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Guide Approfondi pour l'Entretien et la Taille de la Lavande
La lavande, cette plante vivace et rustique typique de la Provence, est célèbre pour son parfum envoûtant et sa silhouette buissonnante. Sa culture et sa taille sont des aspects essentiels pour les jardiniers, qu'ils soient novices ou aguerris. Voici un guide détaillé pour vous aider à prendre soin de votre lavande de manière optimale.
Pourquoi et Quand Tailler la Lavande ?
Importance Cruciale de la Taille
La lavande, en se développant, produit du bois et perd sa densité à la base, ce qui peut entraîner un affaissement. La taille annuelle est donc primordiale pour maintenir une forme buissonnante, naturellement sphérique, et pour prolonger la vitalité de la plante. Elle stimule la croissance de nouvelles pousses et prévient l'apparition de maladies.
Période Idéale de Taille
La fin de la floraison, généralement entre août et septembre, est le moment optimal pour tailler la lavande. Cette période peut varier légèrement selon la variété de lavande et les conditions climatiques. Surveillez le moment où les fleurs commencent à se faner et prennent une teinte grise.
Techniques de Taille
Taille des Jeunes Lavandes
Pour les plants jeunes, la taille favorise un développement harmonieux et robuste. Dès la première floraison, coupez les tiges florales avec un sécateur, cela encourage la plante à se ramifier et à s'étoffer.
Taille des Plants Adultes
Utilisez un sécateur pour les petites touffes et une cisaille pour les massifs plus conséquents. Il est crucial de tailler juste au-dessus du feuillage et d'éviter de couper dans le vieux bois, ce qui pourrait empêcher la repousse.
Esthétique et Forme de la Lavande
Après la coupe des tiges florales, il est conseillé de modeler votre lavande en lui donnant une belle forme sphérique. Cette taille d'ornement améliore non seulement l'apparence de la plante mais favorise aussi une meilleure circulation de l'air à travers les branches, réduisant ainsi le risque de maladies.
Récolte et Utilisation des Fleurs de Lavande
La récolte de la lavande s'effectue idéalement en fin de floraison. Les fleurs peuvent être séchées en bouquets suspendus tête en bas ou égrenées pour une conservation optimale. Pour un parfum plus intense, choisissez de récolter les fleurs en début de floraison, lorsque les huiles essentielles sont à leur apogée.
Conseils pour un Entretien Efficace de la Lavande
Gestion de l'Arrosage
Durant sa première année, la lavande requiert un arrosage modéré, surtout par temps sec. Par la suite, la lavande est relativement autonome, se contentant de l'eau de pluie, sauf en périodes de sécheresse prolongée.
Surveillance des Parasites
Inspectez régulièrement vos plants pour détecter toute présence de parasites ou maladies. En cas d'infestation, une intervention rapide est nécessaire pour éviter la propagation.
Fertilisation : Est-ce Nécessaire ?
En général, la lavande n'a pas besoin d'engrais, surtout si elle est plantée en pleine terre. Pour les lavandes en pots, le renouvellement partiel de la terre lors du rempotage est généralement suffisant pour leur apporter les nutriments nécessaires.
En suivant ces recommandations détaillées, votre lavande continuera à prospérer dans votre jardin, offrant chaque année ses fleurs parfumées et sa forme esthétique. Ce guide vous aidera à maximiser la santé et la beauté de votre lavande, garantissant ainsi son épanouissement au fil des saisons.
En conclusion
L'entretien et la taille de la lavande sont des pratiques essentielles pour tout jardinier souhaitant profiter pleinement de cette plante emblématique. En suivant les conseils détaillés de ce guide, de la taille annuelle à la gestion de l'arrosage et à la prévention des parasites, vous assurerez non seulement une floraison abondante et parfumée, mais aussi une santé optimale de votre lavande. Que vous cultiviez la lavande pour son aspect esthétique, pour ses qualités aromatiques ou pour ses bienfaits thérapeutiques, une taille et un entretien corrects sont la clé pour en tirer le meilleur parti. Avec ces astuces et techniques, votre jardin ou terrasse se transformera en un havre de paix, embaumé par le doux parfum de la lavande, et sera un témoin privilégié de votre savoir-faire en jardinage. N'oubliez pas, tailler sa lavande est un art qui, maîtrisé, révèle toute la splendeur de cette plante intemporelle.
Les gestes sont précis et très délicats. Pour ne pas abîmer les plumes de l’oisillon qui tient dans le creux de sa main, Manon Prazuc, munie de gants ouvre délicatement son bec. Puis, à l’aide d’une pipette, la soigneuse donne à manger au martinet une bouillie de grillons et de vers. Epaulée par Sandra et Mireille, des bénévoles. Elles se relaient de 8 heures à 19 heures.
"On les nourrit toutes les deux heures, et, pour les plus jeunes c’est toutes les heures. Car les martinets ne peuvent pas manger tout seuls. Ici on supplée les parents pour qu’ils ne dépérissent pas. Et dans la nourriture on rajoute des suppléments vitamines, calcium", explique Alice Brunet, vétérinaire et présidente de l’association Totem Paca.
Blottis les uns contre les autres
Dans le centre relais de Cuers (Var), ouvert en urgence il y a une dizaine de jours, les poussins, se requinquent. A l’intérieur de grandes boîtes, posées sur des étagères das une pièce au calme, des petites cabanes en carton ont été fabriquées par Manon. "Ils adorent," sourit Alice Brunet.
Blottis les uns contre les autres, ils se nichent dans ces minuscules abris. "On essaie de reproduire un peu les conditions de leurs nids, mais évidemment ils ne sont pas dans leur environnement naturel donc ils sont assez stressés."
Plus de 220 poussins ont déjà été accueillis, dans le centre, aménagé dans l’aile d’un mas provençal au milieu des pins et des vignes.
Jusqu'à 50°C sous les toits
"On reçoit encore des dizaines d’appel tous les jours, d’habitants qui trouvent des martinets au sol. Les oisillons se jettent du nid, avant d’être en capacité de voler, pour ne pas mourir de chaleur, explique Alice Brunet. C’est une situation inédite par son ampleur. Elle est due à une canicule précoce, avec des températures records enregistrées depuis le 25 juin. A Toulon on a dépassé 43°C, sous les toits où ils nichent ça dépasse les 50°C."
Alors, dans le Var, les Alpes-Maritimes… Partout ces oiseaux migrateurs "tombent du ciel".
Et les SOS affluent.
"Cette espèce a la particularité de ne se poser que pour nicher: elle possède de toutes petites pattes qui ne lui permettent pas de sautiller ou se poser comme les autres oiseaux. Ainsi, un martinet au sol est forcément en détresse", explique la Ligue pour la protection des Oiseaux Paca.
Un vaste élan de solidarité
Face à l’urgence, l’association Totem Paca a lancé un appel sur sa page facebook. Et les renforts n’ont pas tardé à arriver. "On a réussi à mobiliser une quarantaine de bénévoles, qui viennent nous aider à nourrir les 150 martinets."
Sandra fait partie de cette "task force" qui permet aux oisillons de reprendre des forces. "Je ne me suis jamais occupé d’oiseaux, mais je veux être utile", glisse la jeune femme qui suit attentivement les consignes de Manon, la soigneuse.
De son côté, la mairie de Toulon a débloqué des fonds. "On a alloué 3.600 euros pour aider l’association à faire face aux coûts de cette situation d’urgence", note Clémence Mounier, conseillère municipale à Toulon en charge de l’animal en ville.
Tandis que l’association "Martinets d’ici et d’ailleurs", a remis lundi un chèque de 3.000 euros à Totem Paca pour soutenir son action.
"On a besoin de 3 à 4kg de grillons et de vers par jour pour l’alimentation des oisillons" note encore Alice Brunet.
Une fois que les martinets sont en capacité de voler, ils sont relâchés dans la nature. "On attend qu’ils pèsent entre 40 et 50 grammes, ce qui correspond à leur poids de forme."
Une cinquantaine d’entre eux se sont ainsi élancé dans le ciel. Non loin du centre d’urgence, dans un champ situé en bordure de vignes, Alice Brunet les aide à prendre leur envol. "Une fois requinqués, les martinets sont autonomes. Ils savent instinctivement se nourrir d’insectes, donc ils sont sauvés."
Dons, bénévolat, comment aider?
Pour venir en aide aux martinets, vous pouvez devenir bénévole au sein de l’association, qui doit faire face à une situation de crise. L’inscription s’effectuer par mail à l’adresse suivante:
contact@assototem.com
L’association lance un appel aux dons. Elle a ouvert une cagnotte en ligne.
Pour soigner et nourrir un martinet jusqu’à ce qu’il soit relâché, il faut compter 15 euros. "Les dons sont défiscalisés à 66%, seul 5,10€ resteront à votre charge après déduction d’impôts", souligne encore Alice Brunet.
Avant de lister le matériel dont ils ont également besoin: congélateur pour conserver la nourriture, caisses plastique 40×60cm, lampes et tapis chauffants, balances de cuisine, serviettes, sopalins, journaux, désinfectant Virkon®, tréteaux, tables, éponges, petits contenants…
Que faire si on trouve un martinet au sol?
Le placer délicatement dans un carton tapissé de tissu.
Garder le carton au frais, au calme.
Ne pas nourrir ni abreuver l’oiseau: son bec est extrêmement fragile.
Contacter immédiatement SOS Faune Sauvage. Tél: 04 83 65 02 79. De préférence par message whastapp assorti d’une photo de l’oiseau, ou par appel téléphonique.
Offrir un téléphone à son enfant fait aujourd’hui partie des rituels de l’adolescence, souvent en lien avec l’entrée au collège. Mais ce petit objet soulève de grandes questions, notamment pour les parents: à partir de quel âge? Avec quelles règles? Et surtout, comment s’assurer que leurs enfants en fassent bon usage? Pour répondre à ces questions, les boutiques Orange de la région organisent depuis plusieurs années des ateliers numériques dans leurs boutiques. Ces derniers ne sont pas réservés aux clients mais ouverts à tous, sur inscription. À l’occasion de la sortie d’un nouveau forfait, comprenant un pack Protection Enfant, la boutique de l’opérateur située rue d’Antibes a organisé un moment dédié à la bonne prise en main du premier téléphone de l’enfant.
Pendant plus d’une heure, trois familles ont pu échanger avec les professionnels et partager leurs expériences. Chacun encadre l’usage du téléphone à sa façon: applications de divertissement limitées à 30 minutes par jour et contrôlées par un chronomètre, notification reçue par mail dès que l’enfant installe une application, téléphone en dehors de la chambre la nuit, ou carrément une utilisation de ce dernier uniquement le week-end.
Savoir faire face aux contenus inappropriés
Pour Rachelle Savoie, ambassadrice numérique volontaire chez Orange, "l’enjeu n’est pas de se demander combien de temps les enfants passent sur leur téléphone, mais ce qu’ils y font et ce qu’ils y voient".
L’atelier met par exemple l’accent sur le fait de ne pas parler à n’importe qui en ligne et de garder ses comptes en privé, mais aborde aussi les questions de cyberharcèlement, et de contenus violents ou pornographiques, qui sont loin d’épargner les plus jeunes. "Les enfants, il est primordial que vous vous inscriviez en tant que mineur sur les réseaux sociaux quand vous créez un compte. Grâce à ça, vous ne tomberez pas sur des contenus inappropriés", conseille l’ambassadrice numérique aux enfants, avant de s’adresser à leurs parents.
"Un garçon sur deux regarde régulièrement des contenus pornographiques, et une fille sur trois. Il faut oser aborder ces sujets avec eux, sans tabou. Ce n’est pas pour leur faire peur, mais pour qu’ils aient conscience des risques, et pour qu’ils sachent qu’ils peuvent venir en parler s’ils y sont confrontés un jour", poursuit-elle.
Communiquer et instaurer un climat de confiance
Pour aider les parents à veiller sur l’activité de leurs enfants en ligne, le pack proposé par Orange inclut entre autres un système de contrôle parental ajustable, et un partenariat avec SafeBear, qui détecte les messages potentiellement liés à du harcèlement. Le système ne dévoile pas le contenu exact des échanges pour respecter l’intimité de l’enfant, mais alerte les parents en cas de problème. "Cela permet d’agir sans fouiller dans le téléphone de son enfant; c’est son espace, sa bulle personnelle. On reste dans le dialogue, pas dans l’intrusion. Si jamais quelque chose d’anormal est détecté par SafeBear, vous pouvez aller en discuter avec votre enfant, et, s’il le souhaite, il pourra ensuite vous montrer les messages problématiques", souligne Rachelle.
À l’issue de ce moment d’échange, Julie Maré, mère de Noé, 11 ans, se dit séduite par cette approche. "L’atelier nous a permis de lui montrer que les règles qu’on met en place ne sont pas là pour le brider, mais pour le protéger", déclare-t-elle.
Les parents doivent aussi montrer l’exemple
L’un des messages forts de l’atelier est aussi destiné aux parents. "Il ne faut pas toujours blâmer les enfants, parce qu’ils reproduisent aussi ce qu’ils voient, alerte l’ambassadrice numérique. On ne peut pas demander à un ado d’être raisonnable si nous-mêmes on ne l’est pas."
Car non, la nouvelle génération n’est pas la seule à se faire piéger par les algorithmes de TikTok ou d’Instagram. "Parfois, on défile les contenus les uns après les autres et on passe des heures dessus sans même s’en rendre compte", avoue Brigitte, grand-mère de Lou, 10 ans.
Pour changer cela, quelques activités simples peuvent aider à déconnecter, et à créer de vrais moments en famille: couper les notifications pendant les repas, utiliser un vrai réveil pour ne pas utiliser son téléphone à peine sorti du lit, pratiquer un sport, jouer à des jeux de société, ou même regarder un film en famille. Se détacher de son téléphone, c’est possible, la preuve à la fin de l’atelier: personne ne s’est aperçu que plus d’une heure s’était écoulée… sans que personne n’ait touché son téléphone.
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On en a vu des shows dans notre vie: Metallica, AC/DC, System of a Down, Korn, Guns N’Roses, Beyonce, Pink, Iron Maiden, NTM, et on en passe mais, on va être tout à fait transparent avec vous, on a pris un immense pied à remonter le temps, l’espace d’une soirée sur la plage Cousteau de Saint-Laurent-du-Var dans le cadre de Beach 90, pour assister au retour sur scène de nombreux artistes de notre adolescence.
Menelik, Tragédie, Billy Crawford, L5, Las Ketchup, Corona, Allan Theo ou encore Worlds Apart, ils étaient tous là, face à une foule conquise à l’avance.
"Si vous êtes là, si on est là, c’est parce qu’on est nostalgique et que l’on veut revivre tout ça en musique", lance Coralie des L5, groupe féminin qui a remporté la première saison de Popstars en 2001.
Oui, certains ont vieilli, pris du poids, flirtent avec la soixantaine, assurent moins les chorégraphies ou tiennent moins la note. Et alors? Personne n’y a trop prêté attention.
Ils étaient heureux d’être sur scène et le public était aux anges de les retrouver, notamment le trio anglais des Worlds Apart, venu clore le show, et qui a toujours autant la cote auprès du public féminin.
Rebelote à La Garde ce jeudi
Dans un monde où la musique se consomme sans modération, avec sans doute beaucoup trop de facilité, les soirées nostalgiques de la sorte rencontrent un vrai succès.
Suffit de voir comment la foule a immédiatement reconnu le son du duo Tragédie, Hey Oh, avant leur montée sur scène pour comprendre que cette musique, faite pour s’amuser, a traversé le temps.
Parfois critiqué dans les années 90, ce son, si particulier, demeure une madeleine de Proust formidable. On oublie tout, on se déhanche, on kiffe.
"Cela nous étonnera toujours cette attente et ce succès populaire, souligne Tizy Bone du groupe Tragédie. On pourrait presque ne pas chanter tant le public connaît absolument toutes les paroles. C’est gratifiant, surtout quand on fête nos 20 ans de carrière. C’est une passion réelle, on est touché que les plus jeunes soient là, cela veut dire qu’on a réussi à trouver un côté universel."
Mieux, tout ce petit monde savoure ce retour au premier plan après un virage des années 2000 parfois délicat, entre l’oubli et l’étiquette, pour certains, de has been.
Billy Crawford, jubile, taille la bavette avec Tragédie et prend des photos avec les Worlds Apart. Menelik, qui a toujours le don de soulever les foules avec son tube Bye Bye, est accaparé par les selfies.
Qu’ils soient plus âgés ou plus jeunes, ces artistes, autrefois présents dans nos postes de télévisions ou dans les magazines comme Ok Podium sont aujourd’hui de retour sur scène, et pour une raison aussi inexplicable que magique, c’est un bonheur sans limite de pouvoir y assister.
Le côté imparfait rend même l’ensemble assez touchant. Cela aurait pu être ringard mais la magie est du bon côté et donne un côté attendrissant et bienveillant à tous ces artistes de notre adolescence.
Et ceux qui ont manqué le coche mardi peuvent se rattraper, ce jeudi, avec une Hit Party 2000 à La Garde avec un trio Worlds Apart-L5-Billy Crawford. Cerise sur le gâteau? C’est gratuit. Allez, on vous laisse, on a la chorégraphie de Baby Come Back à réviser.
Charly et Lulu: "On est une carte postale!"
C’est assez rare qu’un duo de présentateurs d’une émission musicale - le Hit Machine en l’occurrence - ait autant marqué une génération. Charly et Lulu, puisque c’est d’eux dont il s’agit, animait mardi soir la soirée Beach 90 à Saint-Laurent du Var, comme au bon vieux temps de leur règne sur M6.
Tous ces artistes ont été reçu par le duo quand l’émission de la "petite chaîne qui monte" était le passage obligé dans la promotion. Billy Crawford les appellent "Charly et Loulou". On sent une vraie tendresse entre eux.
"C’est toujours étonnant de voir que les gens répondent présents, souligne Charly. C’est une soirée payante en plus, cela veut dire que le public a fait la démarche de venir. Ce n’est que du bonheur, il ne faut plus s’étonner que des chansons qui ont 25 ans, 30 ans, marchent encore, savourons et remercions la vie. Il y a toujours eu des critiques sur les chansons, même du temps de Claude François ou Sheila, la seule chose qui compte, c’est l’accueil du public, c’est lui qui a raison."
"On est là pour s’amuser, embraye Lulu, quand tu vois un public, peu importe l’âge, qui veut chanter et danser, tu sais que tu es dans le vrai. Regarde Las Ketchup, elles vont envoyer la première note de leur tube et tout le monde va se rappeler de la chorégraphie".
Plébiscités sur scène par une foule qui a repris a cappella, leur tube Le feu ça brûle, Charly et Lulu sont des icônes malgré eux. C’est rare qu’un duo de présentateurs soit aussi apprécié, surtout avec le temps qui passe.
"Les gens ont du goût", rigole Lulu. "On a été les vecteurs, les véhicules d’une époque, il n’y avait que nous sur ce segment, sinon il y avait une forme de variété un peu ampoulée à la Drucker. Les gens se souviennent de nous, de la période, de la musique, des artistes qu’ils aimaient à l’époque", étaye Charly.
"On était les ambassadeurs de cette période, on est comme une carte postale que l’on garde précieusement pour se souvernir", conclut Lulu.
Allan Theo: "Les gens aiment parce qu'ils replongent en enfance"
Il fallait le voir, affuté, s’échauffer de longues minutes avant de monter sur scène. Allan Théo, la cinquantaine rayonnante, avait la lourde mission d’ouvrir le bal. Son tube, Emmène-moi, avait été un raz de marée en 1998 – disque dor - et résonne encore dans toutes les têtes.
"J’ai le même engouement qu’à mes débuts, pendant dix ans j’ai fait autre chose, du rock, et on m’a un peu forcé à revenir à cette musique, rigole-t-il, et je me suis apperçu que cette musique rendait les gens heureux et, par contamination, ça m’a rendu aussi heureux alors que j’étais dans la rage avec le rock".
Celui qui s’inscrit dans une mouvance latine depuis peu se souvient aussi de cette période si particulière de la fin des années 1990: "Je ne me suis pas rendu compte de ce qu’il se passait. J’étais dans une bulle, je n’étais pas forcément au contact du public au début et puis quand le single est devenu viral, je ne pouvais plus faire mes courses, je ne pouvais plus aller au restaurant, au cinéma, là, tu te rends compte que c’est une forme d’hystérie, les gens perdent une forme de contrôle et ça me fascine que la musique puisse faire ça".
Musique faite pour se lâcher
Alors qu’il a enchaîné ses tubes dont Lola et une reprise de Ricky Martin, Un, dos, tres, Allan Theo admet que le plaisir est toujours au rendez-vous.
"Les gens aiment car ils replongent dans leur enfance mais en plus c’est super joyeux, tu ne peux pas lutter. Tu commences à chanter une chanson, parfois il suffit de juste une note, et les gens hurlent, ils sont aux anges, c’est magique. On a dit que c’était de la musique commerciale mais tous les sons de cette époque-là sont restés dans nos mémoires, c’est qu’il y avait quelque chose..."
Les soirées Apéro Food
Conditions
Entrée libre, parkings gratuits
vendredi 18 & samedi 19 juillet de 18h à minuit.
Live music, Food Trucks et un Brasseur local vous attendent !
LES CONCERTS :
Vendredi 18 juillet <<
19h00 à 21h00 : MARJORIE MARTINEZ - Folk, Blues, Rock
21h30 à 23h30 : ELODIE B's - Pop, RockSamedi 19 juillet <<
19h00 à 21h00 : CUPCAKE - Pop, Soul, Rock
21h30 à 23h30 : BROOKLYN - Funk, Soul
LES FOOD TRUCKS :
- FELIZ STAR : Cuisine sud américaine
- AU BIDOCHON : Planches apéro et plus
- LAKAZALEY : Cuisine créole
- YVONNE : Burgers
- LA CASA PEYRANI : Piadine
- LES GLACES D'ANDRÉA : Glaces artisanales
LA BRASSERIE:
- RIVIERA BEER
En partenariat avec RADIO AS
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La Ville de Mougins crée le kit « Un animal m’attend chez moi ».
L’objectif est simple : en cas d’urgence, cette carte permet aux propriétaires de signaler la présence de leurs animaux chez eux.
Accidents, malaises…, la vie réserve parfois des coups durs, sans prévenir. Si vous vous retrouvez dans l’impossibilité de faire savoir que votre animal de compagnie est seul à la maison, le kit se compose d’une carte « Mon animal m’attend chez moi » à garder sur vous afin de le signaler, ainsi qu’un adhésif à apposer à l’entrée de votre domicile. Sur la carte figurent votre nom, celui de votre ou vos animaux ainsi que les personnes à contacter.
N’hésitez pas à vous procurer le kit auprès de certains cabinets vétérinaires, les associations de protection animale (SPA Espoir et ASA 06), les pharmacies, les accueils publics mairie (CCAS, pôle administratif, mairie annexe Mougins-le-Haut, îlot de police municipale de Tournamy, guichet unique, Scène 55, médiathèque, service des sports), les résidences et foyers seniors.
Antibes est la première ville en France à signer la charte pour la préservation de l'eau de l'association Valhor. La charte engage la ville à planter des végétaux peu gourmands en eau bien sûr mais aussi à utiliser les espaces verts pour éviter les inondations et autres gros ruissellements.
Depuis plus d’un an, du côté du Cannet, dans la lutte contre le moustique tigre, on a fait le pari des bornes antimoustiques qui évitent le recours aux insecticides.
"Comme ailleurs dans le département ça devenait invivable dans certains secteurs livre Marc Occelli, l’adjoint délégué à l’Environnement chargé de mener la lutte. Les restaurateurs, notamment dans le vieux-Cannet, les riverains… tout le monde se plaint. Ces moustiques sont devenus en quelques années un véritable fléau qui démarre dès le printemps et se termine à la fin de l’automne. Pour l’enrayer on a d’abord testé quelques bornes à des endroits stratégiques, comme par exemple une crèche et une résidence. Elles se sont avérées vraiment efficaces, certifie l’élu. Et depuis l’année dernière nous en avons installé vingt sur toute la commune. Leur rayon d’action peut atteindre jusqu’à 60 mètres, elles sont placées entre avril et octobre dans plusieurs endroits de la ville qui sont considérés comme les plus à même d’être touchés par les moustiques."
Une politique antimoustique qui a un coût puisque chaque borne revient à 1.000 euros pièce, sans l’entretien.
Sans produit chimique, ni bruit
Visuellement, cela ressemble à une grosse boîte. C’est à l’intérieur de celle-ci que se trouve une machine redoutable qui va disperser du dioxyde de carbone pour imiter la respiration humaine ainsi qu’un leurre olfactif qui simule l’odeur corporelle, toujours humaine.
Les moustiques n’y résistent pas. Ils sont attirés et aspirés par la borne. Tout ceci sans aucun produit chimique, ni bruit ni odeur. La machine ne prend pas non plus au piège les autres insectes comme les abeilles ou coccinelles.
