2133 liens privés
Limiter le temps que l’on passe assis est aussi important pour la santé que pratiquer régulièrement une activité physique. Pour cela, il est nécessaire de ne pas rester immobile trop longtemps.
Plus de 20 % des adultes restent assis plus de 7 h par jour et 39 % passent plus de 3 h devant un écran, selon le dernier baromètre de Santé publique France, publié en juin dernier. Ce sont ces seuils qui définissent un niveau de sédentarité élevé, dont les effets délétères sur la santé deviennent de plus en plus évidents.
De multiples effets sur la santé
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le seul fait de rester assis plus de 3 h par jour est déjà responsable de 3,8 % des décès, toutes causes confondues et indépendamment du niveau d’activité physique. La sédentarité multiplie par 2,5 le risque de développer une maladie cardiovasculaire et par 2 la probabilité de devenir diabétique de type 2. Elle expose aussi à un risque accru de certains cancers et de troubles mentaux (anxiété, dépression).
Les mécanismes en cause sont multiples et tous ne sont pas encore identifiés. Mais il est démontré que la sédentarité altère la fonction des artères et augmente le stress oxydatif, tout comme la pression artérielle et la glycémie. Elle exerce aussi une influence sur la composition corporelle : le taux de masse grasse s’élève ; la masse maigre et la densité osseuse diminuent.
Différencier sédentarité et inactivité
Comment se définit précisément la sédentarité ? C’est le temps passé éveillé en position assise, inclinée ou allongée. Des positions qu’on adopte dans différentes situations de la vie quotidienne : dans les transports, lorsqu’on a un travail de bureau, devant un ordinateur, etc. Les loisirs ne sont pas en reste : regarder la télévision, jouer aux échecs, lire ou tricoter sont des activités sédentaires. Cela signifie que l’on peut être à la fois « actif » parce qu’on atteint les recommandations d’activité par semaine et « sédentaire » parce qu’on reste trop longtemps assis. Une personne qui pratique plusieurs heures de marche nordique par semaine est considérée comme sédentaire si elle est assise plus de 7 h par jour. L’activité ne compense donc pas la sédentarité. Même si être sédentaire et n’avoir aucune activité physique est évidemment le plus nocif pour la santé !
Un autre paramètre entre en compte dans cette définition : la dépense énergétique. Ainsi, la sédentarité se caractérise aussi par une faible dépense énergétique, c’est-à-dire égale ou inférieure à 1,5 MET (Metabolic Equivalent of Task). Le MET est l’unité de mesure de l’intensité physique d’une activité. Une personne assise sur une chaise et au repos consomme environ 1 MET, entre 1,5 MET à 2 METs quand elle est debout et 4 METs lorsqu’elle marche lentement. « Réaliser des exercices de musculation sur une presse, ce n’est pas être sédentaire, même si l’on est assis, parce que la dépense énergétique est importante », détaille Alicia Fillon, référente à l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps).
Les bons réflexes pour casser l’immobilité
Aller déjeuner à l’extérieur, ce qui permet de profiter aussi de la lumière du jour.
Programmer des notifications sur son téléphone portable pour se souvenir de se lever régulièrement.
Se munir d’une petite gourde d’eau et non d’une grande pour aller régulièrement la remplir quand on travaille sur son ordinateur.
Passer ses appels téléphoniques en marchant.
Se rendre aux toilettes les plus éloignées s'il y en a plusieurs à disposition : à l’étage du dessus ou au bout du couloir.
Placer sa corbeille à papier et son imprimante hors de portée de main, car cela oblige à se déplacer pour l’utiliser. Idem pour la télécommande de la télévision.
Rester debout dans les transports en commun.
Aller voir ses amis au lieu de leur envoyer des messages.
Faire des ruptures régulières
Logo Que Choisir
JL
Loisirs - Tourisme
Sport
ENQUÊTE
Sédentarité
Profiter de toutes les occasions pour bouger
Sédentarité Profiter de toutes les occasions pour bouger Publié le 27 janvier 2025
Limiter le temps que l’on passe assis est aussi important pour la santé que pratiquer régulièrement une activité physique. Pour cela, il est nécessaire de ne pas rester immobile trop longtemps.
Plus de 20 % des adultes restent assis plus de 7 h par jour et 39 % passent plus de 3 h devant un écran, selon le dernier baromètre de Santé publique France, publié en juin dernier. Ce sont ces seuils qui définissent un niveau de sédentarité élevé, dont les effets délétères sur la santé deviennent de plus en plus évidents.
