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Nom anglais : Common StarlingNom scientifique : Sturnus vulgarisFamille : Sturnidae
Dans les hautes Pyrénées, juin 2024 Il me semble que c'était cet oiseau qui faisait un chant très particulier
Gazouillis - bisou - gazouillis
La Ligue pour la Protection des Oiseaux Provence-Alpes-Côte d'Azur LPO PACA est une association de protection de l'environnement qui agit pour l’oiseau, la faune sauvage, la nature et l’homme, et lutte contre le déclin de la biodiversité, par la connaissance, l'expertise, la protection, la formation l’éducation et la mobilisation.
Le 24 septembre dernier, un agent du Parc National du Mercantour (06) a trouvé au bord d’une rivière un oiseau qu’il ne pouvait confondre avec aucun autre : un Vautour fauve. Ce dernier était prostré, très maigre, et sa tête tombait sans qu’il ne puisse la relever. Sans l'intervention de ce professionnel, le vautour n'aurait jamais pu voler de nouveau.
Le garde nature a rapidement contacté le Centre de sauvegarde qui l’a redirigé vers la Clinique Vétérinaire Lingostière à Nice, afin que le rapace reçoive les premiers soins. Arrivé à la clinique, le vautour a reçu un diagnostic complet et passé une radiographie qui a révélé qu’un plomb était logé à l’arrière de son crâne. Les dégâts engendrés et la présence de ce plomb l’empêchait de tenir sa tête correctement : une opération rapide était nécessaire.
Le Dr Martinez, vétérinaire à la Clinique Lingostière, s'est déplacé en urgence pour la chirurgie du vautour. Il s’agissait d’une intervention sous anesthésie générale dont les chances de réussite n'étaient pas totales. Mais grâce à la réactivité et à la mobilisation de toute l’équipe, le vautour a survécu à son opération.
Il a passé quelques jours sous surveillance à la clinique avant de rejoindre le Centre de sauvegarde pour entamer sa convalescence. Des antibiotiques, des anti-inflammatoires et des antalgiques ont été nécessaires pour empêcher l’infection et calmer la douleur. Après une dizaine de jours passés en salle de soins, le rapace se portait mieux et avait un poids correct, il était alors prêt à rejoindre une petite volière extérieure.
Malgré ses progrès, le vautour n’était pas encore tiré d’affaires. En effet, le plomb qui lui a été retiré avait causé des dommages et il ne parvenait pas encore à tenir sa tête totalement droite, ce qui l'empêchait de voler. Au fil des semaines, nous avons constaté une évolution positive, il a donc pu rejoindre une grande volière de 64m de long, où il a pu commencer à planer en s’élançant du haut de petites butes, puis à voleter sur des distances de plus en plus longues.
Après 3 mois de soins, le vautour a pu retrouver la liberté, accompagné de deux autres congénères, dans les Gorges du Verdon. Un site de choix pour les vautours fauves, qui nichent dans les falaises calcaires et profitent des courants d’air ascendants pour voler et repérer les cadavres d’animaux dont ils se nourrissent. Les trois vautours ont pu être équipés de bagues afin de permettre le suivi de leurs futurs déplacements.
Dès l'accueil de ce Vautour fauve au Centre, nous avons effectué une déclaration auprès de l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Comme tous les rapaces européens, le Vautour fauve est une espèce protégée : il est formellement interdit de lui nuire ou de le capturer, et les braconniers bravant ces interdictions sont passibles de 3 ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. En dépit des peines encourues, de nombreux oiseaux protégés sont régulièrement victimes de braconnage. En 2022, nous avons dénombré 24 individus d’espèces protégées victimes d’un tir illégal : 5 éperviers d’Europe, 4 buses variables, 4 faucons crécerelles, 3 faucons pèlerins, 2 aigles de Bonelli, 1 Héron cendré, 1 Héron garde-bœuf, 1 Faucon émerillon, 1 Milan noir, 1 Autour des palombes et le Vautour fauve que nous venons de vous présenter.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/animaux/comment-la-ligue-pour-la-protection-des-oiseaux-a-sauve-un-vautour-fauve-victime-dun-tir-a-la-tete-dans-le-mercantour-821459
Les oiseaux ont été aperçus à proximité de leur nid, sur une falaise, en train de couver et de protéger les oeufs à tour de rôle.
