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Découvert par Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/la-belle-histoire/hugo-le-nicois-qui-sublime-l-intime-avec-les-toilettes-trone-4537150#xtor=RSS-106
Des milliers d’années de cohabitation. Puis, est venue l’ère industrielle et, depuis plus de 200 ans, dans le métal et les rouages, l’humain s’est éloigné du monde sauvage. L’heure de renouer le lien est-elle arrivée?
À la réserve des Monts d’Azur d’Andon, où se côtoient depuis 20 ans, bisons, chevaux de Przewalski, cerfs, sangliers, élans, etc., on y croit dur comme fer! "Lors de la COP15 à Montréal [en 2022], il a été décrété qu’il fallait préserver 30% des espaces naturels, appuie Patrice Longour, directeur de la réserve. Ils jouent un rôle capital, irremplaçable, dans les grands cycles naturels (eau, air...). Pour cela, ils doivent être occupés par la grande faune sauvage."
Le constat posé, que fait-on? Les équipes des Monts d’Azur ouvrent le débat, vendredi 31 janvier dès 9h. Au programme: conférences et débats sur la place du sauvage dans nos sociétés, l’équarrissage naturel, la nécessité d’une faune abondante et diversifiée...
Échanges animés par Patrice Longour et ses responsables scientifiques, Julie Chêne et Aymeric Dufresnoy (qui feront aussi la visite guidée des lieux). A leurs côtés, le professeur de philosophie Jacques Deschamps, le docteur en écologie Thierry Lecomte, le vétérinaire sanitaire Dominique Gauthier ou Emmanuel Desclaux, archéologue du Lazaret.
Une économie du sauvage
Une batterie de spécialistes qui attendent... vos avis! "C’est une journée interactive, assure Patrice Longour. La nature est un bien commun, il faut réfléchir ensemble à sa mise en valeur et sa pérennité."
Il évoque, ainsi, le projet d’un pôle citoyen dans le 06, "pour des solutions locales sur l’avenir de ces territoires sauvages, qu’ils soient autre chose qu’un support à panneaux photovoltaïques... L’idée, c’est d’impliquer un maximum d’acteurs locaux." Parmi les pistes pour y parvenir – les Monts d’Azur en sont un exemple: l’émergence d’une économie du sauvage. "Ces terres ont une grande valeur écologique, mais en termes de retombées, c’est zéro. Comment imaginer une économie qui profite à la nature et à ceux qui mettent leurs terres à disposition?"
Des modèles existent, au Botswana, "où un quart de la population vit de la grande faune sauvage, entre tourisme, chasse, cueillette, etc." Mais aussi en Italie ou en Espagne, où des agriculteurs organisent des observations du loup. La problématique attise votre intérêt ? Alors, ne tardez pas à vous inscrire, l’accès est limité à une cinquantaine de personnes.
Vendredi 31 janvier, dès 9h aux Monts d’Azur d’Andon (2651, route des Châteaux). Tarifs: 75 e la journée (repas inclus), 25 e la matinée ou 35 e l’après-midi. Réservations au 04.93.60.00.78. reservebiologique06@gmail.com.
C’est la saison qui veut ça. Janvier est là, avec son cortège de maladies hivernales prêtes à malmener nos organismes, déjà fragilisés par les abus pendant les fêtes de fin d’année. Grippe ou Covid, gastro-entérites, infections ORL et pneumopathies: comment organiser la résistance et repousser virus et bactéries? Suivez le plan de bataille de Sophie Schaeffer, micronutritionniste, pour booster les défenses d’un système immunitaire qu’elle présente comme le château fort qui nous protège des agressions.
"Les forces – et faiblesses – de notre système immunitaire sont liées notamment à l’hygiène de vie. La qualité de l’alimentation, du sommeil et le niveau de stress (un ennemi du système immunitaire) contribuent à une immunité plus ou moins importante", explique-t-elle en préambule.
Elle poursuit avec la même image du château fort: la peau et les muqueuses – dont les muqueuses digestives – sont les remparts de nos forteresses immunitaires, également protégées par une armée: les cellules nommées macrophages, qu’on peut comparer aux soldats de première ligne, et les anticorps, qui font figure de tireurs d’élite. En cas d’agressions par un virus ou une bactérie, ce sont ces "soldats" qui déclenchent toute la cascade immunitaire.
Deux stratégies
De cette présentation très "guerrière" découlent deux stratégies dans lesquelles l’alimentation joue un rôle essentiel: la première pour entretenir et soutenir le système immunitaire, et éviter de tomber malade, la seconde pour l’aider à se remettre d’un épisode infectieux.
Pour renforcer son immunité, la vitamine C, le fer et le zinc sont les micronutriments stars. "Mais le nerf de la guerre, c’est la vitamine D, un acteur fondamental. Contrôler son taux de vitamine D à l’entrée de l’hiver et se supplémenter si besoin est la première des précautions, sachant que 80% de la population est carencée", souligne Sophie Schaeffer.
Après une infection, bien manger est encore plus important qu’à l’accoutumée, pour remettre à niveau son statut nutritionnel. Elle rappelle en effet que "60% des cellules immunitaires sont localisées dans l’intestin, siège du microbiote, de la muqueuse intestinale et du système immunitaire, un écosystème dont l’intégrité, primordiale, passe par l’alimentation".
Premiers alliés: les antioxydants. "Globalement, il faut une alimentation riche en micronutriments, en vitamines et en minéraux pour relancer le métabolisme." Ce qui se traduit dans l’assiette par la consommation de végétaux, de fibres et de probiotiques (type choucroute, miso, kombucha, kéfir).
Dans l’assiette, selon la maladie
Pour reprendre des forces après une grippe ou la Covid, il faut miser en priorité sur la vitamine C et sur les protéines de qualité: volailles, poisson et œufs.
Au contraire, après une gastro-entérite, on évitera les œufs et toutes les protéines grasses (viandes rouges...). "La bonne recette, c’est le bouillon de nos grands-mères: il apporte des protéines, des minéraux, il est riche en micronutriments, facile à digérer et il réhydrate. Boire suffisamment est essentiel."
Il peut être intéressant également d’éviter la consommation de sucres et de produits laitiers, moins faciles à digérer: "En soulageant le système digestif, on contribue aussi à une meilleure immunité. Au cours d’une infection ORL, les produits laitiers ont par ailleurs tendance à épaissir les sécrétions."
Une alimentation adaptée contribue à reprendre rapidement des forces, mais rappelle encore Sophie Schaeffer, il ne faut pas négliger le repos… du guerrier!
Des plantes à la rescousse
Les propriétés antioxydantes et anti inflammatoires de l’échinacée, du sureau et du cassis (qui a également des vertus fluidifiantes) en font des alliés intéressants pour booster son immunité et lutter contre les virus de l’hiver. Il faut y ajouter l’éleuthérocoque, une plante adaptogène qui agit sur les états de fatigue. Elle est idéale en période de convalescence.
Après un épisode infectieux durant lequel l’organisme a surconsommé des micronutriments, le plasma d’eau de mer, une solution riche en minéraux et en oligo-éléments peut contribuer à remettre à niveau un statut nutritionnel déséquilibré.
Elle pourrait bouleverser à terme le champ de la prévention mais aussi du diagnostic et du pronostic. Son nom: métabolomique. Sa définition, c’est l’un des spécialistes français de cette approche qui la donne, le Dr Thierry Pourcher, directeur de l’UMR-4320 (Unité mixte de recherche du CEA) à l’Université Côte d’Azur. "Elle désigne l’analyse, par spectrométrie à haute résolution, des petites molécules (sucres, acides aminés, dérivés de sucre, lipides…) présentes dans différents échantillons biologiques: salive, cheveux, larmes, sang, ou encore échantillons de lésions tumorales. Cette approche permet d’obtenir une sorte de photographie du fonctionnement cellulaire et donc de détecter d’éventuelles perturbations."
Les applications cliniques futures sont majeures, et font l’objet de recherches qui, pour certaines, ont déjà porté leurs fruits. Thierry Pourcher et Sonia Dagnino, spécialiste de l’exposome (lire ci-dessous) citent des exemples d’études menées en collaboration avec des médecins.
Cancer du sein: prédire le risque de récidive
Une étude, conduite par le Dr Caroline Bailleux, oncologue au CAL, a analysé des échantillons de patientes atteintes de cancer du sein localisé (suivies à Nice) ou localement avancés, en utilisant la métabolomique. "Des marqueurs métaboliques d’agressivité tumorale liés au risque de récidive ont été identifiés. Ces résultats, qui devront être confirmés par de plus larges études, pourraient aider à améliorer la prise en charge des patientes."
Thyroïde: discriminer entre cancer et tumeur bénigne
Une autre étude, menée par le Dr Grégoire d’Andréa, chirurgien ORL à l’IUFC à Nice, s’intéresse, elle, au cancer de la thyroïde. "Son projet utilise la métabolomique et l’analyse de certaines modifications post-traductionnelles (changements chimiques apportés à une protéine après sa fabrication par la cellule, Ndlr) pour développer des tests discriminant entre une thyroïde normale et une thyroïde tumorale. L’objectif est d’éviter des ablations totales inutiles de la thyroïde, réduisant ainsi le besoin de médication à vie. Un brevet est en préparation."
Prédiction de la sévérité de la Covid-19
C’est à une pathologie infectieuse que le D Céline Occelli, urgentiste au CHU de Nice, s’est, quant à elle intéressée. "Elle a développé un test diagnostique et pronostique de la Covid-19 basé sur l’analyse du plasma et des urines. Ce test permet de prédire la sévérité de l’infection en identifiant des biomarqueurs précoces associés à une évolution défavorable."
D’autres recherches explorent le lien entre sévérité de la Covid et exposition à certains polluants environnementaux, en s’appuyant sur des données épidémiologiques montrant des cas graves dans des zones fortement polluées, comme le nord de l’Italie.
Des signaux d’alerte avant la survenue de la maladie
Au-delà des aspects diagnostiques et pronostiques, la métabolomique est vecteur de sérieux espoirs dans le champ de la prévention, en permettant de repérer des signaux d’alerte très en amont des pathologies. "Les maladies infectieuses, les cancers et même certains troubles cardiovasculaires laissent des traces dans les fluides biologiques bien avant l’apparition des symptômes cliniques, développe Sonia Dagnino. Par exemple, dans la cohorte EPIC (500.000 personnes suivies sur plusieurs années) , des biomarqueurs métaboliques ont été identifiés jusqu’à 10 ans avant le diagnostic de cancers comme celui du poumon ou du sein. Certaines molécules sont surexprimées ou sous-exprimées, indiquant un risque accru de développer la maladie, même chez des individus asymptomatiques."
Outil très prometteur pour la prévention, la détection précoce et le suivi de nombreuses pathologies, "la métabolomique devra néanmoins attendre des validations complémentaires, sur de larges cohortes internationales, avant une application clinique généralisée", tempèrent les scientifiques.
Mais, il y a fort à parier qu’elle révolutionnera alors l’approche préventive et thérapeutique de nombreuses pathologies.
- L’étude européenne prospective sur le cancer et la nutrition (EPIC) est une étude de cohorte prospective à l’échelle européenne sur les relations entre l’alimentation et le cancer, ainsi que d’autres maladies chroniques, telles que les maladies cardiovasculaires. Avec plus d’un demi-million de participants, il s’agit de la plus grande étude sur l’alimentation et les maladies jamais entreprise.
Le Dr Hervé Haas, pédiatre infectiologue au CHU de Nice, plébiscite la nouvelle version du carnet de santé, entrée en vigueur le 1er janvier 2025. Enrichie de nombreuses informations et de conseils destinés aux parents et aux professionnels de santé qui les accompagnent dans le suivi du développement de leur enfant, "elle est extrêmement complète commente-t-il. Je trouve très positif qu’on élargisse autant le spectre des informations."
Des conseils adaptés aux enjeux sanitaires et sociétaux
Au-delà des pages consacrées aux vaccinations, aux maladies infantiles ou aux courbes de croissance, le carnet de santé délivre, pour chaque tranche d’âge de très nombreux conseils adaptés aux enjeux sanitaires et sociétaux.
"Il aborde la question des écrans, de l’introduction des aliments, du sommeil, de l’éducation sans violence et donne des repères pour dépister les troubles sensoriels ou du neuro-développement, liste le pédiatre. Plus précocement ces troubles sont pris en charge, meilleure est l’évolution. Ce sont des repères utiles pour les parents mais également pour les professionnels, pédiatres ou médecins généralistes pas forcément spécialisés dans le dépistage de ces troubles."
Vingt examens obligatoires
Côté médical, le suivi de l’enfant s’enrichit d’un nouvel examen obligatoire, à l’âge de six ans. Il vise à renforcer la prévention au moment où la plupart des enfants entrent à l’école primaire. Les vingt examens ainsi programmés jusqu’à l’adolescence sont désormais tous détaillés. « C’est un guide qui permet de dépister un certain nombre de troubles et d’aborder de nombreux sujets en donnant des conseils de prévention, par exemple au cours de la première année sur la mort inattendue du nourrisson, l’exposition aux polluants ou encore le syndrome du bé
À l’adolescence, l’information porte sur la puberté, les changements physiques et psychologiques. "Beaucoup d’ados sont en souffrance psychologique. Le fait se sensibiliser les familles, d’indiquer des numéros de téléphone permet que l’ado ou ses parents ne se sentent pas seuls face aux difficultés."
D’une manière générale, "ce carnet de santé prend en compte un raisonnement primordial: l’enfant est intégré dans un environnement qui a un impact sur son développement et son bien-être, tout comme lui-même a un impact sur son environnement, sur sa famille, conclut le Dr Haas. Il intègre ainsi des informations sur la dépression post-partum, il sensibilise aux difficultés qu’on peut avoir en tant que parent. C’est presque un livre qui accompagne les parents! Il reste très important pour éviter de perdre des infos et assurer le suivi tout au long de la vie, pas seulement durant l’enfance."
4 infos à retenir
- Les informations contenues dans le carnet de santé sont confidentielles et couvertes par le secret médical.
- Le carnet de santé est délivré gratuitement à la maternité par le conseil départemental.
- La dématérialisation du carnet de santé devrait être intégrée, d’ici fin 2026, dans l’espace numérique en santé (Mon Espace Santé) de l’enfant.
- La copie des deux doubles pages consacrées aux vaccinations a valeur de certificat de vaccination, notamment pour l’admission en collectivité d’enfants.
Pas qu’on me l’a demandé, mais je suis en train d’explorer le sujet et donc j’en vois des avantages comme des inconvénients. Attention, mon avis va comporter des points positifs et négatifs et n’est pas tranché.
J’avais commencé à tester ChatGPT quand je faisais certains de mes outils en ligne. Ne serait-ce, au début, que pour essayer de solutionner des problèmes compliqués ou pour expliciter ou convertir d’un langage à un autre du code trouvé ailleurs.
Désormais, je peux demander « fais-moi un outil qui fait ça » et il me pond tout ça en 10 secondes alors que ça m’aurait pris une heure de code et 4 jours de documentation.
C’est le cas de cet outil par exemple, qui est un lecteur hexadécimal d’un fichier quelconque.
Hormis le design et un poil le CSS pour s’adapter à mon template perso, tout le reste a été fait par Claude.ia (version gratuite). Y a pas beaucoup de code, mais c’est assez spécifique, et le résultat est là : ça marche d’entrée de jeu. La requête que j’ai faite c’est ça :
Can you create a page where I can explore files as an hexeditor? The page should have a file selector. The display should be done line by line with the index on the left, hex data in the midle and ascii on the right
Si je traduis :
« Peux-tu me faire une page web où je peux explorer un fichier tel un éditeur hexadécimal ? La page doit avoir un sélecteur de fichier. L’affichage se fait ligne par ligne avec l’index sur le côté gauche, les données au centre et la correspondance Ascii sur le côté droit. »
Et bim ça me pond un truc complet. Il fait lui-même les lignes flexibles et le fait qu’on ne doive pas sélectionner l’index sur la gauche.
Alors oui, je sais que ce code est probablement pompé d’un autre outil ailleurs, ou une lib quelque part sur GitHub et dont le readme.md correspond plus ou moins à ce que je demande. Mais tout de même : il a confectionné la page, indenté tout ça à sa façon et ajouté des styles plutôt sympa qui étaient totalement en phase avec les différents outils/pages/codes que j’avais demandés plus tôt.
Ce que je veux dire, c’est que ça n’a pas non plus recraché bit pour bit ce qu’il a trouvé.
Maintenant, cet outil était parfait et j’ai jeté ça dans une page à moi, retouché quelques trucs mineurs, et mis ça en ligne.
Cette expérience correspond cependant à l’exception. Des outils créés par ChatGPT ou par Claude.AI qui marchent du premier coup, ça reste rare.
La version limitée de ClaudeAI permet seulement 4 ou 5 itérations d’une même requête, et donc un nombre restreint d’améliorations ou corrections d’un truc qu’il a fait. La version payante n’est pas réellement plus puissante, mais elle permet davantage d’itérations d’un même projet (qui finit généralement par s’embourber à force de modifier des trucs déjà retouchés, et qui fait qu’il faut s’adapter à sa façon de fonctionner). Ça reste donc limité, mais ça permet de découvrir des astuces qu’une IA peut trouver ou découvrir, alors que nous, à moins de connaître toute la doc d’un langage par cœur, on se serait contenté de passer par une lib externe (regardez le code de l’outil : c’est du JS natif très léger).
Maintenant quoi dire de plus ? Sayé, je suis un gros défenseur du code pondu par IA ?
Non.
Un gain de temps certain, mais une qualité qui reste à désirer
J’en suis — actuellement — à reconnaître pleinement les gains de temps que cela procure pour les routines simples et les codes que je pourrais écrire moi-même avec beaucoup plus de temps. Lui le fait en 15 secondes et moi en plusieurs heures.
Généralement la seule chose qui reste à faire avec le code produit, c’est quelques tweaks algorithmiques, des inversions de boucles, ou ajouter un cas précis qu’il aurait oublié. Des trucs mineurs.
Par contre, dès que le projet devient un peu complexe, là l’IA, que ce soit Claude ou ChatGPT, se chient dessus complètement. Le code ne compile même pas, il utilise plusieurs fois le même nom de variable, ou alors utilise un const au lieu d’un let… bref, de petites choses que même un commercial ne ferait pas. Il manque des choses, des routines de vérification qui n’ont rien avoir avec le principe d’un LLM, mais des trucs spécifiques à la programmation qui demandent de l’intelligence véritable et pas juste des stats de langage.
L’on voit qu’il ne fait que concaténer des bouts de code qu’il trouve à droite et à gauche et les rendre cohérents (noms de variables tout ça). Il subsiste tout de même une phase de débogage manuelle sur le code final.
Est-ce que cette phase va finir par sauter ?
Je pense que oui, quand il pourra exécuter son code et analyser les erreurs du compilateur, pour ensuite les corriger.
Est-ce que ça va remplacer un programmeur humain ?
Non, je pense pas.
… Et est-ce que ça va permettre à une entreprise de diviser par 10 le nombre de programmeurs ?
Ça je pense que oui. Par contre, il faudra les remplacer par autant d’experts qui savent parler à l’IA et formuler les requêtes qui vont bien (tout en sachant programmer). On restera donc bien loin d’un entrepreneur qui va produire de gros logiciels très importants avec juste une armée d’IA.
… Ah et il faudra probablement aussi une armée d’avocats car l’IA aura craché du code copyrighté et que les huissiers vont commencer à toquer à la porte, mais ça c’est autre chose.
… et sans parler des ressources nécessaires pour entraîner l’IA, là ça sera la planète qui va gueuler car aujourd’hui ce n’est absolument pas viable (voir le dernier chapitre de cet article).
Quoi qu’il en soit, d’un point de vue de la qualité du code produit, j’en suis à ce stade. Il est possible que ce soit moi qui ne suis pas très doué pour formuler les bonnes requêtes pour obtenir un résultat satisfaisant du premier coup, mais je donne mon avis, mon retour et ma perception, pas la vérité sur la question. Get over it.
Pour le moment donc, le truc fait gagner du temps, mais ne fait pas encore le café.
Je le vois donc un peu comme un robot de cuisine (style Thermomix) : c’est utile et procure un gain de temps pour les choses triviales et chiantes, mais il faut apprendre à s’en servir, et il faut tout de même le nettoyer à la fin.
Et dans tous les cas, le gâteau arrivera seulement plus rapidement : il n’en sera ni forcément meilleur, ni plus sain non plus.
Le risque de prendre la parole d’IA comme vérité absolue
Concernant les IA qui sont plus généralistes, style ChatGPT (pas réellement orienté niveau programmation comme Claude.AI), il faut bien voir que ce sont essentiellement des moteurs de recherche qui trient un peu mieux que les autres et qui nous recrachent des réponses, pas seulement une liste de pages web.
Maintenant, si les données qu’on donne à manger à l’IA sont bonnes, la réponse à une requête sera bonne. Sinon, ça sera de la merde. Et comme il ne sait pas faire le tri entre le vrai du faux, de la merde, il en bouffe à la pelle avec tout le reste.
Et le pire — le pire — c’est qu’autant un moteur de recherche comme Bing ou Google nous dit quand il n’y a pas de résultats disponibles, autant ChatGPT s’il n’a pas la réponse, il va en inventer une. La réponse paraîtra plausible, mais sera sortie d’un chapeau sans aucune preuve de véracité.
C’est comme si vous me demandez de parler en suédois.
Voyez ce texte par exemple :
Steja padora vente ta prådager pro bönök oätt fön in a la sköng. I väks rahi promkre misek up paringst restöter by tsökar er. Toninahl år skroffa i mantska sallartöd.
Alla människor är födda fria och har lika värde och rättigheter. De är utrustade med förnuft och samvete och bör handla gentemot varandra i en anda av broderskap.
Ici, l’un des deux est du vrai suédois (c’est l’article premier de la DUDH en suédois). L’autre est du charabia suédoïde produit par mon générateur de noms de meubles Ikea qui utilise l’analyse de fréquence des lettres et des sons dans une langue donnée.
Un Suédois n’aura pas de mal à discerner les deux, mais n’importe qui d’autre n’y verra que du feu..
Eh bien ChatGPT, et même toutes les autres IA actuellement c’est exactement ce qu’ils font, constamment, avec le fond d’un contenu. C’est juste un peu plus précis, mais cela reste de la génération basée sur des probabilités quand-même.
Et dans les rares cas où une requête est tellement technique ou tellement hors sol qu’il n’a aucune source à laquelle se rattacher, eh bien il va sortir des mots au hasard et pondre un texte syntaxiquement et grammaticalement correct, possibilité plausible pour quelqu’un qui ne connaître rien au sujet, mais complètement à la ramasse sur la véracité du fond. Et à mes yeux, c’est ça qui est dangereux.
Hélas, je vois de plus en plus de gens prendre pour argent comptant ce que leur sort ChatGPT.
Je trouve ça très inquiétant quant à l’avenir de notre société : où va-t-on — sérieusement — si l’on remet dans les lois du hasard et des probabilités les réponses à nos questions ? Surtout si ces réponses vont dicter notre conduite, notre façon de diriger le monde, de gérer notre argent, de gérer une entreprise ou juste « enrichir » nos connaissances personnelles (de choses potentiellement fausses, donc) ?
On peut très bien se moquer de ceux qui brandissent la Bible ou le Coran pour dire que ceci ou cela est autorisé, interdit ou existe, ou s’est produit et quand ; mais si c’est pour brandir ChatGPT ou une IA à la place qui est tout aussi éclatée, ça n’en vaut pas le coup.
Il n’y a pas une once d’intelligence dans ces machines. Et comme la plupart du temps les questions que l’on pose à ChatGPT sont des questions auquel l’on n’a pas la réponse, comment on fait pour savoir si ce qu’il répond est juste ou faux ?
On ne peut pas.
Dans le doute, il faudrait considérer ça comme faux. Dans les faits, c’est le contraire qui se produit. Seul quelqu’un d’expert dans le domaine peut alors détecter l’erreur.
Mais maintenant, qui est l’expert devant le ChatGPT tout puissant dont la réponse a fait le tour du monde et est devenue une vérité générale en moins de temps qu’il n’en faut pour l’expert en question d’écrire un papier pour dire que c’est faux ?
C’est à ça qu’il faut faire attention.
L’IA n’est pas prête pour nous, car il reste des imperfections, mais nous ne sommes pas prêts non plus pour l’IA par manque de prudence, d’intelligence, de sagesse.
Des exemples assez drôles de ChatGPT-Fails sont visibles par exemple dans cet article ou celui-ci.
Donc on arrête les IA ?
Est-ce que dans l’ensemble ces trucs-là doivent être arrêtés et jetés par la fenêtre ? Non.
Côté technique et pertinence des résultats, on n’est qu’au début et ça sera amélioré et corrigé, comme tout. Ce n’est qu’une question de temps pour obtenir des choses précises et fonctionnelles du premier coup (pour du code par exemple).
Il subsiste par contre un problème de taille : l’énergie et les ressources requises pour les faire tourner. Là je n’ai pas de solution, et je ne sais pas comment ça va finir non plus. Et comme je ne suis pas une IA, je ne vais pas vous en inventer une. On peut en revanche faire des suppositions éclairées, des extrapolations de ce que l’on sait.
Le problème de notre civilisation actuellement c’est l’énergie. On utilise essentiellement de l’énergie fossile (que ce soit directement ou pour produire de quoi produire de l’énergie renouvelable, ce qui est en soi une aberration mais passons) qui pose un problème majeure à notre civilisation. Réellement : nous somme sur la trajectoire d’une destruction, et tout indique que nous continuons d’accélérer en direction de ce mur.
Pourquoi ? Dans les années 1950, on pensait à un avenir où l’énergie serait illimitée : d’où l’idée des voitures volantes partout et l’insouciance quant à la consommation et l’efficience des appareils. Sauf que cette révolution énergétique n’a jamais eu lieu. À la place, on a une la révolution de l’information : c’est l’information est qui est illimitée, accessible partout, et traité d’une façon qu’on n’avait pas anticipée d’aucune manière.
Ça a ses avantages, mais nos ressources énergétiques sont toujours limitées et c’est bien ça qui fait tourner tout l’ensemble. C’est ça qui est source de conflits, de guerres, de tensions et du problème climatique.
Je pense que notre civilisation est foutue et qu’on va droit dans le mur. Néanmoins ça ne m’empêche pas de sortir la carte du futurisme : l’étude du futur, au sens de 10 000 ou 100 000 ans dans le futur, voire plus. On va dans la science-fiction, mais avec davantage de science que de fiction.
Dans ce cadre-là, et si l’on parvient à éviter le mur climatique qui se profile, je la vois notre révolution énergétique : des sphères ou des essaims de Dyson capter l’énergie d’une étoile entière, et l’utiliser comme on veut.
Dans ce cadre-là, l’énergie n’est plus un problème, et les ressources non plus : si on est capable de faire ça, on est capable de miner tous les astéroïdes pour en faire des calculateurs. L’univers est virtuellement illimitée à notre échelle actuelle.
Nos travaux de recherches sur l’IA actuellement sont largement en avance par rapport à ce que l’on peut se permettre au vu de nos ressources disponibles. Mais placé 10 000 ans dans le futur, tout ça sera normal et possible sans « détruire » l’environnement (on peut très bien exploiter sans détruire).
Dans ce cas, oui, des machines qui produisent le logiciel et même d’autres machines pour subvenir à n’importe quel de nos besoins techniques et technologiques, ce sera notre quotidien.
Tous les efforts mis sur l’IA actuellement ne sont donc pas perdus. Ils sont juste… anachroniques. On a la théorie pour étendre ça à des échelles monstrueuses, c’est juste qu’on n’a pas — encore — les ressources pour.
Il n’y aurait pas de problèmes de consacrer des ressources pharaoniques à n’importe quel projet, si ces ressources sont illimitées.
Nos travaux sur les systèmes d’IA actuellement nécessitent une quantité importante d’énergie que nous peinons à produire, et que nous produisons en détruisant notre climat aujourd’hui.
Hélas, nos travaux sur l’énergie propre et illimitée sont largement moins financés que ce qu’ils devraient, là où les IA sont subventionnées à la pelle.
Les ressources seraient bien mieux allouées, selon moi, si l’on faisait les choses dans l’ordre.
Une suffisance énergétique solutionnerait plus de problèmes qu’une IA, pour notre civilisation dans son ensemble. Malheureusement, ce n’est pas le bien être de la société (ou de la planète) qui gouverne les allocations de ressources, mais l’économie et la stabilité financière, même si l’on parle de bulles et de secteurs non rentables à l’heure actuelle.
Deux choses qui ne sont pas du tout en train d’être conciliables actuellement.
découvert par Article Nice Matin https://www.nicematin.com/vie-locale/cette-entreprise-de-mougins-veut-revolutionner-le-secteur-du-cahier-en-papier-968540
Ils impriment, rigidifient, pelliculent, découpent, perforent, réchauffent ou encore façonnent le papier. Eux, ce sont de véritables experts du papier qui, à force de travail et d’abnégation, ont créé un cahier réutilisable sur lequel il est désormais possible d’écrire, effacer, et de recommencer.
C’est à Mougins, à deux pas de Tournamy, que Luc Marani, Stephen Leguen et Faustine Pons ont décidé, il y a 4 ans, de sauter le pas et de créer leur entreprise, Éconotes Book, devenue Éconotes. Parce qu’ils en avaient marre de consommer du périsable, ils ont décidé de développer une matière beaucoup plus résistante, indéchirable et waterproof, que le papier que l’on peut trouver généralement en grande surface. Un matériau qui conserve la souplesse et la légèreté d’un papier traditionnel, pouvant aussi être 100% recyclable en France et en Europe.
Plus de 100.000 pièces vendues
Les trois amis ont donc installé leur production à quelques encablures de la Méditerranée et ont, pour le moment, ravi plus de 500 entreprises et 15.000 particuliers, pour un total de plus de 100.000 cahiers réutilisables vendus. "Un cahier réutilisable est efficace, effaçable et économique, explique Luc Marani, cofondateur de l’entreprise. Le cahier permet une liberté dans la prise et la gestion des notes, où il est possible de corriger des erreurs, effacer les notes, et réorganiser les idées facilement, assurant ainsi des notes toujours propres et organisées. Et puis, ce type de cahier est réutilisable, donc il permet de faire des économies en n’achetant pas de nouveaux cahiers."
Et l’un de leur credo: les enfants. "Nous avons créé des cahiers d’écriture qui peuvent être gardés pendant 3 ans, de la grande section au CE1. Ils s’adaptent à l’enfant, et ce dernier peut écrire, se tromper et recommencer autant de fois qu’il le souhaite!"
Mais comment Éconotes fabrique-t-il ce cahier? "Plusieurs étapes sont à respecter, explique Luc Marani. Après avoir réalisé un bon à tirer, nous imprimons d’abord le papier, puis nous procédons à la rigidification, qui consiste à plastifier la couverture. Après, nous l’insérons dans la pelliculeuse, pour créer une espèce d’effet peau de pêche, pour que la couverture soit douce." Ce n’est pas tout. "Ensuite, poursuit le chef d’entreprise de 36 ans, nous la coupons au format souhaité à l’aide d’un massicot. Puis nous réalisons la perforation, réchauffons la couverture afin d’éviter qu’elle ne se décolle dans le temps et terminons par la phase du façonnage."
En pleine croissance
Le temps de réalisation d’un cahier varie, mais il faut généralement 2 à 3 minutes pour lui donner vie. "Un cahier entièrement personnalisable, livré avec des stylos à encre thermochromique qui s’efface facilement", indique Luc Marani.
Outre les cahiers, les trois fondateurs de l’entreprise, dont le siège social est à Montpellier, ont développé d’autres solutions: agendas réutilisables, planners, stylos effaçables et Stick-it. Ces derniers, de petits papiers autocollants, leur ont d’ailleurs causé quelques soucis avec le groupe 3M, qui détient la marque "Post-it" (voir encadré). "L’entreprise grandit, nous avons généré plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires en 4 ans", se félicite Luc Marani. Et l’aventure n’est certainement pas terminée…
Post-it contre Stick-it !
David contre Goliath. Le pot de fer contre le pot de terre. Choisissez la formule qui vous convient, mais, récemment, le groupe 3M, qui détient la marque « post-it » a décidé d’attaquer Econotes. « Lorsque nous avons lancé notre campagne Ulule, nous avons évoqué le terme de ‘post-it réutilisable’, indique Luc Marani. Évidemment, cela ne leur a pas plu et 3M a fait fermer notre compte Instagram. Nous avons retiré tout le contenu qui pouvait prêter à confusion et remplacé par ‘Stick-it’. Nous l’avons déposé à l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). Mais 3M demande que l’on retire notre marque. On va devoir aller à l’INPI prochainement pour nous défendre. »
Stick-it, ce sont des notes repositionnables et réutilisables, sur lesquelles il est possible d’écrire, d’effacer, de mouiller et d’écrire de nouveau dessus. Pendant plus de 500 fois !
« D’après une étude réalisée par la marque post-it elle-même, un employé de bureau utilise plus de 2 800 post-it par an. On les dérange peut-être ! »
Grâce à notre comparateur des offres de gaz et d’électricité, vous pouvez réduire votre facture annuelle d’énergie. Une fois cochées les cases qui permettent de déterminer votre consommation, le montant annuel de votre dépense s’affiche. Vous pouvez le comparer à toutes les offres commerciales disponibles, le montant d’économies réalisé ou son surcoût sont précisés pour chacune. En cliquant sur le nom du fournisseur, vous avez accès à l’évaluation de son contrat et à notre avis sur ses offres.
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Quinze millions de Français ont souscrit des contrats d’électricité coupant leurs journées en deux, entre heures creuses et heures pleines, les premières étant marquées par des prix très bas du kWh et inversement. Jusqu’alors, ces heures creuses étaient le plus souvent placées la nuit. Il y en aura désormais dans l’après-midi.
Lancer son lave-linge ou recharger sa voiture la nuit pour faire des économies… c’est l’intérêt des contrats d’électricité en heures pleines/heures creuses (HP/HC). Ce dispositif fera peau neuve en 2025 pour mieux l’adapter au nouveau contexte de production d’énergie en France. Ainsi l’a confirmé Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), l’autorité en charge du bon fonctionnement des marchés du gaz et de l’électricité, au micro de RMC le 30 décembre dernier. Les modifications, toujours en cours d’élaboration, devraient entrer en vigueur à l’été prochain, a-t-elle précisé.
Faire en sorte que l’option « reste durablement attractive »
Lancée en 1965, cette option HP/HC coupe en deux la journée des 15 millions de Français qui y souscrivent aujourd’hui. Pendant les heures pleines – 16 au maximum, dont obligatoirement les plages 8 h-13 h et 17 h-20 h (forte demande) –, le prix du kilowattheure (kWh) est plus élevé que celui d’une offre de base, avec un seul tarif. À l’inverse, aux heures creuses – 8 au minimum, placées entre 12 h et 17 h et 20 h et 8 h (demande faible) –, le coût du kWh baisse. C’est Enedis, le gestionnaire du réseau, qui fixe les horaires dans chaque localité.
Emmanuelle Wargon dit tenir à ce que cette option HP/HC reste « durablement attractive », en faisant en sorte qu’elle devienne économiquement intéressante dès lors qu’on est en mesure de placer 25 % de ses consommations électriques en heures creuses. « Chose relativement facile lorsqu’on a un chauffe-eau électrique ou une voiture électrique », estime la présidente de la CRE.
S’adapter à l’essor de la production d’électricité solaire
Mais cette option rend-elle toujours autant service au réseau électrique ? C’est l’un de ses objectifs initiaux : lisser au maximum la demande d’électricité pour éviter au maximum les pics de consommation (lorsque la production peine à couvrir la consommation). La majorité des heures creuses des foyers en HP/HC sont encore aujourd’hui concentrées entre 20 h et 8 h. Logique à une époque où le dispositif visait à inciter les Français à décaler leurs consommations la nuit, lorsque nos centrales nucléaires continuent de produire mais que les usines sont à l’arrêt.
Depuis, le contexte a changé, avec l’essor des énergies renouvelables. Les jours ensoleillés notamment, la production d’électricité photovoltaïque est abondante aux heures méridiennes (11 h-16 h), soit des moments où justement on a peu de consommations à mettre en face, les Français étant le plus souvent au travail. Les cours du kWh sur les marchés chutent alors drastiquement, au point de basculer dans le négatif certains jours. Rien qu’au premier semestre 2024, la France avait connu 233 heures de prix négatifs, comptait Enedis. Un record.
Tout l’enjeu est de repenser l’option HP/HC, afin que les heures creuses collent mieux à ces pics de production solaire et inciter ainsi les particuliers à placer leurs consommations programmables sur ces plages horaires. C’est ainsi la principale évolution annoncée par Emmanuelle Wargon pour cet été. Le nombre d’heures creuses restera plafonné à 8 par jour. « On en gardera toujours de nuit, 5 ou 6 heures, ce n’est pas encore décidé », a-t-elle détaillé. Les 2 ou 3 heures restantes seront donc placées l’après-midi.
Ce nouveau découpage pourrait tout de même faire des mécontents. Notamment du côté des propriétaires de véhicules électriques qui profitaient, pour certains, de leurs 8 heures creuses de la nuit pour recharger leurs voitures à domicile. Emmanuelle Wargon assure que 5 ou 6 heures « permettent normalement de recharger une voiture électrique » via la plupart des wallbox (bornes de recharge domestiques dédiées). Pour des citadines avec des puissances de batteries autour des 40 kWh, oui peut-être. La recharge de 10 à 80 % se fait généralement en moins de 6 heures. En revanche, pour des modèles plus imposants avec des batteries plus puissantes (autour des 80 kWh), on approche bien plus les 8 heures minimum.
Interdire la distribution des publicités papier non adressées dans les boîtes aux lettres sauf dans celles avec un autocollant « Oui Pub ». Cette expérimentation, visant à réduire le gaspillage de papier, a été menée dans 14 territoires en France à partir de mai 2022.
C’est l’heure du bilan pour l’expérimentation « Oui Pub ». On connaît plus son contraire – « Stop Pub » ‒, cet autocollant à apposer sur sa boîte aux lettres lorsque l’on veut manifester son refus de recevoir des imprimés publicitaires non adressés. Lancé en 2004, Stop Pub visait à mettre fin à un gaspillage de papier de plus en plus décrié, alors que 760 000 tonnes de prospectus ont été distribuées en France en 2021. Une grande partie est jetée à la poubelle sans être consultée.
Mais Stop Pub a montré ses limites. Tout d’abord, son taux d’apposition sur les boîtes aux lettres est faible (autour de 17 % en 2020). Surtout, lorsqu’il est bien là, dans 57 % des cas, l’autocollant n’a pas permis une disparition totale des imprimés publicitaires, pointait un rapport de l’Agence de la transition écologique (Ademe) de février 2021.
Inverser l’approche avec Oui Pub
D’où cette volonté de revoir l’approche, quitte à l’inverser. C’est tout l’esprit de Oui Pub qui consiste à interdire la distribution de ces imprimés publicitaires non adressés, sauf dans les boîtes aux lettres sur lesquelles un autocollant Oui Pub a été collé. Ce dispositif n’existe pas encore à l’échelle nationale mais est testé depuis le 1er mai 2022 dans 14 collectivités qui se sont portées volontaires*. L’expérimentation prendra fin le 1er mai prochain, mais le gouvernement a déjà remis son rapport d’évaluation en octobre dernier au parlement et vient de le publier.
Premier constat : l’apposition de l’autocollant Oui Pub sur les boîtes aux lettres est très variable d’un territoire à l’autre. Les taux vont de 0,33 % à Bordeaux (Gironde) à 18,42 % pour la communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral (Nord). Est-ce dire qu’il y a si peu de Français attachés à recevoir des publicités non adressées ? Pas si vite. Une des limites du Oui Pub ‒ qui existe aussi avec Stop Pub ‒ est que l’existence de ces autocollants n’est pas toujours bien connue. La connaissance estimée de l’expérimentation Oui Pub par les habitants concernés variait ainsi de 25 % à 77 % selon les territoires avec une moyenne à 50 %, indique le rapport gouvernemental.
