Quotidien Shaarli

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March 23, 2025

Ecomusée de l'oranger bigaradier - Vallauris Golfe-Juan Côte d'Azur

Ecomusée – Boutique du Nérolium Golfe-Juan
140, avenue de la Liberté, Golfe-Juan – Tél. 04 93 63 74 29
Ouvert du mardi au samedi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
Entrée libre

découvert par https://www.francebleu.fr/emissions/une-semaine-chez-vous/cet-ecomusee-preserve-un-patrimoine-unique-autour-de-la-fleur-d-oranger-a-vallauris-golfe-juan-9112698#xtor=RSS-106

L’écomusée de Vallauris, un véritable lieu de mémoire, dévoile l’histoire de la distillation de la fleur d’oranger, élément essentiel du patrimoine local. Depuis 1904, ce savoir-faire unique en France perdure, avec une production qui fait vivre 55 agriculteurs. À l’intérieur de ce musée, les visiteurs peuvent découvrir le processus de fabrication de produits dérivés comme les confitures, les apéritifs, et les eaux de fleurs d’oranger, qui sont aussi utilisés en parfumerie.

Ce lieu exceptionnel, inscrit au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO, permet de revivre les traditions séculaires de la région. Il propose une immersion dans la fabrication artisanale de divers produits, allant de la confiture à la gamme cosmétique, créés à partir de l'oranger amère, une espèce rare. Un passage incontournable pour découvrir la richesse d’un savoir-faire en plein cœur des Alpes-Maritimes.

Cryptomonnaies - Les conseils pour approcher ce marché - Conseils - UFC-Que Choisir
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Publié le 20 mars 2025
Investir des montants limités auprès d’intermédiaires fiables vous évitera de grosses déconvenues.

Le nombre d’investisseurs en cryptomonnaies ne cesse de croître, et chaque période haussière en attire de nouveaux. Aborder ce marché nécessite toutefois un minimum d’effort afin d’en comprendre le langage (lire le lexique ci-dessous) et le fonctionnement. Pour éviter les désillusions brutales, il faut, en outre, respecter quelques règles.

1 - Ne placer en cryptos qu’une faible portion de son patrimoine
Entre novembre 2021 et novembre 2022, le bitcoin a perdu 74 % de sa valeur, avant de repartir à la hausse. Les autres cryptos enregistrent des fluctuations encore plus fortes. En une journée, il est possible de perdre 10 %, mais aussi de les regagner le lendemain. Face à cet environnement instable, on prend facilement de mauvaises décisions, dictées par l’émotion. Pour éviter cet écueil, les cryptos ne doivent pas représenter plus de 5 % de votre patrimoine financier. « Il ne faut investir que ce que l’on pourrait se permettre de perdre en totalité », conseille Guillaume Eyssette, fondateur du cabinet Gefinéo.

2 - Miser régulièrement de petites sommes
Entrer sur un marché à la veille d’un krach est la hantise de tout investisseur. Idéalement, on va acheter au plus bas pour vendre au plus haut. Dans les faits, c’est très compliqué à réaliser en Bourse. Sur les cryptomonnaies, cela relève carrément de la mission impossible ! Le plus simple consiste à miser de petites sommes régulièrement, afin d’entrer progressivement sur le marché de son choix et de lisser son prix d’entrée. « Pour investir 20 000 € en bitcoins, on va réaliser des achats toutes les semaines ou tous les mois sur un an ou deux », détaille Guillaume Eyssette.

3 - Sélectionner des acteurs fiables
Véritable far west, l’univers des cryptoactifs est le paradis des pirates et des escrocs. Qu’importe de gagner des fortunes si la plateforme d’échange utilisée pour les acheter et les stocker est hackée, ou si elle fait faillite en emportant avec elle vos jetons. La déroute, en 2022, de FTX, la deuxième plateforme mondiale, l’a rappelé à ses clients… Idem avec le piratage, le 21 février dernier, de la plateforme Bybit, qui s’est fait dérober environ 1,4 milliard de dollars en cryptoactifs. Afin de rester sur des chemins balisés, mieux vaut privilégier un intermédiaire installé dans l’Union européenne, soumis à une réglementation stricte. Pour opérer sur le marché français, les sociétés spécialisées doivent a minima s’enregistrer auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) comme prestataire de services sur actifs numériques (Psan). Et, d’ici mi-2026, elles devront décrocher le statut, plus exigeant, de prestataire de services sur cryptoactifs (PSCA). Sur son site, l’AMF tient à jour deux listes : une blanche, des plateformes autorisées, et une noire, de celles agissant illégalement.

Étudiez l’offre (de 1 à plus de 450 cryptos) et les services, notamment la possibilité de mettre en place des plans d’investissements programmés. Certaines plateformes intègrent aussi d’utiles modules de formation. « Il ne faut pas faire l’impasse sur les frais », recommande par ailleurs Alexis Bouvard, directeur France de Bitpanda. À commencer par ceux de dépôt lorsque vous versez des euros, ainsi que les frais de transaction, appliqués sur chaque ordre d’achat ou de vente. Ces derniers ne doivent pas dépasser 1 à 1,5 %, selon cet expert.

Toutes les plateformes proposent un service de conservation, afin de stocker vos cryptos dans leurs coffres. « Si l’on possède des montants élevés, pour éviter tout risque de piratage, mieux vaut investir dans un portefeuille matériel », préconise toutefois Guillaume Eyssette. Prenant la forme d’une clé USB, ce wallet est déconnecté d’Internet, pour une plus grande sécurité.

