2189 liens privés
Découvrez FootUp, l'accessoire auto essentiel au bien-être et au confort des enfants. Pour une posture assise ergonomique et optimale.
Le premier livre sur-mesure qui raconte vraiment l'histoire de chaque enfant : PMA, deux mamans, prématurité... Créez votre album illustré !
La Tribu Happy Kids rend efficace et ludique la médecine préventive à travers des boîtes éducatives conçues par des professionnels de santé, avec des méthodes cliniquement prouvées.
dont 1,96 € d’éco-contribution Le téléphone à écran tactile sans internet, compatible tous opérateurs avec forfaits sans data à petits prix. (plus d'info ci -dessous dans détails) The Phone + en précommande et en promotion pour son lancement, propose un nouveau design élégant, une puce 4G et des composants renforcés.
Le Dr Hervé Haas, pédiatre infectiologue au CHU de Nice, plébiscite la nouvelle version du carnet de santé, entrée en vigueur le 1er janvier 2025. Enrichie de nombreuses informations et de conseils destinés aux parents et aux professionnels de santé qui les accompagnent dans le suivi du développement de leur enfant, "elle est extrêmement complète commente-t-il. Je trouve très positif qu’on élargisse autant le spectre des informations."
Des conseils adaptés aux enjeux sanitaires et sociétaux
Au-delà des pages consacrées aux vaccinations, aux maladies infantiles ou aux courbes de croissance, le carnet de santé délivre, pour chaque tranche d’âge de très nombreux conseils adaptés aux enjeux sanitaires et sociétaux.
"Il aborde la question des écrans, de l’introduction des aliments, du sommeil, de l’éducation sans violence et donne des repères pour dépister les troubles sensoriels ou du neuro-développement, liste le pédiatre. Plus précocement ces troubles sont pris en charge, meilleure est l’évolution. Ce sont des repères utiles pour les parents mais également pour les professionnels, pédiatres ou médecins généralistes pas forcément spécialisés dans le dépistage de ces troubles."
Vingt examens obligatoires
Côté médical, le suivi de l’enfant s’enrichit d’un nouvel examen obligatoire, à l’âge de six ans. Il vise à renforcer la prévention au moment où la plupart des enfants entrent à l’école primaire. Les vingt examens ainsi programmés jusqu’à l’adolescence sont désormais tous détaillés. « C’est un guide qui permet de dépister un certain nombre de troubles et d’aborder de nombreux sujets en donnant des conseils de prévention, par exemple au cours de la première année sur la mort inattendue du nourrisson, l’exposition aux polluants ou encore le syndrome du bé
À l’adolescence, l’information porte sur la puberté, les changements physiques et psychologiques. "Beaucoup d’ados sont en souffrance psychologique. Le fait se sensibiliser les familles, d’indiquer des numéros de téléphone permet que l’ado ou ses parents ne se sentent pas seuls face aux difficultés."
D’une manière générale, "ce carnet de santé prend en compte un raisonnement primordial: l’enfant est intégré dans un environnement qui a un impact sur son développement et son bien-être, tout comme lui-même a un impact sur son environnement, sur sa famille, conclut le Dr Haas. Il intègre ainsi des informations sur la dépression post-partum, il sensibilise aux difficultés qu’on peut avoir en tant que parent. C’est presque un livre qui accompagne les parents! Il reste très important pour éviter de perdre des infos et assurer le suivi tout au long de la vie, pas seulement durant l’enfance."
4 infos à retenir
- Les informations contenues dans le carnet de santé sont confidentielles et couvertes par le secret médical.
- Le carnet de santé est délivré gratuitement à la maternité par le conseil départemental.
- La dématérialisation du carnet de santé devrait être intégrée, d’ici fin 2026, dans l’espace numérique en santé (Mon Espace Santé) de l’enfant.
- La copie des deux doubles pages consacrées aux vaccinations a valeur de certificat de vaccination, notamment pour l’admission en collectivité d’enfants.
Effet de serre, CO2, énergies fossiles… Pour des écoliers de primaire, cette forêt de notions complexes, essentielles pour capter l’urgence climatique, s’apparente souvent à un charabia d’adultes. Les décoder pour comprendre et agir, c’est l’objectif de l’atelier L’Arbre EduClimat.
Une action pédagogique pensée par l’association parisienne Avenir climatique et menée pour la première fois ce jeudi 14 mars dans les Alpes-Maritimes.
