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Près de Marseille, un discret centre de primatologie héberge et élève depuis des décennies des centaines de primates destinés à des expériences scientifiques en laboratoire.
Quelque 3.500 singes ont été utilisés en 2023 à des fins scientifiques en France, notamment en neurosciences, immunologie ou encore pour certaines phases précliniques de tests de vaccins et médicaments. La majorité d’entre eux ont fini euthanasiés pour leur éviter une souffrance trop importante.
Certains ingrédients présents dans les crèmes à visée cosmétique augmentent les effets du soleil sur la peau et, par là même, le risque de taches ou de brûlures. Des précautions s’imposent.
Antirides, hydratant, exfoliant, antitaches, anti-imperfections… Ces différentes vertus sont obtenues grâce à des actifs cosmétiques intégrés aux produits à appliquer sur la peau. Certains d’entre eux sont dits photosensibilisants, car ils augmentent la sensibilité de la peau aux rayons du soleil. Deux mécanismes principaux sont à l’œuvre : une fragilisation de la peau, notamment via la détérioration de la barrière cutanée, et la composition même du produit, qui interagit avec les rayons UV. En conséquence, la peau rougit, voire brûle. Un comble quand on voulait justement l’embellir !
Le rétinol
C’est l’autre nom de la vitamine A. Le rétinol et ses dérivés, les rétinoïdes, sont utilisés pour leur action antioxydante et kératolytique, c’est-à-dire qui élimine la couche de kératine de la peau. Cet actif stimulerait aussi la production de collagène. Il est très en vogue contre l’acné, les rides et ridules ou même l’eczéma. Mais son effet exfoliant a pour conséquence de rendre la peau plus fine, plus fragile, et donc plus vulnérable aux méfaits du soleil.
Les acides exfoliants
« Ces produits, un peu à la mode actuellement, visent à se débarrasser des imperfections du visage (taches, acné, petites cicatrices). Pour cela, ils décapent la première barrière cutanée, rendant la peau plus fragile », explique le dermatologue Erwin Benassaia. Il s’agit des alpha-hydroxy-acides (AHA) tels que l’acide glycolique, l’acide lactique, l’acide citrique et l’acide malique, et des bêta-hydroxy-acides (BHA) tels que l’acide salicylique, utilisé contre l’acné, les pellicules ou comme conservateur.
Le peroxyde de benzoyle
Antibactérien et exfoliant, c’est un antiacné puissant, avec une action kératolytique et anti-inflammatoire. Il est présent dans les médicaments contre l’acné sous forme de pommade, tels que Curaspot, Cutacnyl ou Acuspot. Certains sont uniquement sur ordonnance quand d’autres, contenant 5 % de peroxyde de benzoyle ou moins, sont en vente libre. La notice fait état du risque de photosensibilisation.
→ Avec l’application QuelProduit, vérifiez la composition de vos produits cosmétiques
L’hydroquinone
Cet agent éclaircissant agit sur l’hyperpigmentation et les taches brunes en réduisant la production de mélanine. Or, ce pigment responsable de la coloration de la peau est aussi sa protection contre les UV. Interdite dans les cosmétiques, l’hydroquinone existe encore sur prescription médicale (elle est notée « méquinol »). Elle est aussi vendue illégalement pour se blanchir la peau.
Les huiles essentielles
Certaines huiles essentielles, notamment d’agrumes (citron, pamplemousse, orange, bergamote…) contiennent des furocoumarines, qui sont des substances photosensibilisantes. Leur application est déconseillée en journée, au risque de voir apparaître des taches pigmentaires. Pour les repérer, regardez dans la liste des ingrédients. Attention, elles ne sont pas toujours notées « essential oil », mais peuvent être notées « fruit oil » ou « leaf oil » selon la partie de la plante utilisée. On peut aussi les repérer indirectement grâce à leurs allergènes, dont la présence doit toujours être mentionnée, qui figurent en toute fin de liste : géraniol, limonène, linalol, etc.
