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"J’ai envie que la montagne reste belle": depuis Cannes, elle s’engage pour nos sommets - Nice-Matin
Véronique Abadie est encadrante fédérale bénévole en montagne pour le Club alpin français et, à ce titre, responsable de la commission Milieu montagnard, ouverte jeudi 3 octobre dernier pour ce qui est de l’antenne cannoise du club. Une commission dont le but est de "garantir que les pratiques en montagne soient compatibles avec la préservation de la nature et qu’elles se déroulent dans le cadre de respect et de protection des écosystèmes montagnards". Ce jeudi, elle a organisé "une soirée patous", en partenariat avec l’association France nature environnement, "sur les bons comportements à adopter lors des rencontres avec des troupeaux de moutons gardés par des chiens de protection pour une cohabitation apaisée en montagne".
C’est quoi, cette commission?
Quand la fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) s’est fondée en 1874, l’idée était de mettre l’accent sur la connaissance du milieu montagneux et le souci d’en faciliter l’accès. Ne s’agissant pas que d’un aspect sportif, l’état avait à cœur que l’on partage nos connaissances, sachant qu’il nous subventionnait. Le milieu montagnard étant au cœur de nos pratiques, une commission a donc été créée en 1976. Plus concrètement, il s’agissait de créer un socle commun entre les adhérents, les clubs, les comités territoriaux et la FFCAM.
Pourquoi ça n’existait pas avant à Cannes?
Je l’ai récemment proposé en comité directeur, ça a été accepté et on m’a demandé de chapeauter le projet. Ça n’existait pas car tout cela, c’est du bénévolat. Et pour que la synergie prenne, il faut des bonnes volontés. Je me suis saisie du sujet parce que la commission est dédiée à la protection, la sensibilisation et la gestion durable des environnements montagnards. Je me suis réinvestie il y a quelques années dans l’association. J’ai envie que la montagne reste belle. J’essaie humblement d’apporter ma contribution.
Quels sont vos objectifs?
Sensibiliser, car il faut que les gens prennent conscience de l’urgence climatique et de la protection nécessaire de la biodiversité. Il faut pour cela former et sensibiliser les adhérents pour leur permettre d’agir. Le but est aussi de garantir une bonne stratégie d’accès à l’espace de nos pratiques sportives, d’accompagner, soutenir et partager toutes les initiatives qui permettront aux adhérents des clubs montagnards de continuer leur pratique sportive tout en protégeant le milieu dans lequel ils évoluent. C’est en ce sens que le label Cimes sera à partir de l’année prochaine décerné aux clubs et comités qui sont investis dans ce sens. La FFCAM va aussi créer un brevet afin de former les encadrants à ces missions.
Vous êtes toute seule pour piloter cette commission?
Pour le moment, oui, mais je suis preneuse de toutes les bonnes volontés qui souhaiteraient me rejoindre et m’accompagner, sachant qu’il faut être adhérent. C’est un engagement de continuer à partir en montagne tout en étant le moins impactant possible. Donc comment limiter notre impact sur le climat? Je pense qu’on peut protéger ce que l’on aime et nous émerveiller dans le même temps. Si nous faisons tous quelque chose, on peut avoir une influence.
C’est quoi, cette "soirée" sur les patous, qui était organisée ce jeudi?
C’était l’opportunité, avec l’association France nature environnement, de sensibiliser sur les bons gestes à adopter quand on rencontre des patous, ces fameux chiens de troupeaux de moutons qui occasionnent parfois des morsures et des attaques sur des promeneurs car certains ne savent pas comment agir. Or, ces chiens sont très importants pour limiter la prédation du loup.
J'ai commencé les ateliers d'alphabétisation en septembre 2010 et, depuis, je n'ai jamais arrêté. » Elle s'en rappelle comme si c'était hier. Anne-Marie Lutz enseigne le français pour faciliter l’insertion des étrangers, les aider à communiquer au quotidien et dans leur travail.
L'association Apprendre Ensemble
A Nice, des donneurs de voix enregistrent des livres pour compléter la collection de la bibliothèque sonore. Cette équipe d'une vingtaine de personnes cherche à s'étoffer afin d'offrir à celles et ceux dont la vue fait défaut, la découverte des nouvelles pépites littéraires.
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"C'est un plaisir mais ça prend du temps, enchaîne Catherine. Il faut compter environ 12 heures de travail pour un livre de 150 pages, qui correspond à 3 heures d'écoute."
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Cette année encore, après ce marathon de lecture, ils proposeront début septembre une liste de 20 à 30 livres aux donneurs de voix de la bibliothèque sonore. L'objectif est d'enregistrer les nouveautés avant début novembre et les prix littéraires.