Des réductions importantes de déchets papier
Les 14 territoires pilotes disent également avoir constaté, dans l’ensemble, le respect des règles du dispositif Oui Pub. Les quelques manquements relevés sont des « imprimés concernant des petits commerces locaux non couverts par les dérogations », pointe le rapport. Résultat : ces territoires ont constaté des réductions importantes des tonnes de déchets papier collectés au cours de l’expérimentation. Entre 20 % et 70 % selon les endroits avec une baisse moyenne de 48 %. Et cette baisse s’explique bien, en partie du moins, par celle des imprimés publicitaires. Leur part dans le total des déchets papier collectés sur ces 14 territoires est passée d’une fourchette initiale comprise entre 17 % et 40 % à une fourchette entre 5 % et 19 % pendant l’expérimentation.
Mais faut-il attribuer tous les lauriers à Oui Pub ? Si la baisse des volumes d’imprimés publicitaires est plus marquée dans les territoires pilotes, cette diminution se vérifie partout en France et a commencé avant l’expérimentation Oui Pub. Le volume est ainsi passé de 900 000 tonnes en 2019, à 766 000 tonnes en 2021 puis à environ 400 000 tonnes en 2022 et 2023. Dès la crise sanitaire, marquée notamment par l’envolée des coûts du papier et de l’énergie, une grande partie des annonceurs ont commencé à transiter vers des modes de consommation numériques. Oui Pub n’a fait qu’accélérer un peu plus cette tendance.
Une transition vers la pub numérique pas toujours gagnante
Mais cette transition ne se traduit pas forcément par une baisse des impacts environnementaux. Car le numérique n’en est pas exempt, et génère notamment des émissions de gaz à effet de serre. Elles sont principalement liées à la fabrication des appareils numériques (ordinateurs, smartphones, tablettes…) et donc à la fréquence à laquelle on les renouvelle. Elles sont liées également aux consommations d’énergie qu’impliquent nos activités numériques (lire une vidéo, consulter une page web…) et toute l’infrastructure nécessaire derrière (serveurs, data centers…). Entre la communication papier et la communication numérique, les impacts sont ainsi différemment répartis, note le rapport gouvernemental qui estime les paramètres trop variables pour pouvoir conclure qu’un support est toujours plus vertueux que l’autre. Qu’elles soient numériques ou papier, le rapport appelle les annonceurs à une nécessaire recherche de sobriété et à l’écoconception des campagnes commerciales.
Des déçus du Oui Pub ?
L’autre biais de cette transition de la publicité du papier vers le numérique est qu’elle laisse de côté toute une partie des consommateurs éloignés du numérique. Si, dans les territoires pilotes, les habitants se disent à 44 % satisfaits de l’expérimentation et à 63 % pour son extension à toute la France, Oui Pub a tout de même fait des mécontents. Notamment parmi ceux à avoir mis l’autocollant sur leur boîte aux lettres. Certains ont malgré tout regretté une baisse des imprimés publicitaires alors qu’ils considèrent ces prospectus importants pour faire des économies dans un contexte inflationniste, pointe le rapport du gouvernement.
- Ville de Bordeaux, Smicval (Syndicat mixte intercommunal de collecte et de valorisation) Libournais Haute Gironde, agglomération d’Agen, Communauté de communes Leff Armor, Communauté urbaine de Dunkerque Grand Littoral, ville de Sartrouville, Troyes Champagne Métropole, Métropole du Grand Nancy, Grenoble Alpes Métropole, Sytrad (Syndicat de traitement des déchets Ardèche-Drôme), Sictoba (Syndicat intercommunal de collecte et traitement des ordures ménagères de la Basse Ardèche), Communauté de communes Vallée de l’Ubaye Serre-Ponçon, Univalom (Syndicat mixte de traitement et de valorisation des déchets), Syvadec (Syndicat de valorisation des déchets de la Corse).
Nous ne sommes pas démunis face au cancer. La quasi-totalité des espèces animales, y compris l’humain, possède des barrières naturelles contre la prolifération anarchique des cellules. Pour devenir cancéreuses, les cellules doivent donc contourner ces mécanismes de protection. Le plus connu d’entre eux, la sénescence, implique les télomères, sortes de "capuchons" situés à l’extrémité de nos chromosomes. "Ils jouent un rôle crucial dans le développement des cancers. Normalement, à chaque division cellulaire, les télomères raccourcissent. Lorsqu’ils deviennent trop courts, les cellules cessent de se diviser, meurent ou se transforment en cellules non cancéreuses", explique Miguel Godinho Ferreira, directeur de recherche à l’IRCAN (Institute for Research on Cancer and Aging) à Nice.
Pour contourner cette barrière naturelle, la plupart des cancers (environ 90%) utilisent une enzyme appelée télomérase, capable d’allonger leurs télomères. "Preuve des besoins en télomérase pour le développement tumoral, les mutations induisant l’expression de cette enzyme sont désormais reconnues comme l’altération génétique la plus courante dans tous les cancers, poursuit le chercheur, reconnu mondialement pour ses travaux sur ces mécanismes cruciaux. À l’opposé, certains cancers, comme le neuroblastome, qui ne disposent pas de mécanismes de maintien des télomères, ont souvent un meilleur pronostic, car ils régressent spontanément ou sont plus faciles à traiter."
La télomérase, essentielle à des stades avancés
Bien que les connaissances sur ces processus ne cessent de s’accumuler, une question importante demeure: "On ne sait toujours pas à quel moment précis du développement d’une tumeur, les mécanismes de maintien des télomères deviennent indispensables".
Pour répondre à cette question, Miguel Godinho Ferreira et son équipe ont étudié l’apparition de mélanomes (cancers de la peau) chez le poisson-zèbre, un modèle largement utilisé pour explorer les voies moléculaires du cancer.
Une nouvelle voie thérapeutique
"Nos travaux ont montré que les mélanomes, à leurs débuts, peuvent se développer sans activer ces mécanismes; les tumeurs se forment et progressent normalement, même sans télomérase. Ce n’est qu’à des stades avancés, lorsque les télomères atteignent une taille critique, que la télomérase devient essentielle. Les cellules cancéreuses doivent alors réactiver cette enzyme pour continuer à se diviser. Si elles échouent à le faire, la croissance des tumeurs s’arrête et les tumeurs peuvent même régresser, voire disparaître."
Ces découvertes ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques: il pourrait être envisageable de cibler la télomérase au moment opportun ou de renforcer la réponse immunitaire. "En plus de leur rôle dans la croissance des cancers, les mécanismes de maintien des télomères peuvent aussi influencer la réponse aux immunothérapies [traitements qui stimulent le système immunitaire pour combattre le cancer, N.D.L.R.]. Certains cancers activent très tôt la télomérase, ce qui les rend plus résistants à l’immunothérapie."
Les découvertes de l’équipe de scientifiques niçois ont été publiées en décembre dernier dans l’excellente revue Cell Reports, preuve de leur importance.
Résumé
L’économie est-elle au service de ceux qui font tourner la société « les 99% » ? Ou sert-elle « le 1% », une infime partie déjà riche ?
En partant à la rencontre des salariés d’une raffinerie, d’agriculteurs ou encore de la jeunesse engagée pour le climat, Thomas Porcher nous invite à réfléchir au fonctionnement de l’économie dans notre société et aux dérives du libéralisme. Y a-t-il d’autres modèles possibles ? Est-il utopique de vouloir plus de justice écologique et sociale ?
S’appuyant sur les épisodes marquants de l’histoire de l’économie et sur des exemples concrets, l’auteur donne des clés pour se réapproprier un débat trop souvent confisqué. Mieux encore, il partage dix principes d’autodéfense économique pour les 99 % d’entre nous.
Illustrée par Ludivine Stock et scénarisée par Raphaël Ruffier-Fossoul, cette bande dessinée rend l’économie concrète et accessible à toutes et tous.
"Quand on nous présente une réforme, posez-vous toujours la question “A qui va-t-elle profiter ?”" L’économiste Thomas Porcher signe un nouvel opus sous forme de bande dessinée, avec le journaliste Raphaël Ruffier-Fossoul au scénario et la dessinatrice et graphiste Ludivine Stock aux illustrations. Inflation, retraites, salaires, taux d’intérêt, crise de l’immobilier et du bâtiment, tous les sujets économiques sont traités, et argumentés. Pour que le plus grand nombre puisse se réapproprier un débat trop souvent confisqué.
"L’économie pour les 99%" est une BD qui met nos hautes sphères face à leurs contradictions. Les politiques successives profiteraient au 1 % de la population française la plus riche. L’ouvrage aborde différents sujets. En voici quelques-uns.
"L’arrêt, en 1983, de l’indexation des salaires sur l’inflation est une erreur."
Oui. En période de forte inflation comme on a pu le vivre récemment, il aurait fallu au moins indexer les plus bas salaires jusqu’aux salaires moyens pour protéger leur pouvoir d’achat. En France, seul le SMIC est indexé, tous les autres ont perdu en pouvoir d’achat. Ce qui est regrettable, c’est qu’il n’y ait pas eu de discussion sur la question. La Belgique indexe, Malte aussi, et ils n’ont pas eu plus d’inflation que nous. En revanche, ils ont protégé le pouvoir d’achat de leur population. Tandis que les Français ont été appauvris.
"Les réformes sur la loi travail ont permis des situations ubuesques."
Tout à fait. Aujourd’hui, avec les différentes lois en vigueur en France, on peut licencier, voire fermer des entreprises alors qu’elles réalisent des bénéfices importants. Dernier exemple en date: Michelin, parti dans produire là où les coûts de production sont plus faibles.
"La réforme de l’ISF n’a pas profité à l’économie française comme annoncé."
Tout à fait. Ça a surtout été une baisse de fiscalité ciblée sur les plus riches qui, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron, ont vu leur imposition baissée de 4 milliards d’euros. Mais, selon France Stratégie, ces gains n’ont pas été réinvestis dans l’économie. On l’a vu avec le patron de Stellantis qui a perçu 66 ME de dividendes en 2022 et repousse le passage à l’électrique parce que le groupe n’a pas assez investi pour faire face aux nouveaux usages.
"Les règles économiques ne sont pas immuables."
Exactement. On le voit bien avec les États-Unis ou la Chine qui ne respectent plus les règles du commerce international. A contrario, en Europe, on apparaît comme les grands naïfs de la mondialisation. Il n’y a pas qu’une seule voie, c’est ce qu’il faut retenir.
"Travailler plus n’est pas un bon choix pour financer le régime des retraites"
Là aussi, il y a des alternatives! En faisant ce choix-là, on oublie juste l’essentiel: la population vieillit. En 1970, il y avait 3 retraités pour 10 salariés, aujourd’hui, il y a 6 retraités pour 10 salariés. Un choc démographique énorme absorbé en consacrant une plus grande partie des recettes créées aux retraites: de 7% du PIB en 1970 à 13% aujourd’hui. La société va vieillir oui, mais différemment. En 2030, on table sur 7 retraités pour 10 salariés. Pas énorme comme choc, non? En faisant travailler tout le monde plus longtemps, d’abord il y a une forme d’injustice car tous les boulots ne se valent pas, ensuite cela veut dire que l’État ne souhaite pas consacrer plus d’argent aux vieux, sachant que les pensions de retraite ont diminué, que ce sont les actifs qui vont le faire à sa place... En revanche, le gouvernement Bayrou essaie de faire peser sur les retraites le dérapage du déficit et l’augmentation de la dette de 1 000 milliards. C’est faux.
L’ouvrage met des images sur tous ces concepts au travers d’une histoire qui se tient, accessible à 100%.
Lors d’un achat en ligne, l’option CB est souvent proposée comme alternative à Visa ou Mastercard. Un choix qui peut s’avérer judicieux.
« Le made in France, c’est mieux si on paye in France. » La campagne, siglée CB, déployée ces derniers mois par affichage et dans la presse, a de quoi interpeller. D’abord parce qu’on ne sait pas forcément qu’un choix s’offre à nous au moment de faire un achat en ligne par carte bancaire. Ensuite parce que le slogan laisse penser qu’on pourrait, à cette occasion, faire preuve de patriotisme économique. Qu’en est-il exactement ?
Sur les quelque 110 millions de cartes bancaires qui circulent en France, 77 millions portent le logo CB, elles sont dites « cobadgées » avec Visa ou Mastercard. Ce pictogramme est la marque du groupement d’intérêt économique (GIE) Cartes bancaires, mis sur pied en 1984 par les principales banques françaises. Lorsqu’on procède à un paiement en ligne, on ne remarque pas toujours ce logo alors qu’il est fréquemment présent. Ceux de Visa ou MasterCard nous étant plus familiers, nous avons généralement tendance à cliquer dessus. Alors qu’il est possible d’opter pour le réseau national dès lors que l’on possède une carte cobadgée.
Si le GIE Cartes bancaires attire aujourd’hui l’attention sur ce point, c’est qu’il se sent menacé par la concurrence. Pendant longtemps, les paiements passant par son réseau sont restés ultradominants en France. Mais ces derniers temps, plusieurs banques, notamment les néobanques, ont renoncé au cobadging, ne permettant que les paiements via le réseau Visa ou celui de Mastercard. Un virage que n’apprécient guère les commerçants, car les commissions exigées par ces derniers sur chaque achat sont beaucoup plus élevées que celles imposées par le réseau CB. Selon notre confrère Les Échos, la différence pourrait aller de 1 à 10 !
Coûts répercutés sur les prix
En novembre dernier, Ecommerce Europe, organisme représentant les intérêts des commerçants en ligne dans l’Union européenne, a publié un communiqué déplorant qu’au vu de leur position dominante, Visa et Mastercard se permettent d’imposer des augmentations « substantielles et régulières des commissions, certains commerçants importants pointant une hausse supérieure à 75 % entre 2016 et 2021, sans que cela reflète une augmentation des coûts ou des risques » pour les réseaux. L’association réclame une transparence sur les prix et une justification des augmentations, remarquant que la France est un des seuls pays en Europe à pouvoir échapper à cette hégémonie des deux mastodontes, grâce à l’existence du réseau CB. Pour les consommateurs, circonscrire le montant des commissions dans des limites raisonnables est également impératif. Car ces coûts supplémentaires imposés aux commerçants sont inévitablement répercutés sur les prix des marchandises ou services. C’est en cela que choisir le logo CB peut s’avérer pertinent, sachant que si certaines assurances sont liées à une carte bancaire (en cas de voyage en particulier), le fait d’opter pour un réseau ou l’autre ne change rien.
Découvrez notre carte des achats de pesticides à l'échelle du département (plus d'infos sous la carte) mise à jour de nouvelles fonctionnalités.
Découvert par article UFC Que Choisir https://www.quechoisir.org/actualite-geophyto-une-carte-en-ligne-pour-connaitre-les-pesticides-utilises-dans-son-departement-n148252/
L’association Générations Futures vient de lancer Géophyto, une carte interactive permettant de se faire une idée de la quantité et de la nature des pesticides épandus près de chez soi, en partant des volumes vendus dans chaque département. Instructif.
Quels sont les pesticides les plus épandus dans les champs autour de chez vous ? Pas simple d’obtenir l’information, tant la transparence des données n’est que partielle sur ce sujet. Tout de même, il est possible de se faire une idée du volume et de la nature des substances utilisées en se penchant sur les ventes de pesticides par département.
C’est ce travail qu’a fait l’association environnementale Générations Futures en s’appuyant sur les données officielles d’achats de pesticides en France enregistrés dans la banque nationale des ventes de produits phytopharmaceutiques (BNV-D). Celle-ci est accessible à tous en ligne mais n’est pas facilement compréhensible pour le grand public. Générations Futures en a fait une carte interactive.
L’outil, intitulé Géophyto, compile ainsi les achats de pesticides en France de 2015 à 2022, dernière année pour laquelle les données sont disponibles. En quelques clics, on peut ainsi découvrir les substances les plus vendues dans son département pour chacune de ces huit années. Le résultat peut être obtenu en tonnes ou être rapporté à la surface agricole utile du département et exprimé alors en kilogramme par hectare (kg/ha).
La Gironde avec le plus gros volume de ventes, mais…
Toutes substances confondues, quelle que soit l’année, la Gironde est le premier département en quantité vendue. Sur les 66 354,5 tonnes écoulées en 2022, 3 377,9 l’ont été dans ce seul département. La Marne et la Somme complètent régulièrement le podium.
Mais Geophyto va plus loin dans l’analyse. Il est ainsi possible de trier les ventes par catégories de substances (herbicides, insecticides, fongicides, pesticides), leurs niveaux de dangerosité et d’autres paramètres encore. Ainsi, en Gironde, département très viticole, c’est surtout le soufre – un fongicide naturel utilisé dans les cultures de vignes ‒ qui tire les ventes vers le haut. Mais si on se focalise sur les pesticides de synthèse ‒ artificiels et interdits en agriculture biologique ‒ alors la Gironde descend à la 11e place des départements où ils se sont le plus vendus en 2022. La Marne, la Somme, l’Eure-et-Loir composent désormais le podium. Si on s’intéresse aux pesticides préoccupants pour la santé ou l’environnement, ceux notamment classés cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) ou perturbateurs endocriniens, alors d’autres départements apparaissent encore. L’Aisne, la Somme et le Pas-de-Calais où se sont vendues, en 2022, le plus de substances classées CMR1 (effets avérés). Ou encore la Charente-Maritime, troisième département en termes de quantités de pesticides CMR2 (effets suspectés).
Enfin, Geophyto propose aussi de ne rechercher qu’une seule substance. Utile quand on veut savoir, par exemple, les quantités de glyphosate vendues dans son département. Ou du flufenacet, un herbicide classé perturbateur endocrinien par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) depuis le 27 septembre dernier et dont on parle beaucoup en ce moment.
Tara nourrit les oiseaux d’une manière pratique et est en outre multifonctionnel. Des boules de suif sont ainsi parfaitement adaptées, mais vous pouvez les transformez en un rien de temps en un distributeur de graines de tournesol ou de graines pour les oiseaux avec la bouteille en verre fournie. Et tout cela sans polluer la terre, étant donné que Tara est un matériau entièrement recyclé, notamment l’intérieur d’anciens emballages de boissons.
Découvert sur le site de la LPO Pack Mélange Bio Grain de vie LPO 5kg + Distributeur Tara https://boutique.lpo.fr/produit/JO1187
Suspension mangeoires à oiseaux sur rembarde de balcon
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CICAVIT+ Lèvres 10g | Lèvres sèches à très sèches, sévèrement desséchées. Lèvres gercées, abîmées, tiraillées, irritées.
Bien noté sur l'application Quel cosmétique
Par contre l'équivalent SVR Topialyse est mal noté avec un risque significatif
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Téléviseurs - L’indice de durabilité remplace l’indice de réparabilité - Actualité - UFC-Que Choisir
Dès aujourd’hui, les téléviseurs doivent afficher leur indice de durabilité, qui renseigne sur leur réparabilité et sur leur fiabilité. Cet indicateur remplacera progressivement l’indice de réparabilité, déployé depuis 2021.
2025 marque l’entrée en scène de l’indice de durabilité. Instauré par la loi Agec (loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire), il remplacera progressivement l’indice de réparabilité pour mieux informer le consommateur lors des achats de produits électroménagers et électroniques. Les téléviseurs ouvrent le bal ce 8 janvier, puis suivront les lave-linge, le 8 avril prochain, avant une probable extension à d’autres produits, comme les ordinateurs portables ou les tondeuses à gazon. Smartphones et tablettes ont été exclus du dispositif, car la réglementation européenne leur imposera prochainement une étiquette énergie qui comprendra un volet réparabilité (lire l’encadré).
Plus complet que l’indice de réparabilité
L’indice de durabilité tient compte de différents critères qui concernent la réparabilité du produit, mais aussi son aptitude à durer dans le temps. Ainsi, en plus de la disponibilité des pièces détachées ou bien de la documentation technique fournie, l’indicateur tiendra compte de la solidité, de la facilité de la maintenance ou encore d’une éventuelle garantie commerciale complémentaire de la garantie légale de conformité.
L’indice de durabilité tiendra aussi compte, quand c’est possible, de la possibilité d’améliorer le produit par le biais de mises à jour logicielles ou matérielles. Pour les téléviseurs, une dalle démontable en moins de 7 étapes rapportera 3 points, et s’il suffit d’un outil courant et non propriétaire, 2 points seront ajoutés. Si les fixations des modules wi-fi et Bluetooth sont amovibles et réutilisables, le téléviseur gagnera 2 points de plus.
Ces différents critères retranscrits en points pondérés permettent d’aboutir à une note sur 10, et à une couleur correspondante, du vert au rouge foncé. Et pas question de dissimuler l’indice : il devra apparaître dans les magasins comme sur les sites marchands, et être au moins aussi visible que le prix de l’appareil.
Smartphone et tablettes - Une étiquette énergie pour juin 2025
L’indice de durabilité est une initiative française. Or, pour les smartphones et les tablettes tactiles, un règlement européen prévoit l’entrée en vigueur d’une étiquette énergie à partir de juin 2025. Pas d’indice de durabilité pour ces produits, donc. À la place, cette étiquette énergie, similaire à celle apposée sur les appareils électroménagers ou les climatiseurs, renseignera sur différents critères :
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Marque et modèle
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Classe énergétique Elle est déterminée sur la base de l’indice d’efficacité énergétique (IEE), calculé à partir de scénarios d’utilisation de l’appareil.
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Autonomie de la batterie À partir d’une charge complète, en heure et en minutes.
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Résistance aux chutes Un smartphone doit résister à plus de 270 chutes, une tablette à 208 chutes. Un smartphone pliable doit résister à 210 chutes s’il est fermé, 45 s’il est ouvert. Pour une tablette pliable, le cap est fixé à 182 ou 20 chutes.
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Réparabilité Elle reflète la réparabilité, calculée à partir de différents critères (documentation, accès aux pièces détachées, etc.). Notez que contrairement au précédent indice de réparabilité, le prix des pièces détachées n’est pas pris en compte.
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Nombre de cycles de la batterie Il s’agit du nombre de cycle que la batterie peut endurer jusqu’à atteindre 80 % de sa capacité initiale.
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Indice IP Il indique la résistance à la pénétration de l’eau et des poussières.
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Numéro du règlement européen de référence
"C’est un projet innovant qui répond à un besoin". Catherine Fernandez, directrice adjointe en charge des affaires médicales et référente handicap de l’hôpital Simone-Veil de Cannes, ne boude pas son plaisir. Il faut dire que le nouveau service mis à la disposition des usagers, patients comme visiteurs, remporte un franc succès.
Fin décembre, l’établissement de santé a décidé d’installer, dans le hall d’entrée de l’hôpital, des bornes de location de fauteuils roulants en libre accès. "En région Paca, nous sommes les premiers à mettre en place cette solution, se félicite la directrice adjointe. Né il y a 8 mois après un retour d’expérience au sein d’autres établissements, le projet permet de répondre à un besoin de patients âgés ou handicapés. La plupart du temps, ce sont des personnes en visite ou en consultation qui l’utilisent."
12.000 euros d’investissement
Et les premiers retours sont très favorables. "Venir à l’hôpital avec son propre fauteuil roulant n’est pas évident, donc ce service répond aux besoins des patients et de leurs proches. C’est une solution simple, accessible et repérable immédiatement, puisqu’installée dans l’entrée, qui fonctionne avec une borne facile d’accès. Elle est gratuite pendant 4 heures puis coûte 2 euros de l’heure ensuite. Nous avons pour le moment identifié 25 locations pour 1h20 d’utilisation moyenne."
Doté désormais de six fauteuils roulants en location, pour un investissement total de 12.000 e comprenant l’installation, les fauteuils et l’abonnement pendant douze mois, l’hôpital ne s’interdit pas d’augmenter son parc à l’avenir. "Nous sommes en période de test durant 1 an, nous verrons ensuite pour une évolution, confirme Catherine Fernandez. Cette mise en œuvre entre dans le cadre de la charte Romain Jacob, que nous avons signée cet été (lire ci-dessous). Nous menons une politique handicap, avec des axes forts, et ce nouveau service en fait partie."
La charte Romain Jacob
La Charte Romain Jacob, élaborée en 2014 sous l’égide de l’association Handidactique, a pour objectif d’améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de handicap. « Née de la volonté des personnes vivant avec un handicap d’améliorer leur accès aux soins », comme l’indique l’association, la charte repose sur 12 grands principes qui servent de guide éthique pour les professionnels de santé et les établissements hospitaliers.
En signant cette charte, les établissements s’engagent ainsi « à promouvoir la fédération des acteurs dans chacune des régions pour répondre aux besoins spécifiques de l’accès aux soins et à la santé des PH dans chaque région », sensibiliser « l’ensemble des acteurs du soin et de l’accompagnement aux personnes handicapées » ou encore « diffuser les initiatives réussies ayant permis d’améliorer l’accès aux soins et à la santé des personnes handicapées en milieu hospitalier, en institution comme en milieu ordinaire. »
découvert par article Nice Matin le site 17Cyber, un guichet unique accessible en ligne aux victimes de cyber-malveillance, depuis mi-décembre 2024. Il permet la mise en relation directe avec les forces de l'ordre, ont annoncé Cybermalveillance, la police et la gendarmerie.
"C'est une plateforme qui s'adresse à toutes les victimes", citoyens, administrations ou entreprises, a expliqué le préfet Louis Laugier, directeur général de la police nationale, lors de la présentation du dispositif.
Le site, accessible à l'adresse 17cyber.gouv.fr, a été développé par Cybermalveillance, un service de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes informatiques (Anssi), la police nationale et la gendarmerie nationale.
Il a vocation à devenir le premier point d'accès centralisé dédié aux victimes en cas de piratage informatique, de tentatives d'extorsion en ligne, de cyberharcèlement, ou de tout autre acte de cyber-malveillance.
Avec un diagnostic en ligne personnalisé, Cyber17 guide les utilisateurs selon la situation rencontrée. La plateforme peut rediriger les utilisateurs vers des dispositifs déjà existants, tels que Pharos (contenus illicites en ligne), Perceval (usage frauduleux des cartes bancaires) et, donc, Thésée (escroqueries sur Internet).
Elle permet aussi une mise en contact avec des agents de police ou de gendarmerie, avec la possibilité de débuter une procédure judiciaire, et une mise en relation avec des prestataires privés répertoriés.
Des effectifs de policiers, ainsi que des gendarmes spécialement formés, seront mobilisables pour dialoguer en ligne avec les utilisateurs et disponibles 24h/24 et 7 jours sur 7. Au total, 45 policiers et 39 gendarmes (puis 58 à partir de début 2025) seront concernés mais ne seront pas entièrement dédiés au 17Cyber.
Pour les victimes d'escroqueries sur internet : faux sites de vente, piratage de comptes de messagerie, extorsion d'argent pour débloquer un ordinateur...
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/faits-divers/soldes-d-hiver-qu-est-ce-que-thesee-cet-outil-qui-permet-notamment-de-porter-plainte-apres-un-achat-frauduleux-en-ligne-966637
En 2022, la police nationale a mis en place la plateforme "Thésée", un outil national de plainte en ligne pour les escroqueries du web. Vous pouvez y déposer plainte directement, sans avoir à vous déplacer. Une quinzaine d’enquêteurs sont mobilisés pour recevoir lesdites plaintes.
C’est le parquet de Nanterre qui décidera ensuite - quand l'affaire concerne les Alpes-Maritimes - si elle doit être confiée à la police judiciaire ou la Sûreté départementale, en fonction de sa gravité.
Quand il est transmis aux services compétents, le dossier est déjà avancé. C’est essentiel: aller vite, en matière d’escroquerie sur le Net, est souvent la clé d’une enquête réussie.
"Thésée" épargne également à la victime des procédures trop lourdes, comme se déplacer, être entendue, ce qui permet également de remonter plus facilement les escrocs.
La force de la plate-forme est de permettre de croiser les dossiers et d’y retrouver des similitudes menant à un seul et même auteur. Les escrocs, s’appuyant sur la volatilité d'Internet, frappent en effet en effet partout en France, et même à l’étranger.
À moins d’avoir vécu dans une grotte sans connexion Internet ces derniers jours, vous avez obligatoirement entendu parler du Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas. Cette grand-messe de la tech grand public attire quelque 140.000 visiteurs impatients de découvrir les toutes-dernières innovations – pour le meilleur et parfois le pire – en matière de santé, automobile, électroménager... le tout mâtiné d’intelligence artificielle.
Près de 1.500 startups venues du monde entier ont participé à cette 25e édition. Parmi elles, 110 françaises dont 14 sudistes – et 8 azuréennes – accompagnées pour la 8e année par la Région Sud et RisingSUD(1) étaient du voyage pour faire briller leurs créativité et excellence.
Parce que la concurrence est rude et que ces deux qualités ne suffisent pas pour attirer l’attention des investisseurs, distributeurs, donneurs d’ordre et autres grands groupes, les pépites régionales ont été coachées avant leur départ avec préparation logistique, media training et séances de pitch...
Quels objectifs s'étaient-elles fixés? Les Azuréennes Epseed, Ovibar, Aqualung, Beparentalis et autres Videtics racontent leur business trip. Car une fois n'est pas coutume, ce qui se passe à Vegas ne doit pas y rester.
(1) En partenariat avec la CASA, les métropoles de Nice Côte d’Azur et Aix-Marseille.
Ovibar désaltère les Etats-Unis
Dans un pays où la petite bouteille d’eau coûte entre 6 et 9 $, l’OviX, le mini-bar révolutionnaire de la Niçoise Ovibar, joue crânement sa chance à Las Vegas et "suscite l’intérêt", souligne Ovadia Schvarcz, le dirigeant d’Ovibar venu présenter en exclusivité sa toute dernière nouveauté, "un nouveau produit qui filtre l’eau parfaitement en trois étapes et distribue instantanément de l’eau chaude, froide, tempérée, tiède ou gazeuse, tout en permettant également de préparer du thé, du café, ou d’aromatiser l’eau selon les goûts".
Pour l’entrepreneur très fier de représenter la région Sud et la ville de Nice, au sein du pavillon français de la French Tech il s’agit d’une véritable technologie de rupture qui redéfinit la façon de consommer l’eau dans le monde. "Nous sommes convaincus que l’OviX trouvera sa place dans n’importe quelle cuisine, aussi bien en France qu’à l’international", espère Ovadia Schvarcz qui, en participant à ce premier CES, recherche dans un premier temps des distributeurs outre-Atlantique mais aussi à travers le monde.
Aqualung fait respirer le CES
Aqualung, leader mondial dans la conception et la fabrication d’équipements de plongée, n’était pas à Las Vegas qu’il se voyait déjà récompensé de l’Award Best of Innovation du CES pour Aquasense, son nouveau détendeur électronique et connecté.
Une rupture technologique qui a attiré près de 3.000 visiteurs, néophytes comme passionnés, sur le stand de la French Tech. Fruit de quatre années de R&D, Aquasense offre une assistance aux plongeurs et des informations en temps réel sur la respiration rendant l’exploration sous-marine plus accessible.
Présent pour la première fois à Las Vegas, l'entreprise fondée par Jacques-Yves Cousteau et Emile Gagnan est à la recherche de distributeurs potentiels, de clients et d’investisseurs car le nouveau détendeur "va nécessiter des investissements pour passer à l’échelle, notamment dans la production, précise Michel Abaza, le CEO du groupe basé à Carros et Sophia Antipolis. Le CES nous a permis de sortir de l’écosystème plongée et de nous adresser au grand public du monde entier."
Même si Aqualung était aussi présent le week-end dernier au Salon de la Plongée à Paris...
Epseed conforté dans sa stratégie
Deux ans après sa création, la Cagnoise Epseed est à Las Vegas pour faire connaître au plus grand nombre Seed, son boîtier qui sécurise et contrôle le télétravail des travailleurs hybrides, nomades digitaux et autres artisans et techniciens.
"Le CES est une opportunité unique de légitimer notre solution sur la scène internationale, confie Kélian Bailet, président de la startup qui accomplit ainsi son rêve d’enfant de participer avec sa propre entreprise au plus grand salon de la tech dans le monde. Cet événement représente une vitrine exceptionnelle pour valoriser notre innovation auprès de toutes les entreprises."
Durant le CES, l’équipe d’Epseed s’est attachée à nouer des partenariats stratégiques, notamment pour produire son boîtier à une plus grande échelle et intégrer sa solution dans divers écosystèmes. Egalement dans son viseur, "entrer en contact avec des distributeurs, des investisseurs et, bien sûr, des clients potentiels, notamment sur le marché nord-américain". Les Azuréens ont pu constater un intérêt marqué pour les solutions dédiées au télétravail et à la sécurisation des données professionnelles, ce qui confirme la pertinence de leur produit.
"La demande dans ce domaine est particulièrement forte, notamment sur le marché nord-américain, où le télétravail est solidement ancré dans les pratiques professionnelles."
BeParentalis au service de la vie
Participant pour la première fois au CES, la Niçoise BeParentalis – portée par le Dr Aymen Kebaili, pédiatre réanimateur de l’hôpital Lenval – a dévoilé son assistant médical multilingue dopé à l’intelligence artificielle qui entend sauver des millions de vies d’enfants dans le monde.
Comment? En s’appuyant sur des milliers de données pédiatriques validées, "il donne aux parents un accès fiable et instantané à des réponses et recommandations médicales adaptées à la santé de leurs enfants, permettant un suivi et une gestion des symptômes en temps réel", explique Bastien Combes, cofondateur de la startup.
Parentalis a suscité un fort intérêt car "la santé des enfants représente un défi mondial avec peu de solutions véritablement innovantes. Nous avons pu rencontrer un panel varié d’acteurs stratégiques, notamment des investisseurs de la région de Nicosie en Chypre qui pourraient nous aider à renforcer notre offre." Des contacts ont également été pris avec des partenaires potentiels, ce qui permettrait à la startup d’accélérer son développement.
Autant d’opportunités qui confortent les entrepreneurs dans leur décision de positionner BeParentalis comme une solution globale à destination des parents. L’assistant sera lancé le mois prochain en France.
Mission réussie pour Videtics
En se déplaçant à Las Vegas, la Sophipolitaine Videtics voulait renforcer sa présence à l’international. Mission réussie pour la Sophipolitaine leader dans l’analyse vidéo en temps réel par intelligence artificielle. "Notre objectif était de chercher en priorité des clients puis des partenaires aux Etats-Unis, explique Alan Ferbach, son cofondateur et président. Nous avons notamment pu approfondir les contacts que nous avions noués précédemment dans le cadre du programme Netva (New Technology Venture Accelerator, ndlr) et nous déploierons notre solution avec eux. Nous avons également renforcé nos liens avec un partenaire européen déjà implanté outre-Atlantique."
Le startupper a profité du salon pour se rapprocher d’intégrateurs-installateurs qui sont dans le retail et l’hospitalité-tourisme, deux verticales où sa suite logicielle permettra notamment de quantifier le flux piétonnier.
Bon accueil pour Kapsys
Déplacement fructueux pour la Mouginoise Kapsys venue présenter KapX qui, grâce à l’IA dont il est doté, aide à l’orientation et à la mobilité des déficients visuels sévères.
Pour son 1er CES, la startup voulait faire connaître son innovation technologique et trouver des partenaires de distribution en Amérique du Nord. "Nous sommes également ouverts aux discussions potentielles avec des investisseurs, souligne Aram Hekimian, son CEO, ravi de l’affluence sur le stand. Nous avons rencontré de nombreux acteurs intéressés par KapX, en particulier des distributeurs potentiels aux Etats-Unis, des investisseurs et sociétés intéressées par notre technologie et son usage dans d’autres domaines. Des associations se sont proposées pour le tester."
Deux trophées pour DataGreen
Satisfecit pour la Niçoise DataGreen, filiale de Netsooon.ai, qui a été doublement récompensée. La deeptech qui développe des datacenters écoresponsables a reçu le Green Tech Award de Dassault Systèmes dans le cadre des CES Business France Awards ainsi que le CES Innovation Awards Honoree dans la catégorie Sustainability & Energy Power du salon. Une belle mise en lumière pour DataGreen à la recherche de partenaires pour être présente aux Etats-Unis d’ici la fin de l’année. La startup intègre des outils d’intelligence artificielle (IA) et de machine learning (ML) pour transformer la gestion des datacenters et réduire de 75% leur consommation énergétique, de 82% leurs émissions de CO2. La startup prévoit d’aller plus loin en ouvrant sa première usine verte en Région Sud.
Selon les derniers chiffres de l’INSEE, un tiers des Français se dit atteint de phobie administrative. Chez les 18-34 ans, c’est 50 %. Cette notion, la France la découvre en 2014 lorsque l’éphémère secrétaire d’État au Commerce, Thomas Thévenoud, la brandit comme excuse pour expliquer trois ans de loyers impayés et quatre déclarations d’impôts déposées très, très tardivement. Si cet épisode a fait rire – jaune – les Français, il n’empêche que la phobie administrative touche un tiers d’entre eux (mais pas lui). Qu’est-ce donc? La peur de se perdre dans les méandres de la complexité de l’Administration française qui induit une absence d’action. Un tiers des adultes ont renoncé à effectuer une démarche administrative en ligne en 2021, et, si certains y sont parvenus par d’autres moyens, un quart a carrément abandonné l’idée. "À tel point qu’au moins 10 milliards d’euros d’aides ne seraient pas attribués chaque année en France." C’est ce que nous explique Chloé Martin, fondatrice de Maaè à Mougins, une plateforme qui centralise et explique toutes les démarches administratives. "Pendant mes études de comptabilité gestion, je me suis rendu compte que remplir sa déclaration d’impôts était un véritable casse-tête. Que beaucoup ne connaissaient pas les cases qui permettaient de valoriser les ressources. Idem pour certaines allocations. Tout est tellement complexe, ça en devient décourageant." C’est à ce moment qu’elle décide de créer Maaè [qui signifie Maman en thaï, et qui pourrait correspondre à l’acronyme Mon Assistant Administratif électronique, ndlr]. Le projet est colossal mais la jeune femme, aux airs timides, est déterminée et très organisée.
Lancée fin d’année
Deux associés [Equity Mastermind et Ikigai, ndlr], se lancent avec elle dans l’aventure Maaè démarrée en septembre 2024. "Mes idées sont très claires sur ce que je voudrais faire. Nous misons sur une plateforme opérationnelle à la fin de l’année."
Ce qu’elle veut faire? Simplifier l’accès à ces démarches, ce qui revient à "redonner du pouvoir d’achat aux gens, tout en allégeant leur charge mentale. C’est pesant de devoir penser aux dates limites des déclarations d’impôts, de son contrôle technique, sa déclaration de grossesse... Tout comme il est pénalisant de ne pas bénéficier d’aides auxquelles on aurait droit."
À la création de votre profil sur Maaè, beaucoup de questions vous seront posées. "Tout reste confidentiel, le RGPD est respecté, tient à préciser la fondatrice. Ensuite, vous aurez accès à des simulateurs d’aides et des formulaires qui correspondent à votre situation. Des alertes et des notifications pour ne rien oublier. Il y a neuf “planètes” qui sont les thématiques d’une vie : famille, logement, santé, étranger, véhicule, argent... avec, au sein de chacune, les différentes démarches à effectuer selon votre profil."
C’est ludique. Une To Do List dédiée à vos démarches s’affiche, et pour vous pousser à avancer "des cadeaux sont offerts. Il s’agira de bons de réduction, par exemple, dans une enseigne en lien avec vos critères." La plateforme est chargée d’intelligence artificielle et nécessite de gros financements. Avec un capital social de 120.000 euros, Chloé Martin est en cours de levée de fonds, 180.000 euros attendus (auprès de business angels et peut-être d’une bourse French Tech de Bpifrance), pour terminer le site et lancer sa phase test. Une autre levée, certainement dans un an ou deux, serait réalisée auprès de capital-risqueurs ou de fonds d’investissement.
Entreprises et collectivités
Sa cible? Les entreprises, qui proposeraient ainsi Maaè comme avantage social à leurs salariés, et les communes qui faciliteraient la vie de leurs administrés. 2 à 4 euros par salarié et par mois seraient le coût de la solution. "Pourquoi pas la Ville de Cannes car j’y ai remporté mon premier trophée de l’innovation et c’est là que se déroule le WAICF [congrès international de l’intelligence artificielle, du 13 au 15 février, ndlr] où le Conseil départemental m’invite à présenter Maaè."