"Les bacs sont relevés toutes les semaines, je suis incapable de vous dire combien de moustiques sont piégés, mais les bacs d’un litre sont pleins à chaque fois, ajoute l’élu. Et puis surtout, là où sont installées les bornes, les moustiques dérangent moins. Par contre elles doivent être installées à un endroit stratégique: déportées du lieu de vie à une cinquantaine de mètres en amont et en tenant compte du sens du vent."
Rémy est le gérant de La Maison Bellevue, dans le vieux-Cannet et il confirme "un changement radical avant et après la borne". "Avec la présence constante des moustiques, ça devenait très compliqué de travailler, en terrasse les clients se plaignaient à juste titre. La borne a été installée l’année dernière au milieu de la place et ça va beaucoup mieux."
Dans cette commune, depuis l’installation des bornes, "aucun cas de dengue n’a été détecté, indique l’élu. Mais il faut rester vigilant et nous menons la lutte sur plusieurs fronts. En plus de ces bornes, nous avons aussi installé des pièges pondoirs pour les femelles et nous répandons du larvicide dans les lieux où l’eau à tendance à stagner."
Il ajoute "la lutte doit être collective, on ne gagnera que comme ça. En plus de nos actions, nous multiplions les messages à la population concernant les eaux stagnantes dans les jardins. Et nous invitons les Cannettans qui le peuvent et le souhaitent à s’équiper de ces bornes redoutablement efficaces."
Les patous et autres chiens de protection qui veillent sur les troupeaux en montagne causent parfois des frayeurs aux randonneurs, ICI fait le point sur l'attitude à adopter lorsqu'on croise l'un de ces chiens lors d'une balade en montagne.
Contourner le troupeau, si possible,
À proximité du troupeau : se signaler en appelant les chiens (pour ne pas les surprendre),
Si les chiens viennent vers vous, s'arrêter, faire face aux chiens et leur parler sans les fixer dans les yeux,
Mettre un objet - chapeau, veste, sac à dos - entre soi et le chien pour mettre une distance entre vous et le chien,
Rester calme,
Éviter absolument de jeter des cailloux au chiens, de brandir un bâton ou l'usage d'une bombe aux poivres, cela risquerait de rendre les chiens agressifs,
Dès que le chien se calme, poursuivre son chemin doucement
Trouvez une mission de bénévolat dans une association, organisation publique ou une collectivité territoriale, sur le terrain ou à distance. Plus de 20 000 missions disponibles partout en France dans 10 domaines d'action : solidarité, insertion, éducation, environnement, santé, sport, culture ...
Soutenez le fonctionnement du Centre de Soins pour la Faune Sauvage des Alpes-Maritimes ! Bonne nouvelle : le centre de soins pour la faune sauvage des...
Relier Cannes à Théoule par la mer, c’est de nouveau possible depuis samedi et ce jusqu’au 31 août, grâce à la navette maritime Esterel.
L’occasion de se rendre dans le magnifique parc départemental de la Pointe de l’Aiguille ou à la plage de la Figueirette, tout en profitant de la beauté de la côte depuis la Méditerranée, notamment le château de Mandelieu, le Palais Bulle ou les petites criques de roches rouges…
Alors, on laisse la voiture au garage ou au parking et on se rend au quai Laubeuf, à Cannes, pour embarquer à bord de la navette qui peut emmener une petite centaine de personnes.
Ensuite, deux arrêts sont proposés: Théoule débarcadère (dans le centre du village) et le port de la Figueirette.
Quatre allers-retours quotidiens
Le service propose quatre allers-retours quotidiens au départ de Cannes (9h15, 11h15, 14h30 et 16h30).
Niveau prix, il faut compter 10 euros pour un pass journée adulte et 5 euros pour le pass journée enfants jusqu’à 10 ans (gratuit pour les moins de 3 ans). Un billet aller simple est également proposé au tarif de 6 euros.
Pour acheter des tickets, il suffit de se rendre dans un des cinq points de vente: au port et à l’office de tourisme de Cannes, à l’office de tourisme de Théoule-sur-Mer, à la capitainerie de La Figueirette et à la Maison du parc maritime départemental Esterel Théoule.
Il faut compter un peu moins d’une heure pour relier Cannes à La Figueirette, pour un trajet qui en mettra plein la vue aux voyageurs.
Renseignements : 04.93.49.28.28.
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Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/quelles-sont-les-pepites-du-reseau-entreprendre-cote-d-azur-992615
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découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/quelles-sont-les-pepites-du-reseau-entreprendre-cote-d-azur-992615
Il aurait pu s’arrêter à 60 ans. Fermer les grilles de la pépinière, poser les outils, profiter. Dix-huit années plus tard, Jacky Rubino, travaille encore chaque jour. Parce que la pépinière ne le lâche pas. Parce qu’il aime ce métier au point de ne jamais vouloir le quitter. Parce qu’il dit que la terre lui a appris le respect. Et que le respect, ça s’entretient. Comme un jardin. "Je continue aussi parce que j’ai une super équipe, on s’entend bien… En fait, à l’approche des 80 balais j’aimerais bien faire la passation. Mais rester quand même… Que je puisse continuer à former, à transmettre…" Tout est dit…
Jacky Rubino vient d’être nommé Chevalier de l’ordre national du Mérite agricole. Un honneur qu’il prend comme "la concrétisation de toute [sa] carrière". Et quelle carrière! Cinquante-cinq ans sans manquer un jour. 6h45, tous les matins. 19h, tous les soirs. Et toujours cette exigence, ce goût du travail bien fait. Il aurait pu devenir ingénieur chez Thalès. Mais il a bifurqué. Un détour par le jardin d’un colonel en Allemagne pendant l’armée. Et puis la révélation du sécateur: ce sera les plantes. Avec une volonté tenace: "Être le meilleur. Meilleur élagueur, puis meilleur paysagiste." Et il l’a été, à sa manière: discret, tenace, passionné.
Ce jour-là chez la princesse
Quand on lui demande à quoi il a pensé lorsqu’il a reçu la médaille, il nous parle de sa défunte épouse emportée par la maladie il y a dix ans et nous raconte son premier jour. C’était le 2 mai 1969, il avait été envoyé élaguer les cyprès florentins et les palmiers d’une princesse: "La Begum Aga Khan. C’était à Yakymour, sa villa du Cannet. Et sous ses yeux en plus! D’ailleurs, je n’ai jamais cessé d’entretenir sa propriété", dit-il en montrant la photo de cette journée. "À 17mètres de haut, tout à la main et à la serpe. Cette allée était tellement belle que la municipalité du Cannet en a fait des cartes postales..."
En "collaboration" avec le végétal
Après avoir passé des années en l’air, il est redescendu pour créer et ouvrir sa pépinière.
Six hectares qu’il a imaginés et aménagés en 1984 à Mandelieu-la-Napoule. Une petite fierté aux 2.000 variétés qui fournit près de 700 jardiniers de Menton à Marseille. "Parfois je me dis que je connais chaque arbre de ce territoire…" Spontanément, il prend une feuille et un stylo et dessine une taille: "Il faut pratiquer le gobelage pour que l’air passe. Tout ce qui pousse à l’intérieur il faut le tailler. Ouvrir l’intérieur de l’arbre pour le faire respirer. Et le faire en pleureur à l’extérieur..."
Il enchaîne sur l’entretien de l’arbre: surtout par de cuvette autour d’un arbre, "vous le tuez..." Il faut - toujours à l’aplomb - faire des trous à la barre à mine que vous laissez ouverts. Vous en faites cinq ou six autour et vous y injectez de l’engrais bio, "ça, même certains jardiniers ne le savent pas". Il regarde son dessin, attendri: "Moi, quand je travaille un arbre, que je le nettoie, le taille, c’est comme si je lui parlais... C’est une collaboration..."
"C’est très rare qu’un arbre meurt chez moi"
Prendre soin du vivant, c’est important: "Il y a de la musique partout ici... Les plantes d’intérieur aiment beaucoup, elles poussent mieux. J’aimerais qu’on se souvienne de la qualité des plantes. De la qualité de la pépinière. C’est très rare qu’un arbre meurt chez moi."
Son essence préférée: le palmier phœnix. "J’ai commencé dessus et je suis né en dessous, dans une villa au Cannet..." Arbre qui porte la symbolique de la résurrection et de l’immortalité... En regardant le pépiniériste, on y voit l’arbre du passage entre les générations, le savoir transmis. C’est tout Jacky...
L'Arche à Grasse propose un accompagnent de personnes en situation de handicap mental à travers un concept de vie partagée.
Newsletters La Nef Juillet 2025
foodwatch fait la lumière sur les pratiques nuisibles de l‘industrie agroalimentaire et lutte pour le droit des consommateurs de se voir proposer des aliments de qualité.
Nous sommes en 2022. Laura est assistante vétérinaire. Depuis quelque temps, elle a remarqué que certains clients se retrouvent embêtés lorsqu’ils doivent emmener leur animal à la clinique.
Il y avait cette petite dame qui n’arrivait plus à se déplacer, ou encore ces personnes qui me disaient qu’elles travaillaient et qu’elles étaient coincées. D’autres ne pouvaient pas laisser les enfants seuls à la maison. Leur seule possibilité, c’était de prendre un taxi. Et c’est très cher sur la Côte d’Azur."
Alors une idée commence à germer dans sa tête. L’idée d’aider à transporter tous ces patients à quatre pattes. De devenir une sorte d’ambulancière pour animaux.
Elle en parle à son collègue vétérinaire qui lui dit que c’est une bonne idée et que "ça manque dans le coin".
Pour concrétiser ce projet, Laura investit près de 70.000€. Elle achète un fourgon, l’aménage totalement, l’équipe d’un brancard, d’une climatisation réversible, de grandes et petits cages en fonction de la taille des chiens ou des chats qu’elle devra transporter.
Elle s’équipe également de tout ce qu’il faut pour respecter les protocoles de désinfection. Sa maman la soutient, ainsi que son conjoint qui l’aide pour l’aménagement.
Elle se forme pour obtenir l’ACACED, qui est un peu le sésame pour travailler avec les animaux. Elle y ajoute la formation TAV pour Transport d’animaux vivants.
Il ne reste plus que les démarches auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations).
"Grâce à la rapidité de l'intervention, il s'en est sorti"
L’activité a débuté il y a un mois. Laura, qui pensait au départ couvrir le Golfe, s’est vite retrouvée à se déplacer dans tout le département. "Je suis dispo 7 jours sur 7, 24h/24. Il m’est arrivé d’aller sur Toulon, Saint-Laurent-du-Var ou Nice." Il peut s’agir de transporter du domicile à la clinique, mais aussi entre deux cliniques pour des cas compliqués.
Dans son "ambulance pour animaux", elle a tout pour pratiquer les premiers secours. Récemment, elle est intervenue pour un chat qui était tombé du 3e étage. "En arrivant sur place, la scène était tendue. Aslan gisait au sol, immobile, derrière une haute grille qui barrait l'accès. (…) Sans hésiter, j'ai escaladé la grille (…). Il était là, étendu, le regard un peu perdu, mais vivant. Avec une extrême délicatesse, je l'ai soulevé et l'ai passé par-dessus la grille à sa propriétaire, qui l'attendait de l'autre côté. Nous avons filé vers la clinique vétérinaire la plus proche, où une équipe nous attendait déjà. Aslan a été pris en charge immédiatement. (…) Grâce à la rapidité de l'intervention et aux soins des vétérinaires, il s'en est sorti. Le soir même, il était de retour chez lui", raconte-t-elle sa page Facebook.
Pour Laura, "les animaux ont le droit à ce genre de services" car ce sont des membres de la famille à part entière. "Qu’on leur donne une chance d’être transportés dans les meilleurs conditions, comme on le ferait pour des humains."
Contact: 06.69.63.12.80. Page FB: Secours Animalier du 83; compte Instagram: @secours.animalier.du.83
Découvert chronique le billet science 02/07/2025 https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/le-billet-sciences/nous-proteger-ou-nous-faire-grossir-les-multiples-roles-du-microbiote-intestinal-1205010
Rendez-vous les 27, 28, et 29 juin pour trois jours de spectacles, de rires, d’émotions et de belles rencontres théâtrales à Auribeau-sur-Siagne !
Parce que nous avons à cœur de rendre accessibles et compréhensibles pour toutes et tous les dispositifs d’épargne entreprise, nous vous invitons à découvrir le podcast de Corine Goldberger et Thierry Ohayon « Argent, parlons cash les filles ! », auquel nous avons participé.
Laure Rabelle, notre responsable marketing et digital pour nos clients entreprises, s’est prêtée au jeu de cette longue interview, pour éclairer les femmes (et les hommes) sur toutes les questions qu’elles pourraient se poser sur leur épargne salariale et retraite et ainsi leur (re)donner les clés et le pouvoir sur leur situation financière et leur patrimoine, actuel ou à venir.
Publié le 26 juin 2025
L’assurance multirisque habitation est obligatoire. Cependant, si tous les contrats offrent un même socle de garanties, leur mise en application diffère. Faites le point, pour ne pas débourser un euro de trop.
Mauvaise nouvelle : en 2025, les tarifs des assurances multirisques habitation (MRH) ont augmenté sur tout le territoire, avec des progressions moyennes de plus de 10 %. Cette flambée est principalement due aux hausses des coûts d’indemnisation. En effet, la guerre en Ukraine a fait bondir le cours des matières premières, renchérissant les réparations. Le nombre de sinistres a, lui aussi, suivi une courbe ascendante, notamment dans les copropriétés anciennes peu ou pas entretenues. En outre, à cause de l’aggravation des risques climatiques, l’État a imposé une majoration de la prime catastrophe naturelle (Cat-Nat), qui finance le régime d’indemnisation des victimes et pèse sur tous les contrats. Le 1er janvier 2025, elle est passée de 12 à 20 %. Alors, pour être certain que le prix de votre MRH correspond bien à la couverture dont vous avez besoin, suivez nos conseils.
Analysez la qualité de votre contrat
Les compagnies d’assurances fixent leurs tarifs en fonction de leur perception du risque (incendie, dégât des eaux, cambriolage…). Or, leurs calculs sont réalisés à partir de statistiques qui leur sont propres. C’est la raison pour laquelle, par exemple, un assureur qui s’avère bon marché à Lille (59) peut afficher des tarifs moins intéressants à La Rochelle (17), ou qu’une compagnie comptant une majorité de propriétaires de maisons dans son portefeuille n’aura pas les mêmes montants moyens de sinistres qu’une société qui assure surtout des petits appartements.
Il est donc important d’intégrer cette donnée avant de choisir son assureur. Toutefois, attention : si le prix d’une MRH est un point capital, ne vous laissez pas séduire par le tarif le plus bas possible, car il faut impérativement examiner un deuxième paramètre : la couverture offerte par le contrat en cas de sinistre. Là également, le marché est très hétérogène, car certaines compagnies insèrent de hauts niveaux de franchises, quand d’autres limitent les garanties, ou encore en incluent en option payante, ce qui fait grimper la note.
Avant de souscrire, il convient donc d’analyser la qualité du contrat et, surtout, de vérifier qu’il correspond à ses besoins. « Le principal sujet avec l’assurance est son utilité réelle, et non sa rentabilité immédiate », met en garde Carole Thoumelin, responsable du pôle offre et marketing chez Pacifica (une filiale du Crédit agricole). Inutile de disposer d’options facturées si vous ne vous en servez jamais ou, a contrario, de risquer des franchises élevées alors que votre budget serré ne vous permet pas d’assumer une série de petits sinistres.
Le dernier facteur jouant sur le prix des contrats est le type et la qualité du service. Fréquemment négligé, ce critère s’avère pourtant essentiel. De fait, si vous avez souscrit via un courtier de proximité, ce dernier sera apte à vous conseiller sur les formules, et à vous épauler en cas de problème. Si vous n’êtes pas technophile, que vous habitez un bien qui sort de l’ordinaire (maison de caractère, nombreuses dépendances, secteur à risque…) ou que votre patrimoine est particulier (collection d’ouvrages anciens, matériel hi-fi ou électronique dernier cri…), mieux vaut opter pour cette solution.
En revanche, pour un petit appartement sans mobilier ni objet de valeur, vous aurez intérêt à préférer une assurance basique ou celle d’un néoassureur, souscrite en ligne en trois clics, bien moins coûteuse. La condition ? Accepter un conseil générique et un règlement de sinistres dématérialisé, ou réalisé via une plateforme téléphonique.
Faites jouer la concurrence
Pour toutes les raisons précédemment évoquées, les écarts de cotisation annuelle varient, sur une formule comparable, du simple au triple. Malgré tout, beaucoup de consommateurs se contentent, lorsqu’ils reçoivent leur échéancier de primes chaque année, de relever les hausses et de les accepter avec fatalisme. C’est une erreur ! Dans le domaine de la MRH comme de l’automobile, la fidélité n’est pas récompensée. En effet, pour attirer de nouveaux clients, tous les assureurs appliquent des prix d’appel la première année. Ensuite, ils augmentent les tarifs et les anciens contrats perdent leur compétitivité. Si on veut éviter de se retrouver piégé, « il faut régulièrement, c’est-à-dire a minima tous les deux ans, faire le tour de la concurrence, afin de vérifier que sa couverture n’est pas facturée trop cher par rapport au marché, qui évolue assez rapidement », conseille Julien Fillaud, directeur d’Hyperassur. Pour cela, passez par des comparateurs (LeLynx, Lesfurets, Meilleurtaux, UFC-Que Choisir…), ou rendez-vous sur le site de votre assureur, pour mettre votre contrat en balance. À la clé : des économies atteignant parfois 40 %.
Regarder ce que propose le marché a un autre avantage majeur : cela vous donne l’occasion de réévaluer vos besoins et d’adapter votre couverture en choisissant, éventuellement, une formule qui vous convient mieux. Le but ? Éliminer les options, anciennes ou nouvelles, inadaptées à votre profil, et en souscrire d’autres correspondant à l’évolution de votre situation (immobilière, mobilière…). À titre d’exemple, de plus en plus de contrats MRH disposent désormais d’une garantie, souvent payante, qui assure les vélos électriques contre les vols. Séduisante sur le papier, elle s’avère inutile si vous roulez avec une bicyclette musculaire. « L’analyse méticuleuse et régulière de son contrat permet de trouver de nouvelles assurances plus protectrices à tarif équivalent, ou d’autres, moins chères, qui offrent des garanties comparables », affirme Julien Fillaud.
Soyez aussi vigilant sur les garanties incluses dans la MRH, car « il existe des formules qui n’intègrent pas de couverture vol. Elles sont destinées à ceux qui estiment que le contenu de leur habitation ne mérite pas cette protection particulière », souligne Carole Thoumelin. Il s’agit essentiellement des contrats d’entrée de gamme, surtout adaptés aux petits logements avec peu de valeurs mobilières à assurer. Évitez-les si vous possédez beaucoup de meubles, du matériel hi-fi, de l’électroménager et que vous vivez dans une grande maison.
Adaptez les garanties de base
Un contrat multirisque habitation assure a minima contre les dégâts des eaux, l’incendie et les catastrophes naturelles. Il donne, en outre, une garantie responsabilité civile qui couvre les dommages que vous ou un membre de votre foyer assuré pourriez provoquer chez autrui. À cela s’ajoute, dans la grande majorité des cas, une garantie vol. Cependant, malgré un tel socle commun, chaque contrat prend en compte de manière différente, ensuite, les sinistres et leur règlement.
Premier point : les montants couverts diffèrent. Le capital mobilier assuré peut aller du simple au triple pour la même surface de logement. Les assureurs l’évaluent entre 10 000 et 30 000 € en moyenne par pièce. D’autres ajoutent parfois à ce montant un plafond global d’indemnisation qui peut être très bas, et largement insuffisant pour une grande maison. À ce propos, vérifiez la définition du nombre de pièces, car certaines compagnies considèrent qu’un grand séjour de plus de 30 ou 40 m2 compte pour deux, et d’autres non.
Attention, en cas de déclaration erronée de votre part, votre indemnisation risque d’être réduite proportionnellement. Soyez bien attentif sur ces points, parce que même si les plafonds d’indemnisation paraissent importants, ils ne seront pas forcément suffisants pour remplacer tout ce que vous pourriez perdre lors d’un sinistre grave (un incendie, notamment). Si vous possédez des meubles de valeur ou encore un niveau élevé d’équipement (bibliothèque de livres anciens, écran plat dernier cri, matériel informatique coûteux, électroménager haut de gamme, vêtements griffés…), choisissez sans hésiter une formule qui garantit des montants supérieurs. Vous paierez plus cher, toutefois vous serez mieux protégé en cas de grosse catastrophe.
Deuxième point : examinez si le capital couvert inclut les objets de valeur. En général, ils dépendent d’une couverture à part, avec un plafond différent. La plupart du temps, il s’agit des biens en métal précieux, de ceux qui intègrent des pierres précieuses, mais aussi des œuvres d’art (tableaux, statuettes, tapisseries, fourrures, montres onéreuses…) et de collection. Certains contrats intègrent, en plus, les caves à vins avec des grands crus. Sachez que « ne sont jamais considérés comme des objets de valeur le matériel hi-fi, vidéo, informatique et les appareils électroménagers », énonce Julien Hue, directeur de l’offre assurance dommages à la Macif. Voyez également s’il existe un plafond par bijou ou objet de valeur, car c’est parfois le cas.
Pour être certain d’être parfaitement couvert, faites une évaluation rapide de ces biens spécifiques et, si besoin, demandez à votre assureur d’augmenter les plafonds de couverture. En outre, ménagez-vous des preuves de leur existence : photographiez-les et, surtout, faites-les expertiser assez régulièrement par un professionnel qui vous délivrera un avis de valeur. Cette précaution est salutaire. « Si conserver des factures est utile pour l’indemnisation, cela ne donne qu’une indication du prix initial du bien, et pas forcément de la valeur actualisée », remarque un courtier en assurances.
Troisième point : après un sinistre, vérifiez si votre assureur va vous rembourser vos affaires pour leur valeur à neuf ou de remplacement, ou s’il calculera le dédommagement après avoir déduit une vétusté – en général, de 5 à 25 % si c’est le cas. « Une grille de vétusté doit être précisée dans le contrat. Elle indique les taux appliqués, qui varient selon la nature des biens. Elle ne sera pas la même, par exemple, sur du mobilier et du matériel électronique », précise Carole Thoumelin.
Gare à la garantie équipement à neuf, car il existe des subtilités : certaines formules, les plus chères, vous protègent de façon illimitée quel que soit l’âge du bien sinistré ; d’autres ne couvrent que quelques biens à neuf ; d’autres encore les soumettent à un coefficient de vétusté. Ces dernières fixent des durées au-delà desquelles le mobilier n’est plus remboursé, s’il a plus de 10 ans par exemple. À fuir si vous êtes adepte de meubles chinés et de pièces vintage. Enfin, regardez le montant des franchises du contrat, car si elles sont élevées et que vous subissez un petit sinistre, comme un dégât des eaux sans gravité, votre assurance ne vous indemnisera rien, ou très peu.
Tenez compte des conditions particulières
Avant de signer, lisez les conditions qui précisent les modalités à remplir pour être pris en charge. Par exemple, si votre logement se trouve en rez-de-chaussée, les fenêtres doivent fréquemment être munies de barreaux ou de volets pour que la garantie vol s’applique. Même obligation, parfois, sur votre porte d’entrée, à doter d’une serrure trois ou cinq points, voire d’une porte blindée au-delà d’un certain capital assuré. Autre exemple : vous êtes tenu de prouver que vous faites ramoner chaque année vos conduits de cheminée et débroussaillez votre terrain. Prêtez attention à ces points car si vous ne les respectez pas, l’assureur peut refuser de vous dédommager ou minorer votre indemnisation. Pensez aussi à lui déclarer tout changement dans votre domicile – par exemple, si vous installez une véranda, construisez une piscine ou créez un petit studio au-dessus de votre garage. Le montant de votre prime augmentera parfois légèrement, mais vous serez correctement protégé. Si vous quittez votre logement durant plusieurs semaines, les assureurs exigent également que l’eau soit coupée, afin de vous couvrir en cas de dégât des eaux. Examinez bien ce point, car les exigences en matière de durée d’inoccupation varient selon les contrats.
Pour finir, si vous avez une maison, vérifiez que votre assurance couvre bien les dégâts ou les vols susceptibles d’avoir lieu dans votre jardin et vos dépendances (mobilier d’extérieur, vélos…). Mais aussi les dommages touchant les murs de soutènement, les portails, les plantations…
Profitez, ou pas, des « petits plus »
La plupart des assurances proposent des petits « plus ». Privilégiez ceux qui vous faciliteront la vie. Par exemple, l’intervention d’un serrurier si vous avez perdu vos clés. A contrario, d’autres s’avéreront inutiles ou inefficaces. C’est parfois le cas de la garantie protection juridique : certaines mettent en relation avec un service de conseil, mais uniquement pour ce qui relève de l’habitation (conflit de voisinage, problème de bail…), tandis que d’autres offrent une couverture dans divers domaines (soucis avec une administration…) et vous épaulent dans vos démarches. À vous de voir si vous avez besoin de cette aide, quelquefois en doublon avec une autre police d’assurance déjà souscrite.
