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Collants vendus 29,9€
On vous présente Axelleroi, une marque issue des écoles de Sophia Antipolis, qui part en guerre contre le collant prêt-à-jeter
S’il existe d’autres marques de collants dits "durables", Axelle Leroy insiste sur le plus qu’offre la sienne: "Le confort et le galbe avec des pointes et talons renforcés, une ceinture haute et douce qui s’adapte aux mouvements. Une légère pression est également exercée au bas des jambes afin de prévenir la sensation de jambes lourdes."
Lors de la fabrication du collant, la pièce est blanche, prête à être teintée. C’est là que la cause environnementale entre en jeu. "Il faut 750 litres d’eau pour teinter une seule paire ! Avec plus de 130 millions de paires vendues par an, pour 3 à 6 usages par paire, on est dans une industrie du prêt-à-jeter très polluante (1)." Contre laquelle Axelle Leroy entend lutter avec son collant durable. "Après plus d’un an de R&D, nos premières paires ont été produites en décembre 2023 et en février, notre chiffre d’affaires était multiplié par quatre." Les collants sont recyclables (points de collecte disponibles sur le site), l’emballage est réalisé en carton recyclé par des entreprises situées dans les 15 km de l’usine italienne. Laquelle est en capacité de produire près de 30 000 paires par jour. Pour l’heure, 500 clientes sont consommatrices de la marque aux deux gammes: collants unis et plumetis, du XS au XL, disponibles sur le site e-commerce.
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Nouveau prestataire découvert chez SAP Labs France à Mougins
Piiiing! Piiiing! Vous avez en tête le son que produit un sonar dans un sous-marin? Eh bien, c’est ce genre de systèmes que l’activité Lutte sous la mer de Thales [Underwater Systems, UWS] conçoit, teste, assemble et intègre depuis 1963 dans les Alpes-Maritimes, à Cagnes puis à Sophia Antipolis.
Même si "Ce fameux “ping” n’existe que dans les films de guerre, corrige François Bugnon, responsable des opérations monde de l’activité sonar pour le groupe. Les sous-marins évitent traditionnellement de faire du bruit, précise-t-il dans un sourire, et sont aveugles dans l’eau. Ils utilisent des sonars passifs: ce sont leurs yeux et oreilles."
Ce qui n’est pas le cas des bâtiments de surface qui, eux, crient car leur rôle est, entre autres, de détecter d’autres navires ou sous-marins. Ils ont des sonars de coque – dans le bulbe d’étrave – et traînent des antennes de réception passives, immergées. Bourrés d’acoustique, ces "poissons" de 2,5 tonnes et de 2,4 mètres de haut peuvent selon les conditions avoir une portée allant de quelques centaines de mètres à plus d’une centaine de kilomètres.
Dans les airs
Les sonars ne se cantonnent pas au milieu marin. On les trouve aussi dans les airs "à bord des hélicoptères et des avions de patrouille", confirme François Bugnon. Si une frégate détecte un signal à plusieurs dizaines de kilomètres, elle peut envoyer un hélicoptère qui sera sur site plus rapidement qu’elle. Il déroulera au bout d’un treuil une antenne acoustique qui, une fois immergée, permettra de récupérer des signaux et retrouver la cible.
Dans les avions de patrouille maritime, il y a des bouées acoustiques équipées d’un petit parachute que l’on jette à la mer et qui se déploient pour former une barrière de détection. Enfin, Thales a développé des systèmes dronisés. Opérés à distance, ils jouent un rôle primordial dans la guerre des mines.
"Quelques-unes suffisent pour bloquer le trafic maritime, rappelle le responsable. Non seulement la moitié de celles de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été retrouvée et aujourd’hui, on a affaire à des mines recouvertes de matériaux qui limitent leur détactibilité en absorbant les ondes acoustiques. On doit adapter nos systèmes pour détecter ces nouvelles menaces. Notre solution vise à réaliser une imagerie cartographiée des fonds marins pour reconnaître les mines et les neutraliser. C’est ce qu’on appelle un système de systèmes dronisés et Thales a une avance considérable dans ce secteur: nous sommes les premiers dans le monde à en avoir d’opérationnels avec les Marines française et anglaise", souligne-t-il avec fierté.
La position de leader mondial des activités Lutte sous la mer de Thales s’étend à tout le périmètre du sonar. Avec deux succès notables – le sonar trempé [celui à bord des hélicoptères] et le système Captas [Sonars remorqués Actif/Passif à immersion variable, ndlr].