Bon à savoir Essentielles ou non, les huiles ne font en général pas bon ménage avec le soleil, car elles créent un effet loupe qui renforce le danger des UV. Souvenez-vous de l’huile de monoï ou de la graisse à traire pour bronzer, dont l’usage est heureusement aujourd’hui tombé en désuétude.
Mieux se protéger
Appliquer de la crème solaire par-dessus les cosmétiques contenant des actifs photosensibilisants ne suffit souvent pas. Aussi, il vaut mieux éviter ce genre de produit en été et lors des périodes de fort ensoleillement. Si nécessaire, les appliquer uniquement le soir, avant le coucher. Sans oublier de protéger la peau en journée avec un chapeau et en renouvelant régulièrement l’application d’une crème solaire d’indice suffisant.
Et dans les parfums ?
Dans les années 1960, les eaux de Cologne et les parfums avaient engendré des cas de « dermite du parfum », des taches liées à des substances photosensibilisantes. Aujourd’hui, la réglementation a évolué et les formules sont censées ne plus en contenir. Attention toutefois à l’alcool des parfums, qui peut simplement dessécher la peau.
Une nouvelle pâte à tartiner annonce contenir des « fibres végétales solubles » qui lui permettent de se proclamer « sans sucres ajoutés » et d’afficher un Nutri-Score A. En parallèle, on voit arriver sur le marché un substitut annonçant « le goût du sucre sans le sucre ». Mais que valent ces produits ?
Des salariés de l’UFC-Que Choisir, volontaires pour se livrer à une dégustation improvisée, se penchent sur leurs assiettes. Dedans, une cuillerée de la nouvelle pâte à tartiner de Lucien Georgelin. Sur le pot, deux promesses s’affichent : « Sans sucres ajoutés » et « Riche en fibres ». Deux caractéristiques qui lui permettent d’afficher un Nutri-Score A, du jamais vu pour ce type de produit. Dans les assiettes, une pâte marron foncé, brillante, fluide. Les réactions sont unanimes sur deux points : la nouvelle pâte est effectivement beaucoup moins sucrée que l’originale. Mais son goût manque d’intensité et de longueur en bouche, avec « une saveur quasi inexistante » et « qui s’évapore vite », estime Gaëlle. Il y a aussi cette texture « un peu surprenante, qui colle au palais » selon Marie, et une astringence inhabituelle. « C’est un truc de régime, non ? », suppose Juliette. C’est un peu l’idée…
Un mystérieux « mélange de fibres végétales solubles »
Car il n’y a que 8,5 % de sucre dans le produit. Cet ingrédient, présent habituellement en quantités astronomiques dans une pâte à tartiner (il constitue plus de la moitié du Nutella, par exemple), est remplacé par de mystérieuses « fibres végétales solubles », qui constituent tout de même 42 % de la recette ‒ soit le premier ingrédient quantitativement. Que Choisir n’en saura pas plus, Georgelin opposant le secret de fabrication. Pourtant, la réglementation imposerait davantage de précisions sur la nature de ces fibres (lire l’encadré).
Plusieurs alternatives au sucre blanc
Le sucre étant l’ennemi n° 1 d’une alimentation saine, diminuer les quantités ingurgitées par la population est un enjeu majeur de santé publique. Mais quelles options s’offrent aux industriels de l’agroalimentaire, pour remplacer le saccharose, qui compose le sucre blanc traditionnel ? Plusieurs ingrédients existent.
Les édulcorants intenses au très fort pouvoir sucrant : aspartame (additif E951, classé peu recommandable dans notre évaluation des additifs), acésulfame-K (additif E950, classé peu recommandable), sucralose (additif E955, également classé peu recommandable), stévia (additif naturel issu d’une plante), etc. Ayant un très fort pouvoir sucrant, ils s’utilisent en très petite quantité. Ils n’apportent donc pas de matière et ne possèdent pas les propriétés du sucre telles que la caramélisation à la cuisson.