Ce matin-là, dans une classe de l’école Ricolfi de Contes, on a poussé les bureaux pour les réunir en ilôts. Autour, 5 groupes de 5 élèves de CE2 se penchent sur un poster, où trône un arbre, jalonné de cases à remplir. Quentin, animateur bénévole, guide la séance, organisée à l’initiative de Cédric, un père d’élève.
Prendre le temps de vulgariser
"Le développement durable, c’est le fil rouge de la classe cette année. On en a parlé lors de la leçon sur l’alimentation. On a aussi créé une expo autour de l’eau, du Paillon. On évoquera bientôt les déchets, explique Céline Ganino, l’enseignante. Je leur parle souvent de réchauffement climatique en classe, mais est-ce qu’ils comprennent vraiment ce que c’est au fond?"
Sur l’îlot des "Méditerranéens", l’un des groupes de travail, on phosphore avec une série de cartes sur les énergies. Mission: les classer par catégories (renouvelables, fossiles et fissiles, issues de la fusion nucléaire), en lisant les infos vulgarisées. Timéo a mis d’office l’éolien du côté des renouvelables. "Bin oui, parce que c’est du vent!"
Tiago place le charbon juste à côté. "Lis bien la carte, l’aiguille la maîtresse. Le charbon est issu de végétaux ensevelis sous la terre qui se sont solidifiés pendant plusieurs millions d’années. A ton avis, est-ce qu’on peut dire que ça se renouvelle rapidement?" L’élève fait glisser la carte vers la ligne des fossiles…
Après chaque exercice, l’animateur reprend la main pour échanger sur les choix faits par les enfants, corriger, fixer les connaissances. "Le contenu de l’atelier est précis, exigeant mais aussi logique. Même si une classe de CE2, c’est un peu jeune, l’idée, c’est de leur faire comprendre les choses avec des images, dans les grandes lignes", explique-t-il.
"Les gaz à effet de serre sont comme des couvertures autour de la Terre. Plus il y en a, plus elle a chaud et moins elle va bien", Quentin, animateur de l’atelier
Pour expliquer l’effet de serre, sans lequel le climat terrestre plafonnerait à moins 18°C, mais aussi le rôle des gaz à effet de serre dans le réchauffement de l’atmosphère, Quentin explique ce qu’est le CO2 ("le CE2 ?!", lance une petite voix) - et dégaine les métaphores.
"Si on s’enveloppe dans plein de couvertures, qu’est-ce qu’il se passe?" "On va péter de chaud!", rétorque un élève. "Voilà! Et bien, les gaz à effet de serre sont comme des couvertures autour de la Terre. Plus il y en a, plus elle a chaud et moins elle va bien."
Marie, animatrice azuréenne fraîchement formée, trace un schéma au tableau pour réexpliquer. Sur les tables, les mains s’emparent de feutres colorés pour le refaire sur l’une des cases du poster.
Faire comprendre les impacts de l’activité humaine et les ordres de grandeur
Pour rendre tout cela plus concret, il s’agit aussi de classer des choix de la vie quotidienne en fonction de ce qu’ils émettent en gaz à effet de serre. Chauffage, repas, transports, achats… Le débat s’engage entre les élèves.
Sur la colonne "repas", Lucas, Alix, Carla et Syana ont placé la carte "2 bouteilles d’eau [consommées] par jour pendant 1 an" au-dessus de celle représentant un repas quotidien avec du bœuf. "Eh non… Il faut mettre le bœuf tout en haut. Parce que quand les vaches pètent, rotent, elles dégagent du méthane et ce gaz est 28 fois plus réchauffant que le CO2", pose Quentin, provoquant rires et "beurk" dans l’assemblée.
"En fait, avoir plein de vêtements, ça pollue beaucoup?! Je vais le dire à mes parents", Loan
L’occasion, aussi, d’expliquer quelques ordres de grandeur: "un repas végétarien par jour, c’est environ 180 kg de CO2 par an. C’est 12 fois plus si on met de la viande rouge à la place dans l’assiette."
Dans la classe, d’autres cartes ont fait mouche: "En fait, avoir plein de vêtements, ça pollue beaucoup?! Je vais le dire à mes parents", réagit Loan. "Bin, moi je ne savais pas que l’avion polluait plus qu’une trottinette électrique", avoue Alix.