Il existe aussi toute une panoplie de garanties que les assureurs ont intégrées au fil du temps. Si votre contrat a plus de 10 ans, il n’est plus au goût du jour et vous avez peut-être intérêt à en changer pour en profiter. À titre d’exemple, la garantie tout risque accidentel va couvrir un téléviseur heurté par la fenêtre à cause du vent ou un appareil photo abîmé en vacances. La garantie dommage électrique permet d’obtenir le remplacement de machines victimes de courts-circuits ou de surtension. La garantie perte de denrées remboursera le contenu de vos réfrigérateur et congélateur en cas de panne de courant. La garantie bris de vitre prend parfois en charge le remplacement de la porte vitrée de votre insert ou de votre four… Les contrats les plus haut de gamme assurent également les instruments de musique contre la casse et le vol hors du domicile, sous certaines conditions. Ils sont à privilégier lorsqu’on est musicien ou que son enfant prend des cours au conservatoire.
Enfin, des assureurs proposent une garantie civile dans le cadre des loisirs ou des séjours à l’étranger. Elle couvre vos enfants s’ils pratiquent une activité extrascolaire, et la famille si vous partez en week-end ou au sport avec votre matériel. Elle fonctionne souvent, mais mieux vaut le vérifier si vous voyagez hors de France. Très utile pour les foyers actifs et les globe-trotteurs, elle aura un intérêt moindre si on est célibataire et sédentaire.
Mobilier et immobilier - 3 points de vigilance
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Dans le détail des clauses
Avec une garantie valeur de reconstruction matériau à l’identique (pierres de taille, ardoises vernissées…), l’assureur règle les réparations d’un sinistre sur la même base. Mais s’il s’agit d’une garantie valeur de reconstruction (matériaux modernes), il rembourse sur la base de ce qui est actuellement utilisé (parpaings, tuiles usinées…). -
Recours à l’expert d’assuré
Vous êtes victime d’un sinistre grave dépassant plusieurs milliers d’euros ? Faites-vous assister d’un expert d’assuré. Mieux vaut recourir à ses services dès la déclaration du sinistre, mais il peut aussi intervenir en cours de route, jusqu’au règlement du dossier. Ce professionnel indépendant connaît les subtilités des contrats, maîtrise le droit des assurances et possède de solides connaissances techniques. Il discutera donc d’égal à égal avec l’expert de la compagnie d’assurances et négociera votre indemnisation. Il fera aussi en sorte que votre affaire ne traîne pas pour toucher rapidement ses honoraires. Ces derniers oscillant entre 5 et 12 % du montant du sinistre, il a intérêt à ce que la somme proposée par votre assureur soit juste. Pour choisir un expert, privilégiez les cabinets adhérents de l’Upemeic ou de la Fedexa : ces deux syndicats vous fourniront une liste d’affiliés respectant un code de déontologie. -
Couverture pour les bailleurs
Si vous mettez un bien en location, votre locataire doit souscrire une multirisque habitation (MRH). En complément, prenez une assurance propriétaire non occupant (PNO). C’est elle qui couvre les dommages immobiliers du logement et ceux que le locataire pourrait causer à un tiers. Selon la nature du sinistre, vous la ferez jouer en complément ou non de la MRH. Vous l’actionnerez, par exemple, si le locataire est responsable d’un dégât des eaux alors qu’il a dénoncé son bail, si le bien est inoccupé entre deux locataires ou si une fuite sur une canalisation privative abîme votre parquet et le plafond des voisins. Les contrats PNO (environ 10 €/mois pour un deux-pièces) offrent une responsabilité civile avec une garantie défense pénale et recours (DPR), ainsi qu’une couverture classique (incendie, dégâts des eaux, catastrophe naturelle…). Certains intègrent une protection contre les vices de construction, utile s’il s’agit de neuf. Enfin, les plus pointus (souvent les plus chers) proposent la garantie perte de loyers en cas de sinistre rendant l’appartement inhabitable. Ils vous donnent aussi accès à une plateforme juridique spécialisée pour répondre à vos questions (résiliation de bail…).
https://www.quechoisir.org/comparateur-assurance-habitation-n44712/
Randonner exige d’être bien chaussé. Avec leur tige basse, les modèles de ce test sont plus destinés à des balades de quelques heures qu’à des treks de plusieurs jours. Vous pourrez aussi partir avec en week-end ou en voyage, car ces chaussures confortables sont parées contre la pluie et équipées d’une semelle antidérapante. Nous avons choisi de confronter des fabricants experts de la montagne et de l’outdoor (Columbia, Meindl, Millet ou Salomon) à des marques incontournables (Decathlon) ou issues de l’univers de la course à pied (Adidas, Hoka One One). Au total, 10 paires de chaussures au banc d’essai.
https://www.quechoisir.org/comment-nous-testons-chaussures-de-randonnee-n15421/
https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-chaussures-de-randonnee-n21713/
L'été sur la Côte d'Azur réserve son lot de bonnes surprises ! À partir du 4 juillet, un tout nouveau train de nuit, l'Espresso Riviera, reliera Marseille à Rome en passant par Nice. Ce train spécial, lancé par la compagnie Trenitalia, promet de révolutionner vos trajets vers l'Italie.
Un train de nuit depuis Nice pour traverser l'Italie
L'Espresso Riviera, qui part chaque jour de Marseille vers 14h, traverse la Côte d'Azur pour rejoindre Rome le lendemain. À bord, pas question de voyager dans des conditions ordinaires. Le train a été entièrement rénové pour offrir un confort exceptionnel. Des espaces généreux, des compartiments de quatre couchettes, des restaurants aux prix attractifs et une ambiance vintage, inspirée des grands trains internationaux d'antan, font de ce trajet une expérience inoubliable.
Confort, espace et praticité
Agostino Pesce, responsable de la CCI Italienne des Alpes-Maritimes, insiste sur l'aspect unique de ce train, qui n'est pas seulement un moyen de transport, mais une véritable aventure. En plus du confort des voitures, vous pourrez transporter des vélos, des planches de surf, et voyager en famille sans souci. La côte méditerranéenne et la Ligurie défileront sous vos yeux, offrant un panorama spectaculaire sur l'une des plus belles lignes ferroviaires du monde. À partir de 71 euros, cette expérience est accessible et représente un excellent rapport qualité-prix.
Base Aviron Rowing CampReconstruite en 2021, la base d'aviron de St Cassien offre des installations sportives modernes dans un site magnifique. Elle accueille plus de 2000 rameurs chaque année : Le Club local Aviron Saint Cassien avec près de 1000 pratiquants du Pays de Fayence. Les clubs et la lig
Aviron Cannes-Mandelieu
RivieraLines vous propose des croisières, des traversées et navettes en bateau au départ de Cannes, Juan les Pins ou Golfe Juan à destination des Iles de Lérins, St Tropez, Monaco et la Corniche d'Or.
Découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/il-reliera-cannes-a-saint-tropez-la-compagnie-riviera-lines-devoile-son-nouveau-catamaran-de-derniere-generation-et-vertueux-991395
Découvrez les risques liés à la fuite de données identifiants et l'ampleur alarmante du vol d'identifiants sur le dark web.
16 milliards d’identifiants issus de 30 bases compromises.
L’équipe de Cybernews mène depuis début 2024 une enquête systématique sur la circulation d’identifiants et mots de passe piratés sur le dark web et les forums clandestins. Dans un article publié le 18 juin, ils annoncent avoir identifié 30 sources de données compromises, regroupant au total plus de 16 milliards d’identifiants uniques.
Ce chiffre inclut des mots de passe en clair ou hachés, des identifiants e-mails, mais aussi des éléments d’authentification secondaires (noms, localisations, adresses IP, tokens, etc.). Pour mémoire, la fuite repérée en mai 2024 par le chercheur Jeramie Fowler, portant sur 184 millions d’entrées, ne représentait qu’une fraction de cette base colossale.
Les chercheurs précisent qu’ils ne publient pas les sources précises, afin de ne pas compromettre davantage les comptes concernés. Mais les cibles incluent des services d’usage courant : Google, Facebook, Apple, GitHub, Telegram, et même des sites gouvernementaux, dont certains russes.
Que signifie cette fuite pour les utilisateurs ?
Des malwares en embuscade
Les identifiants n’ont pas été récupérés via des failles traditionnelles sur les serveurs web. Selon Cybernews, la majorité des données proviennent de logiciels malveillants (malwares de type info-stealer) installés à l’insu des utilisateurs, souvent via des campagnes de phishing, des cracks, ou de faux plugins.
Ces malwares capturent :
l’historique de navigation,
les identifiants enregistrés dans les navigateurs,
les cookies de session,
les jetons OAuth,
les fichiers locaux des applications installées (type Discord, Telegram, Steam…).
Résultat : même les comptes protégés par mot de passe fort ou double authentification peuvent être contournés, si la session active est capturée.
Une fuite globale, mais aux impacts individuels
Pour un utilisateur lambda, la probabilité d’être exposé est réelle mais variable :
Vous êtes concerné si vous réutilisez des mots de passe, utilisez Chrome ou Firefox sans chiffrement local, ou avez téléchargé récemment un logiciel depuis une source douteuse.
Même des comptes inactifs peuvent être utilisés pour lancer des campagnes d’usurpation d’identité, de phishing ou d’accès frauduleux à d’autres services via des tentatives automatisées de « credential stuffing ».
État des lieux de la cybersécurité des identifiants.
Des outils intégrés, mais insuffisants
Certains navigateurs comme Google Chrome ont commencé à intégrer des outils d’alerte, capables de :
détecter des mots de passe compromis,
vous inviter à les changer automatiquement,
générer des mots de passe forts.
Mais ces fonctionnalités, bien que utiles, restent réactives, pas préventives. Et elles ne couvrent pas les risques liés aux sessions piratées, aux cookies ou aux accès via applications tierces.
L’authentification forte : nécessaire, mais pas infaillible
La double authentification (2FA) reste une barrière essentielle. Mais les attaques de type malware contournent parfois les codes temporaires (TOTP), en capturant directement les jetons, ou en interceptant les connexions via proxy inversé (Reverse Proxy Phishing, MITM).
L’usage de clés matérielles (type Yubikey, Titan) ou de passkeys (standard FIDO2) devient aujourd’hui le seul moyen de garantir une authentification inviolable… à condition que les services les prennent en charge, ce qui reste loin d’être généralisé.
Quels services sont concernés ? GAFAM, réseaux sociaux, gouvernements.
Une fuite sans frontières
Les identifiants découverts par Cybernews incluent :
Des comptes Google, Facebook, Apple : messageries, Drive, services liés à l’identité numérique ;
Des dépôts GitHub ou Bitbucket, potentiellement critiques en cas d’accès à du code source privé ;
Des accès à Telegram, Discord, TikTok : utiles pour l’ingénierie sociale ou la récupération de communications ;
Et plus préoccupant encore, des comptes liés à des administrations, parfois avec des accès à des portails intranet ou de gestion RH.
La situation est suffisamment sérieuse pour que des services de renseignement dans plusieurs pays aient été alertés. En France, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) pourrait jouer un rôle dans la coordination de la réponse.
Et maintenant ? quelques pistes pour renforcer sa sécurité.
Ce que les internautes peuvent faire
Vérifier si ses données ont fuité via un service comme Have I Been Pwned ou le Cybernews Leaks Checker.
Changer immédiatement tout mot de passe réutilisé, surtout sur les services critiques (banque, messagerie, identité).
Activer la double authentification partout où c’est possible.
Passer à un gestionnaire de mots de passe (Bitwarden, 1Password, KeePass…).
Éviter les extensions douteuses ou les apps crackées, qui sont souvent des chevaux de Troie.
Ce que les entreprises et institutions doivent renforcer
Mettre en œuvre des politiques de rotation des identifiants, avec alertes sur les fuites connues ;
Généraliser les audits de sécurité internes pour les employés ayant accès à des données sensibles ;
Prévoir des plans de réponse à incident capables de détecter les usages frauduleux en amont ;
Communiquer sur les risques de shadow IT et de fuite par appareil personnel (Bring Your Own Device).
Une alerte de plus, mais peut-être la plus massive.
Cette nouvelle alerte sur la fuite de 16 milliards d’identifiants ne doit pas être vue comme une fatalité, mais comme un signal d’urgence pour accélérer la modernisation des pratiques de cybersécurité, à tous les niveaux : utilisateurs, entreprises, services publics.
Le mot de passe classique ne suffit plus. Seule une approche combinée – outils cryptographiques, sensibilisation, régulation forte – peut ralentir une machine cybercriminelle devenue industrielle.
Reprenez le contrôle de vos nuits. Participez au 1er séminaire 100% Sommeil sur la Côte d'Azur. Offrez-vous une parenthèse unique pour comprendre votre insomnie, expérimenter des solutions concrètes et retrouver l’espoir d’un sommeil réparateur.
Les 28 et 29 juin, le Fort Royal accueillera un séminaire immersif 100% dédié au sommeil sur l’île Sainte-Marguerite: une quinzaine d’intervenants, venus d’horizons variés, proposeront conférences et ateliers pour mieux comprendre et traiter les troubles du sommeil. La Mouginoise Claire Thomas, docteure en sciences et fondatrice d’Objectif sommeil, en est l’initiatrice.
Pourquoi ce séminaire?
J’étais moi-même une insomniaque chronique. J’ai été brinquebalée d’un expert à un autre, entre médecines conventionnelles et pratiques alternatives. J’aurais eu besoin d’un endroit ou je pouvais faire une photo de mon problème, connaître tout ce qui aide le sommeil et comprendre à quel moment ça marche ou pas. C’est le premier séminaire du genre en France.
Qu’est-ce qui rend ce rendez-vous unique?
Il existe des congrès internationaux du sommeil uniquement à destination des médecins et chercheurs, ou bien des salons bien-être. Je voulais quelque chose de transversal. L’idée est de véhiculer les dernières avancées et préconisations pour un parcours de soin optimal, en sécurité. Le problème du sommeil est hypercomplexe, multifactoriel. On a besoin de faire les choses dans un ordre très précis. On ne va pas voir un hypnothérapeute, un coach ou un géobiologue si on a potentiellement un risque d’apnée.
Comment avez-vous conçu le programme?
En élaborant un vrai parcours de soins, pluridisciplinaire. Un psychiatre somnologue commencera par évoquer des causes médicales possibles comme l’apnée. Une psychologue experte en neuropsychologie abordera les différents accompagnements comme les thérapies cognitives et comportementales. Viennent ensuite les approches alternatives: sophrologies, hypnose, nutrition, coaching, géobiologie, art-thérapie...
Un mot sur le contenu?
Il y aura des conférences, des ateliers, des démonstrations courtes de chaque intervenant, des moments pour expérimenter librement: dégustation des nourritures du cerveau avec une micronutritionniste, expérience sensorielle au djembé et chant pour accueillir la nuit, mise en énergie au yoga, conférences en neurosciences ou neuropsychologie, ateliers thématiques de coachings, intervention vidéo d’un mentaliste... Il y aura aussi des temps de repas, de relaxation ou encore des temps libres pour visiter l’écomusée sous-marin.
Et votre rôle dans tout cela?
Mon approche est de venir nourrir d’informations notre cerveau pour le mettre à notre service, au lieu de le subir. Les neurosciences sont la brique de base qui surplombe tout: le fonctionnement du cerveau, ses besoins, ses blocages, les recommandations... Elles apportent une nouvelle vision par rapport au sommeil. On ne force pas le sommeil, on crée les conditions pour qu’il revienne.
Savoir+
Tarif : 290 euros (inclut bateau, conférences, ateliers, coachings personnalisés, repas, hébergement, activités bien-être).
Rens. sur objectif-sommeil.com/seminaires ou par téléphone au 06.68.62.20.27.
Pour préserver la planète, vaut-il mieux mettre des rondelles de banane ou des quartiers de pêche dans votre salade de fruits de l’été ? Pour le savoir, Que Choisir s’est penché sur l’empreinte carbone de ces fruits.
Banane
1kg de banane affiche une empreinte carbone de 909 g d’équivalent CO2 (eqCO2)
=> Transport par Bateau, impact limité
Pêche
1 kg de pêche affiche une empreinte carbone de 591 g d’équivalent CO2 (eqCO2)
Ces deux fruits sont donc relativement peu émetteurs de carbone, et dans tous les cas largement moins que la plupart des autres aliments, y compris le blé et le riz. Vous pouvez donc en consommer sans état d’âme climatique, d’autant qu’ils sont tous les deux bénéfiques pour la santé. Néanmoins, leur production peut soulever d’autres problèmes, environnementaux et sociaux (pesticides principalement et conditions de travail)
Pomme
410 g eqCO2/kg de fruit
Attention, ce chiffre moyen cache une fourchette beaucoup plus large en réalité. Une pomme cueillie dans votre jardin (avec un arbre non fertilisé et non traité) peut se targuer d’afficher… 0 g eqCO2 ! Si elle est locale et de saison (été-automne), son empreinte est de 32 g. Une pomme de saison mais importée (principalement d’Espagne ou d’Italie) passe à 80 g. Et si elle est hors saison, importée et conservée en chambre froide, alors le score grimpe à 290 g.
Mangue
11,7 kg eqCO2/kg de fruit, avec un poste « transport » (en avion) qui pèse 98 % du total
Pour faire des économies, acheter son parfum sur Internet est une bonne idée. Mais pas n’importe où. Notre enquête montre que les prix varient considérablement d’un site à l’autre et que certaines fragrances ont beaucoup augmenté en quelques années.
Des sites français bien positionnés
Parmi les sites les plus attractifs, plusieurs sont français et adossés à des parfumeries indépendantes, en Corse pour My-origines.com (ex-Origines-parfums), dans le Sud pour Parfumdo.com, dans le département du Vaucluse pour Parfumerie-en-ligne.com, à Marseille pour Incenza, etc. C’est loin d’être un détail, car cela peut faciliter les recours en cas de litige et surtout, cela garantit que ces distributeurs sont agréés par les marques. Il en est de même pour les grands réseaux de parfumerie, à ceci près que chez eux, les prix sont généralement plus élevés. Des trois principaux, Nocibe est celui qui applique les tarifs les plus raisonnables en ligne, selon notre enquête. Sur la trentaine de références suivies, ses prix sont seulement 9 % plus chers que chez Perfumesclub, contre + 35 % pour Sephora.fr et + 40 % pour Marionnaud.fr.
Les messages frauduleux prétextant un colis trop volumineux pour berner les consommateurs continuent d’envahir les messageries de smartphones. Nouveauté : ces SMS de phishing contiennent les nom et prénom de leurs destinataires
L’arnaque au faux livreur n’a pas disparu et fait toujours plus de victimes. Le temps qui passe ne décourage pas les escrocs, qui affinent leurs techniques et élaborent de nouveaux pièges. Désormais, les SMS frauduleux affichent parfois les nom et prénom du destinataire. Ces éléments supplémentaires renforcent la crédibilité du message, toujours très présent sur nos mobiles. Nulle magie ici : les personnes malveillantes, en réseau à grande échelle, parviennent à se procurer des informations personnelles issues de vols de données revendues sur le Web (piratage de bases de données dans les entreprises ou administrations, phishing…). Plus l’aigrefin en sait sur ses proies, plus il pourra personnaliser ses annonces et augmenter le nombre de ses victimes.
Outre ce ciblage de plus en plus fin, le processus de phishing à l’œuvre ne varie pas. Un soi-disant livreur vous informe par SMS que votre colis, trop volumineux, n’entre pas dans votre boîte aux lettres. Il vous invite à reprogrammer votre livraison ou à sélectionner un point relais via un faux site Mondial Relay fort bien imité (qui renvoie même vers de vrais contenus du transporteur, redoublez de vigilance !). Ce texto mensonger n’a qu’un but : siphonner vos informations personnelles, notamment bancaires. De nombreux témoignages de consommateurs recensés par l’UFC-Que Choisir décrivent un scénario similaire : après avoir été dupés par cette imitation de Mondial Relay, la victime est la cible de l’arnaque au faux conseiller bancaire, les malfaiteurs s’étant procuré tous les renseignements nécessaires.
Les différents procédés à l’œuvre (vol de données, phishing, usurpation d’identité) constituent une chaîne d’arnaques qui paraît sans fin. La meilleure parade reste de ne pas se fier à un message émanant d’un numéro inconnu sans procéder à quelques vérifications au préalable. La plus efficace consiste à contacter directement l’interlocuteur supposé (ici, Mondial Relay).
Smartphones, tablettes, casques audio… De nombreux appareils électroniques sont désormais vendus sans chargeur dans la boîte. Choisir un chargeur efficace sur tous est plus compliqué qu’il n’y paraît, les fabricants n’utilisant pas tous les mêmes protocoles de charge. Nos conseils.
Des chargeurs vraiment universels
En fait, les seuls chargeurs qu’on pourrait aujourd’hui qualifier d’universels sont ceux compatibles avec plusieurs protocoles et technologies de charge rapide : PD 3.0 (Apple), QC 2.0/3.0 (Android), AFC (Samsung), FCP, PPS (Samsung) ; et qui sont capables de délivrer différentes puissances de sortie (15 W, 18 W, 20 W, 25 W, 30 W, 45 W, 65 W). Ceux-là, on les trouve chez des accessoiristes comme Anker, Belkin ou encore Green-e (chez qui ils sont, de surcroît, écoconçus, avec des matériaux recyclés, sans vis, sans colle, etc.). Ils coûtent entre 40 € et 90 €, mais l’investissement est mérité : il s’agit d’acteurs sérieux (a priori pas de chargeurs qui prennent feu !) dont les modèles sont compatibles avec de nombreux appareils électroniques, y compris les ordinateurs portables, qui ne seront pourtant concernés par le chargeur universel qu’à partir d’avril 2026.
Charge sans fil : pratique, mais plus lente
La charge rapide est désormais banale, mais ce n’est pas encore le cas de la charge sans fil. Et pourtant, réduire l’opération à poser son smartphone ou ses écouteurs sur une base, sans avoir à chercher le chargeur ni à démêler le câble, est très pratique. Mais là non plus, tous les chargeurs ne se valent pas. Techniquement, la norme Qi s’est imposée. Mais deux versions de ce standard cohabitent actuellement sur le marché, le Qi et le Qi2.
Un conseil : optez pour un chargeur à la norme Qi2, car les évolutions par rapport au Qi sont majeures. D’abord la puissance atteint 15 W au lieu de 7,5 W, ce qui garantit une charge plus rapide. Elle est aussi nettement plus efficace (les déperditions d’énergie sont moindres, grâce à une fixation magnétique), capable de recharger les smartphones de toutes marques compatibles avec la charge sans fil, et d’ajuster la puissance délivrée aux besoins de chaque modèle (charge adaptative).
Gîte 2 personnes à côté du Camping à Macinaggio Cap Corse
Au départ j’étais parti pour faire un article à propos d’une borne publique aux tarifs délirants, puis j’ai vu passer cette question de l’intérêt d’avoir plusieurs cartes de recharge. Je vais les regrouper en un seul article, mais il s’agit bien de deux sujets.
Pourquoi certaines bornes sont toujours vides ?
Certaines communes se cassent le cul pour installer des bornes pour voitures électriques sur leur place publique… pour s’apercevoir que les bornes ne sont jamais utilisées !
Pourquoi ces bornes ne sont jamais utilisées ?
Si l’on exclut un tarif délirant ou une borne perdue au milieu de nulle part, où il n’y a rien à faire pendant que ça charge, parfois la seule forme de tarification est incompatible avec son usage. Imaginez une borne lente qui recharge une voiture en 5 heures. Imaginez maintenant que l’on dissuade les gens d’y rester longtemps par un tarif absurde après une certaine période beaucoup trop courte (genre 3 heures). Ça serait débile, non ? Si.
Pourtant cette forme de tarification existe :
Tarification au kWh, à la minute, à la session…
Tarification trop compliquée.
Il n’y a rien qui va ici, à commencer par la « limite douce » de 3 heures. Sur ce genre de borne, la grande majorité des voitures ne peuvent pas charger en 3 heures. Qui donc voudra charger ici, si de toute façon il ne pourra pas charger comme il veut ?
Alors je veux bien que l’on veuille limiter l’occupation des places. Mais franchement : à quoi bon ? La borne est faite pour recharger : tant que ça charge, laissez charger. C’est à ça que ça sert, non ? Vous préférez voir la place vide et ne pas se rentabiliser ?
Que l’on facture au prix fort le temps passé une fois que la session est terminée et que ça ne charge plus, là je dis oui. Là c’est c’est une occupation injustifiée. Mettez 10 € de l’heure. Même 10 € la minute : je n’y trouverais rien à redire, au contraire. Mais quand ça charge, laissez charger, aussi longtemps que ça charge.
