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Avec sa formule "liberty pass" il propose à sa centaine d’abonnés locaux un accès annuel illimité - oui, comme dans une salle de sport - pour louer des navires en France, aussi bien à Port-Grimaud, qu’à Fréjus ou encore Saint-Laurent-du-Var: "Cela permet de couvrir les frais de son bateau pour une partie et d’avoir accès à la barre d’un navire pour d’autres. Car une fois qu’on a passé son permis, ce n’est pas toujours évident d’avoir les moyens d’acquérir quelque chose."
Débutant à 199 euros par mois pour un 5,5 mètres pouvant accueillir six personnes, sa formule augmente en fonction du type d’embarcation (700 euros par mois). Et attention: ce n’est pas parce que vous avez payé, qu’on vous donne les clés. "Il y a toujours au moins deux heures de coaching avant. Le but est que le pilote connaisse le bateau, chacun a ses spécificités, autant les appréhender tout de suite", résume l’entrepreneur qui se lance sur un autre terrain. Celui du yachting de luxe.
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"La Méditerranée est un hot spot du changement climatique", alerte un climatologue et membre du Giec
La sécheresse exceptionnelle de 2022 n’est qu’un aperçu de ce qui nous attend à l’avenir?
Oui pour la Méditerranée, mais je ne suis pas aussi catégorique pour les régions plus au Nord de la France qui devraient voir les pluies générales augmenter sur l’année. La Méditerranée et le Sud-Ouest de la France sont sujets à une sécheresse plus fréquente, due au réchauffement climatique. Ce phénomène va continuer et s’amplifier tant qu’il y aura des émissions de gaz à effet de serre.
Quelles conséquences sur nos sols?
Le gros problème de la terre sèche, c’est que l’eau ruisselle. Elle ne s’infiltre pas, n’est pas efficace pour les cultures et peut même être dévastatrice pour elles, à cause du ruissellement.
Dans les Alpes-Maritimes, beaucoup craignent une nouvelle tempête Alex. Doit-on s’attendre au pire cet automne?
Je comprends les craintes et les partage. Je n’ai pas de boule de cristal pour cet automne, mais les configurations thermiques ne sont pas du tout favorables. En ce moment, on est en crise sécheresse et canicule. Il y a une anomalie de température en mer Méditerranée extrêmement forte, qui a pu aller jusqu’à 5 à 6°C au-dessus des normales de saison.
La mer est très chaude et ne va pas se refroidir d’un coup. Elle va conserver la chaleur qui pourrait favoriser plus d’évaporation et d’humidité dans l’air. Il faut toutefois une configuration de vent très particulière pour déclencher un épisode méditerranéen. Il faut une arrivée d’air froid et de vent du sud. Le conflit de masse d’air va produire ces phénomènes orageux extrêmement violents, qui sont 20% plus intenses qu’il y a 50-60 ans.
En 2021, vous rendiez un rapport avec le GIiec indiquant qu’en Méditerranée, le changement climatique sera l’un des plus radicaux. Pourquoi?
La Méditerranée est un hot spot du changement climatique. Il y a beaucoup de changement et des conséquences qui vont s’abattre sur la région. L’aridification, notamment : moins de pluie, plus de sécheresse, la canicule, le risque de feu, la montée du niveau de la mer. Le changement des vents et des cyclones méditerranéen dont l’intensité va croître, à l’automne, au point de s’approcher des cyclones tropicaux.
Que préconise le Giec pour éviter la catastrophe?
Le GIEC ne fait pas de recommandations au gouvernement, mais des préconisations. Il y a deux types de mesures. L’atténuation, d’abord : limiter les gaz à effets de serre, les réduire à zéro en 2050 pour stabiliser le réchauffement climatique à 1,5°C. On n’évitera pas la canicule, ni la sécheresse mais 1,5°C en plus restera gérable. On peut le faire, c’est qu’une question d’organisation.
L’autre mesure, c’est limiter les conséquences du réchauffement climatique. Il faut prendre en compte les nouveaux risques. En région Ile-de-France, comme dans le Sud, il faut se préparer à avoir des 50 °C et des conséquences en cascade. Les réseaux électriques et d’eau peuvent être fragilisés. Il faut voir aussi les conséquences sur l’agriculture, les hôpitaux... On va avoir à faire face à des situations hors normes, si on se prépare, on survivra.
