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PSTJ propose des activités scolaires et périscolaires, classes de découvertes, séjours de vacances à dominante scientifique, manifestations publiques, formations d'animateurs, enseignants et tout public, soirées d'observation du ciel…
L'association PSTJ favorise auprès des jeunes et du grand public, l’intérêt, la pratique et la connaissance des sciences, et plus particulièrement l’Astronomie !
Au programme : After work, conférences, ateliers et soirées d'observation toute l'année, avec en prime un Planétarium mobile numérique, ou encore un téléscope adapté aux personnes en situation de handicap, en bref l'univers à portée de tous !
découvert par https://www.nicematin.com/vie-locale/quel-est-ce-cabinet-dentaire-ambulant-qui-sillonne-les-alpes-maritimes-et-le-var--982852
Ces bus vont directement à la rencontre des patients. Ceux qui ont du mal à se déplacer, ceux pour qui les soins dentaires ne sont pas une priorité. Ceux qui sont âgés ou en situation de handicap.
L’association départementale Handident – qui a vu le jour en 2005 – a pour mission de "faciliter l’accès aux soins dentaires des personnes handicapées [dans la région] en fédérant des chirurgiens-dentistes au sein d’un réseau". Et, la semaine dernière, l’un des bus a stationné sur le parvis de la Fondation Pauliani à Nice qui héberge des personnes âgées, souvent dépendantes ou atteintes de maladies telles Parkinson ou encore Alzheimer. Mis en fonction en septembre 2024, ce véritable cabinet dentaire ambulant est déjà intervenu dans 10 établissements et a permis de soigner plus de 350 patients soignés. Le bus assure des tournés toute l’année.
GALICE (Groupement, d’Acteurs pour le Logement, l’Insertion, la Citoyenneté et l’Emploi) est une association de la loi 1901 d’intervention sociale, compétente en termes d’accès au logement, d’insertion sociale et professionnelle et d’accès à la citoyenneté. Les missions de l’association visent ainsi à satisfaire les besoins sociaux en matière d’habitat, d’emploi, de prévention de l’exclusion, de santé globale des populations, de citoyenneté et de vie sociale
découvert par ICI Azur https://www.francebleu.fr/emissions/une-commune-une-info/anthony-maubecq-directeur-general-de-galice-association-engagee-dans-l-inclusion-sociale-et-l-acces-au-logement-2918657#xtor=RSS-106
Embarquez pour un voyage hors du temps à bord du Train des Pignes Historique !
article Nice Matin https://www.francebleu.fr/emissions/le-chiffre-du-jour/fans-d-harry-potter-ce-train-va-vous-rappeler-le-poudlard-express-et-c-est-sur-la-cote-d-azur-6193275#xtor=RSS-106
Au 19e siècle, elle fût la première à relier le littoral au Haut-Pays : la ligne ferroviaire Nice-Digne (ou les Chemins de Fer de Provence) est sillonnée par ce que l'on appelle communément le Train des Pignes. Mais si aujourd'hui, ce sont des Intercités qui empruntent ces rails, l'original véhicule à vapeur, lui, continue de fonctionner, mais seulement une partie de l'année, grâce à l'Association du Train des Pignes Historique.
Régulièrement les week-ends pendant la saison estivale, il se remet en marche pour le bonheur des grands et des petits, passant par Entrevaux et Annot, dans les Alpes de Haute Provence. Depuis le samedi 3 mai, il est à nouveau possible de prendre place à bord du célèbre train.
C’est un bateau classique, mais à l’arrière, on enclenche un jet, explique la Mouginoise. C’est lui qui propulse l’ensemble. Cela permet d’avoir le confort d’un bateau et le côté sportif du jet. Avec la possibilité d’embarquer jusqu’à huit personnes à bord.
Waveriders propose des locations à la demi-journée (à partir de 700 euros) ou à la journée (dès 1.000 euros) au port de la Rague, à Mandelieu. Une option skipper est aussi disponible, pour ceux qui ne disposent pas du permis bateau requis. Les clients peuvent également profiter des options bouée tractée, masques et tubas, glacière, pique-nique...
Savoir+
Wave boat, location au port de la Rague à Mandelieu. Rens. 06.83.03.85.47. – 07.62.71.31.54. – Instagram Waveriders 06 – waveriders06@gmail.com
Avec des vidéos visionnés plus de sept millions de fois, l'influenceur azuréen "Mr Compliment" ne cesse de surprendre. Son concept : se filmer à Nice en faisant des compliments à des inconnus. Un élan de bienveillance relayé dans notre émission spéciale "ici ça marche".