Réfléchir ensemble à des solutions pour agir
Au centre des bureaux, l’arbre s’est rempli de cartes. Pendant une matinée, les écoliers ont classé, réfléchi, hiérarchisé, aussi, les grands liens de causes à effets… Comme la montée du niveau de la mer qui provoque des inondations entraînant des migrations de populations.
"Ça veut dire que des gens doivent partir", reformule Giulia, avant de rebondir. "Quand il y a eu la grosse pluie, il y avait plein de bois flotté sur la plage."
Sur le poster, seules quelques branches restent nues. Ce qui questionne d’ailleurs Tiago… "Ici, c’est à vous de mettre vos idées pour diminuer notre impact sur le climat. Vous en avez?", lance Quentin. La discussion se poursuit plus tard en classe.
"Il faudrait qu’on arrête de prendre tout le temps la voiture. Moi, je viens à l’école à pied", dit Kyra. "Y a des agriculteurs qui utilisent des produits hyper dangereux qui font mourir les abeilles, et moi je ne veux pas qu’elle meurt donc je veux que ça change", plaide Lou.
"Il faudrait plus de jardins que de terrasses", propose Axel. "Moins de déchets dans le Paillon, moins de bonbonnes de gaz", abonde Loan. "Profiter plus de la chaleur du soleil"; "arrêter de couper les arbres pour rien"...
"L’atelier est dense… Mais pour une classe qui bouge beaucoup, avec plusieurs élèves qui ont des soucis de concentration, personne n’a décroché. Ils en garderont forcément quelque chose. La conscience écologique, ça se construit petit à petit, se réjouit l’enseignante. Et le but, c’est aussi qu’ils en parlent à la maison. L’année dernière, lors d’un ramassage de déchets, un élève m’a dit: 'moi, ma maman, elle jette les bouteilles d’eau par la fenêtre'."
Comment faire essaimer ces actions dans les écoles
Enjeu prôné par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), l’éducation à l’environnement se heurte parfois à des limites en classe.
"C’est difficile de trouver des supports pédagogiques avec des représentations simples expliquant le réchauffement climatique", constate Céline Ganino, enseignante à Contes.
Pour démultiplier les ateliers L’Arbre EduClimat en milieu scolaire, Quentin, l’animateur bénévole, conseille de se tourner directement vers l’association Avenir climatique. Mais la balle est surtout dans le camp des mairies et des intercommunalités, dit-il.
"A Paris, la municipalité a lancé un appel à projet pour sensibiliser massivement les écoles de la ville. L’idéal serait que cela en inspire d’autres en France et que des animateurs se forment en conséquence."
D’autres ateliers, portés eux aussi par des associations et faisant appel à des connaissances scientifiques solides, existent et peuvent s’adapter à un jeune public comme La fresque du climat.
Votre enfant plisse les yeux quand il regarde au loin ou se rapproche des objets pour mieux les voir. Il s’agit peut-être des signes d’un trouble visuel très fréquent: la myopie. Cette anomalie de la réfraction oculaire – qui concerne environ 20% des enfants et adolescents en France – est le plus souvent due à un allongement excessif de la longueur axiale du globe oculaire. Il en résulte une vision floue de loin et nette de près. Ces dernières décennies, la myopie a progressé chez les jeunes enfants. Or plus cette défaillance visuelle est précoce, plus elle favorise l’apparition d’une forte myopie et de complications à l’âge adulte. C’est pourquoi il est primordial de freiner son évolution dès la petite enfance. Signes d’alerte, traitements, prévention... on fait le point avec le Dr Ryad Adrar, ophtalmologue à l’hôpital Lenval de Nice.
À quel moment la myopie peut-elle apparaître chez l’enfant?
Tout d’abord, il faut savoir qu’un bébé naît avec une vision immature, caractérisée par une faible acuité (environ 1/10). Puis, son système visuel se développe progressivement jusqu’à atteindre 10/10 vers l’âge de 6-7 ans. C’est souvent à cet âge-là que ce trouble est diagnostiqué car l’enfant commence à lire et écrire et il peut ressentir une gêne visuelle. Mais, dans certains cas, la myopie peut apparaître – avec la croissance de l’œil – et se déclencher très tôt vers l’âge de 2-3 ans. Il y a dix ans, ces cas très précoces étaient rares. Ça n’est plus le cas.
Comment expliquer cette progression?