Les édulcorants dits « de charge » ou « massiques » car ils peuvent remplacer la matière du sucre dans les recettes : sorbitol, maltitol, xylitol, lactitol, mannitol, isomalt, érythritol... C’est par exemple la voie choisie par Süvy, un nouveau substitut proclamant avoir « le goût du sucre sans le sucre » tout en étant « riche en fibres » : il est composé de cristaux d’érythritol (un édulcorant produit à partir de la fermentation de glucose par des bactéries) insérés dans des fibres composées de polydextrose (un sucre complexe synthétisé à partir de glucose). L’intérêt ? Ce produit peut remplacer le sucre en tant qu’ingrédient à part entière, pour contribuer à faire lever la pâte, pour caraméliser, foisonner, etc. Mais il y aurait là aussi quelques critiques sur l’exactitude de l’information au consommateur.
Les fibres végétales (de chicorée, d’agave, de blé, de maïs, de tapioca, etc.) ou l’inuline (extraite de fibres de chicorée, d’agave, de topinambour, etc.), qui apportent de la matière et du volume, mais peu de calories. En revanche, leur goût sucré est moins intense que les alternatives précédentes. C’est cette option qu’a choisie Lucien Georgelin pour sa nouvelle pâte à tartiner, mais aussi plusieurs confitures. Interrogé, l’industriel précise seulement qu’il s’agit « d’un mélange de plusieurs fibres végétales, sélectionnées pour leurs bénéfices à la fois technologiques et nutritionnels [qui] jouent un rôle important dans la texture et la viscosité du produit, tout en contribuant à une digestion saine et à la sensation de satiété ».
Les purées de fruits secs, mais cette option reste très calorique.
Quid de l’intérêt pour la santé ?
Enlever le saccharose pour lui substituer des ingrédients encore plus transformés, est-ce une bonne idée sur le plan nutritionnel ? Les édulcorants intenses sont sur la sellette, en particulier l’aspartame. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), tout comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS), estiment qu’ils ne présentent aucun intérêt dans la lutte contre le surpoids. Des études suggèrent par ailleurs de potentiels effets nocifs.
Concernant les fibres solubles ou les édulcorants de charge, le bilan est plus nuancé. Ils ont certes un avantage, mais aussi plusieurs limites. Ces substituts permettent de réduire le nombre de calories ingérées, ce qui présente un intérêt dans la lutte contre le surpoids et l’obésité. « Mais attention à l’effet de "halo santé", qui fait que le consommateur sous-évalue le contenu calorique de l’aliment, du fait d’allégations positives telles que "sans sucres ajoutés", rappelle Mélanie Deschasaux-Tanguy, chargée de recherche en nutrition humaine à l’Inserm. Ce halo santé peut le pousser à manger trop de ces substituts (ou des aliments en contenant), au détriment de denrées naturellement riches en fibres. »
Une appétence entretenue pour le goût sucré
« Par ailleurs, proposer des aliments au goût sucré entretient l’appétence pour le sucre, donc la consommation globale de produits sucrés, alors que ces derniers n’ont aucun intérêt nutritionnel. » Ces substituts se retrouvent essentiellement dans les aliments ultratransformés (gâteaux, chewing-gums, céréales du petit-déjeuner, etc.), dont les autorités de santé appellent à réduire fortement la consommation. Par ailleurs, ils sont parfois présentés comme « naturels » par les industriels. C’est faux : ils sont peut-être issus de matières premières naturelles, mais sont synthétisés en usine. Rappelons que rien ne remplace la consommation d’aliments bruts.
Attention, aussi, au confort intestinal. « Ces fibres solubles fermentent dans le tube digestif, sous l’effet des bactéries de la flore intestinale. Elles donnent des acides gras à chaîne courte, qui sont des nutriments des cellules du côlon. Elles contribuent donc à entretenir le "bon" microbiote de notre système digestif, avec une action anti-inflammatoire, ajoute Mélanie Deschasaux-Tanguy. Mais attention à la tolérance intestinale, surtout si ces fibres sont en grande proportion dans l’aliment. Leur fermentation produit des gaz, dont peuvent souffrir les personnes sensibles, avec aussi des effets laxatifs. Dans la pâte à tartiner Lucien Georgelin par exemple, elles sont présentes à hauteur de 42 %, c’est une très forte proportion. » Une cuillère étalée sur la tartine, ça va, mais avaler le pot entier ferait courir le risque d’une mauvaise surprise !
