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Apprendre tout au long de sa vie. La devise de Cannes Université résume le concept, créé en 1985: "Mettre la culture et le savoir à portée de toute personne ayant soif de connaissances et envie de lien social, sans condition d’âge ou de diplôme."
Cette année encore, tout le monde pourra trouver son bonheur dans le programme concocté par les équipes. Pas moins de 34 ateliers, de l’architecture à l’œnologie en passant par la géologie, la botanique ou encore la criminologie.
Mais aussi des cours plus "classiques": histoire, philosophie, psychologie et langues. Le tout dispensé par d’éminents spécialistes !
Conférences, rencontres et débats
Outre ces cours, des rencontres, débats et conférences auront lieu tout au long de l’année. Notamment les rencontres-débats sur le thème « La transmission » les 29 et 30 novembre à l’Espace Miramar.
La 10e édition des Printemps de Cannes Université sur le thème de l’espace aura lieu le 22 mars prochain, également à l’Espace Miramar.
Les Cannes Conférences auront lieu lundi 4 novembre (La vérité sur l’affaire du collier de la Reine),
Vendredi 31 janvier (Apprendre à voir la splendeur du monde), vendredi 4 avril (Faire famille, une philosophie des liens) et le 3 juin (Vieillir, un voyage vers l’intériorité). Des Ciné Conférences seront également organisées en marge du festival In & Out le 10 octobre avec le film Orlando, ma biographie politique de Paul B. Preciado.
Jeudi 16 janvier, après la diffusion d’un épisode d’une série sur le profilage en partenariat avec CANNESERIES les participants pourront échanger avec Sandrine Skiller, spécialiste en criminologie.
Enfin le 6 mars, le, film documentaire Tuan Ta Pesao sera présenté, en écho à l’exposition sur le Vanuatu visible au Musée des explorations du monde, du 12 décembre au 25 mai.
63 autres conférences "de l’après-midi" auront lieu salle Stanislas et salle Gilbert Fort, sur des thèmes variés : histoire, arts, sciences, mythologie, climatologie, spiritualités ou encore médecines du monde
Des sorties culturelles
Cannes Université organisera également une dizaine de sorties culturelles, auxquelles même les non adhérents pourront participer !
Chapelle Matisse, Fondation Maeght, Jardin botanique Hanbury à Vintimille, Carrière des Lumières aux Baux-de-Provence, Maison de l’intelligence artificielle à Biot, Musée des Beaux-Arts à Draguignan, Abbaye Saint-Victor et Exposition « Méditerranées » au MUCEM de Marseille...
Ou encore visite guidée privilégiée de l’exposition de réouverture de la Malmaison à Cannes, visite du cimetière du Grand Jas, Chantiers navals de La Ciotat, Forêt domaniale de la Colle du Rouët au Muy... Le plus difficile ? Faire son choix parmi ce vaste programme !
Les inscriptions débuteront le lundi 2 septembre à partir de 9 heures. Ne tardez pas trop, l’an dernier, Cannes Université avait rapidement fait le plein avec 1 600 inscrits.
10 nouveaux cours à découvrir
Vous cherchez à apprendre de nouvelles choses ? On a fait la liste.
Aromathérapie
Ce cours d’initiation aux huiles essentielles permet d’apprendre comment bien les choisir et les utiliser.
Astronomie
Un parcours astronomique et historique, à la découverte de remarquables astronomes.
Écriture
Ce cours s’adresse à toute personne désireuse d’explorer son monde intérieur à travers l’écriture.
Novice ou écrivain expérimenté, ce nouveau rendez-vous est accessible à tous.
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Science et société
Un cours sur le thème « La bioéthique : un garde-fou nécessaire » qui abordera les questions éthiques liées aux avancées médicales et technologiques, en mettant l’accent sur la nécessité de trouver des règles de conduite pour éviter les dérives.
Théâtre
Un bon moyen de prendre confiance en soi à travers les activités ludiques, des exercices, des improvisations et la découverte de textes.
Langues
Parmi les cours proposés : allemand, anglais, chinois, espagnol, italien, japonais, russe…
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1 600 adhérents l’an dernier.
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34 ateliers dont 10 nouveautés.
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8 langues vivantes enseignées.
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4 Cannes Conférences.
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1 colloque de Printemps sur le thème de L’espace.
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3 Ciné Conférences.
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63 « conférences de l’après-midi » sur des sujets variés tels que psychologie, art, sciences, nouvelles technologies, etc.
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2 jours de débats dans le cadre des « Rencontres de Cannes » sur le thème de « La transmission »
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12 sorties conviviales parmi lesquelles la carrière des lumières aux Baux de Provence, la Chapelle Matisse et Fondation Maeght à Vence et Saint-Paul ou encore le Jardin botanique Hanbury à Vintimille.