Son projet intéresse déjà le département de l’Hérault et la jeune startuppeuse a dans la viseur la Belgique et l’Allemagne, autres mauvais élèves de la simplification administrative.
Et demain? Chloé Martin pourrait bien dupliquer plateforme pour les professionnels, lesquels souffrent aussi de la complexité des démarches à entreprendre. Elle a noté que l’UPE06 faisait ce même vœu de simplification administrative qui aiderait les patrons à se consacrer à leur activité plutôt qu’à remplir des formulaires à rallonge. Un vœu que l’État peine à exaucer, un vœu qui pourrait devenir réalité grâce à Maaè, depuis la planète Mougins.
Chloé MARTIN (en majuscules) ou Maaè sur LinkedIn.
Des nouvelles de la colonie
450 poussins flamants bagués
Les derniers poussins ont pointé le bout de leur nez fin juillet ! Ils ont rejoint les crèches déjà constituées afin d'éviter l'agressivité des autres parents et pour se protéger des prédateurs. Ils étaient donc tous prêts début août pour recevoir leurs bagues d'identification.
Pour la 7ème fois consécutive, la Tour du Valat a coordonné le baguage des poussins de la colonie de flamants roses sur le site du salin d’Aigues-Mortes (30).
Cette propriété de la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est est le seul lieu de nidification des flamants roses en France.
Cette année, notre équipe de chercheurs y a recensé environ 13 000 couples
nicheurs et 3 000 poussins. Ce succès reproducteur est relativement faible pour
cette espèce, principalement en raison d’un printemps orageux qui a perturbé de
nombreux couples. Toutefois, les œufs pondus plus tardivement, à partir de début
juin, ont montré un meilleur taux d’éclosion. Le baguage a donc pu avoir lieu !
3,2,1... Baguez !
baguage2024-mesuremariondouchin-tdv
Le mercredi 7 août 2024, dès l’aube, environ 150 volontaires se sont rassemblés pour participer au baguage de 450 poussins flamants roses, une étape essentielle pour leur étude. Organisée en partenariat avec la Compagnie des Salins du Midi, cette opération consiste à équiper chaque poussin d’une bague gravée d’un code unique, lisible à une distance jusqu'à 300 mètres.
Les poussins, rassemblés en crèche, sont d’abord encerclés par les participants puis guidés vers un enclos où ils sont alors pris en charge pour être bagués, pesés et mesurés. Après avoir été manipulé quelques minutes, chaque poussin est relâché dans l’étang et rejoint le reste de la crèche qui n'a pas été capturé.
Même si le baguage des flamants roses est une opération délicate, il n’altère en rien leur comportement ultérieur et il est réalisé dans le plus grand respect du bien-être animal. De nombreuses études ont montré que ni la survie, ni le succès de reproduction n’étaient affectés par cet évènement et par le port de bague.
Pourquoi organiser le baguage des flamants roses tous les ans ?
baguage-histoire-historique-tourduvalat
Ces oiseaux emblématiques, inféodés aux lagunes peu profondes d’eau saumâtre et salée, restent une espèce vulnérable car la plupart des zones humides dont ils dépendent sont menacées.
Le baguage s’inscrit dans un programme d’études lancé dès la création de la Tour du Valat en 1954, et structuré de manière plus rigoureuse à partir de 1977.
Depuis lors, chaque année, la Tour du Valat équipe plusieurs centaines de flamants roses de bagues permettant d’identifier et de suivre chaque individu.
Ces observations ont permis de constituer une base de données unique au monde, essentielle pour mettre en place des mesures de conservation adaptées au contexte local et aux besoins spécifiques de l’espèce.
En 2024, au cours de nos observations de la colonie, nous avons identifié 27 individus différents nés et bagués en 1977, soit des oiseaux âgés de 47 ans !
SAVE THE DATE
Journée des parrains "flamants idéaux"
le samedi 19 octobre 2024
Chaque année, les parrains et marraines de flamants idéaux sont invités à la "Journée des parrains" organisée en automne. C'est une belle occasion pour eux d'en apprendre plus sur le Flamant rose, d'échanger avec les autres parrains/marraines mais aussi de découvrir qui se cache derrière Adopte un flamant ! Au programme : entrée offerte au Parc ornithologique de Pont de Gau (13), visite guidée, conférence et rencontre avec les hommes et les femmes qui œuvrent au quotidien à la préservation des zones humides.
Lancement des inscriptions en septembre pour les personnes concernées.
Il y a les animaux que l’on câline et ceux que l’on mange. Dans son dernier ouvrage de référence, Attachements, enquête sur nos liens au-delà de l’humain, l’anthropologue Charles Stépanoff (1) analyse l’évolution des liens que nous entretenons avec les animaux et notre environnement. Éloignés des lieux d’élevage dont nous sommes dépendants, nous fermons les yeux sur la réalité de cette économie. Loin des yeux mais près du cœur, nous voulons pourtant le bien-être animal. Quitte à l’enfermer dans les zoos pour mieux le protéger…
Durant les cent dernières années, qu'est-ce qui a le plus changé dans les relations entre l'être humain et les animaux?
Les animaux ont presque disparu de nos vies. Si on regarde les fermes de nos grands-parents, on voit qu’ils vivaient avec de nombreux animaux, pas uniquement des chiens et des chats, mais par exemple en compagnie du cochon, qui était présent dans la ferme, qu'on nourrissait tous les jours, avec des plantes récoltées le long des chemins. Il y avait le cheval de travail, les petits élevages de moutons, la basse-cour. C'était une communauté hybride qui assemblait des humains et de nombreuses autres espèces selon des liens complexes de travail, de production, de collaboration. Et ce n’était pas incompatible avec le fait d’entretenir une relation affective avec le petit cochon, traité comme un bébé. Puis, quand il était gros, on le tuait, on le mangeait, on le partageait. Toute cette richesse était fondée sur une autonomie alimentaire. Aujourd'hui, on est beaucoup plus dans le cadre d’une séparation, une forme de cloisonnement de notre relation aux animaux: d'un côté il y a les animaux qui nous nourrissent, et de l'autre les animaux que l'on aime. Nos animaux de compagnie sont des supports d'affects, tandis que les animaux "de production" sont vus comme une source de nourriture.
Nous serions donc moins concernés par notre environnement animal?
Quand on vit en ville, on peut avoir une relation riche avec un jardin, un parc, des pigeons qu'on va nourrir, des animaux de compagnie… Mais la dimension métabolique, l'approvisionnement, ont été transférés ailleurs. Nous avons camouflé et délégué tout ce qui fait que nous sommes dépendants de notre milieu vivant, en le confiant à l’industrie alimentaire.
Pourquoi nous est-il plus difficile d’abattre un animal domestique qu’un animal sauvage?
Parce que nous sommes des prédateurs empathiques: les humains sont incontestablement les plus grands prédateurs de la planète, mais à la différence du loup ou du tigre, ils sont capables d’avoir des émotions pour l’animal qu’ils tuent, d’être éblouis par la beauté d’un cerf, d’éprouver de l’affection pour une vache. C'est un paradoxe qui n'a pas été résolu avec la domestication. Raison pour laquelle on ne va pas consommer sa viande tout seul. Tuer un cochon était un acte collectif dans la paysannerie. On le partageait, c’est-à-dire qu’une famille donnait un jambon à son voisin, qui le lui rendrait à son tour lorsqu’il abattrait sa propre bête. Ce qui distingue les humains, c'est cette notion de partage. "Ce sont les lions qui mangent tout seul", disent d’ailleurs les peuples San d’Afrique du Sud!
Quel est alors l'équilibre entre empathie et prédation?
Chaque société humaine essaye de le trouver, et ce n’est pas évident. Il n’y a pas de solution unique chez tous les humains. Chez certains peuples, cela se traduit par des rituels d'excuses aux animaux et aux arbres qui sont abattus. Ce sont des règles éthiques de modération établies afin d’éviter le gâchis. On éprouve de la compassion pour l'animal qu'on mange, mais on ne veut pas qu’il soit mort pour rien! Une autre manière, la plus répandue aujourd’hui, consiste à cacher l’affaire, en camouflant l'acte de violence et en le confiant aux ouvriers travaillant dans les abattoirs. L’abattoir a été une façon moderne de résoudre le problème du prédateur empathique. C'est le lieu où l'humain exerce en cachette sa prédation sur des animaux qu'il a élevés lui-même.
Mais nous affirmons pourtant nous soucier de plus en plus du bien-être animal…
Cette question du bien-être animal est à double tranchant, parce que bien souvent, c'est un argument utilisé par l'industrie pour rendre acceptable l’élevage industriel. On fait des efforts pour accorder un demi-mètre carré de plus pour le cochon… Les cahiers des charges des abattoirs, par exemple, sont aujourd’hui très bureaucratiques et favorisent l'industrie. Dans toute la France, des abattoirs municipaux sont devenus non viables économiquement, car ils n’arrivaient pas à suivre ces exigences sur le plan réglementaire. Ce n'est pas forcément un gain pour les animaux, car cela implique plus de transports alors qu’auparavant, ils pouvaient être abattus sur leurs communes. Les bêtes parcourent ainsi des centaines de kilomètres, dans des camions, dans des transports intercontinentaux, maritimes, ce qui constitue une source de stress terrible pour elles.
Sur le terrain, la cohabitation des loups avec l'élevage moderne est-elle une utopie?
Elle est effectivement difficile. J'ai travaillé assez longtemps en Sibérie, où j'ai mené des études sur le sujet. Là-bas, ça coexiste bien! La raison en est simple: le loup n’a jamais disparu et n’a pas été réintroduit, comme c’est le cas chez nous. Surtout, les éleveurs ont le droit de se protéger face à un loup qui fait des dégâts. Certains loups posent problème, d'autres non. Les éleveurs en Sibérie n'éprouvent pas de haine envers le loup en général. Au contraire, puis qu’ils le considèrent comme un animal sacré. Mais s’il prend trop de brebis ou d'agneaux, l’éleveur a le droit de le tuer. C'est un droit de légitime défense. Ce qui n’existe pas chez nous, et que réclament nos éleveurs. Je pense que si ce droit existait, cela pourrait en réalité pacifier ces relations, parce que les éleveurs d’aujourd’hui ont l'impression de subir une contrainte qui leur est imposée par les gens des villes.
L'évolution des zoos permet aujourd'hui de sauver des espèces en voie de disparition.
On en vient donc à enfermer les animaux pour les protéger…
Le zoo a toujours joué un rôle important dans la connaissance des animaux. La ménagerie du jardin du roi, devenu muséum d'histoire naturelle à Paris, sous l'Ancien régime, était un lieu de collection des animaux. Il a permis d'étudier leur anatomie, mais il a aussi eu un rôle de conservation. On a pu le voir par exemple avec le cheval de Przewalski, considéré comme un cheval sauvage et qui a été conservé uniquement dans les zoos. S’il a pu être réintroduit en Mongolie, c'est grâce aux zoos et notamment au Jardin des plantes à Paris. Ces endroits jouent donc un rôle scientifique tout à fait important, mais aussi un rôle pédagogique pour faire prendre conscience aux enfants de la richesse de la faune. Le zoo, contrairement à ce que l’on pourrait penser, est promis un bel avenir.
- Charles Stépanoff est anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et cofondateur de l’École paysanne de Lignerolles.
À lire: Attachements, enquête sur nos liens au-delà de l’humain, éditions La Découverte, 640 pages, 27 euros.
https://www.google.com/search?q=Attachements%2C+enqu%C3%AAte+sur+nos+liens+au-del%C3%A0+de+l%E2%80%99humain&rlz=1C1GCEA_enFR1044FR1044&oq=Attachements%2C+enqu%C3%AAte+sur+nos+liens+au-del%C3%A0+de+l%E2%80%99humain&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIJCAEQLhgNGIAEMgcIAhAAGO8FMgoIAxAAGKIEGIkFMgcIBBAAGO8F0gEHNjE0ajBqN6gCALACAA&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Elles étaient annoncées dès 2022 dans la région Paca... mais on n'en avait pas vu la couleur. Cette fois, le dossier accélère.
La société OTC a décroché le marché public du déploiement des voitures-radar privées dans les 31 départements en Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Occitanie, indiquent plusieurs médias spécialisés comme Radars-auto et L'Automobile magazine.
L'entreprise, qui a déjà géré le déploiement de ces engins en Côte-d'Or et Bourgogne-Franche-Comté, a obtenu un contrat de deux ans, de décembre 2024 à décembre 2026, pour un montant total de quasiment 34,5 millions d'euros.
126 voitures-radar déployées
Quelque 126 voitures-radar conduites par des chauffeurs privés de la société OTC seront déployées progressivement dans le sud de la France au cours de l'année.
Les véhicules banalisés circuleront sur des "axes déterminés par les services de l'Etat, sous la coordination des préfets de département, principalement sur les portions de routes où sont relevées des vitesses excessives, qui sont à l'origine d'accidents, et sur tous les types de réseaux (autoroutes, routes nationales, départementales ou communales)", rappelle le site de la Sécurité routière.
Les radars à flash infra-rouge, non-visible pour les usagers épinglés, sont conçus pour cibler les grands excès de vitesse. Ainsi, seront flashés les conducteurs roulant à partir de 146km/h sur autoroute, 124km/h sur une voie express et 61km/h en agglomération.
Le concept est simple et captivant : muni de votre téléphone, vous suivez un parcours géolocalisé qui vous conduit à travers les incontournables de la ville. À chaque étape, des informations culturelles riches et variées vous sont proposées, que ce soit sur l'architecture, l'histoire, la gastronomie, ou même la langue locale. Le jeu est même proposé en réalité augmentée !
Pour vous accompagner tout au long de cette aventure, un guide virtuel nommé Marcel vous partage ses meilleures adresses locales. Marcel vous dévoile ses coups de cœur personnels pour boire un verre, manger, faire du shopping ou encore découvrir des spots photo et des trésors culturels.
A noter que pour chaque jeu vendu, 1€ est reversé à des causes locales, qu'elles soient sociétales, comme la Fondation Lenval pour les enfants, ou environnementales, à l'image de l'association Pure Océan.
Le City Tour Game est une invitation à explorer Nice sous un nouveau jour, tout en contribuant positivement à la préservation de la ville et de son patrimoine.
15 août 1944 : le second débarquement qui débute en France sur 18 plages varoises, sous le nom d’opération Dragoon, n’a rien de secondaire. C’est une histoire sous-estimée de 13 journées de guerre à haute intensité, dévoilée de manière inédite par les historiens Jérôme Croyet, Jean-Marie Guillon et Jean-Pierre Martin. C’est aussi une collection de témoignages vécus et marquants. La série révèle les coulisses d’une réussite militaire éclair, qui a permis de reconquérir Toulon et Marseille, deux ports stratégiques et déterminants pour accélérer la libération du pays
15 août 1944 : le second débarquement qui débute en France sur 18 plages varoises, sous le nom d’opération Dragoon, n’a rien de secondaire. C’est une histoire sous-estimée de 13 journées de guerre à haute intensité, dévoilée de manière inédite par les historiens Jérôme Croyet, Jean-Marie Guillon et Jean-Pierre Martin. C’est aussi une collection de témoignages vécus et marquants. La série révèle les coulisses d’une réussite militaire éclair, qui a permis de reconquérir Toulon et Marseille, deux ports stratégiques et déterminants pour accélérer la libération du pays
Episode 1 : Le vrai départ
Episode 2 : Le débarquement force 6
Episode 3 : Enfin libres
découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-france-bleu-azur-de-8h15/provence-44-un-documentaire-pour-commemorer-les-80-ans-du-debarquement-en-provence-3038556#xtor=RSS-106
https://www.france.tv/france-3/provence-alpes-cote-d-azur/provence-44/6424922-le-vrai-depart.html => NON DISPONIBLE
Laver sa voiture est une activité polluante, mais les risques sont nettement réduits si l’on n'utilise pas d’eau. Voilà comment faire.
En raison des produits chimiques utilisés, le nettoyage d’une voiture avec de l’eau est une opération très polluante. Voilà pourquoi il est strictement interdit de procéder de la sorte à domicile, afin de ne pas déverser des eaux polluées dans les sols. Dès lors, le lavage auto classique n’est autorisé que dans les stations de lavage, qui disposent de leur propre système de traitement des eaux usées. Mais, malgré les précautions prises pour réutiliser au maximum les ressources, le lavage auto est gourmand : un lavage au jet haute pression consomme en moyenne 50 l, alors qu’un passage au rouleau représente 170 l. Le lavage sans eau est donc une solution plus écologique et économique. Voici comment procéder.
Que dit la loi ?
Laver sa voiture en dehors d’une station prévue à cet effet pollue sévèrement les sols, et l’activité est punie par la loi. Ainsi, que ce soit sur la voie publique ou à domicile, l’article 99-3 du règlement sanitaire prévoit un PV de 450 € pour les contrevenants. De plus, s’il est prouvé que le lavage est à l’origine d’une pollution locale, la peine peut grimper jusqu’à 75 000 € et deux ans d’emprisonnement. Enfin, dans le cas d’une restriction d’eau en période de sécheresse, le Code de l’environnement prévoit une amende de 1 500 € en cas de contrôle. Voilà qui fait réfléchir avant d’allumer le robinet devant chez soi.
La liste des produits
Pour laver sa voiture sans eau, il faudra vous équiper de produits spéciaux. Très généralement biodégradables et sans solvants, ces nettoyants utilisent leur pouvoir lubrifiant pour décoller les saletés de la carrosserie. Ils sont à pulvériser directement sur les parties à nettoyer, puis à essuyer avec un chiffon microfibre doux après avoir laissé agir quelques minutes. Pour cela, il vous faudra à portée de main :
- Un nettoyant carrosserie sans eau
- Une lustreuse de type Nénette
- Un kit de polissage (polish + pad)
- Des lingettes nettoyantes
- Une dizaine de chiffons microfibres
Nettoyer sa voiture sans eau, la procédure
Avant de commencer, prenez soin de stationner votre voiture à l’ombre et à l’abri de la poussière. Si la carrosserie de la voiture est chaude, laissez-la refroidir : au contact des surfaces chaudes, le produit séchera rapidement et laissera des traces très difficiles à faire partir. Lorsque vous avez pris ces précautions, commencez par enlever le plus gros des saletés à l’aide d’un chiffon microfibre sans appuyer. S’il y a de la poussière, vous risquez de rayer la carrosserie. Si la voiture est très sale, préférez un passage au jet haute pression avant de continuer. En dehors des périodes de sécheresse, vous pouvez utiliser un tuyau d’arrosage de jardin pour faire partir la poussière, mais en veillant à n’appliquer aucun produit avant !
À l’aide de la lustreuse, chassez la poussière collée à la carrosserie. Passez d’un seul geste et dans le même sens pour ne pas étaler à nouveau les saletés, au risque de rayer le vernis. Si la face de la voiture est constellée d’insectes écrasés, vous pouvez utiliser des produits spéciaux, ou préparer un démoustiquant écologique. Mais vous aurez besoin d’un peu d’eau dans ce dernier cas, en mélangeant de l’eau chaude à du jus de citron ou du vinaigre blanc. Dans tous les cas, appliquez le produit, laissez agir, puis nettoyez en appuyant raisonnablement avec un chiffon microfibre. Pour les vitres et les phares, utilisez un mélange d’eau chaude et de bicarbonate de soude, puis nettoyez avec une éponge à maille spéciale ou une éponge classique entourée d’un collant en nylon.
Ensuite, appliquez généreusement du produit nettoyant sans eau directement sur la carrosserie, en vous concentrant sur de petites zones afin de ne pas laisser le temps au produit de sécher. Essuyez sans attendre avec un chiffon propre avec des mouvements circulaire et sans appuyer. Sur les plastiques noirs, pulvérisez d’abord le produit sur le chiffon. Vous pouvez également utiliser des lingettes nettoyantes, qui seront dans tous les cas plus adaptées pour nettoyer en profondeur les joints et interstices.
Quand toute la voiture a été nettoyée, pulvérisez le produit lustreur. La cire permettra de lubrifier encore la surface. Appliquez le produit avec la face noir du pad fourni dans le kit, laissez sécher, puis enlever le surplus à l’aide de l’autre face. Si un chiffon microfibre lustrant est compris dans le pack, utilisez-le à la fin de l’opération pour étaler au maximum la cire et protéger la carrosserie pour quelque temps. À noter que la procédure est identique pour les jantes. Pour la touche ultime de brillance, vous pouvez appliquer un nettoyant spécial sur les pneus.
Une voiture propre dans le respect de l’environnement
Outre les sanctions pécuniaires, le lavage sans eau permet d’économiser de grandes quantités d’eau et de prendre davantage soin de la planète. Cependant, il est vrai que la mise de départ peut être importante pour se procurer tous les produits, mais vous pourrez effectuer au moins trois lavages complets de la voiture avec ceux-ci. Enfin, en fonction de l’état de votre voiture, la tâche est fastidieuse et il faudra prévoir au moins deux heures devant vous. Si vous n’avez pas le temps, mais que ces considérations écologiques vous tiennent à cœur, vous pouvez vous adresser à un professionnel contre 50 € en moyenne le lavage complet.
Le smartphone est la nouvelle cible des hackeurs. Avec la généralisation de la double authentification via un code envoyé par SMS, ils ont tout intérêt à en prendre le contrôle. En piratant la carte SIM !
4 conseils de vigilance
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Si vous confiez votre mobile à un réparateur, ne laissez jamais la carte SIM à l’intérieur et ne le perdez pas de vue. Privilégiez les techniciens qui ont pignon sur rue.
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Installez des logiciels de contrôle parental. Sans en avoir conscience, vos enfants peuvent naviguer sur des sites dangereux ou livrer des données personnelles.
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Ne communiquez pas vos informations sensibles (numéro de téléphone, code secret…) à quelqu’un qui vous appelle pour vous les demander. Votre banquier, par exemple, ne le fera jamais !
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Portez plainte en cas de fraude. Cela permet de lancer une enquête et, peut-être, de remonter une filière.
Que Choisir Budgets. En quoi consiste l’arnaque à la carte SIM ?
Damien Bancal. Il existe plusieurs types de piratage à l’heure actuelle, et les hackeurs se montrent de plus en plus habiles. L’une des techniques est appelée le SIM swap ou SIM swapping. L’objectif du cyberescroc est de prendre le contrôle de votre numéro de téléphone portable en dupliquant votre carte SIM. Dans les cas les plus courants, il contacte votre opérateur mobile en se faisant passer pour vous (grâce à des informations personnelles qu’il s’est déjà procurées) et prétexte la perte ou le dysfonctionnement de la carte SIM afin d’en obtenir une nouvelle (ce qui entraînera la désactivation de la vôtre). Ou encore, il génère une e-SIM (une copie électronique de votre carte SIM) en piratant votre compte chez votre opérateur. Une fois qu’il dispose de cette carte frauduleuse, le malfaiteur peut intercepter tous vos SMS, vos appels, etc., mais aussi vos codes personnels d’accès à vos comptes en ligne.
QCB. Existe-t-il d’autres variantes de cette méthode ?
D. B. Malheureusement, oui. Les pirates ont plus d’un tour dans leur sac ! Vous recevez un SMS vous alertant que votre nouvelle carte SIM est disponible en boutique. Or, vous n’êtes pas à l’origine de cette demande… Et on vous indique que vous devez cliquer sur un lien pour annuler la commande. Mais attention ! Car c’est là que le piège se referme. Ce procédé permet au pirate de capter vos données personnelles. Autre exemple, le hackeur réussit à installer un logiciel espion sur votre mobile en vous incitant à télécharger un fichier piégé. Ensuite, il n’a plus qu’à se servir ! Il arrive également que le salarié d’un opérateur soit soudoyé et livre aux cybercriminels des listes de numéros, voire les informations confidentielles de clients. On est alors en présence d’un modèle de corruption dont la finalité est l’usurpation d’identité. Et il y a de plus en plus de personnes touchées !
QCB. Quelles conséquences pour les victimes ?
D. B. Après avoir détourné une carte SIM, l’arnaqueur peut se connecter à tous les services en ligne qui nécessitent un numéro de téléphone. En clair, il sera en mesure de contourner l’authentification à deux facteurs. Ce mécanisme de sécurité, largement implémenté par les entreprises de la tech, consiste à réclamer un code à l’utilisateur, en complément du traditionnel mot de passe. Bien souvent, il est envoyé sur le numéro de l’usager. Mais, une fois le smartphone hacké, cette donnée confidentielle devient transparente pour le pirate.
Alerter et agir sur l’étendue de la pollution plastique dans le monde, c'est dans ce but-là que Rosalie Mann a créé en 2018 No More Plastic, une association à but non lucratif. Après avoir épluché de très nombreuses études scientifiques sur ce matériau, elle publie No more plastic - Comment le plastique ruine notre santé et y alerte méthodiquement sur ce qui pourrait bien être un scandale sanitaire de très grande ampleur. Peu avant sa venue à Nice les 25 et 26 septembre 2024, l’autrice explique pourquoi il y a urgence à déplastifier le monde.
Comment votre prise de conscience sur les dangers du plastique est-elle née?
Mon fils a souffert d’asthme chronique qui s’est compliqué, nous avons passé beaucoup de temps à l'hôpital. Un jour, un urgentiste m’a dit: "tout ça, c'est à cause de la pollution". Un électrochoc. Je me suis dit: "ce n'est pas possible. Comment ça se fait que, dans notre société, on tolère une pollution qui a un impact sur notre santé, celle de nos enfants sans rien faire pour la diminuer?" Mon amie Alexandra Cousteau [militante écologiste, petite-fille du commandant Cousteau] m’a mis en lien avec des scientifiques.
J’ai alors compris que le plastique est certes un produit "fantastique" car très malléable, quasi indestructible, qui nous a permis d'aller sur la lune et a contribué à la modernisation de nos sociétés. Mais il est aussi très toxique. Or, on l’a introduit dans trop de pans de notre quotidien : les jouets d'enfants, les biberons, les tétines, les produits hygiènes… Partout.
En creusant, j'ai découvert que tous nos enfants naissent pré-pollués aux microparticules de plastique, en respirent. Comme ils prennent deux bouffées quand on en prend une, ils en ingèrent même encore plus que les adultes, ce qui crée des problèmes d’asthme mais pas que… J’ai trouvé absolument incroyable qu'un sujet aussi important ne soit pas au centre du débat public. L’impact du plastique sur l’environnement n’est que la partie visible de l'iceberg. Le vrai sujet, c’est celui de la santé humaine et de l'avenir de l'humanité.
Concrètement, comment le plastique nous contamine-t-il?
Aujourd’hui, on vit davantage à l’heure du plastique que du numérique, on consomme, on produit, on vit plastique. Ne serait-ce qu’en respirant car il y a des nanoparticules de plastique dans l’air. Car tout ce qui contient du plastique en génère tout au long de son cycle de vie.
Quand vous courrez avec des baskets aux semelles en plastique, à chaque pas, le contact avec le sol provoque une abrasion qui crée des nanoparticules. Celles-ci se retrouvent dans l’air, puis dans le sol et finissent dans l’océan. Même chose avec les pneus de voiture, de vélo ou encore nos vêtements qui en lâchent au lavage mais aussi à l'usage.
Le frottement d’un habit synthétique crée une usure, donc une dispersion. Il y en a aussi dans tous les produits emballés dans du plastique : eau en bouteille, cosmétique. Mais il y a aussi des plastiques "cachés": les chewing-gum, notamment, sont en plastique sauf quand ils portent la mention "plastic free". Tous les sachets de thé contiennent des filaments de plastique qui se retrouvent dans votre boisson…
Pourquoi les femmes sont-elles plus vulnérables aux dangers du plastique?
Les femmes créent davantage d'œstrogènes: à la puberté, lors des menstruations, à la ménopause, pendant la grossesse, avec la lactation... Conséquence: nos organismes stockent aussi davantage les perturbateurs endocriniens présents dans ces nanoparticules de plastique (même si on en retrouve aussi, dans une moindre mesure, dans les testicules des hommes).
Or, aujourd'hui, toute la cosmétique propose des produits de beauté emballés massivement dans du plastique. L’autre scandale, ce sont les tampons ou encore les serviettes hygiéniques composées à 90% de plastique. Même les culottes menstruelles sont faites en nylon ou en polyester…
C’est d’ailleurs par cette consommation que les femmes des pays riches sont beaucoup plus exposées à cette pollution que celles vivant dans des pays en voie de développement, qui n'utilisent pas 15 produits d’hygiène ou cosmétiques par jour et n’ont pas forcément accès à ce type de protections hygiéniques.
Certes, ces dernières sont impactées par les montagnes de déchets plastiques qui se déversent dans ces pays mais nettement moins que nous via la consommation. Le risque, c’est l’augmentation de pathologies comme la maladie de Crohn, l’endométriose, le cancer du côlon, du sein, l’infertilité.
n quoi les microplastiques contribuent-ils au changement climatique?
Tout ce qui contient du plastique dégage des gaz à effet de serre et pas uniquement lors de la conception. Prenons l’exemple de nos lunettes de soleil: à chaque fois qu’elles sont en contact avec des UV, elles en émettent une petite quantité. C’est le cas des routes, des pneus de voitures, des immeubles… Une étude très importante, sortie en 2019 et réalisée par une chercheuse à Hawaï, met en évidence cela. Donc, si on veut régler la question du changement climatique, il faut s’attaquer à cette pollution et donc à la consommation et à la production de ce matériau.
Vous dénoncez aussi vivement ce mythe du recyclage, qu’on nous vend comme un acte citoyen et vertueux. Pourquoi?
Le recyclage est pire que le mal lui-même, c’est un non sens sanitaire. Il est prouvé scientifiquement que le matériau plastique recyclé va être encore plus toxique en générant beaucoup plus de particules. Cela aggrave le changement climatique en favorisant les émissions de gaz à effet de serre.
Je ne dis pas, pour autant, qu’il ne faut plus trier ses déchets. Le sujet n’est pas, non plus, de ne plus ramasser les plastiques avant qu’ils n’arrivent à la mer. L'hypocrisie se joue après. Il faudrait se demander comment détruire ce plastique plutôt que de le recycler et surtout comment en produire moins.
On nous annonce 600 millions de tonnes de plastique produites par an d’ici à 2030, autrement dit demain. Le recyclage n’est en aucun cas une solution ou un premier pas, c’est une aggravation. C’est comme si, face à une maison en feu, vous aidiez les pompiers en ajoutant un peu d’essence sur les flammes. Réveillons-nous!
Face à ce constat, comment agir? Et surtout, est-ce à nous, citoyens, de le faire?
La première des actions, c’est d’être au courant. Quand on ne sait pas, on subit sans comprendre. Assimiler pourquoi et comment la pollution plastique nous contamine, c’est très important. Quand vous avez vos règles et que vous êtes enceintes, c'est d’autant plus important d’éviter de s’exposer à ce type de produits. Tout comme éviter de chauffer des contenants en plastique (même s’il est écrit dessus que c’est possible), de ne jamais mettre de plastique dans le lave-vaisselle car la dispersion des nanoparticules va tout contaminer… Je donne énormément de solutions dans mon livre. Pour les enfants: bannir, par exemple, les vêtements en polyester, les biberons et les gourdes en plastique.
Pour autant, difficile de faire autrement: le consommateur n’est pas responsable de cette société plastique qu'on lui sert…
Oui, même s’il existe de nombreux petits gestes pour se prémunir de ses dangers, évidemment qu’il n'est pas responsable! En tant que citoyens, on a, en revanche, la possibilité de demander à nos gouvernements de faire le nécessaire, c’est ce que nous faisons au sein de notre association No more plastic. Je veux réveiller l’opinion publique sur l’impact sanitaire du plastique.
Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas de campagne de sensibilisation contre le cancer pour les moins de 50 ans, pour les enfants quand on observe la courbe affolante et exponentielle des cas chez les patients jeunes. Au lieu de cela, le gouvernement va augmenter la TVA de 5,5% à 20% sur les bouteilles en plastique. Cela veut dire encore et toujours demander aux consommateurs de payer plus et d’endosser la responsabilité du problème.
C’est une diversion, une hypocrisie: pourquoi n’oblige-t-il pas plutôt les industriels à vendre l’eau dans des bouteilles en verre? Les matériaux innovants, comme du verre plus léger et solide existent, mais on a investi des milliards dans le recyclage des plastiques donc on persiste dans ce sens.
Vous alertez d’ailleurs les consommateurs sur les dangers des produits en plastique recyclés, très mis en avant par le marketing dit “responsables”…
Il faut fuir les produits en plastiques recyclés, ils sont encore plus dangereux. C’est le cas des gourdes en plastique ou encore des vaisselles réutilisables des fast food, qu’on nous vend comme une avancée. A mesure qu’elles sont lavées, elles se dégradent et lâchent encore plus de nanoparticules. Tout cela n’est pas de la faute des consommateurs mais des décideurs. Mais nous ne sommes pas encore au point de non retour, donc il faut propager au maximum l’information pour arrêter le cercle vicieux.
Quelles sont les solutions innovantes repérées par votre association?
Aujourd'hui, sur les 460 millions de tonnes de plastique produites chaque année, plus de 50% le sont dans les domaines de l’habillement et de l’emballage. La bonne nouvelle, c’est que rien qu’en s'attaquant à ces deux secteurs, on peut régler 50% du problème.
Il faut cesser d’investir dans les emballages plastiques. En utilisant du vrai carton, sans filaments de plexiglas ou de plastique, comme c’est le cas par exemple dans les gobelets. Le verre ultra léger, quasi incassable, est tout à fait à notre portée technologiquement.
Pour les vêtements, on a les moyens de faire nettement mieux. La mode aujourd’hui, c’est 70% de plastique. Tout ça impacte notre santé. Quand vous portez des habits synthétiques (en polyester, en polyamide), vous ingérer des nanoparticules de plastique par les pores de votre peau… sans le savoir ! Il faut se tourner vers des matières premières naturelles, comme la laine.
Un exemple, qui va vous parler sur la Côte d’Azur: le vêtement qui pollue le plus la mer et l’océan, c'est le maillot de bain, presque toujours conçu en fibres synthétiques. Quand vous nagez, avec l’usure, vous laissez des nanoparticules dans l’eau.
Or, on est capable de faire des maillots 100% laine et waterproof… que j’ai testé et validé. Avec des étudiants de l'Institut français de la mode, nous avons d’ailleurs présenté une collection 100% laine. Toutes ces innovations existent, des salons entiers y sont consacrés. Pourquoi ne les voit-on pas dans nos industries, à grande échelle?
Comment contraindre les industriels à faire autrement?
Mettons en place une taxe microplastique payée par les industriels qui consciemment continue d’en produire. Celle-ci pourrait être calculée au prorata de ce qu’ils utilisent. Et là, les choses bougeront. Au lieu de ça, les pouvoirs publics plaide pour le 100% plastique recyclé d’ici à 2030. Où est passé le sens critique?
Pour rencontrer l’autrice de "No more plastic - Comment le plastique ruine notre santé" (éditions La Plage) https://www.fnac.com/a19008154/Rosalie-Mann-No-more-plastic
rendez-vous le 25 septembre 2024 à 17 heures à la Fnac de Nice.
Rosalie Mann donnera une conférence le 26 septembre 2024 au Nice climate summit.
Le 1er janvier 2025, tous les fonds affichant le label ISR (investissement socialement responsable) devront se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation. Ce label constitue le socle français en la matière, il distingue les entreprises engagées dans une démarche de respect de critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Il se pourrait que les fonds que vous aviez souscrits via une assurance vie, ou encore un plan épargne retraite, se révèlent au final bien peu contraignants sur ces critères et soient déclassés.
D’ici la fin de l’année, un certain nombre de fonds verts distingués par le label français ISR (investissement socialement responsable) ne vont plus pouvoir l’afficher. Il s’agit de la conséquence d’un durcissement de la réglementation ISR dans le domaine environnemental. Les autorités de tutelle européennes et françaises des marchés financiers ont en effet déploré le greenwashing (écoblanchiment) de nombreux fonds portant ce label. C’est-à-dire qu’ils financent une majorité d’entreprises non engagées dans des démarches durables et responsables.
Pour contrer le phénomène, le nouveau référentiel ISR, adopté fin 2023 et applicable au plus tard le 31 décembre 2024, impose de nouvelles exclusions. Les fonds devront en particulier bannir toutes les entreprises qui exploitent du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, ainsi que celles qui lancent de nouveaux projets d’exploitation de pétrole ou de gaz. « L’exclusion concerne toutes les sociétés dont plus de 5 % de l’activité relèvent de ce domaine », précise Mathilde Dufour, directrice de la recherche en développement durable chez Mirova, une société de gestion d’actifs dans la finance durable. Elle ajoute : « Autre apport de la réforme : 20 % des sociétés financées par le fonds devront avoir adopté un plan de transition climatique crédible. »
Vos placements peuvent-ils être concernés ?
Toutes les sociétés de gestion de fonds, qu’elles appartiennent à une banque, une compagnie d’assurance ou soient indépendantes, commercialisent aujourd’hui des fonds verts auprès du grand public (dans le cadre d’assurances vie, de compte-titres, de plans épargne retraite, de PEA…). Ces fonds sont, en principe, composés, pour tout ou partie, d’actions ou d’obligations d’entreprises dont les activités possèdent un impact positif sur l’environnement (développement d’énergies renouvelables, activités de l’économie circulaire, actions de réduction des déchets, etc.). Une étude, publiée début 2024 par la société Epsor, spécialisée en épargne salariale, a cependant révélé que la moitié des fonds labellisés ISR ne sont pas en conformité avec le nouveau référentiel. Et selon les prévisions les plus récentes de plusieurs experts, près d’un fond sur trois ne devrait pas s’adapter… et perdre la labellisation ISR. De nombreuses assurances vie et contrats d’épargne retraite devraient ainsi être impactés.
Comment serez-vous averti ?
Les distributeurs des produits financiers (banques, assureurs, fonds de prévoyance) ont en principe l’obligation d’informer leurs clients en cas de modifications substantielles concernant leur contrat financier. Si le produit souscrit (assurance vie, plan épargne retraite, PEA…) mettait en avant son caractère durable (dans sa dénomination, dans son descriptif légal ou au travers du discours publicitaire), la perte du label ISR d’un ou plusieurs fonds entrant dans sa composition représente une modification substantielle. Le client doit, dans ce cas, recevoir un message par courrier ou mail mentionnant cette modification. En pratique, peu de clients ont déjà été avertis. Et il est très probable que beaucoup d’établissements financiers négligent cette formalité. Il faudra alors prendre ses propres renseignements :
À partir de janvier 2025, tous les fonds, anciens et nouveaux, devront être en conformité avec le nouveau référentiel. Il faudra vérifier qu’ils figurent toujours dans la liste publiée sur le site officiel du label ISR édité par le ministère des Finances.
En outre, les distributeurs de produits financiers doivent fournir à leurs clients la liste des fonds entrant dans la composition des contrats d’assurance vie, PER, PEA, etc. « Il faut également regarder, au sein des fonds, quels types d’entreprises ils financent. À Mirova, nous communiquons l’intégralité de la liste des sociétés émettrices. Il faut comparer leurs différentes activités », avertit Mathilde Dufour. Pour obtenir des informations sur les activités des entreprises, il suffit souvent de consulter leurs sites officiels.
En règle générale, il faut se méfier des sociétés qui vantent leurs qualités durables ou engagées en faveur de l’écologie, mais sans jamais fournir d’éléments factuels sur leurs activités vertes.
Que faire si les fonds souscrits perdent le label ISR ?
Que faire si l’on a choisi un produit financier pour son caractère durable et que l’on apprend qu’il perd, totalement ou partiellement, le label ISR ?
Si l’on avait expressément manifesté le désir d’investir dans des fonds verts ou éthiques (par exemple dans le cadre d’un compte titre ou d’un PEA), leur déclassement entraîne l’obligation pour le professionnel (banque, société de gestion, gestionnaire de patrimoine) de trouver de nouveaux fonds correspondant au souhait initial.