La myopie est d’origine multifactorielle, mais l’hérédité est le premier facteur à prendre en compte; si les deux parents sont myopes, l’enfant à ainsi sept fois plus de risque de développer lui aussi une myopie. Mais nos comportements jouent, eux aussi, un rôle très important pour notre vision. L’augmentation du temps passé en intérieur et l’utilisation intensive des écrans (télévision, smartphone, tablette, ordinateur...) ont ainsi fait exploser les cas de myopie. On parle même d’épidémie, voire de "myopie boom". En 2020, 34% de la population mondiale était concernée, en 2050, ce sera sans doute 50%! Et le taux de myopie forte devrait lui doubler, pour atteindre 10% en 2050. La myopie est un véritable enjeu de santé publique.
Quels signes doivent alerter les parents?
Chez l’enfant, ce trouble de la vision peut passer inaperçu. Même à l’âge de 6-7 ans, n’ayant jamais connu une vision nette de loin, il ne sait pas signaler de lui-même une anomalie. C’est pourquoi, au moindre doute (enfant qui plisse les yeux quand il regarde les objets au loin; qui se rapproche fortement des écrans, qui cligne souvent les yeux, qui louche ou qui a des maux de tête…), le parent ne doit pas hésiter à consulter un ophtalmologue ou un orthoptiste pour un bilan visuel.
En l’absence des signaux d’alerte, faut-il attendre que l’enfant sache lire pour tester sa vue?
Non. Même en l’absence de symptômes, il est conseillé de vérifier la vue de l’enfant dès l’âge de 3 ans car seule une prise en charge précoce, avant la fin du développement visuel (vers l’âge de 7-8 ans), permet d’augmenter les chances de récupération potentielle des capacités. De plus, en cas de problème de vision chez l’enfant, il faut écarter des anomalies qui émergent durant les premières années de vie comme le risque d’amblyopie (1).
Et si des antécédents familiaux existent?
En cas d’antécédents de forte myopie (2), le dépistage doit avoir lieu le plus tôt possible, avant même l’âge de 3 ans. Et il doit être réitéré. La myopie est en effet évolutive (elle se stabilise vers l’âge de 25 ans) et peut survenir d’une année sur l’autre, c’est pourquoi un suivi ophtalmologique régulier est recommandé.
Quelles peuvent être les conséquences d’une myopie non diagnostiquée?
La vision "floue" peut troubler l’apprentissage, particulièrement durant la période où l’enfant apprend à lire et à écrire. À l’âge adulte, la myopie forte est associée à un risque plus élevé de maladies oculaires: il multiplie par 20 le risque de décollement de la rétine, par 5 celui de cataracte et par 3 celui de glaucome (maladie chronique du nerf optique responsable d’une perte du champ visuel). Toutes ces complications peuvent conduire à la cécité.
Comment le diagnostic est-il établi?
Il est différent de celui d’un adulte. En effet, les jeunes patients ont une grande capacité d’accommodation: ils forcent l’œil et font spontanément une mise au point. Aussi, avec un examen classique, ils risquent d’être "sur corrigés". Chez les enfants, on utilise donc des collyres qui ont pour effet de paralyser temporairement le muscle ciliaire, empêchant l’œil cherche de faire sa propre mise au point. Le résultat est bien plus fiable.
Quels sont les traitements?
Chez l’enfant, différentes stratégies de freination permettent d’empêcher que ce trouble ne progresse trop rapidement: port de lunettes avec des verres défocalisants; port de lentilles souples le jour ou rigides la nuit (orthokératologie) ou instillation d’un collyre à base d’atropine dans les yeux. Le jeune patient doit ensuite être suivi régulièrement pour surveiller l’évolution de sa myopie.
- Dans le cas de l’amblyopie, un œil voit bien et l’autre voit mal: ce dernier est appelé "œil fainéant ou paresseux". Chez le tout-petit, le cerveau va en quelque sorte "oublier" l’œil paresseux. Passé l’âge de 7-8 ans, c’est-à-dire la fin du développement de l’œil, l’amblyopie devient irréversible et peut conduire à une malvoyance définitive.
Forte myopie 2. Cela correspond à une erreur réfractive supérieure ou égale à -6 dioptries.
Sur une des restanques du "Jardin du petit Pessicart" à Nice, les enfants s'activent.