De multiples effets sur la santé
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le seul fait de rester assis plus de 3 h par jour est déjà responsable de 3,8 % des décès, toutes causes confondues et indépendamment du niveau d’activité physique. La sédentarité multiplie par 2,5 le risque de développer une maladie cardiovasculaire et par 2 la probabilité de devenir diabétique de type 2. Elle expose aussi à un risque accru de certains cancers et de troubles mentaux (anxiété, dépression).
Les mécanismes en cause sont multiples et tous ne sont pas encore identifiés. Mais il est démontré que la sédentarité altère la fonction des artères et augmente le stress oxydatif, tout comme la pression artérielle et la glycémie. Elle exerce aussi une influence sur la composition corporelle : le taux de masse grasse s’élève ; la masse maigre et la densité osseuse diminuent.
Différencier sédentarité et inactivité
Comment se définit précisément la sédentarité ? C’est le temps passé éveillé en position assise, inclinée ou allongée. Des positions qu’on adopte dans différentes situations de la vie quotidienne : dans les transports, lorsqu’on a un travail de bureau, devant un ordinateur, etc. Les loisirs ne sont pas en reste : regarder la télévision, jouer aux échecs, lire ou tricoter sont des activités sédentaires. Cela signifie que l’on peut être à la fois « actif » parce qu’on atteint les recommandations d’activité par semaine et « sédentaire » parce qu’on reste trop longtemps assis. Une personne qui pratique plusieurs heures de marche nordique par semaine est considérée comme sédentaire si elle est assise plus de 7 h par jour. L’activité ne compense donc pas la sédentarité. Même si être sédentaire et n’avoir aucune activité physique est évidemment le plus nocif pour la santé !
Un autre paramètre entre en compte dans cette définition : la dépense énergétique. Ainsi, la sédentarité se caractérise aussi par une faible dépense énergétique, c’est-à-dire égale ou inférieure à 1,5 MET (Metabolic Equivalent of Task). Le MET est l’unité de mesure de l’intensité physique d’une activité. Une personne assise sur une chaise et au repos consomme environ 1 MET, entre 1,5 MET à 2 METs quand elle est debout et 4 METs lorsqu’elle marche lentement. « Réaliser des exercices de musculation sur une presse, ce n’est pas être sédentaire, même si l’on est assis, parce que la dépense énergétique est importante », détaille Alicia Fillon, référente à l’Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité (Onaps).
Les bons réflexes pour casser l’immobilité
Aller déjeuner à l’extérieur, ce qui permet de profiter aussi de la lumière du jour.
Programmer des notifications sur son téléphone portable pour se souvenir de se lever régulièrement.
Se munir d’une petite gourde d’eau et non d’une grande pour aller régulièrement la remplir quand on travaille sur son ordinateur.
Passer ses appels téléphoniques en marchant.
Se rendre aux toilettes les plus éloignées s'il y en a plusieurs à disposition : à l’étage du dessus ou au bout du couloir.
Placer sa corbeille à papier et son imprimante hors de portée de main, car cela oblige à se déplacer pour l’utiliser. Idem pour la télécommande de la télévision.
Rester debout dans les transports en commun.
Aller voir ses amis au lieu de leur envoyer des messages.
Faire des ruptures régulières
« Il n’y a pas de consensus international sur la durée de sédentarité à ne pas dépasser, poursuit Alicia Fillon. Toutefois, de nombreux travaux montrent que les impacts de la sédentarité sur la santé sont d’autant plus importants que l’on reste sans bouger des heures sans discontinuer. » En effet, en cas d’immobilité prolongée, toutes les fonctions physiologiques se mettent au ralenti. Les muscles étant au repos, ils ne se contractent pas et ne permettent pas de bien propulser le sang jusqu’au cœur. Au contraire, se lever et bouger relance la pompe. C’est pourquoi il est fortement conseillé de rompre cet état sédentaire par des pauses d’au moins 1 à 3 minutes toutes les 30 minutes à 1 heure. Pauses pendant lesquelles on passe de la position assise à la position debout avec une activité physique d’intensité faible. Par exemple, se lever pour étendre le linge ou descendre la poubelle.
Ces activités physiques légères qui vont se substituer aux comportements sédentaires font la différence en termes de santé. Le choix de ces activités est vaste : promener son chien, laver la vaisselle, repasser, couper quelques fleurs fanées, improviser une partie de pétanque, etc.