Information au consommateur : transparence attendue et allégations encadrées
La réglementation européenne d’information au consommateur (Inco) oblige les industriels à une certaine transparence concernant les allégations et les ingrédients d’une denrée, en encadrant strictement les étiquetages. Les informations indiquées sur les emballages des deux produits évoqués dans l’article, la nouvelle pâte à tartiner Lucien Georgelin et le substitut au sucre Süvy, ne nous semblent qu’en partie conformes. Questionnée, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) indique ne pas pouvoir se prononcer sur des produits particuliers.
Allégation « Riche en fibres ». Elle est autorisée à condition que le produit contienne au moins 6 g de fibres (quelle que soit leur nature) pour 100 g de produit, ou au moins 3 g de fibres par 100 kcal. La pâte Lucien Georgelin est très largement au-dessus, à 43 g/100 g. Süvy n’indique pas la teneur dans son produit.
Allégation « Sans sucres ajoutés ». Elle est autorisée si le produit ne contient ni monosaccharides (glucose, fructose, galactose), ni disaccharides (saccharose, lactose, maltose) ajoutés, ni denrée alimentaire utilisée pour ses propriétés édulcorantes.
Mention « Contient des sucres naturellement présents ». Elle doit figurer sur l’étiquette si des sucres sont naturellement présents. Georgelin le fait.
Liste des ingrédients. Une dénomination légale, un nom usuel ou un nom descriptif doit être utilisé. Le terme « fibres » n’est pas assez précis, sa nature devrait apparaître dans la liste. Georgelin ne semble donc pas dans les clous à ce sujet. Quant à Süvy, il en donne une longue description, même si elle peut sembler obscure.
Tableau nutritionnel. Il est obligatoire et doit indiquer les nutriments ‒ glucides, lipides, protéines, vitamines, minéraux ‒ et la valeur énergétique de l’aliment. Süvy utilise deux termes différents qui désignent le même nutriment, « carbohydrates » et « glucides ». Ce qui lui permet une pirouette qui nous semble non réglementaire : le premier, qui est à un taux de 98 g/100 g, n’est pas connu des consommateurs, alors que le second, qui affiche 0 g/100 g, est identifié et assimilé au sucre. L’affichage nous semble non conforme puisqu’il devrait mentionner « glucides : 98 g/100 g, dont sucre : 0 g/100 g ».
Naturel. À l’instar de la réglementation s’appliquant aux arômes, l’origine naturelle d’un ingrédient peut être revendiquée, sous réserve qu’il soit obtenu selon les procédés traditionnels de fabrication. Concernant Süvy, si l’erythritol est considéré comme obtenu de façon naturelle (par fermentation), ce n’est pas le cas du polydextrose, issu d’un processus industriel.
La publication des résultats des contrôles sanitaires dans le secteur alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) est une attente légitime des citoyens qui participe à l’amélioration de la confiance du consommateur. La publication des résultats des contrôles réalisés à partir du 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire est effective depuis le 3 avril 2017.
Ses ventes menacées par la nouvelle classe de médicaments anti-obésité, les aGLP-1, l’industrie agroalimentaire prépare sa riposte.
Accès direct à la cartographie (France entière) et navigation facile entre les plages. Le classement est annuel et ne donne pas accès aux analyses les plus récentes.