On peut aussi se dire qu’il est mieux que chacun puisse charger « un peu » plutôt qu’une seule personne charge entièrement. Sauf que ce n’est tout simplement pas comme ça que ça fonctionne, encore moins quand il n’y a pas de pénurie d’électricité. On branche rarement pour le plaisir. Et quand on branche par besoin, c’est pour recharger beaucoup (donc longtemps).
Et si l’on branche parce que c’est possible et pratique, mais pas nécessaire (genre une pause sur un parking qui propose tout à fait par hasard, une borne), c’est seulement quand la tarification n’est pas stupide : personne ne veut une facture délirante. Dans ce cas, autant ne pas se brancher. Autant laisser la place libre (et donc la borne inutilisée).
On peut pas à la fois se plaindre de l’inoccupation des places et pousser à virer les gens une fois qu’ils y sont.
Ça n’a aucun sens, sauf à aimer se plaindre.
… ou à traire les utilisateurs comme des vaches à lait. Car ça semble être le cas ici.
Parce que si je veux faire 10-80 % sur cette borne avec ma Ioniq 6, qui — comme la majorité des voitures — charge à 11 kWh maximum en AC, même sur une borne 22 kW, alors j’y reste 5 heures et consomme 55 kWh. Soit un total de 51,27 €, qui revient à 0,93 €/kWh. Soit 5 fois le tarif à la maison et 2 à 3 fois le tarif sur autoroute.
Personne ne ferait le plein d’essence si l’essence était à 5 €/L alors qu’un peu plus loin c’est à 2 €, si ? Bah là c’est pareil. Cela repousse les gens.
Aussi, peut-on m’expliquer quelle est la valeur ajoutée qui justifierait un tel tarif, exactement ? On a du 11 ou 22 kW. Soit du 16 ou 32 A en triphasé. C’est vraiment pas difficile à avoir auprès d’EDF. Les bornes sur autoroute proposent 75, 150, 200, 350 et même parfois 500 kW de puissance. Là c’est quelque chose qui demande de tirer des câbles spécifiques, sans compter le coût des bornes et de l’espace le long de l’autoroute. Pourtant, ils sont moins chers que les bornes 22 kW en ville.
Personnellement, quand j’arrive quelque part et que je pourrais techniquement charger, mais que les tarifs sont tels qu’ici, je préfère prendre une place de stationnement normale, délaisser la borne, et charger ailleurs sur le trajet.
C’est dommage, mais je ne vais pas payer 3x le prix normal parce que la ville ne sait pas fixer un tarif.
Et sans parler non plus de la complexité de la tarification. Faut arrêter avec ça. Simplifiez : quand on se branche, on ne veut pas avoir à sortir une calculatrice.
En bref :
mettez des tarifs compétitifs (1,5x le tarif EDF particulier, pour du AC) ;
mettez un tarif simple (au kWh) ;
ne mettez pas les limites arbitraires.
Et là les gens viendront.
Pourquoi avoir plusieurs cartes de recharge ?
L’exemple de tarifs de recharge ci-dessus est le cas d’une borne donnée avec un opérateur de charge donné. Parfois — toujours, en fait — les tarifs seront différents avec un autre opérateur, donc une autre carte (ou appli, ou badge…).
C’est comme lorsque le prix d’une boîte de petits pois est différent selon que l’on le prend à Intermarché ou à Auchan. Sauf que pour l’électricité aux bornes EV, le prix peut aller du simple au triple.
Oui c’est n’importe quoi.
D’une façon générale, n’importe quelle carte permet de charger sur n’importe quelle borne partout en Europe. Les cas où les bornes sont incompatibles avec une carte sont très rares (coucou IE Charge ?)
Dans ces cas-là, on peut s’en sortir avec une application ou une carte bancaire (les bornes avec les terminaux arrivent de plus en plus), mais c’est vraiment très rare.
Non : l’intérêt d’avoir plusieurs cartes, hormis pour ces 1 % de cas exotiques, c’est le tarif.
Personnellement, je recherche les plus intéressantes pour les réseaux que j’utilise le plus.
Ainsi :
pour Ionity en 350 kW, j’utilise ChargeMyHyundai ou l’application Ionity avec l’abonnement (39 ¢/kWh) ;
pour Ionity en 50 kW, j’utilise Octopus Electroverse (35 ¢/kWh) — oui, si je planifie une longue pause déjeuner, charger lentement est préférable ;
pour TotalEnergies, Allego ou Fastned en 350 kW, j’utilise Freshmiles (30 ¢/kWh + 30 ¢/min), mais à condition de charger >180 kW, et à condition que ça marche car Freshmile plante de plus en plus souvent ;
pour les bornes Chargepoint+, j’utilise la carte Chargepoint (généralement en AC chez les hôtels ou les restaurants) ;
pour certaines bornes du SIEG63 de mon département, j’utilise Shell Recharge ;
pour PowerDot, c’est la carte ChargeMap qui est souvent la plus intéressante (souvent des promos) ;
pour IE-Charge, c’est la carte Révéo ou la carte Shell qui est la moins chère (29 ¢/kWh), et sinon l’appli IE-Charge (25 ¢/kWh lors des promos), mais ça marche rarement.
…
Cette liste n’est ni exhaustive, ni optimale (la carte Renault permet d’avoir 0,29 € chez Ionity, mais Renault fait des misères selon la banque que l’on utilise, donc tant pis). Il existe l’application ChargePrices pour voir immédiatement quel tarif est le mieux pour une borne donnée, mais là aussi ce n’est pas toujours à jour et souvent complètement faux (donc intéressant, mais pas fiable).
Dans tous les cas, ça vaut le coup de se renseigner, et ça vaut le coup d’avoir plusieurs cartes. On y gagne toujours environ 10 %, généralement bien 25 % et parfois beaucoup plus en choisissant la carte la moins chère.
Dans le cas ci-dessus de FastNed avec Freshmiles, le prix est au kWh, mais aussi à la minute ! Je tire alors parti des performances de charge de ma voiture (qui sont exceptionnelles selon les standard de 2025). En effet, plus on charge rapidement, moins le tarif à la minute pèse sur la facture. Et comme le tarif du kWh seul est relativement bas, ça devient intéressant.
Or, ma voiture peut charger à 240 kW sur la plage 10-60 % sans broncher. Sur toute cette plage, la voiture avale 4 kWh à la minute. Chaque kWh coûte donc 0,375 €, ce qui est plus que compétitif, même par rapport à Ionity !
Pour que ça fonctionne, il faut évidemment :
Que la borne puisse délivrer tout ça ;
Que la borne délivre effectivement ça (ça a toujours été le cas chez FastNed pour moi, mais rarement chez TotalEnergies avec Freshmile — à tel point qu’on peut se poser des questions) ;
Être dans une plage de niveau de charge où la voiture peut accepter 240 kW. Sur ma voiture, ça sera entre 10 et 60 %. Dès que la puissance tombe sous les ~180 kW, j’arrête la charge (car chaque kWh coûte alors 0,40 € et le prix monte au fur et à mesure que la puissance baisse).
Bref, on peut être gagnant, mais ça demande un peu d’optimisation et d’expérience. Si l’on n’est pas sûr, ne prenez jamais les tarifs à la minute, toujours au kWh. À nouveau, ça demande de bien choisir ses cartes de recharge.
En soi, la logique est la même que d’avoir une carte fidélité dans un magasin et pas un autre, ou d’aller dans tel ou tel hôtel partenaire ou de choisir telle ou telle compagnie aérienne, car on a un compte chez eux. On pourrait très bien aller ailleurs pour la même prestation, mais on perd certains avantages indirects.
L’intérêt d’avoir plusieurs cartes c’est donc ça : pouvoir bénéficier du meilleur prix.
Ah et enfin, ça permet de charger où l’on veut. Si on a seulement souscrit un abonnement Ionity, ça ne fonctionnera que chez Ionity. Si l’on choisit différentes cartes pour avoir des tarifs intéressants sur différents réseaux, on peut s’arrêter un peu partout et charger à des tarifs intéressants où que l’on soit.
Au passage : certains réclament une harmonisation des prix au niveau européen.
Perso ce n’est pas ce que je veux. Si une borne est moins chère qu’une autre, c’est comme ça.
C’est également comme ça pour l’essence, ou encore le fromage, le pain… Y a pas à faire un truc spécifique pour l’électricité, ça n’a pas de sens. Les clients peuvent très bien faire un minimum d’effort
Ce que j’aimerais en revanche, c’est une simplification et l’absence de possibilité de (mauvaise) surprises après la recharge.
Actuellement, l’effort n’est pas minimum mais plutôt maximum : c’est vraiment le bordel.
Les applications sont également « trompeuses » : le prix n’est pas indiqué clairement, et parfois pas indiqué du tout (coucou Shell ?).
Ensuite, j’aimerais que les applications (et donc les réseaux) mettent une grille tarifaire pour les principaux réseaux.
Un tableau, donc, qui compare les opérateurs de charge (Chargemap, Freshmile, CMH…) avec les opérateurs de bornes (Ionity, Fastned, Engie, Total…).
Ah et un tableau qui soit à jour, tant qu’à faire (chose que ChargePrice ne sait pas faire). Idéalement, un site gouvernemental comme celui pour le carburant.
Une telle API pourrait être intégrée dans les voitures, comme ce fut le cas dans mon ancienne voiture pour les carburants (avec possibilité de classer les stations par prix au litre, par distance, etc.).
Je pense qu’un tel système finira par arriver avec le temps (du moins pour le réseau de charge que l’on renseignera dans la voiture pour le Plug-and-Charge), mais le plus tôt sera le mieux.
Lutter ou fuir. La réaction anxieuse face au danger est essentielle à la survie. Enracinée dans la peur, elle nous pousse à la prudence, à éviter les situations risquées. Mais chez certains, cette réponse naturelle devient excessive, provoquant une hypervigilance et une inhibition qui perturbent la vie quotidienne. "Les troubles anxieux figurent parmi les pathologies mentales les plus fréquentes, Ils surviennent souvent tôt dans la vie et ont tendance à persister ou à réapparaître au fil du temps", introduit Sebastian Fernandez, chercheur à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) à Sophia Antipolis.
Où cette anxiété pathologique trouve-t-elle son origine? Et comment mieux la soigner, alors que les traitements disponibles sont peu ciblés, et souvent associés à des effets secondaires importants? Ce sont les questions qui ont guidé les recherches entreprises il y a 5 ans par son équipe et qui ont abouti à la découverte d’un mécanisme inconnu jusque-là (1).
Hyperactivité de l’amygdale
Au départ de ces recherches: une observation clinique: "Chez les patients souffrant d’anxiété pathologique, on détecte une activité excessive dans une petite zone du cerveau, l’amygdale (en jaune sur la photo). En condition normale, l’activité de l’amygdale est bien régulée, permettant à l’individu d’évaluer si une situation est menaçante ou non et d’adopter les réponses appropriées. Mais, en cas de déséquilibre, elle peut s’emballer, ce qui entraîne des réactions anxieuses excessives", explique le chercheur.
Autre fait bien établi: un stress intense ou prolongé peut modifier la structure même de l’amygdale, rendant ses neurones plus réactifs.
Deux aires cérébrales
Pour décrypter les mécanismes en jeu dans ces processus, Sebastian Fernandez, au sein de l’équipe dirigé par le Pr Jacques Barik (UCA) va utiliser un modèle animal exposé à un stress social répété (lire encadré). "Grâce à des techniques de pointe, nous avons mis au jour des connexions spécifiques entre l’amygdale et une autre région cérébrale impliquée dans les émotions, l’aire tegmentale ventrale (ATV). Et nous avons observé que le stress chronique renforce ces connexions: l’influence de l’ATV sur l’amygdale devient plus importante, ce qui augmente l’anxiété chez les souris."
Preuve ultime du rôle clé de ces connexions dans la régulation de l’anxiété : "En activant artificiellement ce circuit pendant cinq jours, sans exposer à aucun stress, on provoque un état anxieux chez les souris. À l’inverse, en bloquant cette connexion pendant une situation stressante on prévient l’apparition de l’anxiété. C’est donc un circuit bidirectionnel que nous pouvons manipuler pour augmenter ou diminuer l’anxiété."
Une autre partie de l’étude s’est intéressée aux mécanismes moléculaires sous-jacents. "Au niveau des synapses reliant précisément l’ATV à l’amygdale, il se produit, sous l’effet de stress chronique, des modifications dans la composition de protéines jouant un rôle majeur dans la neurotransmission excitatrice. En empêchant ce changement, on bloque l’effet du stress sur l’amygdale et on réduit l’anxiété. Nous avons ainsi identifié deux niveaux d’intervention thérapeutique: agir directement sur les circuits neuronaux ou cibler les modifications moléculaires induites par le stress." Un bel espoir contre une maladie dont l’incidence ne cesse de progresser.
Milieu hostile
Le modèle utilisé par les chercheurs repose sur un stress social modéré: des souris sont régulièrement confrontées à d’autres, plus grandes et agressives. "L’interaction sociale, normalement perçue comme positive, devient peu à peu aversive. Après plusieurs expositions, les souris développent une forme d’anxiété généralisée; elles montrent des signes d’évitement non seulement envers d’autres souris, mais aussi dans des environnements nouveaux. Ce modèle est particulièrement pertinent car il repose sur un facteur de risque de développement de troubles anxieux bien connu chez l’homme: les expériences sociales négatives répétées."
1- Ces recherches ont été publiées dans la revue Biological Psychiatry, grâce au soutien de l’ANR et la FRM.
Découvrez les dangers du phishing IBAN et comment les cybercriminels usurpent votre confiance avec des courriels trompeurs.
Des mails frauduleux plus convaincants grâce à votre IBAN
Les campagnes de phishing se perfectionnent. Désormais, les arnaques ne se contentent plus d’un simple lien piégé ou d’une faute d’orthographe flagrante. Depuis mars 2025, les escrocs intègrent directement l’IBAN du destinataire dans leurs courriels, donnant l’illusion d’une transaction réellement enregistrée. Cette technique de phishing IBAN est particulièrement pernicieuse.
La fouine, le renard, le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde, l'étourneau sansonnet et le geai des chênes échappent à cette classification dans certains départements seulement.
Pour motiver sa décision, le Conseil d'Etat détaille la présence jugée "significative" ou non des animaux localement, ainsi que leurs éventuels dégâts.
Dans les Alpes-Maritimes, le renard, jusqu'ici classé chassable et nuisible, et partiellement déclassé et voit son "sort amélioré", comme le précise l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Chaque année, 530 000 renards sont tués en France, comme le rappelle la LPO Paca. Toutes les formes de chasse sont utilisées: tir, piégeage, chasse à courre, battues administratives et vènerie sous terre, une pratique de déterrage particulièrement cruelle.
Cette récente décision du Conseil d'État signifie que "certaines techniques de destruction ne sont plus autorisées dans certains endroits", précise l'Aspas. C'est la technique de déterrage qui est évoquée et qui ne peut désormais plus être utilisée pour réguler les effectifs.
Pourtant, comme l'explique la LPO, un renard est "capable de capturer jusqu’à 6.000 petits rongeurs chaque année, notamment des campagnols, qui détruisent les cultures et permet en ce sens d’éviter l’utilisation de produits toxiques couteux et néfastes à l’environnement".
Il limite également les risques épidémiques "en participant à l’élimination des animaux malades et des cadavres". La diminution de leur population a pour effet "de faciliter la propagation des maladies transmises par les tiques présentes sur leurs proies (campagnols, mulots, écureuils, etc.), telle que la borréliose de Lyme", précise l'association, en s'appuyant sur des études scientifiques.
Une "victoire historique"
Les ONG France Nature Environnement, Humanité et Biodiversité et Animal Cross ont salué, dans un communiqué commun, une décision "qui sanctionne des classements abusifs".
"Les petits prédateurs, comme la martre, sont des auxiliaires précieux de l'agriculture car ils contribuent à réguler les populations de rongeurs", soulignent-elles, appelant à revoir la réglementation.
One Voice s'est félicitée d'une "victoire historique", en dénonçant "le caractère infondé et absurde des critères utilisés pour fixer cette liste".
"Il est grand temps d'abandonner ces réflexes d'un autre âge et de prendre conscience de tout ce que nous apportent ces animaux, à l'image des renards, qui se nourrissent de surmulots et freinent la propagation de maladies", écrit l'association requérante, qui recevra 3.000 euros de l'État pour ses frais de procédure.
Cette décision est entrée en vigueur ce mardi 13 mai et devrait courir au moins jusqu’au 1er juillet 2026, date à laquelle devrait être adopté un nouvel arrêté triennal, précise l'Aspas.
Découvert par article
https://www.francebleu.fr/emissions/la-belle-histoire/cette-azureenne-vient-en-aide-aux-chiens-dans-le-besoin-2291193#xtor=RSS-106
L’association Au Plaisir Sam and Co, vient en aide aux personnes sans-abris à Cannes. L’équipe se lance un nouveau défi : acheter un camion pour venir en aide aux animaux errants de la ville.
Aider les plus démunis, c’est le combat de Sandrine Rousseau, présidente de l’association Au Plaisir Sam and Co.
Depuis 2024, l’association organise des maraudes avec une dizaine de bénévoles dans les rues cannoises. Sur le terrain, Sandrine pointe les nombreuses difficultés rencontrées par les propriétaires pour soigner leurs animaux.
Sandrine décide avec son équipe, de monter un nouveau projet : acheter un camion pour soigner les animaux dans la rue.
Un projet de camion itinérant
Car pour Sandrine, pas de différence entre les « Humains » et les animaux. Les soins et la bienveillance sont pour tout le monde.
Et son amour des bêtes est même tatoué sur son avant-bras.
« Tous ces chiens de la rue que nous avons rencontré font partie de notre petite famille et pour nous l’essentiel, c’est qu’ils soient bien traités. Les animaux ne doivent pas payer la facture à cause de la situation de leurs maîtres ».
Le budget de ce projet est assez conséquent : entre 10 et 20 000 euros pour l’achat d’un camion pompier réformé. Pour l’aménagement du véhicule, un budget de 3 000 euros a été estimé.
La somme permettrait de créer un espace d’accueil et de rangement pour les soins (médicaments, vaccins, accessoires vétérinaires… etc).
Avec ce camion, l’association prévoit de fournir les soins de première nécessité, mais aussi faire de l’identification et du vermifuge. L’équipe souhaiterait également faire appel à des vétérinaires bénévoles, pour délivrer des traitements.
Vous pouvez aussi venir aider l’association, en participant ponctuellement aux prochaines maraudes organisées sur Cannes. Rendez-vous sur leur page Facebook, Maraude 06 , Sam & Co.
La voile comme outil de prévention et d'accompagnement du burn-out chez les soignants. Régate + Parcours. Marseille, Sables d'Olonne
https://www.nicematin.com/sante/-guerir-en-mer-prendre-le-large-pour-mieux-soigner-988399
Prendre soin de ceux qui soignent
L’association "Guérir en mer" est née à Marseille, avant de se déployer à travers la France. Dans les Alpes-Maritimes, fondée en 2024 par Cyril Eininger, coordinateur de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) "Pays de Lérins" et passionné de voile, elle repose sur une conviction simple: pour prendre soin des autres, les soignants doivent déjà prendre soin d’eux.
L’association offre gratuitement aux professionnels de santé la possibilité de larguer les amarres et de s’évader quelques heures en voilier, loin du tumulte hospitalier. Son objectif est clair: prévenir et accompagner le burn-out, rompre l’isolement, et recréer du lien ainsi qu’un esprit de collectif entre soignants, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux.
Plus d’infos sur: guerirenmer.com
Entreprise de nettoyage par drone: Démoussage et Nettoyage de Toiture, Façades, Bardages, Panneaux, Alpes-Maritimes Nice, Antibes, Cannes, Menton...
Découvert par article nice matin
https://www.nicematin.com/environnement/-ce-n-est-pas-une-mode-c-est-une-evolution-naturelle-du-metier-cette-jeune-societe-de-cannes-nettoie-les-facades-avec-ses-drones-989241
Carte de points d'eau potable avec géolocalisation pour remplir sa gourde et s’hydrater sans plastique. Web App disponible.
Watermap.fr : une carte en français et en anglais pour aider à trouver les points d’eau existants
Pour favoriser l’identification des points d’eau existants, l’association No Plastic In My Sea propose une carte nationale de points d’eau sur Watermap.fr, également disponible sous forme de WebApp.
La carte, disponible en français et en anglais, permet la géolocalisation et le guidage jusqu’au point d’eau, ainsi qu’à chaque utilisateur de la compléter s’il trouve un point d’eau non référencé.
Découvert par article UFC Que choisir https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-fontaines-a-eau-dans-les-lieux-publics-seuls-9-des-etablissements-respectent-parfaitement-la-loi-n167716/
Grâce à ses atouts indéniables, le plastique s’est imposé à chaque étape de la fabrication de nos aliments, depuis le traitement des semences jusqu’aux emballages des produits. Alors que l’humanité est confrontée à la pollution environnementale induite par cette matière et à son impact néfaste pour la santé, il est très compliqué de s’en affranchir.
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Dès aujourd’hui, une étiquette énergie accompagnera les smartphones et les tablettes tactiles. Semblable à celle déjà en vigueur pour les lave-linge ou les lave-vaisselle, elle renseignera le consommateur sur plusieurs critères, comme la solidité de l’appareil ou la durée de vie de sa batterie. Objectif : encourager les choix responsables pour réduire la consommation énergétique globale.
Ça y est, les smartphones et les tablettes tactiles ont, eux aussi, leur étiquette énergie. Depuis le 20 juin 2025, les modèles vendus en Europe sont tenus d’afficher, comme la plupart des appareils de gros électroménager, de climatisation ou de chauffage, cette fiche de renseignement standardisée. Objectif : éclairer les choix du consommateur pour prolonger la durée de vie des appareils et diminuer la consommation énergétique primaire nécessaire à leur fabrication. « Une étude préparatoire a conclu que les possibilités de réduire la consommation d’énergie des smartphones et des tablettes étaient considérables. Il a également été conclu que la durée de vie des batteries […] pouvait être considérablement améliorée grâce à un système d’étiquetage énergétique », explique la Commission européenne. Voici à quoi ressemble cette étiquette et les critères qui y figurent.
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Marque et modèle
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QR code Il dirige vers la fiche d’information du produit, qui est consignée dans la base de données européenne Eprel (European Product Registry for Energy Labelling). Cette fiche détaille les critères figurant sur l’étiquette énergie, et comporte d’autres informations, comme la capacité de la batterie, la possibilité pour le consommateur de la remplacer lui-même, la puissance du chargeur ou encore la durée de la garantie.
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Classe énergétique Elle est déterminée sur la base de l’indice d’efficacité énergétique (IEE), un ratio qui exprime l’autonomie énergétique d’un appareil par rapport à la capacité de sa batterie.
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Autonomie de la batterie L’appareil est soumis à un scénario de test avec une batterie complètement chargée, qui inclut des appels téléphoniques, de la navigation web, de la lecture de vidéos, des jeux, des transferts de données, entrecoupées de périodes de veille. Ce cycle est répété jusqu’à ce que l’appareil s’éteigne.
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Résistance aux chutes Un smartphone doit résister à plus de 270 chutes, une tablette à 208 chutes. Un smartphone pliable doit résister à 210 chutes s’il est fermé, 45 s’il est ouvert. Pour une tablette pliable, le cap est fixé à 182 ou 20 chutes.
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Réparabilité Elle reflète la réparabilité, calculée à partir de différents critères (documentation, accès aux pièces détachées, etc.). Notez que contrairement au précédent indice de réparabilité, le prix des pièces détachées n’est pas pris en compte.
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Nombre de cycles de la batterie Il s’agit du nombre de cycles que la batterie peut endurer jusqu’à atteindre 80 % de sa capacité initiale.
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Indice IP Il indique la résistance à la pénétration de l’eau et des poussières.
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Numéro du règlement européen de référence
Des informations fiables ?
Tous ces critères sont mesurés ou calculés selon des normes européennes harmonisées, définies par des organismes européens comme le CEN (Comité européen de normalisation), le Cenelec (Comité européen de normalisation électrotechnique) ou l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute). Charge aux fabricants de procéder aux tests, en interne ou via des laboratoires accrédités, et de documenter les résultats dans la base de données Eprel.
Peut-on faire confiance à ces tests ? A priori oui, mais les testeurs expérimentés que nous sommes chez Que Choisir expriment quelques réserves. D’abord, l’étiquette énergie est le fruit d’un compromis : elle se construit avec les industriels, les autorités, les laboratoires. L’intérêt commercial n’est jamais bien loin. Ensuite, les tests sont souvent réalisés dans des conditions favorables, et parfois loin des usages réels. Enfin, la documentation des fabricants est déclarative, se pose donc la question des contrôles. En France, c’est la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui les encadre et les organise. « Les actions de nos enquêteurs ont à la fois pour objectif de sanctionner les manquements les plus graves, mais aussi d’accompagner les professionnels pour les sensibiliser sur leurs obligations et leur rappeler les règles en vigueur et leur évolution », explique l’autorité. Ainsi, en 2023, la DGCCRF a contrôlé 350 entreprises sur le volet de l’étiquetage énergétique ; la moitié d’entre elles ne respectaient pas les règles. Les fabricants de smartphones et de tablettes feront-ils mieux ?