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En 2020, la société Pollustock installait ses premiers filets anti-déchets à Mandelieu. En cinq ans, une trentaine de ces dispositifs, destinés à empêcher que les macrodéchets n’atteignent la mer, ont été mis en place sur les berges de la Siagne et les plages, accompagnés de quarante paniers couvrant l’intégralité du centre-ville (sur les avaloirs), ainsi que sur la zone industrielle des Tourrades.
Polystyrène, bout de plastique, lingettes… "Un mégot pollue 800 litres d’eau et, à Mandelieu, on en intercepte plusieurs centaines de milliers grâce aux dispositifs. Je vous laisse faire le calcul de ce que nous avons déjà évité comme pollution", s’est réjoui le maire Sébastien Leroy, lors du dernier conseil municipal.
Dans ce combat contre la pollution marine, la Ville a, d’ailleurs, souhaité aller plus loin: "Dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan, qui aura prochainement lieu à Nice, nous avons signé un partenariat qui va faire de Mandelieu la première ville de France à intercepter tous les déchets de la terre vers la mer. Une expérimentation de portée nationale, qui est un investissement de près de 500.000 euros, porté essentiellement par ses partenaires."
"Un exemple mondial"
Mandelieu devient ainsi le premier territoire "Zéro déchet de la terre à la mer", "et je ne doute pas qu’elle fera un exemple mondial puisque les déchets en mer sont un problème majeur", complète Sébastien Leroy.
En achevant la couverture totale de la Ville, plus de 200 paniers et déchets seront exploités et 100% de ces filets seront équipés de capteurs volumétriques pour alimenter une plateforme de recueil de données. Objectif: connaître la production de déchets par secteur.
"Tous ces équipements seront équipés de capteurs, qui diront en temps réel à quel moment ils seront remplis et quand est-ce qu’il faudra les vider, détaille le maire. Ce qui nous permettra d’optimiser nos tournées, de détecter avant les intempéries les points à surveiller…"
Le déploiement de ce dispositif est envisagé pour juin, après une phase d’études d’implantation des équipements. Une avancée majeure pour le maire: "On peut en être fier, et nous ferons tout pour que Mandelieu continue d’être à la pointe de ce combat, qui est essentiel."
C’est une première en France (1) et on la doit au Dr Caroline Giordana, responsable du Centre expert parkinson (Unité des pathologies du mouvement), à l’hôpital Pasteur 2 à Nice. Il y a quelques semaines, la neurologue réglait un stimulateur cérébral implanté chez un patient parkinsonien, tranquillement installé sur son canapé… en Corse! Un progrès majeur pour le suivi des (nombreuses) personnes qui résident à distance d’un centre expert, et ont en commun d’avoir bénéficié de cette technique désormais courante: la stimulation cérébrale profonde.
"Elle consiste à implanter des électrodes dans le cerveau, reliées à un stimulateur placé sous la peau, un peu à la manière d’un pacemaker, vulgarise la spécialiste. Sauf qu’ici, les électrodes ne stimulent pas le cœur, mais des zones cérébrales ciblées. Ce stimulateur est entièrement paramétrable: on peut orienter le courant électrique (vers le haut, le bas, autour), ajuster son amplitude, la fréquence des impulsions… Ce sont des stimulations répétitives, et donc de nombreux paramètres peuvent être adaptés pour optimiser l’efficacité de cette approche." Problème: cet objectif n’est parfois atteint qu’au bout de trois, voire six mois, après de nombreux réajustements. "Les patients opérés doivent donc être revus régulièrement en consultation. Pour certains, une visite mensuelle suffit. Pour d’autres, des réglages tous les quinze jours sont nécessaires. Cela engendre de nombreux déplacements à l’hôpital."
Grâce à la plateforme Neurosphère Virtual Clinic, ces déplacements longs et coûteux pour les patients les plus éloignés pourront désormais être évités. "Ce système, révolutionnaire, permet une prise de contrôle complète du stimulateur à distance, par le médecin. Grâce à une tablette et une webcam, une vraie téléconsultation est réalisée: le professionnel voit le patient, peut observer les symptômes (comme des tremblements), et ajuster les réglages en temps réel, comme s’il était physiquement à ses côtés."