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06.09.23.09.87
Le projet de loi de finances rectificatives, actuellement en discussion, contient un amendement prévoyant, à partir du 15 août, le doublement de l’aide financière accordée lors de l’achat d’un vélo électrique. Si vous envisagez d’en acheter un, il vaut donc mieux patienter quelques jours.
Dans le cadre de l’examen des deux textes liés au pouvoir d’achat discutés cet été (le projet de loi « portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat » et le projet de loi de finances rectificatives), les députés n’ont pas oublié les mobilités douces.
Un amendement (1) du groupe Renaissance a pour objet de faciliter l’achat d’un vélo à assistance électrique, décrit comme « un outil précieux au service de la transition écologique autant qu’un instrument puissant pour la protection du pouvoir d’achat des ménages ».
Adopté par les députés, cet amendement prévoit de porter cette aide à 300 €, contre 200 € actuellement. Pour les ménages les plus précaires (1er et 2e déciles de revenus, soit environ 13 000 € maximum) et les personnes en situation de handicap, elle passerait à 400 € maximum.
Pour les mêmes ménages les moins favorisés, dont les auteurs de l’amendement admettent qu’ils sont « nettement sous-représentés » parmi les bénéficiaires du dispositif, le bonus pourrait exceptionnellement être ouvert aux vélos classiques, sans assistance électrique, avec un plafond de 150 € par vélo. L’aide pour les « autres vélos » (vélos cargos électriques ou vélos adaptés aux personnes en situation de handicap) passerait de 1 000 à 2 000 €. Les vélos pliants rejoindraient le dispositif, avec une aide fixée à 1 000 € maximum dans la limite de 40 % du coût du vélo.
DOUBLEMENT DE LA PRIME À LA CONVERSION
Autre évolution souhaitée par les députés : l’ouverture de ce bonus écologique à tous les demandeurs, et non plus seulement aux acheteurs qui bénéficient en parallèle d’une aide d’une collectivité locale pour l’achat d’un vélo électrique, comme c’est le cas actuellement. Il existe peu de dispositifs d’aide à l’achat en dehors des agglomérations de plus de 500 000 habitants : de nombreux Français se voient donc privés de cette aide, qui bénéficie principalement aux habitants des grandes villes.
Enfin, l’amendement propose le doublement de la prime à la conversion, de 1 500 € à 3 000 €. Celle-ci pourrait être utilisée pour l’achat de plusieurs bicyclettes (une par membre du foyer), alors qu’elle est actuellement limitée à un vélo par foyer.
Les deux textes liés au pouvoir d’achat, le projet de loi et le PLFR, devraient être définitivement adoptés avant la fin de la session parlementaire, prévue le 7 août. Si vous souhaitez prochainement acquérir un vélo électrique, il est donc recommandé de patienter jusqu’à la mi-août, afin de bénéficier de ces nouveaux plafonds. De quoi vous laisser le temps de parcourir notre guide d’achat et faire votre choix à l’aide de notre test comparatif de vélos électriques.
(1) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements/0017/AN/1064.pdf
Dans le cadre de la loi « portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat », qui vient tout juste d’être adoptée au Parlement, les salariés qui détiennent actuellement un plan d’épargne salariale vont pouvoir débloquer leur argent dans des conditions fiscales avantageuses, mais cadrées.
UN DÉBLOCAGE FACILE
Concrètement, d’ici à la fin de l’année, sans formalisme spécifique, tout salarié va pouvoir récupérer tout ou partie de son épargne logée dans son PEE en précisant que sa demande s’inscrit dans le cadre de la loi pouvoir d’achat. Il lui suffira d’en faire la demande par courrier ou en ligne (via son espace sécurisé) auprès de l’organisme teneur de compte et d’attendre le virement sur son compte bancaire.
Seules limites imposées par le législateur : il ne sera pas possible de récupérer son épargne si celle-ci est logée dans des fonds investis dans des entreprises solidaires. Même chose si les sommes versées au titre de la participation ou de l’intéressement ont permis l’achat de titres de l’entreprise, sauf si un accord d’entreprise l’autorise.
SANS FRAIS, NI IMPÔT, NI MÊME PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX
Il sera possible d’effectuer cette démarche en une ou plusieurs fois d’ici à la fin de l’année, dans la mesure où le total des sommes retirées par anticipation n’excède pas 10 000 € par personne, soit 20 000 € par foyer fiscal si chaque membre du couple est titulaire d’un PEE. Les sommes ainsi récupérées ne seront pas imposables, et mieux encore, elles ne seront pas non plus grevées des 17,20 % de prélèvements sociaux.