Ce matin, Annabelle, Eva, Mathieu, Sandro et les autres préparent le potager. Guidés par Pietro Zucchetti, spécialiste de permaculture et Olivier Ciais. Professeur des écoles, ce dernier s'est mis en disponibilité pour développer un projet d'école de la forêt. Pour l'heure, ce lieu est un centre de ressources pour ces enfants qui sont scolarisés à la maison.
"Ils viennent 2 à 4 fois par semaine, ça permet de les sociabiliser," note Olivier Ciais. Et tout au long de l'année, des classes de primaire sont aussi accueillies dans ce jardin, situé sur une colline niçoise.
Immersion dans la nature
"Dans la nature, on peut donner du sens aux apprentissages scolaires, souligne Olivier Ciais. Toutes les tâches qu'ils font ici dans ce jardin en permaculture correspondent aux vrais besoins de la terre. Les matières scolaires trouvent un terrain d'application qui fait comprendre aux enfants à quoi servent les grandeurs et mesures, la science, la capacité à nommer et raconter précisément les choses pour pouvoir coopérer… Et en plus, ce projet concret permet de régénérer la terre."
"Ici, ils peuvent éprouver les notions manuellement, de façon appliquée."
Olivier Ciais
Du concret, comme le potager où les enfants délimitent l'espace des plantations, et appréhendent le périmètre: "il faut mesurer la tuile", suggère Mathieu, 7 ans, avant de la poser sur le sol pour construire la jardinière.
Diane, maman d'Ariya, assiste à la création du potager. Les enfants déplacent la terre, la tamisent, puis plantent au pied du troène, avocatier, sauge, salades… Ils sont incollables sur les différentes essences.
En moins d'une heure, la petite troupe a commencé à donner forme au potager, sur une restanque à la terre labourée par les sangliers.
Comment en mesurer les bénéfices?
"La nature développe l'endorphine et la sérotonine, là où tous nos modes de vie avec les écrans et pas mal de sucre développent l'adrénaline et la dopamine, poursuit Olivier Ciais. Donc, on a des enfants assez excités et tendus. Quand ils viennent dans un cadre naturel, ils se détendent."
Le professeur des écoles souligne aussi les atouts en termes de motivation. Ici, chaque tâche est accueillie avec enthousiasme.
Ça construit des enfants qui ont de la ressource car ils savent faire des choses de leurs mains.
"Le cerveau de l'enfant se développe en parallèle de sa motricité, l'enfant est stimulé et ça soutient l'ouverture de ses capacités cognitives. Il a un terrain de jeu pour faire des liens entre les choses. Et puis, ça construit des enfants qui ont de la ressource car ils savent faire des choses de leurs mains."
Ce matin, ils manient rateau, pelle et brouette, avec plus ou moins d'aisance, puis petit à petit, trouvent les gestes.
Et demain?
"Ce qu'on souhaite, c'est faire un site pilote d'école de la forêt, en lien direct avec l'Académie, où l'on cherche les meilleures façons d'accueillir les enfants et les générations futures. Pour que les écoles puissent s'en inspirer, développer des projets en ville avec des jardins de quartier, afin de reconnecter l'éducation avec la nature."
Face aux enjeux du réchauffement climatique, Olivier Ciais en est persuadé, l'école de la nature permettra aux enfants "d'éviter la stupeur, et d'avoir un coussin émotionnel pour appréhender la situation et la confiance qu'ils peuvent régénérer un écosystème."
Voilà un sujet crucial et complexe. Un sujet confrontant la société à des questions d’équité, d’éthique et de pédagogie… Longtemps marginalisés ou confinés dans des établissements spécialisés, les enfants souffrant d’un handicap se voient de plus en plus offrir la possibilité de partager les salles de classe avec leurs pairs. Cependant, force est de constater que ce chemin de l’inclusion est semé d’embûches. Ainsi les AESH – Accompagnants des élèves en situation de handicap – rémunérés par l’État pendant le temps scolaire. Et par les collectivités pendant le périscolaire.
Problème pour l’enfant: parfois, il bénéficie d’un accompagnant pendant le temps de l’école mais pas au moment des pauses périscolaires. Conséquences: il ne peut pas manger à la cantine ou rester le soir et du coup – finalement – se retrouve en situation d’exclusion.
Problème pour l’accompagnant : parfois il se retrouve sur un demi-poste et face à un souci de revenus.
