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découvert par article Nice Matin le site 17Cyber, un guichet unique accessible en ligne aux victimes de cyber-malveillance, depuis mi-décembre 2024. Il permet la mise en relation directe avec les forces de l'ordre, ont annoncé Cybermalveillance, la police et la gendarmerie.
"C'est une plateforme qui s'adresse à toutes les victimes", citoyens, administrations ou entreprises, a expliqué le préfet Louis Laugier, directeur général de la police nationale, lors de la présentation du dispositif.
Le site, accessible à l'adresse 17cyber.gouv.fr, a été développé par Cybermalveillance, un service de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques (Anssi), la police nationale et la gendarmerie nationale.
Il a vocation à devenir le premier point d'accès centralisé dédié aux victimes en cas de piratage informatique, de tentatives d'extorsion en ligne, de cyberharcèlement, ou de tout autre acte de cyber-malveillance.
Avec un diagnostic en ligne personnalisé, Cyber17 guide les utilisateurs selon la situation rencontrée. La plateforme peut rediriger les utilisateurs vers des dispositifs déjà existants, tels que Pharos (contenus illicites en ligne), Perceval (usage frauduleux des cartes bancaires) et, donc, Thésée (escroqueries sur Internet).
Elle permet aussi une mise en contact avec des agents de police ou de gendarmerie, avec la possibilité de débuter une procédure judiciaire, et une mise en relation avec des prestataires privés répertoriés.
Des effectifs de policiers, ainsi que des gendarmes spécialement formés, seront mobilisables pour dialoguer en ligne avec les utilisateurs et disponibles 24h/24 et 7 jours sur 7. Au total, 45 policiers et 39 gendarmes (puis 58 à partir de début 2025) seront concernés mais ne seront pas entièrement dédiés au 17Cyber.
Pour les victimes d'escroqueries sur internet : faux sites de vente, piratage de comptes de messagerie, extorsion d'argent pour débloquer un ordinateur...
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/faits-divers/soldes-d-hiver-qu-est-ce-que-thesee-cet-outil-qui-permet-notamment-de-porter-plainte-apres-un-achat-frauduleux-en-ligne-966637
En 2022, la police nationale a mis en place la plateforme "Thésée", un outil national de plainte en ligne pour les escroqueries du web. Vous pouvez y déposer plainte directement, sans avoir à vous déplacer. Une quinzaine d’enquêteurs sont mobilisés pour recevoir lesdites plaintes.
C’est le parquet de Nanterre qui décidera ensuite - quand l'affaire concerne les Alpes-Maritimes - si elle doit être confiée à la police judiciaire ou la Sûreté départementale, en fonction de sa gravité.
Quand il est transmis aux services compétents, le dossier est déjà avancé. C’est essentiel: aller vite, en matière d’escroquerie sur le Net, est souvent la clé d’une enquête réussie.
"Thésée" épargne également à la victime des procédures trop lourdes, comme se déplacer, être entendue, ce qui permet également de remonter plus facilement les escrocs.
La force de la plate-forme est de permettre de croiser les dossiers et d’y retrouver des similitudes menant à un seul et même auteur. Les escrocs, s’appuyant sur la volatilité d'Internet, frappent en effet en effet partout en France, et même à l’étranger.
Sophia Antipolis. 2.400 hectares composés à 90 % d’espaces verts. Le reste, c’est l’antre de la tech et de l’innovation. Imaginée en 1969 par le sénateur Pierre Laffitte, Sophia Antipolis est devenue la première technopole d’Europe, créant près de 1 000 postes par an. Elle héberge près 2.500 entreprises de toute taille – de la startup au grand groupe en passant par les PME et les laboratoires et autres centres de R&D... – qui génèrent 6 Mds d'euros de chiffre d’affaires par an. Elle totalise 43 000 salariés de 80 nationalités différentes, 5 500 chercheurs, 6 000 étudiants. Tous s’y croisent chaque jour, phosphorent, innovent, font du business, font du sport, ont une riche vie associative et culturelle. On a tendance à l’oublier mais près de 10.000 personnes résident dans les communes alentour.
Entrepreneuriat, recherche, vie culturelle, sportive et associative...
C’est cette fertilisation croisée, ce dynamisme que les Trophées de Sophia Antipolis ont mis en lumière jeudi dernier au Golden Tulip sophipolitain. Organisés par la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis (CASA), la Fondation Sophia Antipolis et le Groupe Nice-Matin, ils ont récompensé six pépites qui brillent dans des secteurs très différents, comme le souligne Simon Perrot, directeur général du Groupe Nice-Matin, fier de montrer "toutes les facettes de la technopole. Malgré le contexte morose, la bonne santé de Sophia Antipolis est la preuve de la réussite d’un modèle économique et de l’engagement de tous, notamment des collectivités locales."
Ce n’est pas Jean Leonetti, président de la CASA, qui le contredira. Même s’il préfère mettre l’accent sur l’innovation qui est dans l’ADN des lieux. Un peu à l’image du futur bâtiment Alpha Antipolis, qui, en rassemblant l’ensemble des acteurs clés du monde entrepreneurial, académique, sera la vitrine mondiale de la tech azuréenne. Et de préciser: "L’important est de fonctionner en réseau et non pas en pyramide. Etre dans l’innovation, c’est se dire que le monde n’est pas parfait mais qu’on peut l’améliorer. Et à Sophia, un monde nouveau s’ouvre devant nous." Un monde qui se réinvente avec succès depuis plus d’un demi-siècle.