Guillaume Campanacci, c’est le mannequin, acteur et réalisateur, né à Cannes, qui a grandi à Mandelieu et vit aux États-Unis. C’est aussi l’ancien de Stanislas qui, après son diplôme d’ingénieur, a voyagé dans plusieurs pays, choisissant de gagner sa vie en posant devant l’objectif.
Également l’acteur qui a travaillé avec Jane Fonda, Eva Longoria, David Lynch, Emmanuel Lubezki, David Fincher… Enfin le réalisateur de deux longs-métrages et plusieurs courts.
Et bien Guillaume Campanacci revient à Cannes pour présenter son deuxième long-métrage tourné en 2017. Whenever I am alone with you sera diffusé ce jeudi, 11 janvier, à 21 heures, au Cinéum (1).
Le film est une "une comédie romantique semi-autobiographique".
Deux particularités: d’abord, il a été entièrement tourné à Cannes et dans la région. "Mettre en valeur la région était une évidence, elle est tellement belle…"
Et puis, Guillaume Campanacci a associé sa famille au tournage.
Le titre du film Whenever I’m alone with you, (traduction: chaque fois que je suis seul avec toi) est une référence au groupe The Cure. D’ailleurs, "il n’est pas banal, un peu Nouvelle Vague, à contre-courant", un peu punk peut-être.
Revenu en France après une tentative de suicide
L’histoire: Guillaume est revenu vivre dans sa famille dans le sud de la France après une tentative de suicide à cause d’une rupture à Los Angeles. Vedrana, en vacances à Cannes, meurt lentement dans une relation sans amour. Quand elle rencontre Guillaume, elle est décidée à le faire aimer à nouveau, jusqu’à ce que la fiancée américaine de Guillaume se présente à sa porte, enceinte.
La formule a séduit. Depuis sa sortie, le film a été primé à plusieurs reprises (Girona, Oldenburg, Mater). Alors si ça vous dit…
Les pourquoi de la Côte d'Azur en réécoute sur France Bleu
Piiiing! Piiiing! Vous avez en tête le son que produit un sonar dans un sous-marin? Eh bien, c’est ce genre de systèmes que l’activité Lutte sous la mer de Thales [Underwater Systems, UWS] conçoit, teste, assemble et intègre depuis 1963 dans les Alpes-Maritimes, à Cagnes puis à Sophia Antipolis.
Même si "Ce fameux “ping” n’existe que dans les films de guerre, corrige François Bugnon, responsable des opérations monde de l’activité sonar pour le groupe. Les sous-marins évitent traditionnellement de faire du bruit, précise-t-il dans un sourire, et sont aveugles dans l’eau. Ils utilisent des sonars passifs: ce sont leurs yeux et oreilles."
Ce qui n’est pas le cas des bâtiments de surface qui, eux, crient car leur rôle est, entre autres, de détecter d’autres navires ou sous-marins. Ils ont des sonars de coque – dans le bulbe d’étrave – et traînent des antennes de réception passives, immergées. Bourrés d’acoustique, ces "poissons" de 2,5 tonnes et de 2,4 mètres de haut peuvent selon les conditions avoir une portée allant de quelques centaines de mètres à plus d’une centaine de kilomètres.
Dans les airs
Les sonars ne se cantonnent pas au milieu marin. On les trouve aussi dans les airs "à bord des hélicoptères et des avions de patrouille", confirme François Bugnon. Si une frégate détecte un signal à plusieurs dizaines de kilomètres, elle peut envoyer un hélicoptère qui sera sur site plus rapidement qu’elle. Il déroulera au bout d’un treuil une antenne acoustique qui, une fois immergée, permettra de récupérer des signaux et retrouver la cible.
Dans les avions de patrouille maritime, il y a des bouées acoustiques équipées d’un petit parachute que l’on jette à la mer et qui se déploient pour former une barrière de détection. Enfin, Thales a développé des systèmes dronisés. Opérés à distance, ils jouent un rôle primordial dans la guerre des mines.
"Quelques-unes suffisent pour bloquer le trafic maritime, rappelle le responsable. Non seulement la moitié de celles de la Seconde Guerre mondiale n’a pas été retrouvée et aujourd’hui, on a affaire à des mines recouvertes de matériaux qui limitent leur détactibilité en absorbant les ondes acoustiques. On doit adapter nos systèmes pour détecter ces nouvelles menaces. Notre solution vise à réaliser une imagerie cartographiée des fonds marins pour reconnaître les mines et les neutraliser. C’est ce qu’on appelle un système de systèmes dronisés et Thales a une avance considérable dans ce secteur: nous sommes les premiers dans le monde à en avoir d’opérationnels avec les Marines française et anglaise", souligne-t-il avec fierté.