Des exigences d’écoconception
Cet affichage ne représente qu’une partie des nouvelles obligations des fabricants, auxquels la Commission européenne impose également des mesures d’écoconception de leurs produits. Elles visent à améliorer leur durabilité, réparabilité et efficacité énergétique. Ainsi, entre autres obligations, les appareils doivent résister à 45 chutes sans film de protection et aux rayures. Les batteries doivent, elles, supporter au moins 800 cycles de charge/décharge en conservant au moins 80 % de leur capacité initiale. Les pièces détachées (batterie, caméras, boutons mécaniques, haut-parleurs, etc.) doivent être disponibles pendant 7 ans, en moins de 5 jours les 5 premières années et en moins de 10 jours les 2 années suivantes. Aussi, les fabricants sont tenus de mettre à jour le système d’exploitation pendant 5 ans au moins. Une bonne nouvelle, puisque jusqu’à présent ils avaient tendance à ne maintenir que les modèles les plus haut de gamme.
Alors que les voitures deviennent des services connectés sur roues, faut-il s’attendre à ce que certaines fonctions, autrefois incluses, deviennent payantes ou disparaissent ?
Imaginez. Vous êtes au volant, il fait 35 degrés, vous allumez la climatisation. Et là, une alerte sur l’écran, doublée d’un message vocal, vous indique que « L’option air conditionné a expiré et qu’elle est désormais disponible uniquement sur abonnement payant, souhaitez-vous prendre l’abonnement ? »
Ce scénario ubuesque, que l’on connait très bien dans le monde du logiciel et des plateformes numériques, pourrait-il se produire dans celui de l’automobile ? À moins que ce ne soit déjà le cas ? C’est fort possible. Retour sur le concept de « merdification ».
C’est un mot qui sonne mal, mais qui décrit malheureusement très bien une tendance bien réelle. Popularisé par l’auteur Cory Doctorow, le terme « merdification » – ou enshittification en anglais – s’applique d’abord au monde des services numériques. Il désigne le processus par lequel une plateforme auparavant simple, utile et attrayante devient peu à peu un cauchemar d’interface, de publicités et de restrictions, au fil de sa course à la rentabilité. Ainsi, la formation d’oligopoles ou de monopoles se fait souvent au détriment de la qualité. Quand une plateforme domine, elle n’a plus besoin de soigner l’expérience utilisateur.
Pour bien comprendre le phénomène, il faut le décomposer en trois phases :
Phase 1 : montée en qualité. La plateforme offre un service de très bonne qualité, généralement en subventionnant son coût (par exemple peu ou pas de publicité, interface simple, fonctionnalités gratuites) afin d’attirer massivement les utilisateurs.
Phase 2 : exploitation des données et publicités. Une fois la base d’utilisateurs installée, la plateforme commence à la monétiser. Les données personnelles sont exploitées, les publicités et les contenus sponsorisés se multiplient, et l’expérience utilisateur se détériore subtilement.
Phase 3 : position dominante. Enfin, forte d’un quasi-monopole, la plateforme abuse à la fois des utilisateurs et de ses partenaires commerciaux pour maximiser ses profits. Les tarifs augmentent, des fonctionnalités jadis gratuites passent en payant, l’interface devient plus complexe, et la qualité globale baisse brutalement.
On l’a vu avec Netflix, devenu plus cher, plus compliqué, et moins riche en contenu original. Spotify multiplie les hausses de prix et pousse des playlists produites à la chaîne. Amazon, YouTube, Facebook : tous ces services ont suivi la même trajectoire. Ils commencent en offrant beaucoup, puis, une fois qu’on est accros, ils dégradent progressivement l’expérience. Mais cela ne concerne pas que les plateformes. Certains éditeurs de logiciels sont également très forts dans ce domaine, avec des méthodes qui parfois confinent à l’escroquerie pure et simple. Pour comprendre, faites un tour des avis au sujet des méthodes de Wondershare et de son logiciel phare Filmora, vous ne serez pas déçus du voyage. Plus de pubs, moins de contrôle, et de plus en plus d’options payantes pour revenir à ce qui, auparavant, était juste… normal. Et inclus au moment de l’achat.
Les options désactivables à distance, l’arme ultime des constructeurs
Mais cette dynamique n’est plus réservée aux plateformes digitales et au monde du logiciel. Et l’on peut craindre qu’elle s’installe aussi dans un autre secteur en pleine mutation : celui de l’automobile. Et plus précisément, celui de la voiture électrique, par nature ultra-connectée. Alors certes, il n’y a pas vraiment de « monopoles » – ou pas encore – dans l’automobile, et aucune marque ne possède la puissance d’un Google ou d’un Netflix sur ce marché. Cette éventualité n’est pour autant pas à écarter quand on voit la prédominance de certaines marques et la consolidation du marché annoncée avec l’avènement de l’électrique, où l’on prédit la disparition de nombreux acteurs dans la décennie à venir.
Pourquoi cette éventualité ? Parce que la voiture est en train de devenir un service. Ce n’est plus juste un objet mécanique qu’on achète, entretient et revend. C’est un terminal numérique roulant, capable de se mettre à jour à distance, de proposer de nouvelles fonctions… ou d’en désactiver. C’est là que le parallèle devient intéressant. De plus en plus de constructeurs livrent leurs véhicules avec tous les équipements embarqués dès l’usine : sièges chauffants, conduite assistée, recharge bidirectionnelle, projecteurs adaptatifs. Mais toutes ces fonctions ne sont pas activées. Il faut payer pour les débloquer, parfois sous forme d’abonnement mensuel.
Vous voulez utiliser le V2L de votre SUV électrique ? Très bien, c’est 9,99 € par mois. Besoin du planificateur d’itinéraire ? 4,99 € si vous ne prenez pas le pack complet. Et ainsi de suite.
Même chose côté logiciel. La navigation connectée est souvent offerte les deux ou trois premières années, puis devient payante. Certaines mises à jour OTA (over-the-air) ne sont proposées qu’aux modèles récents ou à ceux qui ont souscrit une formule payante. L’interface tactile évolue… mais pas toujours pour le mieux. Certaines fonctions disparaissent, d’autres se retrouvent planquées derrière des couches de menus ou de notifications. Vous voulez un exemple concret et déjà en place depuis quelques années ? Il suffit de demander : quand vous achetez une Fiat 500e, les services de l’application Fiat qui permettent d’accéder et de piloter de nombreuses fonctions de la voiture à distance, sont « offerts » pendant 6 mois. Au-delà, soit vous perdez tout, soit vous payez 120 euros par an pour continuer à les utiliser. Un superbe exemple de dégradation de l’expérience utilisateur face à une clientèle captive.
La voiture devient une application
Au final, la voiture pourrait suivre la même logique qu’une application ou qu’un site de streaming. On y accède, on s’y attache, puis on découvre que pour conserver l’expérience qu’on pensait acquise, il va falloir passer à la caisse. Encore. Et encore. Cela pose d’ailleurs de vraies questions. D’abord sur la transparence : le client sait-il ce qu’il achète réellement ? Ensuite sur la pérennité du véhicule : que vaut une voiture d’occasion dont les principales fonctions sont désactivées ? Enfin, sur le modèle même de la propriété : est-ce qu’on achète encore une voiture, ou seulement un droit d’accès à ses fonctions ? Et que se passera-t-il si une marque devient ultra-dominante au point de se retrouver en situation de quasi-monopole ?
Alors certes, pour l’instant, la merdification du secteur automobile n’est pas aussi avancée que dans le numérique. Mais on en voit les prémices. Et dans un contexte économique où les revenus récurrents séduisent autant les investisseurs que les directions produits, il y a fort à parier que cette logique ne fasse que s’amplifier.
La voiture électrique connectée promet beaucoup. Elle peut évoluer, s’adapter, s’améliorer. Mais si cette capacité devient un prétexte pour verrouiller, fragmenter et monétiser chaque petit confort, alors elle risque aussi de nous faire regretter le temps où les options étaient juste des boutons physiques… qu’on appuyait, sans abonnement.
Allez, une dernière allégorie pour la route. Vous arrivez dans un virage… « Cher client, les freins sont désactivés car vous n’avez pas renouvelé votre abonnement Premium. Souhaitez-vous le renouveler ? »
Découvert par https://www.nicematin.com/economie/inria-academy-forme-aux-logiciels-libres-990080
Inria Academy propose trois gammes de formations. La première Deeptech s’adresse aux ingénieurs R&D et développeurs. Le best-seller plébiscité par tous? "Scikit-Learn, reprend David Simplot, qui, en répondant à 80% des besoins, est le logiciel open source d’apprentissage automatique (machine learning) le plus utilisé au monde."
À cela s’ajoute une gamme État de l’Art dédiée aux ingénieurs R&D et chercheurs qui nécessitent une mise à jour dans un domaine précis. Executive Education, la troisième et dernière gamme, est destinée aux dirigeants et managers. "On a développé pour eux des modules courts qui expliquent, par exemple, l’impact de l’informatique quantique… On était d’ailleurs présent en février au World AI Cannes Festival où nous avons animé des ateliers de sensibilisation aux briques logicielles d’intelligence artificielle pour les PME."
À Valbonne, la chèvrerie d’Emmanuel Durst mêle agriculture locale, rencontres et traditions. Ce samedi, vivez la tonte des moutons et découvrez l’art de la laine.
À quelques pas de Grasse, la chèvrerie de Valbonne incarne une belle réussite d’agriculture locale, mêlant production artisanale et rencontres humaines. Emmanuel Durst y élève depuis 2017 des chèvres alpines chamoisées sur 70 hectares de pâturage, produisant sur place des fromages vendus directement aux visiteurs.
Un lieu d’échanges autour du terroir
Chaque samedi après-midi, de mars à novembre, la chèvrerie se transforme en marché de producteurs. De 15h à 19h, on y trouve pain, huile d’olive, légumes, safran et bien sûr les fromages de la ferme. Le tout dans une ambiance conviviale, où producteurs et visiteurs échangent librement autour de leurs savoir-faire.
Une activité insolite ce samedi : la tonte de moutons
Samedi 21 juin, un événement original s’ajoute au programme : une démonstration de tonte de moutons. Le tondeur Christian viendra montrer son savoir-faire, pendant que Valentine Guérin, artisane de la laine, proposera un atelier expliquant le parcours de la toison jusqu’à l’objet fini. Une immersion passionnante dans l’univers de la laine et de l’éco-pâturage.
Parfums dupe Parfums inspiration
Découvert par article Nice matin
https://www.nicematin.com/conso-shopping/maroquinerie-cosmetiques-textiles-imitations-ou-contrefacons-pour-ces-produits-low-cost-ressemblant-aux-grandes-marques-990311
À son épaule, un vrai sac de maison française, Lancel. Pourtant, cette Azuréenne vient d’acheter six modèles non officiels sur un stand du marché de Vintimille. Ce vendredi, elle emmène sa fille qui craque pour une pochette flanquée d’un grand H, rappelant la maison Hermès. "Il vaut mieux que tu en aies plusieurs à 20 euros, plutôt qu’un seul", lui conseille-t-elle, ravie de la qualité du cuir.
Plus loin, un couple fait le plein de parfums. "Vous avez L’Interdit?" Sur le stand on parle de "notes olfactives types", en ne s’embarrassant pas: à côté des flacons les noms des références s’affichent. "Ce sont des copies, mais c’est vraiment bien", abonde l’Azuréen, client qui ne jure que par ça: "On n’achète plus qu’ici." Près des foulards reprenant les imprimés du luxe, une jeune femme de 20 ans fait sa sélection: "Je ne prends que ceux qui ne copient pas de logo. Je veux des 'dupes'." Des "dupes" (un terme anglais qui signifie… duper)? La tendance cartonne bien au-delà du marché italien. Sur les réseaux, on les présente comme des alternatives: des articles de maquillage, mode textile, maroquinerie, bijouterie qui donnent l’impression d’être issus de la galaxie haut de gamme en refusant l’étiquette de contrefaçon. Un vrai phénomène de consommation avec des marques dédiées et des milliers de publications sur le sujet. Mais peut-on parler de bonnes affaires?
Pour les Douanes, c’est non
Pour les Douanes, c’est un non catégorique. "Les dupes sont de la contrefaçon" affirme Samantha Verduron, cheffe du pôle d’orientation des contrôles à la direction régionale des douanes et droits indirects de Nice. Cette année, la tendance revient en force: "En termes de saisies, nous avons enregistré 240.000 articles en 2024. Mais 2025 va clairement s’approcher de 2023, avec sûrement 400.000 articles." Les canaux? Vastes. Bagages des voyageurs à l’aéroport, cargaisons des poids lourds - "où l’essentiel des volumes est réalisé sur l’A8" - et véhicules légers, marchés, brocantes mais aussi frets express et postal - "qui, avec l’explosion du e-commerce, sont importants". Pour lutter contre ce "fléau économique sanitaire et sécuritaire", les agents rappellent que ces achats de produits non officiels sont interdits et peuvent présenter des risques: "À partir du moment où l’on s’écarte trop du prix initial, où l’emballage n’est pas conforme… Le doute est présent. Imaginez utiliser un accessoire de voiture non homologué ou des lunettes de soleil qui ne protègent pas des UV… Les conséquences sont concrètes." Et pourtant, le marché reste fertile. D’autant qu’il se structure comme les "réseaux de stupéfiants": "Avec des lieux de stockage et des ateliers." Des articles qui se retrouvent notamment sur le Net. Ces vendeurs à la sauvette 2.0 touchent un large public via les réseaux, les mailings, WhatsApp… "On reçoit plein de messages automatiques. Mais c’est flagrant que ce ne sont pas des fournisseurs professionnels", indique Kenzo Tossem qui, entre Gap et Toulon, propose du streetwear à ses clients. Avec même un service de personal shopper au-delà de son secteur. "Il faut faire attention, il y a beaucoup de faux sur des sites ou des plateformes de revente. Le résultat visuel peut être satisfaisant, mais au bout de trois à six mois, la paire de sneakers est morte! La qualité n’est pas là. Alors oui, vous aurez payé moins cher, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup?"
"Demandez à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Des arguments qu’a déjà trop entendus Denis Durand. "Un produit de merde [sic], s’il est hyper bien médiatisé: il marche", regrette le fondateur de l’école éponyme de couture à Grasse. La majorité des articles ne sont plus des créations originales. Mais des consommables qui, par essence, s’avèrent périssables. "Avant, on prenait le temps de faire connaître le produit. Maintenant, si ça ne cartonne pas immédiatement, on arrête. S’habiller est un art de vivre complètement disparu. La haute couture fait vendre des parfums et des lunettes mais est complètement muséale." Une course vers l’avant qui, malgré tout, connaît ses détracteurs. Et c’est bien pour cela que le créateur forme la nouvelle génération. "Heureusement, il reste encore des clients, même des jeunes, qui ont envie de choses d’exception. On le sait: l’industrie du textile est le plus gros pollueur au monde. La démarche d’acheter moins mais de qualité commence à convaincre. Je le vois notamment avec les manteaux peu chers qui s’abîment très vite…" La résistance entre en action. Et si on lui demande de réaliser un « dupe » de luxe, sa réponse fuse: "Je suis couturier. Demandez donc à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Pour Nelly Mauvernay, le sujet est "délicat". Avec sa boîte Modely Textile, l’experte propose d’accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur produit textile. Même si elle comprend l’ambition de "rendre la mode plus accessible" pour tous les budgets, elle refuse de créer des "dupes": "Quand on reçoit ce genre de demandes, on doit faire de la pédagogie en expliquant que l’on peut s’inspirer du produit mais qu’on ne pourra reprendre les codes de ce dernier. On essaie de comprendre ce qui plaît pour aller vers quelque chose d’autre." Amoureuse de son métier, elle plaide pour une meilleure compréhension des coulisses de la mode: "Il y a toujours une histoire derrière une pièce, des gens qui travaillent pour cela."
"Des marqueurs de société"
Et c’est justement ce que rappelle Carine Mamou. La spécialiste en stratégie de marque préfère voir dans le phénomène une opportunité: "Les maisons de luxe doivent reprendre la main et la parole. Et dire ce qui fait la valeur de leurs produits: héritage, innovation, savoir-faire, durabilité…" Un positionnement attendu par le grand public selon elle: "La génération Z est en attente de transparence au niveau des marques, notamment au niveau de leur engagement environnemental." Pour la faire courte: "Ils ne veulent plus être pris pour des pigeons." Et c’est en cela que les "dupes" sont qualifiés par Carine Mamou de "marqueurs de société". La rupture d’une économie et des habitudes de ses clients, née notamment d’une impressionnante augmentation des prix du luxe: "Avant, les classes moyennes pouvaient s’offrir de temps en temps un sac de marque. Maintenant, ce n’est plus du tout à leur portée. Cela a généré de la frustration." Ouvrant ainsi grand la porte à des produits qui reprennent l’allure des plus onéreux, sans coûter autant. Voilà comment se faire une place sur le marché. "L‘exemple le plus marquant c’est la copie du sac Birkin d’Hermès par le géant américain Walmart à 80 dollars*. Ça a légitimé la place de ce type de produits." Ce que recherche le consommateur? "Le juste prix. Alors, avoir l’impression de dénicher la petite pépite pas chère, ça donne la sensation d’être smart." Mais attention, ce n’est pas la même démarche: "Une marque peut créer une connexion émotionnelle via des expériences personnalisées, des ateliers en magasin, un cérémonial de vente." Bref, offrir tout ce que le "dupe" n’offre pas.
*Il n’est resté en vente qu’un mois mais a créé une émulation sur les réseaux sociaux.
"Chez nous, pas de 'dupe' mais plutôt des inspirations" des grandes marques mais à des petits prix
Les flacons sont identiques, rechargeables. Aux Senteurs de Lara, dans le village de La Colle-sur-Loup, on ne donne pas dans le bling-bling. On se concentre sur l’essentiel. En magasin, 150 références à porter sur la peau sont disponibles - mais près de 680 en catalogue. Chrystelle Chaquet y défend des créations originales dont la pyramide olfactive peut, selon les fragrances, évoquer l’esprit des grandes maisons. "Mais pas question de parler de 'dupe', ni d’évoquer une marque avec vous. Ce n’est que de l’inspiration des pyramides olfactives. D’ailleurs nous sommes contrôlés par la DGCCRF*", clarifie-t-elle d’emblée.
Sur les étagères, les produits répondent à un code: F129 ou encore D18. Avec, parfois, des petites étiquettes comme clin d’œil. "Nous sommes tous mi-ange et mi-démon" ou encore "Un homme qui a de l’allure et sportif"… Si les odeurs sont inspirées du luxe, les tarifs, quant à eux, visent plus bas. "Quand vous achetez une bouteille dans un grand magasin, vous payez la marque, le packaging, la publicité… Ici on fonctionne en bouche-à-oreille, du créateur au consommateur." Ainsi, on trouve du 10 ml à 8 euros. Développées par des nez en Espagne, les eaux de parfums à vaporiser sur soi proposent une large gamme de notes: immortelle, osmanthus, pivoine, ylang-ylang, musc… Bref, les habitués des grandes parfumeries ne se sentent pas dépaysés. Et pourtant, les clients ne viendraient pas avec l’idée d’obtenir une alternative à leur flacon standard. "C’est très rare que quelqu’un demande une équivalence. Les gens évoquent plutôt leurs goûts en matière de senteurs. Je les aide également à choisir pour un cadeau lorsqu’ils me décrivent la personne." Au-delà des parfums d’ambiance aux senteurs de Grasse, des lessives et autres bougies, Chrystelle Chaquet ambitionne d’inviter le plus grand nombre à des expériences olfactives. Notamment à travers des ateliers créatifs où, bien évidemment, il est question de repartir avec sa réalisation en tissu ou en papier… parfumé!
*Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Alors que les touristes sont de retour, une compagnie de voyages allemande propose de découvrir la Corse à bord d'un bus-couchette. Six excursions sur l'île sont programmées cette année au départ de Munich.
Rotel Tours
Découvrez les meilleurs organiseurs de coffre voiture pour 2025 : pliables, rigides ou suspendus, ces accessoires pratiques vous aident à garder votre coffre bien rangé au quotidien.
Une copropriété de Port-Saint-Louis-du-Rhône est devenue la première en France à installer des bornes de recharge sur son parking extérieur sans travaux lourds, grâce à une solution technique développée par WAAT, en partenariat avec Foncia.
Déjà testé dans plusieurs métropoles à travers le monde, le véhicule autonome d’Auve Tech se distingue par son gabarit compact, sa flexibilité et sa capacité à s’intégrer à l’infrastructure routière existante, sans aménagement spécifique.
Après avoir enrichi son arsenal avec de nouvelles fonctionnalités vidéos en avril dernier, WhatsApp continue d’étendre ses outils pour retenir ses utilisateurs dans un écosystème social de plus en plus concurrentiel. Cette fois, Meta mise sur quatre nouvelles fonctionnalités : musique, collage, stickers et interactions photo. Des ajouts qui semblent anodins, mais qui témoignent d’une stratégie plus large : transformer WhatsApp en rampe de lancement de Meta AI et maintenir son hégémonie face à Telegram et Signal.
Quatre nouvelles fonctionnalités WhatsApp à découvrir
Annoncées officiellement par Meta, ces nouveautés seront progressivement déployées dans les prochains mois. Objectif affiché : renforcer les interactions visuelles et expressives sur WhatsApp, mais aussi favoriser l’ancrage d’une intelligence artificielle intégrée à tous les niveaux.
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Layout : créer des collages photo directement dans l’app
Plus besoin d’exporter ses clichés vers une app tierce : WhatsApp intégrera bientôt un outil natif de collage. Jusqu’à six photos pourront être arrangées dans un même cadre, avec plusieurs options de mise en page. Une fonctionnalité simple, mais qui aligne l’expérience utilisateur sur celle d’Instagram ou Snapchat. -
More with Music : la bande-son de vos statuts
WhatsApp proposera de partager vos morceaux préférés via vos statuts. Il sera possible d’associer un titre musical à une publication, sous forme de sticker ou d’ambiance sonore. Meta ne précise pas encore s’il y aura intégration avec Spotify, Apple Music ou Deezer, mais tout indique que des passerelles sont envisagées. -
Photo Stickers : transformer une photo en sticker personnalisé
Un outil qui permet de détourer une image, de la redimensionner et de l’insérer comme sticker dans un statut. Une évolution attendue dans un contexte où l’usage du statut WhatsApp devient une vitrine sociale – presque un mini-Instagram parallèle. -
Add Yours : publier une réaction photo à une autre image
Inspirée d’Instagram Stories, cette fonctionnalité permet de répondre à une photo en postant une autre image. Une mécanique d’engagement pensée pour des publications événementielles, des challenges visuels ou des réponses en chaîne.
Meta AI en embuscade : WhatsApp devient un levier à haut potentiel de croissance
Derrière ces ajouts apparemment anecdotiques se cache un pivot plus profond : Meta souhaite faire de WhatsApp un vecteur majeur de diffusion de sa propre IA. Mark Zuckerberg a récemment annoncé avoir atteint un milliard d’utilisateurs mensuels de Meta AI, dont une large part via WhatsApp.
Cette intégration passe par une interaction quotidienne, sans couture, entre usages sociaux et suggestions intelligentes : création automatique de stickers, tri de photos, recommandations musicales, ou encore réponses générées à des statuts.
La stratégie de Meta est claire : rendre son IA indispensable dans les petites interactions du quotidien, là où la messagerie est déjà omniprésente. WhatsApp devient ainsi non seulement une app de communication, mais une plateforme IA-compatible, nourrie par les données comportementales de ses utilisateurs.
Un WhatsApp « social » et dopé à l’IA : quel impact pour les utilisateurs ?
L’évolution de WhatsApp suit un schéma déjà observé sur Instagram : transformation progressive d’un outil simple en une interface hybride, mêlant statuts, réactions, contenus musicaux, IA intégrée et bientôt paiement.
Si ces fonctions peuvent sembler gadgets, elles marquent une nouvelle phase : celle d’un WhatsApp qui cherche à concurrencer TikTok et Instagram sur le terrain des contenus visuels et émotionnels, tout en nourrissant l’ambition de Meta de centraliser l’IA au cœur de toutes ses interfaces.
Cette évolution pose plusieurs questions :
Quel sera le respect de la vie privée avec une IA omniprésente dans une messagerie ?
Quelles données seront collectées pour générer ces contenus automatisés ?
L’app restera-t-elle aussi légère et fonctionnelle si elle devient surchargée ?