Déjà utilisé aux États-Unis depuis deux à trois ans, le dispositif n’est autorisé que depuis 2025 en France. "Les questions de sécurité et de protection des données ont nécessité des validations par les autorités nationales et locales, ainsi que par les comités d’éthique hospitaliers."
Depuis le premier patient corse, deux autres ont pu bénéficier de cette solution. "Éviter des déplacements répétés a changé leur quotidien, se réjouit le Dr Giordana. La télémédecine est ici une réponse particulièrement adaptée à l’éloignement géographique."
En pratique
Lors d’une séance de réglage, c’est le patient qui initie la connexion, depuis son domicile, via le Wi-Fi. "Il utilise sa télécommande spécifique, se connecte à son stimulateur, puis m’autorise à intervenir, détaille le Dr Giordana. Ce n’est qu’après son accord que je peux me connecter. Le dispositif est très sécurisé. Je ne peux me connecter qu’aux stimulateurs des patients dont je suis le médecin référent; le compte du patient doit être relié au mien. "
- Pour le moment, seuls deux centres en France l’utilisent: le centre expert niçois et la Fondation Rothschild à Paris.
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Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/la-jeune-pousse-ensol-fondee-a-toulon-leve-14-millions-d-euros-pour-democratiser-l-energie-solaire-982531?t=1745237435
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Sous nos yeux. Le long des côtes méditerranéennes, de l’Italie au département du Var, en passant par la Côte d’Azur et Monaco et en englobant la Corse. C’est l’aire de Pelagos, grande comme l’Autriche (87 500 km2), instaurée en 1999 par un accord international entre la France, l’Italie et Monaco. Elle tente depuis plus de 20 ans, non sans mal, d’harmoniser la cohabitation entre humains et cétacés.
Une concentration unique au monde de cétacés
Parce que cela a du sens. Ce sanctuaire marin est l’une des zones du bassin méditerranéen où les populations de cétacés sont les plus abondantes au monde. Et l’activité humaine toute aussi présente. Et pesante parfois aussi pour ces animaux marins.
On y observe notamment le rorqual commun, deuxième plus grand animal sur notre planète, classé comme étant en danger en Méditerranée par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Mais aussi plusieurs espèces de dauphins et des cachalots.
« C’était dans les années 1980-1990, à cette époque il y avait beaucoup de captures accidentelles de dauphins dans les filets de pêcheurs qui évoluaient dans cette zone, raconte Costanza Favilli qui est la secrétaire exécutive de l’Accord Pelagos depuis 2019. C’était le signe d’une très grande biodiversité qui n’était pas protégée. Les ONG, comme Green Peace et WWF (World wildlife fund - Fonds mondial pour la nature), ont alors lancé un appel aux États. L’Italie, la France et Monaco y ont répondu et ont scellé l’accord international. C’est un des plus gros défis de conservation des cétacés jamais lancé en Méditerranée. »
Le risque de collisions avec les bateaux est très élevé
Vingt ans plus tard, si des progrès ont été obtenus, l’accord n’a pas tenu toutes ses promesses. À cause du trafic maritime qui s’intensifie au large de nos côtes, la tranquillité de ces cétacés est menacée et les risques de collisions avec un navire très élevés.
Selon l’ONG WWF France qui a joué un rôle fondamental dans la création de ce sanctuaire et qui en suit l’évolution depuis sa création, l’intensité du trafic maritime est telle sur cette zone que le risque de collision est 3,25 fois plus élevé qu’ailleurs en Méditerranée qui concentre déjà le quart du trafic maritime mondial.
« Ici, le trafic maritime double tous les 20 ans. Cette très forte croissance est un des principaux obstacles à la conservation des grands cétacés dans le Pelagos, livre l’ONG. Dans une étude basée sur le trafic réel des navires et la distribution moyenne des cétacés, il a été estimé qu’un cétacé se trouvait sur la route d’un navire 3 520 fois par an… »
"Il manque un cadre réglementaire"
Face à cette menace, le sanctuaire Pelagos a permis de mettre en place le système REPCET. Ce logiciel permet à chaque navire équipé de renseigner, et d’être renseigné, sur la présence de cétacés sur sa route. Mais ce dernier repose sur l’observation humaine, ce qui limite ses performances. Et pas tous les navires en sont équipés. « Il faut maintenant de nouveaux développements technologiques. Et surtout un cadre réglementaire approprié », note WWF.