La convention qui vient d’être signée – "La première au niveau national", a rappelé David Lisnard, le maire de Cannes – entre la municipalité et l’État en la personne de la rectrice Natacha Chicot, a pour objectif d’apaiser cet aspect du problème. L’idée: les AESH sont sous l’autorité unique de l’État et la mairie rembourse la part périscolaire. Plutôt simple sur le papier. Mais apparemment techniquement compliqué. Quoi qu’il en soit la convention est signée et désormais, à Cannes, enfants, familles et accompagnants pourront évoluer plus sereinement.
"Le dispositif va dans le mur"
Cela n’a pas empêché la rectrice de montrer les limites du concept. "Qu’on soit clair, le dispositif va dans le mur."
"Chaque année, a-t-elle expliqué, l’augmentation des besoins est importante malgré les moyens que les collectivités territoriales et l’État mettent." En prenant l’exemple sur les effectifs de son académie: en cinq ans le nombre d’élèves reconnus en situation de handicap a augmenté de 3.200!
"Il faut former les enseignants"
"Soyons clairs: nous n’avons pas un taux de couverture à 100% et c’est une difficulté car les coûts sont importants. Notre académie compte quand même 2.450 AESH..."
Préconisation de la rectrice: "Que l’école devienne inclusive. L’État doit former ses enseignants pour que les élèves aillent vers l’autonomie. [...] Le type de classe dans lequel nous nous trouvons, ULIS (1), est la solution. Et pas une ULIS avec 5, 6 ou 7 AESH. Ce qu’il faut, c’est une classe avec des enseignants formés, un ou deux AESH et des enfants à qui on va de plus en plus permettre de traverser le couloir pour se retrouver dans la classe d’à côté avec ses petits camarades. Parce qu’à force de multiplier les AESH individuels, on continue à enfermer l’enfant dans son handicap."
Permettre à l’enfant de traverser le couloir. Merci pour cette belle image… Il faudra la garder.
- Les unités localisées pour l’inclusion scolaire. Cette année, une 6e ULIS ouvre à Cannes, à l’école de la Croisette.
Votre enfant va apprendre l'anglais en ligne avec un professeur natif. Cours 100% personnalisés et sans engagement, alors inscrivez-vous !
Les Français ont un mauvais niveau en anglais. Ce n’est pas Carmina Catena, fondatrice de l’école d’anglais en ligne HiPeKids à Nice en 2018 qui le dit, mais les études menées à ce sujet. 85% des Français n’ont pas le niveau B2 requis en sortie de terminale. Un niveau qui correspond à une compréhension «avancée» de la langue.
D’une mère anglaise, un père français, Carmina Catena est titulaire d’un Bachelor en linguistique appliquée et sait l’importance de la langue anglaise dans la société actuelle. "Entre trois et six ans, on peut avoir un bagage langue maternelle", insiste-t-elle.
Accent natif
Entendez par là qu’avec un enseignant doté d’un accent anglais natif, on peut apprendre la langue comme si c’était celle de nos parents. "Seulement, avec trente élèves par classe et des appétences et motivations différentes, explique la fondatrice d’HiPeKids, difficile d’apprendre correctement une langue. D’autant qu’il faut une approche communicative et non grammaticale. Avec des enseignants à l’accent natif. C’est primordial et peu souvent le cas en France." L’idée lui vient alors de créer une école pour apprendre l’anglais autrement. En 2017, elle se rapproche de Mehdi Benrahhalate, un ami, et en 2018, ils ouvrent leur plateforme, depuis Nice, avec 25.000 euros, leur bonne volonté et leur carnet d’adresses: Carmina Catena a enseigné l’anglais pendant vingt ans et a été consultante pour Cambridge University.
Hyperpersonnalisation
Des cours d’anglais en ligne pour les 3-18 ans. Tous niveaux et surtout, en faisant cas de tous les neuroatypiques. "C’est vraiment notre force: l’hyperpersonnalisation de nos formules d’apprentissage. Enfants haut potentiel, dyslexiques, ayant un trouble autistique..., nous savons faire. Nous avons des enseignants qualifiés pour s’adapter à chaque enfant."
HiPeKids s’occupe également des adultes qui doivent passer un TOEFL ou un TOEIC, des expatriés qui doivent apprendre la langue avant de prendre un poste en Australie, Angleterre ou ailleurs. Mais le cœur de la clientèle reste les enfants avec des formules mensuelles de 4, 8 ou 12 leçons par mois et par famille, s’inscrit aux cours qui veut.