Découvert par article https://www.nicematin.com/environnement/controles-sanitaires-sur-les-eaux-de-baignade-on-vous-dit-comment-vous-y-retrouver-entre-les-differentes-sources-996580
mymeno.fr est un site créé par deux femmes approchant la cinquantaine, pour dédramatiser la ménopause avec humour, astuces et bienveillance.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/vie-locale/-partager-les-galeres-ca-fait-du-bien-on-se-sent-moins-seules-ce-site-internet-cree-par-une-cannoise-parle-menopause-sans-tabou-995839
Découvert chronique le billet science 02/07/2025 https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/le-billet-sciences/nous-proteger-ou-nous-faire-grossir-les-multiples-roles-du-microbiote-intestinal-1205010
Lutter ou fuir. La réaction anxieuse face au danger est essentielle à la survie. Enracinée dans la peur, elle nous pousse à la prudence, à éviter les situations risquées. Mais chez certains, cette réponse naturelle devient excessive, provoquant une hypervigilance et une inhibition qui perturbent la vie quotidienne. "Les troubles anxieux figurent parmi les pathologies mentales les plus fréquentes, Ils surviennent souvent tôt dans la vie et ont tendance à persister ou à réapparaître au fil du temps", introduit Sebastian Fernandez, chercheur à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) à Sophia Antipolis.
Où cette anxiété pathologique trouve-t-elle son origine? Et comment mieux la soigner, alors que les traitements disponibles sont peu ciblés, et souvent associés à des effets secondaires importants? Ce sont les questions qui ont guidé les recherches entreprises il y a 5 ans par son équipe et qui ont abouti à la découverte d’un mécanisme inconnu jusque-là (1).
Hyperactivité de l’amygdale
Au départ de ces recherches: une observation clinique: "Chez les patients souffrant d’anxiété pathologique, on détecte une activité excessive dans une petite zone du cerveau, l’amygdale (en jaune sur la photo). En condition normale, l’activité de l’amygdale est bien régulée, permettant à l’individu d’évaluer si une situation est menaçante ou non et d’adopter les réponses appropriées. Mais, en cas de déséquilibre, elle peut s’emballer, ce qui entraîne des réactions anxieuses excessives", explique le chercheur.
Autre fait bien établi: un stress intense ou prolongé peut modifier la structure même de l’amygdale, rendant ses neurones plus réactifs.
Deux aires cérébrales
Pour décrypter les mécanismes en jeu dans ces processus, Sebastian Fernandez, au sein de l’équipe dirigé par le Pr Jacques Barik (UCA) va utiliser un modèle animal exposé à un stress social répété (lire encadré). "Grâce à des techniques de pointe, nous avons mis au jour des connexions spécifiques entre l’amygdale et une autre région cérébrale impliquée dans les émotions, l’aire tegmentale ventrale (ATV). Et nous avons observé que le stress chronique renforce ces connexions: l’influence de l’ATV sur l’amygdale devient plus importante, ce qui augmente l’anxiété chez les souris."
Preuve ultime du rôle clé de ces connexions dans la régulation de l’anxiété : "En activant artificiellement ce circuit pendant cinq jours, sans exposer à aucun stress, on provoque un état anxieux chez les souris. À l’inverse, en bloquant cette connexion pendant une situation stressante on prévient l’apparition de l’anxiété. C’est donc un circuit bidirectionnel que nous pouvons manipuler pour augmenter ou diminuer l’anxiété."
Une autre partie de l’étude s’est intéressée aux mécanismes moléculaires sous-jacents. "Au niveau des synapses reliant précisément l’ATV à l’amygdale, il se produit, sous l’effet de stress chronique, des modifications dans la composition de protéines jouant un rôle majeur dans la neurotransmission excitatrice. En empêchant ce changement, on bloque l’effet du stress sur l’amygdale et on réduit l’anxiété. Nous avons ainsi identifié deux niveaux d’intervention thérapeutique: agir directement sur les circuits neuronaux ou cibler les modifications moléculaires induites par le stress." Un bel espoir contre une maladie dont l’incidence ne cesse de progresser.