« C’est une première étape mais c’est insuffisant », déplore aussi François Sarano, océanographe et ancien chef d’expédition du commandant Cousteau. Ce combat contre les collisions c’est aussi le sien. Il le porte au travers de son association Longitude 181.
« C’est quoi un sanctuaire ?, interroge-t-il. C’est un lieu sacré et tous ceux qui s’y réfugient doivent y être en sécurité et protégés de toutes agressions. Et ce n’est pas le cas dans le Pelagos, alerte avec force le scientifique. C’est à nous humains d’ajuster notre relation à eux. Et cela doit passer par une vitesse réduite à 10 nœuds dans la bande des 12 milles pour les bateaux de plus 10 mètres. Et ça concerne aussi la grande plaisance », insiste François Sarano.
Une équation difficile à résoudre reconnaît néanmoins le docteur en océanologie : « Peut-on mettre en balance ce monde du vivant et ce que représente ici en termes de marché le trafic maritime, et notamment celui de la grande plaisance ? Je m’interroge sur les moyens qui s’offrent au sanctuaire pour le faire. »
Car c’est bien là le problème. Le sanctuaire n’a pas toutes les cartes en main pour mener à bien sa mission de protection. « En termes de réglementation l’accord Pelagos reste léger ».
La création d’une ZMPV (Zone Maritime Particulièrement Vulnérable): un espoir
Sur ce point, en juillet 2023, un objectif majeur a été atteint avec la création d’une Zone Maritime Particulièrement Vulnérable (ZMPV) dans le nord-ouest de la Méditerranée, donc là où se trouve le sanctuaire Pelagos. Et les recommandations y afférentes ont été adoptées au sein de l’Organisation Maritime Internationale.
Elles portent sur le maintien d’une distance de sécurité appropriée, sur la réduction volontaire de la vitesse en cas d’observation de mammifères marins à proximité, ainsi que sur l’obligation de signaler leur emplacement et les éventuelles collisions aux autorités côtières désignées.
« À ce jour c’est le seul outil juridique qui permette de contraindre le trafic maritime international à des mesures environnementales, explique WWF. Mais ce n’est qu’une première étape, il faut maintenant doter ce cadre juridique de mesures réglementaires qui pourront limiter efficacement les collisions. Cela va encore demander quelques efforts aux États signataires de cet accord… »
Combien de cétacés dans le sanctuaire ?
Il n’y a pas de chiffres et d’évolution « officiellement gravés dans le marbre » concernant le nombre de cétacés dans le sanctuaire Pelagos.
« Il faut bien garder en tête que le sanctuaire est ouvert et que les cétacés bougent, parfois migrent, et s’échangent avec le reste de la Méditerranée dans son ensemble, livre Adrien Gannier, docteur vétérinaire et membre du Groupe de Recherche sur les Cétacés. Mais nous avons quelques ordres de grandeur illustratifs et quelques tendances qui sont issues de nos campagnes ou de celles de nos collègues. »
Cachalot commun : quelques dizaines à quelques centaines en été dans le sanctuaire (1 à 2 milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin commun : quelques centaines dans le sanctuaire (plus d’une centaine de milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin de Risso : plusieurs centaines dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée) : en diminution.
Globicéphale noir : plusieurs centaines en été dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée occidentale) : en diminution.
Ziphius de Cuvier : plusieurs centaines dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée) : pas de tendance discernable.
Rorqual commun : entre 500 et 1 000 en été dans le sanctuaire (plusieurs milliers en Méditerranée occidentale) : en diminution
Grand dauphin : quelques milliers dans le sanctuaire (plusieurs dizaines de milliers en Méditerranée) : en augmentation.
Dauphin bleu et blanc : plusieurs dizaines de milliers dans le sanctuaire (plusieurs centaines de milliers en Méditerranée) : pas de tendance discernable.
François Sarano : "Rendre obligatoire la vitesse de 10 nœuds pour des bateaux de plus de 10 mètres"
Que représentent dans le sanctuaire Pelagos les collisions dont sont victimes les grands cétacés ?
François Sarano (océanographe et ancien chef d’expédition du commandant Cousteau) : « Dans le sanctuaire, 15 % des cachalots que nous observons présentent des entailles à cause des hélices des navires ou sont déformés par les collisions qu’ils ne peuvent pas éviter parce qu’ils dorment en surface ou qu’ils viennent y respirer. Et puis il y a tous les cétacés morts qui sont éventrés et qui sombrent sans être vus. C’est la première cause de mortalité non naturelle chez ces grands mammifères marins. On estime à plus de 20 % le nombre de baleines et cachalots retrouvés morts après une collision. »
Comment les éviter ?