"Ils sont tellement performants que la Marine américaine nous les a achetés. Et quand les Américains achètent français dans le domaine de la Défense, c’est qu’on a des technologues qu’ils ne peuvent pas rattraper dans un délai raisonnable", se satisfait-il. Cette avance technologique explique notamment pourquoi Thales qui emploie quelque 800 salariés sur la technopole de Sophia compte parmi ses clients une soixantaine de marines étrangères en plus de celle tricolore.
Guerre dans les profondeurs
"Nous leur fournissons des systèmes pour détecter les sous-marins et d’autres de lutte anti-sous-marine qui sont soit déployés à bord de plateformes aériennes. Attention, module le responsable de l’activité sonar, on ne peut pas signer de contrat sans autorisation de nos autorités de tutelle ; le marché est très réglementé et il y a certains pays à qui on ne vend pas. Nous concevons également des produits qui protègent les infrastructures telles que les ports, les plateformes offshore, les câbles sous-marins immergés à plus de 6.000 mètres. La guerre se fait aussi dans les profondeurs."
Des aventures de 40 ans
La particularité du groupe aux 77.000 collaborateurs répartis dans 68 pays est de faire aussi bien de la recherche fondamentale en autofinancement que de mener "des programmes de recherche financés par nos clients. Ce sont des contrats d’une dizaine d’années. Mais, après la conception, intégration et la livraison du produit, nous effectuons aussi le soutien logistique. Ce qui signifie que la durée de vie d’un de nos systèmes livré à une Marine est de trente ans. On démarre ainsi des aventures de 40 ans. On équipe 50 sous-marins conventionnels et nucléaires avec notre suite de sonars et on fournira la prochaine génération de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins en France dont la mise à l’eau est prévue en 2038… On y travaille depuis 2005!"
Charge à Thales d’être très innovant en raison de la compétition mais aussi de la durabilité à long terme. Ce n’est pas pour déplaire à ses collaborateurs car "Le sonar, c’est le paradis de l’ingénieur, assure François Bugnon. Hydrodynamique, grande mécanique, électronique, développement de logiciels… tous les métiers sont concentrés sur ce seul produit."
Oreilles d’or et réalité virtuelle
Pour répondre à ces défis, le site sophipolitain d’UWS s’est doté de nombreux services tels EVA, une salle d’entraînement qui permet d’interagir avec les opérateurs sonar et oreilles d’or de ses clients – alias les analystes en guerre acoustique. "C’est-à-dire de pouvoir reconnaître chaque type de bâtiment, de moteur et d’hélices qui ont tous des signatures propres… Mais aussi de savoir les distinguer d’un chalutier, d’une baleine ou… d’un iceberg!", explique Hermann Tolu, ingénieur système et lui-même ancienne oreille d’or dans la Marine nationale.
VOLTS, pour sa part, est un outil de réalité virtuelle formant les marins à déployer en mer puis récupérer les sonars de type Captas. "Il est difficile d’entraîner nos clients en dehors des bateaux, explique Patrick Delarbre, ingénieur instructeur. Cette solution leur permet d’exécuter tous les tâches comme s’ils étaient réellement en mer mais dans des conditions plus simples, sans roulis ni tangage… ni mal de mer!" Une façon de faire monter en compétence les marins.
Enfin, le service Simulation et Training dirigé par l’ancien sous-marinier Eric Ganet et intégré au service client support gère des entraînements sur mesure pour chaque Marine. "Un war game qui apprend aux membres de l’équipage à donner la bonne information au bon moment, en utilisant le vocabulaire adéquat pour que la communication passe entre les sous-marins, les bâtiments de surface et les avions/hélicoptères." "Cette simulation permet de gagner du temps et donc de l’argent", précise sa collaboratrice, Marjorie Bihoreau.
Si Thales invente depuis soixante ans les yeux et les oreilles des sous-marins et des bâtiments de surface, il sait aussi que les hommes à leur bord restent leur cerveau.
Repères
Soixante années d’existence. Installation en 1963 de Thales Underwater Systems (UWS) à Cagnes avant d’être déplacé à Sophia Antipolis en 1992.
Implantation internationale. Le Groupe Thales est présent dans 68 pays et emploie 77.000 collaborateurs dont 50% en France. UWS appartient à Thales DMS qui regroupe les activités Défense et qui compte 5.000 salariés. UWS a trois sites en France (Sophia Antipolis, le siège où travaillent 800 personnes; Brest, 400 personnes, et 100 à Aubagne-Gemenos).
UWS a des filiales en Australie, Angleterre et aux Etats-Unis.1Md€ de prise de commandes. Le sonar représente 4 Mds€ par an sur le marché accessible.