Seul impératif fixé par les parlementaires : ne pas les réinjecter au sein de quelque support d’épargne que ce soit (livret A, contrat d’assurance vie, PEA…). Enfin, pour que ce déblocage anticipé permette ‒ c’est son but ‒ de financer soit l’achat d’un ou de plusieurs biens, soit la fourniture d’une ou de plusieurs prestations de services, le bénéficiaire devra garder les preuves d’achat ou les factures durant 3 ans, durée qui correspond au délai de reprise imparti à l’administration fiscale pour effectuer un contrôle.
(1) Source : Dares, ministère du Travail.
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Découvert par LHV
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Vous recevez des URL de phishing par SMS ? Soumettez-les ici.
En commentaire, je mets le SMS à partir duquel je le reçois et le numéro.
On peut aussi copier le SMS et l’envoyer (par SMS) au 33700.
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Découvert par Article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/a-lieuche-comment-tanguy-en-erasmus-rural-aide-a-redynamiser-le-village-783352
FAIRE SON CHOIX
Le choix d’un produit repose sur un compromis entre l’efficacité et le risque pour la santé de l’homme et l’environnement. Le DEET, par exemple, provoque des irritations sévères des yeux et est nocif pour les organismes aquatiques, avec des effets néfastes à long terme.
En zones tropicales où les moustiques sont vecteurs de maladies terribles (paludisme, dengue, chikungunya ou Zika), les produits les plus concentrés, plus toxiques mais plus efficaces, comme le DEET de 30 % à 50 %, sont recommandés. Les femmes enceintes ne doivent normalement pas s’exposer à de tels produits, mais cet usage est toléré en zones à risque élevé de transmission de maladies.
En France métropolitaine où, à l’exception de très rares cas, ni les moustiques « classiques » ni les moustiques tigres ne transmettent de maladies, une protection plus « légère » est appropriée. On choisira des produits à base d’icaridine ou d’huile d’eucalyptus citronné. L’IR3535 a une efficacité souvent moindre, mais son innocuité en permet l’usage sur les petits enfants.
L’âge est un critère. Les répulsifs sont à éviter avant 6 mois. Des protections type moustiquaires sont préconisées. Ensuite, les recommandations varient selon les dosages (voir tableau). Attention aussi chez les femmes enceintes.
En théorie, plus le produit est concentré, plus il est efficace. Mais les tests réalisés par Que Choisir montrent que la formulation joue un rôle crucial. Ainsi le Forclaz spray jaune à 20 % d’icaridine protège plus de 8 h tandis que l’Insect Écran spécial tropiques, malgré ses 25 % d’icaridine, ne protège qu’une demi-heure - c’est clairement insuffisant !
À noter : tous ces produits sont également efficaces contre les tiques.
APPLIQUER CORRECTEMENT
Les répulsifs peuvent réduire l’efficacité des protections solaires. Si vous devez user des deux conjointement, commencez par la crème solaire, puis attendez 20 min avant d’appliquer l’antimoustique.
Quand vous utilisez un spray, ne vaporisez pas directement sur le visage mais dans vos mains, puis étalez en évitant la bouche et les yeux.
Respectez les doses. Pour être bien protégé, plusieurs pulvérisations par application sont nécessaires, à répéter sur chaque zone du corps. Ces indications sont généralement indiquées sur l’emballage. Mais attention, inversement, à ne pas multiplier la fréquence des applications : au maximum 3 fois par jour pour les adultes, parfois moins.
Ne mettez pas de répulsif sur une peau lésée (plaie, brûlure…).
https://www.quechoisir.org/conseils-moustiques-bien-utiliser-les-produits-antimoustiques-n101940/
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Efficacité : 6-8h
Un bon produit anti insecte a sa place dans n'importe quelle armoire à pharmacie et doit impérativement être emmené si vous partez trekker en milieu tropical. Principe actif : 20 % Icaridine.
Découvert et recommandé par le test UFC Que Choisir https://www.quechoisir.org/conseils-moustiques-bien-utiliser-les-produits-antimoustiques-n101940/
L'éco-pâturage, c’est cette pratique qui consiste à faire paître les troupeaux dans des champs ou des friches afin de les débroussailler. Une méthode séculaire qui constitue un outil redoutable pour entretenir les espaces et les prémunir contre les feux de forêt. À Hyères, rencontre avec une bergère et ses bêtes, engagées dans la préservation de l’environnement.
