance psychique. Photo iStock
Un mardi matin dans les locaux de l’organisme de formation Isatis, spécialisé dans l’intégration des personnes souffrant de troubles psychiques à Nice. L’odeur du café imprègne la salle, au fond, un écran s’apprête à diffuser une vidéo.
Douze participantes sont installées autour de trois tables. Devant elles, des carnets déjà ouverts et un Manuel des premiers secours en santé mentale, distribué par Isatis.
Les gens en détresse psychologique sont souvent stigmatisés et ça ajoute à leur désarroi
Julie Barbe, 38 ans, les accueille. Cela fait deux ans que cette assistante sociale de profession dispense des formations de premiers secours en santé mentale.
"Dans le cadre de mon travail, j’ai affaire à des gens en détresse psychologique ou souffrant de troubles mentaux. Souvent, ils sont stigmatisés et ça ajoute à leur désarroi. La formation de premiers secours en santé mentale permet de déconstruire des préjugés."
Un premier pas pour prendre en charge les troubles mentaux.
La formation au Premiers secours en santé mental, qui a été suivie par plus de 32 000 personnes. Elle permet de faire de la prévention en matière de souffrance psychique. Cyril Dodergny.
Une prise en charge pas comme les autres
Né dans les années 2000 en Australie, ce programme a été inscrit parmi les 25 priorités du programme de santé publique adopté par le gouvernement le 26 mars 2018.
L’idée? Proposer à des citoyens de devenir secouristes en santé mentale, afin d’assister les personnes en difficulté. Une prise en charge qui présente certaines spécificités.
Mieux sait-on ce qui se passe et comment fonctionnent les choses, mieux est-on à même de réagir
"Un secouriste en santé mentale devra souvent intervenir à plusieurs reprises pour écouter, rassurer et accompagner la personne concernée vers le soin", écrit ainsi l’organisme Santé mentale France, qui coordonne le projet sur le territoire.
Une difficulté soulignée par les chercheurs et professionnels en santé mentale Jacques-Philippe Leyens et Nathalie Scaillet dans leur ouvrage phare "Sommes-nous tous des psychologues" : "Mieux sait-on ce qui se passe et comment fonctionnent les choses, mieux est-on à même de réagir".
Julie Barbe est formatrice au PSSM depuis 2020. Flora Zanichelli.
Se forger une culture en santé mentale
Pendant deux jours, Julie Barbe propose, elle, la formation standard, réservée aux adultes.
Au programme, comprendre les troubles psychiques et les troubles anxieux, agir en cas de pensées et intentions suicidaires, distinguer une crise d’angoisse d’une attaque de panique. Une culture en santé mentale qui permet aux citoyens de se sensibiliser à des troubles souvent méconnus et stigmatisés.
"Les troubles psychiques? Ce sont de vrais problèmes de santé que les gens ne savent pas affronter. Chacun a sa sensibilité, ça dépend du parcours des personnes. Avec la formation PSSM, on est le premier maillon."
Apprendre à agir
Dans la salle d’Isatis, que des femmes. "Mais c’est la première fois que ça m’arrive", souligne Julie Barbe. Beaucoup ont fait la démarche, seules, de payer la formation au montant de 250 euros. Les motifs divergent.
"Je suis venue parce que je voulais apprendre les premiers gestes, explique Soizic, conseillère en insertion professionnelle. Un jour, j’ai assisté à une crise de panique et je ne savais pas du tout quoi faire."
Autour des tables, les participantes travaillent dans les Ressources Humaines, le milieu associatif. Certaines ont dû affronter la maladie de proches atteints de troubles psychiques.
Se glisser dans la peau de ceux qui souffrent en recréant des dialogues, commenter des témoignages de personnes atteintes de troubles, revenir sur les idées reçues, apprendre à amener le sujet sur la table, agir en cas de crise psychique, le problème est exploré sous toutes les coutures.
"Quand vous avez une vie normale, plein de subtilités vous échappent", poursuit Soizic.
