Quotidien Shaarli

Tous les liens d'un jour sur une page.

June 4, 2023

Ce café vend des vêtements de seconde main à Cannes - Nice-Matin
thumbnail

Manaa est la contraction de Marine Fontaine et Anaïs Penalver. Deux amies qui se sont lancées, il y a bientôt un an, dans un projet de boutique de seconde main et de restauration.

Ouvert depuis le 9 mars, le concept-store situé rue Jean de Riouffe à quelques pas de la gare attire les curieux. Les deux amies avaient un seul objectif en créant ce commerce: inciter les Cannois à mieux consommer.

Et pour réussir leur pari, elles ont innové avec un concept de vente de vêtements qui appartenaient à des influenceurs sur les réseaux sociaux.

"Les créateurs de contenu reçoivent énormément de vêtements de la part des marques pour en faire la promotion. Ils vont porter un jean pour faire une story et après ils ne le remettront jamais."

Cela évite le surstockage et permet de proposer des vêtements, souvent de marques, à des prix abordables. Un mur divise la boutique de 75m2 pour laisser place à un bar à soupe en hiver et à salade en été.

Elles vendent également des pâtisseries et des boissons variées. Toute la nourriture est faite sur place par Marine et Anaïs chaque matin. Elles n’utilisent que des produits bios, locaux.

"L'écologie se devait d’être au centre du projet"
"Pour nous l’écologie se devait d’être au centre du projet, assure Marine Fontaine On propose aux gens ce que nous, on aimerait trouver."

Les deux femmes travaillent avec l’entreprise de panier de légumes des Alpes-Maritimes Panéolocal et ont directement contact avec un crémier de la région.

Pour être sûre de ne rien gaspiller, Manaa est également inscrite sur l’application Too Good To Go pour vendre à prix réduit leurs produits arrivant proche de la date limite de consommation.

Tout a été aussi réfléchi pour consommer le moins possible. "Pour la déco on a essayé de faire le plus de choses nous-même ou alors de les chiner chez Emmaüs."

Comment éviter et soulager la "lucite estivale" ou allergie au soleil? - Nice-Matin
thumbnail

Les jours rallongent, les plages se remplissent et la peau s’expose après plusieurs mois d’hibernation... Mais voilà, mauvaise surprise pour vous. Une éruption cutanée a gâché vos premiers bains de soleil. Sur le décolleté, les épaules ou les avant-bras, vous vous démangez fortement et des petits boutons rouges rosés sont apparus. Il s’agit peut-être de la lucite estivale, la plus fréquente des allergies solaires.

Chaque année, en France, près de 900.000 personnes seraient concernées selon les chiffres de la Société française de dermatologie (SFD). Le Dr Thomas Hubiche, dermatologue et vénérologue au CHU de Nice nous éclaire sur cette allergie bénigne et fréquente.

Qu’est-ce que la lucite estivale?

Il s’agit d’une réaction inflammatoire de la peau. La réponse immunitaire est retardée et c’est pourquoi les premiers signes apparaissent plusieurs heures après l’exposition au soleil. Il s’agit d’une dermatose estivale – bénigne et transitoire – qui régresse au cours de l’été. En revanche, cette maladie à tendance à récidiver, chaque année, dès l’arrivée des beaux jours.

Pourquoi cette réaction de la peau?

L’exposition aux UV – et plus particulièrement aux UVA (1) du soleil – va déclencher, chez certaines personnes, une réaction inflammatoire.

La lucite estivale peut toucher le visage, le décolleté et les avant-bras ou les bras. Le visage étant exposé tout au long de l’année aux UV, les réactions sont moins intenses que sur les zones non exposées l'hiver.

Qui est concerné?

Cette allergie touche plutôt les phototypes clairs. Cette réaction inflammatoire est par ailleurs 4 fois plus fréquente chez la femme jeune que chez l’homme jeune. Les raisons sont principalement hormonales.

