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November 2, 2022

ON Y REVIENT. Ces Alchimistes transforment nos assiettes en compost dans le Var... et au-delà - Nice-Matin
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Épluchures, morceaux de viande, de pain… Nos poubelles regorgent d’aliments. "Ils représentent 30% des déchets des particuliers, 12% de ceux générés par les professionnels, hors BTP", constate Davide Raffini, directeur d’exploitation des Alchimistes Côte d’Azur. Lancée en 2018, cette association tou

Cet expert aide les communes à moins consommer d'énergie sans sacrifier les illuminations de Noël - Nice-Matin

Avoir pris de plein fouet la crise énergétique incite naturellement les communes à se tourner vers des entreprises de conseil et de veille technologique. Objectif? Développer des Process d’économie d’énergie. Les illuminations de Noël ne font pas exception à la règle. Spécialiste de la question, s

500 millions d'euros dorment dans les vide-poches des Français... voici comment les utiliser - Nice-Matin

Oubliés, entassés. Des centimes qui traînent? On en a tous. À la maison, dans la voiture, au fond d’un sac. Avec l’avènement du paiement sans contact, les petites pièces semblent plus que jamais encombrantes. Et pourtant, cela reste bel et bien de l’argent! En mode aventurier de la monnaie perdue, P

Feuilles d'émargement - Feuilles de présence dématérialisées

Anti-triche anti-décrochage scolaire
"En plus de cette solution d’émargement, d’autres fonctionnalités sont envisagées: questionnaires en ligne, signature électronique de documents. Nous faisons également en sorte que les informations données soient automatisées pour prévenir et anticiper les décrochages scolaires." Au bout de trois absences en sept jours par exemple, une alerte est envoyée au directeur, patron, parents.
À noter que le téléchargement de l’application n’est pas nécessaire, les apprenants reçoivent un QR code par mail, à scanner en arrivant. "Ce système évite la triche. On peut même savoir si deux QR codes sont scannés depuis le même téléphone, et le QR Code change toutes les 15 secondes." Pour Elliot Boucher, cofondateur, cette solution permet aussi aux apprenants de se sentir plus impliqués dans leur formation.

Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-la-jeune-pousse-innovante-edusign-facilite-la-gestion-de-lemargement-804130

"Plus d’hélicoptères et moins de taxes", ce que contient le rapport parlementaire de ce député des Alpes-Maritimes pour lutter contre les feux de forêt - Nice-Matin

Après cinq mois de travail, des dizaines d’auditions et "pas mal de certitudes bousculées", Éric Pauget présente ce vendredi au Palais-Bourbon son rapport parlementaire sur la lutte contre les feux de forêt. Un sujet d’une actualité brûlante, alors que 72.000 hectares sont partis en fumée cet été – six fois plus que la moyenne des dix dernières années.

Fin août, vous vous étonniez que la France ne dispose pas d’avions gros-porteurs pour lutter contre les incendies. Ce point ne figure finalement pas dans votre rapport?

En effet. Au fil de mes rencontres avec les responsables de la Sécurité civile, ma position a évolué. Ces avions, capables de transporter 20.000 litres contre 6.000 pour un canadair, ne correspondent pas à nos besoins. L’urgence, ce sont les hélicoptères bombardiers d’eau. Plus rapides à déployer, ils sont en première ligne pour intervenir vite et fort sur les départs de feu.

Vous citez l’exemple des Alpes-Maritimes…

Oui. Grâce à nos trois hélicoptères, vingt-quatre incendies ont été évités cet été. Mais tous les départements, malheureusement, ne sont pas aussi bien dotés que le nôtre. Nous avons l’habitude des feux de forêt; ce n’est pas le cas de la Bretagne ou du Jura.

Emmanuel Macron a annoncé, vendredi dernier, que le nombre de canadairs sera porté de douze à seize. C’est une bonne nouvelle?

Évidemment. Le problème, c’est que ce nombre ne sera atteint qu’à l’horizon 2027. Il nous reste quatre étés à tenir. De même, lorsque le chef de l’État promet l’acquisition de deux hélicoptères supplémentaires, c’est bien, mais pas suffisant. Il en faudrait le double pour être dans les clous.