Si l’on a investi au travers d’une enveloppe globale (type assurance vie), il faut rechercher la promesse initiale du produit financier : celui-ci garantissait-il un financement en faveur de la transition écologique intégral, partiel, minimal ? L’exigence de remplacement des fonds déclassés sera étudiée en fonction du souhait initialement exprimé par le client ou garanti par le distributeur. La preuve peut découler du nom du produit (« durable », « climat », « biodiversité », etc.), de la documentation technique remise au moment de la souscription du produit ou du discours commercial.
Bon à savoir Il faut savoir que même avec un tour de vis supplémentaire, le label ISR apporte moins de garanties, dans le domaine environnemental, que les deux autres labels français GreenFin et Finansol. La perte de la qualité ISR peut être une bonne occasion pour troquer ses anciens supports financiers contre d’autres arborant l’un de ces deux signes de conformité.
Label ISR
https://www.lelabelisr.fr/comment-investir/fonds-labellises/
Fonds verts Comment repérer les plus fiables => Greenfin & Finansol
https://www.quechoisir.org/conseils-fonds-verts-comment-reperer-les-plus-fiables-n120034/
Greenfin : déjà plus sérieux
https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/label-greenfin => contient La liste des fonds labellisés
Finansol : le plus exigeant
https://www.finance-fair.org/fr/quels-sont-les-placements-labellises-finansol
Location sur https://capvango.com/ basé à Fréjus => 2 nuits 350€
Découvert par Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/week-end-prolonge-et-si-on-en-profitait-pour-se-faire-un-road-trip-en-van-sur-la-cote-d-azur-3555590#xtor=RSS-106
Dorothée Tassant, d'Estérel Côte d'Azur Tourisme raconte son expérience unique à bord de ces maisons roulantes. Idéale pendant un week-end prolongé, à la découverte des paysages varois, des villages perchés, et des meilleures adresses locales.
Cliquez sur le lecteur en haut de la page pour écouter l'expérience de Dorothée Tassan.
Attention juste après vous n’aurez qu’une envie : sauter dans un van et partir à l’aventure. Estérel Côte d'Azur Tourisme a compilé les infos à savoir ICI !
Le 12 novembre, les moteurs de recherche européens Qwant et Ecosia ont annoncé la création d’une coentreprise baptisée « European Search Perspective ». Cet effort collaboratif inédit entre le moteur de recherche français et son homologue allemand vise à développer un index de recherche indépendant, afin de réduire leur dépendance vis-à-vis des géants technologiques américains Google et Microsoft.
Un partenariat d’importance pour construire un index européen
Le projet « European Search Perspective » sera détenu à parts égales par Qwant et Ecosia. Selon le magazine Wired, cette coentreprise repose sur une répartition précise des tâches et des ressources : Ecosia contribuera à l’effort en apportant des liquidités et des données, tandis que Qwant fournira ses équipes d’ingénieurs et de data scientists, qui travaillent déjà depuis plusieurs années sur le développement d’un index de recherche. L’objectif de cette alliance est de permettre à Qwant et Ecosia de proposer leur propre moteur de recherche indépendant d’ici l’an prochain, avec des résultats en français et en allemand pour commencer, suivis de l’anglais et potentiellement d’autres langues européennes.
En mettant en place un index localisé et indépendant, Qwant et Ecosia prévoient également de le rendre accessible à d’autres moteurs alternatifs par le biais d’une API, renforçant ainsi l’écosystème de recherche en Europe. Cette démarche vise à diversifier les options pour les utilisateurs européens, en particulier ceux qui privilégient la protection des données personnelles et la confidentialité.
Briser la dépendance à Google et Microsoft
Actuellement, une grande partie des résultats affichés par Qwant provient du moteur Bing de Microsoft, et ceux d’Ecosia sont partiellement fournis par Bing et Google. Cette dépendance coûte cher, et elle limite l’autonomie des deux entreprises en matière de pertinence et d’expérience utilisateur. En créant leur propre index, Qwant et Ecosia cherchent à se libérer de ces contraintes et à réduire leur dépendance aux services coûteux des géants américains.
La question économique est d’ailleurs au cœur de cette démarche. En 2023, Microsoft a sensiblement augmenté le coût d’utilisation de son API Bing, ce qui a fragilisé les moteurs de recherche alternatifs. Confrontée à cette hausse de tarifs, Ecosia s’est tournée vers Google, mais le géant de la Silicon Valley impose des restrictions, notamment en interdisant l’utilisation de ses API dans les applications mobiles.
L’opportunité du Digital Markets Act pour les acteurs européens
La mise en place de cette coentreprise intervient dans un contexte réglementaire favorable, grâce au Digital Markets Act (DMA) de l’Union européenne. Cette législation impose désormais à Google et aux autres géants du numérique de partager une partie de leurs données de recherche avec leurs concurrents, favorisant ainsi la concurrence sur le marché européen. De plus, Google est contraint d’offrir un écran de sélection du moteur de recherche par défaut sur Chrome, comme il le fait déjà sur Android. Cette mesure pourrait donner davantage de visibilité aux moteurs de recherche alternatifs comme Qwant et Ecosia, qui peinent à se faire une place face au monopole de Google, qui capte plus de 90 % du marché en Europe.
Un défi pour les moteurs de recherche alternatifs
Malgré cet élan, Qwant et Ecosia ont encore un long chemin à parcourir pour rivaliser avec Google. Ecosia, qui consacre une partie de ses bénéfices à la plantation d’arbres, détient actuellement une part de marché de 0,3 % en Europe, tandis que Qwant est encore plus bas. Récemment racheté par Octave Klaba, le fondateur d’OVHcloud, Qwant tente de surmonter ses difficultés financières et de renforcer sa position sur le marché. Cette alliance avec Ecosia est donc cruciale pour pérenniser leur modèle économique et offrir une alternative viable aux utilisateurs européens.
Une vision commune de la confidentialité et de l’expérience utilisateur
Ensemble, Qwant et Ecosia ambitionnent de redéfinir l’expérience de recherche pour les Européens, en proposant une solution qui respecte la vie privée des utilisateurs, un atout essentiel pour rivaliser avec Google. Grâce à un index propre, les deux moteurs peuvent également adapter leurs résultats aux particularités des utilisateurs européens, en privilégiant une approche locale et transparente.
Ce projet ambitieux marque une étape clé pour l’indépendance numérique de l’Europe, offrant aux utilisateurs une alternative qui allie souveraineté technologique et protection des données personnelles. Pour Qwant et Ecosia, cette alliance est l’opportunité d’être mieux armés pour relever les défis de la concurrence et de répondre aux attentes d’un public toujours plus soucieux de ses droits en ligne.
Sophia Antipolis. 2.400 hectares composés à 90 % d’espaces verts. Le reste, c’est l’antre de la tech et de l’innovation. Imaginée en 1969 par le sénateur Pierre Laffitte, Sophia Antipolis est devenue la première technopole d’Europe, créant près de 1 000 postes par an. Elle héberge près 2.500 entreprises de toute taille – de la startup au grand groupe en passant par les PME et les laboratoires et autres centres de R&D... – qui génèrent 6 Mds d'euros de chiffre d’affaires par an. Elle totalise 43 000 salariés de 80 nationalités différentes, 5 500 chercheurs, 6 000 étudiants. Tous s’y croisent chaque jour, phosphorent, innovent, font du business, font du sport, ont une riche vie associative et culturelle. On a tendance à l’oublier mais près de 10.000 personnes résident dans les communes alentour.
Entrepreneuriat, recherche, vie culturelle, sportive et associative...
C’est cette fertilisation croisée, ce dynamisme que les Trophées de Sophia Antipolis ont mis en lumière jeudi dernier au Golden Tulip sophipolitain. Organisés par la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis (CASA), la Fondation Sophia Antipolis et le Groupe Nice-Matin, ils ont récompensé six pépites qui brillent dans des secteurs très différents, comme le souligne Simon Perrot, directeur général du Groupe Nice-Matin, fier de montrer "toutes les facettes de la technopole. Malgré le contexte morose, la bonne santé de Sophia Antipolis est la preuve de la réussite d’un modèle économique et de l’engagement de tous, notamment des collectivités locales."
Ce n’est pas Jean Leonetti, président de la CASA, qui le contredira. Même s’il préfère mettre l’accent sur l’innovation qui est dans l’ADN des lieux. Un peu à l’image du futur bâtiment Alpha Antipolis, qui, en rassemblant l’ensemble des acteurs clés du monde entrepreneurial, académique, sera la vitrine mondiale de la tech azuréenne. Et de préciser: "L’important est de fonctionner en réseau et non pas en pyramide. Etre dans l’innovation, c’est se dire que le monde n’est pas parfait mais qu’on peut l’améliorer. Et à Sophia, un monde nouveau s’ouvre devant nous." Un monde qui se réinvente avec succès depuis plus d’un demi-siècle.
Le COV obtient le prix de la vie associative
Depuis 1979, le Club Omnisports de Valbonne – COV de son petit nom – et ses trente salariés s’occupent de faire bouger toute la technopole. Sports collectifs ou de pleine nature, danse-entretien... Ils sont plus de 3.000 adhérents, dès quatre ans, à profiter de la trentaine d’activités sportives proposée par cette association loi 1901.
C’est pour cela que le COV décroche le prix de la Vie associative. Très investi à l’instar de la centaine de bénévoles et des trente salariés qui œuvrent au sein du COV, Marc Fournier, son président, a à cœur de "faire vivre le territoire et faire profiter le plus grand nombre". Un nombre qui devrait bientôt augmenter puisque le gymnase des Bouillides où ont lieu la danse et la gymnastique devrait rouvrir en janvier prochain après plus d’un an de travaux de rénovation.
Mouratoglou joue à l’international
Il a fondé la plus grande académie de tennis d’Europe à Sophia Antipolis. Un projet qu’il avait initié en région parisienne en 1996 avant de le relocaliser en terres azuréennes dix ans plus tard. Patrick Mouratoglou ne fait jamais les choses à moitié. Surnommé The Coach, il a entraîné les plus grandes stars du tennis mondial, dont Serena Williams. Aujourd’hui, il est l'entraîneur officiel de Naomi Osaka, quadruple championne de Grand Chelem et le mentor de nombreux futurs champions.
Pour bâtir son empire, Mouratoglou a investi 80 millions d'euros. Résultat: 33 courts de tennis, 4 courts de padel, 2 espaces fitness, 4 piscines, dont une en forme de raquette, un resort haut de gamme avec un restaurant, un spa, un centre esthétique, un centre médico-sportif et un country-club qui compte plus de 2.000 adhérents. Tout cela, sur un domaine de 13 hectares. L’académie accueille chaque année environ 250 étudiants de 60 nationalités différentes dans son programme "Tennis-Études", entourés de 35 coachs (jusqu’à 80 en été avec les stages).
Avec 250 employés, l’entreprise Mouratoglou est aujourd’hui un des plus gros employeurs de la région.
En 2020, il lance l’UTS (Ultimate Tennis Showdown), une ligue de tennis aux règles novatrices, pensée pour des matchs plus courts, plus intenses, en phase avec les nouvelles attentes du public. Succès!
Amadeus salué pour sa politique d’inclusion
Prix du Développement durable et énergie pour GCC
Avec "Construire ensemble des solutions sobres et durables" pour raison d’être, on ne peut que recevoir le prix du Développement durable et Énergie. L’antenne azuréenne de GCC (Génie Civil et Construction; 3.000 collaborateurs, 1,2MdE de chiffre d’affaires) s’est vue récompenser pour ses nombreuses réalisations sur le territoire. À l’instar du centre de gérontologie de l’Hôpital Simone-Veil de Cannes et du campus STAPS de Nice "pour lequel GCC a géré la rénovation énergétique", explique son directeur Côte d’Azur, Raphaël Leroy qui dirige 35 personnes.
Sur la technopole, ce dernier pilote le chantier d’Alpha Antipolis, le futur Pôle de l’innovation, dont la première pierre a été posée en octobre dernier. Un chantier dans la droite lignée de l’expertise de GCC. "Nous ne sommes pas qu’une entreprise générale de construction; on essaie aussi d’accompagner la transition énergétique en étant force de propositions techniques pour nos clients. La particularité d’Alpha – qui respectera la nouvelle norme RE2020, synonyme de haute performance énergétique et d’empreinte carbone réduite – est d’être un catalogue de toutes nos bonnes pratiques et ce, à chaque étape du projet. Lors de la conception avec son implantation sur le site en veillant à l’orienter au mieux et en préservant au maximum les espaces boisés. Les matériaux issus des terrassements ont été triés et traités pour être réemployés sur place en servant de remblais sous les cheminements piétonniers par exemple."
Et de citer pêle-mêle, l’enveloppe du bâtiment, les matériaux utilisés (dont des isolants biosourcés), les installations techniques durables qui sollicitent de l’énergie renouvelable. "Sur le toit, 400 m² de panneaux photovoltaïques couvriront les besoins en éclairage du bâtiment et les deux tiers des postes de travail, il aura des systèmes de brise-soleil sur les façades les plus exposées. Grâce à la géothermie sur champ de sondes, toute l’énergie nécessaire pour chauffer Alpha sera couverte et jusqu’à 80 % pour le rafraîchir… Ce n’est pas tous les jours qu’on fait un bâtiment aussi vertueux." Livraison prévue fin 2025.
Excellence et innovation scientifique pour Cintoo
Cintoo, fondée en 2013 à Sophia Antipolis, est spécialisée dans la gestion des Jumeaux Numériques à partir de scanners 3D (scanners laser, drones…). Un jumeau numérique (Digital Twin) est une copie virtuelle d’un site industriel qui permet aux clients dans la Construction, le manufacturing automobile ou l’énergie de réduire leurs coûts d’opération, l’impact des travaux de maintenance et de rénovation, tout en ayant une connaissance précise de leurs propres sites.
Les données issues de la Reality Capture, soit le recueil de données à l’aide de scanners laser ou de drones, sont compressées par la technologie mise au point par les équipes de Cintoo à Sophia Antipolis et sont transformées en données surfaciques 3D comme un jeu vidéo, visualisables en streaming depuis le cloud. Cette technologie unique fait l’objet d’un brevet déposé aux États-Unis où Cintoo réalise 60% de son chiffre d’affaires.
Près de 500 entreprises font déjà appel à Cintoo dans plus de 40 pays. Un succès qui ne cesse de monter en puissance et la société vient d’annoncer une levée de fonds de 37 millions d'euros en série B. Dominique Pouliquen, CEO de Cintoo, précise que ce tour de table a été mené par le fonds de croissance de Partech, une société d’investissement technologique mondiale, avec le soutien des investisseurs existants, Amavi Capital et Armilar Venture Partners. Une levée qui intervient seulement deux ans après le dernier tour de table en série A de 5,5 ME.
Le CEO indique: "Cet investissement nous permettra d’accélérer le développement de notre plateforme, d’étendre notre présence mondiale et de continuer à innover dans le domaine de la gestion des données issues de la Reality Capture. Ce financement témoigne de la valeur et du potentiel de la plateforme Cintoo, et nous aidera à répondre à la demande croissante de nos clients dans de multiples secteurs d’activité." Le trophée de l’excellence et des innovations scientifiques ne pouvait que revenir à Cintoo qui emploie près de 60 collaborateurs sur la technopole.
WHAT06 décroche le prix de l’engagement sociétal
Depuis sa création il y a huit ans, WHAT06 – pour Women Hackers Action Tank Alpes-Maritimes – n’a qu’un seul objectif : féminiser les métiers de la tech de l’ingénierie, de l’informatique et du numérique, les faire découvrir et les rendre accessibles aux femmes et aux jeunes filles.
Bienvenue sur AUGUSTA06
Arbre Universel sur Geneanet pour un Usage Solidaire du Travail (mené) sur nos Ancêtres dans le 06.
Il s'agit d'une initiative personnelle qui cherche à rassembler les énergies pour mettre en place, pour les Alpes-Maritimes, un arbre commun.
Pourquoi ? Pour le plaisir, pour l'aspect pratique, pour travailler ensemble, pour se trouver plus facilement des cousins, pour mille raisons, en définitive ...
Comment ? En mettant en commun toutes les personnes rencontrées et qui ont un lien avec les Alpes-Maritimes.
Où en est-on aujourd'hui ?
Le cap des 450 000 personnes a été franchi cette année et tout cela repose, d'une part, sur le superbe travail de deux associations très actives dans le département, l'AGAM, Association Généalogique des Alpes-Maritimes, ( http://www.agam-06.com/ ), et le CGPC, Centre Généalogique du Pays Cannois, ( http://www.cgpc06.org/ ), et d'autre part, sur les très nombreuses contributions où chacun a apporté sa pierre à l'édifice à la hauteur de ses travaux.
Si la démarche vous intéresse, lisez la chronique familiale et prenez contact avec moi, à bientôt donc ...
Bien sûr, il y a encore beaucoup d'erreurs et merci de votre aide pour me les signaler.
découvert par article Nice Matin https://nicematin.com/faits-de-societe/-on-mene-une-enquete-comment-les-benevoles-d-une-association-de-genealogie-remontent-le-temps-957246
A 47 ans, Vanessa, ancienne hyper active a dû apprendre à vivre avec le Covid long. Depuis juillet 2022, sa vie a changé. Elle vit au ralenti pour ménager son corps. Ses journées sont rythmées de pauses. Toutes les deux-trois heures, elles doit se reposer pour éviter les crises.
L'ex commerciale de Mougins, regrette que les personnes atteintes de Covid long ne soient pas prises au sérieux. "Trop souvent, on nous dit que nous sommes fous et qu'il faut prendre des anxiolytiques". L'Azuréenne témoigne aujourd'hui pour raconter son quotidien et que tout le monde prenne conscience que le Covid long est une vraie maladie handicapante.
Vanessa Garcia - habitante de Mougins le haut. Suivi par médecin Dr Alain Refrais clinique Arnault Tzank
https://www.doctolib.fr/medecin-generaliste/mougins/alain-refrais
Le docteur écossais Tobias Smollett était malade. Lui qui, pourtant, était du métier, n’arrivait pas à se guérir. En 1763, il décida d’aller se soigner sous le soleil de Nice. Bien lui en prit. Il restaura sa santé et, pour rendre hommage à la région qui l’avait guéri, il rédigea un récit de voyage.
"Quand je regarde autour de moi, écrit-il, je crois vraiment à un enchantement. On ne voit que des jardins pleins d’arbres verdoyants, chargés d’oranges, de citrons, de cédrats et de bergamotes. En s’en approchant, on trouve des carrés de petits pois bons à ramasser, toutes sortes de légumes magnifiques et des plates-bandes, de roses, d’œillets, de renoncules, d’anémones et de jonquilles, dans tout leur éclat et plus beaux, plus vigoureux et plus parfumés qu’aucune fleur jamais vue en Angleterre." Et il ajoutait: "Il n’existe aucun endroit au monde où la pluie et les vents sévissent moins qu’ici!"
Lorsqu’ils lurent cela au milieu de leurs brumes londoniennes, les Anglais n’eurent qu’une envie: venir sur la Côte d’Azur. Étant arrivés à Nice, beaucoup décidèrent d’y rester. Ils constituèrent une petite colonie qui ne tarda pas à créer le long du rivage leur Promenade des Anglais.
"Printemps perpétuel"
Mais Tobias Smollett ne fut pas le seul à rétablir sa santé à Nice. Il y eut aussi l’écrivain suisse Johann-Georg Sulzer. Arrivé souffrant au cours de l’hiver 1776, il repartit guéri. Comme Smollett, il s’empressa de vanter les mérites de la ville: "Ici, on jouit au milieu de l’hiver de toutes les grâces d’un printemps perpétuel", écrivit-il dans son livre "Voyage de Berlin à Nice". Cet ouvrage eut un tel succès qu’il fut traduit en français en 1782 et en italien en 1817.
L’écrivain Jean-Baptiste Dupaty constata, lui, dans l’une de ses "Lettres" publiées en 1785: "J’ai vu des Anglaises touchantes et même charmantes: à leur arrivée, elles mouraient; elles ont refleuri avec l’air de Nice".
Hyères plutôt que Nice
Mais voici un autre avis médical… Un avis médical très autorisé, émanant du célèbre médecin François-Emmanuel Fodéré, considéré comme le "père de la médecine légale" en France. Il donne, lui, la préférence à Hyères sur Nice: "La ville d’Hyères, qui est éloignée d’une lieue de la mer, pourrait, sous certains rapports, obtenir la préférence et paraîtrait même être un peu plus chaude en hiver et moins exposée que celle de Nice aux variations de la température", extrait de "Voyages" de Fodéré, cité par Marc Boyer dans l’"Hiver dans le midi".
Cet avis est confirmé par le "Guide des étrangers" en 1866: "Hyères, serre chaude de la France, a un climat meilleur que Nice".
Cet ouvrage remarque toutefois: "Trop souvent, hélas, les malades qui viennent demander à Hyères les bienfaits de sa douce température, arrivent dans un état presque désespéré. Fatigués d’un long voyage pendant une saison rigoureuse, ils succombent aux atteintes de leur mal!"
C’est ce qui est arrivé le 4 octobre 1860 au frère de l’écrivain Tolstoï, que celui-ci avait accompagné à Hyères. Commentaire de Tolstoï: "On ne peut imaginer quelque chose plus triste que cette ville. Elle est pleine de poitrinaires dont le cas est désespéré et il en meurt chaque jour!"
Il n’empêche, l’écrivain, lui aussi arrivé malade, âgé de 32 ans, est reparti d’Hyères en meilleure santé.
Menton et le Dr Bennet
Mais voilà quelqu’un qui trouve encore meilleur climat à Menton qu’à Hyères: c’est le docteur Bennett, lui aussi, Anglais.
Quittant Londres en mauvaise forme en 1859, il vint guérir à Menton, et s’y installa. Grâce à ses écrits, il fit venir ses compatriotes: "Vingt hivers passés à Menton, vingt printemps employés à parcourir la Méditerranée en tous sens… je n’ai pas trouvé ailleurs de climat meilleur qu’à Menton".
Parmi ses compatriotes qui vinrent, et qu’il soigna, figure Webb Ellis, l’inventeur du rugby. Il s’installa à Menton et y finit sa vie.
Au siècle suivant, un autre personnage célèbre vint soigner sa tuberculose à Menton, l’écrivaine néo-zélandaise Katherine Mansfield.
Se coucher à Cannes
De son côté, le… "Guide du poitrinaire", en 1874, est formel: il faut se rendre à Cannes. Mais il convient d’observer un certain mode de vie: "On doit se lever tard et se coucher tôt, de manière à rester environ douze heures au lit. Alors même que l’on ne dort pas, le lit repose, aucun lien ne gêne ni la respiration ni la circulation, en outre le proverbe ‘‘qui dort dîne’’ a un côté vrai en ce sens qu’on se dépense moins", cité par Dominique Escribe dans son ouvrage "Côte d’Azur, genèse d’un mythe".
Nice, Hyères, Cannes, Menton, Grasse ou Saint-Raphaël, il n’y avait qu’à choisir pour venir se soigner, mais la direction était la même: la Côte d’Azur!
Contraignant, fatigant, le rôle de l’aidant est d’autant plus complexe, difficile qu’il est souvent démuni face à la maladie neurodégénérative et aux troubles cognitifs de son proche. Confronté aux changements d’humeur, aux pertes de capacités cognitives, il ne sait pas toujours comment réagir.
À cette incompréhension parfois source de relations conflictuelles, il y a un remède: la formation. Encore faut-il pouvoir se libérer.
Souvent isolé, allant parfois jusqu’à renoncer à ses activités personnelles, l’aidant culpabilise facilement à l’idée "d’abandonner" – même pour quelques heures – celui qu’il accompagne au quotidien.
L’association Coridys (1) contourne cet obstacle en proposant, depuis peu, des formations aidants/aidés. Deux neuropsychologues les accueillent simultanément: tandis que les aidés bénéficient de séances orientées vers la stimulation des différentes fonctions cognitives, les aidants profitent sans culpabilité d’un moment à eux pour se former et apprendre à gérer les situations complexes auxquelles ils sont confrontés.
Pauline Lebas et Mélanie Biasini sont les neuropsychologues en charge de cet atelier dont la première session s’achèvera fin décembre. Elles en détaillent le contenu et les objectifs.
Le programme pour les aidants
L’intitulé de l’atelier résume son principal objectif: "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche".
"Lors de la première séance, explique Mélanie Biasini, je propose un quiz, qui permet d’évaluer les connaissances des participants sur les maladies neurodégénératives et les troubles cognitifs. On explique ensuite ce qu’est une démence, comment les troubles cognitifs évoluent, ce qu’on peut faire pour les éviter ou ralentir leur progression…"
À la fin de chaque séance, une fiche résumant les informations transmises est remise aux participants.
Au fil des huit séances, "on apprend aux aidants à repérer les capacités de leurs proches qu’il faut encourager, on explique qu’il faut favoriser les activités qui ne le mettent pas en échec ou encore comment préserver leur capacité de décision."
Une séance est consacrée à l’aménagement de l’environnement du proche aidé. "Une photo sur une armoire, par exemple, peut lui permettre de retrouver ses affaires, un calendrier avec les activités de la journée va l’aider à s’orienter dans son quotidien, à maintenir une certaine routine."
Les aidants acquièrent également les clés pour savoir réagir face aux situations provoquées par des troubles du comportement de leur proche, ou faire face à leur propre fatigue. "Il faut aussi apprendre à prendre soin de soi" poursuit Mélanie Biasini.
Une séance est ainsi consacrée au rôle de l’aidant, à ses difficultés, ses attentes et ses besoins; une autre aborde les différentes aides financières, comme l’APA (aide personnalisée à l’autonomie) et les soutiens possibles – les structures de répit qui permettent à l’aidant de souffler quelques heures ou quelques jours chaque semaine.
Du côté des aidés
Pendant ces séances de formation des aidants, les aidés sont accueillis par Pauline Lebas, dans une salle contiguë. "Lors de la première séance, on travaille sur le thème du temps qui passe et sur les grands changements de notre époque, avec une frise à reconstituer: le droit de vote des femmes, les premiers téléphones mobiles…"
Au fil des rencontres, les activités proposées activent différentes fonctions cognitives, de manière ludique: la mémoire procédurale avec un protocole à mettre en œuvre autour de l’outil informatique, la mémoire épisodique avec la stimulation des sens grâce à un loto des odeurs inspiré de la méthode Montessori, la mémoire sémantique avec des mots mêlés ou des proverbes à compléter…
L’atout de ce programme, c’est aussi qu’il met en avant, pour les aidants, les capacités sensorielles, motrices, sociales ou cognitives de leurs proches. Ces capacités préservées, résumées sur une "fiche des capacités" remise aux participants, sont valorisées lors de séances communes.
Un travail en commun
Les deux groupes se retrouvent et concrétisent la possibilité de conduire des activités ensemble. Les participants de cette toute première session ont ainsi passé une matinée ensemble à confectionner des couronnes de fleurs et ils sont allés visiter le musée de l’école, une sortie qui a permis de solliciter la mémoire des aidés tout en permettant aux binômes aidants/aidés de profiter d’un moment agréable ensemble.
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Une nouvelle session "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche" est programmée à partir du 6 janvier 2025.
Elle se déroulera sur huit séances gratuites (engagement à suivre le cursus complet) les lundis de 9h30 à 11h30 dans les locaux de l’association Coridys, Parc Athéna à Ollioules.
Inscriptions avant le 16 décembre :
- par téléphone au 06.66.05.74.39.
- par mail : développement @coridys.fr
Les violations de données personnelles recouvrent notamment les fuites, vols ou pertes de données, que l’origine soit accidentelle ou malveillante. Ces données peuvent, dans certains cas, être revendues sur Internet ou encore être croisées avec celles issues d’autres fuites de données.
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Lorsque ces violations sont susceptibles d’engendrer un risque élevé pour les personnes, les organismes doivent en principe informer directement les personnes concernées en mentionnant notamment les mesures prises pour remédier à ou atténuer les conséquences de la violation.
Si vous avez reçu un tel message, la vigilance est de mise dans les prochains jours, mais aussi et surtout à plus long terme, en adoptant les réflexes essentiels.
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Quels sont les risques et que pouvez-vous faire pour vous protéger ?
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L’exploitation frauduleuse d’IBAN (coordonnées bancaires)
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Cet identifiant peut dans certains cas permettre à un pirate d’émettre des ordres de prélèvement illégitimesqui ciblent les IBAN obtenus frauduleusement. Le pirate peut aussi, plus directement, usurper l’IBAN d’une autre personne en les communiquant lors de la création d’un mandat de prélèvement dans le cadre d’une souscription à un service.
Afin de diminuer les risques d’exploitation frauduleuse de votre IBAN et de minimiser ses conséquences :
Surveillez régulièrement les opérations sur votre compte bancaire et faites opposition si nécessaire. Rapprochez-vous de votre conseiller bancaire habituel en cas de doute ;
Vérifiez la liste des créanciers autorisés (c’est-à-dire les bénéficiaires des prélèvements) dans votre espace de banque en ligne ;
Lors de la réception d’un mandat de prélèvement prérempli, ou d’une prétendue mise à jour de celui-ci, soyez vigilant quant aux informations décrivant le créancier afin d’éviter un détournement de vos paiements.
L’usurpation d’identité
Si vous pensez être victime d’une usurpation d’identité à la suite de la divulgation d’informations vous concernant, vous pouvez :
vous rendre sur le site cybermalveillance.gouv.fr pour obtenir des conseils pour vous prémunir d’usurpation ;
déposer une plainte au plus vite auprès d’un commissariat de police ou de gendarmerie ;
prévenir votre ou vos banques.
Si l’usurpation est confirmée, notamment si des banques vous adressent des courriers concernant des opérations qui vous sont inconnues, vous pourrez :
vérifier si vous êtes fiché auprès de la Banque de France, notamment dans le fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers ;
vérifier si des comptes ont été ouverts à votre nom à votre insu en envoyant à la CNIL une demande de consultation du fichier des comptes bancaires(FICOBA).
Le cas particulier de la fraude à la carte SIM (SIM swapping)
Ce type d’escroquerie repose sur une usurpation d’identité et la manipulation de l’opérateur de téléphonie mobile. Grâce à des données personnelles précédemment volées, le pirate usurpe votre identité auprès de l’opérateur et prétexte la perte ou le vol de votre carte SIM afin d’en obtenir une nouvelle.
Si le pirate parvient à ses fins, il pourra alors recevoir vos SMS, vos appels et surtout les mots de passe à usage unique (OTP) utilisés dans le cadre de la validation de certaines opérations sensibles (par exemple : authentification à des services, validation de virements bancaires). Fort de ces éléments, le pirate pourra se connecter à vos différents environnements numériques et initier des opérations en ligne en usurpant votre identité.
Afin de limiter les risques associés à de telles tentatives :
soyez attentif à une éventuelle perte d’accès au réseau mobile de votre opérateur depuis votre téléphone et contactez rapidement votre opérateur si cela survient sans explication apparente ;
continuez d’appliquer les règles d’hygiène informatique (telles que la mise à jour des applications, le non-téléchargement de logiciels frauduleux ou de pièces jointes à des emails provenant d’expéditeurs inconnus, ou encore le non-accès à des sites Internet qui n’inspirent pas confiance).
Le hameçonnage (phishing)
Par SMS ou courriel
L’hameçonnage consiste à vous envoyer un courriel, un SMS frauduleux qui vous paraîtra réaliste du fait de l’utilisation de données récupérées grâce à la fuite (par exemple un soi-disant courriel de la sécurité sociale, de votre banque ou de services de livraison de colis par exemple).
N’ouvrez surtout pas les pièces jointes, n’y répondez pas, ne cliquez pas sur les liens de connexion et supprimez le message immédiatement.
D’une manière générale, privilégiez la saisie de l’adresse du site officiel du service, depuis votre navigateur, pour vous connecter à votre compte.
Par téléphone
Certains fraudeurs peuvent se faire passer pour votre conseiller bancaire, en gagnant votre confiance par leur connaissance de vos données personnelles dont votre IBAN, pour que vous effectuiez ou confirmiez une action en urgence, telle qu’un paiement.
Si vous recevez un appel téléphonique douteux, vérifiez le nom de votre conseiller et appelez-le au numéro indiqué sur vos relevés bancairescar il peut s’agir d’une forme d’escroquerie.
Comment se protéger au quotidien ?
D’une manière générale, vous pouvez renforcer votre sécurité numériquepour limiter les conséquences d’une fuite de données :
changez vos mots de passe des services web que vous utilisez :
en privilégiant des mots de passe forts ;
en priorisant les services les plus importants (courriel, impôts, banques, sites de commerce en ligne, etc.) ;
évitez l’utilisation d’un même mot de passe pour différents services et conservez-les dans un gestionnaire de mots de passe ;
utilisez les authentifications multifacteurs quand elles vous sont proposées par des services de confiance (par exemple l’utilisation d’une application mobile dédiée pour valider une connexion ou une opération).
La vigilance est de mise, dans les jours qui suivent une violation, mais aussi et surtout à plus long terme, en adoptant les réflexes essentiels.
Bonne pratique : partager l’information, c’est protéger les autres
Si vous pensez qu’une fuite de données peut concerner une personne de votre entourage (famille, amis, collègues), n’hésitez pas à :
lui demander si celle-ci a reçu le message d’information obligatoire de l’organisme responsable ;
lui transmettre les points de vigilance de la CNIL ou d’autres autorités officielles ;
lui indiquer les bons réflexes à avoir dans l’immédiat et au quotidien (par exemple : changer ses mots de passe, utiliser une authentification multifacteur lorsque cela est proposé).
Soyez vigilant concernant les personnes vulnérables, en particulier :
celles n’ayant pas un accès quotidien ou aisé à Internet ;
les personnes âgées ;
ou encore celles courant un risque personnel du fait de la fuite de données (par exemple en cas de divulgation de l’orientation sexuelle, de l’opinion politique ou religieuse, de l’état de santé, etc.).
Comment porter plainte ?
Vous pouvez porter plainte de deux manières :
Auprès de la CNIL si vous estimez que vos données personnelles n’ont pas été suffisamment sécurisées.
Auprès de la police ou de la gendarmerie si vous êtes victime d’une usurpation d’identité, d’une arnaque ou de paiements frauduleux.
Cyberattaque concernant l’opérateur de téléphonie FREE
Une enquête est en cours concernant cette cyberattaque, elle a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de Police de Paris.
Les obligations des organismes ayant subi une violation de données
Lorsque des fuites, vols ou pertes de données sont susceptibles d’engendrer un risque pour les personnes concernées, les organismes responsables doivent notifier la violation à la CNIL en lui fournissant des informations sur la nature de la violation, ses conséquences et les mesures prises pour y remédier.
La CNIL est alors en mesure d’accompagner les organismes en les conseillant, lorsque cela est nécessaire, sur la meilleure manière de réagir et d’améliorer leur posture de cybersécurité.
La CNIL peut aussi être amenée à collaborer avec d’autres acteurs institutionnels ayant aussi pour mission de veiller à la cybersécurité de l’espace numérique, tels que l’ANSSI, la section cyber du parquet de Paris (J3) ou encore cybermalveillance.gouv.fr.
À plus long terme, la connaissance fine des modes opératoires donnant lieu à des violations permet à la CNIL de créer des publications aidant à les prévenir ou à y remédier, à destination des organismes comme du grand public, au plus près de l’état réel de la menace. Elle permet aussi à la CNIL de partager son expérience avec les autres autorités en charge de la prévention du risque cyber et de bénéficier de la leur.
Le RGPD, la CNIL et la cybersécurité
La législation sur la protection des données personnelles – le règlement général de protection des données (RGPD) – impose à tous les organismes (entreprises, administrations, associations) d’assurer la sécurité des données personnelles.
La CNIL a quatre principaux rôles en matière de cybersécurité : elle conseille en amont les organismes sur les bonnes pratiques (ex : guide de la sécurité des données personnelles), elle contrôle en aval le respect de leurs obligations, elle reçoit et instruit les notifications de violation et enfin elle sensibilise les particuliers sur les risques.
découvert par article Free News https://www.freenews.fr/actu-du-net/arte-explore-lintelligence-artificielle-avec-une-serie-de-mini-fictions-innovantes
À partir du 16 décembre, Arte proposera une expérience inédite en lançant une série de dix mini-fictions créées avec l’aide d’outils d’intelligence artificielle. Intitulée « Prompt », cette collection de capsules de 2 minutes 30 sera disponible sur arte.tv, YouTube et les réseaux sociaux de la chaîne. Une initiative qui invite à repenser les limites, les opportunités et les impacts de l’IA dans le domaine de la création artistique.
Quand l’IA devient une co-créatrice
Ces mini-fictions sont l’œuvre de Jocelyn Collages, illustrateur reconnu pour ses travaux en presse écrite et en édition. Confronté à l’essor des IA génératives et à leur potentiel de « concurrence déloyale », il a décidé d’intégrer des outils comme Midjourney et ChatGPT dans son processus créatif. Résultat : une série vertigineuse mêlant poésie, absurde et science-fiction, où l’IA dialogue avec la vision humaine.
Dans son communiqué, Arte souligne la manière dont Jocelyn Collages a exploré les subtilités des prompts, ces instructions données à un algorithme pour générer du contenu textuel ou visuel. En combinant IA et collages artistiques, il produit des images intrigantes et décalées, à la fois fascinantes et déroutantes.
Le titre « Prompt », un clin d’œil significatif
Le choix du terme « Prompt » pour cette série n’est pas anodin. En intelligence artificielle, ce mot désigne les instructions fournies à un modèle pour générer un contenu précis. Cette terminologie reflète l’essence même de la série, qui interroge la manière dont humains et machines dialoguent pour produire des récits uniques.
Arte décrit cette collaboration entre l’humain et l’IA comme une relation à apprivoiser : « L’IA est disruptive, déroutante, mais l’humain est agile. À tous les deux de s’apprivoiser, au prix d’incompréhensions, de quiproquos voire d’accidents relationnels qui font le sel de la série. »
Un regard critique sur l’IA et la créativité
Les visuels produits mélangent habilement des créations IA et des collages, rappelant que l’humain reste au centre du processus créatif. Cette hybridation ouvre un débat majeur : l’IA est-elle un simple outil ou un partenaire à part entière dans l’art ?
Un projet qui s’inscrit dans le futur de la culture numérique
Avec cette série, Arte réaffirme son rôle de pionnier dans l’exploration des nouvelles technologies et de leur impact sur la culture. Ce projet s’adresse autant aux amateurs de récits de science-fiction qu’aux curieux des innovations technologiques. En rendant ces mini-fictions accessibles sur plusieurs plateformes, la chaîne garantit une large diffusion et suscite une réflexion collective sur l’avenir de la création artistique.
« Prompt » n’est pas seulement une série de mini-fictions ; c’est une expérience qui interroge les frontières entre l’humain et l’intelligence artificielle. En jouant avec les opportunités et les absurdités offertes par les outils IA, Jocelyn Collages et Arte proposent une réflexion audacieuse sur le futur de la narration. Une aventure à découvrir dès le 16 décembre, pour mieux comprendre comment l’IA transforme notre rapport à l’art et aux histoires.
Découvert par https://mougins.fr/bilan-politique-2020-2024/
Découvert par article France Bleu
https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/cannes-une-deuxieme-vie-pour-les-bouchons-en-liege-avec-france-cancer-5069933#xtor=RSS-106
Une belle initiative solidaire à Cannes
France Cancer 06, l'association basée à Cannes, s'engage dans une action unique : la collecte de bouchons de liège pour financer la recherche sur le cancer. Claude Perrault, président de l'association, nous explique comment ce geste simple, mais efficace, aide à soutenir des projets de recherche. En récupérant des bouchons de liège et synthétiques dans des hôtels, restaurants et autres commerces locaux, l'association récolte des fonds destinés à des chercheurs au CNRS et à l'Inserm.