Le COV obtient le prix de la vie associative
Depuis 1979, le Club Omnisports de Valbonne – COV de son petit nom – et ses trente salariés s’occupent de faire bouger toute la technopole. Sports collectifs ou de pleine nature, danse-entretien... Ils sont plus de 3.000 adhérents, dès quatre ans, à profiter de la trentaine d’activités sportives proposée par cette association loi 1901.
C’est pour cela que le COV décroche le prix de la Vie associative. Très investi à l’instar de la centaine de bénévoles et des trente salariés qui œuvrent au sein du COV, Marc Fournier, son président, a à cœur de "faire vivre le territoire et faire profiter le plus grand nombre". Un nombre qui devrait bientôt augmenter puisque le gymnase des Bouillides où ont lieu la danse et la gymnastique devrait rouvrir en janvier prochain après plus d’un an de travaux de rénovation.
Mouratoglou joue à l’international
Il a fondé la plus grande académie de tennis d’Europe à Sophia Antipolis. Un projet qu’il avait initié en région parisienne en 1996 avant de le relocaliser en terres azuréennes dix ans plus tard. Patrick Mouratoglou ne fait jamais les choses à moitié. Surnommé The Coach, il a entraîné les plus grandes stars du tennis mondial, dont Serena Williams. Aujourd’hui, il est l'entraîneur officiel de Naomi Osaka, quadruple championne de Grand Chelem et le mentor de nombreux futurs champions.
Pour bâtir son empire, Mouratoglou a investi 80 millions d'euros. Résultat: 33 courts de tennis, 4 courts de padel, 2 espaces fitness, 4 piscines, dont une en forme de raquette, un resort haut de gamme avec un restaurant, un spa, un centre esthétique, un centre médico-sportif et un country-club qui compte plus de 2.000 adhérents. Tout cela, sur un domaine de 13 hectares. L’académie accueille chaque année environ 250 étudiants de 60 nationalités différentes dans son programme "Tennis-Études", entourés de 35 coachs (jusqu’à 80 en été avec les stages).
Avec 250 employés, l’entreprise Mouratoglou est aujourd’hui un des plus gros employeurs de la région.
En 2020, il lance l’UTS (Ultimate Tennis Showdown), une ligue de tennis aux règles novatrices, pensée pour des matchs plus courts, plus intenses, en phase avec les nouvelles attentes du public. Succès!
Amadeus salué pour sa politique d’inclusion
Prix du Développement durable et énergie pour GCC
Avec "Construire ensemble des solutions sobres et durables" pour raison d’être, on ne peut que recevoir le prix du Développement durable et Énergie. L’antenne azuréenne de GCC (Génie Civil et Construction; 3.000 collaborateurs, 1,2MdE de chiffre d’affaires) s’est vue récompenser pour ses nombreuses réalisations sur le territoire. À l’instar du centre de gérontologie de l’Hôpital Simone-Veil de Cannes et du campus STAPS de Nice "pour lequel GCC a géré la rénovation énergétique", explique son directeur Côte d’Azur, Raphaël Leroy qui dirige 35 personnes.
Sur la technopole, ce dernier pilote le chantier d’Alpha Antipolis, le futur Pôle de l’innovation, dont la première pierre a été posée en octobre dernier. Un chantier dans la droite lignée de l’expertise de GCC. "Nous ne sommes pas qu’une entreprise générale de construction; on essaie aussi d’accompagner la transition énergétique en étant force de propositions techniques pour nos clients. La particularité d’Alpha – qui respectera la nouvelle norme RE2020, synonyme de haute performance énergétique et d’empreinte carbone réduite – est d’être un catalogue de toutes nos bonnes pratiques et ce, à chaque étape du projet. Lors de la conception avec son implantation sur le site en veillant à l’orienter au mieux et en préservant au maximum les espaces boisés. Les matériaux issus des terrassements ont été triés et traités pour être réemployés sur place en servant de remblais sous les cheminements piétonniers par exemple."
Et de citer pêle-mêle, l’enveloppe du bâtiment, les matériaux utilisés (dont des isolants biosourcés), les installations techniques durables qui sollicitent de l’énergie renouvelable. "Sur le toit, 400 m² de panneaux photovoltaïques couvriront les besoins en éclairage du bâtiment et les deux tiers des postes de travail, il aura des systèmes de brise-soleil sur les façades les plus exposées. Grâce à la géothermie sur champ de sondes, toute l’énergie nécessaire pour chauffer Alpha sera couverte et jusqu’à 80 % pour le rafraîchir… Ce n’est pas tous les jours qu’on fait un bâtiment aussi vertueux." Livraison prévue fin 2025.
Excellence et innovation scientifique pour Cintoo
Cintoo, fondée en 2013 à Sophia Antipolis, est spécialisée dans la gestion des Jumeaux Numériques à partir de scanners 3D (scanners laser, drones…). Un jumeau numérique (Digital Twin) est une copie virtuelle d’un site industriel qui permet aux clients dans la Construction, le manufacturing automobile ou l’énergie de réduire leurs coûts d’opération, l’impact des travaux de maintenance et de rénovation, tout en ayant une connaissance précise de leurs propres sites.