« Il faut réduire la vitesse des navires de plus de 10 mètres à 10 nœuds. À cette vitesse, les grands cétacés ont une chance d’anticiper les chocs. Mais ici on voit trop de bateaux de plaisance de trente mètres qui filent à 30 nœuds. Cette vitesse de 10 nœuds doit être rendue obligatoire, au moins dans les zones qu’affectionnent ces mammifères marins, c’est-à-dire dans la bande des 15 milles (24 kilomètres) devant Nice, Monaco, Hyères. Il faut oser prendre cette mesure radicale. »
Le volet prévention est aussi essentiel...
« Oui. C’est d’ailleurs là-dessus que se fonde pour l’instant l’accord international qui a contribué à la création du sanctuaire. Il faut communiquer sur l’existence de ce sanctuaire, il y a tant de navigateurs qui l’ignorent encore. Il faut que ses frontières apparaissent sur tous les logiciels de navigation, toutes les cartes… À ce titre, le conseil départemental des Alpes-Maritimes, avec la commune de Villefranche-sur-Mer, vient d’installer au port, devant la rade, un grand panneau pour indiquer que nous sommes dans le sanctuaire. Et les recommandations qui s’y appliquent pour les usagers. C’est je crois une première dans les Alpes-Maritimes. Il faut continuer ce genre d’initiatives. Et que plus d’élus locaux s’impliquent dans la mise en œuvre du Pelagos.»
Quelles sont les autres recommandations pour les usagers de la mer ?
« Quand on a la chance d’observer une des espèces qui vit dans le Pelagos, et ça arrive tous les jours, on ne s’en approche pas à moins de 100 mètres pour ne pas la perturber. On fait attention aussi à ses déchets. Même les plus petits peuvent avoir des conséquences sur la faune marine. Et bien sûr on évite les fuites d’hydrocarbures… Enfin, la pollution est aussi sonore : dans le milieu marin les sons se propagent vite et loin. Et l’excès de bruit gêne considérablement les espèces marines. Tout cela a déjà été dit. Depuis des décennies. Il est peut-être temps maintenant d’aller au-delà de la simple recommandation. »
Le rôle primordial des collectivités locales
Aujourd’hui, 42 municipalités françaises (dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Corse), plus la principauté de Monaco et plusieurs communes littorales italiennes de Ligurie, Toscane et Sardaigne, ont signé la charte de l’Accord Pelagos.
Cette charte est là pour donner la philosophie et proposer les outils : charge ensuite aux communes de les appliquer. À noter aussi que la Métropole niçoise, ainsi que l’agglo Cannes-Pays de Lerins ont aussi adhéré à la charte.
De son côté, le département des Alpes-Maritimes ambitionne aussi de mettre sa pierre à cette œuvre collective qu’est le sanctuaire Pelagos. Il vient de rejoindre le Consortium Pelagos, une nouvelle instance de coordination initiée par la Fondation Prince Albert II de Monaco. L’objectif : donner une nouvelle impulsion nécessaire au sanctuaire en renforçant la coopération, la gouvernance et l’efficacité des actions de protection sur le terrain.
En parallèle, le Département a mis en place « des mesures engagées et concrètes ». Un nouveau parc maritime départemental, le 2e après celui de Théoule, va voir le jour du côté de Roquebrune-Cap-Martin : « L’étude est en cours, en lien avec les autorités françaises et locales, afin d’envisager une ouverture pendant l’été au plus tard en septembre », précise le président Charles Ange Ginésy.
Enfin, un espace dédié à la valorisation des activités maritimes (dédié à l’apnée) et à la sensibilisation va être créé par le conseil départemental à Villefranche-sur-Mer. « Ce sera un lieu fédérateur, ajoute Charles Ange Ginésy. Il accueillera des associations qui portent le message d’une pratique durable et respectueuse du milieu marin. En mémoire à un grand amoureux de la mer et apnéiste qui nous a tragiquement quittés il y a 18 ans, il portera le nom de l’Espace Loïc Leferme. »
Découvert par article https://www.francebleu.fr/emissions/la-belle-histoire/a-nice-ces-deux-amies-lancent-optibi-des-biscuits-a-personnaliser-parfait-pour-la-saint-valentin-4926217#xtor=RSS-106
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Découvert par https://www.nicematin.com/economie/la-grassoise-ecoat-accelere-pour-verdir-la-peinture-981186
Depuis sa création, il y a bientôt quinze ans, la Grassoise Ecoat n’a cessé d’œuvrer pour verdir l’industrie des peintures et des revêtements qui est l’une des émettrices de carbone au monde. "A elle seule, elle représente 2% des émissions industrielles mondiales de gaz à effet de serre", fait remarquer Olivier Choulet, son fondateur et pdg.