Bon à savoir Pour estimer approximativement sa sédentarité sur une journée, on peut calculer le nombre de fois où l’on reste assis ou allongé pendant plus de 1 h sans se lever. Par exemple : je travaille à mon bureau de 9 h à 12 h, je conduis pendant 2 h d’affilée et je regarde un film de 3 h le soir sans me lever. Total : 3 + 2 + 3 = 8 fois. Pour une estimation plus précise, vous pouvez faire le test ci-dessous.
Lutter contre les réflexes insidieux
Les avancées technologiques et l’informatisation de nombreuses tâches nous conduisent à être de plus en plus sédentaires. Les exemples ne manquent pas, du robot pour tondre le gazon à la fermeture centralisée des volets. « Certes, ces progrès technologiques nous font gagner du temps, dit Alicia Fillon. Mais ces petites pertes de mouvements, mises bout à bout, nous amènent insidieusement à bouger de moins en moins. » Le but est de les traquer : faire ses courses en poussant son chariot plutôt qu’opter pour le drive ou, pire, pour la livraison à domicile après achat sur Internet ; trier soigneusement ses déchets pour devoir aller les jeter régulièrement dans une borne de recyclage adéquate ; emprunter les escaliers au lieu de l’ascenseur. Le bureau debout peut être une bonne solution pour limiter les temps assis. La règle à retenir est que l’important est de bouger fréquemment.
DT ELEC, votre électricien à Cannes et Mougins. Dépannages et installations rapides, fiables et sécurisées pour résidences et entreprises
Découvert par la Publication Facebook Octobre 2024 au sujet de Branchement et installation de prise RJ45 (compte facebook Dylan Dylan)
Découvert par une publication Facebook sur groupe MLH
Comment reprendre une maison fissurée?
Lorsque les sinistrés sont indemnisés par leur assurance, les experts optent souvent, à mes yeux, pour la mauvaise option de reprise: l’injection de résine. Trois à quatre fois moins chère que les plots en béton ou les micropieux - méthodes classiques et plus efficaces -, elle permettrait de consolider les fondations. Or, il n’y a pas suffisamment de recul sur ce matériau. Il suffit que la résine soit mal dosée pour qu’elle casse avec les mouvements de terrain. Fragilisant encore plus la maison et provoquant de nouvelles fissures…
Les propriétaires n’en sont pas informés?
J’ai plein de clients qui pensent, naïvement, qu’ils ont été correctement dédommagés. Il y a peu, une personne m’annonçait que son assurance lui avait fourni 30.000 euros pour réaliser les travaux. Pour information, mon devis le plus bas avec la technique des plots en béton - car je n’utilise la résine qu’en dernier recours - est de 50.000 euros. Et 150.000 euros minimum avec les micropieux. Selon moi, les indemnisations ne sont pas suffisantes pour sécuriser efficacement les propriétaires.
Faut-il être aisé financièrement pour s’en sortir?
Ceux qui ont beaucoup d’argent peuvent sauver leur propriété. C’est certain, une maison correctement consolidée dans le sol ne bougera plus, même avec le phénomène de retrait-gonflement des argiles (RGA). Mais pour les autres, mal indemnisés ou avec leur dossier classé sans suite, je me retrouve à faire beaucoup de social. Des clients me disent: "Ma maison ne vaut plus rien". Je vois des personnes désespérées tous les jours.
Avez-vous des conseils à donner à nos lecteurs?
Je conseille toujours, pour ceux qui le peuvent, de mandater un expert d’assurés pour une contre-expertise. Il peut émettre un avis différent de l’expert d’assurance et, peut-être, sauver votre dossier.
Commentaire
Il y a pas un léger conflit d'intérêt là ?
Bonjour je suis un pro du bâtiment et ça serait cool que les assurances me payent des travaux 5x plus cher, c'est mieux pour mon entreprises vous comprenez
Matin et soir, environ 10.000 véhicules par heure circulent en heure de pointe sur l’échangeur de l’autoroute A8. Résultat: un échangeur congestionné et des remontées de files de voitures récurrentes en provenance d’Aix-en-Provence ou de Nice.
"En tant qu’aménageur et gestionnaire de l’autoroute, notre objectif est de sécuriser l’autoroute, souligne Charlotte Desveaux, responsable de communication Vinci Autoroutes. Ce n’est pas acceptable d’avoir des remontées de file sur autoroute. C’est dangereux. Il y a eu des accidents."
4 millions d'euros de travaux
Le chantier, cofinancé par Vinci autoroutes et le Département à hauteur de 4 millions d’euros, vise à réduire ces remontées de file et fluidifier le trafic.