Pendant la formation, un manuel des Premiers secours en santé mentale est distribué. Flora Zanichelli.
Trouver les bons gestes et les bons mots
"Qu’est-ce qui te ferait du bien?", proposer son aide ou sa simple présence à une personne en crise, laisser place aux silences pour permettre à l’autre de se reprendre, l’orienter vers un professionnel, voilà quelques pistes abordées pendant le cours.
"Ce sont des pistes concrètes que nous explorons au cours des deux jours que durent la formation", poursuit Julie Barbe.
Offrir des pistes de réflexion, également, aux participants, afin de les orienter vers la méditation pleine conscience ou un professionnel adéquat.
Des spécificités que les publics peu avertis ne connaissent pas. Souvent.
Urgence d’agir auprès des jeunes
La formation a été déclinée pour un public jeune. "Un public qui présente ses propres spécificités, explique Mélanie Pasquer Miehe, responsable pédagogique et scientifique adaptation du module chez les jeunes.
Test Diagnostic Rapide (TDR)
ça ressemble au test antigénique pour le covid sauf qu'au lieu de le faire dans le nez, le prélèvement est fait au fond de la gorge et 5 minutes plus tard, on a le verdict.
Ce test existe depuis 2002 mais seulement 40% des médecins généralistes l'utilisent alors qu'il est fourni gratuitement par l'assurance maladie.
Ce test peut se faire sans ordonnance en pharmacie depuis le 1er juillet 2021 mais en pratique encore très peu de pharmacies le proposent?
Ce test permet d'éviter la prescription d'antibiotiques inutilement et donc de limiter l'antibiorésistance, c'est à dire la résistance des bactéries aux antibiotiques.
Résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable en ligne, commune par commune
Cliquez sur votre région pour accéder aux résultats de qualité de l’eau potable de votre commune.
Dans plusieurs milliers de communes, l'analyse de l'eau du robinet a révélé des niveaux de molécules issues des pesticides au-dessus des seuils de qualité. Votre eau est-elle concernée ? Recherchez votre commune et consultez-en les résultats.
E100 pour les colorants,
E200 pour les conservateurs,
E300 pour les antioxydants,
E400 pour les agents de texture,
E500 à E1505 pour les correcteurs de goût.
Les additifs sont obligatoirement mentionnés sur l’étiquette. Ils peuvent l’être sous la forme d’un code, précédé de la lettre E, ou encore sous un nom plus fréquemment utilisé. C’est le cas, par exemple, de l’E300, autre nom de la vitamine C, utilisée comme antioxydant. Une grande partie de ces additifs est nécessaire, notamment pour assurer la sécurité sanitaire des aliments
FAIRE SON CHOIX
Le choix d’un produit repose sur un compromis entre l’efficacité et le risque pour la santé de l’homme et l’environnement. Le DEET, par exemple, provoque des irritations sévères des yeux et est nocif pour les organismes aquatiques, avec des effets néfastes à long terme.
En zones tropicales où les moustiques sont vecteurs de maladies terribles (paludisme, dengue, chikungunya ou Zika), les produits les plus concentrés, plus toxiques mais plus efficaces, comme le DEET de 30 % à 50 %, sont recommandés. Les femmes enceintes ne doivent normalement pas s’exposer à de tels produits, mais cet usage est toléré en zones à risque élevé de transmission de maladies.
En France métropolitaine où, à l’exception de très rares cas, ni les moustiques « classiques » ni les moustiques tigres ne transmettent de maladies, une protection plus « légère » est appropriée. On choisira des produits à base d’icaridine ou d’huile d’eucalyptus citronné. L’IR3535 a une efficacité souvent moindre, mais son innocuité en permet l’usage sur les petits enfants.
L’âge est un critère. Les répulsifs sont à éviter avant 6 mois. Des protections type moustiquaires sont préconisées. Ensuite, les recommandations varient selon les dosages (voir tableau). Attention aussi chez les femmes enceintes.