La position de leader mondial des activités Lutte sous la mer de Thales s’étend à tout le périmètre du sonar. Avec deux succès notables – le sonar trempé [celui à bord des hélicoptères] et le système Captas [Sonars remorqués Actif/Passif à immersion variable, ndlr].
"Ils sont tellement performants que la Marine américaine nous les a achetés. Et quand les Américains achètent français dans le domaine de la Défense, c’est qu’on a des technologues qu’ils ne peuvent pas rattraper dans un délai raisonnable", se satisfait-il. Cette avance technologique explique notamment pourquoi Thales qui emploie quelque 800 salariés sur la technopole de Sophia compte parmi ses clients une soixantaine de marines étrangères en plus de celle tricolore.
Guerre dans les profondeurs
"Nous leur fournissons des systèmes pour détecter les sous-marins et d’autres de lutte anti-sous-marine qui sont soit déployés à bord de plateformes aériennes. Attention, module le responsable de l’activité sonar, on ne peut pas signer de contrat sans autorisation de nos autorités de tutelle ; le marché est très réglementé et il y a certains pays à qui on ne vend pas. Nous concevons également des produits qui protègent les infrastructures telles que les ports, les plateformes offshore, les câbles sous-marins immergés à plus de 6.000 mètres. La guerre se fait aussi dans les profondeurs."
Des aventures de 40 ans
La particularité du groupe aux 77.000 collaborateurs répartis dans 68 pays est de faire aussi bien de la recherche fondamentale en autofinancement que de mener "des programmes de recherche financés par nos clients. Ce sont des contrats d’une dizaine d’années. Mais, après la conception, intégration et la livraison du produit, nous effectuons aussi le soutien logistique. Ce qui signifie que la durée de vie d’un de nos systèmes livré à une Marine est de trente ans. On démarre ainsi des aventures de 40 ans. On équipe 50 sous-marins conventionnels et nucléaires avec notre suite de sonars et on fournira la prochaine génération de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins en France dont la mise à l’eau est prévue en 2038… On y travaille depuis 2005!"
Charge à Thales d’être très innovant en raison de la compétition mais aussi de la durabilité à long terme. Ce n’est pas pour déplaire à ses collaborateurs car "Le sonar, c’est le paradis de l’ingénieur, assure François Bugnon. Hydrodynamique, grande mécanique, électronique, développement de logiciels… tous les métiers sont concentrés sur ce seul produit."
Oreilles d’or et réalité virtuelle
Pour répondre à ces défis, le site sophipolitain d’UWS s’est doté de nombreux services tels EVA, une salle d’entraînement qui permet d’interagir avec les opérateurs sonar et oreilles d’or de ses clients – alias les analystes en guerre acoustique. "C’est-à-dire de pouvoir reconnaître chaque type de bâtiment, de moteur et d’hélices qui ont tous des signatures propres… Mais aussi de savoir les distinguer d’un chalutier, d’une baleine ou… d’un iceberg!", explique Hermann Tolu, ingénieur système et lui-même ancienne oreille d’or dans la Marine nationale.
VOLTS, pour sa part, est un outil de réalité virtuelle formant les marins à déployer en mer puis récupérer les sonars de type Captas. "Il est difficile d’entraîner nos clients en dehors des bateaux, explique Patrick Delarbre, ingénieur instructeur. Cette solution leur permet d’exécuter tous les tâches comme s’ils étaient réellement en mer mais dans des conditions plus simples, sans roulis ni tangage… ni mal de mer!" Une façon de faire monter en compétence les marins.
Enfin, le service Simulation et Training dirigé par l’ancien sous-marinier Eric Ganet et intégré au service client support gère des entraînements sur mesure pour chaque Marine. "Un war game qui apprend aux membres de l’équipage à donner la bonne information au bon moment, en utilisant le vocabulaire adéquat pour que la communication passe entre les sous-marins, les bâtiments de surface et les avions/hélicoptères." "Cette simulation permet de gagner du temps et donc de l’argent", précise sa collaboratrice, Marjorie Bihoreau.
Si Thales invente depuis soixante ans les yeux et les oreilles des sous-marins et des bâtiments de surface, il sait aussi que les hommes à leur bord restent leur cerveau.
Repères
Soixante années d’existence. Installation en 1963 de Thales Underwater Systems (UWS) à Cagnes avant d’être déplacé à Sophia Antipolis en 1992.
Implantation internationale. Le Groupe Thales est présent dans 68 pays et emploie 77.000 collaborateurs dont 50% en France. UWS appartient à Thales DMS qui regroupe les activités Défense et qui compte 5.000 salariés. UWS a trois sites en France (Sophia Antipolis, le siège où travaillent 800 personnes; Brest, 400 personnes, et 100 à Aubagne-Gemenos).