Les données issues de la Reality Capture, soit le recueil de données à l’aide de scanners laser ou de drones, sont compressées par la technologie mise au point par les équipes de Cintoo à Sophia Antipolis et sont transformées en données surfaciques 3D comme un jeu vidéo, visualisables en streaming depuis le cloud. Cette technologie unique fait l’objet d’un brevet déposé aux États-Unis où Cintoo réalise 60% de son chiffre d’affaires.
Près de 500 entreprises font déjà appel à Cintoo dans plus de 40 pays. Un succès qui ne cesse de monter en puissance et la société vient d’annoncer une levée de fonds de 37 millions d'euros en série B. Dominique Pouliquen, CEO de Cintoo, précise que ce tour de table a été mené par le fonds de croissance de Partech, une société d’investissement technologique mondiale, avec le soutien des investisseurs existants, Amavi Capital et Armilar Venture Partners. Une levée qui intervient seulement deux ans après le dernier tour de table en série A de 5,5 ME.
Le CEO indique: "Cet investissement nous permettra d’accélérer le développement de notre plateforme, d’étendre notre présence mondiale et de continuer à innover dans le domaine de la gestion des données issues de la Reality Capture. Ce financement témoigne de la valeur et du potentiel de la plateforme Cintoo, et nous aidera à répondre à la demande croissante de nos clients dans de multiples secteurs d’activité." Le trophée de l’excellence et des innovations scientifiques ne pouvait que revenir à Cintoo qui emploie près de 60 collaborateurs sur la technopole.
WHAT06 décroche le prix de l’engagement sociétal
Depuis sa création il y a huit ans, WHAT06 – pour Women Hackers Action Tank Alpes-Maritimes – n’a qu’un seul objectif : féminiser les métiers de la tech de l’ingénierie, de l’informatique et du numérique, les faire découvrir et les rendre accessibles aux femmes et aux jeunes filles.
Je rejoins Jeff : L’avenir appartient à ceux qui savent correctement demander quelque chose à une « IA ».
Avant on [les geeks / amis-qui-s’y-connaît-en-ordis] étaient les rois car on savait mieux poser les questions à Google que le quidam moyen. Je constate la même chose avec Dall-E ou ChatGPT : avec les phrases banales, il ne comprend rien. Mais en variant les tournures et avec les bons mots clés, cela change tout.
Le truc amusant toutefois, c’est si on veut un truc hyper-spécifique, il faut une commande hyper-spécifique aussi. Or, une commande suffisamment spécifique pour être comprise et interprétée exactement comme on le souhaite, bah ça s’appelle du code !
Cf ce Commit-Strip qui avait tout compris depuis 10 ans : https://www.commitstrip.com/fr/2016/08/25/a-very-comprehensive-and-precise-spec/?setLocale=1
Au final, je vois ça comme une étape d’abstraction supplémentaire après le binaire → assembleur → langage de haut niveau → commande IA.
Au lieu de faire de l’ASM, on fait du code, qu’on compile ensuite en ASM, et que le CPU interprète ensuite en binaire Désormais, on ne fait plus du code, mais on fait des commandes pour IA qui vont eux faire notre code (puis compilation, ASM, binaire).
… mais ça demandera toujours d’être hyper-spécifique si on veut du code spécifique.
Il y a probablement que chose à gagner : je pense qu’on hurlerait si on avait à tout coder en ASM au lieu de faire du JS, C++ ou PHP, donc je pense que ça sera plus simple pour tout le monde dans une génération ou deux à taper des commandes pour IA.
Mais faut pas se leurrer non plus : on (les programeurs) ne seront pas remplacé pour autant.
Quelques raisons :
– La logique qu’on utilise dans le code (ou dans une requêtre google efficace par rapport à une requêtre pourrie) est quelque chose de transposable à des commandes pour IA. Si l’on apprend les maths à l’école, c’est pas pour utiliser les cosinus() sous les jours, mais pour nous former à manipuler des problèmes et utiliser des outils abstraits dans nos têtes. De même, le fait d’avoir appris du code nous a donné la méthode nécessaire pour comprendre le fonctionnement d’une IA et savoir l’utiliser au mieux.
Y a 50 ans, le langage de programmation royal était le Cobol, le Pascal, etc. Aujourd’hui, plus personne ne fait ça, sauf quelques rares individus. Aujourd’hui, ces personnes là sont payés à pris d’or car ces langages sont rares, antiques, mais constituent toujours le fondement de tout un tas de systèmes informations cruciaux. Dans 50 ans, ça sera le PHP, le C ou le Python. Quand j’étais petit, on nous disait que l’avenir appartiendra aux informaticiens, et que les métiers comme plombiers ou électriciens seront de la merde. Aujourd’hui, les plombiers, électriciens, charpentiers, plâtriers, et même mécaniciens… n’ont jamais été autant demandés, autant débordés et aussi bien payés. Certains métiers ne disparaissent pas. Tant mieux. Pour les codeurs, ça sera pareil : les IA ne sortent pas de n’importe où. Il faut les coder.