En théorie, plus le produit est concentré, plus il est efficace. Mais les tests réalisés par Que Choisir montrent que la formulation joue un rôle crucial. Ainsi le Forclaz spray jaune à 20 % d’icaridine protège plus de 8 h tandis que l’Insect Écran spécial tropiques, malgré ses 25 % d’icaridine, ne protège qu’une demi-heure - c’est clairement insuffisant !
À noter : tous ces produits sont également efficaces contre les tiques.
APPLIQUER CORRECTEMENT
Les répulsifs peuvent réduire l’efficacité des protections solaires. Si vous devez user des deux conjointement, commencez par la crème solaire, puis attendez 20 min avant d’appliquer l’antimoustique.
Quand vous utilisez un spray, ne vaporisez pas directement sur le visage mais dans vos mains, puis étalez en évitant la bouche et les yeux.
Respectez les doses. Pour être bien protégé, plusieurs pulvérisations par application sont nécessaires, à répéter sur chaque zone du corps. Ces indications sont généralement indiquées sur l’emballage. Mais attention, inversement, à ne pas multiplier la fréquence des applications : au maximum 3 fois par jour pour les adultes, parfois moins.
Ne mettez pas de répulsif sur une peau lésée (plaie, brûlure…).
https://www.quechoisir.org/conseils-moustiques-bien-utiliser-les-produits-antimoustiques-n101940/
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Adapté à toute la famille à partir de 2 ans y compris femme enceintes
Efficacité : 6-8h
Un bon produit anti insecte a sa place dans n'importe quelle armoire à pharmacie et doit impérativement être emmené si vous partez trekker en milieu tropical. Principe actif : 20 % Icaridine.
Découvert et recommandé par le test UFC Que Choisir https://www.quechoisir.org/conseils-moustiques-bien-utiliser-les-produits-antimoustiques-n101940/
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Découvert par article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/decouvrez-linnovation-myhooxy-nouveau-compagnon-de-coeur-en-e-sante-773301
:: Site officiel des Syndicats Pharmaceutiques de France en charge de l'organisation des gardes ::
CPTS du Pays d’Azur : Mouans-Sartoux/Mougins/La Roquette https://www.cptspaysdazur.fr/page/902065-presentation
CPTS du Pays de Lérins : Cannes et le Cannet https://www.cptspaysdelerins.fr/page/816230-presentation
CPTS Antipolis : Antibes et Vallauris https://www.cptsantipolis.fr/page/877166-presentation
CPTS Val de Siagne : Mandelieu, Pégomas et Théoule https://www.cptsvaldesiagne.fr/page/1614937-presentation
découvert par Article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/et-si-des-associations-de-soignants-permettaient-une-meilleure-prise-en-charge-des-patients--737149
Une équipe de professionnels de santé à vos côtés 7 jours sur 7 de 8H à 22h pour vous aider à prendre soin de votre bébé.
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Téléchargement du fichier PDF https://www2.dijon.inrae.fr/senior-et-sens/guide.php
Les 6 années de travaux de recherche RENESSENS ont abouti à un guide pratique « Grand âge et Petit appétit » à destination des personnes âgées et de leurs aidants pour les accompagner dans la prévention et la lutte contre la dénutrition.
La dénutrition touche plus de 2 millions de personnes en France, multiplie le risque de mortalité par quatre, aggrave les maladies existantes et conduit rapidement à la dépendance. Les chercheurs du projet multidisciplinaire RENESSENS (achevé en 2018) ont traduit les résultats de 6 années de travaux de recherche en un guide pratique « Grand âge et Petit appétit » à destination des personnes âgées et de leurs aidants pour les accompagner dans la prévention et la lutte contre la dénutrition.
Des experts de la gériatrie, de la nutrition, du comportement du consommateur, de la psychologie, de la sociologie, des sciences de l’alimentation et de l’industrie ont participé à son élaboration.