Le New York Times, le Washington Post ou France Info… Lani Malmberg et ses chèvres n’en finissent plus de faire le tour des médias, comme les stars d’un savoir-faire retrouvé. Celui de l'éco-pâturage, que cette Américaine et son troupeau remettent au goût du jour pour lutter contre les incendies ravageurs dans l’ouest des États-Unis.
Sous nos latitudes la capacité de débroussaillement des troupeaux n'a pas été oubliée. En Paca, quelque trois cents éleveurs, dont une centaine dans le Var, participent ainsi à l’entretien de 15.000 hectares destinés à la lutte contre les incendies de forêt et bénéficient d’aides liées à la Politique agricole commune européenne.
Des chèvres minoritaires
"Les troupeaux de chèvres contribuent à 11% des surfaces engagées en raclage DFCI (pour Défense de la forêt contre les incendies, Ndlr)", compte Alice Bosch, ingénieure au Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes - Méditerranée (Cerpam). Les brebis, majoritaires dans l’élevage varois, représentent, elles, 57% de cet entretien, tandis que 24% des surfaces sont pâturées par des bovins. Si on excepte les 8% restants, laissés aux ânes et aux chevaux, les caprins sont donc minoritaires dans ces opérations de débroussaillement.
Alice Bosch est ingénieure au Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes - Méditerranée. (Photo DR).
"Une répartition cohérente, note Alice Bosch, puisque les élevages de chèvres sont les plus sédentaires." Ils ne peuvent en effet que peu s’éloigner de leur bergerie, en raison de la nécessaire traite des chèvres.
À Hyères, une bergère a toutefois trouvé une parade. Au pied de la colline du Château, Ninon Megglé fait en effet paître sa trentaine de biquettes. Et puis c’est tout. Pas de fromage, pas de gigot. Juste du pâturage. Un peu à l’image du troupeau de Lani Malmberg, ici, c’est Bêle colline. Une association née en 2020, forte d’une cinquantaine d’adhérents et qui propose ses services de débroussaillement contre rétribution. "C’est une solution basée sur la nature pour lutter contre les incendies. C’est du vivant", martèle l’éleveuse.
Six à huit heures par jour à brouter
Un peu avant 18 heures ce jour-là, la bergère regagne le champ où Germaine, Pirate, Artemis et leurs congénères attendent d’être libérées de leur enclos. Jusqu’à la tombée de la nuit, les chèvres vont brouter les herbes qui envahissent ce terrain péri-urbain, coincé entre l’autoroute A570 et la voie ferrée, et donc particulièrement soumis aux dangers du feu. Elles recommenceront dès le lendemain, de 6 heures à 10 heures, et ainsi de suite chaque jour pendant un mois, jusqu’à ce que cet espace soit débarrassé de sa matière inflammable.
Les chèvres mangent environ 7 kilos de végétation tous les jours", explique la présidente de Bêle colline, pour justifier l’intérêt de ces animaux dans l’entretien des espaces. Alice Bosch confirme. Elle précise que "chaque jour, les chèvres comme la Rove ont besoin de pâturer pendant six à huit heures".
L’avantage des chèvres lorsqu’il s’agit de débroussailler, c’est qu'elles sont particulièrement friandes de la "strate ligneuse". C’est-à-dire de végétation arbustive, de type maquis, accessible de zéro à deux mètres, très présente localement, comme dans les Maures. La chèvre presque perchée dans un buisson à Hyères ne bêlera sûrement pas le contraire.
Pour autant, les autres animaux de pâturage ont aussi leurs avantages. "En fait, il n’y en a pas qui soit mieux ou moins bien que d'autres, explique la spécialiste du Cerpam. La question est plutôt celle de la ressource sur l’espace à débroussailler car chèvres, brebis ou vaches ne mangent pas toutes la même chose. Il faut donc adapter les troupeaux aux surfaces."
Une pratique millénaire remise au goût du jour dans les années 1970
"Le pastoralisme est une pratique millénaire dans la zone méditerranéenne, rembobine l’ingénieure. Mais c’est dans les années 1970 et 1980 qu’il a connu un regain d’intérêt dans la stratégie de défense contre les incendies, suite à de grands feux dans la Sainte Victoire ou dans les Maures."
Depuis, les gestionnaires Défense de la forêt contre les incendies (DFCI) et les éleveurs collaborent pour faire paître leurs bêtes dans "les zones où il faut faire diminuer la biomasse combustible avant la période à risque". Un troupeau a par exemple été installé spécifiquement au service de pistes DFCI dans le massif de l'Estérel.