Quels sont les symptômes? Ils apparaissent environ douze heures après l’exposition au soleil. Il s’agit de lésions papuleuses (boutons) inflammatoires et en relief, siégeant sur les zones exposées. La lucite estivale n’est pas douloureuse mais elle occasionne de fortes démangeaisons qui s’estompent après quelques jours. D’autres maladies de la peau peuvent être déclenchées par le soleil mais les signes cliniques et l’évolution dont le caractère transitoire permettent de confirmer le diagnostic de lucite estivale bénigne.

Peut-on avoir cette allergie sans coup de soleil?

Oui, tout à fait. Il s’agit de deux réactions totalement différentes. Le coup de soleil est induit par les UVB et correspond à un érythème continu sur les zones photo exposées avec des sensations de brûlure. En revanche, la lucite estivale se caractérise par des intervalles de peaux saines et des démangeaisons et elle est provoquée par les UVA.

Quels sont les risques pour la peau et la santé?

Il s’agit d’une dermatose bénigne. Il n’y a donc pas de danger pour la santé.

Comment prévenir cette allergie?

Le traitement proposé en première intention est une photoprotection. Cela associe un écran solaire (SPF50) couvrant bien les UVA ainsi qu’une protection vestimentaire. En effet, rappelons que les UVA passent à travers les vitres mais pas à travers les habits. Dans les formes les plus sévères, un antipaludéen de synthèse, peut être proposé. De plus, il est conseillé – en plus des mesures de photoprotection – lors du début de la période estivale de réaliser une exposition très progressive au soleil.

Est-ce que les compléments alimentaires aident à prévenir cette allergie?

Des antioxydants tel que les bêta-carotènes peuvent être proposés mais le niveau de preuve de leur efficacité est faible.

Les symptômes de cette allergie peuvent-ils s’améliorer?

Dans la grande majorité des cas, la lucite estivale bénigne s’améliore avec l’âge, notamment après la ménopause chez la femme.

  1. Les rayons UVA accélèrent le vieillissement de la peau. Le coup de soleil est principalement induit par les UVB

Quelles différences avec les autres allergies ?
L’urticaire solaire.
Il s’agit d’une réaction immédiate qui survient très rapidement après l’exposition aux UV, en quelques minutes.« Une poussée d’urticaire solaire peut être accompagnée d’une sensation de malaise. Les signes cliniques régressent rapidement dès que le patient n’est plus exposé aux UV. L’urticaire solaire est beaucoup plus rare que la lucite estivale bénigne. »

La photosensibilisation.
Les réactions surviennent après exposition au soleil mais nécessite la présence sur la peau ou dans l’organisme de substanceschimiques telles que certains médicaments ou certaines plantes. « L’exposition aux UV va modifier cette molécule et entraîner chez certaines personnes une réaction immunitaire inflammatoire ou toxique », précise le dermatologue.

La lucite polymorphe.
Comme la lucite estivale, il s’agit d’une réaction immunitaire au soleil. En revanche, la lucite polymorphe ne s’améliore pas avec la répétition de l’exposition aux UV.

Consommer autrement - La Consigne de Provence

Biocoop Mougins

6 choses que vous ne savez peut-être pas sur le plus gros avion du monde, qui s'est posé à Nice ce jeudi - Nice-Matin
thumbnail

Pour la première fois depuis trois ans, un A380 s’est posé ce jeudi sur les pistes de l’aéroport Nice Côte d’Azur. La compagnie Emirates opère désormais chaque jour sa liaison Nice-Dubaï avec cet avion hors norme dont vous ne savez peut-être pas tout...

Son poids, sa longueur, son envergure
L’A380 d’Emirates et ses deux ponts se déploient sur une longueur de 73mètres. Son envergure est de presque 80mètres. Il pèse entre 510 et 575 tonnes en fonction de la charge embarquée. A titre comparatif, le poids de la Tour Eiffel équivaut à celui de 20 avions A380.

Distance parcourue
Cet avion peut parcourir des distances allant jusqu’à 15000km, ce qui en fait l’un des avions ayant la plus grande autonomie au monde.