Tri, collecte et valorisation des déchets alimentaires. Professionnels, particuliers et collectivités, nous collectons et compostons localement vos déchets organiques.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/les-alchimistes-esperent-lever-2-m-pour-capter-le-marche-des-biodechets-890340
Entreprise d'agencement sur mesure, Manufacture de la Méditerranée vous propose de réaliser l'ensemble du mobilier et de l'agencement de vos points de ventes, hotels, restaurants, bureau d'entreprise.
Découvert par article France bleu azur https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici/en-4-ans-cet-azureen-est-devenu-l-empereur-du-matelas-azureen-3666246#xtor=RSS-106
Comment se lancer dans l'entrepreneuriat, tout en privilégiant le "made in France" ? C'est toute la question que se sont posées Julien Bounicaud et Julianne Costes, partenaires à la ville et aux affaires. En 2019, les 2 azuréens se décident à conquérir le marché de l'agencement sur mesure en tout lieu. Première étape, le rachat d'une entité azuréenne du domaine de la literie :
"On voulait redonner un peu de sens à notre vie. Julianne arrivait du milieu bancaire, moi déjà de l'entrepreneuriat, mais on avait jamais vécu ensemble une aventure pareille, ni connu le rachat d'une entreprise. On est tombé sur la belle endormie de la Maison de la mousse à qui on a voulu redonner ses lettres de noblesse."
Un investissement réussi qui va leur permettre de créer leurs propres entreprises à côté : Le Matelas Niçois (assises, dossiers, banquettes, matelas, têtes de lit) et la Maison du Bois (meubles, tables, pergolas, cuisine, bibliothèque...). Tout ça a été réuni en 2022 pour former la Manufacture de la Méditerranée, rassemblant ainsi toutes leurs activités.
En septembre 2023, une nouvelle étape a été franchie avec le rachat de la menuiserie ébénisterie Dalmasso, existante depuis quatre décennies à Nice
Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille. Il faut célébrer la pluie parce qu’elle est nécessaire à l’équilibre de la planète. Seulement, une pluie qui ruisselle mal, qui s’infiltre mal dans les sols, une pluie trop abondante, ça peut parfois être fatal. Entre une urbanisation galopante et le changement climatique observé, il convient de s’occuper sérieusement du problème de l’eau.
Innovation de rupture
F-Reg https://f-reg.fr/, la société fondée à Biot en 2014 par Emmanuel Curinier et Thierry Courbon, a la solution. Elle a déposé un brevet pour son innovation de rupture qui consiste à poser une vanne hydrodynamique (aux paramètres de fonctionnement établis sur-mesure par le bureau d’études F-Reg) sur un réseau d’assainissement déjà en charge ou nouvellement créé. L’idée est d’utiliser ce réseau et lui donner une fonction de stockage.
"Nous souhaitons que notre innovation ait un réel impact sur l’environnement. Nos vannes permettent de faire face aux fréquentes mises en charge des réseaux d’assainissement, provoquées soit par des pluies importantes, soit parce que le réseau existant est sous-dimensionné... Nous sommes en croissance et cette levée de fonds va nous permettre d’accélérer pour atteindre 10 ME de chiffre d’affaires d’ici 2026 contre 1,5 million d'euros cette année", indique le cofondateur Emmanuel Curinier.
Cette levée de 2 millions d’euros, bouclée en moins d’un an auprès du fonds d’investissement toulousain iXO Private Equity, va contribuer à soutenir l’expansion de la structure.
Bilan carbone divisé par 25
Premier réflexe, staffer. Pour l’heure, seize personnes composent la société basée à Biot, dont sept collaborateurs en bureau d’études. L’équipe devrait s’étoffer. "Nous recherchons des commerciaux et des profils dans la production pour augmenter notre visibilité en local, avant de performer à l’international."
Actuellement, plus de 160 vannes F-Reg ont d’ores et déjà été posées en France, à Monaco et Bruxelles. Plus de 40 collectivités sont déjà équipées de cette technologie. C’est beaucoup? "Trop peu, répond Emmanuel Curinier, quand on sait qu’il existe plus de 15 000 services qui gèrent des systèmes d’assainissement..." D’où ce tour de table qui va permettre de déployer les équipes pour faire savoir ce savoir-faire. Ce qui est toujours difficile. "C’est un milieu où il y a nombre d’acteurs à convaincre, poursuit le cofondateur.
Et d’énumérer: Le bureau d’études prescripteur, l’Agence de l’eau qui finance, la police de l’eau qui vérifie la conformité, le client et parfois son exploitant. Certes, on nous écoute différemment aujourd’hui parce que notre solution fait ses preuves dans plusieurs villes. D’autant que, dans des zones où il y a des problèmes de pollution en temps de pluie, on a le choix entre installer un bassin d’orage ou de rétention avec des travaux lourds et un bilan carbone catastrophique ; Ou alors utiliser le patrimoine existant et diviser l’addition par cinq ou dix (car plus besoin de foncier, etc) et diviser par 25 le bilan carbone (plus de béton, plus de terrassement) pour une mise en place en quelques mois."