En 2018, la startup démarre avec vingt clients et trois enseignants. Aujourd’hui, elle compte plus de 5.000 clients à l’année. "Cela représente quelque 500 familles chaque mois dont 60 % nous confient au moins deux enfants." Pour faire tourner la machine, 60 enseignants collaborent avec l’équipe constituée aujourd’hui d’une dizaine d’employés. "Nous envisageons d’en recruter encore 60 d’ici la fin d’année pour répondre à la demande."
L’Espagne et l’Italie ciblées
Répondre à la demande et surtout absorber les projets de Carmina Catena! Dans les clous, une nouvelle plateforme, entièrement relookée et une application mobile d’ici deux mois. "Dès 2024, nous ouvrons la plateforme à l’Espagne et en 2025, nous espérons, l’Italie. Dans ces deux pays, la place du tutorat [payer des cours supplémentaires, ndlr] est deux fois plus importante qu’en France qui est un peu notre marché test." Test réussi !
Pour l’heure, place au recrutement de nouveaux profs. Par la patronne elle-même, validés ensuite par Colette, la directrice d’étude. Une centaine de CV arrive chaque mois. Autant? Oui ! La réputation d’HiPekids la précède: les enseignants gardent une grande liberté dans l’enseignement qu’ils proposent après une formation réalisée en interne, et participent à la vie de la structure. Ils peuvent animer des blogs, proposer des projets collaboratifs... Le tout au service des progrès de leurs élèves.
Nouvel investisseur?
Jusqu’à l’année dernière, aucun concours bancaire n’était nécessaire pour faire grandir HiPeKids. Mais la croissance arrivant rapidement, Bpifrance, le Réseau Entreprendre et le Village by CA Provence Côte d’Azur sont venus en appui. "Nous sommes très bien encadrés et envisageons l’avenir sereinement, sourit la patronne. Depuis que nous avons fondé HiPeKids le chiffre d’affaires a doublé chaque année pour atteindre aujourd’hui 400.000 euros, 1 million visé sur le prochain exercice." A noter qu’un investisseur les a contactés pour booster plus encore la dynamique. Négociations en cours.
Un bel anniversaire pour l’équipe qui a à cœur d’apprendre l’anglais autrement à chaque enfant. "Nous pensons que notre méthode peut changer quelque chose, en laissant l’humain au centre."
Yes, she can.
hipekids.com/
Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés dans l’Ouest des Alpes-Maritimes.
Peut-on consommer l’eau du robinet ?
Même si les premiers résultats d’analyse de l’eau sont conformes, dans l’attente d’éléments d’investigations complémentaires et par mesure de précaution, il est conseillé à la population des communes concernées (listées ci-dessus), et plus particulièrement aux personnes immunodéprimées et aux nourrissons, de :
consommer de l’eau en bouteille ou de faire bouillir l’eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l’utiliser pour la préparation des aliments ;
préparer les biberons avec de l’eau embouteillée ;
se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L’eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge…).
L’ARS Paca et Santé publique France continuent d’investiguer sur les cas de cryptosporidiose, pour repérer d’éventuelles nouvelles personnes atteintes et suivre l’évolution de la situation.
Les Petits Culottés couches françaises écologiques sans perturbateurs endocriniens en direct des Vosges !
Concues entièrement en France, et de manière écoresponsables, les couches des "Petits Culottés" proposent des matières respectueuses des peaux de bébés.
Depuis 2019, la marque Les Petits Culottés produit des couches et couches culottes 100% made in France. Elles sont écologiques, contiennent des matières naturelles et sont sans perturbateurs endocriniens ajoutés.
Découvert par Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/circuits-courts-dans-les-alpes-maritimes/des-couches-circuit-court-a-la-maternite-du-centre-hospitalier-de-grasse-5636604
L'abonnement Les Petits Culottés est exclusivement disponible sur le site lespetitsculottes.fr
Chaque mois, vous recevez un mois de couches saines pour bébé.
Le nombre de couches varie en fonction de la taille et du poids du bébé.
Pour plus de flexibilité et pour s’adapter parfaitement à vos besoins vous êtes libre à tout moment dans l'espace "Mon Compte" de changer
la taille et la fréquence de livraison, mettre en pause ou résilier votre abonnement.