Une IA invisible, mais omniprésente
Sous couvert de fonctionnalités ludiques, Meta poursuit une ambition claire : transformer WhatsApp en hub social intelligent, où chaque clic, chaque photo, chaque statut alimente un système IA plus personnalisé. La bataille ne se joue plus seulement sur le chiffrement ou les stickers animés, mais sur l’intelligence qui pilote nos interactions.
WhatsApp reste aujourd’hui l’application de messagerie la plus utilisée au monde. Demain, elle pourrait devenir l’interface principale entre l’utilisateur et une IA omnisciente – invisible, mais omniprésente.
Alors que la France peine à avancer sur la mise en place d’un outil de vérification de l’âge en ligne, c’est l’Espagne qui s’impose comme laboratoire numérique de l’Europe. Sélectionné par la Commission européenne, le pays déploiera une solution pilote adossée à son portefeuille d’identité numérique. Une décision stratégique, à l’heure où la protection des mineurs en ligne devient un enjeu majeur et où l’Europe veut harmoniser ses standards d’authentification numérique.
L’Espagne choisie pour expérimenter la vérification de l’âge en ligne
C’est officiel : la Commission européenne a retenu l’Espagne pour mener un projet pilote de vérification de l’âge numérique. Cette expérimentation vise à tester une solution transposable à l’ensemble des États membres, dans un contexte où la protection des mineurs sur Internet est devenue une priorité politique.
Si l’Espagne a été préférée à d’autres pays candidats, c’est en raison de son avance technologique. Dès l’été 2024, elle avait lancé son « Digital Wallet » (portefeuille numérique) reposant sur les standards du règlement européen eIDAS2. Celui-ci prévoit que d’ici novembre 2026, tous les citoyens de l’Union disposeront d’une identité numérique interopérable pour accéder aux services publics et privés.
La solution espagnole permettra non seulement de prouver son âge en ligne, mais aussi de stocker ses diplômes, de réserver un hôtel ou un billet de train, ou encore de s’authentifier auprès de l’administration. C’est cette polyvalence et cette conformité anticipée aux exigences européennes qui ont séduit la Commission.
Un projet structurant pour l’identité numérique européenne
Ce choix stratégique en dit long sur les ambitions de l’Europe en matière de souveraineté numérique. La vérification de l’âge en ligne n’est pas un gadget : c’est un levier de régulation des contenus sensibles (pornographie, jeux en ligne, réseaux sociaux) et un marqueur de confiance numérique.
En France, les débats sur le contrôle de l’âge se sont intensifiés ces dernières années, sans déboucher sur une solution technique convaincante. Le Conseil d’État s’est prononcé en faveur de la régulation des plateformes, mais l’implémentation d’un système efficace reste à construire. Le projet espagnol pourrait donc faire école, à condition qu’il respecte les impératifs de protection des données personnelles.
Dans ce domaine, l’Europe veut imposer un équilibre subtil : garantir une vérification d’âge robuste, sans créer de fichier centralisé ni compromettre la vie privée. Le portefeuille d’identité numérique, fondé sur des principes de consentement explicite et de minimisation des données, semble offrir une voie viable.
L’application France Identité pourrait, à terme, intégrer une telle fonctionnalité. Déjà compatible avec les usages SNCF ou les démarches en ligne, elle constitue une base crédible pour répondre aux attentes du règlement eIDAS2. Mais l’agenda français semble encore timide comparé à la dynamique espagnole.
Une nouvelle norme de confiance en ligne ?
L’expérimentation espagnole, si elle est concluante, pourrait devenir la référence européenne. Pour les entreprises du numérique, c’est un enjeu crucial : comment garantir l’accès responsable aux contenus sans filtrage excessif ? Pour les citoyens, c’est la promesse d’un Internet plus sûr et plus respectueux.
La France a une carte à jouer, mais doit accélérer. L’adossement à un standard européen pourrait lui permettre de mutualiser les efforts, plutôt que de concevoir une solution isolée et coûteuse. Au-delà de la vérification de l’âge, c’est tout un pan de la régulation numérique européenne qui se joue ici.
Gmail : le résumé automatique des e-mails arrive grâce à l’IA Gemini
Gmail introduces automated email summaries
•Freenews / by Isabelle Deromas Lebocq / Jun 3, 2025 at 8:07 AM
balise alt = résumé automatique Gmail
Face à la saturation croissante des boîtes mail, Google cherche à repositionner Gmail au cœur de la productivité intelligente avec la mise en place du résumé automatique. Et c’est Gemini, son IA maison, qui prend désormais les commandes. Avec l’introduction prochaine de résumés automatiques des conversations par e-mail, Google tente une nouvelle incursion dans l’optimisation du temps de lecture et de traitement, au service des pros comme des particuliers. Un virage qui met l’intelligence artificielle au service du tri… et du confort cognitif.
Gmail passe à la vitesse supérieure avec le résumé automatique des e-mails
Annoncée en mai 2025 via un billet officiel de Google Workspace, cette fonctionnalité s’inscrit dans la stratégie continue d’intégration de Gemini, l’intelligence artificielle générative développée par Google. Objectif : offrir aux utilisateurs des summary cards, c’est-à-dire des condensés intelligents de conversations par e-mail, couvrant jusqu’à deux semaines d’échanges.
Un premier test de résumé avait été lancé manuellement en juin 2024, mais son usage était resté marginal. Cette fois, Google prend l’initiative : les résumés seront générés automatiquement et affichés par défaut, à commencer par les utilisateurs mobiles. La version desktop devrait suivre.
Par ailleurs, ces synthèses tiendront compte de la logique conversationnelle de Gmail, regroupant les messages par sujet ou fil de discussion. Un moyen pour Google de valoriser encore davantage sa force historique : le tri contextuel.
L’IA Gemini, cheval de Troie d’un Gmail nouvelle génération
Derrière ce résumé automatique se cache une intention bien plus large : installer Gemini comme le moteur cognitif de l’écosystème Google Workspace. Gmail, de par son ubiquité, devient le canal idéal pour faire entrer l’IA dans les usages quotidiens. Contrairement aux outils collaboratifs plus récents (Docs, Slides, Meet), la messagerie électronique reste le cœur de la relation client, professionnelle ou administrative.
Ce mouvement permet aussi à Google de contrer les percées d’OpenAI et de Microsoft Copilot, qui ont commencé à intégrer des fonctions similaires dans Outlook et Teams. La bataille ne porte plus uniquement sur les fonctionnalités, mais sur la capacité à rendre invisible l’usage de l’IA. À ce titre, les résumés automatiques sont moins un gadget qu’une brique stratégique : l’IA s’intègre sans que l’utilisateur ne s’en rende compte.
Côté vie privée, Google affirme que ces résumés peuvent être désactivés, et que les contenus générés restent localisés dans l’espace utilisateur. Mais la question du traitement des données, même anonymisé, reste en suspens.
Le résumé automatique Gmail : une économie de l’attention assistée ?
Le déploiement de cette fonctionnalité intervient à un moment où les utilisateurs croulent sous les sollicitations numériques. En moyenne, un cadre reçoit plus de 120 mails par jour. Or, lire un long échange de dix messages pour isoler une info clé est devenu un exercice coûteux cognitivement. L’IA promet ici une vraie valeur ajoutée : synthétiser, filtrer, contextualiser.
Mais cela pose aussi la question de la délégation du sens. En laissant une IA faire le tri pour nous, n’y a-t-il pas un risque d’aseptisation ou de perte de nuances ? D’autant plus si ces synthèses deviennent la norme, influençant la manière dont nous lisons – ou ne lisons plus – nos mails.
Pour les entreprises, ce peut être un gain de temps réel. Mais pour les utilisateurs non avertis, cela pourrait aussi introduire des biais, des erreurs d’interprétation ou des manques d’information. La qualité des résumés dépendra fortement de la transparence algorithmique de Gemini – encore peu documentée à ce jour.
Gmail, Gemini et le futur de la messagerie augmentée
Avec cette nouvelle étape, Gmail devient bien plus qu’une boîte de réception : un assistant de lecture, un filtre d’information, voire un agent décisionnel en arrière-plan. En automatisant la synthèse des messages, Google transforme son service phare en interface intelligente, pilotée par IA.
Reste à savoir si les utilisateurs adopteront cette fonction comme une aide bienvenue ou comme une interférence dans leur gestion personnelle de l’information. Dans un monde saturé de signaux, la promesse d’un e-mail qui « se lit tout seul » est séduisante. Mais elle implique aussi de repenser notre rapport à l’écrit, à l’attention, et à l’autonomie numérique.
Depuis le début du mois de mai, un grand programme de sensibilisation à la préservation des lucioles est mis en place dans les Alpes d'Azur. Vous aussi vous allez pouvoir participer grâce à un recensement participatif pour sauver cette espèce en voie de disparition.
Les lucioles, une espèce adepte des Alpes-Maritimes
Les lucioles sont un emblème de la Réserve Internationale de Ciel Étoilé que l'on retrouve dans les Alpes Azur Mercantour. Symboles fragiles de la qualité et de la beauté de la nuit, elles trouvent refuge dans les Alpes-Maritimes, mais leur présence se fait aujourd'hui plus rare. D'année en année, les habitants constatent avec tristesse le déclin, voire la disparition de cette espèce qui nous émerveille tant.
Un recensement grandeur nature
Pour faire face au déclin des populations de lucioles, la Quête des Lucioles est une initiative participative permettant de suivre la répartition et l'état des populations de la luciole dans trois départements Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var. Chacun peut contribuer en signalant leurs apparitions via l'application INPN Espèces.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/participer/inpn-especes
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On peut parfois lire que les smartphones ne peuvent pas vous écouter car ça se verrait : le micro utiliserait obligatoire la LED.
Par exemple là chez Korben :
Dès qu’une app accède à votre micro, une petite lumière orange apparaît en haut à droite sur iPhone, verte sur Android. C’est pas de la déco, c’est votre garde du corps numérique qui vous prévient.
Alors oui, il dit bien « dès qu’une app accède au micro », ce qui exclurait l’OS lui-même (Android ou iOS) si l’on voulait être pointilleux.
Mais une chose est sûre : le micro et la LED ne sont liées que de façon logicielle. Le premier peut fonctionner sans la seconde.
Essayez avec « dis Siri » ou « OK Google » : ça marche en permanence. Sans la LED. Que le téléphone vient d’être levé, qu’il soit posé depuis 5 heures sur la table, ou qu’il soit utilisé actuellement : un « dis Siri » fonctionne, mais la LED n’est pas allumée
La LED ne s’active qu’après, quand Siri arrive au premier plan. Mais on peut tester : en parlant assez vite, on peut balancer une commande avant que la LED ne s’affiche.
Ce que ça démontre, c’est que — si, si — le micro tourne en continu, sans la LED.
Il n’y a pas de liaison physique et solide entre le microphone et la LED.
En d’autres termes : l’absence de LED n’est pas que le téléphone ne vous écoute pas.
Alors le système (Android ou iOS) fait probablement de son mieux pour allumer la LED dès qu’une application accède au micro, mais c’est — encore une fois — uniquement une barrière logicielle.
Sur un système jailbreaké / rooté, tout est possible : les applications peuvent facilement tout contourner (c’est un peu le but recherché de ces manips).
Pareil, si cette barrière contient une faille, alors une application même officielle peut exploiter tout ça aussi.
Je dis bien « peut » : c’est techniquement possible dans ces conditions.
Je ne dis pas que Facebook ou TikTok vous écoutent en permanence et exploitent une faille. Ça je ne sais pas. Je voulais juste revenir sur ce point précis de liaison entre la LED et le micro, car c’est faux.
Ensuite, ce que dit Korben dans le reste de l’article sur la précision des algorithmes, qui utilisent la localisation, les cookies et tout le reste, en dehors du microphone, est vrai : ils n’ont pas besoin du micro pour tout savoir. Mais c’est pas pour ça que le micro n’est pas utilisable, ni que ce n’est pas utilisé. Même sans LED.
Et puis si Android ou iOS peuvent accéder au micro sans la LED, alors Google et Apple vous écoutent H24. Et ce sont deux boîtes qui vendent vos données aux annonceurs. En gros : pas besoin qu’une application soit malveillante quand l’OS l’est lui-même déjà.
Quant aux ordinateurs, il y a des hacks qui permettent d’outrepasser l’allumage de la LED quand on accède au micro.
Enfin, il faut savoir que le micro, c’est une membrane (ou un piézo, mais le principe est le même) qui vibre en fonction du bruit ambiant. Que le micro enregistre ou non, que la machine soit sous tension ou non : quand il y a du bruit, la membrane vibre.
Et si ça vibre, alors ça crée une tension dans la bobine fixée sur la membrane (ou aux bornes du piézo), et donc un signal électrique. C’est le fonctionnement d’un microphone.
Maintenant, si le système d’exploitation décide d’écouter ces vibrations, elle laisse filer ces signaux vers l’unité de traitement. Sinon, elle ne les laisse pas filer (ou l’unité de traitement est ignorée).
Mais ces signaux existent. Tout le temps. Il n’est pas difficile d’imaginer un circuit qui détecte ces signaux en contournant la voie habituelle.
Bref, autant je suis d’accord : il ne faut pas être parano, mais il ne faut pas non plus nier l’évidence technique : le micro et la LED ne sont pas liés à 100 %. C’est facile à prouver, avec Siri par exemple. Et quoi qu’il en soit, quelqu’un avec assez de ressources techniques peut tout faire.
Jusqu’à utiliser le micro pour capter le son ou le signal électromagnétique des touches d’un clavier à distance.
Voir cette affaire récente : Arnaque au faux Brad Pitt : pourquoi personne n’est à l’abri des escroqueries financières.
Où une personne a été victime d’une arnaque où le (soi-disant) acteur demande du pognon pour l’aider à sortir de l’hôpital, photos (truquées) à l’appui. Résultat, la victime a perdu 800 000 euros.
Et à ça s’ajoute le fait que l’internet est incrédule et se moque. Double peine. C’est malheureux.
Maintenant faut en retenir quoi ?
C’est simple. Une seule chose : « Quand une personne inconnue vous demande du pognon, c’est une arnaque ».
C’est tout ce qu’il y a à savoir.
Y a pas de « Et si… » : c’est une arnaque.
Ci après je ne vais pas être gentil. Vous êtes prévenus du ton.
Ne. Donnez. Pas. De. Pognon. Aux. Inconnus. En. Ligne.
C’est simple. Non ?
Si ça ce n’est toujours pas assez clair, je ne peux plus rien pour vous. Vous ne voulez pas rebrancher vos neurones, tant pis.
800 000 € merde ! À quel moment tu te dis que c’est normal ?
Internet, quand il s’agit des gens, il faut faire gaffe.
En tout cas, tant qu’on n’a pas vu la personne en vrai, soyez très prudents (et même après).
Par « réel », j’entends ici quelque chose de basé sur du concret, pas juste des photos et des messages. N’importe qui peut faire les photos, surtout avec les IA génératives d’images, de vidéos, de sons (y compris d’appels téléphoniques) disponibles aujourd’hui.
Apprendre à connaître quelqu’un et à vérifier son identité, ça se passe en dehors. Tant qu’on n’a pas vu la (ou les) personne(s) en vrai, il faut rester vigilent. Et s’il est question de pognon, il faut partir du principe que c’est un fake, une arnaque.
Je sais ce que c’est d’avoir des amis en lignes. La plupart de mes amis ont été rencontrés en ligne, en fait. Je sais aussi ce que c’est de tomber sur de « faux » profils ou comptes : des gens qui prétendent être qui ils ne sont pas (des brouteurs, etc.).
Et je sais ce que c’est de tomber sur des gens à qui tu finis par faire confiance, mais qui, parfois après beaucoup de patience et de temps — certains sont très fort à ce jeu et gèrent des centaines de victimes à la fois — finissent par brandir la carte du besoin d’argent.
Mais dans ces cas-là, une seule conduite à tenir : on arrête de parler avec.
Le taux d’arnaque dans ce cas, ce n’est pas 90 %, c’est pas 99 % et où vous pensez être dans le 1 % restant. Non, c’est 100 %.
Ou du moins il faut partir du principe que c’est 100 %.
Je sais que ça fait mal et qu’on ne veut pas y croire quand c’est une personne qui nous semblait honnête. On tombe de haut, c’est la douche froide, vous connaissez les expressions et la chanson.
Mais il faut avoir un cœur de pierre : envers la personne en face, mais aussi pour vous : soyez prudents avant de vous laisser séduire et mettre en confiance par ces gens.
Il faut s’y tenir : on arrête de parler avec et on bloque (voire on signale selon le réseau où on se trouve).
Inutile de lui mettre le nez dans la merde : la personne sait ce qu’elle fait, et elle sait aussi quoi répondre et comment vous convaincre. Ils sont très fort et ils en ont fait leur métier : ils ont réponse à tout. Ne perdez pas votre temps.
Maintenant, y a aussi des gens cool, des gens honnêtes, des gens sincères. Mais ça, ça se prouve, navré si je vous l’apprend.
Et tout comme l’on ne donne pas son chéquier à quelqu’un qui nous a accosté dans un bar après seulement 10 minutes, on ne donne pas du pognon à quelqu’un qui nous DM en ligne (même après des mois).
Encore moins des sommes importantes (800 000 € dans cette affaire — on croit rêver).
Encore moins quand c’est une personnalité (ces gens ne sont clairement pas dans le besoin et ne le seront jamais).
Encore moins quand la personne demande des méthodes de paiement louches (PCS, Western Union, etc.).
Encore moins quand la personne refuse de se rencontrer, ou produit des excuses, ou a un discours bancal.
Et encore moins quand ça part direct dans des demandes de pognon.
Tout ça ce sont des red-flags : des signaux pas juste très forts, mais absolus qu’il s’agit d’une arnaque. Y a zéro doute à avoir.
Et puis merde : on ne donne pas de pognon sauf à avoir vraiment confiance (famille, amis), ou si on s’en tape de son fric ou du montant en question (mais alors faut pas venir pleurer).
Après chacun est évidemment libre de faire ce qu’il veut. D’écouter ou non les mises en gardes.
Mais les ignorer est un choix qu’il faut assumer. Ne pas en tenir compte c’est jouer avec le feu.
Et faut pas venir pleurer quand on se brûle.
Et faut pas venir pleurer non plus quand les autres se moquent : non ce n’est pas un accident, mais de votre choix de fermer les yeux quand le monde entier vous a prévenu.
Il y a des affiches de mise en garde contre les arnaques en ligne dans les écoles, les mairies, les commissariats, voire chez les professionnels de santé ou de justice (avocats, etc.). Ce n’est pas pour les chiens.
Vous voulez quoi de plus ?
Apprenez à vous contrôler. Et arrêtez d’être cons et naïfs : on n’est pas chez les Bisounours.
Personnellement, j’ai perdu patience avec la connerie de ceux qui font gaiement ce qu’il est dit et écrit partout depuis un quart de siècle de ne pas faire.
La société, le gouvernement, les pouvoirs publics et les autorités ne peuvent pas vous tenir la main 24/7 toute la vie. Ils peuvent mettre des affiches et des spot à la télé, et éduquer les gens à l’école dès le plus jeune âge. Mais faut aussi y mettre du sien et pas poser éteindre son cerveau quand on allume l’ordinateur.
Pas juste en ligne : tu te prends un arbre après avoir bu de l’alcool ? C’est l’avoir cherché. C’est pas comme si tu ne savais pas que l’alcool modifiait tes réflexes et tes capacités motrices.
T’as mis le feu à ta maison parce que t’as joué avec de l’essence et allumé des bougies ? Pareil : je n’appelle pas ça un accident, mais une négligence.
Tu t’es cassé la gueule dans les escaliers parce que t’as tartiné les marches de graisse et t’as voulu essayer de descendre ça avec des rollers ? C’est l’avoir cherché aussi, vient pas pleurer.
Et ben quand t’as perdu 800 000 € en les envoyant à Brad Pitt parce qu’il t’a contacté, toi, sur Messenger ou Facebook, alors qu’on rabache depuis longtemps de ne pas faire ce genre de choses et de te méfier ? Bah pareil, fallait écouter et pas choisir d’ignorer les signes.
Oui c’est malheureux, tout ça, mais faut assumer. Y a des limites entre ce qui est un fortuit et imprévisible (un accident, quoi) et la production d’un désastre parce qu’on a réuni toutes les conditions pour. Et y a pas tellement besoin d’avoir Bac+27 pour comprendre que certaines choses ne sont pas des accidents — et ne devraient pas être traitées comme telles, ni par la justice, ni par les internautes.
Le média de la mode fondée sur des preuves
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/-c-est-encore-le-consommateur-et-mon-pouvoir-d-achat-qui-va-en-subir-les-consequences-deja-qu-on-nous-accuse-de-polluer-la-planete-le-texte-limitant-l-expansion-de-la-fast-fashion-ne-fait-pas-l-unanimite-989674
Découvert par l'invité Médias sur Radio France du 10 juin 2025
Festival de théâtre à Eze
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/theatre/les-theatrales-deze-reviennent-bientot-en-scene-avec-une-belle-programmation-988597
Du 1er au 5 août, le public sera invité à prendre la direction de l’Oppidum du col d’Èze pour cinq soirées où rire, émotion et réflexion se mêleront.
Pierre Arditi, parrain et grand lecteur
Le 1er, on démarrera avec L’Ami du président, une pièce de Félicien Marceau à la fois drôle et grinçante créée au Festival d’Avignon en 2024, s’intéressant aux coulisses du pouvoir à travers l’histoire d’un relieur qui parvient à s’incruster dans des cérémonies officielles, avant de se devenir le sujet d’une étonnante rumeur. Sur les planches, Davy Sardou, Jean-Pierre Michaël ou encore Stéphane Cottin donnent du corps à cette histoire.
Le 2, place au parrain des Théâtrales cette année, Pierre Arditi, qui aura tout loisir de "lire ce qu’il aime".
"Je vais m’asseoir à une table et je vais m’amuser avec les gens. [...] C’est la force de la lecture que je cherche à retrouver", explique dans le dossier de presse le comédien, qui recevra une Nymphe d’honneur saluant l’ensemble de sa carrière en ouverture du Festival de télévision de Monte-Carlo, le 13 juin.
Le 3, le public pourra savourer un classique de Pagnol, mythique dans sa version long-métrage mais plus rarement adapté au théâtre, Le Schpountz. Monté par Delphine Depardieu & Arthur Cachia (qui joue également), le spectacle réunira Axel Blind, Patrick Chayriguès, Simon Gabillet, Milena Marinelli et Jean-Benoît Souilh.
L’un des gros succès de l’année à découvrir à Eze
Le 4, Eze accueillera une pièce ayant connu un très beau succès depuis son démarrage, en 2024 au Festival d’Avignon.
Lors des derniers Molières, Les Marchands d’étoiles, d’Anthony Michineau, avait décroché quatre nominations, pour une statuette tombée dans l’escarcelle de Guillaume Bouchède, meilleur comédien dans un spectacle privé (il sera remplacé par l'Azuréen Eric Collado à Eze).
Coup de cœur du Figaro et du Parisien, la pièce, jugée à la fois "drôle et bouleversante" par L’Officiel des loisirs. Elle nous plonge chez les Martineau, en 1942. Ni résistants ni collabos, surtout passifs, ces vendeurs de tissus ont décroché le marché de fabrication des étoiles jaunes imposées par l’Allemagne nazie pour "marquer" les juifs.
Les affaires suivent leur cours, jusqu’à ce que l’un des employés explique sa mère est justement juive. La famille Martineau va alors changer de regard et tenter de protéger Joseph d’une dénonciation.
En guise de dernière danse, le 5 août, les Théâtrales seront parcourues par Un grand cri d’amour, une création de Josiane Balasko mise en scène par Eric Laugérias, avec Alexandre Brasseur et Catherine Marchal dans la peau d’un couple de comédiens, qui se sont aimés très fort, avant de se détester encore plus fort.
Et malgré ces éclairs au-dessus de leurs têtes, après un concours de circonstances, les deux acteurs vont se retrouver à l’affiche du même spectacle.
De 15 à 30 euros la soirée. Pass 5 soirs de 50 à 130 euros. Rens. lestheatralesdeze.com
Une fois n’est pas coutume, les Alpes-Maritimes s’illustrent dans le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.
Publiée tous les deux ans, l’étude établit une photographie des inégalités en France en passant au crible des données sur les conditions de vie, l’emploi, l’éducation ou encore les revenus (1). Permettant ainsi de dresser un état des lieux du pays, mais aussi de manière plus locale.
"Avant impôts et redistribution, la France est l’un des pays les plus inégalitaires parmi les pays riches, juste après les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce n’est que grâce à de puissants mécanismes de solidarité qu’après redistribution, il termine tout juste en milieu de peloton (2)", commente Louis Maurin, directeur de l’Observatoire, qui fait part de sa principale inquiétude: à savoir la fracture sociale.