Parfois, suivant les installations en place, ce n’est pas toujours envisageable, mais quand ça l’est, tout le monde y gagne. Surtout la planète.
Route du marché sélectionne les meilleurs producteurs et artisans de la région Sud près de chez vous pour vous proposer en direct les plus beaux produits.
Découvert par article Nice matin https://www.nicematin.com/economie/a-grasse-route-du-marche-sur-la-bonne-voie-de-lultralocal-874490
Découvert par article nice matin
https://www.nicematin.com/economie/la-toulonnaise-okeanys-localise-le-magasin-ou-se-trouve-votre-produit-prefere-869958
Démarche dynamique, poignée de main ferme, la directrice générale d’Air France nous rejoint au restaurant panoramique de l’aéroport de Nice en pleine effervescence en ce long week-end de Pentecôte, entre Grand Prix de Monaco et Festival de Cannes.
Aux commandes de la compagnie nationale depuis cinq ans, Anne Rigail pilote le redécollage délicat d’un géant de l’aviation qui reprend des couleurs.
Présente à Cannes samedi dans le cadre du partenariat entre Air France et le Festival du film, reconduit pour la 43e année, elle se félicite de la mise en place, à l’occasion de la quinzaine cannoise, de trois vols spéciaux depuis Los Angeles.
Un dispositif qui sera renouvelé en juin à l’occasion du Cannes Lions, le rendez-vous mondial de la publicité.
Un moyen de rapprocher davantage les États-Unis de la Côte d’Azur, et de renforcer encore les liens entre Air France et Nice.
Nice est le premier aéroport français après les plateformes parisiennes. Un enjeu fort pour Air France?
C’est un aéroport très important pour nous, et sur lequel nous avons une desserte significative: quinze vols quotidiens avec la Navette vers Orly, neuf vers Charles-de-Gaulle, trois vers le Hub lyonnais. En octobre, nous avons ouvert une liaison avec Londres, que nous renforçons à deux fréquences quotidiennes cet été. Nous lançons aussi beaucoup de destinations saisonnières, avec deux nouveautés à Nice: Santorin (Grèce) et Marrakech (Maroc).
"Avec la prise de conscience environnementale, les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux"
Allez-vous accentuer l’ouverture de nouvelles lignes?
Nous conservons l’agilité que nous avions pendant la période Covid, en redéployant certains avions sur des destinations loisirs sur les périodes où la demande affaires est traditionnellement plus réduite, comme l’été. Nous avons ainsi 66 destinations saisonnières au total au départ de la France. L’agilité est vraiment devenue un maître mot. La crise sanitaire nous a appris à revoir notre programme de vols et à aller chercher toutes les opportunités.
La clientèle d’affaires est-elle revenue après la crise sanitaire?
Nous n’avons pas retrouvé le niveau de 2019. L’évolution à la baisse est beaucoup plus marquée sur le réseau domestique que sur les long-courriers. Avec le développement du télétravail et une prise de conscience environnementale de plus en plus forte, en particulier au niveau des entreprises, nous observons un changement des comportements. Les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux. Même sur Nice, ville pour laquelle il n’y a pas d’alternative en train très facile, nous voyons un impact, en particulier ces derniers temps à la suite des recommandations de sobriété du gouvernement. Cela nous a conduits à ajuster les fréquences de la Navette, qui passeront cet été de 17 à 15 vols par jour.
"L’inflation a amené une hausse de 15 à 20% du prix des billets"
Avec l’inflation, les prix des billets ont flambé. Dans quelle proportion pour Air France?
De l’ordre de 15 à 20%. La raison principale réside dans la hausse des prix du pétrole. La part
du carburant dans les coûts du groupe Air France-KLM a doublé en un an, passant de 15 à 32%. Mais nous veillons à conserver des tarifs qui permettent au plus grand nombre d’accéder au trafic aérien.
Le décret concernant l’interdiction des vols intérieurs courts a été publié cette semaine au . Cette mesure est-elle pénalisante pour Air France?
L’impact a déjà eu lieu. Nous avons fermé les lignes Orly-Bordeaux, Orly-Nantes et Orly-Lyon en mai 2020. On ne peut pas considérer que cette mesure ne change rien. Nous avons restructuré en profondeur notre réseau domestique, avec un impact très fort pour nos personnels. Et nous assistons à une évolution des comportements qui impacte par exemple une ligne comme Orly-Marseille, en baisse significative.
