2048 liens privés
L’idée lui est venue naturellement, étant donné qu’il travaille avec des personnes en situation de handicap invisible depuis plus de 30 ans. Didier Tache inaugurera, le 10 juin prochain, la première édition de ses repas sensoriels au Cannet. Des repas qui éveillent les différents sens, donc, sauf un: la vue. Les seize personnes qui se prêteront au jeu auront les yeux bandés, et dégusteront donc leur repas à l’aveugle. Mais justement, comment une personne aveugle ou malvoyante vit au quotidien?
C’est ce que le formateur dans les EHPAD a tenu à nous faire découvrir, en amont du repas. "Mon objectif premier est d’arriver à sensibiliser un maximum les gens, mais aussi différents organismes, comme les établissements qui reçoivent du public et qui, bien souvent, ne respectent pas les normes d’accès pour personnes en situation de handicap", explique Didier.
Alors pour cela, le plus simple pour se rendre compte de la situation est tout simplement de se mettre dans la peau d’une personne malvoyante ou aveugle.
Deux ateliers pour prendre conscience des difficultés
Didier Tache a mis en place deux ateliers, accessibles à tout âge. Le premier fait intervenir la baresthésie: il s’agit entre autres de la capacité d’évaluer le poids d’objets, ou de différencier des objets de poids différents en les tenant ou en les soulevant. Pour cela, Didier place sept gobelets, remplis de 20 à 140ml, du plus léger au plus lourd et les mélange. Chaque gobelet est rempli avec une différence de 20ml avec le précédent.
Le but: yeux bandés, sous-peser les gobelets rangés dans le désordre et arriver à les replacer dans l’ordre, du moins au plus rempli. Deuxième atelier: sensibiliser au handicap visuel à l’aide d’une application et d’un casque de réalité virtuelle. Didier sélectionne sur l’application l’une des nombreuses simulations de maladies visuelles (taches, vision réduite, floue… et place le téléphone dans le casque. La personne qui l’enfile se retrouve donc avec sa vision altérée, et doit apprendre à utiliser une canne pour pouvoir se déplacer en toute sécurité.
Pour ceux qui voudraient tester l’expérience de manger les yeux bandés, la première édition du 10 juin affiche déjà complet… Mais pas de panique! Une nouvelle date est déjà fixée le 8 juillet prochain.
Plus d’informations au 06 85 23 58 38 ou par mail à l’adresse tachedidier@gmail.com
"Les personnes âgées ne sont pas acculturées au digital, pose Alain Tixier. Au manque d'aisance s'ajoutent des questions de santé, de motricité, de vue, d'arthrose. Quand vous avez des problèmes de sensibilité ou cognitifs, c'est compliqué d'utiliser ces outils tactiles." Une situation que l'inven
L’intérêt des activités physiques et de la pratique sportive sur la santé n’est plus à démontrer. Mais qu’en est-il de leur impact sur la mémoire et la cognition en général? Les réponses du Dr Agnès Benvenutto, neurologue varoise (1). Explications en trois temps.
- Rappel: comment fonctionne le cerveau
Divisé en cinq lobes – frontal, pariétal, temporal, occipital et cervelet – le cerveau est le siège de la cognition, c’est-à-dire de l’ensemble des processus mentaux qui permettent de traiter les informations. La cognition met en jeu la mémoire, mais aussi le langage, le raisonnement, les fonctions exécutives et l’attention.
"La cognition, rappelle en préambule le Dr Benvenutto, évolue avec l’âge. On note, par exemple, une diminution de la vitesse de traitement des informations par les fonctions exécutives. Le volume cérébral diminue également." Au vieillissement normal du cerveau s’ajoute parfois un vieillissement pathologique (maladie d’Alzheimer et maladies apparentées, troubles cognitifs vasculaires, tumeurs cérébrales…).
- Les effets positifs observés
Plusieurs études épidémiologiques ont montré l’intérêt de la pratique sportive pour la mémoire et la cognition. Le Dr Benvenutto en cite trois. "L’étude ACT aux USA, conduite durant six ans auprès de 1.740 personnes âgées de plus de 65 ans en bonne santé cognitive, a montré qu’une activité physique au moins trois fois par semaine réduit significativement le risque de développer une démence, et des difficultés cognitives associées à une perte d’autonomie."