4 - Opter pour les bonnes cryptomonnaies
L’investisseur rodé à la Bourse sait qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Avec les cryptomonnaies, cet adage a toutefois du plomb dans l’aile. En effet, tous les cryptoactifs sont extrêmement liés entre eux, ce qui implique que quand le cours du bitcoin flambe, les autres cryptos sont tirées vers le haut, et inversement. Les multiplier a donc peu d’intérêt en matière de diversification. D’autant que plus vous allez sur des jetons exotiques, plus vous prenez de risque. « Et moins vous êtes dans une logique de long terme », abonde Guillaume Eyssette. En outre, détenir quelques-unes des 5 ou 10 plus grosses cryptos suffit largement. « Si le bitcoin joue un rôle de baromètre du reste du marché, Ether et Solana [des cryptomonnaies] disposent d’une technologie blockchain différente, utilisée par plusieurs autres cryptos », cite Alexis Bouvard. De ce fait, elles peuvent afficher des performances distinctes à court terme. Les débutants auront de quoi travailler avec ces quelques actifs numériques. « Au-delà, cela requiert des connaissances plus poussées, car il faut comprendre les projets, les risques et les opportunités si l’on veut investir un montant significatif sur un altcoin [un cryptoactif autre que le bitcoin], car chaque crypto a ses spécificités », indique Alexandre Baradez, d’IG France.

5 - Prendre en compte l’impact fiscal
Ils ont beau reposer sur la blockchain, les actifs numériques n’échappent pas à l’impôt. Tout du moins lorsqu’ils sont convertis en monnaie fiduciaire telle que l’euro. Les détenteurs de cryptos doivent déclarer leurs comptes via un imprimé spécifique, qu’ils soient sur des plateformes étrangères ou françaises. D’ailleurs, les Psan transmettent automatiquement des informations au fisc. Les plus-values sur cryptos sont soumises à l’impôt sur le revenu (12,8 %) et aux prélèvements sociaux (17,2 %) au-delà de 305 € de cession sur l’année. « Une bonne pratique consiste à utiliser les stablecoins pour échapper à la volatilité du bitcoin, sans pour autant sortir du monde de la crypto et ainsi éviter de matérialiser un gain », indique Guillaume Eyssette. Ces jetons sont en effet arrimés à une devise, souvent le dollar. Les deux plus importantes sont l’USDT (Tether) et l’USDC (USD Coin).

Bon à savoir Applicable depuis le 30 décembre 2024, la nouvelle réglementation européenne concernant les cryptoactifs, nommée Markets in Crypto-Assets (MiCA), harmonise les règles et offre plus de sécurité aux investisseurs.

3 plateformes de confiance
→ Trade Republic rassure avec sa licence bancaire décrochée en Allemagne. Il propose une cinquantaine de cryptos, des plans d’investissement et une tarification simple. De quoi contenter des débutants. Les bémols ? L’impossibilité de détenir ses cryptoactifs hors de la plateforme et l’absence de contenu pédagogique.

→ eToro est un intermédiaire chypriote qui permet d’investir sur les cryptoactifs et offre de nombreux types de placements (actions, devises…), ce qui s’avère un bon moyen de tous les rassembler. Plus de 100 cryptos y sont référencées et de nouvelles fonctionnalités, régulièrement présentées. Le site fonctionne en dollars.

→ Bitpanda, d’origine autrichienne, cette plateforme dispose d’un vaste choix avec plusieurs centaines de cryptoactifs. L’offre de services est également complète, et les frais restent mesurés. Intéressant pour explorer toutes les possibilités de l’univers crypto.

Cannes entend utiliser l’énergie marine pour alimenter habitations et hôtels, et le chantier vient de commencer - Nice-Matin
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La construction du réseau thermique marin "Énergie marine Cannes Croisette", c’est parti! Depuis quelques jours, le secteur Est du boulevard de la Croisette est le théâtre des débuts d’une opération qui "vise à alimenter en chaud et en froid de nombreux bâtiments publics et privés du secteur Croisette mais aussi des secteurs Est et centre-ville cannois grâce à de l’énergie décarbonée et renouvelable", a exposé le Pays de Lérins, lors du dernier conseil d’agglomération.

Concrètement, le projet, porté par l’intercommunalité et réalisé par le délégataire Engie, va utiliser la mer comme ressource énergétique. L’un des objectifs est notamment de permettre aux abonnés de bénéficier "d’un prix stable et protecteur de leur pouvoir d’achat", promet la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins.

"Garantir la stabilité du prix de l’abonnement"
"Notre Agglomération mène une stratégie concrète de développement durable pour réduire l’empreinte carbone générée par les activités économiques et de transport, œuvrer à l’indépendance énergétique de notre bassin de vie et garantir la stabilité du prix à l’abonné", commente David Lisnard, maire de Cannes et président de l’agglomération Cannes Pays de Lérins. Qui rappelle aussi qu’en 2024, cette dernière a "attribué deux délégations de service public pour la réalisation d’une chaufferie biomasse et d’un réseau thermique qui réutilise les eaux d’égout traitées de la station d’épuration". Le chantier sur la Croisette intervient dans le cadre d’une "triple volonté intercommunale et municipale cannoise" qui a pour but le développement des " énergies renouvelables pour renforcer l’indépendance énergétique tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre du bassin de vie cannois", l’accès à "une énergie durable, stable et bon marché" et l’embellissement couplé à une rénovation du centre-ville cannois.

Le réseau d’énergie marine devait être déployé à la fin de l’année 2026. Il devrait permettre "à 109 bâtiments dont 17hôtels de répondre à leurs besoins énergétiques de façon durable".