Vous réclamez des moyens accrus pour les services départementaux d’incendie et de secours (Sdis). Le Président promet une enveloppe de 150 millions d’euros dès 2023…

Pour dégager des moyens supplémentaires, je suggère une méthode plus vertueuse: exonérer les Sdis de la TICPE, la taxe sur les carburants, comme c’est déjà le cas pour l’armée. Pour le Sdis 06, cela représenterait une économie de 600.000 euros par an! Je demande aussi la suppression du malus écologique qui devrait frapper, dès l’an prochain, les véhicules des sapeurs-pompiers. Il n’existe aujourd’hui aucun moyen d’intervention "écologique"; leur imposer cette taxe serait aberrant.

Vous proposez aussi de durcir les sanctions contre les pyromanes?

Le meilleur moyen de lutter contre les feux de forêt, c’est de les éviter. Savez-vous que 90% des incendies sont d’origine humaine, que 10% sont liés à des actes de malveillance? Les sanctions contre ceux qui mettent volontairement le feu ne sont pas assez dissuasives. J’ai déposé une proposition de loi pour renforcer les peines encourues. Un jet de mégot en forêt, aujourd’hui, c’est une amende de 4e classe (135 euros); il faudrait passer à une amende de 5e classe (1.500 euros). Je plaide pour que tout pyromane soit condamné à une peine de prison et pour que la récidive soit plus sévèrement réprimée.

My Keeper - SecurEcole

De la sécurité des établissements recevant du public en passant par la protection des travailleurs isolés, My Keeper propose une solution complète et innovante de systèmes d’alerte pour les collectivités et les entreprises de toute taille.

SecurEcole. "Notre dispositif se présente sous la forme d’une petite balise connectée Il suffit aux enseignants d’appuyer sur le bouton SOS pour donner l’alerte en cas d’intrusion, d’attentat ou de risque majeur." Le logiciel présent dans la balise déclenche automatiquement et simultanément l’alarme aux autres balises au sein de l’établissement scolaire mais aussi à la police municipale et à la téléassistance... "Un système d’écoute discrète permet également de qualifier la nature de l’urgence", précise la directrice marketing.

Découvert par article nice Matin https://www.nicematin.com/economie/les-solutions-dalerte-de-my-keeper-recompensees-803942

Où en est l’opération Repic initiée sur nos côtes en 2019 pour sauver la posidonie? - Nice-Matin

Nice-Matin
RÉGION FRANCE CÔTE D'AZUR
Où en est l’opération Repic initiée sur nos côtes en 2019 pour sauver la posidonie?
ON Y REVIENT. Depuis 2019, selon une méthode qui leur est propre, ils récoltent et repiquent de la posidonie sur les fonds marins partiellement dénudés d’Antibes, de Golfe-Juan et de Beaulieu-sur-Mer. Trois ans que les scientifiques d’Andromède Océanologie donnent un coup de pouce à la nature. Avec quel objectif? Celui de permettre à la plante aquatique aux milles fonctions utiles, de reprendre possession de son espace naturel. Et d’ainsi pleinement jouer son rôle de poumon vert de la Méditerranée.

Gaëlle Belda
Publié le 02/11/2022 à 11:30, mis à jour le 02/11/2022 à 08:50

Zone en cours de restauration. Beaulieu-sur-Mer, 2022. Photo Laurent Ballesta, Andromède Océanologie
Qui sont ces huits plongeurs, aux combis floquées Andromède, qui sillonnent, chaque été depuis 2019, nos côtes? Qui semblent particulièrement s’intéresser à Golfe-Juan et, depuis l’an dernier, à Beaulieu-sur-Mer. Ils composent, en fait, une équipe montpelliéraine qui repique de la posidonie, cette herbe marine protégée et considérée comme le poumon de la Méditerranée.

Hommes grenouilles, peut-être donc. Ou jardiniers du fond des mers. Mais scientifiques, surtout: les plongeurs repiquent des fragments de la plante aquatique, arrachés, flottants et récupérés sur place - pas question de déposer des plants cultivés en d’autres lieux - et étudient leur capacité de développement et de recolonisation.

Ils travaillent donc à combler le vide causé par les ancres marines et autres passages répétés d’engins motorisés. Ils participent ainsi à un programme de recherche et développement autour de la posidonie, signé Andromède Océanologie.