L’Azuréenne qui s’adresse aux fabricants de peinture remplace les liants issus de la pétrochimie par des alternatives biosourcées à base d’eau permettant de décarboner jusqu’à 40% leurs peintures décoratives pour bois et métal.
Après avoir été durant quelques années en "semi-léthargie", dixit son président Jean-Pierre Mascarelli, la Fondation Sophia Antipolis a fait son grand retour en 2023. Depuis, elle monte en puissance et a repris son rôle de faire rayonner la technopole et ses valeurs en France comme à l’étranger…
C’est le message qui a été passé lors du conseil d’administration qui s’est déroulé mercredi 2 avril avec, pour la première fois, un collège de mécènes qui s’est rajouté à ceux des fondateurs, institutionnels et personnalités qualifiées. "Le premier avec trois administrateurs (SAP Labs France, Travel Planet et le Groupe Courtin) représentant le collège des mécènes, conformément aux statuts", explique Philippe Servetti, son directeur général.
"La raison d’être de la Fondation qui est reconnue d’utilité publique, reprend Jean-Pierre Mascarelli, est la promotion de la marque Sophia Antipolis, de son modèle de développement singulier (fertilisation croisée, excellence scientifique…) et son positionnement Tech for Humanity."
Implantation d’entreprises exogènes
Preuve de ce come-back gagnant, l’installation l’an dernier de 17 entreprises comme l’Américain Kyndryl, expert en infogérance, et ses 115 collaborateurs ou encore Onepoint, la spécialiste de la transformation numérique des entreprises (30 emplois) et la proptech SaaS Office (100 postes)… Pour attirer des talents, la Fondation a travaillé sa marque employeur Sophia Welcomes Talents, via notamment des campagnes digitales, un Campus Tour, un accord avec le MIT pour recruter des stagiaires.
Mais la grande satisfaction des deux dirigeants est la sélection de Sophia Antipolis pour accueillir en 2026 le congrès annuel du réseau IASP (International Association of Science Parks), le réseau mondial rassemblant 400 parcs scientifiques. Et ce, "face à des compétiteurs de taille, Dhahran en Arabie Saoudite et Edmonton au Canada", souligne Philippe Servetti qui, avec son équipe de six collaborateurs, a travaillé la nouvelle feuille de route de la Fondation.
Des partenariats ont d’ailleurs été signés avec le parc technologique américain Research Triangle Park, Here East de Londres ou tout récemment, lors du MIPIM, avec l’Island Technopark Science City de l’université d’Islande qui devrait créer des synergies dans les énergies renouvelables et la clean tech. "Le but étant que tous les acteurs de Sophia Antipolis en profitent", insiste le dirigeant de la Fondation. "Nous sommes là pour accompagner les entreprises et les salariés", renchérit Jean-Pierre Mascarelli.
Projets structurants
Pour mener de telles actions, il faut des moyens supplémentaires que la Fondation a également trouvé 17 mécènes privés… Regroupés au sein d’un club, "ils partagent nos valeurs en faveur de l’intérêt général et soutiennent les projets structurants." Au nombre desquels le Pôle Alpha, le Bio-incubateur avec le Génopole de Paris, l’extension du campus Pierre-Laffitte de l’École des mines de Paris, mais aussi la création de chaires industrielles. Sans oublier la culture et le patrimoine "pour étudier comment la Fondation peut être mêlée à ce rapprochement entre la création artistique, la culture et l’IA".
Autant de points de développement sur lequel elle continuera à plancher en 2025.