Nombre de passagers

L’A380 peut en théorie accueillir autour de 800 passagers. Mais toutes les compagnies qui l’exploitent baissent la jauge pour faire bénéficier à leurs passagers du meilleur confort possible. Ainsi Emirates opère son vol Nice Dubaï avec un A380 doté de 514 places dont 424 en classe économiques, 76 en classe business et 14 en première classe. Chaque mois ce sont près de 31.000 places qui sont ainsi disponibles à bord de cet appareil entre Nice et Dubaï.

Confort à bord
Là aussi, chaque compagnie imprime son identité et différencie son confort à bord. L’A380 d’Emirates accueille un "sky-High Bar" sur son pont supérieur, mais aussi deux espaces douche-spa accessibles aux passagers de première classe qui bénéficient d’un service "suite" à bord qui leur permet de choisir les heures de repas et de coucher, des mets raffinés et une sélection unique des meilleurs vins du monde dont 37 variétés de vins et champagnes français. Pour s’occuper de tous ses passagers, Emirates dispose de 24 membres d’équipage dans chacun de ses A380 entre Nice et Dubaï.

Un avion aux couleurs du rugby
L’avion qui a atterri ce jeudi à Nice s’est présenté avec la nouvelle identité visuelle de la compagnie et une livrée aux couleurs de la Coupe du monde de rugby 2023 en France, dont Emirates est le sponsor officiel. Immatriculé A6-EOE, c’est le même A380 qui a récemment transporté le trophée Webb Elis qui sera remis à l’équipe vainqueur de l’épreuve à l’automne prochain depuis l’Afrique du Sud (dernier vainqueur) et Paris, via Dubaï. Tous les matches de la coupe du monde pourront d’ailleurs être regardés par les passagers Emirates en direct durant leur vol.

Le fret aussi
Grâce à son impressionnante capacité de charge, l’A380 peut embarquer, en plus de ses passagers, un fret important. Depuis le 1er janvier 2023, Emirates a transporté plus de 1,1 million de kilos de fret aérien (fleurs, parfums, huiles, médicaments, pièces détachées) au départ de Nice vers le monde entier. L’apport de l’A380 va permettre d’accroître sensiblement ce tonnage.

Cas de cryptosporidiose dans les Alpes-Maritimes | Agence régionale de santé PACA
thumbnail

Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés dans l’Ouest des Alpes-Maritimes.

Peut-on consommer l’eau du robinet ?

Même si les premiers résultats d’analyse de l’eau sont conformes, dans l’attente d’éléments d’investigations complémentaires et par mesure de précaution, il est conseillé à la population des communes concernées (listées ci-dessus), et plus particulièrement aux personnes immunodéprimées et aux nourrissons, de :

consommer de l’eau en bouteille ou de faire bouillir l’eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l’utiliser pour la préparation des aliments ;
préparer les biberons avec de l’eau embouteillée ;
se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L’eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge…).

L’ARS Paca et Santé publique France continuent d’investiguer sur les cas de cryptosporidiose, pour repérer d’éventuelles nouvelles personnes atteintes et suivre l’évolution de la situation.

Comment cette association varoise remet la consigne des bouteilles en verre au goût du jour en région Paca - Nice-Matin
thumbnail

À l’entrée de la Biocoop de Cagnes-sur-Mer, posées le long de la vitrine donnant sur l’artère principale du centre-ville, 5 caisses noires s’exposent. À l’intérieur, des bouteilles de vin, de bières, de jus de fruits vides attendent sagement le passage du camion qui les amènera vers leur nouvelle vie.

Dans cette enseigne bio, comme dans tout le réseau des Biocoop de France, on tente de remettre la consigne au goût du jour. "Environnementalement, ça tombe sous le sens pour nous de nous engager dans cette démarche", martèlent Emilie et Yann Bellamy, gérants de ce magasin depuis novembre 2019. Ancrée dans les mœurs des consommateurs français jusqu’à l'avènement du tout plastique, dans les années 60-70, ce système de réemploi se cherche un second souffle à l’heure où la prolifération des déchets épuisent les ressources de la planète.