UWS a des filiales en Australie, Angleterre et aux Etats-Unis.1Md€ de prise de commandes. Le sonar représente 4 Mds€ par an sur le marché accessible.
Si vous avez mis le nez dehors ce mardi, vous n'avez pas pu passer à côté de la chaleur. Trois records ont été battus dans les Alpes-Maritimes, selon les données de Météo-France. Il a fait 27,7°C à Cannes et 26,6°C à Mandelieu-la-Napoule tandis que 13,6°C ont été enregistrés dans la nuit à Caussols
"Les températures maximales étaient anormalement élevées, notamment à l'ouest des Alpes-Maritimes et à l'est du Var", confirme Adèle Luy, prévisionniste à Météo France.
"À Nice par exemple, le record n'a pas été battu mais il a fait 24°C alors que la normale de saison est de 17,5°C. À Fréjus, avec 26,1°C, la température maximale était quasiment 10°C au-dessus de la normale."
Deux phénomènes peuvent expliquer ces "chaleurs extrêmes". D'une part, une masse d'air chaud stationnée sur le pourtour méditerranéen et, d'autre part, un effet de foehn localisé.
Le vent traverse la montagne
Pour simplifier, on parle d'effet de foehn quand "l'air se réchauffe en passant par les reliefs".
Dans le détail, "lorsque le vent est plus ou moins perpendiculaire à un relief, il va s'élever pour passer au-dessus, explique Adèle Luy. À l'avant du relief, on va avoir une masse d'air qui va s'humidifier tandis qu'à l'arrière, l'air s'assèche et se réchauffe."
Pourquoi foehn? Parce que c'est le petit nom d'un vent de sud localisé principalement dans les vallées des Alpes suisses et autrichiennes.
Ce phénomène est "aussi appelé "mangeur de neige" tant il peut faire fondre rapidement le couvert neigeux même pendant la nuit", précise Météo-France sur son site.
http://tempetes.meteo.fr/L-effet-de-foehn.html
Cette capacité est principalement due à la température douce qu’il engendre, mais l’assèchement de la masse d’air y participe également."
L'air descendant, "souvent violent et turbulent" à cause de son accélération dans les vallées, "peut se révéler dévastateur sur la végétation voire les habitations".
À noter, pour les amateurs de coucher de soleil flamboyant, l'effet de foehn "génère également de magnifiques nuages d'onde".
Illustration du phénomène https://fyooyzbm.filerobot.com/v7/foehn1-qoviRRCb.jpg?vh=9e8f2f&ci_seal=07e85bfd9b&w=480
Découvert par blog LHV
Le site, d’abord occupé par les Romains qui y plantèrent des oliviers et le baptisèrent Olivetum, devient très vite une cité romaine, escale des voyageurs et commerçants.
En effet, la voie Julia qui relie Rome à Arles traverse le territoire actuel du Cannet. On peut toujours en trouver un tronçon présent dans le Haut Cannet.
Vers l’an mille, le lieu commence à devenir une petite cité qui n’a qu’une seule idée: "Acquérir d’avance des droits à la clémence de Dieu, car la fin du monde est proche".
Aussi dans cet objectif, les édiles de la cité font donation d’une bonne partie de leur patrimoine, principalement des terres cultivables, aux églises et aux maisons religieuses.
C’est ainsi que le monastère de Lérins, fondé entre 400 et 410 sur l’île Lérina dans la baie de Cannes par le moine Honorat, entre en possession de nombreuses terres de ce qui deviendra Le Cannet.
C’est au XIIe siècle que ce lieu peu peuplé fut investi par les moines de l’abbaye de Lérins, alors propriétaire de Cannes. Ils vont y fonder un monastère, dépendance de l’hôpital des pauvres édifié à Cannes.
Peu à peu, des paysans vont se grouper autour du monastère pour cultiver les terres monacales. D’ailleurs, la plus ancienne mention officielle de la cité apparaît dans un acte du 19 janvier 1282 par lequel le sacriste-major de Lérins fait don à Olivier Isnard de Mougins d’une terre sise sur le lieu du Cannet.
Des Italiens pour peupler la cité
Au milieu du XIVe siècle, les habitants du lieu furent totalement décimés par la grande peste. Aussi au XVe siècle, afin de défricher et cultiver toutes leurs terres, les moines de Lérins font venir des familles provenant du val d’Oneille (aujourd’hui un quartier de la ville d’Imperia) en Italie.
En 1441, l’un des plus vieux documents connus de la ville mentionne que "l’abbaye de Lérins concède à Sylvestre Calvy des terres cultivables au Cannet".
À sa suite, cent quarante familles de colons surnommés les Figons se répartirent en onze hameaux, comme l’actuel quartier historique, où ce qui est aujourd’hui le square du Tivoli.
Certaines d’entre elles donneront leur nom aux quartiers de la ville, tels les Danys, les Ardisson, les Calvy et autres Escarasse, Gourrin, Apie....
