2048 liens privés
découvert par article https://www.nicematin.com/environnement/pollution-de-la-mer-francoise-loques-sentinelle-chevronnee-de-la-mediterranee-menacee-913700 sur Françoise Loquès
Plus de 700€ par an, c’est la dépense moyenne d’un Français en pharmacie*. Des médicaments qu’on retrouve… dans la nature. "Notre corps en métabolise une partie. Le reste part dans les urines, les selles…", détaille Françoise Loquès, fondatrice du cabinet de conseil en environnement marin Mission bleue.. Docteur en biologie marine, cette Niçoise a consacré 5 ans à une étude fine de l’impact de ces molécules les eaux de notre littoral.
Car leurs traitements en station d’épuration réclament des techniques souvent trop pointues et coûteuses pour être mises en œuvre. De 2018 à 2022, la scientifique a mené près de 200 prélèvements et analyses dans l’espace de dilution des rejets des stations d’épuration de Vallauris Golfe-Juan et de Cannes: dans l’eau, les sédiments, les foies et muscles des poissons et sur des moules.
Dans son viseur: le diclofénac (anti-inflammatoire), l’ibuprofène, le sulfaméthoxazol (anti-infectieux), la carbamazépine (anti-épileptique) et le paracétamol. Résultat: "toutes ont été détectées, sans qu’on ne puisse les quantifier finement. A l’exception du diclofénac et de l’ibuprofène, dont la présence est plus significative."
Considérés comme des micropolluants, ces résidus peuvent provoquer une féminisation et des altérations de comportements chez les poissons ou encore engendrer des effets cocktail nocifs pour la santé humaine en s’associant à d’autres molécules.
Pour aller au-delà du "constat alarmiste", Françoise Loquès a produit le guide Les médicaments, des déchets pas comme les autres, validé par des médecins-hospitaliers azuréens. Voici 5 conseils pour limiter cette pollution.
*chiffres 2021, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
#1 Discuter de la prescription avec son médecin
Le chiffre. "1 Français sur 5 prend plusieurs médicaments en même temps", selon l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Le bon réflexe. "Certains médicaments sont incompatibles. Ils peuvent interagir et avoir de lourdes conséquences sur notre santé (augmentation, diminution voire suppression des effets d’1 ou des 2 médicaments)", rappelle Françoise Loquès dans son guide. Pour éviter d’en ingérer de manière contre-productive, mieux vaut rappeler à son médecin les traitements que l’on prend lors de la consultation.
Et pour limiter l’impact de nos traitements sur la nature, il est aussi possible de demander à son praticien de privilégier des prescriptions à faible indice PBT. Celui-ci donne une note (de 1 à 9) sur la dangerosité environnementale des substances actives du médicament, basée sur 3 critères: la persistance dans l’environnement, la bioaccumulation (l’absorption par certains organismes) et la toxicité sur la faune et la flore aquatiques.
#2 En pharmacie, ne prendre que ce dont on a besoin
Le chiffre. Environ 25% des médicaments prescrits ne sont jamais consommés, selon Jalma, cabinet de conseil du secteur de la santé.
Le bon reflexe. Même s’il est prescrit sur l’ordonnance, il est possible de ne pas prendre un médicament que vous avez déjà en réserve chez vous lors de votre passage en pharmacie.
#3 Trier correctement ses médicaments inutilisés ou périmés
Le chiffre. Selon l’OCDE, environ 17.000 tonnes de médicaments non utilisés ou périmés sont jetés chaque année en France.
Le bon geste. En France, la filière de récupération Cyclamed collecte ces déchets pas comme les autres afin qu’ils soient traités à part. Contrairement aux idées reçues, ceux-ci ne sont pas envoyés dans d’autres pays ou revalorisés sous forme de médicaments mais incinérés selon une méthode spécifique, destinée à limiter leur impact sur l’environnement.
Vous avez des boîtes périmées ou inutilisées? Les jeter à la poubelle ou dans les toilettes représente un risque majeur de pollution de l’eau et des sols. Les comprimés, pommades, crèmes, gels, sirops, aérosols, sprays et inhalateurs doivent être ramenés en pharmacie. Les emballages cartons et les notices peuvent, quant à eux, être jetés au tri sélectif. Des doutes sur le tri d’un médicament? Cyclamed dispose d’un moteur de recherche en ligne.
#4 Eviter l’automédication
Le chiffre. "Près d’un Français sur 2 donne un médicament à un proche car il a les mêmes symptômes, 1 sur 10 le fait systématiquement ou souvent", selon l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Le bon reflexe. "Les médicaments sont essentiels, ils sauvent des vies mais il ne faut pas les prendre à la légère", pointe Françoise Loquès. Pour limiter les rejets dans l’environnement et lutter notamment contre l'antibiorésistance de nos organismes, le recours à l’automédication est à éviter.