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Créée en 1976 à Nice, la bibliothèque sonore, située 4, avenue Henri Barbusse, compte plus de 8.000 livres audio. "On complète ce fonds, grâce au travail des donneurs de voix qui enregistrent environ 80 oeuvres par an."
Elles sont ensuite téléchargées sur un serveur national et ainsi mise à disposition de celles et ceux qui ne peuvent plus lire. Dans toute la France.
"A Nice, nous avons 182 bénéficiaires, poursuit Pierre Grangier. Certains téléchargent les fichiers mp3, d'autres empruntent des CD que nous pouvons leur envoyer par courrier."
Quand ces CD reviennent à la bibliothèque, il n'est pas rare que les bénévoles retrouvent des petits mots, glissés dans la pochette.
"Merci à la donneuse de voix."
Vous souhaitez donner votre voix?
Pour proposer davantage d'ouvrages à l'écoute, l'association a besoin de donneurs et donneuses de voix.
Si vous souhaitez rejoindre les bénévoles, vous pouvez contacter l'association par mail.
06n@advbs.fr ou bibliothequesonore.nice@orange.fr
Consciente des difficultés rencontrées par l’élevage en zones de présence des grands prédateurs, l’association FERUS a mis en place il y a 20 ans un programme de soutien appelé PastoraLoup.
https://m.facebook.com/groups/562892347142434/
Découvert par vidéo youtube la salamandre sur le film "vivre avec les loups"
C’est un de nos articles, intitulé "Les résidents de la Villa Saint-Camille, à Théoule-sur-Mer, attendent vos cartes postales ", et paru en septembre dernier, qui a attiré son attention. Le directeur de l’établissement, Vincent Terol, se chagrinait effectivement de voir la mine boudeuse de ses résidents quand ils refermaient leurs boîtes aux lettres sans y extirper le moindre courrier.
"On aimerait qu’ils puissent enfin ouvrir une lettre, nous avait-il raconté. Nos résidents n’ont, pour la plupart, pas de famille. Ce serait super que des enfants, comme des adultes, leur envoient des cartes postales comme ils le feraient avec leurs propres grands-parents."
Stéphanie Dodeux, originaire de Nice, n’a pu qu’apprécier l’action de la direction de cette résidence seniorale puisqu’elle a créé, en 2022, un collectif national en ce sens: Les Cartes Joviales. Elle lance alors un appel à toutes les personnes de notre territoire (Cannes, Grasse et Antibes), "bienveillantes, attentives à donner plus de sens à leur quotidien et au monde qui les entoure", à "envoyer une fois par mois une carte postale avec un petit mot" à des adultes et enfants "isolés ou hospitalisés" pour leur "apporter de la joie et des sourires".
Joyeux expéditeurs
Les intéressés, désireux de prendre la plume, peuvent rejoindre l’organisation en devenant "de joyeux expéditeurs". Une heure par mois, ils doivent écrire de courts textes, laïcs, sur une dizaine de cartes postales. "Elles doivent faire voyager la personne à travers le visuel et le petit mot, créer une visualisation extérieure pour faire sortir les destinataires de leur problématique", précise Stéphanie Dodeux. Le collectif, de son côté, "fournit les adresses, les cartes et les timbres".
Joyeux donateurs
Ceux qui ne souhaitent pas correspondre mais veulent tout de même rejoindre le mouvement peuvent devenir de "joyaux donateurs" en envoyant des cartes postales tout en couleurs de nos belles cités, ou des timbres. Mieux encore, des cartes postales timbrées.
Joyeux coordinateurs
Pour recréer du lien et consolider un réseau, la créatrice des Cartes Joviales recherche également des coordinateurs par département et par ville. "Nous mettons à votre disposition des outils pour vous aider." Des mails et lettres types, des listings d’adresses…
Joyeux relais
Les hôpitaux, Ehpad, associations et établissements de santé peuvent contacter le collectif pour étudier, ensemble, la mise en place du projet. Les écoles, aussi, sont les bienvenues dans le cadre d’un projet pédagogique. Les enfants, surnommés "les petits timbrés", pourraient envoyer des "dessins et des petits mots". "Cela illustre notre démarche de lien, essence même du projet intergénérationnel."
L’entraide n’a pas d’âge.
Savoir+
Contact: stephanie@lescartesjoviales.fr
On a tous droit à un habitat sain : le réseau Twiza met tout en oeuvre pour que ce soit plus simple
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/climat/batir-bioclimatique-et-en-circuit-court-ces-varois-lont-fait-et-partagent-leur-mode-demploi-881980