En Europe, l’étude "Fine" a pointé, elle, un déclin cognitif plus important chez les personnes diminuant leur activité physique par rapport à celles qui l’avaient augmentée. Cette même étude pointe également l’effet positif d’une activité physique, même débutée tardivement.
La dernière étude, "Movies" aux USA, montre un impact plus important d’une activité physique en aérobie (2) pratiquée au moins 30 minutes, trois fois par semaine.
- Les effets démontrés
"D’autres études prospectives ont prouvé ces bénéfices et confirment l’effet protecteur de la pratique physique pour l’évolution des pathologies cognitives, en particulier la maladie d’Alzheimer" poursuit le Dr Benvenutto.
Une méta-analyse portant sur les résultats de 125 études prospectives concernant un total de 33.816 sujets non déments, suivis durant 1 à 2 ans, prouve qu’une activité physique importante réduit de 38% le risque de déclin cognitif par rapport à des personnes sédentaires (réduction de 35% s’il s’agit d’une activité physique modérée).
Une autre étude prospective, conduite sur une durée de 6 ans, a permis le suivi de 1.740 personnes sans démence initiale. A son terme, 1.185 patients étaient indemnes et 158 avaient développé une maladie neurodégénérative, Alzheimer le plus souvent.
Le Dr Benvenutto commente: "L’étude conclut que le déclin a été plus rapide quand l’activité physique était inférieure à trois fois par semaine." Une dernière étude conclut, enfin, que l’activité physique en aérobie combinée à du renforcement musculaire apporte un bénéfice supérieur aux activités en aérobie seules.
-
Elle s’exprimait sur ce thème dans le cadre d’une conférence "Jeudi sport santé" organisée début mai par le Comité départemental olympique et sportif du Var.
-
Lors de l’activité physique en aérobie, la production d’énergie dépend de l’apport en oxygène. En anaérobie (effort intense et bref), l’énergie est puisée dans les stocks disponibles dans l’organisme.
Les Jolis Rêves De Nos Aînés est sur Facebook.
Découvert par Article France Bleu https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-qui-fait-du-bien/elles-realisent-les-jolis-reves-de-nos-aines-sur-la-cote-d-azur-1425863
Les Jolis Rêves De Nos Aînés, c'est une jolie et jeune association du Pays Grassois, crée dans le but de réaliser les rêves les plus fous de nos anciens.
L'adhésion est de 20 € par an
"Les Jolis Rêves De Nos Aînés" et ses fondatrices, Carmen et Martine sont parties du constat suivant : beaucoup de personnes âgées sont isolées et ne se permettent plus de rêver. "Parce que pour elles [ces personnes], le rêve n'est pas quelque chose d'essentiel. Or, on sait bien que c'est important, ça les amène vers une réalisation de quelque chose de concret. Ça les oblige à continuer dans la vie", explique Carmen Benvenutti.
Des rêves simples pour nos aînés, réalisables et réalisés
Parmi les bénéficiaires de l'association, ces dernières semaines, Michel 87 et Denise 93 ans se sont envolés au-dessus du littoral azuréen. Un rêve de "gosse" pour ces anciens, qui se sont amusés comme des petits fous. "Je peux vous garantir que de voir ce sourire dans leurs yeux à leur atterrissage, c'était un instant magique" souligne Carmen Benvenutti, l'une des co-fondatrices de l'asso. Parmi les adhérents, certains rêves tournent autour de l'écriture, du chant… À ce propos, des soirées karaokés vont être organisées, comme une chorale qui est en train de se montrer.
Colette aide les étudiants et jeunes actifs à se loger en cohabitant avec des hôtes qui ont une chambre à louer.
Découvert par Émission vite fait très bien fait
Épisode la solitude peut elle nous rendre heureux ? https://www.europe1.fr/emissions/vite-fait-tres-bien-fait/la-solitude-peut-elle-nous-rendre-heureux-4163028?