#5 Pour les maux bénins, privilégier les remèdes naturels
Le chiffre. En France, selon le laboratoire Sanofi, ce sont plus de 420 millions de boîtes de Doliprane qui ont été mises sur le marché en 2022.
Le bon reflexe. Maux de tête, rhume, insomnie passagère… Avec l’aval de médecins hospitaliers, le guide sur le bon usage des médicaments met aussi en avant des alternatives naturelles pour lutter contre des maux bénins du quotidien sans se jeter, par exemple, sur une boîte de paracétamol. Parmi ces conseils: infusion aux fleurs de lavande séchées ou inhalation de vinaigre de cidre dilué dans l’eau pour les maux de tête soudain, infusion au thym (aux vertus expectorantes) contre le rhume, fleur d’oranger avant le coucher pour favoriser l’endormissement…
A savoir: le guide mentionne scrupuleusement les contre-indications que peuvent présenter certains de ces remèdes naturels en cas de pathologies particulières, d’allergie ou encore de grossesse. Tous les détails en accès libre ici.
https://www.vieillesforets.com/reserve-massane/
Découvert par le journal de France culture le 17/01/2024
Larguez les amarres », sonne dans toutes les têtes. Mais sur les quais du port d’Antibes siffle la perceuse, l’heure est encore au bricolage. Installation des panneaux solaires, de quoi être autonome pendant 25 jours. Le temps de traverser l’Atlantique. Une première pour Charles, Hugo, Matis et Flavio. Les quatre copains d’enfance, originaires de Vence et Vallauris, s’embarqueront début novembre pour une mission environnementale. Du haut de leurs vingt ans, "c’est l’aventure d’une vie" (1).
8 mois de prélèvement et de nettoyage
Leur voilier de 10,25m de long, un Jeanneau Melody, va devenir une sorte de grosse éprouvette. "Sur le trajet, nous allons récolter du plancton et des algues sargasses pour les scientifiques de l’association Astrolabe", expose Matis Schwesinger.
Après avoir fini sa licence en sciences, écologie et société, pas difficile pour lui de cerner les enjeux de cette expédition. "Le dérèglement climatique a modifié les courants marins et bouleversé les écosystèmes. Nos prélèvements permettront de suivre ces évolutions."
Une pêche aux informations qui peut s’avérer dangereuse. Les amis devront ainsi se rapprocher d’immenses bans de sargasses mesurant jusqu’à 100mètres de long pour huit mètres de profondeur. "Faudra pas tomber dedans." Les collègues rient jaune. Démultipliées par la pollution, ces algues brunâtres asphyxient les littoraux. Un fléau pour les espèces marines et le tourisme caribéen.
Le tourisme. Autre point noir. Les plages souillées ne se comptent plus. Malgré l’ampleur de la tâche, les quatre amis vont en nettoyer le plus possible. Huit mois au chevet de l’océan.
Contre vents et marées
Huit mois à sillonner les rivages des Canaries, l’archipel des Grenadines et les îles vierges britanniques, avant de revenir par les Açores en juin prochain. Une aventure qui exige beaucoup de préparation. Sur le plan matériel d’abord. "Après avoir trouvé le bateau, il a fallu acheter les instruments de navigation, des pièces pour le moteur, les panneaux solaires et de quoi manger", énumère Hugo Tempesta. L’étudiant en ingénierie énergétique à l’INSA Hauts-de- France a dû s’improviser commercial: "Au total, nous avons besoin de 71.500 euros. Un objectif presque atteint grâce à de généreux dons sur le site de l’association Creal’O." (2)
Il ne restait plus qu’à acquérir de l’expérience. La navigation en haute mer comporte son lot de risques. "La moindre blessure peut vite empirer. À chaque avarie, il faut s’improviser mécano ou électricien", sourit Charles Hénon. Malgré tout, l’habitué des régates n’arrive pas à cacher son appréhension. "Avec Flavio Sessegolo, je suis chargé de tenir notre cap. On va s’appuyer sur les données météo et on pourra toujours échanger des mails avec la terre ferme. Mais, en cas de gros problème, on sera livré à nous-mêmes." Un silence d’appréhension. Vite balayé par une tape sur l’épaule. "Le plus dur, ça sera surtout de se supporter dans 10m2", taquine Matis. Sourires complices. Un vent de bonne humeur souffle sur l’équipage. "Équipage", le mot fait tiquer Charles. Ça le fait marrer: "On sera surtout une coloc au grand large."
-
Pour suivre le projet: www.instagram.com/latransat2024
-
Pour faire un don: www.crealocean.fr/le-projet
Menton et alentours
Nom: A.D.E Méditerranée.