Le projet comprend plusieurs aménagements. "Le principal est la création d’un mur de soutènement le long de la bretelle actuelle à la sortie depuis Aix-Mandelieu, explique la conductrice d’opération Cécile Roger. Le mur nous permettra d’élargir cette bretelle de sortie pour élargir et créer une nouvelle voie séparée dédiée aux gens qui veulent aller à Cannes. On évite ainsi le croisement entre les gens qui viennent de Nice et veulent descendre à Cannes et les gens qui viennent d’Aix et veulent aller à Cannes." Fini le gymkhana entre les voitures. La nouvelle voie Cannes-Le Cannet sera séparée par un séparateur en béton. Chacun pourra aller sur sa file.
Création d’une troisième voie
En parallèle, sur la ligne droite entre les bretelles de sortie et le giratoire, la route sera élargie pour créer une troisième voie. "Cela donnera plus d’espace pour les gens venant de Mandelieu allant à Grasse et donnera plus de débit de fluidité sur cette sortie-là", poursuit Cécile Roger. Depuis Cannes-Le Cannet, la voie sera également élargie pour faire une entrée sur le giratoire à trois voies au lieu de deux. "On avait des congestions depuis l’avenue du Campon, précise la conductrice d’opération. Cela permettra d’avoir plus de débit et de fluidifier cette circulation sur le nord."
Des feux tricolores
Le département devrait installer un système à feux tricolores pour réguler l’ensemble des trafics. "Nous allons ajouter des feux dans l’anneau avec des systèmes de fonctionnement différents en fonction des heures pour fluidifier le carrefour et donc les sorties d’autoroutes, précise Charlotte Desveaux. Cela permettra de donner un équilibre à l’ensemble des voies."
Fin du chantier en mai 2024
Des simulations ont été réalisées pour prévoir la gêne occasionnée par les travaux. "L’espace très contraint sur un échangeur saturé en fait un chantier particulièrement regardé, souligne Cécile Roger. Nous avons intégré dans un modèle de prévision de trafic les réductions de voies et le balisage de notre chantier. Cela nous a permis de nous rendre compte de l’impact sur le trafic et d’identifier les portions de phases les plus impactantes. Celles-ci ont été passées en travaux de nuit pour maintenir une situation acceptable en journée." La pose des enrobés amènera à des fermetures d’échangeur de nuit sur des phases courtes de quatre nuits sur deux semaines. Un site Internet sera créé pour informer les usagers des travaux d’aménagement. Les personnes qui le souhaitent pourront être alertées par SMS ou par e-mail.
Les travaux devraient être terminés pour mai 2024.
Août 2023 à janvier 2024 (phase 1): travaux préparatoires et dévoiement des réseaux. Construction d’un mur de soutènement, création d’une quatrième voie dédiée vers Cannes-Le Cannet. Circulation ouverte sur la nouvelle voie en janvier.
Janvier-février 2024 (phase 2): création d’une troisième voie.
Février 2024 (phase 3) mise en place de l’enrobé. Travaux de nuit, fermeture de l’échangeur de 22h à 5h pendant deux semaines. Mise en service de la troisième voie fin février.
Mars-avril 2024 (phase 4): élargissement du giratoire à trois voies depuis Le Cannet jusqu’à la pénétrante de Grasse.
Avril 2024 (phase 5): réalisation de l’enrobé du rond-point est. Travaux de nuit, fermeture de l’échangeur de 22h à 5h, pendant deux semaines. Mise en service de la troisième voie fin avril.
Les Copros Vertes, mouvement d’information et de formation à la rénovation énergétique qui rassemble les copropriétaires et les syndics de copropriétés.
Vous faites parti d'une copropriété et avez besoin de la rénover ? N'attendez plus et visiter coproprieterre qui vous donnera les meilleurs conseils !
Chantiers de finition et de réfection de qualité sur Bormes les Mimosas et Le Lavandou : chaux, patines, peintures, papiers peints, bétons cirés
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/le-savoir-faire-de-marpel-and-pierlec-sexpose-dans-son-show-room-794227
Des fournisseurs très haut de gamme
Martial Peltier et Marie-Pierre Leclerq se sont battus pour faire venir de grands noms de la peinture et de la décoration dans leur boutique lavandouraine. "Le choix des fournisseurs, c’est très important pour se faire connaître", remarquent-ils.
Le béton ciré français Marius Aurenti, les peintures françaises Ressource, les canapés Bérangère Leroy, la vaisselle Jars et Ichendorf, les revêtements Casmance sont quelques-unes des marques qui leur tenaient à cœur. Le couple poursuit sa quête des belles matières. Les artistes ont aussi leur place dans la boutique.