Reste aussi dans le patrimoine cannetant, la Tour des Danys qui, construite entre le XIII et le XVIe siècle par les moines et les habitants en haut de la rue de Cannes, avait pour but de protéger l’entrée de la ville.
Le Cannet va lutter pour son indépendance
Dès 1730, Le Cannet se rebelle contre la tutelle de Cannes. Les conflits entre les deux communautés se multiplient générant de graves troubles.
Aussi, en 1773, lassés d’être sous la coupe des Cannois, les Cannetans émettent des revendications séparatistes. Ils réclament leur indépendance en adressant une requête au roi en ces termes: "Le terroir est fertile et étendu, arrosé par des eaux abondantes, couvert d’une prodigieuse quantité d’orangers qui, soigneusement cultivés par les propriétaires leur assurent un produit considérable (....)".
Le 9 août 1774, un arrêt du conseil royal stipule la séparation du Cannet et de sa ville tutrice. Mais Cannes ne voit pas d’un bon œil cette séparation qui diminue son importance.
Malgré intrigues et pétitions auprès des chefs de Province, rien n’y fera. Un second arrêt émis en décembre 1777, instaure le "vallon du Cannet" en "commune du Cannet". Il sera entériné et enregistré auprès du Parlement de Provence le 29 janvier 1777.
Alors même que la neige est tombée en abondance ces derniers jours, quittons les stations maralpines pour prendre encore plus de hauteur… Du côte d'un des sommets les plus hauts, La Cime du Diable ou la « Cima Dòu Diau » en Nissart.
« Un soum que si trova soubre la valada de la Roia : la Cima dòu Diau » la cime du diable, une montange de grès qui termine la chaîne du mont Clapier, de la vallée des merveilles. Pas si loin du littoral à vol d'oiseau… Rien avoir avec le temps qu'il vous faudra pour retrouver la Cime du Diable, d'ailleurs, on peut même l'apercevoir du littoral.
L'origine de son nom serait liée à la météo et l'environnement de cette cime du Diable. Les orages y sont d'une violence inouïe et les impacts de foudre très nombreux, « à l'época, lu ancian eron touplen impressiounat ». À une époque, l'on s'est même demandé si le diable n'y était pas pour quelque chose. L'environnement de la Haute Vallée de la Roya n'en n'est pas moins inquiétante.
« Lou laus de l'infern », le lac de l'enfer, « lou pas dòu trem » le passage du trem... Les noms donnés aux lieux de la Vallée des Merveilles ne sont pas franchement rassurants et ça du sens. Dans l'expression « Vallée des Merveilles », c'est le sens italien du mot « merveille » qui prime, à savoir le lieu impressionnant par son étrangeté et qui a effectivement donné des toponymes à faire froid dans le dos…
Découverte du jour avec un détour qui vaut la peine ! Il s'agit du plus petit village des Alpes-Maritimes, entre Puget-Théniers et Guillaumes, (re)découvrez Auvare.
Perché au-dessus de Puget-Théniers, le détour nous emmène sur les hauteurs de Auvare, charmant petit village. A telle enseigne qu'Auvare est la plus petite commune de toutes Alpes-Maritimes. Et comme l'on dit souvent "tout ce qui est petit est mignon".
Énième exemple d'un village qui changea de nationalité
“A l’ourigina faia pas part de la Countea de Nissa“, à l'origine dans le Comté de Nice, le village d'Auvare est côté provençal, jusque dans les années 1760, lorsque le Comté de Nice intègre la commune… “denant de redeveni frances cent an plus tardi“, parce que oui, en 1860, comme Nice, Auvare devient (à nouveau) française.
La famille Corporandy, baron d'Auvare
Au gré des changements de nationalité, les habitants d'Auvare s'adaptent, à l'exemple de la famille Corporandy, braons d'Auvare et seigneurs de la Croix-sur-Roudoule. Avant de devenir niçois, la famille peut compter sur un véritable Héros de guerre, Gaspard Corporandy, qui est même un héros Napoléonien et c'est à ce titre qu'un quartier porte le nom d'Auvare à l'Est de Nice. Sauf que dans les années 1760, la commune devient piémontaise et le dit, Joseph Félix, neveu de Gaspard Corporandy, engage une carrière militaire… Et affronte son oncle !
Quand le Comté de Nice devient français, un dilemme se pose
La Famille Corporandy d'Auvare est face à un choix cruel : rester fidèle au Roi du Piémont, ou fuir en Italie, « o aloura venì frances e restà aquì » et les Corporandy choisiront finalement l'exil dans la capitale Turin.
'On ne s’est pas trompé de date ?' - Où l’on suit une chanson qui voyage à dos d’hirondelle. Racontée par Bohdana Liashuk.