Avec les fortes chaleurs et les faibles précipitations, de nombreux animaux sauvages - notamment les oiseaux - peuvent se retrouver en difficulté. On vous donne des conseils pour les aider.
Non, nous ne sommes pas les seuls à souffrir de la chaleur et du manque d’eau. Cela n’aura échappé à personne, le mercure est monté ces dernières semaines et les alertes sécheresse ne cessent de se prolonger et de s’étendre. Mais ce ne sont pas seulement les hautes températures qui inquiètent, les faibles précipitations sont également dans les esprits.
Si la population a encore accès à l’eau, ce n’est pas toujours le cas de tout le monde. Certains animaux sauvages, eux, n’ont pas cette chance. "Ils ont du mal à trouver de l’eau, à se rafraîchir, explique Laura Diaz, de l’association UPA06. Beaucoup d’oiseaux sautent des nids ou des toits pour essayer de trouver un peu de fraîcheur. Il y a quelques jours, on nous a signalé une maman goéland qui a poussé ses petits d’un palmier parce qu’ils étaient en train de mourir de chaud."
"Une année particulière"
Un phénomène récurrent? Pas vraiment. "Cette année, c’est très tôt, poursuit Laura Diaz. On a beaucoup plus d’oiseaux pas encore plumés qui se retrouvent au sol. Là, c’est vraiment une année particulière. On a énormément de signalements de la part de particuliers."
Les oiseaux sont les principaux concernés, mais ils ne sont pas les seuls. "Des sangliers ont essayé de descendre dans le Paillon à Nice. Beaucoup de cours d’eau sont à sec. On a de l’eau stagnante dans certaines embouchures parce que l’eau n’est pas renouvelée."
Et cela entraîne des problèmes dus aux bactéries qu’on retrouve dans les eaux croupies. "Ils n’ont pas d’autre solution, ils sont obligés de s’hydrater dans ces points d’eau."
Difficile de lutter contre la sécheresse. En revanche, il est possible d’apporter un peu d’aide aux animaux en difficulté. Comment? "On conseille aux particuliers de mettre des coupelles d’eau chez eux. Il faut les remplir de pierres ou de branches pour éviter que les insectes - qui sont aussi en manque d’eau - ne se noient. Il faut renouveler l’eau tous les jours pour qu’elle soit fraîche et pour que cela évite la présence de moustiques."
Attention, il faut respecter scrupuleusement les consignes données lorsqu’un animal est recueilli.
Les gestes qui sauvent
Outre la sécheresse, de nombreux animaux sauvages sont régulièrement recueillis par des particuliers. Petit rappel du protocole strict à appliquer:
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Si vous voyez une blessure, que l’animal est en boule, amorphe ou qu’il n’est pas vif, il ne faut pas le laisser. Mettez-le dans un carton de type boîte à chaussure. Mettez du sopalin au fond du carton, faites des trous dans le couvercle, mettez-le au calme et dans le noir. Il ne faut pas lui donner à boire ou à manger.
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Ne mettez pas l’animal en cage car elle ne maintient pas la chaleur, contrairement à un carton, et cela stresse la faune sauvage.
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Vous pourriez rencontrer un jeune oiseau plumé au sol. S’il n’est pas blessé, il est seulement en émancipation et en apprentissage. Ce qui signifie que ses parents ne sont pas loin et s’occupent de lui. Il ne faut donc pas le prendre en pensant l’aider. S’il est dans un endroit dangereux il faut le remettre en hauteur dans un rayon de 30 mètres pour que ses parents puissent l’entendre et continuer de s’en occuper.
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Vous pouvez contacter la clinique vétérinaire référent faune sauvage, à Nice Lingostière au 04 93 29.84 11.