"Quand on leur parle de l’initiative, nos clients les plus âgés nous disent : enfin, on revient au bon sens!", raconte Emilie. "On a commencé la consigne fin 2022, sur l’impulsion de la coopérative Biocoop France. La problématique, c’était de trouver l’entreprise ou l’association qui, en local, puisse collecter et nettoyer les bouteilles en verre. Dans notre groupe de gérants de Biocoop des Alpes-Maritimes, on s’est mis à chercher. Et on a trouvé La consigne de Provence, ils se sont mis en lien avec le siège social de Biocoop et ça s’est progressivement mis en place concrètement dans les magasins", détaille Yann.

Opérationnel depuis décembre 2018, le service La consigne de Provence est le fruit d’une réflexion de fond menée par Ecoscience Provence, une association varoise basée à Brignoles et engagée dans la préservation de l’environnement. "À sa création en 2005, l’association avait tout un volet d’action sur la protection des cétacés et on s’est vite rendu compte que la vraie problématique pour eux, c’était la pollution", retrace Marion Leclerc, chargée de communication chez Ecoscience Provence.

Alors, dès 2012, l’association s’intéresse au réemploi et cofonde le réseau national Consigne, qui fédère aujourd’hui plusieurs centaines de porteurs de projets dans le pays et à qui l’on doit la création du pictogramme "Rapportez-moi pour réemploi" qui identifie les contenants derrière lesquels une filière de consigne locale existe.

Un projet d’unité de lavage de bouteilles dans le Var
Local, c’est la condition sine qua none de ce come back du réemploi pour La consigne de Provence. "Pour des questions écologiques évidemment, on ne va pas collecter des bouteilles en verre pour aller les laver à l’autre bout du pays ou du monde", dixit Marion Leclerc. Le nettoyage de ces contenants en circuits courts est aussi le gage d’une démarche soutenable économiquement, pointait en 2018 un rapport de l’Agence de la transition écologique (Ademe).

Faute d’un volume collecté suffisant à son lancement, l’association a opté pour faire nettoyer ses bouteilles au sein de l’association Locaverre dans la Drôme. "On planche sur un projet d’unité de lavage dans le Var qui pourrait voir le jour d’ici 2024-2025 en partenariat avec plusieurs acteurs économiques du coin", évoque-t-on chez Ecoscience Provence.

Pour collecter le maximum de bouteilles en verre, l’association varoise opère un travail de fourmi, sur plusieurs fronts. À commencer par le secteur du vin, tête de gondole de l’économie varoise.

"En faisant un diagnostic de la filière, on s’est rendu compte que la production de raisin était bien moins polluante que la bouteille et son emballage en termes d’empreinte carbone. Car même si le verre se recycle, le procédé n’est pas neutre : il réclame de l’énergie pour chauffer la matière, du sable, de l’eau... La consigne, c’est - 51% d’eau, - 76% d’énergie et - 79% d’émission de gaz à effet de serre par rapport au recyclage, éclaire Marion Leclerc. Et puis on ne met pas son assiette au recyclage après chaque repas, alors pour sa bouteille en verre plutôt que de la laver?"

Cahier des charges, normes sanitaires… Avant d’étendre son idée, La consigne de Provence a travaillé en partenariat avec le domaine viticole La Marseillaise, à La Crau. Aujourd’hui, l’association compte plusieurs vignobles dans ses 110 partenaires. Une goutte d’eau, toutefois, à l’heure où le secteur des vins de Provence revendique 160 millions de bouteilles produites par an (selon les chiffres de la Région Sud), dont 40 millions resteraient en Paca.

Car des freins forts subsistent dans l’industrie du vin provençal… "Le premier, c’est que les vins provençaux, rosés notamment, sont très appréciés et se démarquent aussi par l’outil marketing qu’est la bouteille: chaque domaine a la sienne et ont peu à peu délaissé la 'bouteille syndicale' traditionnelle, bien plus facile à nettoyer. Pour qu’une bouteille soit réemployable, il faut qu’elle pèse environ 500 gr afin de tenir dans le temps, au fil des lavages et des passages sur la chaîne d'embouteillage, qu’elle utilise une colle spéciale afin que l’étiquette se décolle facilement quand on la trempe dans un bain de soude et d’eau chaude, qu’elles ne soient pas trop anguleuses car cela rend le séchage difficile…", égraine Marion Leclerc.