Des premiers résultats "encourageants"
Nous les avions rencontrés à Antibes il y a deux ans. Depuis, leur expérimentation a évolué. Elle s’est étendue géographiquement et dans le temps. "Nous avons obtenu les autorisations et les conventions de financement pour oeuvrer jusqu’en 2024", explique Gwenaëlle Delaruelle, chargée de projet. Possiblement parce que les premiers résultats sont plutôt concluants…

En effet, trois ans après le lancement de l’opération "Repic", il est question de 82,5% de taux de survie pour les 14646 fragments transplantés sur une surface d’environ 340 m². Ce qui représente 275 heures passées au fond de l’eau.

"Nous n’aurons pas d'analyse fine des données que nous avons relevées cet été avant la fin de l’année. Mais j’ai eu le sentiment, visuellement, que les herbiers n’avaient pas bougé. C’est très encourageant", poursuit la scientifique.

Si posidonia vient de Poséidon, ce n’est pas pour rien. La plante aquatique - qui n’est pas une algue, attention - cumule les qualités. Cette plante à fleurs, qui se reproduit grâce aux fruits qu’elle produit, est une espèce endémique qui constitue une sorte de poumon vert, en Méditerranée.

L’herbier de posidonie stabilise les sols - luttant ainsi contre l’érosion des fonds marins -, modère la houle, constitue un habitat précieux pour pas mal d’animaux, fournit de l’oxygène - jusqu’à 14 litres par mètre carré et par jour -, est un puit de carbone, etc.

Andromède Océanographie recense plus de 25 fonctions essentielles au maintien de la qualité de l’écosystème sous-marin. C’est dire. Notons notamment qu’elle est un filtre naturel et, aussi, un indicateur de propreté puisqu’elle se développe bien dans une eau non polluée. On comprend mieux pourquoi elle est protégée.

Mais voilà, malgré les lois, la plante est gravement menacée. Les prairies diminuent à cause de la pollution, de l’activité humaine intense, de la pêche et des ancres. Un déclin estimé à 10% au cours des cent dernières années et à 34% pour les cinquante dernières (étude Tesleca et al. 2015)

"Rien qu’entre 2010 et 2018, nous avons observé la disparition de cent hectares de posidonie à Golfe-Juan et même si la zone est maintenant protégée, sans transplantation on ne va pas forcément pouvoir la recomposer et l’étoffer", détaille Gwenaëlle Delaruelle.

En damier, en cercles concentriques ou très serrés les uns aux autres, les fragments de posidonies sont transplantés de manière différente, selon le sol et la profondeur. L’experte spécifie: "À Beaulieu, nous intervenons à 18 mètres de profondeur." Ici, le mouillage de grandes unités, cause principale du saccage des prairies sous-marines, a été proscrit. Une dizaine d’hectares a régressé pendant la phase d’analyse (2010-2018). Elle continue: "Les conditions d’intervention ne sont pas du tout les mêmes qu’à Antibes, où l’on travaille entre un et quatre mètres de profondeur. Qui plus est, les dégâts causés sur la posidonie ne sont pas forcément identiques."

A Antibes ou Golfe-Juan, on observe des "tâches" vides qu’il faut combler en serrant les plants les uns aux autres. A Beaulieu, il y a de vastes parterres nus pour lesquels on va privilégier le damier, en espérant que la posidonie colonise rapidement les espaces vides, entre deux plantes.
"Nous utilisons des agrafes biodégradables, spécialement conçues pour le programme Repic. Et on plante de préférence dans de la matte morte - restes de rhizomes, racines des posidonies et sédiments -, qui constitue un excellent substrat." L’équipe peut planter environ 20 mètres carrés par jour.

Un chantier conséquent mais essentiel dont pourront se saisir des spécialistes une fois le dossier d'Andromède Océanologie bouclé. "Quand nos résultats seront scientifiquement robustes, nous nous mettrons en contact avec d’autres scientifiques encore pour aller encore plus loin dans notre réflexion. Mais ensuite, bien entendu, l'idée c’est que ce que nous allons produire soit utilisé et développé par d’autres."

La croissance de la posidonie reste lente. Impossible de tirer, d’ores et déjà des plans sur la comète, mais l’équipe est très positive.