Milieu hostile
Le modèle utilisé par les chercheurs repose sur un stress social modéré: des souris sont régulièrement confrontées à d’autres, plus grandes et agressives. "L’interaction sociale, normalement perçue comme positive, devient peu à peu aversive. Après plusieurs expositions, les souris développent une forme d’anxiété généralisée; elles montrent des signes d’évitement non seulement envers d’autres souris, mais aussi dans des environnements nouveaux. Ce modèle est particulièrement pertinent car il repose sur un facteur de risque de développement de troubles anxieux bien connu chez l’homme: les expériences sociales négatives répétées."
1- Ces recherches ont été publiées dans la revue Biological Psychiatry, grâce au soutien de l’ANR et la FRM.
La voile comme outil de prévention et d'accompagnement du burn-out chez les soignants. Régate + Parcours. Marseille, Sables d'Olonne
https://www.nicematin.com/sante/-guerir-en-mer-prendre-le-large-pour-mieux-soigner-988399
Prendre soin de ceux qui soignent
L’association "Guérir en mer" est née à Marseille, avant de se déployer à travers la France. Dans les Alpes-Maritimes, fondée en 2024 par Cyril Eininger, coordinateur de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) "Pays de Lérins" et passionné de voile, elle repose sur une conviction simple: pour prendre soin des autres, les soignants doivent déjà prendre soin d’eux.
L’association offre gratuitement aux professionnels de santé la possibilité de larguer les amarres et de s’évader quelques heures en voilier, loin du tumulte hospitalier. Son objectif est clair: prévenir et accompagner le burn-out, rompre l’isolement, et recréer du lien ainsi qu’un esprit de collectif entre soignants, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux.
Plus d’infos sur: guerirenmer.com
Notre test sur une sélection de références montre que la plupart des crèmes solaires sont utilisables deux étés de suite.
En résumé
La majorité des crèmes solaires peuvent être réutilisées l'été suivant si elles ont été conservées correctement et que leur aspect (odeur, texture) n'a pas changé.
Il est crucial de vérifier l'absence de signes de dégradation avant réutilisation et d'éviter d'utiliser les crèmes contenant de l'octocrylène l'année suivante en raison de la formation d'un composé toxique.
découvert par https://www.nicematin.com/vie-locale/quel-est-ce-cabinet-dentaire-ambulant-qui-sillonne-les-alpes-maritimes-et-le-var--982852
Ces bus vont directement à la rencontre des patients. Ceux qui ont du mal à se déplacer, ceux pour qui les soins dentaires ne sont pas une priorité. Ceux qui sont âgés ou en situation de handicap.
L’association départementale Handident – qui a vu le jour en 2005 – a pour mission de "faciliter l’accès aux soins dentaires des personnes handicapées [dans la région] en fédérant des chirurgiens-dentistes au sein d’un réseau". Et, la semaine dernière, l’un des bus a stationné sur le parvis de la Fondation Pauliani à Nice qui héberge des personnes âgées, souvent dépendantes ou atteintes de maladies telles Parkinson ou encore Alzheimer. Mis en fonction en septembre 2024, ce véritable cabinet dentaire ambulant est déjà intervenu dans 10 établissements et a permis de soigner plus de 350 patients soignés. Le bus assure des tournés toute l’année.
C’est une première en France (1) et on la doit au Dr Caroline Giordana, responsable du Centre expert parkinson (Unité des pathologies du mouvement), à l’hôpital Pasteur 2 à Nice. Il y a quelques semaines, la neurologue réglait un stimulateur cérébral implanté chez un patient parkinsonien, tranquillement installé sur son canapé… en Corse! Un progrès majeur pour le suivi des (nombreuses) personnes qui résident à distance d’un centre expert, et ont en commun d’avoir bénéficié de cette technique désormais courante: la stimulation cérébrale profonde.