Un geste simple pour un grand impact
La collecte des bouchons permet à l'association de vendre le liège recyclé, générant des fonds qui sont ensuite versés à la recherche. Chaque bouchon, pesant entre 3 et 4 grammes, peut paraître insignifiant, mais collecté en grande quantité, il permet de récolter plusieurs tonnes chaque année. En 2024, l'association a ainsi versé 45 000 euros à la recherche. Ces fonds sont utilisés pour financer des projets de chercheurs travaillant sur des avancées dans la lutte contre le cancer.
Comment participer à l'action ?
Tous les bouchons de liège et de faux liège (comme ceux utilisés pour les bouteilles de vin ou de whisky) sont les bienvenus. Les participants peuvent déposer leurs bouchons dans l'un des nombreux points de collecte répartis à travers la région et la France. Ces centres sont répertoriés sur le site web de l'association, facilitant ainsi la participation de tous. L'association organise également des événements et des salons pour sensibiliser davantage la population et récolter encore plus de bouchons.
Comprendre la philosophie des nomades de la cité de Pétra en Jordanie. Expérimenter la vie des indigènes équatoriens. Ressentir la ferveur des Bahianais en pleine élection ou éprouver la sobriété des moines bouddhistes qui font vœu de silence… Et par-dessus tout, prendre un aller sans retour pour La liberté. Autant de raisons qui ont poussé Roberto Garçon, tout juste auréolé du succès de ses premiers documentaires diffusés dans Envoyé spécial et que d’aucuns désignaient déjà comme l’étoile montante du journalisme, à partir "Loin d’ici".
Pas au bon endroit
"J’étais fier, heureux et reconnaissant envers ceux qui m’avaient laissé cette chance. D’autant que mon envie de réussir a été aiguisée par le fait que mon parcours sentait le RSA de ma mère et le HLM de ma grand-mère. J’avais peu de chances de devenir journaliste à Paris, dans cet entre-soi si particulier. Et j’y suis arrivé. Mais il n’y a pas eu ce déclic qui dit: c’est bon, tu es à l’endroit qu’il faut. Lorsqu’on me demandait comment ça allait, je finissais par caler ma réponse sur le sujet que j’étais en train de faire, selon le succès qu’il remportait! J’étais devenu prisonnier du mythe de Sisyphe."
C’est son corps qui l’alerte en premier lieu sur ce mal-être: "En un an et demi de journalisme télé, j’avais pris vingt kilos… À 23 ans, c’est beaucoup! J’ai d’abord décidé de me réapproprier mon corps, cela m’a pris six mois. Et puis, il y a eu cette citation de Rosa Luxembourg: « Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes" qui a rendu évidente la nécessité de se réveiller. De bouger. Et pour moi, le mouvement, c’est le voyage. C’est l’aventure. » Au grand dam de sa maman, qui ne comprend pas au départ pourquoi Roberto envoie tout valdinguer. "Et après, elle a eu cette phrase qui m’a énormément aidé: de toute façon, si tu fais un burn-out, ça va te coûter encore plus de temps dans ta vie. "
Claque magistrale
Un mois plus tard, à la manière de l’un des héros qui peuplent son imaginaire, Joseph Kessel, ou Jack London tout aussi désireux de s’échapper de certaines matrices, le jeune homme s’embarque donc pour la Jordanie. Avec un compagnon de route nommé Marvin. "Je rêvais de voir Petra et le désert du Wadi Rum. En me documentant, j’ai découvert que la Jordanie avait bien plus à offrir que cela: le nomadisme. Pour moi qui étais en quête de liberté, elle m’est de ce fait apparue comme étant l’endroit idéal. Grâce à cette possibilité d’être en mouvement, de passer d’un endroit à l’autre. Et j’ai essayé d’écrire le livre de la même manière dont j’avais voyagé, dans une sorte d’abandon absolu aux choses, aux événements et aux personnes que je rencontrais. " Mais confrontées au principe de réalité, les intentions les plus belles se heurtent parfois à l’inattendu. Lorsque sa quête se mêle à d’autres existences, et que pour comprendre sa réalité, il doit saisir celles des autres. "Le premier coup de massue, ça a été la rencontre avec Egop sur sa montagne. Alors que ce nomade incarnait à mes yeux la liberté, il m’a fait comprendre qu’il était prisonnier de sa solitude. Mais la claque magistrale, je l’ai reçue de Souleymane, un Berbère, dans le désert. Dans cet environnement rêvé, presque imaginaire, fantasmagorique, même. C’est là, lors d’une discussion le soir au coin du feu, que j’ai découvert que mon paradis était sa prison et ma prison son paradis. En tant qu’Occidental qui peut voyager, c’était très naïf de penser qu’il suffisait de partir pour être libre."
La déconstruction de ses a priori se poursuit en Amazonie "C’est vraiment à ce moment-là que je me suis dit: ce délire de voyager pour mieux se connaître revient à pouvoir s’autoriser un luxe énorme. On peut très bien se connaître sans partir de chez soi. On peut aussi partir six mois et revenir encore plus bête qu’avant, si on ne regarde pas les choses avec lucidité. Même si je ne donne de leçon à personne."
C’est au cœur de cet enfer vert, aussi beau que dangereux, où il découvre que ceux qui y vivent sont prêts à mourir pour vivre un peu mieux, qu’il va éprouver sa transformation la plus radicale. Même s’il séjournera autant de temps au Brésil dans la foulée et bien davantage en Thaïlande, l’Amazonie demeure son expérience la plus marquante. C’est là où le cœur de Roberto est resté, puisque tous les bénéfices de son livre seront reversés à la petite communauté indigène au sein de laquelle il a vécu plusieurs mois.
Pour revenir métamorphosé, affranchi désormais de tout dogmatisme, au sortir de ce périple au bout de lui-même. De cette exploration brute et sincère d’autres réalités, que l’on brûlerait de voir adaptée sur grand écran, tant sa lecture nous chavire, nous invite à la réflexion. Et dont on ne ressort pas indemne.
son compte Instagram
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Loin d’ici, en quête de liberté. Roberto Garçon. Éditions Partis pour. 232 pages. 25 euros.
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A noter que ses expositions photos croisées "Partir" et "Boréalis" sont présentées jusqu’au 3 janvier à la Maison des ensembles à Paris.
Difficile de décrire Gare Croisette... Un concept original, un lieu chaleureux et cocooning où se mêlent soirées, débats, ateliers, karaoké et marchés à thème.
"C’est un lieu festif et culturel", résume Allegra Trichard, directrice de Allover qui organise l’évènement: "Les gens peuvent venir se réchauffer en dansant, se cultiver autour de débats sur différents sujets de société, se retrouver entre amis autour d’un chocolat chaud ou d’un apéro..."
Cours de danse, brunchs et conférences
Cette troisième édition, - les précédentes ont eu lieu l’hiver dernier et cet été - démarre le 6 décembre et s’achèvera le 1er février. Gare Croisette sera ouvert du vendredi au dimanche, en accès libre.
Côté restauration, c’est le Hive qui a concocté une carte de boissons et petite restauration. Sur place, jeu de fléchettes, babyfoot, consoles, jeux de société, bornes d’arcade et cabine photo seront à disposition des visiteurs.
Au programme également, des cours de danse, des brunchs, des conférences, des soirées stand-up ou DJ... et des week-ends à thèmes.
Le programme
7/8 décembre: Culture Wellness
Un week-end dédié au bien-être avec des activités, produits et ateliers axés sur la détente et le développement personnel.
13/15 décembre et 20/22 décembre: Festival des créateurs
Marché des talents et créateurs locaux, où sera proposée une grande variété d’œuvres et d’artisanat.
3/5 janvier: Marché aux plantes
Immersion dans l’univers du jardinage, avec une vente de végétaux pour tous les amateurs de plantes.
10/12 janvier: Marché de la seconde main
Grande vente de vêtements vintage et d’occasion, où chacun pourra dénicher des pépites et trouver des trésors à petit prix.
17/19 janvier:
Playground Tattoo club
Un espace dédié aux amateurs de tatouages et piercings. 24/26 janvier:
Marché du gaming
Paradis pour les passionnés de jeux vidéo, avec consoles rétro, jeux vintage.
29 /31 janvier: Mimed off & Aftershow by Konbini
Événement hybride combinant musique, innovation et culture en partenariat avec le Midem.
L’endroit offre la possibilité de réserver sa table ou son espace pour profiter de toutes les animations, mais aussi pour tout type d’évènement (arbre de Noël, anniversaire...) contact@garecroisette.com.
Le programme complet à retrouver sur https://www.garecroisette.com/agenda-2024/
Gare Croisette, boulevard de la Croisette, esplanade Pantiero.
Ouvert le vendredi et le samedi jusqu’à 2h, le dimanche jusqu’à 20h. Les horaires varient en fonction des week-ends et des différents marchés, à consulter sur garecroisette.com.
Entrée libre et gratuite tous les jours/soirs, dans la limite des places disponibles.
Comme chaque année, la revue médicale Prescrire a dressé sa liste des médicaments "plus dangereux qu'utiles". Il s'agit de médicaments qui ont une moins bonne "balance bénéfices-risques" que d'autres.
La revue médicale Prescrire a dressé jeudi pour la treizième année consécutive une liste de médicaments à écarter parce qu'ils sont "plus dangereux qu'utiles". Parmi les médicaments autorisés en France ou dans l’Union européenne, qui ont été analysés par la revue indépendante, 116 sont particulièrement pointés du doigt, dont 88 sont commercialisés en France. Prescrire estime que d’autres options thérapeutiques "ont une meilleure balance bénéfices-risques" que certains médicaments qu'elle recommande d'écarter.
Parmi les médicaments déconseillés, le Smecta et ses dérivés, bien connus du grand public car régulièrement prescrits par les médecins pour des troubles intestinaux. Selon la revue, l'effet thérapeutique de ces argiles médicamenteuses n'est pas bien démontré. De plus, la revue rappelle qu'elles ne sont pas complètement sans danger puisqu'elles contiennent des traces de plomb naturelles.
Des alternatives à la liste noire de 2025 des médicaments à éviter
https://www.quechoisir.org/actualite-medicaments-a-eviter-des-alternatives-a-la-liste-noire-n132886/
En France, 88 médicaments sont plus risqués qu’utiles : c’est l’inventaire que dresse la revue médicale Prescrire dans la dernière édition de son bilan annuel. D’autres options sont souvent disponibles pour remplacer les produits recensés dans cette « liste noire » version 2025.
Parmi les médicaments disponibles en France, 88 spécialités offrent un bénéfice insuffisant, voire inexistant, au regard de leurs effets indésirables. Dans son bilan annuel des médicaments à écarter pour mieux soigner, la revue Prescrire met à l’index des substances correspondant à des indications variées. Souvent, il existe des alternatives plus efficaces ou moins risquées.
S’abstenir
Face à des troubles courants (nausées, maux de ventre, toux), le médicament n’est pas toujours la meilleure option. Les argiles médicamenteuses (diosmectite [Smecta], hydrotalcite [Rennieliquo], montmorillonite beidellitique [Bedelix]) ne sont donc pas conseillées en cas de diarrhée aiguë, en particulier chez les enfants. En cause, leur contamination au plomb, métal lourd aux effets notamment neurotoxiques. Des antiacides sans argile, ou encore l’oméprazole (Mopral), sont de meilleurs choix selon Prescrire. De même, les effets indésirables des antiémétiques (dompéridone, dropéridol [Doleptan], métopimazine [Vogalène]) sont excessifs au vu des nausées qu’ils doivent soulager : troubles du rythme cardiaque, AVC ou encore morts subites. Lorsque les vomissements sont trop soutenus, l’utilisation du métoclopramide [Primpéran] peut être envisagée.
En cas de toux, qu’elle soit sèche ou grasse, il est plutôt recommandé de s’abstenir d’un traitement, ou de recourir à du miel pour soulager l’irritation. Au rayon des antitussifs, l’oxomémazine [Toplexil] a, notamment, un fort effet sédatif, tandis que la pentoxyvérine expose à un risque de réactions allergiques graves et de troubles cardiaques. Lorsque la toux est trop importante, un sirop à base de dextrométhorphane peut être prescrit. Attention toutefois : il s’agit d’un opioïde avec un risque de dépendance et de surdosage si d’autres sont pris en même temps. Les fluidifiants bronchiques (ambroxol [Muxol] et bromhexine [Bisolvon]), eux, n’ont pas apporté la preuve de leur efficacité mais peuvent entraîner des réactions allergiques graves (anaphylactiques ou cutanées).
Dans d’autres situations, la position de Prescrire s’explique par l’absence d’efficacité par rapport à un placebo. C’est le cas des décontractants musculaires (méthocarbamol [Lumirelax] et thiocholchicoside [Miorel]), peu utiles mais responsables de troubles digestifs parfois graves et d’atteintes cutanées (angioœdème, photodermatose, etc.). Plusieurs antidépresseurs sont dans la même situation : l’agomélatine (Valdoxan) et la tianeptine (Stablon). La fluoxétine (Prozac) dispose d’un meilleur niveau de preuves tout en entraînant moins d’effets indésirables.
Changer d’option thérapeutique
Dernier cas de figure : des alternatives moins risquées existent. En traitement de l’excès de cholestérol, Prescrire déconseille ainsi la famille des fibrates bézafibrate (Befizal) et fénofibrate (Lipanthyl), qui ne prévient pas les incidents cardiovasculaires mais peut provoquer des réactions cutanées. Contre l’hypertension, l’olmésartan (Alteis) est lui aussi mis à l’index. Il ne fait pas mieux que les autres molécules « cousines » (losartan [Cozaar] et valsartan [Tareg]), mais expose à des entéropathies et à des hépatites auto-immunes.
Le rayon des anti-inflammatoires est rempli de ces situations. L’acéclofénac (Cartrex) et le diclofénac (Voltarène) augmentent le risque d’incidents cardiovasculaires (infarctus, insuffisance cardiaque), tout comme la famille des coxibs (célécoxib [Célébrex], étoricoxib [Arcoxia], parécoxib [Dynastat]). Le méloxicam (Mobic), le piroxicam (Feldène) et le ténoxicam (Tilcotil), quant à eux, sont responsables de troubles digestifs et cutanés pouvant être sévères. Prescrire recommande de s’en tenir à l’ibuprofène (Nurofen) ou au naproxène (Apranax) si le paracétamol ne suffit pas.
Du côté des antidépresseurs, la liste se rallonge. Le citalopram (Seropram) et l’escitalopram (Seroplex) exposent à un surrisque cardiovasculaire par rapport aux autres traitements de la famille des ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine). En cas de surdose, les complications sont également plus sévères. Le même problème se pose pour la duloxétine (Cymbalta), le milnacipran et la venlafaxine (Effexor), de la famille des IRSN (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline).
De prime abord, on pourrait penser que le sapin artificiel, utilisable plusieurs années, émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que le naturel. Mais quand on regarde en détail, rien n’est moins sûr…
C’est avec lui que commence Noël. Depuis fin novembre déjà, les sapins sont bien mis en évidence dans les échoppes, du petit fleuriste de quartier à l’hypermarché. Chaque année, il s’en écoule autour de 6 millions en France pour un prix moyen de 34 €. Autrement dit, un foyer sur cinq en achète un. Une tradition qui ne faiblit quasiment pas. Tout aussi stable est le ratio entre sapins naturels et sapins en plastique : les premiers accaparent chaque année autour de 85 % du marché.
D’un point de vue environnemental, lequel des deux présente la meilleure empreinte carbone ? On pourrait se dire que l’artificiel part avec un net avantage en pouvant être conservé d’une année sur l’autre. Mais c’est bien souvent son seul atout. Car il est très majoritairement fabriqué en plastique (un dérivé du pétrole, donc) et en Asie, ce qui pèse lourd sur son empreinte carbone.
8,1 kg de CO2 pour le sapin artificiel
En 2009, le cabinet de conseil québécois spécialisé en développement durable Ellipsos publiait l’analyse du cycle de vie d’un sapin naturel et d’un sapin artificiel. L’exercice consistait à calculer l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre qu’ils génèrent tout au long de leur existence, de leur culture jusqu’à la gestion de leur fin de vie. Ellipsos prenait comme hypothèse que le naturel avait poussé dans un rayon de 150 km autour de Montréal où il avait été acheté. Bilan : 3,1 kg d’équivalent CO2 (eqCO2) par sapin, à racheter chaque année. Du côté de l’artificiel, produit en Chine et acheminé à Montréal par bateau puis train, le bilan était plus lourd : 48,3 kg eqCO2 par sapin, mais que l’on peut garder plusieurs années. En faisant l’hypothèse que le sapin était conservé 6 ans, le cabinet estimait alors 8,1 kg eqCO2/an pour l’artificiel.
Dans son guide pour organiser un Noël plus écolo (1), l’Agence de la transition écologique (Ademe) ne bannit pas le sapin en plastique, à condition seulement qu’il soit gardé longtemps pour compenser les impacts liés à sa fabrication et son acheminement. Or, en moyenne, les sapins artificiels sont gardés 8 ans, pointait déjà l’agence en décembre 2022. Il faudrait au moins le double pour qu’il devienne avantageux par rapport à un sapin naturel en termes de bilan carbone.
Privilégiez le sapin naturel local
Avantage donc au sapin naturel, avec ses 3,1 kg eqCO2. Pas si surprenant. « En moyenne, de la graine à son abattage, il s’écoule 10 ans, dont classiquement 5 à 6 ans passés en plein champ », explique Vincent Houis, ingénieur et conseiller technique à l’Association française du sapin de Noël naturel (AFSNN). Or, pour grandir, comme n’importe quel arbre, le sapin absorbe du CO2‒ ingrédient clé de la photosynthèse ‒ et le garde captif même une fois abattu, à moins qu’on le brûle. »
Selon une étude danoise de décembre 2022, le Nordmann, espèce emblématique du pays, aurait même un bilan carbone négatif jusqu’à son arrivée en point de vente, où qu’il soit en Europe. Il aurait, sur cette première partie de sa vie, absorbé 0,6 kg de CO2. Ce n’est qu’ensuite que les émissions passeraient dans le positif, en particulier lors du transport du sapin de son point de vente jusqu’au foyer où il passera les fêtes. Si le consommateur parcourt 10 km dans une voiture à essence pour le récupérer, alors l’impact carbone du sapin, sur l’ensemble de sa vie, s’élèvera en moyenne à 2,6 kg de CO2, calcule l’étude danoise.
Précisons tout de même que cette dernière a été commandée par l’association de producteurs de Nordmann danois, très tournée vers l’export, et que ses conclusions l’arrangent bien. En France, 20 % en moyenne des sapins naturels achetés chaque année sont importés. Essentiellement, justement, des Nordmann venus du Danemark et de Belgique. Une espèce cultivée aussi en France. On allège alors forcément l’empreinte carbone de son sapin en l’achetant local, au plus près d’où il a été cultivé.
Des cultures plus écoresponsables que d’autres
Mais la proximité est une chose. Les conditions de production influent aussi, pas seulement d’ailleurs sur l’impact carbone mais sur l’empreinte environnementale en général (biodiversité, pollution des sols, de l’eau, etc.). Sur ce point, Vincent Houis précise que, contrairement à une idée reçue, « les sapins de Noël ne sont pas prélevés en forêt, leur production n’est pas facteur de déforestation. Il s’agit d’une culture agricole, classée comme telle, et réalisée en plein champ, de la même façon que le blé, le maïs, la betterave… »
Entre 5 000 et 6 000 ha y sont consacrés, en France. À comparer aux 28 millions d’hectares de notre surface agricole utile (SAU), on ne peut pas dire que la culture du sapin soit expansive… En revanche, la majorité des 200 producteurs sont en agriculture conventionnelle, méthode autorisant l’utilisation d’herbicides. « Les trois premières années seulement », tempère Vincent Houis.
Tout de même, pour éviter toute exposition, on peut se tourner vers les producteurs de sapins bio français. Ils sont onze à s’être regroupés dans l’association Les Sapins bio de France, lancée après le Covid. Leur production labellisée AB est ainsi certifiée « sans aucuns traitements phytosanitaires, engrais chimiques, pesticides, hormones de croissance ». D’autres marques et labels existent (Plante bleue, MSP, Label rouge), mais ils sont moins ambitieux.
Neige artificielle et colorations à proscrire
Voilà côté producteur. Mais l’empreinte carbone de son sapin dépendra aussi de la façon dont on le traite chez soi. À éviter, par exemple, les colorations et le saupoudrage de neige artificielle. Ainsi recouvert de produits chimiques, le sapin n’aura d’autre choix que d’être incinéré avec les ordures ménagères, met en garde l’Ademe. La moins pertinente des fins de vie, à égalité avec celle de le brûler dans le jardin, interdite au passage (comme tout déchet vert, sous peine d’amende). À la rigueur, le sapin coupé en bûche pourra servir à alimenter son chauffage au bois. « Mais les résineux s’y prêtent mal, rappelle Vincent Houis. Ils brûlent vite et ont ainsi un faible pouvoir calorifique. »
Les fêtes finies, mieux vaut déposer son sapin en déchetterie ou dans un point de collecte dédié. Le plus souvent alors, il est composté ou broyé, les copeaux servant de paillage pour retenir l’eau au pied des arbustes ou les protéger du froid. La meilleure valorisation en fin de vie, notamment d’un point de vue carbone. Mais rien ne vous empêche de retarder le plus possible ce moment fatidique. Les sapins se trouvent désormais facilement vendus en pot, avec leurs racines. Si vous avez la main verte et que vous le cajolez bien (en le rempotant régulièrement), il pourrait très bien vous accompagner plusieurs Noëls. Son bilan carbone n’en sera que plus réduit.
Le fabriquer soi-même ?
Un sapin artificiel peut être fabriqué à partir d’autres matières moins carbonées que le plastique. On voit de plus en plus de sapins en bois dans les jardineries par exemple. Rien ne vous empêche non plus de fabriquer vous-même votre sapin artificiel à partir de matériaux récupérés. Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos donnent ainsi quelques idées et conseils. On en trouve fabriqués avec des chutes de bois mais aussi des bouteilles, un escabeau, une pile de livres… Environnementalement, il n’y a pas mieux !
Ne pas faire du sapin écolo l’arbre qui cache la forêt
Enfin, s’il est louable de chercher à avoir le sapin de Noël avec la plus faible empreinte carbone possible, il faut tout de même garder en tête qu’il ne représente qu’une part infime des émissions de gaz à effet de serre générées par les fêtes de fin d’année. Dans un rapport paru en décembre 2022, l’Ademe les a passées en revue. Le sapin est rangé dans la catégorie décoration qui ne compte, elle-même, que pour 2 % dans le bilan carbone de ces fêtes. L’essentiel des émissions est généré par l’alimentation (15 %), les déplacements (25 %) et surtout les cadeaux (57 %). C’est bien sur ces postes qu’il faut agir en priorité.
Quelle implication des habitantes et habitants dans le Parc naturel régional des Préalpes d'Azur ?
🖐️ Habitantes et habitants du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur, nous vous sollicitons pour répondre à quelques questions (15 minutes) sur votre relation au territoire des Préalpes d'Azur.
🗺️ Entre mars et juin 2024, un premier questionnaire a été diffusé pour faire le bilan citoyen de l'évolution du territoire et des actions du Parc. Merci aux 207 participants et participantes. Retrouvez les résultats de ce premier questionnaire ici :
Réponses brutes – questionnaire bilan citoyen 12 ans de territoire PNR
https://www.parc-prealpesdazur.fr/wp-content/uploads/2024/01/Reponses-brutes-Questionnaire-bilan-citoyen-12-ans-de-territoire-PNR1.pdf
Résultats analysés – questionnaire bilan citoyen 12 ans de territoire PNR
https://www.parc-prealpesdazur.fr/wp-content/uploads/2024/01/Resultats-Analyses-du-Questionnaire-bilan-citoyen-12-ans-de-territoire-PNR-mis-en-page.pdf
nouveau questionnaire
Ce nouveau questionnaire a pour objectif de mieux connaitre les souhaits des habitantes et habitants pour l'avenir du territoire et pour l'implication des citoyens et citoyennes auprès du Parc aturel régional des Préalpes d'Azur
https://www.evalandgo.com/f/169841/4pjTh2zR6FnxcxDhHrDyVk?o=1805b77981a7bc
Dans une démarche novatrice et écologique, Tilikum’s Spirit envisage la sanctuarisation du site de Marineland pour créer un véritable refuge marin.
L'association Tilikum's Spirit
Le Tilikum’s Spirit a vu le jour sous la forme d’un collectif en décembre 2022 après avoir œuvré plusieurs années pour le suivi des animaux marins présents à Marineland et la défense des cétacés captifs.
Depuis 2019 les bénévoles du collectif se sont déplacés au parc très régulièrement pour suivre les animaux et leur évolution. Petit à petit, le Tilikum’s Spirit a vu le jour sur les réseaux sociaux jusqu’à la création officielle du collectif en 2022.
Face à l’ampleur qu’ont pris les actions du Tilikum’s Spirit, décision a été prise de créer l’association (Création officielle le 8 avril 2024).
L'objet et les moyens de l'association
L' association a pour objet :
La défense des cétacés captifs.
La défense de tous les animaux marins captifs (oiseaux, pinnipèdes, poissons, cétacés… la liste étant non exhaustive).
La protection et la sauvegarde des cétacés libres.
La mise en place de structures type sanctuaires ou refuges.
Le soutien à d’autres associations ou organisations non gouvernementales.
Les moyens mis en place pour réaliser cet objet sont :
Organiser et participer à des manifestations ou interventions.
Informer le public de la vie des animaux marins captifs ainsi que des difficultés rencontrées par les animaux marins libres.
Mettre en place toute collaboration avec des organismes publics ou privés.
Faire toutes les démarches ou actions nécessaires à la préservation des animaux marins libres ou captifs.
L’association se réserve le droit de se joindre ou de réaliser toute expertise ou action en justice et plus largement toute procédure judiciaire ou non judiciaire en rapport avec l’objet de l’association.
Effectuer des prestations de services uniquement dans le cadre de l’objet de l’association
Plantes, bijoux, déco artisanale, livres, animations pour les enfants, chants festifs… Dimanche, le marché de Noël accueilli par l’épicerie Ambrosia, à La-Roquette-sur-Var, ressemblera à s’y méprendre à ces événements de saison pour glaner des cadeaux locaux. À une exception près: pour s’y faire plaisir, pas d’euros à débourser mais des G1 (prononcés "junes"), une monnaie libre dématérialisée aux valeurs très différentes de l’argent qu’on sort de notre porte-monnaie.
Qu’est-ce que la G1?
Née en 2017 de l’esprit d’un mathématicien français, la G1 est une crypto-monnaie générée par un algorithme informatique. L’idée: s’affranchir de celle générée par les banques via l’emprunt pour en créer une plus égalitaire. "Quand on entre dans la G1, tous les jours, on reçoit de la valeur. Au niveau philosophique, ça remet l’humain au centre: ce n’est pas parce qu’on fait quelque chose, mais parce qu’on est, qu’on vaut quelque chose", souligne Morgane Tymen, cofondatrice de l’épicerie (et également collaboratrice de Nice-Matin), intéressée par ce système d’échanges.
Pour avoir ses premiers G1 crédités, cela passe par l’installation d’un logiciel libre, sorte de compte courant baptisé Cesium. Mais avant, par des échanges en chair et en os. "Pour être membre, il faut que cinq personnes vous rencontrent lors d’un G-marché. À cette occasion, on vous fait une première donation en G1", détaille Sam, habitante de Puget-Théniers qui compte parmi les 100 à 150 utilisateurs azuréens revendiqués par cette monnaie.
Qu’acheter ou vendre avec?
Ancienne bergère au RSA, Sam utilise régulièrement ses "junes" et assure y avoir gagné en pouvoir d’achat. Payer en G1, cela peut se faire lors d’événements ou encore en ligne via la plateforme qui, à la manière du site Leboncoin, propose de la vente de biens et services près de chez soi. "J’y ai vendu une table à dessin, des tisanes, un appareil photo. Et acheté des sculptures à des artistes locaux, une formation sur le référencement Google. Dans la vallée, j’ai aussi pu avoir de la viande bio auprès de la Ferme du Collet, à La Penne, me faire prêter une voiture…", s’enthousiasme Sam. Envie d’en savoir plus? Dimanche, une présentation de la monnaie aura lieu à 11h sur le marché de Noël d’Ambrosia.
Dimanche 22 décembre, 10 à 22h, devant l’épicerie Ambrosia (12, RN 6202 à La Roquette-sur-Var). Infos: gmontagneazur@mailo.fr
Informations sur Aliza Taxi 06 09 38 54 49
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Taxi Marjo & Séb Valbonne Sophia Antipolis Conventionné 06 76 53 78 21
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Un problème avec un appareil électroménager ? Georges Dépannage dépanne vos appareils électroménagers tout autour de Cannes, Antibes et Mandelieu (06).
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Gage de sa qualité de dépanneur en électroménager, Georges Dépannage Ménager est labellisé Répar’Acteur, une opération lancée par la chambre de métiers et de l’artisanat, avec le soutien de la région et de l’ADEME. Cette opération permet de valoriser le savoir-faire d’artisans de la réparation et de prôner une économie circulaire (selon la logique « recycler - réparer - réutiliser »), plutôt qu’une économie linéaire (selon la logique « extraire - fabriquer - consommer - jeter »).
Son combat pour la restauration et la préservation de la posidonie en mer méditerranée est reconnu à sa juste valeur.
Le 3 décembre dernier, la mairie de Cannes a remporté le prix "Coup de cœur" décerné par ACT50 (1), un événement européen consacré à tous les enjeux du changement climatique, pour son action de protection des posidonies dans le cadre du programme PRIME (Posidonia Restoration Initiative for a resilient Mediterranean Ecosystem).
Ce programme, lancé en septembre dernier, porté par l’association NaturDive et financé à hauteur de 60.000 euros par le fonds de dotation Cannes, consiste à replanter des fragments de posidonies arrachés par des ancres ou lors de tempêtes.
Dans cette optique, 3.000m² d’herbiers vont être traités en trois ans, soit 1.000m² par an. Un suivi écologique sera également réalisé pendant cinq ans à l’issue de l’opération.
Transmission d’un trésor écologique aux générations futures
"La posidonie est le poumon de la Méditerranée, a déclaré David Lisnard, le maire de Cannes. Sa protection est un enjeu majeur. Le prix reçu par la Mairie de Cannes récompense une action pionnière et concrète, dans le cadre d’un travail constant et pragmatique de protection de la Méditerranée. Il témoigne de notre engagement à préserver ce patrimoine naturel unique, véritable trésor écologique, et à le transmettre aux générations futures."
Cette opération couplée à l’écomusée a permis d’étendre la zone d’interdiction de mouillage entre les îles de Lérins qui a été multipliée par six, passant de 7.000m² à 43.217m².
- ACT50 se traduit par adaptation, citoyens, territoires pour 2050. Il s’agit d’un rendez-vous d’experts, de citoyens, de décideurs, de chercheurs ou encore d’étudiants concernant la transition et le développement durable. ACT50, qui s’est tenu début décembre, a été organisé par La Tribune, les ministères chargés de l’écologie, du climat et du logement, le Cerema et l’association France urbaine.
Ces deux-là étaient faits pour s’entendre. Car, comme Bertrand Piccard, David Lisnard ne croit pas que la transition écologique soit synonyme "de décroissance et de punition." Ni que l’on "sauvera la planète en mangeant du quinoa et en faisant du skate dans des rues où l’herbe pousse." Non, notre salut passera par "l’investissement et l’innovation."
Pour que ça fonctionne et qu’elle participe "à la protection de l’environnement", cette innovation doit être portée par des "solutions économiquement rentables", complète l’explorateur suisse, dans un message vidéo destiné au conseil municipal cannois.
"Fédérer écologie et économie"
"L’idée est de fédérer écologie et économie, au bénéfice des citoyens et d’une croissance qualitative, poursuit-il. On peut vivre mieux, en respectant l’environnement." Et les réalisations cannoises en la matière (réutilisation des eaux usées, protection de la mer, réseaux de chaleur, bus électriques, création de la Force locale décarbonée...) ont "convaincu" l’Helvète, pionnier des technologies propres et auteur du premier tour du monde en ballon (1999), puis en avion solaire (2016).
Dans cet esprit, il a créé, il y a huit ans, la fondation Solar Impulse (FSI), qui labellise et promeut auprès des décideurs, des solutions pour atténuer, ou s’adapter au changement climatique. "Dans l’agroalimentaire, les BTP, les transports, les procédés industriels et les services publics: eau, énergie, déchets", liste le maire.
Programme qui ressemble, toutes proportions gardées, à l’Accélérateur de solutions climat (ASC), créé en 2021 par la Ville, la CACPL et l’agence Creative Minds.
Ouverture sur le monde pour les start-up
Chaque année, il met en lumière des projets, locaux et nationaux, de start-up en lien avec la préservation de la mer, l’alimentation, l’énergie, les risques majeurs, la gestion des déchets, etc [lire plus loin]. Ça tombe bien, la fondation Solar Impulse viendra booster, au printemps 2025, la 4e édition. Premier axe d’une collaboration de quatre ans, actée jeudi 19 décembre par les élus.
"On va accompagner Cannes dans sa décarbonation, reprend Bertrand Piccard. Et mettre en évidence des solutions, issues du territoire, et d’autres, trouvées dans le monde entier." Une grande opportunité pour les participants, qui profiteront de "l’effet d’entraînement" généré par l’influence et le carnet d’adresses de la fondation. "L’évènement va changer de dimension, confirme David Lisnard. Pour s’ouvrir aux 1.595 solutions déjà labellisées par Solar Impulse, dont nombre sont de grandes entreprises internationales."
Vous êtes à la tête d’une start-up concernée par les domaines répertoriés plus haut? Préparez déjà votre candidature!
En 2023, déjà vingt solutions retenues
L’ASC s’en sortait déjà bien tout seul. L’an passé, pour la 3e édition, 41 dossiers ont été présentés et 20 solutions retenues, permettant aux start-up "de présenter leur projet devant un panel de décideurs en vue d’une expérimentation, précise David Lisnard. Certains ont beaucoup mieux avancé que d’autres."
Ainsi, "la direction de la propreté urbaine et le port Canto sont en train de voir pour acquérir des vélos cargos."
Des triporteurs de la société girondine VUF Bikes, qui figure parmi les lauréates de l’ASC 2024; tout comme la start-up héraultaise Acqua Écologie et son système de recyclage intelligent de l’eau. Technologie qui intéresse "Escota, pour la réutilisation des eaux usées traitées sur les aires d’autoroute."
Autres boîtes dont les créations ont une application concrète: AxiBio (Puteaux, édition 2022) et ses bornes d’apport volontaire pour les déchets alimentaires, expérimentées par la CACPL dès 2022; ou les Parisiens de Vertuo (2023) qui, avec leur système d’arrosage autonome, ont dépassé la centaine de collaborations dans l’Hexagone.
On pense aussi, récemment, à la start-up hébergée à CréàCannes, Mastermap, qui testait, fin décembre 2023, son outil de numérisation de l’état de la voirie, avec la commune de Mougins.
Une nouvelle qui va remplir d’allégresse les riverains de la rue Emile-Négrin de Cannes… Une aire de lavage mutualisée va être créée pour les véhicules de la collecte et de la propreté urbaine de Cannes et de l’agglomération Cannes Pays de Lérins.
Fini les deux sites "qui posent problème" ; désormais, tout se passera à la Roubine. "Autour du garage Négrin, des immeubles se sont construits dans les années 1990 et 2000 et on a des plaintes du voisinage pour des nuisances, éclaire le maire, David Lisnard. À Mandelieu [sur le site de Véolia], ce n’est pas pratique pour manœuvrer."
Du coup, direction l’avenue de la Roubine, à Cannes, sur un terrain communal de 3.000m2, où la mise en service est attendue dès la fin du premier trimestre 2025.
Économie annuelle estimée à 38.000 euros
Une station "très écologique car elle va être alimentée par les eaux usées traitées". Ainsi, le réseau pour acheminer l’eau depuis la station d’épuration Aquaviva sera achevé en mars.
Un système qui doit permettre à la collectivité une économie annuelle de 26.000m3 d’eau, soit près de 38.000 euros.
Ainsi, chaque semaine, 186 bennes à ordures ménagères et 72 véhicules de la propreté urbaine y seront nettoyés, ceux du Cannet et de Mougins (qui utilisent actuellement les installations du centre technique du Cannet) pouvant aussi s’en servir.
Un projet estimé à 1,078 million d'euros, pour lequel la Ville de Cannes – et c’était l’objet de la délibération à l’ordre du jour de la séance, jeudi 19 décembre – va allouer 250.000 euros à l’agglomération Cannes Pays de Lérins; cette dernière a, par ailleurs, sollicité une subvention de 356.000 euros auprès de l’État, dans le cadre du Fonds vert.
Transformer un déchet en une ressource, et ainsi économiser de l’eau potable. C’est ce que souhaite la Communauté d’agglomération Cannes pays de Lérins (CACPL), qui a acté, ce lundi à l’occasion de son dernier conseil de l’année 2024, le lancement d’un réseau de chauffage grâce aux eaux usées.
Après les projets de l’énergie marine (thalassothermie) pour alimenter la Croisette et le centre-ville de Cannes, et la biomasse pour répondre aux besoins des quartiers de La Frayère, Ranguin et Bastide rouge à La Bocca, c’est le troisième projet, acté par la CACPL, qui a pour objectif de valoriser les eaux usées traitées.
La réalisation et l’exploitation de cette innovation écologique ont été confiées à l’opérateur Dalkia via une délégation de service public de 25 ans.
Moins de dépenses publiques
"Nous sommes en mesure d’accélérer la décarbonation de notre énergie en nous associant avec des partenaires privés, s’est félicité David Lisnard, président de l’agglomération. Ces derniers prennent en charge le financement et la réalisation de ces réseaux, ce qui évite des dépenses publiques supplémentaires. Après l’énergie marine et la biomasse, nous utiliserons les eaux des égouts traitées à la station d’assainissement pour répondre aux besoins thermiques des habitants et des professionnels du bassin de vie."
Ce troisième projet consiste en la récupération de calories produites par les eaux usées de la station d’épuration Aquaviva afin de chauffer 4.230 équivalent-logements à Mandelieu-la-Napoule, dans les secteurs de Mandelieu centre et Marina. Les calories de ces eaux usées serviront aussi à réfrigérer les salles blanches de l’usine spatiale de l’entreprise Thalès Alenia Space.
Dans cette optique, le réseau, dont 50% de l’alimentation des pompes à chaleur se réalisera sans carbone, permettra d’éviter l’émission annuelle de 5.202 tonnes de CO2.
"Une ambitieuse transformation énergétique"
L’investissement porté par le délégataire est de 23,6 millions d’euros HT. En outre, l’agglomération table sur une économie de l’ordre de 15% pour les ménages, avec un prix stable.
"C’est une très belle avancée, après des années d’effort et de travail, s’est réjoui Sébastien Leroy. C’est un projet qui s’inspire dans l’évolution et l’ambitieuse transformation énergétique. C’est une belle opération qui en appellera beaucoup d’autres."
Avec cette troisième opération (la thalassothermie, la biomasse et les eaux usées, donc), l’investissement privé représente 83 millions d’euros pour 28km de réseau. Ces trois réseaux de chaleur devraient éviter l’émission de 17.340 tonnes de CO2 chaque année.
Le statut du loup a été ce mardi au cœur des débats de la Convention de Berne qui s’est réunie à Strasbourg. En quelques heures, il a perdu un peu de son statut d’espèce protégée. Les 49 États membres de la convention ont en effet approuvé une proposition en ce sens de l’Union européenne, qui cherche ainsi à " mieux protéger le bétail dans un contexte d’augmentation de la population des loups", a indiqué dans un communiqué le Conseil de l’Europe. Une modification qui entrera en vigueur dans trois mois, "sauf si au moins un tiers des parties à la Convention de Berne (17) s’y oppose".
Sous la pression des éleveurs?
Le loup, qui avait été exterminé au début du XXe siècle dans plusieurs pays, dont la France, a en effet fait un grand retour ces dernières années, suscitant la colère d’éleveurs dénonçant des attaques de troupeaux.