Originale ukrainienne
https://m.youtube.com/watch?t=14&v=0UmvUy1LziE&feature=youtu.be
Version John Williams
https://www.youtube.com/watch?v=RGqVS6ONO4Y
'Carte blanche' - Où l’on cartographie des terres de légende. Racontée par L’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco.
1906, Spitsberg, Arctique. Il est quatre heures du matin dans la baie Cross et la glace commence à fondre. Le Major Isachsen, scientifique polaire de l'expédition financée par le Prince Albert Ier de Monaco, vient d'ordonner de jeter l'ancre. Le brouillard se lève pour laisser place à un glacier majestueux. Enfin.
Ils sont au cœur du Svalbard, l'archipel mythique des sagas scandinaves. Et à partir d'ici, il n'y a plus de carte... jusqu'à aujourd'hui ! Avec son compas, Isachsen commence à cartographier la baie, attendant la fin du brouillard pour déployer son arme secrète...
Quelques dizaines de minutes plus tard, Isachsen s'affaire derrière un appareil photographique. Ses hommes ont repéré un sommet dont ils aimeraient connaître les dimensions : la hauteur, la largeur, mais aussi la profondeur. Mais comment des clichés en deux dimensions peuvent-ils renseigner sur cette dernière ?
Eh bien, il suffit d'en prendre plusieurs ! Cette technique, la photogrammétrie, reproduit la vision stéréoscopique humaine.
Chaque œil crée en effet une image en deux dimensions, plate comme une photographie. Heureusement, nous avons - généralement - deux yeux qui produisent chacun une image légèrement décalée. En les combinant, le cerveau peut deviner la profondeur.
http://images.artips.fr/sciencetips/Isachsen_Photo/Isachsen_Photo%20(1).jpg.html
Tentons une expérience : observez un objet lointain et placez un doigt devant vos yeux. Fermez un œil, puis l'autre en rouvrant le premier. Normalement, votre doigt a beaucoup plus bougé que l'objet, car plus un élément est proche, plus il se "déplace" entre les images des deux rétines… et c'est ce que calcule le cerveau !
http://images.artips.fr/sciencetips/Isachsen_Photo/Isachsen_Photo1.jpg.html
La photogrammétrie utilise ce même principe pour évaluer l’éloignement entre une montagne et un glacier par exemple. On prend d'abord plusieurs clichés depuis le navire en mouvement, puis on regarde un point situé sur le glacier : s'il se déplace peu d'un cliché à l'autre, c'est qu'il est très loin du bateau.
http://images.artips.fr/sciencetips/Isachsen_Photo/MONTAGNE.jpeg.html
En comparant avec un point sur la montagne, Isachsen peut calculer la distance entre les deux reliefs, ainsi que les dimensions de toute la baie Cross. Il ouvre ainsi la voie aux futurs explorateurs qui se servent encore au 21e siècle des cartes de l’expédition Albert 1er !
Découvert par LHV https://lehollandaisvolant.net/?id=20220630184711
Reco Grisebouille Sept 2018
Au moment de la rentrée scolaire, évoquons cette révolution intellectuelle et scientifique.
Le 6 février 1798, l’ingénieur en chef du département des Alpes-Maritimes, diffuse cette note étrange, peu aimable à l’égard des "ouvriers": "Notre département offre une grande aptitude à l’instruction, quoiqu’on n’y parle ni le français ni l’italien mais les deux langues à la fois. Afin de propager la connaissance et l’usage des mesures républicaines, je suggère d’organiser une instruction publique élémentaire en douze leçons le soir, pour mettre les principes et leurs applications à la portée des ouvriers les plus bornés".
De quelles "mesures républicaines" s’agit-il? Des nouveaux principes révolutionnaires et politiques qui régissent désormais la France? Des lois nouvelles qui sont imposées au pays? Non, les mesures en question s’entendent au sens mathématique.
Il s’agit ni plus ni moins que des mesures de longueur, de surface, de volume, de poids. Une révolution vient d’intervenir à leur sujet: le pays a décidé d’adopter le système métrique.
Chaque région avait ses particularités
Jusqu’alors, les unités de poids et de mesures étaient variables d’un lieu à l’autre. Pour les longueurs, on faisait référence au corps humain: le pouce (environ 2,5 centimètres), le pied (autour de 30 centimètres), le pas... Il y avait aussi les multiples de ces mesures: par exemple trois pieds constituaient ce qu’on appelait une "verge". (non ce n’est pas ce que vous croyez: la verge en question mesurait 90 centimètres!), six pieds faisaient une "toise".
On imagine toutes les escroqueries qui pouvaient résulter de l’utilisation de ce système. Les commerçants s’en donnaient à cœur joie.