Malgré les difficultés, la dynamique de la consigne est bien là. "En 2018, on collectait et lavait entre 1500 et 3000 bouteilles par an. Lors du dernier lavage en janvier 2023, il y en avait plus de 30 000", explique Marion Leclerc.

Parmi les autres points de collectes de l’association varoise, des restaurateurs et des magasins. "Il y a quelques années, on démarchait. Maintenant, on nous démarche. Lorsqu’un producteur ou un magasin nous appelle, il y a une phase de diagnostic. La boutique nous fournit une liste de références et on étudie celles qui sont éligibles au lavage. Pour les domaines, une chargée de projet se rend sur place pour étudier tous les plans verriers, faire des préconisations…", explique Marion Leclerc.

Et les arguments économiques viennent de plus en plus se conjuguer aux écologiques: "pour les domaines , on fait des lavages producteur par producteur. Pour eux, c’est l’assurance de récupérer leur stock et d’avoir des bouteilles dans une période où les verriers ont de vraies difficultés d'approvisionnement en matière première."

Gratifications, bons d'achats, dons ou simple engagement citoyen
Quant aux magasins, la consigne est avant tout un engagement sociétal. "On lave les bouteilles qu’on récupère chez eux et c’est à nous de leur trouver des débouchés. L’an dernier par exemple, grâce à une convention tripartite entre Hyper U - Ecoscience Provence et Valdepom, l'association Valdepom06 a récupéré des bouteilles en verre Hyper U pour ses jus", détaille Marion Leclerc d’Ecoscience Provence. L’enjeu est maintenant de faire rentrer le geste dans les mœurs des consommateurs.

"Nos premières caisses ont mis des mois à se remplir", explique Emilie Bellamy, co-gérantes de la Biocoop de Cagnes-sur-Mer, qui ne manque jamais d’expliquer la démarche dès qu’un client pose sur le tapis de sa caisse une bouteille éligible au réemploi. "Mais les choses bougent: avec les petites affichettes rondes fournies par La consigne de Provence et apposée devant les articles consignés dans les rayons, certains achètent en fonction de ça", abonde Yann.

Dans le réseau Biocoop, le geste vertueux n’est d’ailleurs pas récompensé par un bon d’achat, un rabais ou des points fidélités et c’est un choix. "On veut vraiment que les gens aient une prise de conscience", dixit les commerçants cagnois, qui renvoient désormais leurs 12 de caisses au lavage tous les mois environ. Croisée à la caisse, Cathy, une habituée de cette Biocoop du centre-ville, est enthousiaste: "le retour de la consigne, je trouve ça très bien. Je ne connaissais pas le logo apposé sur les bouteilles mais je vais être plus attentive à l’avenir", assure la cliente.

À Saint-Maximin, dans le Var, l'association Ecoscience Provence expérimente aussi une autre forme de collecte: depuis mars 2023, une machine à collecter les bouteilles à pris place dans l’enceinte du supermarché Super U.

"Pour une bouteille déposée éligible au nettoyage, le consommateur reçoit 10 cts en bon d’achat ou peut en faire don à une association. Si la machine n'identifie pas un code barre de bouteille compatible, celle-ci est restituée au client", détaille-t-on au sein de l’association varoise, qui cherche à embarquer d’autres enseignes de la grande distribution dans la démarche de location de ses machines et reste pragmatique.

"Il faut encore convaincre, oui. Tout changement prend du temps. Mais aujourd’hui, quand on voit nos progrès ou encore ceux de nos homologues dans la Drôme, en Occitanie, quand on voit que Bout-à-Bout, entreprise de réemploi du verre, vient de lever plus de 7 millions d’euros pour ouvrir une unité de lavage [près de Nantes], on se dit qu’il y a de l’espoir", conclut Marion Leclerc.

Vous avez envie de prendre part à la démarche? Pour trouver les points de collectes La consigne de Provence près de chez vous, c'est par ici. https://www.laconsignedeprovence.fr/consommateurs/consommer-autrement/