Comment gérez-vous la montée en puissance de l’"avion bashing"?
La meilleure réponse, c’est notre trajectoire de décarbonation. Entre 2005 et 2019, nous avons réduit nos émissions de 6% alors que le trafic croissait de 32%. Nous avons fixé des objectifs ambitieux consistant à réduire de 30% nos émissions entre 2019 et 2030 par passager/km. L’essentiel de nos investissements va dans cette direction.
Quels sont les leviers de cette décarbonation?
Tout d’abord le renouvellement de la flotte. En pleine crise Covid, alors que nous perdions plusieurs milliards d’euros, nous avons décidé d’investir un milliard par an dans des avions de nouvelle génération. Avant la crise, notre flotte n’en comportait que 4%. Fin 2023, nous serons à 30%, et à 70% en 2030. Ces appareils sont plus efficients et moins bruyants. Nous travaillons aussi sur l’écopilotage. Dans tous les aéroports équipés, comme à Nice par exemple, nous coupons le moteur auxiliaire dès que l’avion est au sol, pour passer à une source d’énergie électrique. L’autre levier important, c’est l’utilisation de carburants durables, qui représentent la moitié de la décarbonation. Nous sommes pionniers dans ce domaine, notamment à Nice où nous avons assuré une série de vols avec 10% de carburants durables dès 2014. L’an dernier, le groupe Air France-KLM a consommé 17% du carburant durable existant dans le monde. L’enjeu, c’est que le prix de ce type de carburant puisse diminuer. Il faut rapidement faire émerger une filière de production en France. Nous attendons prochainement des annonces du gouvernement sur le sujet.
Sur quelles technologies nouvelles misez-vous?
Celle dans laquelle nous mettons le plus d’espoir, c’est celle du fuel synthétique, ou e-fuel. Nous savons que les carburants durables produits à partir de biomasse ne seront plus suffisants à partir de 2030. Il y a peu de projets, mais nous devons accélérer dans ce domaine.
Et concernant les avions?
L’électrique et l’hydrogène sont des projets importants pour nous, mais qui ne pourront pas représenter une part majeure de la décarbonation, pour une raison simple: cela concernera des avions de taille réduite, mais en aucun cas, à ce stade, des long-courriers, qui représentent aujourd’hui 80% de nos émissions.
Tout l'équipement sur le site EKOI : casques, lunettes, textile, chaussures. Le meilleur rapport qualité prix. Livraison et retour gratuits disponibles.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/pourquoi-ekoi-lequipementier-varois-des-cyclistes-triple-son-stockage-828849
La marque qui habille de pied en cap les pratiquants de vélo sportif sous toutes ses formes a même bâti son modèle économique sur sa capacité à se renouveler sans cesse.
Il faut dire que le pari de faire émerger un nouvel acteur, dès 2001, était audacieux. Pourtant après sept ans passés à fournir de grands distributeurs d’articles de sport, la création du site Internet, en 2008, a fait décoller l’entreprise.
[...]
Justement cette année, l’objectif est de lancer le développement aux États-Unis, Canada et Australie. Pour rayonner dans l’Hexagone comme à l’international, la PME varoise s’appuie sur les victoires engrangées par les sportifs de haut niveau qu’elle équipe, déjà une quinzaine depuis janvier, et quatre équipes engagées dans le Tour de France.
"Nous consacrons 10% de nos dépenses au sponsoring", précise encore l’entrepreneur. Car l’essence d’Ekoï, c’est l’innovation, issue de la pratique des clients et des retours des sportifs sur les performances des équipements.
Un beau bébé de 4,7mètres et d’une masse, au lancement, d’environ 2 tonnes trône fièrement au sein de la salle blanche de Thalès Alenia Space. Visible de loin grâce avec sa face couverte de panneaux solaires permettant à la fois de fournir de l’énergie au satellite et de le protéger du soleil. Le satellite Euclid, pièce maîtresse de la mission éponyme de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), fait étape à Cannes pour ses ultimes tests avant son décollage, prévu pour le mois de juillet en Floride, à Cap Canaveral. L’ambitieuse mission va consister à amasser un grand nombre de données autour de l’énergie et de la matière noire.
De quoi permettre de cartographier la structure générale de l’univers à plus de 10 milliards d’années-lumière. La mission aura pour objectif de révéler l’histoire de son expansion et la croissance de sa structure au cours des trois derniers quarts de son histoire. Elle est conçue pour répondre à certaines des questions les plus fondamentales en matière de cosmologie moderne du type: "Quelle est l’origine de l’univers et pourquoi s’étend-il à un rythme accéléré au lieu de ralentir en raison de l’attraction gravitationnelle de la matière?" Une question qui demeure comme l'un des plus grands mystères de l'astronomie.