Chaque région avait ses particularités. Sur la Côte d’Azur, on utilisait la "cannes" (2 mètres environ). Mais la valeur des cannes pouvait varier de 40 centimètres entre Nice et Grasse ou entre Antibes et Fréjus. Sur la Croisette, on ne vous dit pas, avec l’arrivée des touristes et des hivernants qu’on pouvait facilement berner, c’était un vrai festival!
Le "pan" ne servait pas à mesurer les murs mais l’écartement des étoiles. Là encore, les pans des Alpes-Maritimes n’étaient pas ceux du Var.
Les distances se mesuraient en milles (1,6 kilomètres) ou en lieues. La lieue faisait environ 3 kilomètres à Paris et 4 à Nice.
Le comble de l’aléatoire fut certainement atteint dans les Alpes-Maritimes avec l’usage du "chemin" (distance parcourue en une heure, estimée à 1.300 mètres) ou de la "journée" (correspondant à une journée de travail d’un laboureur sur une surface estimée à 0,04 hectare). Cela permettait aux ouvriers d’être payés en conséquence.
Pour ce qui est des surfaces, on parlait de "sétérées" à Menton ou à Monaco (ce qui était la même chose puisque Menton faisait partie, à l’époque, de la Principauté de Monaco) ou de "trabucs" dans l’arrière-pays niçois. Pour le poids, on utilisait le "sétier" à Nice et le "panal" dans le Var. Deux poids, deux mesures!
Le "rub" pour mesurer les quantités de vin
Le "panal" pouvait se diviser. On parlait alors de "picotin" (le fameux "picotin d’avoine") ou d’"émine" dans le Var. On y avait bonne émine! Le "rub" permettait de mesurer les quantités de vin. À l’époque, la vente du vin ne se faisait pas à la contenance mais... au poids.
Il fallait mettre de l’ordre dans tout cela. Cela fut fait en 1790. Sur la proposition de Talleyrand, l’Assemblée constituante se prononça à Paris pour la création du système métrique décimal.
En 1793 est adoptée une définition toute simple du mètre: c’est la dix millionième partie d’un quart de méridien terrestre. On perçoit tout de suite la simplification.
Le gramme, lui, est défini comme la "masse d’un centimètre cube d’eau à la température de 4 degrés Celsius". Reste à savoir ce qu’est un "degré Celsius": il est obtenu "en divisant par 100 l’échelle qui va de la température de la glace fondante à l’ébullition de l’eau... au niveau de la mer".
Le litre, quant à lui, est le volume occupé par la masse d’un kilogramme d’eau pure, soit un décimètre cube.
Le système décimal rendu obligatoire le 4 novembre 1800
Introduit par la loi du 23 septembre 1795, le système décimal est rendu obligatoire le 4 novembre 1800.
Deux préfets s’employèrent à le faire respecter dans le Var: Jean-Antoine Fauchet, ex-ambassadeur de France auprès du premier président des États-Unis, Georges Washington, puis Pierre Melchior d’Adhémar – cet important préfet varois qui a des allées à son nom à Draguignan et dont on vient de commémorer le bicentenaire de la mort, le 2 septembre 1821.
Dans les Alpes-Maritimes, les deux préfets qui s’attelèrent à la tâche furent Alexandre de Châteauneuf-Randon, dit le "Marquis rouge" à cause de ses idées révolutionnaires, et le célèbre préfet Dubouchage, dont un boulevard porte le nom à Nice.
Tables de conversion et ouvrages édités
Ces préfets firent fabriquer des étalons, c’est-à-dire des mesures-modèles. Des artisans "officiels" furent désignés pour les fabriquer: le menuisier Vérani, à Nice pour les mètres en bois, le potier Cioni à Draguignan pour les litres en étain, le fondeur Sénéval à Draguignan pour les poids, les mécaniciens Carles et Auziéra à Nice pour les balances.
Sur les murs de beaucoup de mairies furent gravés des mètres dans la pierre, afin que chacun puisse s’y référer.
Des "Tables de conversion" furent éditées par le ministère de l’Intérieur pour chaque département.
C’est ainsi que le bon peuple apprit à Nice que la palme valait 26,2 centimètres, la canne 2,1mètres, la sétérée 1544 mètres carrés, le cantaro 47 kilos, la pinte 7 décilitres, la carica 94 litres, la charge 162 litres, la coupe 28 litres, l’émine 20 litres, etc.
Les ouvrages pédagogiques se multiplient comme la Table des comparaisons entre les mesures anciennes usitées dans le département des Alpes-Maritimes et celles qui les remplacent dans le nouveau système avec leur explication et leur usage, rédigée par un certain Feroglio, professeur de mathématiques à l’École centrale de Nice, futur lycée Masséna.
Nommé par la suite administrateur du lycée de Marseille, ce Feroglio perdra le sens de la mesure et sera impliqué dans une vaste affaire d’escroquerie! On ne sait jamais à qui se fier...