Ecomusée – Boutique du Nérolium Golfe-Juan
140, avenue de la Liberté, Golfe-Juan – Tél. 04 93 63 74 29
Ouvert du mardi au samedi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00
Entrée libre
L’écomusée de Vallauris, un véritable lieu de mémoire, dévoile l’histoire de la distillation de la fleur d’oranger, élément essentiel du patrimoine local. Depuis 1904, ce savoir-faire unique en France perdure, avec une production qui fait vivre 55 agriculteurs. À l’intérieur de ce musée, les visiteurs peuvent découvrir le processus de fabrication de produits dérivés comme les confitures, les apéritifs, et les eaux de fleurs d’oranger, qui sont aussi utilisés en parfumerie.
Ce lieu exceptionnel, inscrit au patrimoine mondial immatériel de l'UNESCO, permet de revivre les traditions séculaires de la région. Il propose une immersion dans la fabrication artisanale de divers produits, allant de la confiture à la gamme cosmétique, créés à partir de l'oranger amère, une espèce rare. Un passage incontournable pour découvrir la richesse d’un savoir-faire en plein cœur des Alpes-Maritimes.
L’association Goya (pour Gestes oreilles yeux amour) a organisé son assemblée générale au début du mois de février. Une période qui coïncide aux vingt ans de la loi Handicap (loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances). L’occasion pour son président Jean-Jacques Pellegrini ...
Association Gestes oreilles yeux amour, rens.: assoc.goya@laposte.net ou par SMS au 07.60.47.14.02.
L’effervescence est là. Dès la porte franchie du Basilic, le restaurant qui s’abrite sous l’ancienne halle du marché à Rocheville. Ambiance partage et convivialité. Sur de grandes tables au hasard du placement, ou bien sur de plus petites en mode intime, on mange et on se mélange. Les primeurs ont hélas déserté cette structure à l’architecture soignée, de style steampunk. Mais Fred Vacherié a su ressusciter la belle endormie et semble déjà avoir gagné son pari.
Deux mois et demi de travaux auront suffi pour redonner une âme à cet édifice fantôme, qui se remplit désormais de vie et d’envies. On dirait le Sud, à Rocheville? Des mosaïques colorées, des plantes aromatiques et des agrumes apportent la touche déco dans cette grande salle avec vue sur la cuisine ouverte. Sans compter ce scooter triporteur, symbole de douce villégiature, qui trône dès l’entrée.
Le slogan de la hall: "J’ai faim, je viens"
Sur les côtés, de l’épicerie fine (sardines, terrines, vins…) parce qu’en dehors du grand rush à l’heure du déjeuner, le slogan de l’établissement, c’est: "J’ai faim, je viens" à n’importe quelle heure de la journée jusqu’à 18h (en attendant les prolongations en soirée cet été). Façon de cultiver aussi le grignotage, au sens large…
Ce midi-là, le maire Yves Pigrenet est là. Mais aussi un ancien journaliste. Et puis un ouvrier de chantier. Et puis ce chef d’entreprise. Et puis une famille. Et puis des amis. Et puis ces amoureux. Et puis cette retraitée qui habite le quartier. Et puis ces habitués, qui se rendaient déjà à Racine dans le vieux Cannet ou au Cabanon sur le boulevard du Midi à Cannes, parce qu’ils savaient bénéficier de la "garantie" Fred Vacherié.
Mais le restaurateur, qui se dit avant tout "aubergiste", est particulièrement fier de son nouveau bébé, alors qu’on lui promettait l’impossible sur cette place parfois mal fréquentée. "Mon idée ici, c’était de respecter l’ADN d’un marché, pour refaire le lien entre les gens, créer une cantine populaire au sens noble du terme, sourit le Cannettan aux origines basques. Le Basilic se veut un lieu de rassemblement, un point de ralliement pour le tissu local et je suis ravi de voir que ça marche."
Cuisine goûteuse, simple, raffinée, mais à prix serrés!
Un espace d’échanges, mais aussi un temple gourmand. Car le plaisir est aussi avant tout dans les assiettes. Cuisine simple mais raffinée, pour petite faim ou ventre affamé. La pissaladière aux anchois extra ou les calamars frits se croquent allègrement en entrée. Les rigatonis aux boulettes de la mama ou la joue de cochon en sauce et polenta font consistance, alors que le tiramisu aux poires épicées et la salade d’orange sont idéals pour la note sucrée. Et puis le four à pizza, qui tourne à plein régime pour les tifosis. Toute une carte variée de produits frais, sans chichi, mais toujours à très bon rapport qualité-prix. Car Fred a le bon goût… des autres aussi. " Dans un endroit comme celui-là, on voulait vraiment démocratiser la restauration avec une tarification la plus serrée possible, même si c’est un peu à contre-courant de ce qui se fait ailleurs, revendique même l’intéressé. Avec le flux, on veut prouver que c’est possible, car l’humain compte aussi et notre offre doit s’adapter à tous les porte-monnaie."