"Une forme d’embarras"
Une mission qui durera six ans. Le satellite Euclid sera positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre à l’opposé du soleil et fournira 150.000 images haute définition et des informations chromatiques pour la communauté scientifique. Dans le consortium industriel comprenant plus de 80 compagnies réparties dans 20 pays d’Europe et aux États-Unis, Thalès Alenia Space a été désigné maître d’œuvre du satellite qui a été conçu en Italie.
La société est également responsable du module de service, de l’antenne grand grain en bande K et du transpondeur DST en bande X, de l’assemblage, intégration et test du satellite. Cette dernière partie s’est déroulée à Cannes où le satellite passe en ce moment différent tests, notamment en vide thermique. Un immense caisson où le satellite est soumis à des conditions extrêmes qu’il retrouvera lorsqu’il sera en orbite.
"Euclid est la mission la plus passionnante, explique Giuseppe Racca, chef de projet à l’ESA en charge d’Euclid. La cosmologie est dans une forme d’embarras car ce qu’on voit c’est que 95% de la densité d’énergie de l’univers est constituée de matière noire et d’énergie noire. On l’appelle « noire" à cause de leur nature inconnue. Les 5% restants représentent ce que l’on connaît, comprenant les étoiles, les planètes et nous. Nous savons juste que la matière noire est associée à l’attraction et que l’énergie noire est ce qui cause l’accélération de l’expansion de l’univers. »
Le plus précis sondage 3D de l’univers
"Avec Euclid, reprend Giuseppe Racca, on n’explore pas vraiment les débuts de l’univers mais on se situe autour de cette zone, là où cette fameuse énergie noire a commencé à apparaître, afin de comprendre pourquoi l’univers poursuit son expansion à un rythme accéléré depuis le Big Bang. Grâce aux outils embarqués, les données d’Euclid vont constituer le plus grand et le plus précis sondage en 3D de l’univers jamais réalisé."
Euclid quittera prochainement Cannes pour gagner la Floride par voie maritime. Le satellite sera lancé en juillet 2023 à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de lancement de Cape Canaveral, en Floride.
Découvert par https://www.nicematin.com/economie/a-grasse-mycophyto-pousse-comme-un-champignon-819055
Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/les-azureens-qui-s-engagent/les-azureens-qui-s-engagent-elle-revolutionne-les-cultures-sans-produits-chimiques-9915379#xtor=RSS-106
Justine Lipuma est à la tête de l'entreprise Mycophyto. Basée à Antibes, elle a développé une solution pour la production agricole sans utiliser de produits chimiques. Un champignon qui, une fois réduit en poudre ou en eau liquide à la base d'une plante, est aussi efficace qu'un engrais chimique.
Depuis 2017 Justine Lipuma est à la tête de la startup Mycophyto basée à Sophia Antipolis. Son entreprise est innovante, car elle a pour objectif d'accroître la productivité agricole sans utiliser de produits chimiques et tout en consommant moins de ressources naturelles. Pour ça, Justine Lipuma utilise des champignons microscopiques, qui, réduit en poudre ou en eau liquide à la base d'une plante, sont aussi efficaces qu'un engrais chimique.
L'année 2023 va être crucial pour Mycophyto, puisque la start-up va industrialiser son produit en France et dans le monde entier. Pour ça l'entreprise a réussi à boucler une levée de fonds de 4M euros.
La technologie innovante de qualisteo permet aux entreprises de comprendre leur consommation et de la réduire de 15%. Demandez un devis
découvert par article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/qualisteo-l-entreprise-nicoise-qui-permet-de-reduire-sa-consommation-d-energie-7405415#xtor=RSS-106
L'entreprise niçoise Qualisteo est née avec l'idée que la meilleure énergie, celle que l'on ne consomme pas ! Avec l'augmentation des coûts de l'énergie, c'est devenu une réalité économique pour beaucoup d'entreprises et de particuliers ces deux dernières années. Jusqu'à il y a peu, la facture énergétique était une dépense parmi d'autres dans le fonctionnement d'une entreprise. Mais aujourd'hui, certaines d'entre elles ont vraiment vu leur facture multipliée par cinq voire par dix. Cela devient très compliqué pour certains sites.
Qualisteo a développé une technologie qui permet de voir comment est consommée l'énergie en temps réel. Sa directrice générale, Élodie Bondi, explique que ses "clients sont plutôt aveugles ou borgnes sur leur consommation d'énergie. Avec nous, il retrouve la vue".
Comment ça marche ?