Pour prendre connaissance de toutes ces tables de conversion, encore fallait-il savoir lire. Or, selon René Liautaud dans son Histoire du pays niçois: "en 1789, la langue française était ignorée de la moitié des habitants. De part et d’autre du Var, on parlait le niçois ou le provençal. Un dixième de la population savait lire et écrire. En 1802, il n’y avait que quatre écoles primaires à Nice et six dans le département."
Malgré tous les efforts pour répandre le système métrique, les choses n’avancent guère. Fin 1809, à Nice, le préfet Dubouchage perd patience. Dans un rapport, il constate "que les commerçants continuent à faire usage des anciens poids et que cette indulgence doit cesser, que cela est contraire à l’intérêt des acheteurs car les anciens étalons ayant été brisés, on ne peut vérifier la valeur de leurs poids, que beaucoup de marchands mélangent les anciens et nouveaux poids, ce qui entraîne des fraudes considérables."
Mais en 1814, après la chute du Premier Empire, Nice revient au Royaume de Piémont-Sardaigne. Par la même occasion, les Niçois reviennent au vieux système de poids et mesures. Le système décimal est décimé! Nice ne le retrouvera que lors de son rattachement à la France en 1860. Entre-temps, il avait fallu attendre 1840 pour que le système entre vraiment dans les mœurs en France.
Pendant trois à quatre décennies, les Français furent ballottés entre l’ancien et le nouveau système. Heureusement, ils avaient su s’adapter en utilisant un autre système bien connu: le "système D"!
Un système lent à s’imposer
Le système métrique est le plus employé au monde. Il s’agit d’un système décimal permettant de passer d’une unité à ses multiples ou sous-multiples à l’aide de puissances de dix (soit en déplaçant une virgule dans l’écriture du nombre). Il est employé pour les mesures de poids et de mesure – mais point pour la mesure du temps et des angles.
Au moment de son lancement à la Révolution, ce système voulut être étendu à deux autres domaines que les poids et mesures: la monnaie et le calendrier. Si le système monétaire, avec le franc et ses centimes, a été maintenu, le calendrier révolutionnaire a été abandonné avec un retour au calendrier chrétien.
Le système métrique a mis longtemps à être appliqué. Il fallut attendre le 12 février 1812 pour que Napoléon prenne un décret l’imposant dans le commerce… tout en gardant des appellations anciennes: aune, toise, boisseau, livre.
La loi du 4 juillet 1837 signée par le roi Louis-Philippe rendit obligatoire l’usage des unités du système métrique à partir du 1er janvier 1840, dans le commerce et dans la vie civile et juridique.
Il existe deux domaines où le système métrique n’est pas en usage: la navigation maritime et aérienne on compte les distances en milles (un mille valant 1.852mètres) et la vitesse en nœuds, (un nœud valant un mille marin par heure).
La Garde Républicaine à cheval pour l'ouverture et la clôture du Festival
Si vous vous êtes baladés sur la Croisette mardi 6 juillet, vous avez peut-être croisé ces quatre cavaliers de la Garde Républicaine, patrouillant aux abords du Palais. Venus de Cagnes-sur-Mer, ils avaient fait le trajet aux heures fraîches pour assurer leur mission.
Laquelle, justement? Assurer l'ordre public et la lutte anti-terroriste. Le tout, à cheval car l'animal peut être très utile, sur ces évènements. "En milieu urbain, les chevaux permettent de prendre de la hauteur, de voir plus loin que ce qu'on voit à la taille d'un humain et permet aussi d'anticiper les éventuelles agressions", détaille le Lieutenant-Colonel Pascal Massa, adjoint au commandement des Alpes-Maritimes.
La stature du cheval a un "effet dissuasif" sur les personnes. "La foule a tendance à reculer ou à se disperser", poursuit-il. Un "plus" en cas de mouvement de foule et pas des moindres, d'autant que la Garde Républicaine est souvent sollicitée sur des évènements aussi prestigieux que le Festival de Cannes.
Notez que la prochaine fois que vous pourrez croiser ces montures, sera le jour de clôture.
Titre trompeur
Non il n'y a pas 100 entreprises responsable de 71% du réchauffement climatique
Le mot clé c'est fossile pas entreprise le mot clé
C'est les fossiles qui causent 70% du réchauffement climatique
Il n'y a pas de raisons particulières d'attribuer la responsabilité des fossiles uniquement au premier maillon de la chaîne
En France les secteurs émetteurs
Et utilisateurs de fosses
Transports
Chauffage 24%
Industries BTP et électricité
Les entreprises émettrices savaient qu'elles impactaient le climat
Elles ont finances des thèses climatosceptiques
Elles continuent de dépenser des fortunes pour bloquer la transition
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