– Tout comme le binaire seul a donné une poignée d’architectures matérielles, et un énorme paquet de langages, on aura également un gros paquet d’IA. Les maîtriser toutes sera impossible. Il y aura des spécialistes ChatGPT, des spécialistes Dall⋅E, etc. Une personne ne pourra pas tout faire, en tout cas pas de façon experte à chaque fois. Oui, on parle de dév full-stack, mais ça ne vaudra jamais toute une équipe avec des gens spécialisés. Donc non, l’IA ne va pas mettre tout le monde à la retraite : il faudra toujours autant de monde pour toujours autant d’applications.
Et enfin, c’est pas parce qu’on code en langage de prog de haut niveau que tout peut se faire avec ça. Certaines applications de pointe sont toujours faites en ASM, en communiquant directement avec la machine (micro-systèmes embarquée dans des périphériques spécifiques, ou encore les systèmes qui demandent une réactivité très importante avec une latence très faible, impossible à tenir avec un langage compilé qui ne sera jamais autant optimisé).
De même, un code produit par une IA pourra fonctionner convenablement, mais ça ne sera jamais aussi propre, rapide et optimisé que du code écrit à la main. Suffit de voir ce que les WYSIWYG ont donné comme code dans une page web, comparé à du HTML écrit à la main. Ce sont deux mondes différents.
Donc oui, l’IA pourra aider un max de gens à se dépatouiller avec leurs problèmes (en supposant qu’ils n’aient pas tellement la flemme qu’ils vont demander ça à d’autres), mais il faudra toujours une forme d’intelligence humaine et une logique que tout le monde n’a pas pour interagir avec l’IA. De plus, il y aura plusieurs IA et — à moins de leur spécifier (je suppose) — les IA ne feront pas de code aussi propre qu’un programmeur.
Oui, ça suppose que l’intelligence humaine reste supérieure à l’intelligence machine. Actuellement, en 2024, c’est très très TRÈS largement le cas. Les « IA » actuelles sont réellement débiles. Elles font de jolies choses, mais il n’y a aucune intelligence dérrière. Ni aucune créativité, d’ailleurs.
Et puis, qui mieux qu’un humain peut comprendre le problème qu’un humain peut avoir ? Sûrement pas une machine. La machine pourra aider, voir proposer un truc. Mais ça ne sera jamais la meilleure solution.
Murs bleus Klein, suspension en liège, bibliothèque partagée, grandes fresques colorées… En périphérie de Solliès-Pont, à l’étage d’un bâtiment d’une zone commerciale sans charme, ça phosphore dans un joli cadre.
En cette matinée de fin de printemps aux vrais airs d’été, nous poussons la porte (ouverte aux quatre vents, en vérité) du tiers-lieu varois Kanopée. Un atelier d’écriture est sur le point de commencer, les tasses de café se vident tandis que des binômes prennent place dans l’espace coworking, devant des écrans d’ordinateur.
L’endroit a été créé il y a deux ans par des citoyens engagés, à l’origine, en 2016 de l’association La vallée du Gapeau en transition.
"C’était l’époque du documentaire Demain [de Cyril Dion et Mélanie Laurent]. Une réunion s’était improvisée, réunissant des gens de Solliès et de toute la vallée. On partageait tous l’envie d’une transition écologique, sociale, solidaire, qui ne vienne pas d’en haut mais des citoyens", retrace Jean-Pierre Luquand, co-président de l’association.
Se connecter au numérique… aux autres
Pour la mettre en œuvre à l’échelle de leur territoire, ces motivés ont monté une myriade de groupes et autant de projets: épicerie collaborative, coopérative d'énergie renouvelable citoyenne, jardins partagés, monnaie locale, éco-construction… Mais aussi des actions en faveur de l’inclusion numérique.
"L’idée, c’était de mixer les publics. Mais aussi de prôner le juste équilibre entre connexion au numérique et avec les autres, expliquer comment fonctionnent ces outils mais aussi quels sont leurs dangers si on pousse le curseur trop loin", explique Léa Letellier, coordinatrice de l’association.
Derrière une porte entrouverte, Luis Grasa, animateur bénévole de l’équipe de GapOrdi, s’attèle justement à faire baisser l’addition écologique… Cette petite pièce, c’est son fief, où se relaient aussi 5 volontaires pas rebutés par la bricole.
Car ici, tous les lundis et mardis matins, on répare des ordis, on nettoie des disques durs, on installe des logiciels. "On les gratte à droite à gauche, par notre réseau. L’an dernier, l’université Aix-Marseille nous a donné 50 PC, ça peut-être des entreprises, des administrations, des écoles…", explique-t-il.
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Reconditionnement d’ordinateurs, cours individuels à petits prix… Dans le Var, ce tiers lieu conjugue transition écologique et inclusion numérique
Depuis mars 2022, dans le Var, le tiers-lieu solidaire Kanopée, créé par l’association La vallée du Gapeau en transition à Solliès-Pont, agit tout azimut pour construire un modèle de société plus soutenable. Parmi ses actions: réduire la fracture numérique. Un enjeu "environnemental autant que social". On y a passé une matinée.
Aurélie Selvi - aselvi@nicematin.fr
Publié le 15/06/2024 à 17:00, mis à jour le 15/06/2024 à 17:00
Ouvert en mars 2022 à Solliès-Pont, le tiers-lieu Kanopée propose notamment des cours particuliers dédiés à l'inclusion numérique. Photo Aurélie Selvi
Murs bleus Klein, suspension en liège, bibliothèque partagée, grandes fresques colorées… En périphérie de Solliès-Pont, à l’étage d’un bâtiment d’une zone commerciale sans charme, ça phosphore dans un joli cadre.