Et tout cela, sans frais et en 1 clic ! Culotté n’est-ce pas ?
Retrouvez de nombreux conseils et astuces, en cliquant sur les pièces et les objets de la maison. Vous découvrirez des idées pour mieux vivre votre nouveau quotidien, pendant la grossesse et les premières années de bébé.
L'avenir de notre planète passe par la jeunesse ! Océano pour tous avec le Musée Océanographique de Monaco sensibilise les pitchounes à éveiller leur conscience écolo et ça passe par toute une opération avec les établissements scolaires azuréens.
Océano pour tous, c'est un concours pédagogique organisé depuis près de 10 ans par le Musée Océanographique de Monaco avec la Fondation Princesse Charlène et l'Éducation Nationale en France et en Principauté.
Concrètement, depuis 2014, le Musée cherche à sensibiliser les plus jeunes en faisant connaître, en donnant le goût et l'envie de protéger les océans et les mers, dont celle qui nous concerne le plus sur le territoire azuréen, la Mer Méditerranée.
« Oceano pour Tous » et partout en France, Europe et plus
Si l'initiative est monégasque et en partie française, elle a su s'exporter. À la fois présente en Italie, dans huit départements français, dans les DOM-TOM, le concours se lance également sur le continent africain. Une classe sénégalaise et deux classes qui proviennent de quartiers difficiles de l'Afrique. Le concours s'adresse en priorité à des collèges qui sont en zone d'éducation prioritaire aussi, qui sont en zone rurale.
Projet pédagogique main dans la main entre les élèves et les profs
Les enseignants, les professeurs qui portent les projets, travaillent avec les élèves dans la découverte de l'océan et dans la mise en place d'actions concrètes pour sensibiliser d'autres élèves. Ils soulignent l'impact provoqué par la pollution plastique au niveau des écosystèmes des espèces marines, pour ensuite proposer des actions à mettre en place au sein du collège, soit au niveau du quartier. Au-delà du niveau scolaire, les équipes travaillent souvent en collaboration avec des associations locales ou même des mairies qui soutiennent leurs actions.
Il s'agit bien d'un concours ! L'idée, c'est d'accompagner au maximum toutes les classes via des ateliers à distance. Il y a un lien direct avec les objectifs de développement durable, pour la protection, la compréhension du monde marin, le changement climatique. Chaque classe va produire une vidéo dans laquelle elle va pouvoir présenter au jury, l'ensemble des actions menées. Résultat en juin !
Des révisions automatisées pour une famille sereine et si ton enfant apprenait ses maths en allant sur Tiktok, Insta ou Youtube.
Découvert par article France Bleu https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-qui-fait-du-bien/l-appli-nanaba-reconcilie-les-enfants-et-les-parents-2368994#xtor=RSS-106
Nanaba est une application "maligne" pour le smartphone de vos bambins. L'appli "bloque et débloque les applications préférées de votre enfant, en échange de révisions et en suivant les programmes scolaires". Presque sadique et en même temps bien utile pour booster la concentration de vos pitchounes.
"Lâche ton téléphone et va réviser", une phrase type des parents en 2023. L'utilisation des écrans, c'est 72 % des conflits au sein du foyer. C'est une application qui va permettre aux parents de venir bloquer et débloquer les applications préférées de leurs enfants Tik Tok, YouTube, Instagram, en échange de quoi ils vont devoir bosser.
L'appli "utile" au parents, qui cartonne
Ça fait deux ans jour pour jour que l'appli est lancé, le succès est au rendez-vous. Le nombre d'utilisateurs est croissant, les résultats sont au rendez-vous, à tel point que Nanaba est passé par plusieurs incubateurs, comprenez structures d'accompagnement de projets innovants dans le but de les aider à développer leur start-up.
Réservez et faites vous livrer sur votre lieu de vacances ou à domicile 7j/7. Siège auto, poussette, lit bébé, chaise haute.. Installation et reprise incluses. Nous sommes présents sur Nice, Cannes, Marseille, Toulon, Montpellier, Lyon, Bayonne, Anglet, Biarritz, Nîmes, Bordeaux, Nantes, Lille, Bastia, Fréjus.
Découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-qui-fait-du-bien/baby-on-a-trip-amelie-a-tout-pour-soulager-les-parents-en-vacances-9490612#xtor=RSS-106