"Ce service rendu est, souligne Alice Bosch, intégré à la PAC sous forme de MAEC (Mesures agro-environnementales et climatiques, Ndlr)." Un langage technique pour dire que les bienfaits de l'éco-pâturage sont bel et bien reconnus par les autorités. Y compris sur la fertilisation des sols, indique l’experte. Sans compter, ajoute Ninon Megglé, que "grâce aux déjections, la terre est plus résiliente si le feu vient à passer, car les chèvres apportent de la biodiversité".
Un processus "gagnant-gagnant", reprend l’ingénieure. Les animaux peuvent ainsi être nourris de façon naturelle et leurs éleveurs bénéficier de financements leur permettant de pérenniser leur activité de production de lait ou de viande, tandis que les terrains à risques sont débroussaillés, les ouvrages de lutte contre le feu – pistes DFCI ou bande coupe-feu – entretenus.
Troupeau disponible à l’année
C’est d’ailleurs sur ce type de dispositif de protection contre le feu que Ninon Megglé aimerait faire intervenir ses caprins. "Sur la DFCI qui surplombe Hyères", précise-t-elle, consciente qu’il faudrait pour ça qu’elle se fasse connaître auprès des autorités compétentes. Elle dit aussi être en passe de formaliser un accord avec une entreprise de l’eau soucieuse de l’entretien d’un de ses espaces.
En attendant, dans quelques semaines, c’est sur un autre terrain particulier que la bergère conduira Diogène, Elisha, Eden le bouc et les autres à pied. Toujours dans la cité des Palmiers, mais du côté de Costebelle cette fois. Tout au long de l’année, elle guidera ses bêtes de champ en maquis, afin qu’elles les nettoient. Y compris au cœur de l’été, puisque contrairement au débroussaillement mécanique, l’action des chèvres est autorisée même en période de risque.
Ce n’est que vers la fin de l’hiver qu’elles prendront trois mois de repos en bergerie, pour la période des mises bas.
Ninon Megglé pourra alors se poser et envisager de nouvelles manières de mettre en lumière son activité. "Ici, c’est le pays des chèvres, mais ça n’apparaît pas. Il faut remettre du troupeau dans le quotidien des gens", lance-t-elle. Et Alice Bosch de répondre en écho: "Peut-être qu’une association comme Bêle colline, surtout en zone péri-urbaine, peut participer à faire connaître l’élevage au public."
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Avec la belle saison, fruits à croquer et crudités s’invitent à table. Mais ils peuvent être lourdement assaisonnés de pesticides. Comment éviter ces toxiques ?
LAVER OU PELER
→ Rincer à l’eau courante durant 30 secondes élimine de manière très variable les pesticides. Selon leur nature, certains disparaissent totalement, d’autres pas du tout. Des bains de vinaigre ou de bicarbonate d’une dizaine de minutes ou le fait de frotter peuvent améliorer l’élimination. La technique du lavage suffira donc pour les végétaux peu exposés aux pesticides.
→ Ôter la peau est préférable pour les plus contaminés, comme les poivrons, les aubergines, les pêches et même les tomates. Se munir d’un couteau ou d’un économe est donc l’arme la plus efficace, même s’il peut rester des pesticides à l’intérieur du fruit – c’est le cas des pommes et des oranges, entre autres. En cas de besoin de zeste ou d’écorce, préférer les agrumes bios.
SE TOURNER VERS LE BIO
En agriculture biologique, l’usage de pesticides est fortement restreint. Cela se traduit directement dans le panier : plus de 85 % des végétaux bios sont exempts de résidus de pesticides dangereux. Néanmoins, ils peuvent être contaminés indirectement par des pesticides anciens (interdits aujourd’hui mais persistants dans l’environnement) ou venus des champs voisins lors des épandages. Pour ceux qui ne s’épluchent pas et qui sont souvent contaminés (cerise, fraise, haricot, salade…), le bio est donc intéressant. Les labels « sans pesticides » sont également fiables.
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C’est souvent l’une des premières choses que l’on essaie de cultiver sur son balcon quand arrive la belle saison. Pourtant, les jardinières de plantes aromatiques sont souvent un fiasco. Pour quelle raison ? Comme l’éviter ? Pour Mireille Auda, c’est très simple : "Il faut mettre ensemble les plantes qui ont des besoins similaires."