En cette matinée de fin de printemps aux vrais airs d’été, nous poussons la porte (ouverte aux quatre vents, en vérité) du tiers-lieu varois Kanopée. Un atelier d’écriture est sur le point de commencer, les tasses de café se vident tandis que des binômes prennent place dans l’espace coworking, devant des écrans d’ordinateur.
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Kanopée Photo Aurélie Selvi.
L’endroit a été créé il y a deux ans par des citoyens engagés, à l’origine, en 2016 de l’association La vallée du Gapeau en transition.
"C’était l’époque du documentaire Demain [de Cyril Dion et Mélanie Laurent]. Une réunion s’était improvisée, réunissant des gens de Solliès et de toute la vallée. On partageait tous l’envie d’une transition écologique, sociale, solidaire, qui ne vienne pas d’en haut mais des citoyens", retrace Jean-Pierre Luquand, co-président de l’association.
Se connecter au numérique… aux autres
Pour la mettre en œuvre à l’échelle de leur territoire, ces motivés ont monté une myriade de groupes et autant de projets: épicerie collaborative, coopérative d'énergie renouvelable citoyenne, jardins partagés, monnaie locale, éco-construction… Mais aussi des actions en faveur de l’inclusion numérique.
"L’idée, c’était de mixer les publics. Mais aussi de prôner le juste équilibre entre connexion au numérique et avec les autres, expliquer comment fonctionnent ces outils mais aussi quels sont leurs dangers si on pousse le curseur trop loin", explique Léa Letellier, coordinatrice de l’association.
"En faisant aussi passer le message que le numérique a un coût environnemental", abonde Jean-Pierre Luquand.
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Prolonger la vie des ordinateurs
Luis Grasa, bénévole, dans l'atelier de reconditionnement d'ordinateurs. Photo Aurélie Selvi.
Derrière une porte entrouverte, Luis Grasa, animateur bénévole de l’équipe de GapOrdi, s’attèle justement à faire baisser l’addition écologique… Cette petite pièce, c’est son fief, où se relaient aussi 5 volontaires pas rebutés par la bricole.
Car ici, tous les lundis et mardis matins, on répare des ordis, on nettoie des disques durs, on installe des logiciels. "On les gratte à droite à gauche, par notre réseau. L’an dernier, l’université Aix-Marseille nous a donné 50 PC, ça peut-être des entreprises, des administrations, des écoles…", explique-t-il.
"Pour fabriquer une tour, avec son clavier, sa souris, c'est 900 kg de CO2", Luis Grasa, animateur bénévole.
A l’aide d’une check-list, Luis et sa bande veillent à supprimer les données des ordi, réinstaller Windows, s’assurer que tout fonctionne avant d’offrir aux machines une deuxième vie, qui a du sens.
"Pour fabriquer une tour, avec son clavier, sa souris, c'est 900 kg de CO2. Les machines qu’on a là ont entre 6 et 7 ans et peuvent tout fait servir pour un usage simple. Avec, on fait du réemploi à objectif social", dit-il.
Familles aidées par les Restos du cœur, le Secours populaire, ex-détenus en réinsertion professionnelle, jeunes issus de quartier politique de la ville, réfugiés… "Récemment, on a préparé des claviers en cyrilliques ukrainiens", explique ce retraité de l’électronique, qui s’était promis, une fois sa carrière terminée, de se mettre au piano, au ping-pong et à l'engagement associatif.
La retraite a sonné un autre déclic pour Fabienne Pertoka, ex institutrice: l’envie de maîtriser, enfin, les outils informatiques, notamment pour écrire et mettre en forme un livre souvenir, à laisser à ses petits-enfants.
"J’avais vraiment un a priori très négatif sur le numérique. Pendant ma carrière de professeure des écoles, j’ai toujours demandé des formations axées sur les outils numériques… et elles m’ont toujours été refusées. Sans notion, je me suis refusée à utiliser le tableau connecté qu’on m’a proposé dans mes dernières années. Pas question de m’en servir à mauvais escient!"
Depuis 1 ans, à raison de 3 heures par semaine et pour une dizaine d’euros, elle bénéficie d’un cours particulier avec Thomas Favrot, 23 ans, l’un des deux jeunes conseillers numériques employés par Kanopée. Et la complicité entre ces deux-là saute aux yeux…
"J’ai une vie sociale, mais qu’avec des gens de mon âge, jamais de jeunes… Quand on ne travaille plus, on a l’impression que la société vous met au rebut. Ce que j’aime aussi dans cet échange, c’est l’aspect intergénérationnel. On rigole, on mange ensemble parfois", sourit Françoise, "fière" d’avoir gagné en autonomie sur l’ordi.
"Bien sûr, je savais déjà me servir d’une souris, préparer une séquence pour ma classe… Maintenant, je sais aussi faire des démarches en ligne, prendre des billets de train et plein d’autres choses", dit celle qui propose, en échange, des cours de yoga au sein du tiers lieu.
