Quotidien Shaarli
April 21, 2025

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Le meilleur rapport qualité/prix. Réalisez jusqu'à 50% d'économies sur votre facture d'électricité.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/la-jeune-pousse-ensol-fondee-a-toulon-leve-14-millions-d-euros-pour-democratiser-l-energie-solaire-982531?t=1745237435
La technologie séduit. Grâce à ses panneaux photovoltaïques judicieusement positionnés sur les maisons individuelles (son cœur de cible), Ensol ouvre les portes de l’autoconsommation électrique, allégeant la facture (d’électricité) jusqu’à 80%.
"Avec cette levée de fonds, nous souhaitons accélérer notre développement et visons à terme, la création d’un réseau de foyers clients qui formerait une centrale électrique virtuelle." Ambitieux Paul de Préville? Peut-être. Il n’empêche, avec 500 clients déjà accompagnés en Provence-Alpes-Côte d’Azur, satisfaits à 98%, 100% des chantiers monitorés et une belle extension en France, Ensol est bien partie pour rayonner dans son secteur.
La société vient de lancer une offre d’abonnement solaire qui permet à tous les propriétaires d’installer des panneaux photovoltaïques sans avancer un euro ! Des recrutements sont prévus pour permettre d’absorber la demande. Ensol s’occupe aussi de la mise en place de bornes de recharge pour véhicules électriques.

Starvance est la solution innovante pour laisser des pourboires, des dons ou des paiements grâce à nos supports NFC et Qr code.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/starvance-digitalise-et-simplifie-les-pourboires-982436
Les Français ont la réputation d’être pingres et ne pas laisser de gros pourboires. Vrai ou faux? En tout cas, la situation ne s’arrange pas avec la disparition progressive des paiements en espèces au profit de la carte bleue. Résultat: les métiers du service – des bars-cafés-restaurants aux coiffeurs en passant par les instituts de beauté et les taxis… – voient fondre leurs gratifications.
Une problématique dont s’emparent en 2023 quatre entrepreneurs – deux startuppers de la tech, un agent immobilier et un taxi – localisés entre la Côte d’Azur et Paris qui veulent digitaliser les pourboires. Pendant huit mois, ils phosphorent et mettent au point Tipser. La solution utilisant le NFC – Near Field Communication, une technologie de communication sans fil de courte portée – est commercialisée en mars 2024 en même temps qu’est créée à Paris l’entreprise Starvance.
L’usage est tout simple: "Il suffit de rapprocher son smartphone du Tipser, de choisir la personne à qui on veut laisser un pourboire et le montant", explique le Niçois Axel Orel, cofondateur et directeur commercial. Il ne reste plus qu’à valider le paiement avec ApplePay, Google Pay ou sa carte bleue et le virement sur le compte en banque du bénéficiaire est immédiat. À chaque transaction, ce dernier reçoit une notification par WhatsApp ou email.
"Il peut aussi consulter son espace personnel sur le site de Starvance et d’ici quelques jours sur l’application mobile. Le pourboire moyen est de 7,80 euros, fait remarquer Axel Orel, les gens sont plus généreux quand les pourboires sont digitalisés."
Du pourboire en avis 5 étoiles
La jeune pousse qui est incubée au sein du Microsoft for Startups Founders Hub a accès à tout l’écosystème de services du géant américain dont Stripe, le leader du paiement en ligne, ce qui assure des virements sécurisés. "Plusieurs personnes peuvent recevoir un pourboire avec un seul support Tipser", souligne l’entrepreneur, par ailleurs agent immobilier à Nice.
Charge en revanche aux patrons de bars, restaurants, salons de coiffure… de faire la demande d’un Tipser. La plaquette en époxy et personnalisable est payante "30 euros et Starvance prend une commission de 7% sur chaque pourboire".
Quel avantage à adopter cette solution? Lorsqu’il laisse un pourboire, le client peut être redirigé vers la page d’avis Google ou le compte Instagram de l’établissement. "De quoi transformer le pourboire en avis 5 étoiles", résume Axel Orel.
La startup compte quelque 10.000 clients "personnes physiques et plus de 1.500 établissements: Guinot, Jean-Claude Biguine, Jean-Louis David, Black Box... On vient de signer un accord avec l’Union nationale des entreprises de coiffure (UNEC), se réjouit-il, ce qui va nous donner accès à près de 17.000 salons." Et de se projeter: "À la fin de l’année, on devrait avoir près de 10.000 salons."
Sans compter les taxis et les restaurants pour lesquels Starvance a développé le pot commun, répondant ainsi à leur problématique de rotation du personnel. Le Groupe Bertrand – 250 établissements dans l’hôtellerie, la restauration et la distribution – se montre d’ailleurs intéressé.
La startup s’adresse aussi aux associations qui souhaitent recevoir des dons. "On a développé pour elles une tirelire numérique et on génère automatiquement un reçu fiscal. La Banque alimentaire figure parmi nos clients. "
La feuille de route de Starvance passe par l’international, "tous les pays qui proposent des pourboires". Autant de perspectives de développement qui laissent entrevoir un chiffre d’affaires d’1 million d’euros cette année. De quoi remplir la tirelire.