Les principales actions: préservation de la biodiversité et des écosystèmes de la mer Méditerranée. L'action s'appuie sur la création d'Aires-Marines-Éducatives pour permettre aux élèves de CM1, CM2 et jusqu’à la 3e de s’approprier et de gérer de manière participative une portion de littoral. Création de sentiers subaquatiques, pour sensibiliser populations et touristes à la préservation, création du pôle corail, études de la posidonie des espèces endémiques…
Tous les profils de bénévoles sont les bienvenus. Parents, étudiants, retraités...
Contact: ademediterranee@gmail.com
Site internet
Nom: Aspona.Association pour la sauvegarde de la nature et des sites de Roquebrune Cap Martin, Menton et environs.
Actions: œuvrer pour la sauvegarde des paysages, des milieux naturels et marins de Menton, Roquebrune et les environs. Combat contre l'artificialisation du trait de côte.
Contact: info@aspona.org
Site internet
Villefranche-sur-Mer, Saint-Jean Cap Ferrat, Beaulieu
Nom: Anao l’aventure sous marine.
Action: Nettoyage sous l'eau, de Nice à Cap d’Ail. Les bénévoles remontent des déchets immergés dont l’inventaire est explicite : pneus, plastiques, bouteilles, caddie de supermarché, batteries, câbles, chaises, drones, cordages, sacs, matériaux de chantier, barrières, emballages…
Contact: e.duliere@orange.fr
Site internet
Nom: Bleu Gorgone
Action: Préservation du milieu aquatique méditerranéen. De Nice à Villefranche- sur-mer, nettoyage des plages, sous l'eau en plongée bouteille, ramassage de déchets de tous type, tri,, recyclage… Opérations de sensibilisation.
Contact: asso.bleugorgone@gmail.com
Site internet
Nice, Cagnes-sur-mer
Nom: Agirrr
Action: Ramassage hebdomadaire de déchets et sensibilisation sur les plages, à Nice sous le nom de Nice Plogging, à Cagnes sur Mer sous le nom de Cagnes Plogging.
Contact: Tél. 09.50.50.57.30.
contact@agirrr.fr
Site internet
Nom: Project rescue Océan
Action: Sur la plage et sous l'eau, ils invitent les bénévoles à ramasser les déchets.
Contact: arnaudlivet66@gmail.com
Page facebook
Nom: Handi Plogging
Action: Nettoyage des déchets sur la plage, dans la nature, sensibilisation. A Nice, Vence, Cagnes-sur-mer,Cannes.
Page facebook
Antibes-Vallauris Golfe Juan
Nom: Les promeneurs utiles
Action: Nettoyage, chaque week-end, des déchets sur les plages et le long des rivières à Vallauris et Golfe-Juan.
Contact: lespromeneursutiles@gmail.com
Nom: Les Fonds Bleus 06
Action: Tous les mardis, ils plongent pour nettoyer les fonds marins à Antibes Juans-les-Pins.
Site internet
Nom: Project rescue Océan
Action: Sur la plage et sous l'eau, ils invitent les bénévoles à ramasser les déchets.
Contact: antibespro@gmail.com
Page facebook
Cannes
Nom: NaturDive
Action: étudier, préserver, restaurer et protéger l’environnement marin de l'Esterel à Monaco. Les actions se déclinent en plusieurs volets (aires marines éducatives), protection de la Posidonie, retrait de filets fantômes, sciences participatives, etc... .
Contact: contact@naturdive.com
Site internet
Sur tout le littoral
Nom: Surfrider Fondation
Action: Nettoyage des déchets sur les plages et le long des rivières. Sensibilisation du grand public et des décideurs sur les enjeux et impacts du changement climatique.
Contact: med@surfrider.eu
antenne06@surfrider.eu
Tél. 06.98.23.16.06
Une biodiversité exceptionnelle à protéger
Le parc du Mercantour, c’est plus de 8.000 espèces différentes. On y retrouve pas moins de 40% de toute la flore française, ainsi que la faune emblématique de la montagne: chamois, marmottes, bouquetins, loups… Le parc a aussi une grande variété d’insectes et de papillons. Autre exemple, le saxifrage à fleurs nombreuses, la fleur emblématique du parc, qui ne pousse que dans ces versants.
Au point que la région a été qualifiée de « hotspot », ou point chaud, de la biodiversité. Si les espèces y sont aussi nombreuses, elles sont également particulièrement menacées par l’action de l’homme et vulnérables face au changement climatique. D’où la création du parc national pour les protéger.
Un impact inégal selon les zones
Les conditions climatiques de ces montagnes sont déjà naturellement difficiles, souvent extrêmes, surtout l’hiver et l’été. Mais cette année, la sécheresse a fait des ravages, fragilisant les espèces. "Le manque d’eau l’été est une conséquence directe du manque de neige en hiver", explique Pierre Alengrin, qui s’occupe des pistes d’Isola 2000. Les cours d’eau et le niveau des lacs sont extrêmement bas pour la saison. Un lac a même disparu. "Ça fait 60 ans qu’on n’a pas vu ça, c’est exceptionnel", témoigne Emmanuel Gastaud, chargé de mission au parc national du Mercantour.