Dans sa proposition, l’Union Européenne, qui assure se fonder sur "une analyse approfondie du statut du carnivore sur son territoire", fait état d’une population grandissante, atteignant les 20.300 individus en 2023, pour la plupart dans les Balkans, les pays nordiques, en Italie et en Espagne.
Crainte d’une généralisation des tirs en France
Le changement de statut qui vient d’être acté a fait bondir les associations en France qui craignent une généralisation des tirs de loups et dénoncent un "choix politique pour satisfaire les éleveurs".
"Le résultat c’est que le loup devient clairement une espèce chassable, alerte Denis Doublet le référent loup de l’association Ferus. Jusqu’ici, en France, les loups peuvent être tués dans des conditions très précises pour protéger des troupeaux. Ce sont des tirs dérogatoires avec un plafond établi à 19% de la population totale. Ce qui est déjà important. En 2024, 201 loups sur les 209 autorisés ont déjà été tués… Ce déclassement pourrait permettre aujourd’hui de généraliser la possibilité de tirer et donc de tuer plus de loups."
"D’autres manières de protéger les troupeaux"
Il existe pourtant d’autres façons efficaces de se prémunir d’une attaque de loup, plaide l’association Ferus: "Je pense aux mesures de protection autour des troupeaux mais aussi aux mesures d’effarouchement par la présence humaine, par des chiens dédiés à cela et par des tirs non létaux. Dans les faits, les éleveurs ont perdu l’habitude d’être près de leurs bêtes et les chiens d’effarouchement, comme les patous, sont quasi absents".
Quant aux tirs non létaux, ils ne sont, selon lui, quasiment pas utilisés: "Un loup effarouché par un tir à blanc fera pourtant passé plus clairement le message d’alerte à la meute qu’un loup mort… Les États auraient donc tout intérêt à accompagner les éleveurs en ce sens plutôt que de revoir à la baisse le statut du loup. Et puis, une meute déstructurée socialement par la mort d’un loup oblige les plus jeunes à chasser par eux-mêmes et donc à avoir des comportements qui ne seraient pas habituels envers les troupeaux. Les tirs sont donc parfois contre-productifs" ajoute l’association Ferus.
L’autre crainte mise en avant par les associations, c’est à terme, la fragilisation et le déclin de l’espèce. "Et c’est un très mauvais signe pour la biodiversité en général. Et la porte ouverte pour d’autres espèces protégées comme l’ours", relève Denis Doublet de l’association Ferus qui rappelle que le loup, qui avait entièrement disparu de l’Hexagone il y a un siècle, est revenu " naturellement au début des années 1990".
Combien de loups en France
En France, l’estimation du nombre de loups en 2023s’est établie à 1.003 individus et serait en baisse de 9% sur un an. Lors d’une visite au Sommet de l’élevage début octobre, le Premier ministre français Michel Barnier avait estimé que la nouvelle évaluation officielle du nombre de loups en France, attendue d’ici fin 2024, pourrait représenter un potentiel "moment clé" pour augmenter, ou pas, les abattages.
Ce mardi, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a souligné dans une déclaration transmise à l’AFP que "le loup reste une espèce protégée (...) Et toute destruction restera comme aujourd’hui très encadrée", a-t-elle poursuivi, estimant que "cette évolution permettra toutefois de faciliter la gestion de l’espèce".
Autre article
Plus ou moins de loups en France? On décortique le vrai du faux de cette guerre des chiffres
https://www.nicematin.com/animaux/plus-ou-moins-de-loups-en-france-la-guerre-des-chiffres-961600
association WWF
Le séisme qui a été ressenti lundi soir dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Italie a eu lieu à environ 25km au large des côtes au niveau de la frontière italienne. Ce séisme de magnitude modérée a été bien ressenti et également parfaitement enregistré par les réseaux de surveillance. Il a eu lieu dans la zone de la faille ligure, responsable du séisme de 1887 de magnitude 6,5 qui avait causé à l’époque environ 600 victimes en Italie.
La surveillance sismique est assurée au laboratoire Géoazur grâce à 40 stations sismologiques installées à terre dans les Alpes-Maritimes, le Var et la Corse. Elles enregistrent en temps réel toutes les vibrations du sol et permettent d’obtenir en quelques minutes la localisation et la magnitude du séisme. Elles fonctionnent en permanence. Tous les séismes sont ensuite répertoriés sur le site du laboratoire, sismoazur.oca.eu, qui présente la sismicité en temps réel dans la région sud-est de la France. Ces stations sont connectées aux stations italiennes et sont gérées par le laboratoire Géoazur. Tous les enregistrements sont transmis également vers des bases de données européennes et mondiales pour que les chercheurs puissent travailler librement sur les données (le réseau EPOS européen met à disposition gratuitement des nombreuses données d’observation de la terre: www.epos-france.fr).
"L’enregistrement en mer, c’est plus nouveau"
En plus de ces capteurs à terre, le séisme a été enregistré par un capteur sous-marin installé au large, ainsi que par un nouveau système d’enregistrement sur fibres optiques en fonction depuis tout juste un mois. Le séisme ressenti lundi soir a été le premier qu’il a enregistré dans la zone. "Il vient compléter le réseau de surveillance existant et il a été mis au point par Anthony Sladen, chercheur à Géoazur, explique la sismologue Françoise Courboulex, directrice de recherche au CNRS. L’enregistrement des séismes à terre c’est quelque chose que l’on fait traditionnellement, l’enregistrement en mer, c’est plus nouveau. Avec ce nouveau dispositif, nous avons aujourd’hui une couverture exceptionnelle en matière d’observation des séismes sous-marins."
Avec ce nouveau dispositif, les chercheurs espèrent ainsi en apprendre plus sur le fonctionnement de la faille ligure. Jusqu’où est-elle active? Quel séisme peut être engendrer? Permettra-t-il d’anticiper le risque? Françoise Courboulex reste très prudente: "Cela reste un travail de recherche et nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements… Mais une chose est sûre, aucun dispositif ne permettra de prédire l’occurrence d’un séisme, donc il vaut mieux s’y préparer."
Autres articles
Nos bâtiments peuvent-il faire face à un gros séisme? "Il faut mener dans chaque commune un diagnostic de vulnérabilité des bâtiments construits avant 1998", selon un architecte niçois
https://www.nicematin.com/urbanisme/nos-batiments-peuvent-il-faire-face-a-un-gros-seisme-il-faut-mener-dans-chaque-commune-un-diagnostic-de-vulnerabilite-des-batiments-construits-avant-1998-estime-l-architecte-nicois-jean-baptiste-griesmar-963335
Les séismes se multiplient-ils dans la région? Sont-ils plus violents? Les ressent-on davantage? Doit-on s'attendre au "Big One"? On fait le point
https://www.nicematin.com/environnement/les-seismes-se-multiplient-ils-dans-la-region-sont-ils-plus-violents-les-ressent-on-davantage-doit-on-s-attendre-au-big-one-on-fait-le-point-963341
Des sacs griffés. Des escarpins coutures et des baskets tendance. De longues robes de soirées et de petites robes noires. De jolies vestes en cuir. Des lunettes de soleil de marque posées dans une vitrine. Et des logos emblématiques.
Les vêtements et accessoires de luxe ou de prêt-à-porter ont longtemps été réservés aux vitrines des boutiques chics et à celles de créateurs.
Mais aujourd’hui, le luxe défile aussi sur un nouveau marché, celui de l’occasion.
Une tendance qui répond aussi bien aux préoccupations eco-friendly des consommateurs qu’à leurs propres impératifs économiques et environnementaux.
"J’avais peur de passer pour une radine!"
Gaëlle est une adepte de la seconde main depuis quelques années. "Pour moi et les enfants. J’achète et je vends aussi surtout des habits et quelques objets de déco. Mais jusqu’ici je n’avais encore jamais passé le cap d’offrir de l’occasion. Je pense que j’avais trop peur de passer pour une radine! Cette année, je m’y mets pour Noël. Pourquoi? Pour faire des économies, c’est une certitude. Pour faire plaisir aussi: car je n’aurais jamais pu offrir ce genre de pièces neuves, ce n’est pas dans mon budget. Et je me dis aussi qu’à ma petite échelle je m’inscris contre la surconsommation et je participe à ma manière à protéger la planète."
Ce qui est loin d’être anodin. En effet, le secteur de l’habillement se trouve au deuxième rang mondial en termes d’impact sur l’environnement: plus 4 millions de tonnes de textiles sont jetées en Europe chaque année, l’industrie du textile génère aussi 21 fois plus de gaz à effet de serre que l’ensemble des vols internationaux et du transport maritime combinés et enfin, 20% de la pollution industrielle de l’eau dans le monde est attribuable à la teinture et au traitement des textiles (1).
Une expérience client qui devait durer trois mois
Quand Nathalie Daviet a ouvert Re-Shop au cœur du centre commercial Nicetoile, c’était au départ pour proposer "une expérience client".
"La seconde main, c’est une passion pour moi, je suis une passionnée de chiffon et ça fait quarante que je ne m’habille que comme ça. Juste après le covid j’ai proposé au centre commercial Nicetoile que j’accompagne dans leur communication de monter une petite boutique éphémère. Ça devait durer trois mois… On ne s’est jamais arrêté et aujourd’hui Re-Shop, c’est devenu une adresse de shopping."
La boutique de Nathalie s’étend sur 170m2. Elle est à l’image de son dressing. "Ce n’est pas une friperie, ni du dépôt-vente de luxe, même si la demande pour ce secteur ne cesse d’augmenter. Je voulais vraiment créer une boutique qui me ressemble, où je conseille et dans laquelle je priorise le beau produit. Alors oui j’ai beaucoup de luxe et de prêt à porter, mais je ne m’interdis rien et je peux prendre du H & M si c’est une pépite. Mais ce qui fonctionne beaucoup ce sont les marques premium comme Maje, Sandro, Bash. Ici les articles sont entre -20% et -90%."
Comme ce grand cabas Louis Vuitton porté deux fois. 1.800 euros en boutique, il est proposé ici à 1.380. "Il est neuf, une très belle pièce, il ne fera pas la semaine." Ou encore cet iconique Timeless de Chanel.
"Neuf, ce sac prend chaque année entre 20 et 30%, c’est incroyable! Aujoud’hui il s’affiche à 9.700 euros en boutique. Je le vends à 5800, c’est une super affaire. Je viens de le mettre en vitrine, je sais que demain, il n’y sera plus."
Jeanne a 28 ans. D’habitude on la croise plutôt dans les friperies. Elle vient pour la première fois à Re-Shop avec sa maman. Un petit tour de boutique et mère et fille repartent chacune avec leur pépite qu’elles déposeront l’une pour l’autre au pied du sapin comme cet incroyable manteau en laine de la marque Chacok, une pièce vintage aujourd’hui introuvable à 129 euros.
1: source: A New Textiles Economy: Redesigning Fashion’s Future.
Vos transports à Cannes Pays de Lérins Itinéraires Horaires Infos Trafic Vos moyens de transports à la carte Bus PALM BUS FICHES HORAIRES PLANS Transport à la demande PAD MANDELIEU PAD MOUGINS PAD PMR Vélo PALM VELO ABRI VELO Voiture COVOITURAGE STATIONNEMENT BORNES DE RECHARGE Cannes Lérins mobilités ACCESSIBILITE PLAN DE MOBILITE LOGISTIQUE URBAINE Actualités […]
Découvert par article Nice matin https://www.nicematin.com/politique/le-prix-du-ticket-de-bus-augmente-passe-d-armes-entre-david-lisnard-et-une-elue-d-opposition-a-l-agglomeration-de-cannes-963384
Ce lundi, lors de son conseil communautaire, l’agglomération Cannes Pays de Lérins a voté l’augmentation du prix du ticket unitaire Palm Bus, passant, à partir du 1er janvier prochain, de 1,70 à 1,80 euros. Une décision qui a fait bondir la conseillère d’opposition Chantal Chasseriaud: "Je suis absolument contre cette décision, ce sont les personnes modestes que vous allez faire payer!".
"Nous n’augmentons pas les autres tarifs, toutes les personnes, moins aisées ou âgées, peuvent prendre un pass dix voyages à utiliser l’année ou pendant deux ans. L’augmentation vise les voyageurs occasionnels uniquement", lui a répondu Richard Galy, le maire de Mougins.
"Ce serait aberrant de faire payer les contribuables"
La sortie de l’élue du Cannet a provoqué un échange animé avec le président David Lisnard: " C’est aberrant de penser qu’on pourrait ne pas augmenter les tarifs. De penser qu’un service public n’a pas de coût. De se contenter de dire que l’augmentation est aberrante, alors que le coût de revient est supérieur aux ventes! Le service coûte plus cher que ce que payent les usagers! Ce serait aberrant de faire payer les contribuables."
Et le maire de Cannes de rappeler que "les personnes les modestes sont aidées, celles en recherche d’emploi par exemple ne paient pas le bus. Depuis 2017, l’augmentation est inférieure à l’inflation. Avant de porter une telle sentence, regardez la réalité des choses! Qui pense qu’un service public n’a pas de coût? D’ailleurs, la gratuité des transports publics, mis en place dans certaines villes, créé des débats."
"Pas là pour faire du bénéfice!"
"Nous n’avons pas la même approche du problème, a rétorqué Chantal Chasseriaud. Les augmentations ne sont pas inéluctables. La Ville doit répondre à des besoins, nous ne sommes pas là pour faire du bénéfice, la Ville n’est pas une entreprise. Les services doivent être payés par la collectivité."
Et le président de la CACPL de conclure le débat: "Si la communauté était gérée comme une entreprise, il n’y aurait pas de bus! Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, vous êtes bien contente que les salaires des chauffeurs augmentent! Et pour cela, nous ne voulons pas payer en dette. La dette, c’est faire payer à nos petits enfants notre lâcheté présente! Si on augmentait vraiment les tarifs et qu’on pénalisait les plus pauvres, je serais en phase avec vous. Sauf que l’on ne change qu’un tarif et on garde la possibilité d’acheter un carnet de dix tickets au même tarif. Cette décision nous permet d’ailleurs d’étendre le réseau et de donner la possibilité aux personnes les plus modestes de le prendre."
Un nouveau site web
L’agglomération Cannes Lérins lance un nouveau site Internet: palmdeplacements.fr. Il regroupe toutes les informations sur les moyens de transport du quotidien: bus et transport à la demande, service de location de vélo ou encore covoiturage, stationnement et bornes de recharge.
L’ensemble des informations du réseau Palm Bus est désormais pleinement intégré au nouveau site. Il est possible d’y faire une recherche d’itinéraire, de retrouver les actualités et perturbations en cours sur le réseau, les fiches horaires et les plans de lignes, la boutique en ligne pour acheter ses titres de transport et toutes les informations concernant les titres et tarifs en vigueur.
L’ensemble de l’offre Palm Vélo est également à retrouver sur le nouveau site. Il est possible de louer un vélo à assistance électrique, de se renseigner sur les stationnements...
"Il y a eu les JO paralympiques à Paris et tous les regards étaient braqués sur le handicap. Quinze jours plus tard le gouvernement oubliait de nommer un ministre délégué au handicap… avant de rétropédaler. Voilà qui résume à peu près la situation de l’accessibilité, et donc de l’inclusion dans notre société des personnes qui souffrent d’un handicap en France."
Olivier Khouberman est amer. Après trente années passées au sein de l’Association des paralysés de France – il occupe aujourd’hui le poste de directeur territorial sur les Alpes-Maritimes et le Var – il fait le constat: "La première loi française sur l’accessibilité date 1975… Près de 50 ans plus tard on est vraiment très loin du compte."
La moitié des ERP en France toujours pas accessibles
En théorie, en France, tous les établissements recevant du public (ERP) – administrations, commerces, établissements de santé, écoles, bibliothèques, cinémas, salles de spectacle, restaurants… – devraient pouvoir accueillir des personnes handicapées.
Or, selon l’APF, aujourd’hui, sur 1,8 million d’ERP en France, seule la moitié s’est engagée dans une démarche de mise en accessibilité. Alors qu’en 2015, seulement 50.000 bâtiments étaient accessibles.
S’il y a eu des progrès, l’objectif est encore loin d’être atteint. Un retard qui contrarie les associations françaises comme l’APF qui dénoncent l’absence d’inclusion en France "pour les 12 millions d’handicapés et leurs aidants familiaux".
Des lois et un agenda qui n’ont pas suffi
Pourtant, trois lois ont été votées en ce sens.
« Mais elles restent inappliquées, reprend Olivier Khouberman. La loi de 1975 prévoyait l’obligation d’accessibilité, mais elle n’imposait pas de délai, elle est donc restée sans effet. Celle de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées prévoyait que la France soit rendue accessible en 10 ans. 2015 est arrivé et ce délai n’a pas été respecté.
En 2014, conscient du retard, l’État a mis en place les Agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) et a donné dix ans de plus aux ERP pour se mettre aux normes. L’idée c’était de planifier la mise en accessibilité du pays au-delà de la limite légale de février 2015. Le 26 septembre dernier, nous sommes arrivés à la date d’échéance de ces agendas. »
Selon les chiffres officiels, le dispositif des Ad’ap a incontestablement eu un effet boost: 50.000 ERP rendus conformes entre 2005 et 2015 contre 700.000 ERP dans le dispositif des Ad’AP entre 2015 et 2019, soit 14 fois plus en 2 fois moins de temps. Pour l’APF 06, "cela reste encore insuffisant pour rattraper le retard".
La situation dans les Alpes-Maritimes
Sollicitée sur ce sujet, la préfecture des Alpes-Maritimes indique qu’"à ce jour, 6193 Ad’ap ont été reçus dans le département. Et que 5917 attestations d’accessibilité papier (qui confirment la mise en conformité de leur établissement dans les deux mois qui suivent l’achèvement des travaux) ont été reçues."
Pour l’année 2023, poursuit la préfecture des Alpes-Maritimes "le nombre de dossiers présentés en SCDA (la sous-commission qui est compétent pour examiner le volet accessibilité des dossiers d’autorisation de travaux ou de permis de construire concernant les ERP, ndlr) est de 709: il y a eu 657 avis favorables pour 52 avis défavorables. Et 113 dossiers ont fait l’objet d’une demande de dérogation avec pour 90% d’entre eux une impossibilité technique."
Pas de contrôles sans recensement précis
Sur combien d’ERP qui n’étaient toujours pas accessibles? Difficile à dire, les services préfectoraux précisent que "la DDTM ne détient pas de base de données exhaustive listant tous les ERP existants, il y a en plusieurs milliers…"
Et c’est bien cette absence de recensement que regrettent les associations, comme APF 06 : "On nous répond systématiquement qu’obtenir des chiffres c’est très compliqué, notamment pour les établissements de cinquième catégorie, ce qui limite la possibilité de contrôles et de sanctions en cas de non-respect des obligations de conformité. Le constat a de quoi inquiéter, car 80% des ERP sont de catégorie 5, explique Olivier Khouberman. Ce que l’on voit nous sur le terrain c’est que c’est encore très compliqué pour les personnes à mobilité réduite de se rendre chez un coiffeur, un gynécologue, un médecin…"
Ce que confirme aussi la préfecture des Alpes-Maritimes: "Au niveau national, le constat a été fait que de nombreux commerces, cabinets médicaux et établissements du quotidien peinaient à se mettre en conformité avec les critères d’accessibilité. Près de la moitié d’entre eux ne serait pas adaptée à l’accueil de personnes handicapées et cette proportion augmente pour atteindre 7 établissements sur 10 lorsqu’il s’agit des ERP de 5e catégorie."
En 2022, l’APF avait d’ailleurs écrit aux 96 préfets de France garants de la mise en accessibilité des lieux publics et des transports et du respect des Ad’ap: " 65 ont répondu et seuls 4 ont ponctuellement établi des sanctions administratives, livre, amer, Olivier Khouberman. 49 ans après la première loi sur l’accessibilité en France, il y en a donc encore 63% qui déclarent préférer faire de la pédagogie…"
Où en est l’accessibilité sur la Côte d’Azur? On a suivi Benoît en fauteuil roulant dans les rues d’Antibes
https://www.nicematin.com/faits-de-societe/ou-en-est-l-accessibilite-sur-la-cote-d-azur-en-fauteuil-roulant-avec-benoit-dans-les-rues-d-antibes-960407
Ce matin, la journée de Benoît aurait commencé avec une vingtaine de minutes de retard s’il s’était rendu à notre rendez-vous en voiture. Devant la gare d’Antibes, deux places sont spécifiquement dédiées aux personnes en situation de handicap. Mais un camion livraison et une voiture sans macaron s’y sont garés. L’ensemble des places PMR (personnes à mobilité réduite) sont inaccessibles. "Ces emplacements ne sont jamais respectés" peste le président d’association. Il ne concède qu’une chose, les marquages au sol sont usés et le panneau manque de visibilité. "Je répète souvent que la connerie n’est pas un handicap", ajoute-t-il.
Handicap auditif
Pour comprendre les problématiques liées aux personnes handicapées, Benoit Warnery, qui œuvre pour l’accessibilité sur la Côte d’Azur depuis près de 20 ans, veut absolument nous montrer les efforts faits par le CCAS (Centre communale d’action sociale d’Antibes-Juan-les-Pins). "Ici, il y a un point handicap. C’est la porte d’entrée de toute personne qui aurait besoin de renseignement ou d’aide."
Dès l’entrée, la prise en charge est complète. Les brochures sont accessibles pour les personnes en fauteuil et les agents d’accueil sont réactifs. Il y a même une boucle à induction magnétique, un outil essentiel à l’accueil d’une personne en situation de handicap auditif. "On a souvent tendance à considérer que le fauteuil est la majorité des handicaps. Pourtant, en France, la première cause de handicap c’est le handicap auditif. Et on oublie qu’une personne qui entend mal, qui voit mal, qui a des difficultés de compréhension, c’est un véritable handicap, explique-t-il."
Des pièges visibles dans la rue
En continuant notre périple à travers la ville, Benoît ne peut s’empêcher d’analyser les entrées de bâtiment. "Un ressaut de deux centimètres pour des gens en fauteuil roulant manuel, c’est déjà un obstacle à la route. Pour une personne malvoyante, c’est une butée du bout de chaussure. On se bat tous les jours pour que ça disparaisse."
Les doigts sur les freins de son fauteuil électrique, il scrute chaque piège visible dans la rue. Un cabinet d’avocat, un salon de manucure, une banque, une enseigne de grande distribution. Pas un seul ERP – établissement recevant du public –, n’échappe à son radar. "Ici, une banque a équipé son agence d’un élévateur pour personnes à mobilité réduite. Encore faut-il qu’il fonctionne", ironise-t-il. Quelques mètres plus loin: "Dans cette même rue, une autre agence bancaire qui a le même problème mais a choisi de ne rien faire. Elle est totalement inaccessible." Ce qui l’agace très régulièrement: "Je suis profondément déçu. Nous sommes dans la même rue, avec la même déclivité. Donc je vois que c’est possible, des gens l’ont fait. Pourquoi les magasins d’à côté ne l’ont pas fait?"
Sur la place du Général de Gaulle, d’autres embûches nous attendent. "Le chauffeur de taxi, ce “conn..."! Là, je vais avoir un problème pour monter », s’exclame Benoît lorsqu’un VTC, sorti de nulle part, stationne à cheval entre une place livraison et le passage piéton, l’empêchant de retourner sur le trottoir. Une centaine de mètres plus loin, malgré son fauteuil électrique "puissant derrière", il bute sur une autre bordure de quelques centimètres. "Un côté du passage clouté est abaissé pour descendre et de l’autre non. Le piège, c’est quand on s’engage et qu’on se trouve coincé au milieu de la rue, ajoute-t-il dépité."
Après une heure et demie de balade, les roues de son fauteuil traversent la médiathèque. Sûrement le bâtiment public qui accueille au mieux. "Ici, tout a été pensé pour le handicap. Les présentoirs sont tous à hauteur et les déplacements entre les étages peuvent être effectués avec un ascenseur ou au travers de passerelles à mobilité douce. Il y a des ouvrages faciles à lire et à comprendre, adaptés aux situations de handicap cognitif, et des ouvrages sonores pour les personnes malvoyantes ou non-voyantes." Même l’éclairage a été pensé pour les personnes en situation de handicap psychique.
Pendant notre périple, Benoit a énuméré des incivilités quotidiennes. "J’en ai pour 5 minutes", "Je me gare sur une place PMR pour aller acheter mes cigarettes ou pour livrer". Des scooters qui gênent sur les rampes d’accessibilité à la gare à cause d’un véhicule de travaux, des terrasses qui débordent sur le trottoir, un piéton au téléphone qui bloque l’accès d’un commerce... "Il faut qu’on arrive d’abord à régler les problèmes d’accessibilité. Ce serait un doux euphémisme d’imaginer qu’on va résoudre l’incivisme en premier."
"À la Sainte-Catherine, tout bois prend racine." Alors que la Semaine de l’arbre (qui s’est déroulée mi-novembre avec des ateliers de sensibilisation auprès des écoliers) est terminée, la Ville applique le dicton à la lettre: en ce moment, une centaine d’arbres sont replantés dans différents quartiers.
Cannes compte 37.000 arbres - soit un pour deux habitants - dont 15.000 sur l’espace public.
Un climatiseur urbain essentiel
"Aujourd’hui, c’est enfin démontré scientifiquement: l’arbre joue un rôle de climatiseur en milieu urbain. Il évapore de l’eau, produit de l’oxygène, et l’ombre qu’il produit empêche les surfaces minérales de se réchauffer et de stocker de la chaleur. On constate parfois jusqu’à 5 ou 6 degrés d’écart entre un square et le milieu urbanisé à proximité!"
Et si les Allées de la Liberté ou la place du Marché de La Bocca ont été décriées pour leur manque d’ombre une fois rénovées, patience... "Nous avons mis la plus grande taille possible, mais on ne peut pas planter d’arbres trop vieux afin qu’ils s’enracinent... Après un temps d’adaptation, ils se remettent à pousser."
Aujourd’hui, nous implantons de plus en plus d’espèces exotiques afin d’apporter de la diversité au patrimoine arboré ", explique Xavier Peraldi.
Des espèces plus résistantes à la chaleur et moins consommatrices d’eau comme les Jacaranda, Grevillea, Tipuana tipu et autres Brachychiton... Si on les trouve habituellement dans les pays chauds, elles peuvent désormais pousser sur la Côte d’Azur en raison du réchauffement climatique.
Limiter les dégâts
"On alterne toutefois avec d’autres espèces pour éviter de tout perdre en cas d’accident climatique, comme une période de grand froid. C’est un sujet incertain."
Autre raison de cette diversification, préserver les arbres en cas d’attaque de nuisibles. "C’est essentiel de diversifier pour préserver l’avenir. Autrefois, le boulevard Carnot ou les Allées étaient peuplés uniquement de chênes. S’ils avaient été attaqués, on aurait perdu tous les arbres. Même chose pour les palmiers et le charançon..."
Le nuisible venu d’Asie ne pose pas de problème dans son pays d’origine, où tout un écosystème et des prédateurs permettent de le réguler.
"Mais ici, il fait des ravages! En alternant les plantations avec d’autres arbres, on limite les dégâts."
Si la plupart des arbres sont plantés directement dans la terre, certains endroits sont ornés d’arbres en pot. "On procède de cette manière lorsque ce n’est pas possible de planter, à cause des réseaux souterrains par exemple. Il y a aussi un aspect décoratif, pour avoir de la végétation, et un aspect sécuritaire: les gros pots sont installés lors d’événements pour sécuriser les lieux à la place de blocs de bétons."
1.124 espèces remarquables
Sur les 37.000 arbres cannois, 1.124 sont aujourd’hui classés espèces remarquables à travers la ville.
Peu importe leur espèce, c’est plutôt leur taille, ou la taille qu’ils auront dans quelques années, ainsi que leur rareté, qui les rend si spéciaux. Et pour éviter qu’ils soient décimés par des riverains, désireux par exemple d’avoir une vue mer, ces derniers sont classés et protégés par le Plan local d’urbanisme (PLU).
Seule raison d’abattre un arbre à Cannes aujourd’hui : qu’il soit malade ou qu’il représente un danger pour la population en cas de chute. 3 000 arbres sont actuellement surveillés par des experts.
C’est uniquement sur leurs préconisations que les décisions sont prises.
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Découvert par article nice Matin https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/idee-cadeau-une-bougie-artisanale-et-responsable-du-repere-du-zebre-a-valbonne-2777689#xtor=RSS-106
Depuis quelques années, le port de Théoule-sur-Mer rencontre un problème d’agitation. "La houle rentre à l’intérieur du bassin et ça a un effet au niveau des bateaux qui tirent sur leurs amarres et on a eu des bateaux abîmés à cause de ça, soupire Caroline Hemingway, directrice du service maritime de la Ville. Il faut donc ralentir la houle pour protéger les personnes et les biens."
La solution serait donc d’allonger le musoir, c’est-à-dire la partie terminale de la digue. Et ce dossier devrait bientôt être clôturé, puisque les travaux sont envisagés dans le courant du mois de janvier.
Mais avant, la Ville a dû mettre en place des mesures compensatoires. Et quitte à le faire, autant en profiter pour mettre en place un volet expérimental, et ne pas "réaliser des mesures pour réaliser des mesures. Autant participer à la science."
Alors, un partenariat a été conclu entre la municipalité et l’université Stella Mare, en Corse.
"Voir si un temps de résidence est favorable à l’espèce"
Parmi ces mesures compensatoires, il y a notamment la relocalisation de 31m² d’herbiers de posidonies, à quelques mètres de leur emplacement initial. "Le simple fait de réimplanter de la posidonie c’est de l’expérimentation, mais ça ne nous suffisait pas."
Certains plans, plutôt que d’être transféré dans la foulée, ont donc été transportés en bateau jusqu’en Corse puis stocké dans un bassin d’eau de mer, reproduisant au maximum les conditions de leur milieu naturel, puis acheminé de nouveau à Théoule pour y être transplanté.
"L’idée c’est de voir si un temps de résidence est favorable à l’espèce, détaille Briac Monnier, enseignant chercheur à Stella Mare et chef de l’opération. Pour tester si dans le cas de phase de travaux comme c’est le cas ici, on peut les maintenir un certain temps avant de pouvoir les replanter."
Si les boutures transplantées mi-novembre – une centaine – par les membres de Stella Mare ainsi que par des agents municipaux sont restées une trentaine de jours en bassin, d’autres plants attendent encore leur tour. "L’objectif c’est d’essayer de les transplanter au bout d’un, deux et trois mois, pour évaluer s’il y a une reprise."
Nombre de feuilles, de tiges…
Une fois par mois, pendant trois mois, l’équipe reviendra pour effectuer des suivis et relever des paramètres, pour surveiller la plante et sa santé: "Nombre de feuilles sur chaque plan, nombre de tiges, longueur des rameaux… On mesure aussi le taux de glucide dans les racines de la plante, pour voir si elle est en bonne santé ou pas."
Enfin, pour protéger ces herbiers de posidonie de l’ancre des bateaux, le service maritime travaille actuellement sur un balisage.
"Avec toute la force environnementale de Théoule, sur le plan maritime ou terrestre, [...] on veut vraiment qu’elle devienne une ville d’expérimentation en faveur de la biodiversité et de l’environnement", conclu Caroline Hemingway.
Les agents de la Ville formés aux expérimentations
Ce n’est pas la première fois que Théoule-sur-Mer travaille avec Stella Mare. Une convention de partenariat a déjà effectivement été signée en vue d’un "transfert de technologie de réimplantation de l’oursin".
L’université "maîtrise la réimplantation de l’oursin en Corse. Là, l’enjeu c’est de voir si leur procédé marche sur le continent", confie Caroline Hemingway, directrice du service maritime de la Ville. Pour faciliter les choses, les agents de son service ont été formés pour effectuer des manipulations afin d’éviter les déplacements récurrents des universitaires corses.
En parallèle, toujours pour l’université, les agents réalisent, toutes les semaines, et une fois par mois en fonction des périodes de ponte, un relevé d’indices gonadiques.
Pesée des organes sexuels
Les agents plongent pour récupérer quinze oursins, puis les mesurent, les pèsent, les ouvrent et pèsent les gonades (organes sexuels), déterminent leur sexe… Ces données sont ensuite envoyées à Stella Mare.
Pour mener à bien cette mission, une cellule de plongée et un petit laboratoire ont été mis en place dans le poste de secours, au port de Théoule.
Et, très bientôt, un inventaire des oursins va être réalisé, par les agents toujours. Et si au bout de quelques années un déclin de l’oursin est constaté, "il va falloir qu’on travaille avec les services de l’état pour interdire la pêche dans le parc".
En permettant aux agents – du service maritime mais également ceux des services techniques – d’assurer ces missions d’expérimentation, "nos agents trouvent un sens à ce qu’ils font. Ils sont contents d’arriver le matin, ils savent qu’ils vont participer à des projets qui vont, quelque part, protéger l’environnement et la planète."
L’équipe de What06 est heureuse de vous présenter sa plateforme Tech4Elles (présentation) qui permettra de mettre en relation des jeunes filles et des marraines Roles Models.
Par Women Hackers Action Tank https://what06.fr/
En 2016 le collectif WHAT06 naît d’un objectif clair: Montrer l’accessibilité de la science à TOU(TE)(S) !
Le collectif souhaite rendre visibles les femmes travaillant dans les domaines du Numérique et de la Technologie. Également, l’objectif est de faire découvrir les métiers de l’ingénierie informatique aux femmes et aux jeunes filles.
Après 4 Hackathons réalisés, 2 Girls Tech Day et plusieurs autres événements au format plus court, nous vous préparons un nouvel événement: La deuxième édition des Trophées Women In Tech Sud !
Plus d’infos sur notre événement de l’année sont à venir : Suivez nous sur les réseaux !
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-l-application-tech4elles-veut-inspirer-la-prochaine-generation-de-femmes-dans-la-tech-959842
Traditionnellement la région PACA (Provence Alpes Côte d'Azur) n'est pas la région où l'on trie facilement les emballages. Notre région se classe 12e au niveau national d'après les chiffres de Citéo, entreprise spécialisée dans le recyclage des déchets. Mais en 2023, nous avons fait des progrès. Nous avons mieux trié (+4%) les emballages ménagers par rapport à 2022. En moyenne les habitants de la région Sud ont jeté 56 kilos d'emballages et de papier dans les containers appropriés.
47,5 kilos d'emballages triés par habitant
La collecte des emballages en plastique et en carton progresse. Dans les Alpes-Maritimes, nous trions moins qu'au niveau régional avec 47,5 kilos d'emballages jetés par habitant en 2023. C'est en hausse de plus de 5% par rapport à 2022. On trie mieux dans le 06 que dans les Bouches-du-Rhône (29,2 kg par habitant) mais nous sommes loin des 90 kilos d'emballages jetés par les Haut-Alpins.
D'après Citéo, à l'échelle nationale, les Français ont trié l'an dernier en moyenne 58 kilos d'emballages ménagers (papiers, carton et 33 kilos de verre) par habitant, soit un kilo de plus qu'en 2022.
L’artiste multimédia américain Bayeté Ross Smith, connu pour son approche unique des questions identitaires, investit le Centre de la photographie de Mougins avec l’exposition "Au-delà des apparences", visible jusqu’au 9 février prochain.
photographie de Mougins avec l’exposition "Au-delà des apparences", visible jusqu’au 9 février prochain. Elle constitue le deuxième volet d’une trilogie africaine-américaine, succédant à l’exposition "Stephen Shames: Comrade Sisters / les Panthères noires" et avant le dernier volet, été 2025, "Kwame Brathwaite: Black is Beautiful". À travers des séries de portraits et des œuvres immersives, Bayeté Ross Smith invite les visiteurs à repenser la façon dont l’apparence influence notre perception des autres, parfois à notre insu. En jouant sur les identités multiples et les confrontations internes, l’artiste pousse chacun à une introspection.
Des identités multiples sous un même visage
Au cœur de l’exposition se trouve la série photographique "Our Kind of People", un ensemble de portraits qui montrent les mêmes individus présentés de différentes manières. " Je voulais que l’expression faciale reste la même, que l’éclairage soit identique et que le fond ne change pas ", explique l’artiste. Ces portraits révèlent la multiplicité des versions de soi que chacun choisit d’exposer, ou de cacher, selon les contextes sociaux. Les modèles, dans des tenues allant du costume professionnel aux vêtements décontractés, exposent la façon dont les choix vestimentaires influencent notre perception.
"Ce qui m’intéresse, souligne Bayeté Ross Smith, c’est comment notre perception d’une personne, basée sur l’apparence, modifie notre façon d’interagir avec elle et ce que nous pensons de son histoire."
Ce questionnement va plus loin, touchant aux relations entre groupes sociaux, souvent façonnés par des récits historiques qui influencent encore aujourd’hui notre comportement.
Questionner les biais inconscients
Au-delà de l’esthétique des portraits, l’exposition s’attache à déconstruire nos biais inconscients. " Ce que j’aime dans cette série, c’est qu’elle oblige chacun à remettre en question ses croyances et à s’interroger sur la raison pour laquelle nous pensons ce que nous pensons des autres."
Contrairement à des tests formels pour déceler nos biais, l’expérience reste ici intime: " Quand on regarde ces images, personne d’autre ne sait ce que l’on pense, mais on sait très bien ce que l’on a ressenti". Une réflexion personnelle s’impose alors, invitant chacun à se demander pourquoi il a eu des réactions différentes en voyant la même personne sous des aspects distincts. Cet aspect introspectif est renforcé par une autre série de photographies, baptisée "Mirrors Face to Face", où les sujets se font face, symbolisant la confrontation intérieure de leurs propres identités. " Je voulais montrer que ces tensions existent aussi en nous, entre différentes parties de notre personnalité ", précise l’artiste. Des contradictions qui se manifestent, par exemple, entre notre moi professionnel et notre moi intime, ou à travers nos positions morales face à certains sujets de société.
Identité et perception mondiale
Bayeté Ross Smith enrichit également son propos en explorant la perception de l’identité à l’échelle mondiale. En exposant ses œuvres à travers le monde, il a observé que la manière dont sont interprétés les portraits varie selon les cultures. "Ce qui est fascinant, c’est que les gens ont des perceptions différentes de l’identité d’une personne, de son origine ethnique ou de sa classe sociale, en fonction de la culture du pays dans lequel l’exposition a lieu. "
Il raconte, par exemple, comment un même modèle peut être perçu comme latino quelque part, afro-américain, d’origine asiatique ou créole ailleurs.
L’exposition s’interroge aussi sur le poids des documents d’identités. Dans la série " Passing" l’artiste a recréé des passeports de différents pays, y apposant les mêmes photos de modèles, afin d’étudier comment la nationalité modifie notre perception. "Je veux que les gens se demandent comment la nationalité influence l’accès aux ressources, les opportunités professionnelles ou même la liberté de mouvement. " Le parcours questionne les stéréotypes liés à la race et à l’ethnicité et leur impact sur la vie des individus au sein d’un même pays. Bayeté Ross Smith, à travers "Au-delà des apparences", offre une introspection percutante et universelle qui transcende cultures et générations. Une exposition à ne pas manquer, où l’art se fait miroir de notre humanité.
Savoir+
"Au-delà des apparences" au Centre de la photographie de Mougins jusqu’au 9 février. Tarifs: 6 euros, gratuit les premiers dimanches du mois.
Alimentation, tabac, hygiène bucco-dentaire ou simplement érosion de l’émail avec l’âge... il arrive que les dents jaunissent ou ternissent avec le temps.
Dans un monde où le sourire est souvent synonyme de confiance et d’attrait, le "blanchiment" des dents est devenu une méthode tendance.
Mais attention, ce n’est pas aussi simple que d’ouvrir un tube de dentifrice! Entre les techniques des professionnels et les promesses alléchantes des réseaux sociaux, il est essentiel de s’y retrouver.
Quelles techniques les dentistes utilisent-ils vraiment? Existe-t-il des contre-indications? On fait le point avec le Dr Ludovic Barbry, chirurgien-dentiste et président du conseil de l’ordre des chirurgiens-dentistes du 06.