Qualisteo propose une technologie qui s'appuie sur un système de mesure. Concrètement, il s'agit d'un boîtier (équivalent à une box) installé dans un endroit du bâtiment. Ce boîtier va mesurer, et voir en temps réel, les consommations par équipement grâce à des algorithmes qui permettent d'identifier quels sont les équipements qui consomment. Ce procédé permet de visualiser en temps réel la consommation d'énergie, et cela de façon extrêmement précise. Les fuites d'énergie sont rapidement identifiées.
Un bilan énergétique prend environ quinze jours. Une fois cet état des lieux effectué, Qualisteo donne accès à cette visualisation de la consommation en temps réel. Ensuite, c'est une équipe d'experts en efficacité énergétique qui va analyser les consommations et donner aux clients une feuille de route sur toutes les actions à mener pour atteindre des économies d'énergie très rapides.
Des résultats visibles rapidement
Grâce aux repères effectués et aux gestes faits pour limiter ces fuites énergétiques, certains clients observent une baisse de leur consommation de 10 % en une semaine. Qualisteo continue ensuite à accompagner ses clients. Ces derniers sont suivis avec des rapports périodiques, et ils continuent à avoir accès à leurs données.
L'objectif est de durer dans le temps et que cette diminution s'installe. Il y a environ 10% de gaspillage énergétique sur tous les sites que Qualisteo connaît. Certaines dépenses sont bien sûr inévitables.
Vous souhaitez équiper votre entreprise ?
Le coût du boîtier n'est pas fixe, il dépendra de votre facture. Une fois le boîtier acheté par les entreprises, il faut ajouter le coût d'abonnement à la plateforme de visualisation des données. Cela représente généralement moins de 10% de la facture énergétique. Le retour sur investissement est donc très rapide.
Quant aux aides potentielles, il peut y en avoir dans le cadre des certificats d'économies d'énergie sur les sites industriels ou pour certaines entreprises. L'État a lancé un plan dans le cadre du plan de relance des actions en matière de décarbonation, et donc les boîtiers peuvent être subventionnés dans certaines conditions.
Renseignements et diagnostics sont possibles auprès de Qualisteo.
FURIFURI est un furikaké (le condiment préféré des japonais !) avec des algues de Bretagne. Facile à utiliser, c'est bon pour le moral et pour la santé !
Découvert par article Nice Matin
https://www.nicematin.com/economie/on-vous-parle-de-furifuri-la-marque-nicoise-qui-secoue-vos-ptits-plats-808680
Une alternative au sel. Le furifaké (qui signifie "secouer" en japonais) est le condiment le plus apprécié des tables nippones. À base de graines de sésame torréfiées et d’algues bio de Bretagne, la marque FURIFURI ne contient que 5% de sel ajouté (contre 20 % pour une sauce soja par exemple). Le produit rehausse les goûts d’un riz blanc, de légumes, poissons, viandes... Les cofondatrices ont créé trois saveurs avec le chef japonais Keisuke Matusushima piment, citron ou 100% algues. Des goûts validés par le chef Alain Ducasse en personne. Vendu entre 5 et 6 euros le sachet de 45 g, le produit est en prévente sur Ulule et sera livré avec des recettes "surprise".
Couvrez vous avec notre collections de bobs, bonnets, tour de cou, casquettes, t-shirts, pull... fabriqué en France et à la main. Tous nos accessoires de mode sont en polyester recyclé, coton recyclé, coton bio.
Découvert par article France bleu azur https://www.francebleu.fr/emissions/circuits-courts-dans-les-alpes-maritimes/azur/les-circuits-courts-des-alpes-maritimes-32#xtor=RSS-106
Le patron d’Amadeus France évoque l’obligation du télétravail pour recruter des talents - Nice-Matin
Crise et rebond
Au sein d’Amadeus, on crée des solutions qui permettent aux compagnies aériennes, aux aéroports, aux hôtels, compagnies ferroviaires, moteurs de recherche, agences de voyages, d’assurer leur activité et d’améliorer l’expérience de voyage, et ce, dans le monde entier. Échaudé par la crise Covid qui a mis à mal le monde du voyage et plus généralement notre façon d’appréhender le déplacement, Amadeus a su rebondir. Des lignes de crédit renégociées, des coûts ajustés et un plan de départ volontaire plus tard, Amadeus redécolle et fait le point sur le télétravail.