"Elle consiste à implanter des électrodes dans le cerveau, reliées à un stimulateur placé sous la peau, un peu à la manière d’un pacemaker, vulgarise la spécialiste. Sauf qu’ici, les électrodes ne stimulent pas le cœur, mais des zones cérébrales ciblées. Ce stimulateur est entièrement paramétrable: on peut orienter le courant électrique (vers le haut, le bas, autour), ajuster son amplitude, la fréquence des impulsions… Ce sont des stimulations répétitives, et donc de nombreux paramètres peuvent être adaptés pour optimiser l’efficacité de cette approche." Problème: cet objectif n’est parfois atteint qu’au bout de trois, voire six mois, après de nombreux réajustements. "Les patients opérés doivent donc être revus régulièrement en consultation. Pour certains, une visite mensuelle suffit. Pour d’autres, des réglages tous les quinze jours sont nécessaires. Cela engendre de nombreux déplacements à l’hôpital."
Grâce à la plateforme Neurosphère Virtual Clinic, ces déplacements longs et coûteux pour les patients les plus éloignés pourront désormais être évités. "Ce système, révolutionnaire, permet une prise de contrôle complète du stimulateur à distance, par le médecin. Grâce à une tablette et une webcam, une vraie téléconsultation est réalisée: le professionnel voit le patient, peut observer les symptômes (comme des tremblements), et ajuster les réglages en temps réel, comme s’il était physiquement à ses côtés."
Déjà utilisé aux États-Unis depuis deux à trois ans, le dispositif n’est autorisé que depuis 2025 en France. "Les questions de sécurité et de protection des données ont nécessité des validations par les autorités nationales et locales, ainsi que par les comités d’éthique hospitaliers."
Depuis le premier patient corse, deux autres ont pu bénéficier de cette solution. "Éviter des déplacements répétés a changé leur quotidien, se réjouit le Dr Giordana. La télémédecine est ici une réponse particulièrement adaptée à l’éloignement géographique."
En pratique
Lors d’une séance de réglage, c’est le patient qui initie la connexion, depuis son domicile, via le Wi-Fi. "Il utilise sa télécommande spécifique, se connecte à son stimulateur, puis m’autorise à intervenir, détaille le Dr Giordana. Ce n’est qu’après son accord que je peux me connecter. Le dispositif est très sécurisé. Je ne peux me connecter qu’aux stimulateurs des patients dont je suis le médecin référent; le compte du patient doit être relié au mien. "
- Pour le moment, seuls deux centres en France l’utilisent: le centre expert niçois et la Fondation Rothschild à Paris.
On ira est un film réalisé par Enya Baroux avec Hélène Vincent, Pierre Lottin.
Synopsis : Marie, 80 ans, en a ras le bol de sa maladie. Elle a un plan : partir en Suisse pour mettre fin à ses jours. Mais au moment de l’annoncer à Bruno, son fils irresponsable, et Anna sa petite-fille en crise d’ado, elle panique et invente un énorme mensonge. Prétextant un mystérieux héritage à aller chercher dans une banque suisse, elle leur propose de faire un voyage tous ensemble. Complice involontaire de cette mascarade, Rudy, un auxiliaire de vie tout juste rencontré la veille, va prendre le volant du vieux camping car familial, et conduire cette famille dans un voyage inattendu.
Le film "On Ira" : un road trip hommage à la grand-mère
Enya Baroux a souhaité redonner une fin de vie plus digne et choisie à sa grand-mère, qu'elle a accompagnée dans ses derniers moments. Elle raconte son histoire à travers le personnage de Marie, une femme âgée qui, confrontée à une fin de vie difficile, décide de recourir au suicide assisté. C'est cette transition entre une vie souffrante et un choix final qui est au cœur du film. Ce récit de fin de vie, abordé avec beaucoup d'humour, est en réalité un moyen pour Enya de dédramatiser ses angoisses, tout en ouvrant un débat sur un sujet souvent tabou.
Le road trip vers la Suisse
L'histoire se déroule sur un road trip où Marie, accompagnée de sa famille, décide de partir en Suisse, où le suicide assisté est autorisé. Ce voyage, traverse des paysages magnifiques et divers, filmés dans la région PACA. L'idée de cette destination finale, portée par la lumière du sud, confère au film un ton solaire, malgré la gravité de son sujet.