En 2020, la société Pollustock installait ses premiers filets anti-déchets à Mandelieu. En cinq ans, une trentaine de ces dispositifs, destinés à empêcher que les macrodéchets n’atteignent la mer, ont été mis en place sur les berges de la Siagne et les plages, accompagnés de quarante paniers couvrant l’intégralité du centre-ville (sur les avaloirs), ainsi que sur la zone industrielle des Tourrades.
Polystyrène, bout de plastique, lingettes… "Un mégot pollue 800 litres d’eau et, à Mandelieu, on en intercepte plusieurs centaines de milliers grâce aux dispositifs. Je vous laisse faire le calcul de ce que nous avons déjà évité comme pollution", s’est réjoui le maire Sébastien Leroy, lors du dernier conseil municipal.
Dans ce combat contre la pollution marine, la Ville a, d’ailleurs, souhaité aller plus loin: "Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, qui aura prochainement lieu à Nice, nous avons signé un partenariat qui va faire de Mandelieu la première ville de France à intercepter tous les déchets de la terre vers la mer. Une expérimentation de portée nationale, qui est un investissement de près de 500.000 euros, porté essentiellement par ses partenaires."
"Un exemple mondial"
Mandelieu devient ainsi le premier territoire "Zéro déchet de la terre à la mer", "et je ne doute pas qu’elle fera un exemple mondial puisque les déchets en mer sont un problème majeur", complète Sébastien Leroy.
En achevant la couverture totale de la Ville, plus de 200 paniers et déchets seront exploités et 100% de ces filets seront équipés de capteurs volumétriques pour alimenter une plateforme de recueil de données. Objectif: connaître la production de déchets par secteur.
"Tous ces équipements seront équipés de capteurs, qui diront en temps réel à quel moment ils seront remplis et quand est-ce qu’il faudra les vider, détaille le maire. Ce qui nous permettra d’optimiser nos tournées, de détecter avant les intempéries les points à surveiller…"
Le déploiement de ce dispositif est envisagé pour juin, après une phase d’études d’implantation des équipements. Une avancée majeure pour le maire: "On peut en être fier, et nous ferons tout pour que Mandelieu continue d’être à la pointe de ce combat, qui est essentiel."

C’est une première en France (1) et on la doit au Dr Caroline Giordana, responsable du Centre expert parkinson (Unité des pathologies du mouvement), à l’hôpital Pasteur 2 à Nice. Il y a quelques semaines, la neurologue réglait un stimulateur cérébral implanté chez un patient parkinsonien, tranquillement installé sur son canapé… en Corse! Un progrès majeur pour le suivi des (nombreuses) personnes qui résident à distance d’un centre expert, et ont en commun d’avoir bénéficié de cette technique désormais courante: la stimulation cérébrale profonde.
"Elle consiste à implanter des électrodes dans le cerveau, reliées à un stimulateur placé sous la peau, un peu à la manière d’un pacemaker, vulgarise la spécialiste. Sauf qu’ici, les électrodes ne stimulent pas le cœur, mais des zones cérébrales ciblées. Ce stimulateur est entièrement paramétrable: on peut orienter le courant électrique (vers le haut, le bas, autour), ajuster son amplitude, la fréquence des impulsions… Ce sont des stimulations répétitives, et donc de nombreux paramètres peuvent être adaptés pour optimiser l’efficacité de cette approche." Problème: cet objectif n’est parfois atteint qu’au bout de trois, voire six mois, après de nombreux réajustements. "Les patients opérés doivent donc être revus régulièrement en consultation. Pour certains, une visite mensuelle suffit. Pour d’autres, des réglages tous les quinze jours sont nécessaires. Cela engendre de nombreux déplacements à l’hôpital."
Grâce à la plateforme Neurosphère Virtual Clinic, ces déplacements longs et coûteux pour les patients les plus éloignés pourront désormais être évités. "Ce système, révolutionnaire, permet une prise de contrôle complète du stimulateur à distance, par le médecin. Grâce à une tablette et une webcam, une vraie téléconsultation est réalisée: le professionnel voit le patient, peut observer les symptômes (comme des tremblements), et ajuster les réglages en temps réel, comme s’il était physiquement à ses côtés."
Déjà utilisé aux États-Unis depuis deux à trois ans, le dispositif n’est autorisé que depuis 2025 en France. "Les questions de sécurité et de protection des données ont nécessité des validations par les autorités nationales et locales, ainsi que par les comités d’éthique hospitaliers."
Depuis le premier patient corse, deux autres ont pu bénéficier de cette solution. "Éviter des déplacements répétés a changé leur quotidien, se réjouit le Dr Giordana. La télémédecine est ici une réponse particulièrement adaptée à l’éloignement géographique."
En pratique
Lors d’une séance de réglage, c’est le patient qui initie la connexion, depuis son domicile, via le Wi-Fi. "Il utilise sa télécommande spécifique, se connecte à son stimulateur, puis m’autorise à intervenir, détaille le Dr Giordana. Ce n’est qu’après son accord que je peux me connecter. Le dispositif est très sécurisé. Je ne peux me connecter qu’aux stimulateurs des patients dont je suis le médecin référent; le compte du patient doit être relié au mien. "
- Pour le moment, seuls deux centres en France l’utilisent: le centre expert niçois et la Fondation Rothschild à Paris.