Le territoire du Mercantour reste inégalement impacté par la sécheresse, car les averses sont très localisées. Dans la vallée des Merveilles, en altitude, le constat est un peu moins alarmiste. Selon Yann Bonneville, gardien du refuge des Merveilles, la situation s’est améliorée depuis le début de l’été. "On était très inquiets début juin. Mais on a eu de beaux orages cet été en altitude, ce qui nous a sauvé la saison". Les lacs et cours d’eau de la vallée ont pu se remplir, même si les nappes phréatiques restent tout de même basses.
Grenouilles et crapauds en danger de mort
Premiers touchés par cette sécheresse : les crapauds et les grenouilles. "La vraie problématique se pose sur les animaux qui vivent dans les lacs, car leurs espaces de vie sont de fait réduits", explique Emmanuel Gastaud. Privés de nourriture et de lieux pour se reproduire, les batraciens accusent une mortalité assez élevée cette année.
La "grande" faune, comme les chamois, s’adapte. Il reste encore de l’eau pour que les animaux puissent s’abreuver, mais ils doivent parcourir des distances plus grandes. Cela engendre une situation de stress, qui peut être problématique si elle perdure dans le temps.
Côté flore, tout a poussé avec plusieurs semaines d’avance cette année. Les fleurs ne vont pas au bout de leur cycle, car elles ne reçoivent pas suffisamment d’eau, ce qui entrave la reproduction des espèces. Les insectes pollinisateurs souffrent aussi beaucoup du manque d’eau, certains meurent. Les oiseaux ont donc moins à manger. C’est toute la chaîne qui est perturbée.
Eviter le cumul de stress pour les animaux
Que faire alors, pour soulager la biodiversité en cette période de sécheresse exceptionnelle? Pour le parc du Mercantour, il faut à tout prix éviter d’ajouter un stress supplémentaire aux animaux. Et donc inciter les visiteurs à déranger le moins possible la faune.
En saison touristique, la fréquentation des lieux empire le stress. Le parc note un nouveau type de visiteurs qui "n’ont pas forcément les bons codes pour les espaces naturels". Les animaux approchés fuient, et dépensent donc de l’énergie, alors que la sécheresse engendre déjà beaucoup de perte d’énergie pour eux.
"Il faut bien comprendre que ces animaux évoluent dans des conditions extrêmes, même s’ils sont habitués", insiste Emmanuel Gastaud. Alors, on reste sur les sentiers et on ne court pas derrière les chamois pour prendre le cliché parfait. Et on essaie de ne pas faire trop de bruit pour ne pas déranger les animaux qui, ne l’oublions pas, sont chez eux.
[...]
Repenser la gestion de l’eau en montagne
Dorian Guinard insiste: pour protéger la faune et la flore, une bonne gestion de l’eau est capitale. Alors, dans le Mercantour, le parc incite les visiteurs aux gestes simples d’économie. Dans les refuges en particulier, la ressource est précieuse.
Avec la sécheresse, l’approvisionnement en eau y est limité, alors que les refuges en ont besoin pour les repas et les sanitaires. Ainsi, le refuge de la Valmasque a décidé de couper ses douches. Ce n’est pas le seul. Le refuge des Merveilles avait aussi décidé de les couper début juin, mais l’eau étant approvisionnée par un lac, il a pu les remettre en service depuis.
Pour Emmanuel Gastaud, chargé de mission au parc, les visiteurs doivent prendre conscience de cette problématique de l’eau. "L’eau est un bien commun", insiste-il. Face à cette situation exceptionnelle, au lieu d’aller prendre une douche, on opte donc pour une petite toilette ou on saute dans un lac. À Isola 2000, beaucoup d’endroits ne sont plus irrigués et les fontaines ont été coupées ; de même, la micro-centrale, qui produit de l’électricité, ne tourne pas à plein régime. Mais la question de la gestion de l’eau est bien plus large que celle des petits gestes du quotidien.
"Ce n’est pas avec des points d’eau, des petites constructions, qu’on va arriver à combler les carences hydriques", explique Dorian Guinard. Selon lui, c’est tout le modèle économique de la montagne qu’il faut repenser. La neige artificielle, qui nécessite une forte consommation d’eau et engendre la création de retenues collinaires, est particulièrement visée par les associations environnementales.
Or les canons à neige sont de plus en plus prisés par les stations, qui cherchent à pallier le manque de neige en hiver. Une conséquence de la hausse des températures et d’une faible pluviométrie, surtout en basse et moyenne altitude. À Isola 2000, 60 à 70% du domaine skiable est ainsi équipé de canons à neige.