Illustré et facile d’accès, ce guide apporte des informations et des conseils pratiques pour repérer les signes d’alerte comme la perte d’appétit ou de poids. Des repères et équivalences nutritionnelles sont proposés pour couvrir les besoins nutritionnels du sujet tout en respectant ses capacités masticatoires et de déglutition ainsi que ses préférences. Le plaisir à manger n’est pas oublié, ni les conditions optimales pour le ressentir (belle table, ambiance paisible, convivialité…). Les idées reçues et croyances alimentaires sont battues en brèche. Des astuces et recettes complètent ce guide ainsi que des portraits de sujets ayant basculé dans la dénutrition suite à un évènement de la vie.
Une section du guide est dédiée aux petits mangeurs, aux situations à risque de dénutrition et aux moyens de couvrir au mieux leurs besoins (adaptation des menus, repas, recettes des plats ou ingrédients). Les compléments oraux ont aussi leur place dans les stratégies d’enrichissement protéino-énergétique de la journée.
Enfin, la notion de sarcopénie (perte de la masse et de la force musculaires liée à l’âge) est expliquée et les moyens de la prévenir par l’activité physique adaptée et un apport protéique adéquats sont décrits.
Découvert par chronique France Info 17/11/2021
Recette un gâteau au chocolat et aux lentilles
• 75 g de lentilles
• 150 g de chocolat noir
• 50 g de beurre
• 1 cuillère à soupe de miel
• 2 œufs
• 1 cuillère à café d’extrait naturel de vanille
• Préchauffez votre four à 180°c.
• Dans une casserole d’eau bouillante, faites cuire les lentilles comme
indiquée sur le paquet. Elles doivent être bien bien cuites.
• Laissez refroidir.
• Séparément, faites fondre le beurre, le chocolat, le miel et la vanille.
• Dans le bol de votre mixeur, versez le mélange beurre, chocolat, sirop d’agave puis ajoutez les lentilles et les jaunes d’œufs.
• Mixez plusieurs minutes jusqu’à l’obtention d’une consistance bien lisse. C’est très important : on ne doit pas sentir de lentilles.
• Battez les blancs en neige bien ferme et incorporez-les délicatement au mélange lentilles-chocolat.
• Versez dans un moule à manqué ou un moule à cake.
• Enfournez pour 20 minutes environ.
• Laissez totalement refroidir puis démoulez.
• Régalez-vous !
Un outil simple et ergonomique pour gérer ses remplacements et recrutements de soignants en toute simplicité.
Découvert par article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/la-startup-hublo-leve-22-millions-deuros-pour-gerer-les-remplacements-de-soignants-714981
Née de la fusion de la Whoog (Sophia) et de MedGo (Paris), Hublo vient de lever 22 millions d'euros pour accélérer la croissance de son outil de gestion du personnel soignant remplaçant.
L’idée
En mai 2020, deux startups qui développent des solutions de gestion des ressources humaines dans le médical, unissent leurs forces. De Whoog basée à Sophia Antipolis et de MedGo à Paris, naît Hublo. Le siège reste francilien avec 1/3 des effectifs basé à Sophia, en recherche et développement notamment. Les cinq cofondateurs, Guerric Faure et Antoine Loron, avec Michaël Rabaron, Adrien Beata et Christopher Rydhal, viennent de lever 22 millions d'euros (dans le top 10 des plus importantes levées en série A de France).
Le service
C’est Whoog à Sophia Antipolis qui a dégainé la première avec son outil créé en 2016. Associée à MedGo, la solution permet aux soignants de maîtriser leur planning d’heures supp; et aux cliniques, hôpitaux et Ehpad de mieux gérer le remplacement du personnel. Médecins, infirmiers, étudiants ou retraités de la fonction médicale s’inscrivent sur la plateforme avant d’être "validés" par les responsables. Les cadres diffusent ensuite une mission et attendent les réponses. Plus besoin de passer des heures au téléphone à chercher quelqu’un de disponible. "C’est aussi beaucoup moins intrusif", ajoute Antoine Loron, le CEO basé à Paris.