Plus 480 accompagnements individuels en un an
Fraîchement diplômé d’un Bac pro systèmes numériques, Thomas, "passionné d’ordi depuis petit", s’est aussi ouvert des perspectives avec cette mission. "On se déplace aussi dans les résidences seniors, dans un centre d'hébergement, avec des demandeurs d’emplois, ou encore des jeunes en situation de handicap, c’est toujours enrichissant", sourit-il.
Dans la salle à côté, le duo Charles, conseiller numérique, lui aussi âgé de 23 ans, et Dominique, 74 ans, est tout aussi attachant. Lui, posé, pédagogue, discret. Elle, comédienne, flamboyante "à l’esprit un peu trop arborescent", rigole-t-elle.
Aujourd’hui, elle travaille à transférer des données, des fichiers sur un nouvel ordinateur. "Le numérique a tendance à m’angoisser, j’ai l’impression qu’il me pique ma créativité, Charles me guérit un peu, ça va beaucoup mieux", lance-t-elle. "J’aime partager mes connaissances", glisse-t-il timidement.
En 2023, Thomas et Charles ont ainsi réalisé 481 accompagnements individuels et 57 ateliers collectifs. Avec toujours, comme fil rouge, le lien social.
Plus d’infos sur le site du tiers-lieu Kanopée, par mail à ateliersnumeriques83@gmail.com ou au 07.85.73.39.77.
"Avec mon smartphone, je sais envoyer un mail, un message ou tchatcher avec la famille sur Facebook… C’est avec ça que ça se complique!" Rieuse, Aïcha, 60 ans, montre du doigt l’ordinateur devant lequel elle est installée.
Association https://www.lehublot.net/
Les fraudes impliquant les cartes SIM posent un sérieux problème aux internautes. En s’emparant de votre numéro de téléphone, un pirate peut compromettre l’ensemble de votre vie numérique, notamment en accédant à vos comptes bancaires ou à vos cryptomonnaies. Faisons le point sur ces cyberattaques basées sur le vol de numéro de téléphone.
Ces dernières années, les attaques de type « SIM Swap » se sont multipliées à l’échelle mondiale et une étude de Wich un organisme britannique de défense des consommateurs, révèle une augmentation de 400 % du nombre d’attaques entre 2015 et 2020. En un an seulement, plus de 68 millions de dollars ont été perdus dans des escroqueries liées aux cartes SIM, avertit le FBI.
Le SIM Swap : attaque et conséquences
Une attaque SIM Swap, ou échange de carte SIM, est une fraude informatique qui consiste à prendre le contrôle d’un numéro de téléphone en transférant ce numéro sur une autre carte SIM. Cela permet au cybercriminel de recevoir ou d’envoyer des SMS à votre place, de passer des appels téléphoniques ou d’utiliser votre connexion Internet. Une fois le transfert effectué, le véritable propriétaire de la carte SIM se rend compte que son numéro de téléphone a été désactivé à son insu.
Initialement, le cybercriminel recueille des informations sur sa victime, telles que son adresse, sa date de naissance ou son adresse e-mail, puis contacte l’opérateur téléphonique de la victime en se faisant passer pour elle. Avec ces informations, il usurpe l’identité de la victime pour convaincre l’opérateur de transférer le numéro de téléphone sur une nouvelle carte SIM. Une fois la demande acceptée, la nouvelle carte SIM est envoyée à une adresse spécifiée par le pirate. Parfois, le pirate peut également obtenir un code d’authentification envoyé par SMS en se faisant passer pour la victime.
Pour mener à bien cette attaque, le cybercriminel peut également pirater directement le compte de l’opérateur téléphonique de la victime en utilisant des identifiants volés. Une fois connecté, il demande le transfert du numéro de téléphone sur une nouvelle carte SIM ou une carte SIM virtuelle (eSIM).
Quelles sont les conséquences d’un numéro de téléphone piraté ?
Une fois qu’un cybercriminel a détourné une carte SIM, il peut accéder à tous les services en ligne qui requièrent un numéro de téléphone pour l’authentification. Par conséquent, il peut contourner les mesures de sécurité à deux facteurs en recevant les codes de validation par SMS. Cela lui permet d’accéder à des comptes bancaires, des boîtes e-mails ou des plateformes de cryptomonnaies, et d’effectuer des transactions frauduleuses.
Prévenir les attaques SIM Swap : Conseils de Sécurité Numérique
Les attaques SIM Swap sont souvent le résultat de fuites de données massives. Les pirates ont besoin de nombreuses informations personnelles pour réussir à convaincre un opérateur téléphonique de transférer un numéro de téléphone sur une nouvelle carte SIM. Avec l’augmentation des fuites de données, notamment en France, les cybercriminels disposent de plus en plus d’informations pour mener à bien ces attaques.
Pour protéger son numéro de téléphone, il est recommandé de limiter la quantité de données personnelles accessibles en ligne. Il est également conseillé d’utiliser des méthodes d’authentification à deux facteurs alternatives, telles que des applications d’authentification ou des clés de sécurité physiques. En améliorant son hygiène numérique et en évitant de divulguer des informations sensibles en ligne, on peut réduire les risques d’attaque SIM Swap.
Banque du numérique Un projet inédit de mise en lien des acteurs publics et privés des Alpes-Maritimes de tous secteurs pour lutter ensemble contre la fracture numérique et l’illectronisme Inspirée de la Banque Alimentaire et sous l’impulsion d’une gouvernance partagée, la Banque du Numérique s’engage...