Et la région Sud n’est pas la mieux lotie. Selon les calculs, elle se situe en quatrième position des régions les plus inégalitaires, ex æquo avec la Corse. Derrière l’Île-de-France, La Réunion et la Martinique. Les rédacteurs se basent sur l’écart interdécile pour mener cette opération. Il s’agit de la différence entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres sur un territoire.
L’écart important entre les plus riches et pauvres dans le 06
Ici, il est de 2486 euros. Soit 57 euros de plus que la moyenne nationale. Une différence qui s’expliquerait par la répartition de la population: "Les régions du sud accueillent également à la fois des cadres et des professions libérales aux hauts revenus, comme des chômeurs et des travailleurs précaires aux faibles niveaux de vie."
Une tendance qui se confirme au niveau départemental. Les Alpes-Maritimes se classent dans le top 10 des départements les plus inégalitaires.
Il est nécessaire de toucher au moins 3.643 euros par mois pour faire partie des 10 % les plus riches dans le 06. Si Paris décroche le pompon en termes d’écart de revenus, le 06 se retrouve entre la Seine-Saint-Denis (93) et les Bouches-du-Rhône (13). L’écart de revenus est de 2.689 euros: soit 260 euros de différence avec la moyenne nationale. À titre de comparaison, c’est 806 euros de plus que la Sarthe (72), département jugé le moins inégalitaire de France.
Le Var, quant à lui, se situe en 24e position. Entre le Nord (59) et le Vaucluse (84). Les 10 % les plus riches y touchent au moins 3358 euros.
Un quartier de Saint-Tropez dans le top 20
Concernant les communes, les Alpes-Maritimes et le Var échappent au haut du classement national. Mais c’est en utilisant un microscope que le Var se distingue. Ainsi, les écarts se creusent comme l’indique l’Observatoire : « Le quartier le plus inégalitaire de notre pays en termes de revenus est Cadenelle dans l’ouest de Marseille, 8e arrondissement. » Après Paris, Neuilly ou encore Ferney-Voltaire on trouve... Saint-Tropez en neuvième place. Dans la zone est, faut gagner au moins 5 903 euros mensuels pour faire partie des 10 % les plus riches.
C’est donc sans surprise que la commune est, au niveau départemental, qualifiée de plus inégalitaire avec 5.260 euros minimum mensuels pour les plus riches contre 934 euros maximum pour les plus pauvres. Dans le top 3, on trouve Gassin (4966 euros contre 994 euros) et Grimaud (4763 euros contre 956 euros). En bas du classement se trouvent Puget-Ville, Forcalqueiret et Rocbaron qui oscillent entre 3204 euros pour les plus aisés contre 1151 euros pour les moins aisés.
De l’autre côté de l’Esterel, la première place des Alpes-Maritimes est occupée par Saint-Paul-de-Vence (avec 5788 euros par mois pour les plus riches contre 1028 euros maximum pour les plus pauvres), suivie de Villefranche-sur-Mer (5069 euros contre 1015 euros) et d’Èze (5055 euros contre 1042 euros).
Les écarts sont considérablement réduits à Tourrette-Levens, La Trinité et L’Escarène où l’on vit avec une fourchette qui va de 3498 euros à 1042 euros.
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Données Insee, Filosofi.
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Selon l’indice de Gini qui mesure la répartition des revenus à l’intérieur de chaque pays et la compare à une situation d’égalité parfaite.
1 ascenseur sur 4 a plus de 40 ans. Selon ses chiffres, sur le parc français, qui représente plus de 650.000 appareils, 50% des appareils existants sont âgés de plus de 30 ans et un ascenseur sur quatre a plus de 40 ans.
"Maintenir des équipements qui ont parfois 40 ans est un défi unique dit la fédération. Il faut pouvoir trouver les pièces, et certaines sont compliquées à avoir, quand d’autres ne se fabriquent plus."
Entre 80.000 et 200.000 pour changer un ascenseur
Pour les ascensoristes, plutôt que de réparer les vieux appareils, il faudrait les remplacer par des ascenseurs plus modernes et donc plus fiables. Un coût important pour les bailleurs sociaux et les propriétaires.
Selon l’Association des responsables de copropriétés auprès de nos confrères de France info "il faut compter au minimum 80 000 euros pour un immeuble entre quatre et six étages, et s’ils sont plus hauts, les prix peuvent grimper jusqu’à 200.000 euros. À cela, il faut ajouter le contrat de maintenance: autour de 5.000 euros chaque année".
Autre point mis en avant par la fédération: le manque de techniciens formés qui peut aussi expliquer l’allongement des délais d’intervention.
"La nécessité de maintenir et de moderniser l’important parc d’ascenseurs avec une multiplicité de modèles, et l’installation de nouveaux équipements pour répondre aux enjeux urbains des nouvelles métropoles entraînent d’importants besoins de recrutement. La profession prévoit de recruter de 1000 à 1500 personnes par an dans les dix prochaines années, issues des formations spécifiques développées avec les lycées et centres de formation partenaires."
Le vandalisme: 25 à 40 % des pannes
Mais la fédération pointe aussi du doigt les difficultés rencontrées dans des copropriétés dégradées situées dans des quartiers prioritaires, et pour lesquelles, en plus, les charges ne sont pas payées « ce qui compromet la maintenance des appareils ».
Quant au vandalisme sur les ascenseurs, il représente selon la fédération "25 à 40 % des pannes en moyenne et jusqu’à deux tiers des interventions selon le constat des bailleurs eux-mêmes".
L’École nationale des ponts et chaussées a installé sept bornes de recharge pour véhicules électriques sans travaux lourds ni modification de son infrastructure, en s’appuyant sur la solution Eiko de l’entreprise lyonnaise Mob-Energy.
Des solutions de recharge émergent pour éviter les chantiers coûteux et les délais interminables. C’est le cas à l’École nationale des ponts et chaussées, qui a opté pour une station prête à l’emploi en quelques jours seulement.
Une installation rapide et sans génie civil
Située à Champs-sur-Marne, l’école des Ponts cherchait à électrifier une partie de sa flotte de véhicules, dans un contexte de transition écologique accélérée. L’établissement, placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, devait répondre à une double contrainte : installer rapidement des bornes de recharge, sans modifier profondément l’existant. Comme dans de nombreux sites publics ou campus techniques, la puissance souscrite au réseau est souvent limitée. Ajouter plusieurs points de charge peut nécessiter des travaux d’extension électrique, voire une refonte complète de l’infrastructure. Des interventions longues, coûteuses et souvent incompatibles avec les calendriers budgétaires ou les contraintes d’exploitation.
C’est dans ce contexte qu’intervient Mob-Energy. L’entreprise lyonnaise a développé une solution modulaire baptisée Eiko, qui associe un système de stockage d’énergie à une borne de distribution. Résultat : l’école a pu déployer en moins d’une semaine une station de recharge capable d’alimenter jusqu’à sept véhicules électriques, sans génie civil ni intervention sur le réseau de l’établissement. Le tout a été installé sur le parking extérieur, sans perturber l’activité du site ni bloquer des places pendant plusieurs semaines. Cette rapidité d’exécution constitue l’un des principaux arguments de Mob-Energy auprès des gestionnaires publics.
Un cube énergétique autonome
Le cœur du système est un cube de 50 kWh intégrant des batteries de seconde vie, issues notamment du secteur automobile, comme évoqué dans notre podcast à l’occasion d’une interview de Salim El Houat, CEO de Mob-Energy. Cette énergie est stockée localement, puis redistribuée vers les bornes à la demande. Le cube est relié au réseau par une simple connexion électrique standard, ce qui évite toute opération complexe de raccordement.
Cette approche permet de lisser les appels de puissance et d’éviter les pics de consommation. Elle est particulièrement adaptée aux sites où la puissance disponible est limitée ou difficile à étendre. Autre avantage : les batteries de seconde vie offrent une solution durable et circulaire. Plutôt que d’être recyclées ou mises au rebut, elles sont reconditionnées et intégrées dans une nouvelle application énergétique. De quoi améliorer le bilan carbone de l’installation tout en allongeant la durée de vie de ces composants.
Une démarche inscrite dans la stratégie climat de l’État
L’école participe au concours national CUBE État, qui récompense les bâtiments publics les plus vertueux en matière d’économie d’énergie. En 2024, elle a enregistré une baisse de 17,4 % de sa consommation, un résultat qui lui a valu une médaille d’argent. L’intégration de la recharge électrique fait partie des leviers activés dans cette dynamique. Pour les équipes de l’établissement, cette installation s’inscrit dans une logique globale : réduire l’empreinte environnementale, maîtriser les coûts, et expérimenter des solutions compatibles avec les objectifs fixés par la planification écologique.
Mais au-delà du cas de l’école des Ponts, la solution Eiko vise clairement d’autres segments. Sites publics, collectivités locales, entreprises avec flottes à électrifier… Tous font face à des contraintes similaires : manque de puissance disponible, bâtiments anciens, budgets serrés, besoins croissants en recharge.
Le projet a été présenté lors d’une journée dédiée à l’innovation, organisée par la direction des achats de l’État. L’occasion pour Mob-Energy de montrer que sa technologie peut répondre aux enjeux de transition énergétique des institutions publiques, souvent à la recherche de solutions concrètes, rapides et sans risques.
Avec cette installation, l’École nationale des ponts et chaussées illustre une fois encore sa capacité à expérimenter des solutions techniques innovantes, tout en répondant à des impératifs très concrets. Une station de recharge installée sans tranchées, sans délai et sans surcoût : un scénario que de nombreux établissements publics pourraient bientôt adopter.
Notre test sur une sélection de références montre que la plupart des crèmes solaires sont utilisables deux étés de suite.
En résumé
La majorité des crèmes solaires peuvent être réutilisées l'été suivant si elles ont été conservées correctement et que leur aspect (odeur, texture) n'a pas changé.
Il est crucial de vérifier l'absence de signes de dégradation avant réutilisation et d'éviter d'utiliser les crèmes contenant de l'octocrylène l'année suivante en raison de la formation d'un composé toxique.
Fake Hair Don't Care est une association qui recueille vos dons de cheveux et créé des perruques pour les rendre plus accessible aux personnes atteintes d'un cancer
Découvrez comment bien gérer la restitution box internet et éviter les pièges qui entraînent des frais cachés.
Alors comment réussir sa restitution box internet ?
Pour éviter tout désagrément lié à la restitution de votre box, quelques précautions simples s’imposent :
Privilégiez les points relais ou La Poste, plus sécurisés en termes de preuve de dépôt.
Photographiez et scannez tous les documents et preuves liés au retour.
Contactez rapidement votre opérateur si vous constatez une anomalie.
En cas de litige persistant, sollicitez rapidement le médiateur des communications électroniques.
Ces réflexes simples permettront d’éviter une majorité des problèmes rencontrés par les abonnés.
Vincent Verzat, France
90 min. – 2025 – Documentaire – Partager c’est sympa
Vincent, qui filme les mobilisations écologiques depuis 10 ans et a rassemblé une communauté de 310 000 personnes sur YouTube, a traversé un épuisement militant avant de se tourner vers le naturalisme et le pistage. Il cherche à renouer avec le vivant en se liant au destin des animaux non-humains, espérant redonner du sens et de la vigueur à son engagement. Le VIVANT qui se défend ! retrace son parcours pour trouver un équilibre entre lutte et contemplation, soulignant l’importance de ne pas oublier la beauté qui reste malgré la destruction du monde. À travers des luttes forestières, la préservation des habitats naturels et la protection de la faune, ce film est un voyage personnel et sensible, mettant en lien les combats écologiques et les enjeux de survie des espèces. Il explore un chemin pour vivre dignement et affronter les défis à venir.
Ces abeilles ne vivent pas en colonie, ne piquent pas et ne fabriquent pas de miel. Elles sont passionnantes à observer et ont besoin de nous.
Découvert par Ici Azur https://www.francebleu.fr/emissions/le-chiffre-du-jour/4-initiatives-ecoresponsables-dans-les-alpes-maritimes-grace-aux-abeilles-5592386#xtor=RSS-106
Pour cette 5e édition, nous investirons un lieu idéal pour les rencontres : Les Allées de la Liberté, à quelques pas des cinémas Les Arcades et L’Olympia.
Associations, ONG, entreprises et collectivités seront présentes pour sensibiliser le public et présenter leurs actions.
Un espace sera spécialement aménagé pour accueillir trois tables rondes, axées sur des réflexions à l’échelle territoriale.
De nombreuses animations rythmeront également l’événement : fresques de l’eau, fresque océane, marche océane, opération Cannes Plogging pour la collecte des déchets, jeux coopératifs pour les enfants, ainsi que des animations scientifiques et artistiques destinées aux familles.
Le village sera un véritable lieu d’échanges et de rencontres entre associations, professionnels locaux et le public.
10h00 : Ouverture et mot d’introduction
10h10 : Ouverture du Village des Initiatives par Maxime Giordano et Sundari Veneroni
10h20 : Lancement officiel de l’opération Cannes Plogging
11h00 : Table-ronde 1 “Conférence Participative La Fresque Océane”
14h00 : Table-ronde 2 “Les innovations écologiques et sociales dans le territoire Maralpin : L’Eau dans tous ses états, des rivières aux Océans”
16h00 : Table-ronde 3 “Paroles des associations du territoire Maralpin”
18h00 : Mot de clôture et fermeture du Village des Initiatives
19h00 : Concert philharmonique UFEM
Cosmed est la première association professionnelle des TPE, PME et ETI de la filière cosmétique. Cosmed fédère 1030 entreprises.
découvert par https://www.nicematin.com/economie/comment-rendre-la-filiere-cosmetique-plus-responsable-et-durable-986590?t=1748529887
La Nef lance un dispositif démocratique inédit pour penser, avec ses sociétaire, sa politique d'investissement pour la transition énergétique.
À Blois, un collectif citoyen a mis sur pied un service d’autopartage. Une mise en commun économique pour ses usagers, qui permet de réduire le nombre de voitures en ville.
Il faut créer une clé USB d’installation Windows 10 puis faire une modification pour la transformer en clé USB d’installation de Windows 11.
Plongez en famille dans la magie du cinéma muet avec ce programme dédié à l’incontournable Charlie Chaplin, où musique et images s’unissent pour réveiller nos souvenirs d’enfance. Grâce aux arrangements de Cyrille Aufort, l’orchestre redonne souffle aux partitions du maître du burlesque, rendant hommage à son génie comique et poétique. Éclats de rire et émerveillement garantis avec trois courts-métrages cultes, qui conduisirent Chaplin à la célébrité : The Rink, où le patinage devient une danse acrobatique dans le quotidien d’un garçon de café ; The Fireman, où le chaos s’invite dans une caserne de pompiers empressés à répondre aux alertes au feu ; et enfin The Adventurer, véritable course-poursuite haletante aux allures de cartoon où alternent angoisse de l’action et intrigue héroï-comique. Un moment unique à partager, pour redécouvrir la tendresse et l’irrésistible humour de Chaplin.
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Durée : environ 1h
Publié le 31 janvier 2025
Ces dernières semaines, une campagne d’appels téléphoniques à partir de numéros commençant par +44 a déferlé sur la France. Derrière se cache une arnaque pas vraiment nouvelle, mais inédite de par son processus.
Vous avez peut-être été contacté, il y a peu, par un numéro commençant par +44. Au bout du fil, une voix proposait une offre attractive : de l’argent en échange de tâches à réaliser depuis chez soi. Il fallait pour cela se connecter à une plateforme en ligne et accepter les missions demandées (rédaction de commentaires, notation de produits, commandes en ligne, etc.). Avec une petite subtilité toutefois : pour pouvoir accéder à une tâche, il fallait payer, autour d’une vingtaine d’euros. La rémunération était versée seulement si l’objectif était réalisé.
« Au début, c’est assez simple de gagner 30 à 40 € par tâche. Mais plus on avance et plus les objectifs sont difficiles à atteindre, jusqu’à ce que la victime dépense des dizaines d’euros pour des tâches impossibles à réaliser, prévient Christophe Sicard, analyste en cybersécurité à la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr. Les escrocs n’hésitent pas alors à appeler leurs victimes pour les motiver et les inciter à acheter de nouvelles tâches, quitte à les faire culpabiliser. Certaines ont même eu leur compte bloqué avant qu’elles aient pu récupérer l’argent qui leur revenait. »
L’ombre des vols de données
« L’arnaque aux offres d’emploi d’opérateur marketing sur Internet », plus connue sous le nom d’« arnaque à la tâche », est apparue en 2022. Mais jusque-là, les victimes étaient principalement recrutées par les messageries instantanées ou les réseaux sociaux. C’est la première fois qu’une telle campagne est menée par téléphone. Les nombreux vols de données personnelles qui ont eu lieu en 2024 chez Free, SFR, Boulanger et d’autres ne sont peut-être pas étrangers à cette situation, les escrocs ayant pu récupérer, sur le marché parallèle, des milliers de numéros de téléphone dérobés.
Si le préfixe +44 indique que les appels ont été passés depuis la Grande-Bretagne, l’origine réelle de l’arnaque est plutôt l’Asie. Ces campagnes nécessitent d’importants moyens humains et techniques et toutes celles qui ont déjà eu lieu venaient de ce continent. Quant à l’ampleur de la dernière vague, elle est difficile à évaluer, mais Cybermalveillance indique avoir constaté, mi-janvier, un pic de consultation de sa page dédiée à cette arnaque, signe qu’elle a marqué les esprits. La plateforme gouvernementale conseille de ne pas donner suite à ce genre de proposition et, de manière générale, de ne pas répondre aux numéros inconnus, surtout quand ils sont émis depuis l’étranger. Ceux qui ont versé de l’argent sont invités à conserver un maximum de preuves et à porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie.
Mike Berners-Lee est physicien, professeur à l’université de Lancaster au Royaume-Uni, et chercheur spécialisé sur l’empreinte carbone des chaînes d’approvisionnement et du système alimentaire mondial. Il est également le fondateur de Small World Consulting, un cabinet de conseil en développement durable. Il est l’auteur des livres Il n'y a pas de planète B (éditions De Boeck Supérieur, 2020) et Peut-on encore manger des bananes ? (éditions L’arbre qui marche, 2024). Entretien.
Mike Berners-Lee Je suis de formation scientifique, mais je travaille comme consultant auprès d’entreprises. Je me suis rendu compte d’à quel point la prise en compte de la durabilité par le monde des affaires était insuffisante, alors même que j'étais de plus en plus préoccupé par les enjeux liés au climat. Je collaborais alors avec des entreprises sur la façon dont elles répondent à ces enjeux climatiques, mais je ne pensais pas que je devrais m’impliquer dans le calcul des chiffres du carbone ‒ je laissais les spécialistes du sujet faire ce travail, pour m’occuper seulement de la gestion du changement. Mais les entreprises n’arrivaient pas à obtenir les données dont elles avaient besoin, elles essayaient de comprendre à quels endroits de la chaîne de fabrication avaient lieu leurs émissions carbone, mais personne ne pouvait le leur indiquer clairement. J’ai donc commencé à tenter de le faire moi-même, et ça m'a entraîné dans cette histoire d'essayer d’évaluer l’empreinte carbone… de tout !
Si nous voulons lutter contre le changement climatique, nous devons comprendre, au moins grossièrement, ce que représente l’empreinte carbone de chaque objet, à tous les niveaux, et pour chaque décision que nous prenons. Sans cela, nous ne pouvons arbitrer. Il est impossible d’être très précis, mais nous pouvons quand même avoir une compréhension globale suffisante pour aborder ce problème. Et donc, c'est ce que j'ai commencé à faire pour les entreprises : rechercher l’empreinte carbone de tout ce qu’elles achètent et fabriquent, y compris jusqu’à la vente de leurs produits en supermarché.
QC : Vous parlez « d’instinct carbone »...
MBL Oui, ce serait comme un instinct quotidien. On ne met pas tout en pause pour calculer le coût financier de chaque chose ou de chaque action, par exemple le coût de l’électricité dès qu’on utilise un ordinateur ; on se dit juste que c’est approximativement quelques centimes à chaque fois. Il faut arriver à faire pareil avec le carbone. Pour cela, nous avons tous besoin d’acquérir un « instinct carbone ». Si nous voulons être conscient de notre impact, nous devons avoir une bonne compréhension des causes du changement climatique, concernant tout ce que nous pourrions acheter ou faire, en tant qu'individus, en tant qu’entreprises, en tant que pays. Cela n'a pas besoin d’être parfait, mais quand même assez fiable.
Nous avons besoin d’avoir le même instinct pour le carbone que pour l'argent, de pouvoir l’estimer pour chacune de nos décisions ou chacun de nos achats. Nous savons ainsi qu'une tasse de thé ou de café coûte moins cher qu'une coupe de champagne, qui elle-même coûte moins cher qu'une maison... Nous prenons un café dès que nous en avons envie, en nous promenant dans la rue, sans vraiment réfléchir à son prix car nous savons que c'est un petit montant ; nous réfléchissons un peu plus quand nous commandons une coupe de champagne, et nous soupesons soigneusement l’achat d’une maison, car nous savons que c'est une grosse dépense. Pour le carbone, personne n’en a la moindre idée, ni même si son impact est majeur ou mineur. C'est pour cela que j'ai écrit ce livre : pour essayer de donner du sens à ce qu'est l’empreinte carbone. Parce qu'à partir du moment où vous la comprenez, à travers les centaines d’exemples présentés dans ce livre, et que vous en comprenez les raisons, j’ai l’espoir que vous ayez une sorte « d’instinct carbone », une idée générale de l’empreinte carbone d’à peu près tout ce qui vous entoure.
QC : Cette empreinte ne peut-elle pas être vraiment précise ?
MBL Non, parce que l’empreinte carbone d’un objet dépend de sa chaîne de fabrication. Or, cette dernière est sans fin. Prenons un livre par exemple : sa fabrication a nécessité la fabrication du papier, mais aussi celle de l’encre, puis son impression dans des presses à imprimer, tout cela dans des usines équipées de machines, avec des gens qui y travaillent sur des ordinateurs, et toutes les autres fournitures nécessaires… Tout cela a une empreinte carbone. On peut calculer l’empreinte carbone de ce livre si on a celle de toutes les étapes de la chaîne. Mais si vous voulez un chiffre vraiment précis, il faut remonter chaque chemin pour chaque fourniture, pour chaque machine de l’usine, littéralement à l’infini. À un moment, il faut s’arrêter. Mais c’est très difficile. Il faut donc essayer de faire la meilleure estimation possible. Vous pourriez dire : « Eh bien, nous savons qu’il y a des étapes de fabrication du livre qui ont une grosse empreinte carbone : l'imprimerie, et l’usine de papeterie », donc vous pourriez décréter qu’il suffit d'agir sur ces gros morceaux, et ça sera bien suffisant ! Mais même ce processus est très difficile. Le problème est que, si on néglige tous les petits processus, on peut se dire qu’on ne néglige qu’un petit peu de l’empreinte carbone, or le souci, c’est qu’il s’agit d’un nombre infini de « petit peu ». C'est très difficile de savoir si les « petit peu » qui sont négligés sont plus importants que le gros morceau sur lequel on travaille, car les chaînes de fabrication sont tout simplement trop complexes !
QC : Vos estimations sont-elles alors sous-évaluées ? Surévaluées ?
MBL Il existe différents processus, différentes méthodes possibles – je les évoque dans le livre. On peut essayer d’identifier où ont lieu les principales sources d’émissions carbone, et essayer de les quantifier, sans en oublier. Il y a aussi une méthode de modélisation macroéconomique, qui consiste à chiffrer « l’intensité carbone » des dépenses dans les différentes industries. On suppose que l'empreinte carbone par euro dépensé est la même quel que soit le produit, et on va donc regarder ce que l’industrie du papier achète aux autres industries, qui elles-mêmes achètent à d’autres, etc. Cette modélisation est très générique, mais elle a l'avantage d’inclure absolument tout. Elle ne sous-estime pas forcément, mais cela reste très approximatif. J'utilise donc les deux méthodes conjointement.
QC : Comment avez-vous choisi vos exemples ?
MBL D'un côté, je devais choisir des choses pour lesquelles je pouvais calculer une empreinte carbone. De l’autre, je devais trouver des exemples intéressants, qui soient instructifs, mais aussi distrayants. J'essaie de trouver un équilibre délicat, en amusant sans pour autant donner l’impression que c’est futile. C'est donc un mélange de choses de la vie quotidienne et de choses surprenantes. Mais généralement, elles ne sont pas choisies juste pour le plaisir : même si parfois cela semble seulement drôle ou insignifiant, en réalité il y a toujours un message sérieux. J'essaie de dire la réalité sans déprimer les gens, et de montrer comment la vie pourra être meilleure en prenant ces enjeux climatiques à bras le corps.
J’ai essayé de faire en sorte que le livre soit amusant, parce que la vie doit être amusante. Nous sommes confrontés à une véritable urgence climatique, et nous allons devoir faire face à des réalités très difficiles, mais nous pouvons sourire en les affrontant. Et au bout du compte, nous pouvons avoir une vie plus agréable, et prendre plaisir à opérer ces changements.