La plus-value
La simplicité de l’outil, le gain de temps, le tarif attractif pour les structures de soin et l’accompagnement dans un recrutement de qualité, sont les qualités incontestables de cet outil qui représente une centaine d’euros par mois pour un petit Ehpad, et quelques milliers pour un établissement conséquent. Avec la certitude que le ou la remplaçant(e) accepte la mission et a respecté son temps de repos. Les étudiants soignants inscrits gagnent, eux, en expérience.
L’objectif
"Se renforcer côté produit, indique Guerric Faure, responsable Stratégie pour Hublo. Et nous avons de grandes ambitions. Les hôpitaux en France sont peu digitalisés, nous préparons de nouvelles fonctionnalités pour faciliter encore la gestion des ressources humaines dans le milieu médical." Déjà disponibles avec Hublo: la gestion des contrats de manière électronique et la connexion avec d’autres outils en place (logiciel de planning, de paie…).
Le défi
Se développer à l’international. Hublo est déja bien ancrée en France et en Allemagne avec une équipe de cinq personnes à Cologne. L’idée, grâce à cette levée de fonds et surtout grâce aux compétences amenées par les fonds investisseurs, "est de proposer notre offre dans quatre autres pays [encore confidentiel] d’ici 18 mois où le remplacement des soignants pose question." Antoine Loron, CEO, a le sens du développement.
L’investissement
On pourrait penser que la startup est toute neuve (mai 2020). Cependant les deux jeunes pousses qui la composent ont près de huit d’expérience dans le domaine. Si la situation sanitaire que l’on sait a accéléré leur notoriété et l’usage de leur outil de gestion des remplacements des soignants, nombre de structures l’utilisaient déjà. Aujourd’hui, Hublo compte près de 2.800 clients, 400.000 soignants inscrits pour 7.000 missions publiées chaque jour, et affiche une croissance de 80 % de son chiffre d’affaires (non communiqué) sur les 12 derniers mois. "Cette levée de 22 millions d'euros auprès de Revaia et Acton Capital va nous permettre d’embaucher quelque 200 profils qualifiés d’ici fin 2023, en France et à l’international", poursuit Antoine Loron qui annonce déjà 10 recrutements ce mois-ci, portant le nombre de collaborateurs à 80.
Un développement très soigné !
Comparatif population vacciné et non vacciné
"La majorité des conducteurs ayant un accident de voiture avaient leur permis de conduire."
=> Peut-on en déduire que le permis de conduire n’est pas utile ? /!\ Attention à l’erreur de raisonnement. On oublie qu’on compare des groupes dont l’effectif n’est pas le même : il y a davantage de conducteurs ayant leur permis que de chauffeurs roulant sans.
Le nombre de personnes vaccinées augmente de jour en jour.
Les groupes vaccinés/non vaccinés ne sont donc pas équivalents.
Comparer les cas positifs, les malades ou les décès en valeur absolue dans les deux groupes est trompeur. Il est davantage pertinent de comparer le taux de mortalité (Nombre de décès/Nombre de personnes du groupe).
Nombres absolus contre relatifs.
Imaginons un pays de 1 000 000 d’habitants, où 999 900 seraient vaccinés et 100 non vaccinés.
Une épidémie démarre, 100 personnes meurent : 90 étaient vaccinées contre cette maladie, 10 ne l’étaient pas.
Beaucoup plus de personnes vaccinées ! Panique ?
Gardons nos esprits et calculons les taux de mortalité :
Groupe vaccinés :
90/999 900 = 0,009 %
Groupe non vaccinés :
10/100 = 10 %
Une personne non vaccinée a donc un risque de mourir multiplié par 1 000 rapport à une vaccinée
Dans les mois qui vont venir, il ne sera pas étonnant de voir les vaccinés occuper une place importante dans les contaminés en nombre absolu, puisque
Cela ne changera pas le fait que la vaccination permet de réduire le risque d’hospitalisation de plus de 90 % (y compris pour le variant Delta).