Des congés, Steven Le Bris n’en prend jamais. Pourquoi faire? L’ingénieur informatique se passionne pour son métier.
Mais voilà que le jeune homme à la longue barbe blonde se retrouve en vacances pendant une semaine. Un laps de temps bien trop court, diraient certains. Une éternité, selon lui.
"N’ayant pas envie de m’ennuyer ou de jouer à des jeux vidéo toute la journée, je me suis dit que je pouvais offrir de mon temps pour réparer des ordinateurs gratuitement."
En un seul clic, Steven Le Bris poste une publication sur un groupe Facebook dédié aux habitants de Grasse, cité dans laquelle le Breton s’est installé il y a un an et demi.
"Je m’attendais à retenir l’attention de deux ou trois personnes. Confier un ordinateur à un inconnu, ce n’est pas rien. Il y a tellement de données personnelles à l’intérieur." En quelques heures, Steven Le Bris croule finalement sous les messages.
Tant de demandes auxquels le salarié de l’ESN (entreprise du service numérique) Inov Team, à Sophia-Antipolis, prend le temps de répondre. Avec un mot gentil pour chacun. "Cela fait parti de mon éducation..."
Ordinateurs et consoles de jeux
Véritable Lucky Lucke de l’informatique, Steven Le Bris répare un appareil en une heure, un ordinateur comme une console de jeux (il n’accepte pas les tablettes et les équipements endommagés physiquement).
"En trois jours, douze m’ont déjà été confiés." Si bien que le salon de son appartement s’est transformé en véritable atelier de réparation. "C’est la première fois que cela m’arrive."
Sans demander le moindre sou, insiste-t-il. "Certaines personnes souhaitent me payer, mais je refuse. Je le fais réellement par plaisir. J’ai déjà tout ce dont j’ai besoin. Je ne manque de rien. J’ai simplement du temps à offrir."
Et de la sympathie, aussi. Grâce à cette démarche, Steven crée de liens pour le moins inattendus. "Je fais des rencontres formidables avec des personnes que je n’aurais jamais pensé croisées un jour. Je suis vraiment agréablement surpris par l’entraide qu’il y a, à Grasse."
Favoriser la seconde vie
Pourquoi jeter quand l’on peut réparer? Sans pour autant s’attarder sur l’impact environnemental, Steven Le Bris souligne l’importance du reconditionné.
"Même si un ordinateur est vieux et lent, il suffit parfois de changer une seule pièce pour qu’il soit boosté et puisse être utilisé dix ans de plus."
Dans ce cas, la prise en charge du matériel nécessaire est aux frais du propriétaire. "Je laisse la personne commander la pièce sur le site de son choix et me l’amener."
S’il y a bien une des choses que Steven Le Bris apprécie, c’est de rendre service. Et, surtout, "se challenger". "Je suis né pour l’informatique. Ces réparations me permettent d’apprendre et de me perfectionner."
Le succès de son initiative lui a donné de belles idées, comme la création d’une association en ce sens.
Cours pour seniors
Même si Steven Le Bris reprendre le cours de sa vie mardi prochain, sa générosité restera intacte. Dans son temps libre, l’ingénieur informatique continuera à offrir ses compétences. Preuve en est, la création de son association : GRIT (Grasse Reconditionning IT).
Spécialisé dans la réparation des ordinateurs et reconditionnement du matériel information, le bénévole proposera également des formations aux séniors afin de les aider à utiliser Internet pour leurs besoins quotidiens.
"Il est aussi possible de m’amener du vieux matériel non utilisé que je pourrais remettre en état pour les donner à des personnes dans le besoin, des étudiants, des personnes âgées..." Steven Le Bris se rapprochera des associations locales pour pouvoir mettre en place ce projet.
Le contacter
Mail : contact@association-grit.fr
Site : association-grit.fr
Hébergée provisoirement, depuis le 3 avril dernier à la Frayère, La Plateforme, berceau cannois de l’initiation et du perfectionnement au numérique, "mène depuis quatre ans son action, avec une double approche: former professionnellement aux métiers du numérique de la façon la plus large possible pour favoriser le développement économique, et sensibiliser au sein d’un lieu dédié les populations aux sujets du numérique", explique Cyril Zimmermann, cofondateur de l’établissement.
À partir d’avril 2024, l’école prendra ses quartiers définitifs boulevard de la République. Limitée à 42 étudiants aujourd’hui, la capacité des nouveaux locaux permettra d’accueillir jusqu’à 200 élèves.
"Notre volonté, c’est d’aller chercher des publics différents. Ceux qui voulaient faire de l’informatique mais aussi ceux qui n’y avaient pas pensé. L’idée est donc de faire de l’initiation aux métiers du numérique, de 10 à 17 ans, par de l’éducation au numérique, à l’image numérique, à la programmation. On cible tous les publics et surtout les jeunes filles parce que l’informatique n’est pas une discipline genrée et elles sont les bienvenues", ajoute Cyril Zimmermann.