Si vous essayez de mettre ensemble de la ciboulette et du thym, ça risque de coincer. En effet, rapidement, vous verrez que l’une des deux plantes va dégénérer : le persil va faner par manque d’eau, le thym va pourrir par excès d’eau. Ainsi, on va distinguer les feuilles tendres des feuilles dures.
"On peut mettre ensemble le persil, la ciboulette et la coriandre par exemple. Et dans un autre bac, on peut mettre la sauge, le romarin, le thym et l’origan."
À la plantation, on se contentera du minimum : "Les plantes qu’on achète en pot ont souvent déjà de l’engrais dedans. On peut les rempoter dans un mélange de terreau et de terre de jardin, ou juste du terreau si vous n’avez pas de jardin."
Avec les fortes chaleurs et les faibles précipitations, de nombreux animaux sauvages - notamment les oiseaux - peuvent se retrouver en difficulté. On vous donne des conseils pour les aider.
Non, nous ne sommes pas les seuls à souffrir de la chaleur et du manque d’eau. Cela n’aura échappé à personne, le mercure est monté ces dernières semaines et les alertes sécheresse ne cessent de se prolonger et de s’étendre. Mais ce ne sont pas seulement les hautes températures qui inquiètent, les faibles précipitations sont également dans les esprits.
Si la population a encore accès à l’eau, ce n’est pas toujours le cas de tout le monde. Certains animaux sauvages, eux, n’ont pas cette chance. "Ils ont du mal à trouver de l’eau, à se rafraîchir, explique Laura Diaz, de l’association UPA06. Beaucoup d’oiseaux sautent des nids ou des toits pour essayer de trouver un peu de fraîcheur. Il y a quelques jours, on nous a signalé une maman goéland qui a poussé ses petits d’un palmier parce qu’ils étaient en train de mourir de chaud."
"Une année particulière"
Un phénomène récurrent? Pas vraiment. "Cette année, c’est très tôt, poursuit Laura Diaz. On a beaucoup plus d’oiseaux pas encore plumés qui se retrouvent au sol. Là, c’est vraiment une année particulière. On a énormément de signalements de la part de particuliers."
Les oiseaux sont les principaux concernés, mais ils ne sont pas les seuls. "Des sangliers ont essayé de descendre dans le Paillon à Nice. Beaucoup de cours d’eau sont à sec. On a de l’eau stagnante dans certaines embouchures parce que l’eau n’est pas renouvelée."
Et cela entraîne des problèmes dus aux bactéries qu’on retrouve dans les eaux croupies. "Ils n’ont pas d’autre solution, ils sont obligés de s’hydrater dans ces points d’eau."
Difficile de lutter contre la sécheresse. En revanche, il est possible d’apporter un peu d’aide aux animaux en difficulté. Comment? "On conseille aux particuliers de mettre des coupelles d’eau chez eux. Il faut les remplir de pierres ou de branches pour éviter que les insectes - qui sont aussi en manque d’eau - ne se noient. Il faut renouveler l’eau tous les jours pour qu’elle soit fraîche et pour que cela évite la présence de moustiques."
Attention, il faut respecter scrupuleusement les consignes données lorsqu’un animal est recueilli.
Les gestes qui sauvent
Outre la sécheresse, de nombreux animaux sauvages sont régulièrement recueillis par des particuliers. Petit rappel du protocole strict à appliquer:
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Si vous voyez une blessure, que l’animal est en boule, amorphe ou qu’il n’est pas vif, il ne faut pas le laisser. Mettez-le dans un carton de type boîte à chaussure. Mettez du sopalin au fond du carton, faites des trous dans le couvercle, mettez-le au calme et dans le noir. Il ne faut pas lui donner à boire ou à manger.
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Ne mettez pas l’animal en cage car elle ne maintient pas la chaleur, contrairement à un carton, et cela stresse la faune sauvage.
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Vous pourriez rencontrer un jeune oiseau plumé au sol. S’il n’est pas blessé, il est seulement en émancipation et en apprentissage. Ce qui signifie que ses parents ne sont pas loin et s’occupent de lui. Il ne faut donc pas le prendre en pensant l’aider. S’il est dans un endroit dangereux il faut le remettre en hauteur dans un rayon de 30 mètres pour que ses parents puissent l’entendre et continuer de s’en occuper.
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Vous pouvez contacter la clinique vétérinaire référent faune sauvage, à Nice Lingostière au 04 93 29.84 11.