QC : Comment prendre en compte la biodiversité, qui est souvent sous-estimée dans les calculs ?
MBL Les impacts du changement climatique sont très simples, car il est possible de les réduire à un seul chiffre [l’empreinte carbone, exprimée en quantité d’équivalent CO2 émis, ndlr]. Mais nous devons nous préoccuper de davantage que le climat. La bonne nouvelle, c’est que la plupart du temps, si vous vous préoccupez des impacts climatiques, vous tenez également compte des autres impacts environnementaux. Parce qu’en général, des objets qui exigent d’extraire de grandes quantités de matières premières, engendrent beaucoup de pollution, pour finalement aboutir à des produits souvent inutiles, sont simultanément mauvais pour la biodiversité, pour la pollution et pour le climat.
QC : Ce n'est pas le cas pour les voitures électriques, par exemple.
MBL C'est vrai. La plupart du temps, si vous considérez le carbone, vous considérez aussi les autres aspects, comme la biodiversité. Mais pas toujours. Dans le livre, je parle donc systématiquement des autres problèmes, s’il y en a. Par exemple, un sac de courses en plastique a une plus faible empreinte carbone qu’un sac en papier. Pour autant, je n'écris pas de préférer les sacs en plastique, car j’aborde les autres problèmes, comme la pollution par les microplastiques. C’est pareil pour les bananes : je parle de leur empreinte carbone faible, mais je mentionne qu'il y a aussi d'autres problèmes de durabilité, en particulier ceux liés aux pesticides. Je ne dis pas qu’il ne faut plus manger de banane, mais qu’il faudrait utiliser moins de produits chimiques.
QC : Comment les consommateurs peuvent-ils utiliser ces informations ? Comment agir, décider de ne pas consommer, ou de consommer autrement ?
MBL J'ai fait un guide pour cela, à la fin du livre. Une part importante du chemin à parcourir est d’évaluer votre propre empreinte carbone. Ce n'est pas tout, et ce n'est peut-être même pas le plus important. Mais pour savoir comment la réduire, la première chose à faire est d’essayer d’évaluer où vous, vous pensez que votre empreinte carbone est la plus élevée. Et c'est différent pour chacun de nous. Si vous prenez souvent l’avion, alors c'est probablement ce poste le plus impactant ; si vous ne prenez pas l’avion, mais que vous mangez beaucoup de viande, alors c’est peut-être ce poste-là le plus élevé ; et si vous ne mangez jamais de viande et ne prenez jamais l’avion, mais que vous vivez dans une grande maison que vous chauffez beaucoup alors qu’elle n’est pas isolée, alors c’est ça qui pourrait être le plus impactant. S'il y a une chose à bien évaluer, c'est l’empreinte de votre propre vie.
Vous devez ensuite regarder les changements que vous pourriez accomplir. Ne vous éparpillez pas, mais choisissez plutôt deux ou trois gros postes sur lesquels vous vous sentez capable de faire des efforts significatifs. Essayez de vous amuser, et ne soyez pas affecté par le fait que vous n’êtes pas parfait ‒ personne ne l’est. Faites mieux, sans culpabiliser.
Et si vous voulez vous investir encore plus dans la lutte contre la crise climatique, il y a encore beaucoup à faire. Vous pouvez agir à travers les discussions que vous avez avec votre famille, vos amis, vos collègues, par la façon dont vous éduquez vos enfants. Tout cela est important, mais il faut le faire sans vous aliéner les gens. S’ils nient la réalité du changement climatique, essayez de vaincre leur déni en montrant l’exemple, en faisant des choix intéressants. Ainsi, si vous passez des vacances durables avec un très faible impact carbone, et que vous revenez en ayant passé un excellent moment, alors les gens autour de vous se diront : « Ça a l’air d’être un mode de vie sympa ! » Si vous achetez des vêtements de seconde main et que votre look est original, les gens trouveront que vous vous habillez de façon sympa. Vous serez un modèle, vous montrerez ‒ vous démontrerez ‒ qu’un monde bas carbone, un monde durable, peut aussi être une meilleure façon de vivre.
QC : Mais nous sommes tous pleins de contradictions… Vous-même, y arrivez-vous ?
MBL Actuellement, j’essaie d'isoler ma maison, je continue de manger de la viande, mais de moins en moins – même quand je suis invité car mes amis savent généralement qu'il ne faut plus me cuisiner de bœuf ! Et quand je voyage, je passe beaucoup de temps dans les trains à sillonner l'Europe. Mais parfois, nous devons aussi décider ce qui se justifie. Par exemple, j'ai pris l'avion pour aller à Dubaï, pour passer dix minutes à discuter avec les Émirats sur ce à quoi pourrait ressembler la durabilité à Dubaï… Était-ce justifié ? Je me suis convaincu moi-même que ça l’était. Mais c’est une pente glissante, car c’est facile de dire : « Je suis moi-même si important que je peux justifier cela. » J'ai des clients qui estiment être si importants que cela justifie à leurs yeux de posséder un jet privé…
QC : Pour se lancer, quels sont vos trois conseils principaux ?
MBL Premièrement, essayer d’évaluer quels sont vos plus gros postes d’émissions carbone. Deuxièmement, sélectionner deux ou trois points sur lesquels faire porter vos efforts pour réduire votre impact – en essayant d’obtenir des baisses importantes sur quelques gros postes. Enfin, faire en sorte de s’amuser. Soyez créatif, pensez différemment, faites les choses autrement. Et voyez-le comme une opportunité pour améliorer votre vie.
Nous faisons et achetons des choses qui ne nous rendent pas plus heureux, dont nous n’avons pas besoin, mais qui ont pourtant un impact carbone important. Et souvent, elles ont aussi un impact financier important. La publicité nous persuade d’acheter des choses qui n’ont en réalité aucun intérêt. Énormément d’argent est investi pour nous faire croire que nous serons heureux seulement si nous possédons davantage, mais ce n’est pas vrai, il ne faut pas croire ces messages ! Donc, si vous éliminez les choses inutiles, vous améliorez votre qualité de vie tout en réduisant votre impact carbone.
QC : Faut-il une implication du monde politique ?
MBL Oui ! J’en parle dans le livre. Outre réduire son empreinte carbone, il y a beaucoup d’autres choses qu’on peut faire. On peut se dire d’une part : « Je vais réduire mon empreinte carbone et adopter un mode de vie plus durable » ; et d’autre part : « Je vais faire pression pour des changements systémiques, pour qu’on s’attaque non seulement au problème du climat, mais aussi à la situation globale de l’humanité sur une planète si fragile. » Donc, quand vous votez, essayez de ne pas voter pour quelqu'un qui ne se soucie pas réellement du changement climatique. Je vis au Royaume-Uni, où il y a beaucoup de malhonnêteté concernant le changement climatique, de la part des politiques. Si un politicien ment à propos du climat ou d’autre chose, comme la santé ou l’immigration, si vous savez que ce qu’il raconte est faux, alors on ne peut lui faire confiance sur rien. Votez pour des politiques qui se préoccupent réellement du climat. Il y a un problème de changement climatique, il y a un problème de biodiversité, il y a un lien entre ces deux problèmes et l’inégalité dans le monde. Nous allons avoir besoin de coopérer plus que jamais, donc cela pose des questions de relations internationales, sur ce qui se passe dans le monde en ce moment. Nous avons besoin d'honnêteté dans notre classe politique et dans les politiques internationales, nous allons avoir besoin de politiciens qui s’impliquent parce qu’on ne peut plus ignorer la crise climatique – mais il y a encore du chemin !
PSTJ propose des activités scolaires et périscolaires, classes de découvertes, séjours de vacances à dominante scientifique, manifestations publiques, formations d'animateurs, enseignants et tout public, soirées d'observation du ciel…
L'association PSTJ favorise auprès des jeunes et du grand public, l’intérêt, la pratique et la connaissance des sciences, et plus particulièrement l’Astronomie !
Au programme : After work, conférences, ateliers et soirées d'observation toute l'année, avec en prime un Planétarium mobile numérique, ou encore un téléscope adapté aux personnes en situation de handicap, en bref l'univers à portée de tous !
découvert par https://www.nicematin.com/vie-locale/quel-est-ce-cabinet-dentaire-ambulant-qui-sillonne-les-alpes-maritimes-et-le-var--982852
Ces bus vont directement à la rencontre des patients. Ceux qui ont du mal à se déplacer, ceux pour qui les soins dentaires ne sont pas une priorité. Ceux qui sont âgés ou en situation de handicap.
L’association départementale Handident – qui a vu le jour en 2005 – a pour mission de "faciliter l’accès aux soins dentaires des personnes handicapées [dans la région] en fédérant des chirurgiens-dentistes au sein d’un réseau". Et, la semaine dernière, l’un des bus a stationné sur le parvis de la Fondation Pauliani à Nice qui héberge des personnes âgées, souvent dépendantes ou atteintes de maladies telles Parkinson ou encore Alzheimer. Mis en fonction en septembre 2024, ce véritable cabinet dentaire ambulant est déjà intervenu dans 10 établissements et a permis de soigner plus de 350 patients soignés. Le bus assure des tournés toute l’année.
Le phishing reste l’une des premières portes d’entrée des cyberattaques. Une récente campagne visant les abonnés Free dévoile une approche plus fine : avant même de chercher à voler des identifiants, les attaquants s’assurent que votre adresse e-mail est bien active, en envoyant un phishing ressemblant à un e-mail Free. Un procédé malin qui optimise la rentabilité de leurs campagnes et complexifie la détection.
Un phishing qui commence par… valider votre existence
L’attaque prend la forme bien connue de l’e-mail frauduleux aux couleurs de Free, demandant à l’abonné de confirmer ses informations personnelles via un lien intégré. Classique ? Pas tout à fait. Ici, le lien contient directement des informations personnelles dans l’URL, comme l’adresse e-mail ou le numéro de téléphone : https//checkpoint-freemobile.com/?data=xxxxx où xxxxx encode ces données.
Premier piège : en cliquant, l’utilisateur confirme involontairement que son adresse e-mail est bien valide et que la personne derrière l’écran est active. Une information précieuse pour les cybercriminels qui cherchent à optimiser la rentabilité de leurs bases de données.
Une redirection vers un site légitime pour brouiller les pistes
Autre subtilité : après le clic, l’utilisateur est immédiatement redirigé vers le site du Monde (lemonde.fr). Aucun message d’alerte, aucune page de phishing apparente. De quoi désamorcer la méfiance de l’internaute, qui pourrait même oublier ce clic isolé ou le considérer sans conséquence.
Mais l’objectif premier des attaquants est atteint : ils savent désormais que l’adresse est valide et l’utilisateur actif. Cette validation silencieuse permet ensuite de revendre des bases d’adresses “qualifiées” à d’autres acteurs malveillants ou de préparer des attaques plus ciblées.
Une fausse page Free pour les plus crédules
En poussant l’analyse plus loin, il apparaît que si l’on modifie manuellement les données dans l’URL avec des informations fictives mais crédibles, la redirection ne s’effectue plus vers Le Monde, mais vers une fausse page de connexion Free : https://free-abonne.com/pages/login/
Cette page est conçue pour voler les identifiants de connexion Free, dans la continuité classique des campagnes de phishing.
Pourquoi cette méthode est efficace (et dangereuse)
La nouveauté de cette attaque réside dans cette phase de validation préalable, qui permet aux attaquants :
d’éviter d’envoyer massivement leurs attaques à des adresses obsolètes (et donc de réduire le risque de détection par les anti-spams), de constituer des listes “propres” d’e-mails actifs, plus facilement revendables sur les marchés parallèles, de contourner la vigilance des utilisateurs avec une redirection vers un site réputé, qui brouille les pistes.
Cette approche témoigne de l’évolution des techniques de phishing vers plus de sophistication et de rentabilité.
Comment se prémunir de ce type d’attaque ?
Vérifiez toujours l’adresse d’expédition des e-mails (même si elle semble “officielle”, comme “Free”). Ne cliquez jamais sur les liens contenus dans les e-mails sans avoir vérifié leur légitimité. Utilisez une adresse e-mail dédiée pour vos abonnements sensibles, que vous ne communiquez pas ailleurs. Activez l’authentification à deux facteurs (2FA) sur vos comptes Free et autres services critiques. En cas de doute, connectez-vous directement via le site officiel et non via les liens reçus par e-mail.
Le phishing 2.0 et la validation avant l’attaque
Cette campagne illustre bien le virage stratégique pris par certains groupes de cybercriminels : ne plus se contenter de ratisser large, mais cibler plus finement, optimiser leurs envois et maximiser leurs chances de succès. Face à ces techniques de plus en plus élaborées, la vigilance des utilisateurs reste la première ligne de défense.
Vous achetez souvent en ligne ? Et si les articles ne vous conviennent pas, vous n’hésitez pas à les retourner ? Tous ces colis qui voyagent des lieux de fabrication aux entrepôts puis jusqu’à chez vous ne sont pas sans conséquences pour la planète. Grâce à notre simulateur, découvrez leur impact CO2.
découvert par UFC Que Choisir https://www.quechoisir.org/actualite-livraison-point-relais-magasin-un-simulateur-pour-calculer-l-impact-carbone-des-differents-modes-d-achat-n166212/
Les gains de cession d’actifs numériques que vous avez empochés en 2024 sont imposables. Leur régime fiscal n’est pas le même que celui applicable à vos plus-values sur titres, vos obligations déclaratives non plus.
Selon la Banque centrale européenne (BCE), 9 % des Européens et 12 % des Français possèdent désormais des cryptomonnaies type Bitcoin ou Ethereum. Ces monnaies virtuelles qui échappent au contrôle des autorités financières séduisent de plus en plus, notamment les jeunes générations. Utilisables à la fois comme moyen de paiement et comme placement spéculatif, ces actifs à haut risque offrent des opportunités de gagner rapidement beaucoup d’argent (le Bitcoin a doublé de valeur en 2024, dépassant la barre des 100 000 $), et leur très forte volatilité ne semble pas effrayer les investisseurs particuliers (il valait moins de 78 000 $ le 9 avril 2025, mais plus de 92 000 $ le 24 avril).
Si vous en faites partie, n’oubliez pas la part du fisc ! Vous devez déclarer toutes les cessions que vous avez réalisées l’an dernier, y compris à l’étranger, et détailler vos gains, faute de quoi vous risquez d’être lourdement sanctionné.
DÉCLARATIONS N° 2086 ET N° 2042 C
Déclarer vos gains sur cryptos est plus compliqué que déclarer vos plus-values de cession de valeurs mobilières ou de droits sociaux. Car pour ces dernières, ce sont généralement les établissements financiers qui les calculent, et vous n’avez qu’à reporter les montants qu’ils vous communiquent en début d’année dans une déclaration complémentaire no 2042 C, à joindre à votre déclaration de revenus no 2042. Pour vos cryptos, vous devez calculer vous-mêmes vos gains annuels.
Il vous faut remplir une déclaration spécifique no 2086 et y détailler chaque cession réalisée par les membres de votre foyer fiscal en 2024, y compris celles qui sont exonérées d’impôt (voir plus loin). Elle vous permettra de calculer le gain lié à chaque opération par différence entre, d’une part, votre prix de cession et, d’autre part, le prix total d’acquisition de votre portefeuille de cryptomonnaies multiplié par le ratio entre le prix de cession et la valeur du portefeuille le jour de la cession. Si vous avez subi des pertes lors de certaines cessions, vous pouvez les imputer uniquement sur vos plus-values sur cryptos de 2024, elles ne sont pas reportables sur vos plus-values des prochaines années (contrairement aux moins-values mobilières, qui sont reportables pendant 10 ans). Après compensation, vous reporterez votre résultat global dans une déclaration complémentaire no 2042 C, case 3AN (plus-value) ou case 3BN (moins-value).
Bon à savoir. Le prix de cession de vos cryptos correspond à l’argent que vous avez perçu ou, si vous en avez utilisé comme moyen de paiement, à la valeur des biens ou des services qu’ils vous ont permis d’acheter. Vos frais de transaction viennent en réduction de votre prix de cession. Le prix d’acquisition de votre portefeuille correspond à l’argent investi dans vos cryptos augmenté, le cas échéant, de la valeur des biens et services que vous avez fournis pour les acquérir.
DÉCLARATION N° 3916-3916 BIS
Si vous détenez un compte d’actifs numériques dans un établissement financier établi à l’étranger, pensez aussi à remplir une déclaration spécifique no 3916-3916 bis. Vous préciserez ses références, son gestionnaire et ses modalités de détention. Vous devez en remplir un exemplaire par compte ouvert, détenu, utilisé ou clos hors de France en 2024.
À défaut, vous serez passible d’une amende forfaitaire de 750 € par compte non déclaré ou de 125 € par omission ou inexactitude, montants doublés si vos avoirs détenus à l’étranger dépassent 50 000 €. Pire, le fisc pourra vous infliger un redressement fiscal et une pénalité de 80 % si vous n’êtes pas en mesure de prouver qu’ils ont déjà été imposés (ou qu’ils ne sont pas imposables). À l’extrême, il pourra même vous réclamer 60 % de droits de donation si vous ne pouvez pas justifier leur origine, en remontant jusqu’à 10 ans en arrière.
Bon à savoir. Tous les comptes d’actifs numériques étrangers détenus par les membres de votre foyer fiscal doivent être déclarés au fisc. Vérifiez auprès de vos enfants à charge qu’ils n’en ont pas ouvert un sur Internet pour faire fructifier leur argent de poche !
FLAT TAX OU BARÈME PROGRESSIF
Si la compensation entre vos gains et vos pertes sur cryptos fait ressortir une moins-value, vous ne payerez pas d’impôt. En revanche, en cas de plus-value, vous supporterez le prélèvement forfaitaire unique (ou flat tax) de 30 % en septembre, soit 12,8 % d’impôt et 17,2 % de prélèvements sociaux. Vous pouvez renoncer à l’impôt forfaitaire de 12,8 % et opter pour l’application du barème progressif sur votre plus-value en cochant la case 3CN de la déclaration no 2042 C. Cette option est distincte de celle que vous pouvez exercer pour vos plus-values mobilières et vos gains d’assurance vie, en cochant la case 2OP de votre déclaration no 2042. En pratique, elle est intéressante uniquement si vous n’êtes pas imposable ou si vous l’êtes faiblement, au taux marginal de 11 %.
Notez que vous bénéficiez d’une exonération d’impôt si votre foyer fiscal n’a pas vendu pour plus de 305 € de cryptos en 2024. Vous devez malgré tout déclarer le prix de chacune de vos cessions dans une déclaration no 2086. Vous êtes aussi exonéré d’impôt si vous avez échangé des cryptos contre d’autres cryptos et n’avez versé ni reçu aucune somme d’argent (soulte) lors de l’échange. Dans ce cas, vous n’avez aucune déclaration à remplir.
Bon à savoir. Les contribuables qui se livrent à des opérations d’achat-revente de cryptos dans des conditions analogues à celles qui caractérisent l’exercice d’une activité professionnelle sont imposables dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (BNC). Sont concernés ceux qui réalisent des opérations nombreuses et sophistiquées sur ce marché et utilisent les mêmes outils que les professionnels, sans pour autant en faire leur activité professionnelle. Les contribuables qui ont pour véritable métier l’achat-revente de cryptos sont imposables dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
GALICE (Groupement, d’Acteurs pour le Logement, l’Insertion, la Citoyenneté et l’Emploi) est une association de la loi 1901 d’intervention sociale, compétente en termes d’accès au logement, d’insertion sociale et professionnelle et d’accès à la citoyenneté. Les missions de l’association visent ainsi à satisfaire les besoins sociaux en matière d’habitat, d’emploi, de prévention de l’exclusion, de santé globale des populations, de citoyenneté et de vie sociale
découvert par ICI Azur https://www.francebleu.fr/emissions/une-commune-une-info/anthony-maubecq-directeur-general-de-galice-association-engagee-dans-l-inclusion-sociale-et-l-acces-au-logement-2918657#xtor=RSS-106
kit vous-même à partir des recommandations gouvernementales (1). Dans un sac prêt à être emporté à tout moment, voici ce qu’il devra contenir.
- Eau en bouteilles (au minimum 6 l par personne, à raison de 2 l par jour pour au moins 3 jours)
- Nourriture non périssable ne nécessitant pas de cuisson (barres énergétiques, conserves…)
- Vêtements chauds
- Radio à piles (afin de se connecter à une radio de France TV pour obtenir les consignes officielles)
- Médicaments de base (paracétamol, etc.) (et vos traitements habituels pour au moins 3 jours)
- Pastilles de désinfection de l’eau
- Trousse de premiers secours (ciseaux, compresses stériles de plusieurs tailles, sparadrap, épingles de sûreté, thermomètre, pansements – - dont des tulles imprégnés pour les brûlures –, désinfectant, sérum physiologique – pour rincer les plaies ou les yeux –, gants à usage unique, masques, pince à épiler, bandes en rouleau, couverture de survie, guide de secourisme, compresses froides instantanées, coussin hémostatique d’urgence pour stopper les hémorragies (2)
- Lampe de poche et piles de rechange, bougies, briquet ou allumettes
- Outils de base tels que des couteaux multifonctions
- Chargeurs pour téléphones portables
- Lunettes de secours (si vous en portez)
- Double des clés de maison et de voiture
- Photocopies de documents importants (carte d’identité, passeport, livret de famille, ordonnances…) dans une enveloppe étanche
- Jeux (et livres !) pour s’occuper
- Argent liquide (pour le cas où les distributeurs ne fonctionneraient plus)
- Articles d’hygiène (protections féminines, mouchoirs, papier toilette, savon, dentifrice et brosse à dents, gel hydroalcoolique)
- Ruban adhésif (pour calfeutrer le logement)
En plus de ces équipements de secours, pensez aussi au doudou de votre enfant, et à un disque dur sur lequel vous aurez stocké les scans de vos documents officiels, les photos auxquelles vous tenez, et de la musique. Ainsi qu’une feuille avec les numéros d’urgence (pompiers, SAMU, centre antipoison, police) et ceux de proches à contacter. Sans oublier, au besoin, croquettes, pâtée et eau pour votre animal domestique.
Une fois ce kit constitué, il ne vous restera plus qu’à trouver un endroit où le ranger ! Accessible, de préférence, pas au grenier ni au fond de votre cave ou de votre garage.
Embarquez pour un voyage hors du temps à bord du Train des Pignes Historique !
article Nice Matin https://www.francebleu.fr/emissions/le-chiffre-du-jour/fans-d-harry-potter-ce-train-va-vous-rappeler-le-poudlard-express-et-c-est-sur-la-cote-d-azur-6193275#xtor=RSS-106
Au 19e siècle, elle fût la première à relier le littoral au Haut-Pays : la ligne ferroviaire Nice-Digne (ou les Chemins de Fer de Provence) est sillonnée par ce que l'on appelle communément le Train des Pignes. Mais si aujourd'hui, ce sont des Intercités qui empruntent ces rails, l'original véhicule à vapeur, lui, continue de fonctionner, mais seulement une partie de l'année, grâce à l'Association du Train des Pignes Historique.
Régulièrement les week-ends pendant la saison estivale, il se remet en marche pour le bonheur des grands et des petits, passant par Entrevaux et Annot, dans les Alpes de Haute Provence. Depuis le samedi 3 mai, il est à nouveau possible de prendre place à bord du célèbre train.
C’est un bateau classique, mais à l’arrière, on enclenche un jet, explique la Mouginoise. C’est lui qui propulse l’ensemble. Cela permet d’avoir le confort d’un bateau et le côté sportif du jet. Avec la possibilité d’embarquer jusqu’à huit personnes à bord.
Waveriders propose des locations à la demi-journée (à partir de 700 euros) ou à la journée (dès 1.000 euros) au port de la Rague, à Mandelieu. Une option skipper est aussi disponible, pour ceux qui ne disposent pas du permis bateau requis. Les clients peuvent également profiter des options bouée tractée, masques et tubas, glacière, pique-nique...
Savoir+
Wave boat, location au port de la Rague à Mandelieu. Rens. 06.83.03.85.47. – 07.62.71.31.54. – Instagram Waveriders 06 – waveriders06@gmail.com
Donner une heure par mois pour aider sa commune ou son voisin, c'est à la portée de tous et cela peut tout changer !
La Fédération Française des Trucs qui Marchent met en lumière des initiatives portées par des élus locaux qui ont fait leurs preuves sur le terrain et qui sont duplicables partout en France.
découvert par article ICI Azur https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous-ici-azur/la-federation-francaise-des-trucs-qui-marchent-mettez-en-avant-vos-initiatives-locales-positives-1202413#xtor=RSS-106
Avec des vidéos visionnés plus de sept millions de fois, l'influenceur azuréen "Mr Compliment" ne cesse de surprendre. Son concept : se filmer à Nice en faisant des compliments à des inconnus. Un élan de bienveillance relayé dans notre émission spéciale "ici ça marche".