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On parle d’éclaircissement plutôt que de blanchiment
Tout d’abord, il vaut mieux parler d’éclaircissement des dents que de blanchiment. "L’ultra blanc n’existe pas. Ainsi, la technique d’éclaircissement utilisée par les dentistes vise à réduire les taches et des pigments accumulés sur l’émail afin de retrouver une couleur plus claire. Il n’est donc pas question d’opérer une transformation radicale de la couleur des dents. Une personne qui souhaite opter pour cette méthode doit se préparer à un résultat qui correspondra en réalité à sa teinte d’origine", prévient le Dr Ludovic Barbry. -
Avant le traitement, un bilan dentaire est essentiel
Avant toute procédure d’éclaircissement dentaire, un point avec un professionnel est indispensable afin de s’assurer qu’aucune infection ou inflammation n’est présente.
"Il y a également des cas ou l’éclaircissement n’est pas si simple. Par exemple, il faut savoir que des couronnes dentaires ne peuvent pas être blanchies. Dans ce cas, le patient doit être conscient que les implants et autres prothèses conditionneront le changement de couleur possible."
- Une méthode avec des gouttières sur mesure
Les chirurgiens-dentistes utilisent deux méthodes principales pour éclaircir les dents. Tout d’abord les gouttières sur-mesure. "Fabriquées pour s’adapter à la dentition du patient, elles permettent d’appliquer un produit blanchissant, à base de peroxyde d’hydrogène. Grâce à un petit espaceur sur les gouttières, le gel pénètre l’émail plus facilement."
Le dispositif se porte la nuit et le traitement dure entre 4 jours et une semaine. "Certaines personnes peuvent ressentir une sensibilité accrue au froid durant le traitement, un effet temporaire mais parfois inconfortable."
Très efficace, cette méthode s’estompe néanmoins avec le temps. "En moyenne, l’éclaircissement dure deux ans, mais cela dépend des habitudes de vie du patient; boire par exemple régulièrement du café ou du thé peut ternir la dent plus rapidement."
- Une technique spécifique pour les dents dévitalisées
Deuxième option: l’éclaircissement interne. "Cette méthode est réservée aux dents dévitalisées (1) qui peuvent changer de couleur et foncer après un choc ou un traitement et nuire à l’esthétique du sourire."
Dans ce cas précis, la technique consiste à appliquer un produit à base de peroxyde d’hydrogène directement dans la dent afin de l’éclaircir, puis à sceller l’accès avec un matériau de remplissage définitif (comme la résine composite) pour empêcher toute infiltration de bactéries ou de substances colorantes à venir.
"Le blanchiment interne peut parfois être insuffisant suivant la coloration de départ et la récidive est assez rare."
- Une dent dévitalisée est une dent qui a subi une intervention chirurgicale à la suite d’une carie profonde ou d’une infection de la dent.
Bicarbonate de soude, dentifrice... quelle efficacité?
Avant de réaliser un blanchiment dentaire, de nombreuses personnes se tournent vers les dentifrices "blanchissants" afin de retrouver un sourire plus brillant.
"Ces dentifrices permettent de prolonger l’effet d’un détartrage polissage au cabinet dentaire, mais ils ne feront pas mieux: aucune pâte ne peut éclaircir la couleur des dents."
D’autres se brossent avec du bicarbonate de soude (également appelé bicarbonate de sodium), car il est présenté comme un moyen efficace de blanchir les dents.
"En effet, le bicarbonate peut avoir un effet nettoyant antitache mais attention, en cas d’utilisation fréquente et en fonction du produit utilisé et de sa composition, il risque d’avoir une fonction abrasive et d’abîmer l’émail des dents. Il vaut mieux demander conseil à un dentiste avant d’utiliser un produit à base de bicarbonate de soude."
Gare aux dérives sur Internet
Les kits en vente libre: sur Internet, des kits de blanchiment des dents sont en vente libre et promettent un sourire de star en quelques minutes. Mais attention, ces produits sont souvent inefficaces car ne dépassant pas 0,1% de peroxyde d’hydrogène dans leur composition. "Les chirurgiens-dentistes disposent de gels concentrés à 6%. Une différence qui explique que seuls les traitements effectués en cabinet dentaire ont une réelle efficacité sur la durée." Loin d’être inoffensives, ces kits de blanchiment peuvent également être dangereux car mal dosés. "A contrario, une concentration trop importante de peroxyde d’hydrogène peut entraîner un risque de brûlures et de lésions dentaires."
La méthode "dent de requin": le sourire "blanc lavabo" qui fait fureur sur les réseaux sociaux n’est pas le résultat d’un éclaircissement des dents mais d’une technique dangereuse et que l’on appelle la tendance "dent de requin". "Cela consiste à se limer les dents à l’extrême pour y poser des facettes (technique de restauration partielle qui prend la forme d’une fine lamelle, Ndlr) et avoir les dents blanches et bien alignées. Cette méthode est très dangereuse; limer une dent saine peut avoir les conséquences catastrophiques."
L’épidémie de Covid-19 n’a pas fait baisser notre consommation d’alcool. Les ventes en ligne ont augmenté de 40 % en 2020. Une aubaine pour les fabricants et notamment pour notre champion français, Pernod-Ricard qui, avec ses 32 marques, réalise en 2020 un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards d’euros. Nous avons découvert des méthodes qui posent question : offensives marketing pour toucher de jeunes clients, commerciaux qui mettraient leur santé en danger pour conquérir de nouveaux consommateurs… Cash Investigation vous révèle l’envers du décor.
Dans notre patrimoine national, le vin occupe une place de premier plan. Boisson préférée des Français, le vin est aussi le moins taxé des alcools. Appuis politiques très solides, scientifiques soutenus par le lobby de l’alcool… En France, chaque année, l’alcool coûte plus de 3 milliards d’euros en frais de santé aux contribuables.
Ils font tout pour nous faire boire, Cash Investigation vous révèle leurs stratégies !
Ricard esprit d'entreprise qui pousse à la consommation excessive, faire partie de la famille Ricard, soirée d'entreprise et vacances en camp de vacances Ricard.
Le vin est l'alcool la moins taxée
Moins de 1% de taxes (hors TVA)
La bière et les spiritueux sont plus taxés
Fort lobby des vins en France
De nombreux députés font partie de la commission vins vignobles oenologie. Ça devrait être un groupe de travail technique mais il semblerait que ce soit plutôt des évènements consacré à boire du vin. Soutien aux producteurs.
Association regards citoyens a été interviewé
Projet de taxe sur les vins avec sirop, pour augmenter le prix de 170%, ça a été voté au Sénat mais rejeté à l'assemblée nationale car une majorité de députés font partie de ce groupe "lobbyiste".
Des députés sont également vignerons ou ont des conflits d'intérêts.
Étude scientifique soit disant que boire 1 à deux verres d'alcool tous les jours serait bénéfique, diminuerait les risques cardiovasculaires.
C'est faux. Il y a un biais dans l'étude : le groupe témoin "abstinents" contient des personnes anciens buveurs en mauvaise santé qui certes ne boit plus mais ont les conséquences de leurs consommations ultérieures.
Étude financée par les alcooliers...
Après un été avec une chaleur étouffante, des tempêtes et inondations en septembre et un soleil éclatant en novembre, à quoi va ressembler la météo sur la Côte d'Azur dans les prochaines années?
Le réchauffement climatique est de plus en plus perceptible par le grand public avec des vagues de chaleur très intenses et des précipitations parfois dévastatrices.
Et la Côte d’Azur est le parfait exemple de ce phénomène depuis quelques années. Météo-France a dévoilé les folles prévisions sur les températures estimées à Nice, Toulon et sur la Côte d'Azur en général pour l'année 2100. Voici ce que dit le rapport du site Climat Diag.
Les températures vont encore grimper pendant l'été
Si l'été 2024 a été particulièrement chaud, vous n'êtes pas au bout de vos peines, il faudra compter 5 degrés de plus en moyenne en saison estivale sur le bassin méditerranéen.
En plein été à Nice, au plus haut de la saison, la valeur moyenne devrait frôler les 27°C en 2100, contre une valeur référence de 22°C.
Du côté du Var, des villes comme Toulon gagneront quant à elle 3 degrés en moyenne sur l'année (toute saison confondue) et plus de 5 degrés l'été en passant d'une valeur de référence de 22,5 degrés à 27,3 degrés en plein été.
Les autres saisons ne seront pas épargnées avec une hausse significative de la température: +3°C l’hiver, +4°C l’automne. Les jours de "chaleur" devraient être de plus en plus nombreux au cours de l'année 2100.
Augmentation du nombre de "nuits tropicales"
Le nombre annuel de nuits tropicales devrait s’élever à 105 au plus haut, 91 au plus bas. À titre de comparaison, Nice a dépassé les 55 nuits tropicales consécutives en 2024.
Pour rappel, l’année 2022 avait été également compliquée une fois la nuit tombée avec la barre des 100 nuits tropicales franchie en quelques mois.
Plus de précipitations et une montée des eaux sur le littoral
Si la chaleur est de rigueur, les précipitations s’annoncent également beaucoup plus violentes dans les années à venir. Avec un cumul de pluie de 336mm au plus haut en automne, contre 311 en valeur de référence, ces données inquiètent surtout dans les régions les plus touchées des Alpes-Maritimes et du Var qui ont déjà subi de gros dégâts.
De son côté, Météo-France tire la sonnette d'alarme sur la montée des eaux et tout particulièrement du niveau de la mer Méditerranée. En effet, selon les estimations une progression de 79 centimètres au plus haut contre une valeur de référence fixée à… zéro est attendue dans les dizaines d'années à venir. Elle devrait avancer d’au moins 46 cm, selon la valeur la plus basse calculée.
À Nice, les galets sur la promenade des Anglais servent justement de digue pour protéger la ville contre la montée des eaux.
De manière plus globale, Météo-France prévient: "L’urgence climatique est là. Pour agir, il est indispensable de connaître avec précision les évolutions climatiques auxquelles il faut s’adapter".
À la suite d’incidents de piratage d’IBAN, de nombreux particuliers et professionnels se demandent comment protéger leurs comptes bancaires contre les prélèvements non autorisés. Peu connue mais très efficace, la liste blanche de prélèvements est un moyen simple et gratuit pour les particuliers de bloquer toute transaction indésirable sur leur compte. Qu’est-ce qu’une liste blanche de prélèvements
La liste blanche de prélèvements est une fonctionnalité qui permet aux titulaires de comptes bancaires de restreindre les prélèvements uniquement aux entreprises ou fournisseurs de leur choix. Toute tentative de prélèvement provenant d’un émetteur qui ne figure pas sur cette liste est automatiquement refusée par la banque. Cette mesure est particulièrement efficace contre les tentatives de fraude où des informations bancaires, comme un IBAN, auraient été compromises.
Gratuit pour les particuliers
Pour les particuliers, la mise en place d’une liste blanche de prélèvements est gratuite. La loi impose aux banques d’offrir cette option sans frais supplémentaires. Néanmoins, peu d’établissements bancaires mettent cette solution en avant. Il est donc conseillé de contacter directement son conseiller bancaire pour activer cette option. Une fois en place, cette mesure permet de sécuriser le compte contre les tentatives de prélèvement non autorisé.
“Go paperless, save trees”. Is that really the case? According to this popular motto, documents in digital versions are environmentally sounder than their old-school, paper counterparts. It may be easy to think so since we’re quite aware of the link between a tree and our notebook. Yet the largely hidden life cycle of electronic devices, from production through powering to disposal, adds up to their environmental impact. Accounting for the supply chain of electronic appliances may well disqualify digital as the ‘greener alternative’. Besides, the paper has the potential to contribute to carbon-storing while the digital is limited in this regard.
The comparison is context-dependent in a twofold way. The producer’s environmental choices can have a great impact on the sustainability of the final product, either paper or digital. Besides, the variations in the environmental footprint mean that you can assess what’s more environmentally friendly in a particular situation. We hope that this article will give you a starting point for critically evaluating both options. We will be comparing the environmental footprint of a 20-page article, printed on a standard office printer or displayed on a 17-inch screen laptop.
Bio-based versus toxins: the production process
Let’s start backstage. What does it take to produce a paper and a digital article? The brainpower of the author aside: how did this article end up on your desk?
If you’re reading the paper version of our imaginary document, the white pages in front of you were likely a living part of a forest not so long ago. It takes over 8 trees to produce 100,000 sheets of paper, generating a carbon footprint of 6,000 kg of CO2 equivalents. Our 20-page article is likely to have a carbon footprint of 1.2 kg, coming only from the energy used to produce the pages. The act of printing has a negligible energy impact (order of magnitude <0,001 kg-CO?eq. / page).
The production of 20 sheets of paper takes up 6.4 L of freshwater, which adds an extra 0.65 kg of carbon footprint to the 1.2kg value from energy use in production. Since energy and water footprints together form the bulk of the product’s carbon footprint, we can make a ballpark estimation for our paper article’s total carbon footprint. Producing and printing the 20-page document has a carbon footprint of approximately 1.85 kg.
Freshwater used in paper production makes a strong case for the need for recycling. Image source
While the energy from the act of printing is negligible, the carbon footprint of producing the printer isn’t. The data on the energy and water use to produce a single printer is extremely scarce, yet an environmental report of a large printer producer shows their overall environmental impact for 2019 at 46,785,800 t of carbon dioxide. This value includes the production of printers (material extraction, capital goods, energy production, and transportation), facilities, and product use. The production-to-use carbon footprint ratio is 50 to 49, which means that we need to count the negligible singular energy impact of printing the 20-page document as double.
If you went for the digital version of our article, we first need to account for the appliance that allows you to read online: your imaginary 17-inch screen laptop. Manufacturing one laptop causes the carbon dioxide emissions of between 227 to 270 kg from energy use. The energy used in the process constitutes 70% of the energy consumption of the whole lifespan of the device. Accounting for the water usage—a conservative estimate of 6,500 liters per laptop—adds an extra 655.2 kg of CO2 emissions. In total, producing a laptop creates a carbon footprint of between 882.2 kg and 925.2 kg.
Considering the average lifespan of a laptop at four years put the annual carbon footprint of a laptop owner at between 220.6–231.3 kg. If we assume that you use your laptop for 6 hours a day, 5 days a week (1,350 hours yearly for 45 working weeks), your laptop’s carbon footprint embedded in production equals approximately 0.25 kg of carbon dioxide per hour. Assuming that it takes between 64 and 80 minutes to read a 20-page article, the carbon footprint for reading equals 0.27–0.3kg.
Most of the emissions come from extracting the necessary materials, and carbon footprint is not the only environmental issue here. Any laptop—and electronic device in general—contains rare earth metals as well as toxic substances. The current status quo of extracting minerals and chemicals is harmful to both the environment and the workers. Laptops contain lead in their batteries, and some LCD screens contain mercury. Many of these chemicals end up in the environment already during production, and especially once they’re disposed of.
The majority of global laptop production is located in China. With its lax environmental regulations and low accountability for workers’ rights, China produces quickly and cheaply, with a massive drain on socio-environmental sustainability. Unless you own a new laptop from a hyper-conscious, ethical brand (or a second-hand one), with the appropriate certification, there is a fair chance that your laptop was part of the chain of social and environmental abuse.
Footprint per hour: the implications of the use
For laptops, the carbon footprint increases proportionally to the time that you spent on reading. Paper copy emissions originate only from the time the document was printed and remain stable until their recycling.
A 17-inch laptop screen has a carbon footprint of approximately 23.4 g per hour of reading. Therefore, assuming the reading time is between 64 and 80 minutes, the emissions from the reading would equal 25–31g. The energy consumption varies greatly among electronic devices: it is lowest for single-purpose reading devices such as Kindle and increases steadily through tablets and laptops to reach the highest in computer screens and desktops.
Single-purpose reading devices have the lowest environmental impact among electronic devices. Image source
The carbon footprint of the digital paper doesn’t end here. If you accessed the article online, your online pursuit activated several data centers. Websites are stored in data centers, too, so accessing a server consumes energy needed for running and cooling them. Admittedly, your single 20-page article won’t consume much—transferring 1GB of data takes approximately 5 kWh. Therefore, the emissions of a 1 GB transfer reach between 2 and 3 kg of carbon dioxide, depending on the energy efficiency of a power plant.
A 20-page document without images won’t surpass a couple of hundreds of kilobytes, so its emissions could be negligible. The size of a 20-page article can vary between 150–1250 kB, depending on the number of images, and the corresponding carbon footprint amounts to between 0.00034–0.0028 kg. Since this figure is relevant each time you open such an online document, you can prevent the increase of your carbon footprint by downloading the article you will need to read multiple times.
Yet, several billions of users all with a ‘negligible impact’ add to about 2% of global electricity use that the data centers currently take up. At this point, data centers contribute to 0.3% of global carbon emissions. Predictions show an increase in energy use to 8% of the global total in 2030.
Afterlife, only overseas
How your product ends its life has an important effect on its overall environmental footprint. The effort you put into bringing your papers and laptops to a recycling point, repurposing them, or selling your laptop second hand, will have a tangible impact.
A sheet of paper can be recycled up to seven times. Recycling paper to its maximum capacity can drop its carbon emissions by 47%, from 6,000 kg per 100,000 sheets to 3,200. Europe recycles over 70% of its paper, and the figures are comparable worldwide. Making sure that your 20-page document is recycled to its maximum would reduce its carbon footprint from 1.85 kg to 0.87 kg. This value includes saving 2.65 L of freshwater.
The only emissions from deleting your digital file come from the energy used to power your screen. Yet what will happen with your laptop once you choose to get a new one has an impact significant enough to mention it for this case.
As you may remember, the greatest part of the carbon footprint from laptop production comes from extracting metals. Recycling a laptop means offsetting 50% of emissions that come into the production of a brand new laptop. The value reaches 75% for second-hand laptops. Yet in 2019, only 17% of the 54 million tons of e-waste was recycled, which puts the overall value at 9% for a new laptop from recycled parts and 14% for a second-hand one. Putting the effort in to sell your laptop second-hand, or to bring it to a genuine recycling point (which will require some research) significantly decreases your carbon footprint.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1876610217309554science direct
The amount of electronic waste rises three times faster than the world’s population, and 90% of it is dumped illegally. In 2019, we humans generated 54 million tons of e-waste: an equivalent to 7.3kg for every inhabitant of the planet. Alongside valuable metals inside of the electronic devices, there are some highly toxic ones. Often, it is the job of children and women in developing countries that host the piles of e-waste to retrieve valuable metals. This process of semi-recycling often turns out more harmful for both the retrievers and the environment, for example when the workers burn the laptops to retrieve copper.
The hidden potential of paper
While the ability to lower the carbon footprint of a laptop stagnates when we achieve 100% recycling, the paper has the potential to contribute to improving the overall carbon sheet by delaying emissions. Transforming trees into paper means temporarily storing the carbon that will be released into the atmosphere upon burning. A study in a Chinese mill paper showed that accounting for the carbon storage abilities of paper in a Life Cycle Assessment (LCA) shows the reduction in emissions by 24% over 30 years.
Combined with the paper industry’s ability to increase natural capital by replanting trees, the carbon storage capacity presents the industry with an opportunity to become climate positive.
‘It depends’? Some advice to counter relativity
The simple answer to the ‘digital vs. paper’ dilemma is: if you only scan through documents, it is more sustainable to read them online. If you will read it more than three times or you plan to pass it over to another reader, printing is the better option. The table below summarizes this finding.
Since the environmental footprint is context-dependent, try to account for your context before deciding on digital or paper. For example, if you host a meeting during which you will present some documents, think about how many people attend to understand how many paper copies you will have to print and contrast this with the amount of time you will keep a projector running. You can find the carbon estimates for such a scenario under ‘Sources & additional resources’.
Several rules of thumb apply to minimize your environmental footprint, no matter whether you go for digital or paper.
Try to maximize the lifespan of your laptop or your printed materials.
Circulate paper copies so that they serve more than one person.
Consider selling or donating your old device once you bought a new one.
Remember to make sure that your waste?—?either electronic or paper?—?is properly recycled.
Go for laptops rather than desktop computers due to their energy consumption, and opt for smaller screens.
Try to read offline and turn your device off when you don’t use it.
Researching sustainable paper plants can further decrease your environmental footprint.
Besides the multitude of contexts, the greatest difficulty for a systemic analysis of the environmental impact of digital versus paper copies is the lack of data available on the electronic appliances’ producers’ side. Cross-industry reporting standards on sustainable footprints would be a quintessential step, boosting transparency and allowing questions like these to be openly validated and answered.
Our analysis accounted only for the carbon emissions, not taking into consideration other sustainable boundaries such as environmental toxicity basis or macro-rare-resource use basis. We mention the boundaries in italics, hoping to further stimulate your interest.
« Les yaourts sont périmés, je les jette ? », « Il reste une tranche de jambon, poubelle ? », « Est-ce risqué de manger cette conserve dont la date est dépassée depuis plusieurs semaines ? » On se pose régulièrement ces questions au moment de préparer le repas, ce qui conduit de nombreux aliments à finir leur vie dans la poubelle plutôt […]
La campagne Inf’eau mer sera présente cet été sur les plages du littoral pour répondre à vos questions concernant l’environnement et la protection de la mer.
découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/vie-locale/a-mandelieu-et-ailleurs-ils-se-mobilisent-pour-la-mer-939857
La qualité de notre littoral est l’affaire de tous ! » affirme le conseil scientifique des îles de Lérins qui organisait une journée de sensibilisation sur la plage des Dauphins en ce début de mois d’août.
Installé sous un chapiteau à l’entrée de la plage, Damien Lagrange, chargé d’études en biologie marine au sein du conseil scientifique, explique: "Invité par la Ville de Mandelieu, on vient ici à la rencontre du public pour solliciter son avis sur la qualité de l’eau et de la plage. On en profite pour parler déchets, pollution, et donner des infos sur les bons gestes!"
Résidents locaux et vacanciers sont venus se renseigner, discuter et remplir le questionnaire "Inf’eau mer". Rôle de la posidonie, utilisation raisonnée des douches (toujours à l’eau potable!) mégots, tri des déchets, le public présent se prête au jeu de l’enquête avec intérêt.
"J’ai l’impression de rencontrer des personnes de plus en plus sensibilisées, preuve que l’on sert à quelque chose" souligne en souriant Damien.
Stephan et son épouse, résidents de l’agglo, récupèrent prospectus informatifs et petits cadeaux, appréciant "une très bonne initiative".
Cette campagne au plus près du public permettra de remonter de nombreuses informations pour mieux gérer la qualité de l’eau et celle de nos plages, sollicitant l’implication de tous.
Il reste encore quelques dates, notamment à Cannes. Ce sera les 20, 27 et 30 août au Méditerranoscope de l’île Sainte-Marguerite, le 21 août plage Gazagnaire et le 27 août plage du Riou.
Le 23 septembre est la Journée Internationale DES langues des signes, créé par l'Assemblée générale des Nations Unies il y a sept ans ; une journée qui s'inscrit dans la semaine internationale des sourds célébrée depuis les années cinquante.
La journée vise à sensibiliser le public et les gouvernements aux droits des personnes sourdes.
C'est aussi l'occasion de tordre le coup à quelques clichés sur la LSF et les sourds.
Le point avec une entendante, Nathalie Audap, interprète Français-LSF avec l'association niçoise ARMILS.
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Il n'y pas UNE langue des signes mais DES langues des signes, car Non la langue des signes n'est pas universelle.
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On parle de LANGUE et pas de LANGAGE des signes. La Langue des Signes Française a ses propres signaires (vocabulaire), ce n'est pas ou outil ; la LSF a sa propre grammaire, sa propre syntaxe ; on l'apprend comme tout autre langue orale. (et c'est beaucoup plus difficile que ce qu'on peut penser !)
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Non le mime et la LSF ca n'est pas la même chose.
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Les sourds ne sont pas muets : ils ont des cordes vocales qui fonctionnent parfaitement. On pensait à tort que les sourds, puisqu'ils ne pouvaient pas entendre, ne pouvaient pas parler, c'est faux.
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La LSF Langue des Signes Française est une langue à part entière . Reconnue officiellement depuis février 2005.
Si depuis quelques années maintenant on voit fleurir des cours de "bébé signe" en revanche l'apprentissage de la LSF reste souvent bridé pour les enfants sourds.
Les choses bougent doucement ; sachez que le MAMAC de Nice et le musée Picasso d'Antibes proposent des visites signées à destination du public sourd.
Retrouvez notre échange avec Nathalie Audap de l'association ARMILS en cliquant sur le lecteur en haut de cette page.
Et pour sensibiliser le grand public à la LSF : rdv ce samedi 28 septembre sur la coulée verte au kiosque du Théâtre National de Nice.
15h00 "Loup y es-tu ?" spectacle Français-LSF : un conte signé suivi de surprises. C'est gratuit.
Suivi, à 19h00, d'un café signes au restaurant le Campo 6, place Garibaldi
Mais il fait réserver auprès de l'association SIGNES : en envoyant un message à signes@gmx.fr ou au 06 47 02 99 00
CONTACT :
-L'association niçoise d'interprètes français-LSF : ARMILS armils06.fr / 06 75 51 40 87
-Si apprendre la LSF vous intéresse : LSF Med propose des cours sur Nice prochainement ; parce que la seule structure qui existait a fermé il y a 4 ans maintenant.
-Pour en savoir plus sur les Langues des Signes .
Le responsable des objets trouvés de Cannes, Michel Grippi, est fier. Fier de son taux de restitution: 16%, contre 3% pour la moyenne française.
"On a créé un compte Facebook, on est les seuls en France. Ce n’est pas un site de dialogue, mais une vitrine", pour présenter les objets trouvés. Seuls les objets sans nom, qu’on ne peut pas identifier, comme les clefs, les sacs, les parapluies, sont mis sur Facebook. "Mais pas les téléphones!"
Trop compliqué. Le but étant de restituer un maximum: "Je veux arriver au moins à 20%."
Pour le reste, "on fait des recherches". Alors, Madame Quereda appelle assurance, banque, laboratoire, médecin… Tout ce qui est possible et inimaginable pour retrouver les propriétaires.
"Pour l’année 2023, on a rentré 4.415 objets." Avec un pic important juste après la période du Festival du film – "le Palais nous ramène les objets par cartons" –, et jusqu’à la fin des vacances scolaires d’été: juin, juillet et août, "on est entre 500 et 600 objets au mois, le reste de l’année entre 250 et 300".
Une fois que les objets sont ramenés au service des objets trouvés, au 45, boulevard Carnot, toussont photographiés, étiquetés et stockés.
Chaque municipalité décide du délai de garde. Pour Cannes, c’est 6 mois (les documents d’identité, eux, sont détruits après un mois).
Une montre à 15.000 euros
Ensuite, si les objets n’ont pas retrouvé leur propriétaire, ils sont vendus à un commissaire-priseur. "Il le revend ensuite à des sociétés" (Cash converters, par exemple).
Et même si 90% du stock est à jeter, "il y a des beaux lots, quasiment tous les téléphones lui reviennent. La dernière fois, il y avait 11 trottinettes. La moins chère doit valoir 700 euros et la plus chère dans les 3.000." Mais l’argent de la vente va à l’état, pas à la municipalité.
Et l’argent présent dans les portefeuilles perdus va, lui, au Trésor public. Ce que regrette le responsable, car "un service des objets trouvés coûte assez cher à l’administration communale".
D’autant plus que le service peut expédier, à ses frais, certains objets trouvés dans toute la France (métropolitaine et Dom Tom). "Mais seulement de mairie en mairie!" Si un propriétaire veut recevoir l’objet chez lui, c’est à ses frais!
Et des objets insolites, il y en a? "On a ramené à mon prédécesseur une enveloppe avec 10.000 euros dedans." Pour Monsieur Grippi, c’est une montre Chopard à 15.000 euros. "Après on a quelques godemichés dans les valises, puisqu’on ouvre tout." Et quand les gens viennent les chercher, "moi j’aime bien leur dire: ‘‘y’a TOUT dedans’’ (rire)".
Page Facebook https://www.facebook.com/profile.php?id=100050022469976
Mail: pmobjetstrouves1@ville-cannes.fr. objets-trouves@ville-cannes.fr
Tél. 04.97.06.40.00. 45, boulevard Carnot.
Chez son médecin, à la pharmacie, mais plus globalement chez tous les professionnels de santé.
De la forme d’une carte bancaire, la carte Vitale est, depuis 1998, un outil indispensable pour faciliter la prise en charge des frais de santé et le remboursement rapide par l’Assurance maladie.
Historiquement de la taille d’une carte bancaire, elle prend aujourd’hui une forme dématérialisée avec une application qui s’installe sur son smartphone, en complément de la version physique, qui continue à exister.
Déployée de manière progressive sur tout le territoire français, l’appli carte Vitale est désormais disponible dans les Alpes-Maritimes.
Toujours dans la poche
Facile d’accès, simple d’utilisation, l’appli carte Vitale prolonge et complète les services de la carte "physique". Tout d’abord, elle présente un aspect pratique majeur, celui de l’avoir toujours sur soi, dans son téléphone.
"L’appli carte Vitale limite ainsi les conséquences de l’oubli ou de la perte de la carte Vitale physique pour les assurés comme les professionnels de santé avec à la clé, la garantie d’avoir moins de feuilles de soins papier à transmettre", explique l’Assurance maladie.
L’appli offre aussi la possibilité de suivre ses dépenses de santé.
Les décomptes des derniers paiements sont consultables en temps réel. Autre atout clé: la mise à jour des droits se fait automatiquement, et ne nécessite pas de démarche spécifique de l’assuré, qui n’a pas à se rendre en pharmacie pour la réaliser.
La carte de mutuelle intégrée en 2025
Dès 2025, l’assuré pourra intégrer son assurance santé complémentaire dans l’appli carte Vitale. Ainsi, il ne sera plus nécessaire de présenter sa "carte de mutuelle".
"Les professionnels de santé pourront donc, via l’application, réaliser du tiers-payant sur la part obligatoire et complémentaire", insiste l’Assurance maladie.
À terme, il sera également possible d’utiliser l’appli carte Vitale comme moyen d’identification pour se connecter à d’autres services santé comme Mon espace santé.
Seul impératif bien sûr: ne pas oublier de charger son téléphone pour l’utiliser.
Rachel Bianconi est accompagnante funéraire sur la Côte d'Azur : qu'est-ce que c'est ? - France Bleu
En ce 1er novembre, France Bleu Azur se penche sur un sujet à la fois lourd, mais qui par définition nous concerne tous : la gestion de la mort, à la fois personnellement et pour nos proches. Réponses avec une invitée qui exerce une profession méconnue : accompagnante funéraire .
Comment appréhender la mort, à la fois pour soi, et pour ses proches ? Comment s'organiser, à qui parler, et faut-il d'ailleurs en parler ? Sur la Côte d'Azur, Rachel Bianconi accompagne des familles "dans tout ce que les pompes funèbres ne font pas" : elle a lancé son activité d'accompagnante funéraire.
Invitée ce vendredi 1er novembre de France Bleu Azur, elle nous détaille son métier. Interview à réécouter en podcast.
Publié le 03 novembre 2024
Prescrits et délivrés en dépit du bon sens, médicaments et dispositifs médicaux inutilisés alourdissent absurdement le fardeau de la Sécurité sociale.
« Faut pas gâcher ! » Le gimmick de Guy Roux, un célèbre entraîneur de foot parodié par les « Guignols de l’info », avait beau faire sourire, nous sommes au fond tous d’accord avec lui : le gaspillage est une absurdité économique et écologique. Il s’avère encore plus désespérant quand il touche notre système de santé mal en point. Vos réactions l’ont montré après notre enquête révélant que, des années après leur date de péremption, la plupart des médicaments restent efficaces.
Ce constat fait écho à un autre, dressé par le syndicat Convergence infirmière : nos armoires à pharmacie familiales sont remplies de médicaments et de dispositifs médicaux qui finiront à la poubelle. Les raisons de cette gabegie sont multiples, selon Ghislaine Sicre, présidente de l’organisation : « Certains pharmaciens délivrent en dépit du bon sens, typiquement des boîtes de 90 comprimés tous les mois alors que le patient en prend un par jour, ou de quoi procéder à 6 piqûres quand 2 sont prescrites. Des personnels d’hôpitaux remplissent des ordonnances qui ne correspondent pas aux besoins, par exemple des pansements de 3 tailles différentes pour 1 seule plaie. Des organismes d’hospitalisation à domicile fournissent des boîtes inutiles. Les laboratoires proposent des conditionnements surdimensionnés, et les patients ne s’assurent pas toujours qu’ils n’ont pas déjà le médicament avant de passer le prendre à la pharmacie. »
Opération choc
Convergence infirmière a organisé, au printemps, une opération « Balance ton gaspi » à double détente. Temps1 : marquer les esprits en déversant des monceaux de boîtes collectées chez les patients sur les places de 9 villes. Temps 2 : étayer le propos et chiffrer les dégâts. Bilan ? « 1,5 milliard d’euros par an qui partent en fumée. À la Cnam1, ils étaient verts ! » affirme Ghislaine Sicre. Le syndicat a dressé la liste des médicaments et dispositifs médicaux champions du gaspillage. Parmi eux, on trouve des quantités astronomiques de compresses. Mais aussi des traitements contre le diabète, des lancettes ou des bandelettes de contrôle de la glycémie, du Seresta (anxiolytique) ou encore Macrogol, une poudre contre la constipation, dont l’infirmière estime qu’il pourrait être avantageusement remplacé par « de l’eau d’Hépar et des pruneaux ».
Solutions de bon sens
La Cour des comptes s’est saisie du dossier, tout comme l’Assurance maladie, qui doit désormais analyser les multiples causes du gaspillage afin d’espérer y remédier. De son côté, le syndicat a avancé quelques idées. Notamment, en ce qui concerne les pansements, il suggère que les professionnels de santé prennent l’habitude de limiter les prescriptions à 1 semaine et de s’appuyer sur les infirmiers pour la suite. Ou encore que l’on confie à ces derniers le soin, contre rémunération, de gérer au plus juste la pharmacie des patients âgés ou atteints de troubles cognitifs. « Il faudrait que les autres personnes vérifient régulièrement qu’elles n’ont pas déjà le médicament prescrit et que les médecins le leur rappellent au passage », insiste Ghislaine Sicre. Elle se dit aussi scandalisée par les rigidités entourant le don aux associations. « On a le droit de leur envoyer des dispositifs médicaux tels que les pansements, mais pas les médicaments, c’est illégal. Pourtant, ça s’est longtemps pratiqué, râle-t-elle. Une ONG ukrainienne nous a contactés. On ne peut hélas pas lui fournir les médicaments récoltés, même s’ils n’ont jamais été ouverts. Les pouvoirs publics préfèrent les faire brûler dans des incinérateurs. On marche sur la tête ! »
Il a fait le tour du monde sous l’eau. Il sait mieux que personne le luxe que cette ressource naturelle épuisable peut représenter pour certaines populations, et le luxe qu’elle va sûrement devenir pour nombre d’entre nous dans les années qui arrivent. Étienne Lorant, scaphandrier de formation, a plongé dans toutes les mers du monde au service de différentes entreprises. Il a souvent connu des difficultés liées à la qualité de l’eau qu’il buvait durant ses missions, parfois subi des dysenteries invalidantes. Quand il rentre en France, il découvre l’existence d’une technologie qui transforme l’air ambiant en eau pure. En réalité, c’est l’humidité de l’air qui est capturée (comme le fait un climatiseur) puis filtrée, pour devenir de l’eau complètement potable. Il adopte le concept, crée la startup Serenity Corporation à Cannes en début d’année, au capital social de 100.000 euros, et assemble en France, les éléments nécessaires pour construire son produit.
Superpotable
"La qualité de l’eau qui sort de nos machines, explique le fondateur de la startup, va même au-delà du cahier des charges français." Une eau superpotable qui pourrait être superutile dans bien des situations. Concrètement? L’appareil est branché sur secteur mais il est possible de le relier à un panneau solaire. Il ne consomme que 160 watts par jour, soit deux à trois fois moins qu’un réfrigérateur et 10 fois moins qu’un sèche-cheveux. Il fonctionne dès que l’humidité de l’air dépasse les 40%, "ce qui est le cas partout sur terre, sauf dans certaines zones en Irak", indique notre globe-trotter. Sa plus petite machine, placée dans n’importe quelle pièce, peut produire jusqu’à 10 litres d’eau potable par jour. "Au départ, je voulais monter une ONG pour démocratiser le plus vite possible ce procédé et apporter de l’eau à toutes les populations, poursuit Étienne Lorant. Mais il fallait d’abord familiariser le public avec cet usage. Améliorer la techno et voir comment passer à la phase industrielle."
De l’eau pour tous
Alors, pour booster sa phase de recherche et développement, il se rapproche de Mathieu Merian, le fondateur de trois startups basées à Sophia Antipolis dont My3D, fournisseur de solutions d’impression 3D de pointe. "Au départ, raconte Mathieu Merian, je rencontre Etienne en tant que potentiel client par rapport à la personnalisation de ses machines. Puis le projet m’a touché. Nous avons les mêmes souhaits d’accessibilité universelle pour des produits que nous jugeons élémentaires et nous avons noué un partenariat. Avec mes équipes, nous travaillons à l’amélioration de sa technologie et sur le marketing." Mathieu Merian, également fondateur de Somanity – conception et fabrication d’exosquelettes imprimés en 3D pour permettre aux personnes handicapées moteur de se déplacer à moindres coûts – est incontestablement l’homme "serein" qu’il fallait à l’aventure Serenity.
"La plus grosse machine que nous pouvons fabriquer est capable de produire 600 litres d’eau par jour et rentre dans un container. Nous pouvons ainsi la livrer en 24 heures n’importe où dans le monde, indique le patron de Serenity. À Gaza, dans la vallée de la Vésubie, à Valence... Souvent dans ce type de catastrophes, l’eau est coupée et quand elle revient au robinet elle n’est pas encore potable. L’électricité, on arrive toujours à en produire et il y a des groupes électrogènes aussi. Nos machines peuvent ainsi fonctionner et fournir de l’eau."
Développement international
Pour avoir vadrouillé Étienne Lorant sait que dans nombre d’endroits dans le monde l’eau est acheminée en bouteilles par bateau, hélicoptères... "Là, on la produirait sur place. Ce qui diminuerait les émissions de gaz à effet de serre liées au transport." Mathieu Merian est en contact avec Bpifrance et l’Imredd pour breveter une technologie à incorporer dans la machine qui améliorerait sa taille, son rendement et la maintenance – pour l’heure, les filtres sont à changer tous les six mois. Et aussi pour travailler à une fabrication française. De belles perspectives en vue pour cet appareil déjà commercialisé dans des commerces cannois, chez un constructeur de yachts en Italie, dans une société en Grèce, une autre en Belgique. Et même, en Belgique, un footballeur professionnel a acquis Serenity et a signé un contrat de distribution pour son pays. "Nous allons déployer dans un premier temps le produit par vente de licences d’exploitation, pour le démocratiser." En BtoB et BtoC. Pour que l’accès à l’eau potable coule de source.
De 1.700 euros à 79.000 euros
Startup Serenity Corporation https://serenity-corp.com/
Relier des images identiques pour libérer des lignes, franchir des niveaux, gagner des badges, faire grimper son score... Ces règles à la Candy crush sont en fait celle d’une appli mobile gratuite destinée... à faire avancer la recherche scientifique en terres azuréennes.
Son nom: Play for plankton. Plutôt que d’y aligner des bonbons identiques, les aficionados de jeux sur smartphone y relient des variétés de planctons similaires en analysant les images qu’ils ont sous les yeux, issues de prélèvements faits sur nos côtes méditerranéennes.
À l’initiative: la Française des jeux (FDJ) associée au Laboratoire d’océanographie de Villefranche, rattaché à Sorbonne université. L’idée de l’appli s’est échappée de l’esprit de Jean-Guy Escolivet, salarié de la FDJ mais aussi passionné de jeux vidéo et soucieux de l’environnement. "Elle a vu le jour grâce au programme d’intrapreneuriat à travers lequel la Française des jeux permet à ses employés de bénéficier d’un détachement pour développer en équipe un projet innovant", détaille l’entreprise.
En plus du temps accordé à son collaborateur créatif, la société a largement financé le jeu, qui a nécessité 10 mois de développement.