70% de télétravail
Il a fallu recruter. Facile? Denis Lacroix répond franchement: "Le télétravail, chez Amadeus, ça existe depuis plus de dix ans. Nous avons signé un accord au printemps 2021 et 70% de nos salariés sont en télétravail trois jours par semaine. On teste le 100% sur 200 personnes et nos nouvelles embauches se font à 100% en télétravail. Pour recruter, c’est incontournable aujourd’hui. Après, à titre personnel, sur le long terme, je ne suis pas serein avec cette pratique. Quelle capacité pour ces personnes d’intégrer une culture d’entreprise? Comment s’attacher à Amadeus? Et puis notre cœur de métier, c’est l’innovation: des cerveaux qui s’entrechoquent dans une réunion Teams... ça ne fait pas trop de bruit." En termes de productivité, il n’est pas inquiet car les salariés travaillent, même chez eux. En revanche, il le redit, il est inquiet sur la culture d’entreprise, la notion de bien-être au travail quand on a peu ou plus de présence physique au bureau, et, donc sur la façon de "collaborer" pour les équipes.
Anti-triche anti-décrochage scolaire
"En plus de cette solution d’émargement, d’autres fonctionnalités sont envisagées: questionnaires en ligne, signature électronique de documents. Nous faisons également en sorte que les informations données soient automatisées pour prévenir et anticiper les décrochages scolaires." Au bout de trois absences en sept jours par exemple, une alerte est envoyée au directeur, patron, parents.
À noter que le téléchargement de l’application n’est pas nécessaire, les apprenants reçoivent un QR code par mail, à scanner en arrivant. "Ce système évite la triche. On peut même savoir si deux QR codes sont scannés depuis le même téléphone, et le QR Code change toutes les 15 secondes." Pour Elliot Boucher, cofondateur, cette solution permet aussi aux apprenants de se sentir plus impliqués dans leur formation.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-la-jeune-pousse-innovante-edusign-facilite-la-gestion-de-lemargement-804130
De la sécurité des établissements recevant du public en passant par la protection des travailleurs isolés, My Keeper propose une solution complète et innovante de systèmes d’alerte pour les collectivités et les entreprises de toute taille.
SecurEcole. "Notre dispositif se présente sous la forme d’une petite balise connectée Il suffit aux enseignants d’appuyer sur le bouton SOS pour donner l’alerte en cas d’intrusion, d’attentat ou de risque majeur." Le logiciel présent dans la balise déclenche automatiquement et simultanément l’alarme aux autres balises au sein de l’établissement scolaire mais aussi à la police municipale et à la téléassistance... "Un système d’écoute discrète permet également de qualifier la nature de l’urgence", précise la directrice marketing.
Découvert par article nice Matin https://www.nicematin.com/economie/les-solutions-dalerte-de-my-keeper-recompensees-803942
133% de l’objectif a été atteint en quelques jours et l’événement n’est pas terminé! Que propose Nolt? Paul Guinard et Olivier Guigonis, cofondateurs, ont imaginé une gamme de vêtements écoresponsables pour amateurs ou pros du running. Entièrement fabriqués en Europe (au nord du Portugal) avec des déchets plastiques provenant de la Méditerranée transformés en polyester recyclé, les T-shirts, shorts, vestes sont aussi confortables qu’éthiques. Paul Guinard, runner aguerri licencié au club d’athlétisme de Valbonne, est sensible à l’environnement. "On a commencé à vendre notre marque dans les clubs sportifs. Parce que ça avait du sens de cibler les sportifs licenciés, jeunes ou moins jeunes. Montrer que l’on peut avoir une véritable démarche écoresponsable sans se ruiner, avec des produits de qualité."
Un QR code pour recycler
C’est aussi cela la force de Nolt: l’accessibilité en termes de tarif. 30-35 euros pour un T-shirt et 20-25 euros pour un short. "Ce n’est pas en s’adressant à une élite que l’on va changer le monde. Bon, c’est un ambitieux mais c’est un peu l’idée." Donc les prix sont abordables et pour ça, pas de secret, "on baisse notre marge, de deux à trois fois par rapport à d’autres marques américaines par exemple. Ça nous convient." Avec une équipe aujourd’hui composée de six personnes, ils ont mis au point un QR code en place sur chaque pièce, qui permet, quand le vêtement est usé ou abîmé, d’être réparé ou recyclé. On scanne le QR code et on reçoit un bordereau de La Poste pour renvoyer gratuitement le vêtement à Nolt. "C’est ce qui nous manquait pour nous lancer vers le BtoC. Il fallait que nos produits soient recyclés ET recyclables." Nolt lance ainsi sa collection destinée aux particuliers, bientôt en vente sur le site. Prochaine étape une collection pour les cyclistes "qui se fera de toute façon, on en a trop envie!".
CREATIVE MOTION est un studio de création artistique expérientielle spécialisé dans l’Art du mouvement et le Design interactif. Nous connectons l’Humain et l’Expérience au coeur de notre réflexion.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-la-startup-creative-motion-transforme-en-oeuvre-dart-la-communication-des-entreprises-732760