Service de livraison "maison"
Et pour les plus timides, les agoraphobes ou ceux qui, ce jour-là, préfèrent rester pénards sur leur canapé, il y a Méson à l’autre extrémité de la salle. Un service traiteur de plats à emporter sur place ou en livraison à domicile, via les propres livreurs de l’enseigne. "Vu qu’on mitonne bien tous nos plats maison, on voulait être sûr qu’ils sont conditionnés et livrés comme il faut, justifie Fred, qui propose les incontournables pizzas et burgers, mais aussi un tartare de bœuf ou une bavette à l’échalote, un tajine végétarien ou un filet de dorade, à déguster chez soi comme au resto! « Je crois que nous sommes les premiers à proposer une telle offre diversifiée sur le bassin cannois", se réjouit Fred, omniprésent aux fourneaux.
Une nouvelle histoire qui s’écrit aussi avec la complicité de Marlo, l’ancien patron d’Oguste burger, désormais entré dans la galaxie Vacherié, sous le sceau de l’amitié.
Basilic ou Méson, une halle désormais habitée, qui apporte tout son écot au renouveau du quartier.
La halle gourmande est ouverte tous les jours sauf le dimanche.
"Tout au long de l’année, on les ramasse au large", se désole Sophie L. Dans le viseur de cette Niçoise préoccupée par la défense de la faune et de l’environnement? Les ballons à l’hélium.
Depuis une vingtaine d’années, la plaisancière navigue entre le Cap d’Antibes et le Cap Ferrat. Et sa pêche s’avère loin d’être miraculeuse: "C’est un fléau. On parvient même à distinguer les plus récents des plus anciens. À force ils perdent leur couleur, la peinture toxique fond au soleil. Certains se gorgent d’eau et sont entraînés dans les fonds. C’est une pollution supplémentaire avec des matériaux non biodégradables."
Un ajout de plastique - majoritairement du mylar, un dérivé du polyester - dans la Méditerranée qui représente une menace pour les organismes vivants.
"Cela peut ressembler à des méduses, les tortues peuvent les ingérer et en mourir par exemple." Occlusion intestinale, étouffement… "On trouve aussi des oiseaux empêtrés dans les fils."
"Les lâchers de ballons sont interdits…"
Un scénario des plus funestes avec des ballons qui prennent l’allure d’animaux marins: "On en trouve en forme de dauphin… Vous voyez l’horreur de la chose?" Dramatiquement cynique.
"Le phénomène n’est pas nouveau", argumente celle qui a déjà lancé l’alerte en 2011 lors du Carnaval sur la thématique "Roi de la Méditerranée". Alors avec cette édition "Roi des Océans" et la troisième conférence des Nations unies sur l’Océan accueillie en juin à Nice, le paradoxe l’interpelle d’autant plus.
"Les lâchers de ballons sont interdits, ce qui est une très bonne chose", relève la Niçoise qui s’interroge: "Sauf que le nombre de ces ballons vendus et lâchés dans les airs dépasse très largement un seul lâcher de ballons…" Elle a d’ailleurs écrit au maire de Nice Christian Estrosi à ce sujet pour réclamer l’interdiction de vente ambulante de ces produits.
Plus de vente de plastique dans l’espace public
Contactée, la Ville de Nice indique que "lors de Carnaval, la vente d’articles de fête en mode ambulatoire est strictement réglementée à l’intérieure de l’enceinte. La vente d’articles en plastique est interdite: ballons de baudruche à usage unique (hélium), confettis, paillettes, gobelets, verres et assiettes, couverts, bâtonnets mélangeurs, piques et pailles jetables, ainsi que les récipients en polystyrène expansé". La collectivité rappelle ses engagements en faveur de l’environnement, comme le bannissement du plastique "de tous ses marchés publics et manifestations" et le respect de "la charte éco-manifestation métropolitaine via le déploiement d’actions ciblées: communication respectueuse de l’environnement, mobilité propre, prévention des déchets, économie des ressources, achats responsables, actions solidaires". Et annonce qu’une charte zéro plastique sera soumise au vote lors du prochain conseil municipal. Un document qui interdit "l’utilisation de plastique pour toutes les activités commerciales dans l’espace public".