Des personnages inspirés de la réalité
Les personnages du film sont inspirés de personnes réelles, notamment la grand-mère d'Enya, mais aussi son père et elle-même, à travers les traits de caractère des protagonistes. Bruno, le fils de Marie, est un personnage irrévérencieux et immature, inspiré en partie par son propre père, comme le confie Enya. Chaque personnage incarne une facette de la réalité de la réalisatrice, mais avec une touche de comédie qui permet de briser la glace sur des sujets délicats.
Du 6 au 8 mars 2025, Nice devient le centre des neurosciences avec la 10e édition de Neuroplanète, organisée par Le Point en partenariat avec la Métropole Nice Côte d’Azur. Quelques mois avant la 3e Conférence des Nations unies sur l’Océan, qui se tiendra en juin à Nice, Neuroplanète explorera le lien essentiel entre notre cerveau et les ressources marines, à travers des conférences captivantes telles que "Manger du poisson pour sa santé, en préservant la planète", "La mer, réservoir des médicaments du futur", "L’incroyable mémoire des seiches et des poulpes", et "L’océan en nous: mieux vivre grâce à la mer".
Les discussions aborderont également la pollution plastique des océans et son impact sur notre cerveau, le rôle de la Conférence des Nations unies sur l’Océan, le système nerveux des oursins ou encore les multiples applications des algues.
Au programme également, les avancées scientifiques les plus récentes et leurs applications concrètes. De la rééducation assistée par exosquelettes aux nouvelles approches pour traiter la surdité et la douleur chronique, en passant par les espoirs et recherches autour de la maladie d’Alzheimer... Neuroplanète étudiera les enjeux majeurs de demain.
Sur trois jours, conférences, ateliers interactifs et démonstrations permettront d’échanger avec des neuroscientifiques de renom, des experts et des professionnels de santé. Un rendez-vous (ouvert à tous et gratuit) incontournable pour mieux comprendre le cerveau et ses incroyables capacités.
Jeudi 6 mars: soirée inaugurale au CHU de Nice, amphithéâtre "Le Galet" de l’hôpital Pasteur 2 de Nice, 30 Voie Romaine, à partir de 17h30. Vendredi 7 et samedi 8 mars: Conférences au Centre Universitaire Méditerranéen (CUM), 65 Prom. des Anglais, à partir de 10h. Gratuit et ouvert à tous sur inscription. Plus d’infos sur: https://evenements.lepoint.fr/neuroplanete/
Sirop de yacon : sucrant naturel bio à l'indice glycémique bas, riche en fibres, 2 fois moins calorique et avec 4 fois moins de sucres que le sucre blanc. Choisis une alimentation saine, choisis Yacon & co !
Baumes hydratants et apaisants pour votre intimité, après l'amour et tous les jours. Soins féministes 100 % naturels, biologiques et faits en France avec amour.
Plateforme web pour un circuit court de la santé
Découvert par Article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/basee-a-vallauris-cette-societe-est-leader-sur-le-marche-de-la-teleexpertise-en-ophtalmologie-978035
Il cible les adultes en primo prescription ou renouvellement de lunettes de vue. Uniquement du renouvellement s’agissant des lentilles de contact. "La personne vient sans rendez-vous chez l’opticien. Elle donne son consentement à la télé expertise et complète un questionnaire médical comportant une centaine d’items. Un examen de vue est pratiqué. Ensuite, LyleOO analyse les résultats grâce à un algorithme spécifique. Ils sont ensuite transmis de façon sécurisée à un ophtalmologiste partenaire qui les interprète en moins de 48 heures (11 heures en moyenne)." Trois degrés de résultats: vert, orange, rouge. Rouge signifiant que le patient doit consulter un ophtalmologiste en physique (si diabète, suspicion de glaucome...). À noter que deux téléexpertises consécutives ne sont pas autorisées "pour ne pas éloigner le patient du parcours médical."