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Fleurs de violettes 100g, Véritables fleurs de violettes cristallisées, conditionnées en sachet de 100g. Cultivées directement sur l'exploitation, elles sont enrobées de sucre et trempées dans un sirop pour être... => 100% made in Tourrettes-sur-Loup!
Article Abonné Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/connaissez-vous-ces-bonbons-a-la-violettes-made-in-tourrettes-sur-loup-661629
Le village azuréen a pour fleur emblématique cette plante à partir de laquelle l’un des derniers producteurs crée de délicieuses fleurs cristallisées
Les suaves effluves, omniprésents dès l’entrée dans la serre, ont un effet euphorisant... Pas étonnant d’apprendre qu’au Moyen Âge, les fleurs de la violette, mêlées à celles de la lavande, étaient cousues dans les oreillers, car sensées prédisposer à l’amour!
Devenue le symbole de l’amour caché, celui des amoureux transis dévoilant par son truchement leurs sentiments au grand jour, la Viola victoria odorata règne en impératrice à l’EARL la Violette, chemin Saint-Martin à Tourettes-sur-Loup.
Sur quelque 4.000 mètres carrés de serres (dont une parcelle ouverte au public à la Bastide la violette, le musée dédié à cette plante), la famille Coche y cultive, depuis deux générations, la petite plante vivace.
Mais aussi des roses, des menthes, des verveines. Avant de transformer leurs récoltes en friandises sucrées pour régaler les palais. Sous la forme de fleurs cristallisées, aussi exquises pour les yeux que pour les papilles, qui accompagnent à merveille café, glaces, dessert, champagne...
À moins que vous ne les dégustiez seules, pour le simple plaisir de vous octroyer un petit moment de douceur!
Sous la serre odorante, donc, les voici, nos stars du jour, poussant à l’intérieur de sacs suspendus remplis de perlite, "une roche volcanique venue d’Italie, un substrat idéal pour les violettes", explique Jérôme Coche, co-gérant avec sa sœur Florence de la société depuis janvier 2000. Une affaire familiale, initiée par leurs parents, et que les enfants ont reprise, modernisée et gèrent avec la participation active de leurs conjoints respectifs.
Culture hors sol
Si la culture des violettes se fait ici hors sol, principalement en "boudins", c’est parce que cette technique recèle moult avantages: "La violette est la seule fleur, avec le mimosa, qui fleurit l’hiver, d’octobre à mars. Elle est donc davantage exposée aux intempéries. Le hors-sol limite ces aléas climatiques et garantit une récolte chaque année. Et du fait que nous utilisons ces boudins, on peut cueillir à toutes les hauteurs sans se briser le dos! On peut, en outre, multiplier par quatre la productivité, avec la pénibilité en moins. Et moins d’herbes à retirer."
Autre avantage: le hors-sol fonctionne en circuit fermé. Les eaux de drainage sont récupérées et recyclées en arrosage. Enfin, en étant sous serre, en milieu confiné, les plantes bénéficient d’une certaine biodiversité, en limitant les ravageurs tout en empêchant les auxiliaires de partir. "On utilise la lutte biologique raisonnée de la façon la plus optimale possible", résume Jérôme Coche.
80% de la récolte ainsi obtenue, soit 500 kilos de fleurs fraîches en moyenne, ira à la confiserie. À partir de la mi-mars, place à la récolte des feuilles de violette, qui seront envoyées aux parfumeries de Grasse. Afin d’être utilisées soit comme fixateurs d’odeurs, soit pour apporter une note boisée, verte, à certains parfums. La note "fleur de violette", quant à elle, est obtenue grâce à des molécules de synthèse.
La fin de la floraison correspond aussi à la période, habituellement, à laquelle la famille Coche fournit quantité de bouquets pour la Fête de la violette, annulée pour la deuxième fois, Covid oblige.
Si la crise sanitaire a entraîné un manque à gagner côté vente des produits de confiserie, cette perte a été limitée par le retour d’un engouement pour les fleurs françaises de saison, poussant l’hiver, dont la violette est la parfaite ambassadrice. Tout comme elle est la fleur emblématique de Tourrettes-sur-Loup, comme en témoignent les photos anciennes de cueilleuses sur les restanques, sous les oliviers.
À l’instar du savoir-faire traditionnel utilisé à cette époque, la confection des fleurs cristallisées se fait de façon artisanale chez les Coche. Après la récolte, les fleurs sont soigneusement lavées, égouttées, puis déposées au fond d’un cul-de-poule, dans lequel est versé de la gomme arabique. Autrement dit, de la résine d’acacia mélangée avec de l’eau, une colle alimentaire qui va permettre de fixer le sucre glace sur la fleur.
Façonnées à la main
C’est la phase des "blanches". Puis l’on va malaxer avec délicatesse chaque unité, pour lui redonner sa forme florale initiale. S’ensuivra le séchage et la deuxième phase, le trempage, pendant douze heures dans un sirop qui donnera sa coloration aux bonbons et fera cristalliser le sucre, avant d’être lui-même récupéré. Les fleurs seront alors démoulées dans des clayettes, séchées pendant deux jours et enfin prêtes à l’emballage... Et à être vendues sur les marchés du terroir ou en ligne puis dégustées! Nul besoin d’aller jusqu’à Toulouse, donc, pour vous régaler de ces confiseries raffinées et au doux parfum d’antan...
Des fleurs à croquer
Fleurs cristallisées, violettes fraîches, fleurs et feuilles séchées, mais aussi sirops, savons et autres confits, vendus au kilo, en sachets de 100 grammes ou sous la forme de coffret découverte, les gourmands trouveront forcément leur bonheur sur le site où les produits de l’EARL la violette sont disponibles à la vente, www.fleurs-a-croquer.com
Pour se faire plaisir ou offrir un cadeau, toute une gamme de délices sucrés, cosmétiques ou éléments de décoration vous y attend...
Une production 100% made in Tourrettes-sur-Loup!
Savoir+
E.A.R.L. La violette. 864 chemin Saint-Martin.
Rens. 04.93.59.28.91. www.fleurs-a-croquer.com