Près de 500.000 images à trier
Du pain béni pour les scientifiques de la Côte d’Azur, qui passent le plus clair de leur temps à scruter les différentes espèces de plancton, ces petits organismes si essentiels à l’environnement. "Depuis 1967, nous effectuons à Villefranche des suivies historiques, quasi uniques au niveau mondial. Tous les jours ouvrés, le bateau de la station va dans la rade et prélève du plancton. Chaque semaine, un pot est collecté et conservé dans du formol. Il peut ainsi se garder des dizaines d’années", détaille Jean-Olivier Irisson, chercheur en écologie du plancton, qui supervise ces travaux.
Pour étudier finement l’impact du changement climatique au fil du temps sur ces organismes microscopiques, qui jouent un rôle crucial notamment dans la captation du CO2, une toute petite équipe est ensuite chargée d’effectuer un tri dans ce colossal volume prélevé: quantifier les individus, les mesurer, définir et nommer les différentes espèces...
Un travail de fourmi, reposant sur les épaules de la technicienne Corinne Desnos. "La technique d’analyse traditionnelle, c’est de mettre une partie du plancton sous un microscope pour classer tout ça. En 2010, nous avons développé un scanner étanche qui extrait toutes les images d’un prélèvement. Puis, nous avons créé un outil d’intelligence artificielle qui nous suggère une première identification de l’espèce", détaille Jean-Olivier Irisson.
Les yeux des quelque 13.000 gamers inscrits sur Play for Plankton complètent désormais ce tableau. "Nous avons livré à l’équipe de la Française des jeux 474.000 images, soit deux années de prélèvement: 2021 et 2022. En s’amusant, les joueurs en ont déjà trié 182.000. Nous récupérons ensuite ces données sous forme de tableau et Corinne opère une vérification, cela lui fait un premier filtre", détaille le chercheur.
Et, bonne nouvelle, le cerveau humain n’est pas encore dépassé par la machine: "D’habitude, avec nos outils d’IA, on obtient des résultats juste entre 75 et 80%. Pour l’instant, les joueurs sont meilleurs de quelques pourcents de plus", glisse le scientifique.
Un puissant accélérateur de sensibilisation
Mais là n’est pas l’unique intérêt de Play for plankton... Car, sans avoir l’air d’y toucher, le joueur-trieur, dans sa quête, glane aussi dans ses filets de nombreuses informations scientifiques. Passé le niveau 3, on apprend, par exemple, que "l’augmentation des émissions de CO2 acidifie les océans" et que "cela nuit au développement des planctons qui captent alors moins de CO2".
À collectionner: des anecdotes mais aussi des fiches informatives sur chaque espèce, rédigées par Denys Altukhov, assistant ingénieur ukrainien spécialiste du plancton, réfugié de guerre à Villefranche. "Au total, 17.000 fiches ont déjà été lues sur l’appli", recense la Française des jeux.
"Cela dépasse très largement ce qu’on peut faire seuls en termes de communication, s’enthousiasme Jean-Olivier Irisson. Au sein du labo, nous avons un département sensibilisation mais les ordres de grandeur ne sont pas comparables. Les jours de Fête de la science, on touche 300 personnes..."
Le scientifique en a d’ailleurs fait l’expérience chez lui, avec son fils de 13 ans, fan de jeux vidéo et bêta testeur n° 1 de Play for plankton. "Lui s’est surtout piqué au jeu pour franchir les niveaux et récupérer le maximum de badges. Mais c’est arrivé qu’il vienne me partager une info qu’il avait apprise en débloquant une anecdote. Ça, c’est mon badge à moi!", sourit le papa.
Des améliorations à venir
Envie de rejoindre cette aventure ludique de sciences participatives? L’application, qui sera bientôt améliorée, est téléchargeable gratuitement. Seul bémol: pas toujours évident de s’y retrouver dans ces 50 nuances de micro-organismes à trier. Mais les paires d’yeux les mieux aiguisés devraient pouvoir contribuer à faire avancer la recherche. Alors, à vous de jouer!
Le jeu Play for plankton est disponible gratuitement sur l’App store, Google Play et Androïd.
Liens
App Store iOS https://apps.apple.com/fr/app/play-for-plankton/id6453474669
Google Play Store https://play.google.com/store/apps/details?id=io.Blackfoot.PlayForPlankton&hl=fr
Site de l'association Forêts Sauvages
L'ASPAS est une association reconnue d’utilité publique et 100 % indépendante. Une exception pour une association de protection de la nature.
Découvert par podcast de cause à effet https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/au-nom-de-jane-goodall-9211233
C’est une phase de test qui pourrait avoir un sérieux retentissement à l’échelle nationale. Hier matin, la Ville de Cannes a présenté une solution technique innovante en termes d’écologie pour ses serres municipales, situées dans la basse vallée de la Siagne: l’installation de panneaux photovoltaïques afin de renforcer leur autonomie énergétique. Le principe? Il repose sur deux piliers.
D’abord, la pose de panneaux photovoltaïques souples et légers sur un bâtiment qui, d’ordinaire, n’aurait certainement pas supporté des panneaux traditionnels. "Cette solution pourrait être développée sur n’importe quel bâtiment, indique le conducteur des opérations des énergies renouvelables de la Ville. Le gros intérêt repose sur le poids: des bâtiments qui n’ont pas la capacité portante d’accueillir une surcharge en module photovoltaïque traditionnel pourraient quand même être équipés de panneaux photovoltaïques puisque ces derniers peuvent être facilement collés sur des toitures existantes."
Une économie de 8.000€/an
Ensuite, le fait de développer une solution en autoconsommation qui va permettre de réaliser de sacrées économies. "Nous allons compenser une partie des consommations électriques du site, à la fois du bâtiment, des espaces verts et des serres, donc nous allons couvrir 35% des besoins en consommation d’électricité du site, reprend Valentin Vogel. La totalité de la production photovoltaïque produite localement est injectée sur le réseau local, ce qui va nous permettre de compenser la consommation électrique du site et de générer une économie d’un tiers de facture." Concrètement, pour la serre en question, la "numéro 6", l’économie annuelle estimée est de 8.000 euros par an.
L’autre avantage de cette installation? Un partage d’énergie entre différents sites producteurs et sites consommateurs, via le réseau public de distribution d’électricité. Tout cela rendu possible grâce à l’ensoleillement exceptionnel de Cannes.
"Un double objectif"
"Les serres municipales sont situées dans un lieu exposé au soleil, confirme le maire David Lisnard. Les panneaux photovoltaïques ne créent pas de trouble esthétique et ne nécessitent pas de travaux d’infrastructure qui auraient été plus longs, plus chers et plus disgracieux. En outre, la production a un double objectif: écologique d’une part, grâce à la production d’énergie renouvelable et décarbonée, et économique d’autre part puisque lorsqu’on est en surplus de production par rapport à la serre, on peut répartir l’excédent de production sur d’autres sites municipaux. C’est une approche globale pour progresser en autonomie énergétique et produire du décarboné."
Pour ce projet, 204m² de panneaux photovoltaïques ont été installés sur cette serre numéro 6, pour une puissance électrique maximale de 22 kWc. Le montant total de l’opération s’élève à 179.569 euros, subventionné à hauteur de 66% du montant (118.878 euros) par le Département.
D’autres projets, comme celui-ci, pourraient voir le jour dans les mois qui viennent, au parking du cimetière Abadie 2, ou encore entre l’espace Ranguin et Saint-Exupéry, et la salle des Arlucs et le gymnase des Mûriers.
"Si vous pensez que pour résoudre un problème de rats, il suffit d’adopter un chat, alors c’est que vous n’avez jamais essayé."
Ce vétérinaire qui exerce à Nice est catégorique: "Le chat, surtout quand il est domestique, n’est pas du tout le prédateur du rat. C’est même risqué pour lui". On vous dit pourquoi.
Le rat n’a rien à voir avec une souris
D’abord, le chat est prédateur de la souris, pas du rat.
La gueule du chat permet d’attraper les souris facilement puisque celle-ci est généralement très petite (- de 10cm). Et la souris n’a aucun moyen de défense, à part la fuite!
C’est autre chose pour le rat. "Son gabarit est beaucoup plus imposant, plus du double. Et à l’inverse de la souris, il se défend, il est plus agressif et n’hésitera pas à sauter sur le chat pour le griffer ou le mordre."
Pour rappel, le rat possède 2 incisives supérieures d’environ 4 mm de longs, ainsi que de 2 incisives inférieures de 7 mm de longs et des griffes affûtées sur chacune de ses 4 pattes.
L’autre raison, c’est que le chat domestique, surtout quand il est bien nourri, a perdu au fil de l’évolution son instinct de chasse, même si certains rapportent quelques petits oiseaux.
Les vrais prédateurs du rat sont: l’homme, la buse, la chouette, le hibou, le furet, le serpent, la fouine, le renard. "Il s’agit principalement d’animaux sauvages, non domestiqués par l’homme qui ont conservé leur instinct de chasse, ce qui leur sert à se nourrir."
Parfois impressionnant mais le plus souvent bénin, un saignement de nez se traite à l’aide d’une simple compression. Et, contrairement à une idée reçue, sans pencher la tête en arrière !
Le saignement de nez (épistaxis en langage médical) concerne, dans 90 % des cas, la « tache vasculaire », cette zone située sur la cloison nasale, en avant, où différentes petites artères se rejoignent entre elles. Le saignement est le plus souvent sans gravité et peut facilement être maîtrisé. Ne pas pencher la tête en arrière est une priorité, car l’écoulement de sang continuerait dans la gorge, avec une gêne, une impression de gorge sèche, un goût métallique, des nausées, voire des vomissements. On garde la tête droite, on peut aussi la pencher légèrement vers l’avant, avec un mouchoir à proximité pour éviter les taches.
Comprimer
Pour arrêter tout saignement, il faut comprimer la plaie. Pour le saignement du nez, c’est la même chose. On se mouche doucement une première fois au-dessus de l’évier ou du lavabo pour éliminer des caillots qui entretiennent le saignement, puis on comprime fermement la cloison nasale. Cela implique d’appuyer sur les deux narines jusqu’en haut du nez avec deux doigts, par exemple les deux index. Si on ne comprime que la narine qui saigne, la compression peut être insuffisante, car la cloison nasale, un cartilage souple, se déforme aisément. La compression doit durer dans l’idéal 10 minutes – et c’est long. Au bout de 5 minutes environ, un nouveau mouchage, qui ne sera pas trop énergique, est utile pour évacuer les caillots formés qui peuvent faire durer le saignement. Puis on effectue une nouvelle compression de 5 minutes. Le saignement est alors arrêté. On n’oubliera pas, évidemment, de respirer par la bouche durant tout ce temps ! En complément, on peut appliquer du froid qui permettra la constriction des vaisseaux. Cette application se fera en comprimant le nez avec un gant de toilette ou un linge mouillé en utilisant l’eau la plus froide possible.
Mèche ou pas mèche ?
Introduire une mèche dans les fosses nasales est efficace, mais il faut maîtriser la technique. Le méchage fait à la maison, qui consiste à introduire dans la narine du coton ou un mouchoir roulés en cône, est à éviter. En effet, il comporte deux risques : déclencher un nouveau saignement en retirant la croûte en même temps que la mèche ; être la cause d’une infection si la mèche est laissée trop longtemps. Devant un saignement qui ne s’arrête pas, un professionnel de santé pourra effectuer un méchage avec des mèches spéciales, résorbables ou enduites de vaseline. À noter : dans tous les cas, les pommades hémostatiques n’ont pas d’intérêt.
Et si c’est plus grave ?
Si vous prenez de l’aspirine ou un anticoagulant, le principe est le même à ce détail près : la compression doit être beaucoup plus longue, au moins 20 minutes, voire plus. Il faut savoir que l’aspirine augmente le temps de saignement jusqu’à 7 à 10 jours après la dernière prise.
Si le saignement persiste ou reprend malgré la manœuvre décrite ci-dessus, s’il coule dans la gorge malgré la tête en avant, s’il se produit des deux narines en même temps, s’il s’accompagne de douleurs de tête, de fièvre, de vertiges ou d’autres symptômes généraux, mieux vaut appeler le 15 pour avoir un avis en urgence.
Si les saignements récidivent régulièrement du même côté, au moindre traumatisme, voire spontanément (en cas de fortes chaleurs ou dans la nuit, par exemple), il est utile de consulter un médecin ORL. Il examinera les fosses nasales et pourra procéder à une cautérisation de la tache vasculaire, devenue trop fragile.
"J’ai envie que la montagne reste belle": depuis Cannes, elle s’engage pour nos sommets - Nice-Matin
Véronique Abadie est encadrante fédérale bénévole en montagne pour le Club alpin français et, à ce titre, responsable de la commission Milieu montagnard, ouverte jeudi 3 octobre dernier pour ce qui est de l’antenne cannoise du club. Une commission dont le but est de "garantir que les pratiques en montagne soient compatibles avec la préservation de la nature et qu’elles se déroulent dans le cadre de respect et de protection des écosystèmes montagnards". Ce jeudi, elle a organisé "une soirée patous", en partenariat avec l’association France nature environnement, "sur les bons comportements à adopter lors des rencontres avec des troupeaux de moutons gardés par des chiens de protection pour une cohabitation apaisée en montagne".
C’est quoi, cette commission?
Quand la fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) s’est fondée en 1874, l’idée était de mettre l’accent sur la connaissance du milieu montagneux et le souci d’en faciliter l’accès. Ne s’agissant pas que d’un aspect sportif, l’état avait à cœur que l’on partage nos connaissances, sachant qu’il nous subventionnait. Le milieu montagnard étant au cœur de nos pratiques, une commission a donc été créée en 1976. Plus concrètement, il s’agissait de créer un socle commun entre les adhérents, les clubs, les comités territoriaux et la FFCAM.
Pourquoi ça n’existait pas avant à Cannes?
Je l’ai récemment proposé en comité directeur, ça a été accepté et on m’a demandé de chapeauter le projet. Ça n’existait pas car tout cela, c’est du bénévolat. Et pour que la synergie prenne, il faut des bonnes volontés. Je me suis saisie du sujet parce que la commission est dédiée à la protection, la sensibilisation et la gestion durable des environnements montagnards. Je me suis réinvestie il y a quelques années dans l’association. J’ai envie que la montagne reste belle. J’essaie humblement d’apporter ma contribution.
Quels sont vos objectifs?
Sensibiliser, car il faut que les gens prennent conscience de l’urgence climatique et de la protection nécessaire de la biodiversité. Il faut pour cela former et sensibiliser les adhérents pour leur permettre d’agir. Le but est aussi de garantir une bonne stratégie d’accès à l’espace de nos pratiques sportives, d’accompagner, soutenir et partager toutes les initiatives qui permettront aux adhérents des clubs montagnards de continuer leur pratique sportive tout en protégeant le milieu dans lequel ils évoluent. C’est en ce sens que le label Cimes sera à partir de l’année prochaine décerné aux clubs et comités qui sont investis dans ce sens. La FFCAM va aussi créer un brevet afin de former les encadrants à ces missions.
Vous êtes toute seule pour piloter cette commission?
Pour le moment, oui, mais je suis preneuse de toutes les bonnes volontés qui souhaiteraient me rejoindre et m’accompagner, sachant qu’il faut être adhérent. C’est un engagement de continuer à partir en montagne tout en étant le moins impactant possible. Donc comment limiter notre impact sur le climat? Je pense qu’on peut protéger ce que l’on aime et nous émerveiller dans le même temps. Si nous faisons tous quelque chose, on peut avoir une influence.
C’est quoi, cette "soirée" sur les patous, qui était organisée ce jeudi?
C’était l’opportunité, avec l’association France nature environnement, de sensibiliser sur les bons gestes à adopter quand on rencontre des patous, ces fameux chiens de troupeaux de moutons qui occasionnent parfois des morsures et des attaques sur des promeneurs car certains ne savent pas comment agir. Or, ces chiens sont très importants pour limiter la prédation du loup.
L’année dernière, Giacomo Saccone déposait un brevet pour protéger son invention: un procédé qui permet de rafraîchir la température du corps. Une pompe à chaleur intégrée à du textile. En effet, grâce à un batterie d’une autonomie de 4 ou 5 heures qui alimente 16 capteurs très discrets (rectangles blancs très fins), la température captée est transformée en fraîcheur (ou chaleur), en 20 secondes à peine. Une sorte de climatiseur que l’on porte sur soi car ces capteurs sont incorporés à l’intérieur de gilets faciles à porter, pesant tout juste 1,7kg.
En 2023 donc, Giacomo Saccone fonde Tethys, basée aujourd’hui sur la technopole de Sophia Antipolis et déjà, la petite startup a tout d’une grande. De plus en plus d’industries s’intéressent à sa technologie. Lesquelles? "Pour l’heure, nous travaillons avec de très grands groupes, explique le gérant, des sociétés de plus de 40.000 salariés." La SNCF pour ses employés chargés de la maintenance des voies ferrées en plein été; GSF, pour ses agents de propreté qui officient dans des verreries par exemple; La Poste et son personnel qui travaille dans de grands entrepôts sans climatiseurs, etc.
Premier en Europe
"Nous sommes en phase de test avec Colas, ArcelorMittal, Framatome, car ces industries aussi ont besoin de notre technologie." Épaulé de six collaborateurs, Giacomo Saccone, diplômé du CEA Paris Saclay, du MIT Boston et un temps salarié chez Thales Alenia Space à Cannes, explique avoir développé "le plus petit circuit fluidique thermodynamique d’Europe jamais réalisé".
Conçu à Sophia, fabriqué en France auprès de sept ESAT et trois partenaires industriels, ce circuit, intégré dans du textile, a également séduit la Police municipale de Mandelieu-la-Napoule. "Nous avons réussi à intégrer notre technologie dans les gilets pare-balles. Il faut maintenant passer les tests certifiant que le produit a toujours le même niveau de sécurité quand on tire dessus."
Tethys dans l’espace?
Pour l’heure, Tethys devrait produire 4.000 pièces en 2025 et vise les 10.000 par an "le plus vite possible", sourit le dirigeant qui est en contact avec l’ESA [Agence spatiale européenne, ndlr] et prépare des combinaisons spatiales extravéhiculaires. "Chaque lanceur de fusée propose ses équipements et le jour où un lanceur français ou européen est prêt, ce sera bien d’avoir nos propres combinaisons [ce qui n’est pas le cas pour l’instant, ndlr] plutôt que de les acheter aux Américains ou aux Russes.
Si la startup n’est pas encore rentable, son dirigeant est confiant. "Nous avons reçu des aides de Bpifrance, des incubateurs Provence Côte d’Azur et ESA BIC [Incubateur de startups ayant un lien avec le spatial, ndlr]. Je procède par augmentation de capital et là nous affichons 100 kE de capital. Les banques sont rassurées et prêtent plus facilement. Nous avons également des discussions ouvertes avec des family office pour ouvrir le capital..." A suivre donc pour la startup qui souhaite bénéficier d’un stockage important afin de répondre rapidement aux commandes à venir.
Effets désirables!
Car le gilet Tethys rhabille déjà nombre d’entreprises. Notamment parce qu’au-delà de sa technologie, les conséquences du rafraîchissement des salariés qui l’utilisent sont réelles. "Il a été prouvé que cela augmentait la productivité, baissait le coût opérationnel et baissait les risques d’accidents liés au stress thermique, explique Giacomo Saccone. Il est question d’un gain de 6.000 euros par an par salarié." Tethys compte bien démocratiser le produit et le rendre accessible aux TPE/PME qui en auraient l’utilité. 500 euros la pièce par an pour un produit qui rafraîchit ou réchauffe grâce à un potentiomètre permettant de régler la température. De même, chaque gilet Tethys est personnalisable "en fonction de l’activité des salariés, on peut déplacer certains capteurs pour faciliter la mobilité du corps".
Un véritable vent de fraîcheur sur la Tech!
Quelles conséquences de ces panneaux sur la faune et la flore?
En préambule, rappelons que selon l’IPBES (plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services éco-systémiques), sur les 8 millions d’espèces animales et végétales recensées, environ 1 million est menacé d’extinction au cours des prochaines décennies. La première cause, c’est la perte d’habitat des espèces. C’est le cas pour les parcs solaires qui imposent le déboisement à l’endroit du parc mais aussi entre 50 et 100m autour afin d’éviter les incendies, mais aussi sur des km de raccordements sous terrains.
La hausse de la température serait aussi néfaste?
Les panneaux provoquent un réchauffement local du secteur. En été, leur surface peut atteindre 85°. Ce qui crée des dômes de chaleur. Leur aspect passe pour de l’eau pour certains insectes qui s’y posent et grillent. Les apiculteurs fuient d’ailleurs ces centrales solaires. Mais paradoxalement, l’impact le plus néfaste est en hiver. Exemple, le crapaud qui entre en hibernation à proximité, trompé par la hausse des températures, va sortir pour se reproduire en plein hiver. Et mourra de froid. Des études ont démontré la baisse majeure de la population de chauve-souris en présence de ces panneaux. Toute la chaîne alimentaire peut se trouver perturbée. La biodiversité est en danger.
Quelles espèces impactées sur le site du projet de parc solaire à Séranon?
Début septembre, un écologue indépendant a mis au jour trois espèces protégées à forts enjeux de conservation qui n’avaient pas figuré à l’étude d’impact: le campagnol amphibie, et deux oiseaux, le verdier d’Europe et le chardonneret élégant. Début octobre, une autre étude indépendante a conclu que le risque pour le muscardin (rongeur) et la Crossope de Miller (musaraigne aquatique) était caractérisé.
Il y a des risques que l’on ignore encore?
Des études débutent ou sont en cours et on déploie à marche forcée sans respecter le principe de précaution. Tant que l’on ne connaîtra pas les risques exacts que l’on fait prendre à la biodiversité, il ne faudrait pas faire ces aménagements. Le Conseil d’État a rappelé en décembre 2021 la nécessité d’analyser les risques sur les espèces protégées.
Depuis un an, l’OFB travaille avec des bureaux d’études pour connaître l’impact de ces installations sur les oiseaux. On pourrait s’en moquer. Mais la biodiversité, c’est nous aussi. Et cela nous impacte déjà.
Projet de parc Solaire à Levens
https://www.nicematin.com/environnement/-les-panneaux-sur-les-toitures-pas-dans-la-nature-a-levens-bras-de-fer-autour-du-projet-de-parc-solaire-au-mont-arpasse-953382
Projet de parc Solaire Séranon/Valderoure
https://www.nicematin.com/environnement/-j-aimerais-vraiment-empecher-le-massacre-elle-se-bat-contre-les-projets-de-parcs-photovoltaiques-en-cours-dans-le-haut-pays-grassois-953393
Proposition de projet de parc solaire aux Monts d'Azur - refusé par ce défenseur de la biodiversité qui s’insurge contre les parcs solaires en pleine nature
https://www.nicematin.com/environnement/-ils-m-ont-propose-un-projet-sur-80-hectares-j-ai-refuse-ce-defenseur-de-la-biodiversite-s-insurge-contre-les-parcs-solaires-en-pleine-nature-953385
C’était "il y a trois, quatre ans". Et aujourd’hui encore, cette initiative met Patrice Longour en colère. Le fondateur de la réserve biologique des Monts d’Azur, à Andon, raconte comment on lui a proposé d’accueillir un parc photovoltaïque de 80 hectares sur ses terrains, au col de Bleine. "On m’a indiqué que j’avais tout intérêt à accepter. J’ai refusé."
Arracher des arbres pour planter des panneaux solaires? Inconcevable pour ce farouche défenseur de la biodiversité, qui fait cohabiter dans sa réserve bisons, cerfs et chevaux de Przewalski. "Je ne comprends pas comment au XXIe siècle, on peut se permettre de sacrifier des territoires qui sont l’avenir, en particulier des territoires sauvages. Ce n’est pas ça, l’écologie!"
Patrice Longour le précise: il n’a rien contre le photovoltaïque. Au contraire. "C’est une partie de la solution. Mais cela doit d’abord être fait dans les parties urbanisées. Ensuite, on pourra éventuellement penser à les mettre à la campagne. Pour l’instant, c’est juste une aberration. Commencez par panneauter les villes!"
EdEdmund Platt, dit "L’Escargot anglais", et Frédéric Munsch, dit "Le Sanglier marseillais". Deux potes quadragénaires qui se sont rencontrés à Marseille et qui aiment se lancer des défis qu’ils veulent "inspirants". Après avoir marché Marseille-Paris lors du premier confinement, ils ont enchaîné avec Douvre-Dundee (en Écosse) et le tour de la Corse. Le 3 octobre ils se sont lancés dans le Cassis-Cannes, qu’ils ont intitulé "CaCa, la route des mégots". "Une balade engagée", délivrent-ils.
Les deux compères ont ainsi cheminé 200 kilomètres, traversant le Var, en ramassant des cadavres de cigarettes en chemin. Leur triste moisson à leur arrivée, mardi 15 octobre: "12.000mégots." Leur aventure est filmée et postée sur les réseaux sociaux (1) "pour transmettre ce qu’on raconte et partager, parce qu’il y a encore trop de monde qui jette ses mégots". Ils la décrivent comme "un mix entre J’irai dormir chez vous, Pékin express, Nus et culottés et Very bad trip". "C’est une initiative personnelle. Ça parle à beaucoup de monde cette aventure sans cadre. Un matin tu te lèves et tu pars. On espère que ça fasse boule de neige. Les gens donnent des leçons, nous, on donne des idées", déclarent-ils.
"On encourage tout le monde à faire ça"
"L’arrivée à Théoule, c’était génial, se rappellent les deux amis. L’un des endroits les plus beaux du monde. Dans un café, on tombe sur un monsieur qui loue des Airbnb et qui nous prête un appartement. Deux restaurants nous ont soutenus en nous nourrissant. Une copine nous a hébergés à Cannes. Au marché Forville, les commerçants nous ont donné du vin, de la nourriture. Ils avaient envie de faire partie de notre équipe."
Eddie, le professeur d’anglais et écrivain, avec Fred le photoreporter, collectionnent ces rencontres: "On a rencontré des gens dans le réel, pas sur les réseaux. Le fait d’être médiatisé ça valide, ça authentifie. On n’a pas dépensé un centime. Certains se sont battus pour nous héberger. On encourage tout le monde à faire ça. Que ça inspire des influenceurs qui ont plus de poids. Derrière on nous donne au centuple."
"Quand la petite Pamela, sur son banc devant l’hôtel de ville, se lève et commence à ramasser devant les yeux écarquillés de son mec, c’est une victoire, racontent Eddie et Fred. Au Suquet, on a vu des gens se mettre à ramasser avec nous."
Reçu dans un collège de Bormes-les-Mimosas (Var), en mairie de Cannes… Leur démarche se veut dicter par "le plaisir".
"Marre des gens qui se trouvent des excuses"
"On n’en a pas ras le bol même si on n’a pas enlevé 0,00001% de ce qu’il y a par terre, savent-ils. On invite juste les gens qui jettent à jeter un peu moins. On fait ça pour se marrer mais il y en a marre des gens qui se trouvent des excuses pour ne pas jeter leurs mégots dans un cendrier, une poubelle. La mairie de Cannes a distribué 20.000 cendriers et il n’y a jamais eu autant de mégots par terre. Qu’est-ce qu’il faut faire pour faire réagir les gens?" Sur leurs tee-shirts noirs, un slogan plutôt clair qu’ils adressent aux "jeteurs, poseurs et planqueurs": "Arrête de niquer ta mer".
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Petite boîte, grande avancée? Depuis plusieurs semaines, elles sont partout au centre hospitalier Simone-Veil: au bloc opératoire, dans les salles de naissance, en réanimation… Dans "tous les services qui font de l’injectable", résume la directrice adjointe en charge de la recherche, de l’innovation et du développement durable, Nathalie Ronzière.
Ces boîtes sont de petits conteneurs marron, fruit du projet LiquidiMed et si elles n’ont l’air de rien comme ça, elles sont pourtant à l’origine d’un changement drastique dans le traitement des déchets médicamenteux liquides. Retour en arrière.
Un litre de déchets liquides par jour à traiter
Au printemps 2023, un audit a permis d’établir que la quantité des déchets liquides au bloc s’élevait à un litre par jour. "Des seringues inutilisées ou pas totalement. Et il n’existait aucun dispositif pour récupérer ces restes, renseigne Nathalie Ronzière, à l’origine de la démarche avec Sylvie Chanton, pharmacienne à l’hôpital. Ça part dans les boîtes DASRI [déchets d’activités de soins à risques infectieux] avec les aiguilles, avec le risque que ça se répande. Pour en absorber un peu, on jette ça sur une pile de compresses, avec le gaspillage induit. Et, parfois, ça part dans l’évier…"
Le tout, avec des conséquences environnementales puisque, sur les vingt-quatre substances analysées (éphédrine, paracétamol, noradrénaline, propofol, etc.) lors des tests, la plupart présentaient un indice PBT (persistance, bioaccumulation et toxicité) élevé. "On ne pouvait pas continuer dans cette démarche", souffle la directrice adjointe. La rencontre avec Med33 a changé la donne.
En janvier, l’établissement cannois se rapproche avec les représentants de la société girondine, spécialisée dans la distribution de dispositifs médicaux innovants.
Déchets gélifiés et lancement de l’expérimentation
Après cinq mois d’échanges nourris, elle dévoile un prototype de conteneur écologique d’un demi-litre, fabriqué à partir de résidus de bois – "de la sciure récupérée chez Ikea" – et de polypropylène biosourcé.
Il est, surtout, équipé "d’un manchon assez incroyable, qui absorbe jusqu’à cent fois son poids" et vient gélifier les déchets liquides, éliminant tout risque de fuite. "On a essayé de renverser le contenant: pas une goutte ne s’échappe", s’enthousiasme Nathalie Ronzière. LiquidiMed était né.
En test dès le mois de juin au bloc opératoire, le dispositif, piloté par le médecin anesthésiste Mohamed ben Abdelkarim, a été adopté de manière permanente en septembre. "Depuis cette date, 20,2kg de déchets liquides ont été récoltés. On a aussi étendu aux salles de naissances, à l’endoscopie, à la réanimation, etc. On arrive en fin d’expérimentation."
Vers une généralisation des boîtes DASRI en bois
Pour la directrice adjointe, "une vraie trouvaille", d’autant que, lorsque la boîte est pleine, un dispositif permet de la sceller, avant incinération. "Et là encore, le bois brûle mieux que le plastique." Plus proprement, aussi.
C’est là que le partenariat avec Med33 dépasse le cadre de LiquidiMed. Si l’utilisation du prototype (sur la base de 832 conteneurs pour couvrir l’activité annuelle du bloc) permet, selon les projections, d’économiser 285kg de CO2 par an, la généralisation des boîtes DASRI en bois, fabriquées de la même manière que LiquidiMed, serait d’une tout autre ampleur: "L’analyse de leur cycle de vie montre une économie en CO de 66% par rapport à celles en plastique. La substitution complète des 20.000 boîtes DASRI utilisées chaque année induirait une économie de 16,7 tonnes de CO et de plus de 126 millions de litres d’eau" avance Nathalie Ronzière.
On n’y est pas encore mais, depuis début octobre, une expérimentation est en cours en cardiologie. Affaire à suivre…
UPDATE DÉCEMBRE 2024 L’hôpital de Cannes récompensé pour sa solution qui gère les déchets médicamenteux
Était-il possible de mettre en place une vigilance météo infradépartementale et de décider de ne fermer les écoles qu’aux endroits les plus critiques? Au lendemain des intempéries qui ont une nouvelle fois frappé les Alpes-Maritimes et qui ont entraîné la fermeture des écoles, c’est aujourd’hui la
Antony Brunain est météorologue amateur depuis des années. Il est le fondateur et administrateur de la page Facebook Nice Météo. Et la mise en place des vigilances infradépartementales qui seraient plus ciblées fait partie des idées qu’il porte.
"C’est une évidence qu’il faut aujourd’hui se poser cette question. D’autant plus que ce genre d’épisodes est appelé à se reproduire. Et je suis persuadé que Météo France se la pose. La vigilance infradépartementale existe pour les risques avalanches et vagues subversives. Ceci dit, poursuit ce passionné de phénomène météo, c’est loin d’être si simple quand on parle du risque inondation…"
Pour Antony Brunain, la question aurait pu se poser mercredi: "Pour cette journée, on savait que le risque des intempéries serait ciblé sur l’ouest des Alpes-Maritimes ou l’est varois. Et c’est l’ensemble de ces deux départements qui a été mis par Météo France en alerte orange pluie inondations. Cela aurait été pertinent de n’avoir qu’une partie de ces deux départements en orange."
"Mais jeudi, à mon sens, c’était plus compliqué, poursuit-il. L’ensemble des Alpes-Maritimes était en vigilance rouge. C’est vrai qu’il n’a pas trop plu sur le littoral et du coup, les gens, surtout les parents, se sont posé des questions. Mais jeudi, le risque principal c’était la saturation des cours d’eau partout dans les Alpes-Maritimes. Cela aurait été très complexe d’exclure certaines zones. Météo France a donc placé tout le département en rouge. C’était à mon sens justifié, personnellement, à midi j’étais très inquiet sur le risque de crue… Même si je reconnais que fermer les écoles c’était lourd de conséquences, donc la question mérite quand même d’être posée."
Antony Brunain met aussi en avant qu’une vigilance météo infradépartementale plus affinée, "c’est aussi plus de travail en amont. Météo France en a-t-elle les moyens? Avec moins de budget et moins de monde, c’est peut-être un peu compliqué, avance-t-il… Et on connaît l’état de Météo France, en deux ans c’est 600 postes en moins et un budget amputé en raison de la baisse des subventions de l’État."
"L’autre question qui se pose aussi, poursuit Antony Brunain, c’est: est-ce qu’on peut décider d’une fermeture partielle des écoles? Peut-on dire on ferme dans les vallées et pas sur le littoral? Mais alors quelles vallées? Et quid des transports scolaires entre territoires? C’est une usine à gaz et tout cela nécessite un temps de réflexion énorme que les services de la préfecture n’ont pas car la décision de fermeture ou pas des établissements scolaires n’est prise qu’au dernier moment, selon les dernières prévisions, pour être la mieux justifiée."
Lancée il y a seulement quelques mois par l’entrepreneur cannois Christophe Demarest, l’application Save me a franchi les 1.000 utilisateurs. Pour rappel, elle permet d’avoir de nombreux numéros d’urgences – médicales, police secours, pompiers, médecin de garde, femmes victimes de violences, etc. – à portée de main, regroupés au même endroit dans son téléphone. Accident de voiture, chute, harcèlement de rue… L’application permet donc d’alerter, en un temps record, soit les secours, soit des contacts prédéfinis en cas de danger, avec la possibilité de partager sa position.
S’adressant tout d’abord aux particuliers, l’appli vient de franchir un nouveau cap en proposant aux mairies d’offrir un abonnement à leurs administrés. Une opportunité que la mairie de Pégomas vient d’ailleurs de saisir. C’est la première.
" Ça permet de gagner du temps"
Pour la maire Florence Simon, cette application permettrait à la mairie d’avoir une meilleure réactivité. "J’ai un Messenger qui fonctionne très bien, les Pégomassois sont déjà axés sur une communication en direct. Si on me signale un désordre sur une route, je vais tout de suite transférer le message." Save me permettrait d’éviter cette intermédiaire et d’alerter directement les services concernés. "Ça permet de gagner du temps, d’être au plus près des administrés et d’avoir plus de réactivité."
Avec cette application, les Pégomassois pourront, en temps réel, prévenir la mairie de différents problèmes et partager leur géocalisation: panne d’eau, d’électricité, éboulement… Les "alertes" sont personnalisables par chaque mairie. "Je veux qu’on puisse être alerté même s’il y a trois cailloux sur la route: un motard peut se tuer dessus."
"Rendre le plus de services en direct aux administrés"
L’alerte envoyée via l’application arrivera aux services concernés. Les vols et les cambriolages seront signalés à la police, par exemple. Et si, justement, il reste quelques détails à peaufiner (notamment quelles alertes mettre en place, car chaque mairie peut les personnaliser), le lancement de l’application auprès des Pégomassois devrait s’effectuer " le plus vite possible. On va lancer ça courant octobre, dans la première quinzaine. En attendant, on va réfléchir à comment nous, on va pouvoir développer et exploiter l’application, pour rendre le plus de services en direct aux administrés."
Chaque habitant bénéficiera d’un abonnement, qu’il pourra activer grâce à un code, que la mairie transmettra via de nombreux canaux: réseaux sociaux, newsletter…
Application Save me, disponible sur Apple Store et Android. Gratuit avec pub (bandeau publicitaire), payant à 1,99 euro par mois. https://save-me.me/fr
Instagram: saveme.app; Facebook: SaveMe.
Peu de temps, peu de moyens… Pour de nombreux étudiants, se nourrir correctement arrive loin dans la liste des priorités. "Pour la plupart, la préoccupation principale reste l’argent. L’idée, c’est de leur montrer que l’on peut bien manger à petit prix. Ils sont très demandeurs de conseils sur ce sujet", constate la diététicienne au sein de la Mutualité française, Agathe Granger, venue partager son savoir au campus Méliès de Cannes lors du rendez-vous "Bons plan pour bien manger" organisé par l’agglomération Cannes Pays de Lérins lundi.
Une première pour sensibiliser les jeunes et les aider à travers différents stands: conseils en nutrition, stand zéro déchets ou comment apprendre à fabriquer sa lessive, démonstration de cuisine rapide, pas chère, saine et gourmande, et même distribution gratuite de vaisselle… Petit résumé – non exhaustif – de ce qu’il fallait retenir.
Ne pas se compliquer la vie
Inutile de changer de menu tous les jours: une vingtaine de recettes peuvent facilement évoluer avec les saisons.
"Plutôt que de jeter ce légume abîmé, hachez-le pour l’utiliser avec des féculents", préconise Eric Betaille, professeur de cuisine au Centre de formation d’apprentis de Cannes. Avec des tomates, poivrons, concombres et du thon, le chef a réalisé, pour les élèves du campus, un taboulé, des pans-bagnats et même des wraps! "La même base mais déclinée différemment: facile, rapide et pas cher."
Autre exemple? Une conserve de petit pois, une autre de pois chiche, une boîte de thon et du fromage frais avec un peu d’huile et d’épices feront un parfait hoummous à déguster sur du pain.
Démêler le vrai du faux
Halte aux idées reçues! Le stand de conseils en nutrition a permis à beaucoup de personnes de démêler le vrai du faux. Les fruits et légumes congelés sont aussi bons que les frais? Vrai, car ils sont congelés directement après la récolte, ce qui permet de conserver leur teneur en fibres, vitamines et minéraux.
Manger en grande quantité tard le soir fait grossir: faux! C’est le surplus calorique accumulé dans la journée qui fait grossir. Trop manger le soir peut toutefois perturber le sommeil…
Il ne faut pas dépasser trois œufs par semaine: faux. Ce préjugé dû à la forte teneur en cholestérol du jaune d’œuf est erroné selon de récentes études. L’œuf est en fait une excellente source de protéine, minéraux, vitamines et lipides, et il est donc acceptable d’en consommer tous les jours.
Les produits light sont meilleurs pour la santé: faux! Car ils sont davantage transformés et plus chimiques. Mieux vaut donc consommer le produit original non allégé, en quantité raisonnable, que de se gaver de produits light.
Faire soi-même
Le stand zéro déchets était également une mine d’or pour les petits budgets.
Les spécialistes en la matière ont, entre autres, expliqué comment fabriquer son dentifrice avec trois cuillères à soupe d’argile blanche et une petite cuillère de bicarbonate (en y ajoutant, si l’on souhaite, de l’huile essentielle de menthe).
Recette encore plus simple pour la lessive en poudre: 1kg de percarbonate mélangé à 2 kilos de bicarbonate. Un petit dernier pour la route? Le baume à lèvres: 4g de beurre végétal, 4g d’huile végétale et 2g de cire d’abeille à faire fondre, en y ajoutant 2 gouttes de vitamine E.
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Découvert lecture tardive article https://www.nicematin.com/climat/pour-gerer-les-biodechets-moins-de-km-et-plus-de-solutions-locales--949177