Évolution perpétuelle
Depuis la semaine dernière, cette nouveauté s’est concrétisée: "On se rend dans les écoles cannoises. On s’est rendu compte que, pour diversifier la population qui se prépare à ses métiers, il faut aller sensibiliser les publics dès le plus jeune âge et ne pas attendre qu’ils sortent du lycée", ajoute le cofondateur. Après un test à Marseille début 2022, et avoir reçu l’appui du conseil départemental pour déployer l’idée à grande échelle, l’initiative va continuer à se développer, davantage encore, dans les nouveaux locaux, plus spacieux. "On a des élèves de 16 à 61 ans, homme et femme… Un public large qui crée des promos qui sont sympa! Notre objectif, c’est lever les freins, et que notre porte soit ouverte à tous", lance Roxan Roumegas, directeur général adjoint de l’établissement.
"Les cursus évoluent, ça fait partie de l’ADN de La Plate-forme. Chaque année, on rencontre des entreprises et des gens du milieu pour adapter au besoin les contenus pédagogiques. On a en général des formations plutôt longues, ce qui permet cette souplesse. La jeunesse de l’école fait que c’est la première fois, à Cannes, qu’on va effectuer ce travail-là", précise Pascal Assens, cofondateur de l’école.
Victor, 28 ans, est conquis: "J’ai trouvé cette école au travers de France Travail. C’est un univers qui m’intéresse énormément, je suis passionné par le numérique. Alors, je me suis lancé!" Un établissement que David Lisnard, maire de Cannes, s’est dit "fier d’accueillir dans le quartier République (...) afin d’y développer des formations en lien concret avec le tissu entrepreneurial local et de stimuler l’innovation dans les domaines de l’économie créative".
"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends." Par ces mots, Nelson Mandela aurait pu inspirer les départements victimes d’une cyberattaque. Notamment celui des Alpes-Maritimes. La collectivité territoriale avait subi une retentissante fuite de données, dans la nuit des 9 au 10 novembre 2022. Trois mois après, les départements cherchent à en tirer les leçons.
Rendez-vous à Nice pour un débrief
C’est à Nice, justement, que l’Assemblée des Départements de France (ADF) vient d’organiser son séminaire sur la cybersécurité. Au sein même de ce conseil départemental pris pour cible par le collectif Play Ransomware. Ces hackers s’étaient approprié 282 Go de données, avant de les diffuser. Soit 0,1 % du volume total des données de la collectivité.
Consolation pour le Département 06, si l’on peut dire : il n’est pas le seul à avoir subi pareille mésaventure. Neuf départements, quatre régions et 81 communes sont passés par là.
Trois mois après, le Département de Seine-et-Marne ne tourne encore qu’à 75 % de ses capacités. En deux ans, les cyberattaques ont bondi en France de 400 %.
La crainte du "rideau noir"
Au moins, "chez nous, les dégâts sont relativement mineurs", assure Charles Ange Ginésy, le président de l’instance départementale. Quelques photocopies de documents d’identité, entre autres, ont tout de même eu le temps de fuiter. L’alerte rapide a permis de tout éteindre, redémarrer secteur par secteur, et revenir à la normale en quinze jours.
Partant de là, "nous avons voulu faire le point sur les solutions apportées par les départements victimes d’attaques, en lien avec l’État", explique François Sauvadet, président de l’ADF. Le retour d’expérience du Département 06 a été "précieux". "Nous avons élaboré un process qui doit engager chacun des usagers du service et les agents eux-mêmes." Objectif : éviter "le rideau noir".
Le maître-mot: «"Vigilance". Après la cyberattaque de novembre, le premier réflexe demandé aux agents départementaux a été de muscler leurs mots de passe. Et de soigner leur déconnexion. "Il faut respecter un code de fermeture. Quand vous ne fermez pas la porte de votre tablette, c’est comme si vous ouvriez la porte de votre maison alors que rôdent des cambrioleurs", met en garde François Sauvadet.
"Intervenir sitôt l’anomalie repérée"
Parmi les grands axes d’action ? "Renforcer les outils d’alerte." "Organiser les données en silo, pour éviter qu’elles ne soient toutes contaminées en cas d’attaque." "Analyser le risque pour hiérarchiser les données à conserver."
Et surtout, "intervenir tout de suite, dès que vous repérez l’anomalie". Chaque département dispose aujourd’hui d’un référent cybersécurité.
Le protocole azuréen sera transmis à l’ANSSI (agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), puis partagé aux départements, voire aux communes. Un outil utile pour des départements "au cœur de la révolution numérique", dixit François Sauvadet. Essentiel pour la qualité du "service offert aux Français". Et pour conserver leur confiance.
Redonner vie à un vieil ordinateur ne tient parfois qu’à un simple changement de composant. Installer un SSD peut notamment donner un sacré coup de boost à la vieille machine que vous avez peut-être dans le placard. En plus, la manipulation n’a rien de terriblement compliqué.
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Ordi 3.0 est un « un projet national de territoire », à dimension collective, participative et sociale, développé avec le soutien de l’ensemble de la collectivité territoriale (citoyens, porteurs de projets associatifs et entrepreneuriaux, opérateurs de la collecte, de la réparation, du réemploi d’équipements électriques et électroniques et de sa réutilisation), pour développer une filière nationale de collecte, de rénovation et de redistribution de matériels informatiques permettant les usages du numérique par le plus grand nombre de personnes physiques et morales, dans une démarche d’économie solidaire, circulaire et de qualité environnementale.