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"Quel métier je vais pouvoir désormais apprendre à mes enfants? C’est la question que tous les parents se posent", lance Anne Leroy. C’est pour accompagner les plus jeunes dans la découverte de l’intelligence artificielle (IA) que cette Cannoise d’origine a décidé de proposer un dispositif numérique, testé jusqu’à la fin des vacances scolaires.
Consultante dans le secteur de l’hôtellerie-restauration autour des problématiques digitales, Anne Leroy propose, en parallèle, différents supports web, le dernier en date au sujet de la ménopause.
Cette fois, c’est le thème de l’intelligence artificielle qui l’a questionnée: "En tant que maman, cela m’a interpellé. J’en parle beaucoup avec mes enfants. Dans mon travail, j’ai une casquette projet numérique. Donc l’IA, je l’observe au quotidien."
Depuis le mois de mai, elle lui a même dédié une plateforme en ligne, appelée Plai Ground, qui propose une véritable initiation à l’intelligence artificielle, tout en se basant sur l’apprentissage.
Entièrement gratuit, cet atelier-jeu à destination des 6 à 10 ans est accessible sur ordinateur ou téléphone portable. "Sur une fenêtre de tchat, l’objectif, pour l’enfant, est de réaliser un article de blog sur sa passion ou ses activités. Pour permettre cette production, des petites questions lui sont proposées telles que ‘Quelle est ta passion?’, ‘Quel est ton sportif préféré?’"
Un dispositif intéressant au niveau pédagogique?
L’IA regroupe ensuite toutes les réponses et en fait un article: "Il existe six niveaux d’explications et des étapes intermédiaires demandent si l’enfant connaît ce qu’est une intelligence artificielle. Tout cela est catégorisé par âge."
Appelé cahier de vacances numérique, "c’est plus un prétexte pour la période", le logiciel est à disposition des enfants jusqu’à la fin de la pause estivale.
À ce moment-là, un point sera fait pour tirer les enseignements de cette période d’essai. "C’est pour cela que j’ai besoin des retours de parents. Il y a un petit questionnaire en place dans la plateforme", explique Anne Leroy.
Et ensuite? L’idée est de créer une application dans le même esprit. Avant, peut-être, d’étendre le dispositif à l’enseignement: "J’ai poussé l’information auprès de l’Éducation nationale. Ce serait intéressant au niveau pédagogique."
http://www.plaiground.blog/
Contact Anne Leroy (cannoise)
Article de Jules Cottalorda (jcottalorda@nicematin.fr)
Le concept est simple: chaque mois, une vingtaine de nouveaux talents sont invités à monter sur scène pendant 2 ou 3 minutes. "Drag performer, magie, chant, one man show, stand up… On est ouvert à toutes les propositions et aux artistes de tout âge, précise la fondatrice de La Scène du 107, Clémentine Joléo, ancienne journaliste à TF1. "C’est cette dynamique de cabaret qui rendra le spectacle plus riche."
L’objectif: encourager les talents locaux et les artistes de la région à réaliser leur rêve. Sans attendre 107 ans! "Ce que j’aimerais par-dessus tout, c’est dénicher de nouveaux talents et leur offrir la chance que je n’ai pas eue, confie Clémentine. Donner à des jeunes qui n’ont pas toujours les moyens ou le soutien nécessaire, l’opportunité de se produire et de se faire entendre."
Une mission pour celle qui a déjà lancé sa propre maison d’édition (1) pour aider les jeunes à trouver leur voie et favoriser leur entrée dans le monde des adultes. "Dans mon livre Destination 107, j’ai raconté 107 histoires positives de création d’entreprises françaises pour montrer que la passion déplace les montagnes et inspirer les nouvelles générations d’entrepreneurs".
À La Scène du 107, une fois le spectacle terminé, spectateurs et artistes pourront échanger autour d’un verre, dans une ambiance détendue, propice aux rencontres.
"Créer du lien" et devenir "une salle de rodage"
"L’idée ce n’est pas seulement de regarder un spectacle, préviennent les organisatrices, c’est vraiment de créer du lien. Nous voulons que chaque personne passe non seulement une bonne soirée, mais qu’elle puisse repartir avec des souvenirs, de nouveaux contacts et l’envie de revenir."
Dans un lieu privilégié dont l’adresse ne sera dévoilée qu’au dernier moment. "Il y a un petit côté secret qu’on souhaite entretenir", précise Clémentine.
Espérant que La Scène du 107 redynamise la scène locale. "Le top du top ce serait que nous devenions une salle de rodage, ajoutent-elles. C’est ça notre doux rêve. Comme les petites salles de Paris où les humoristes ou autres artistes lancent leur spectacle avant les plus grandes scènes."
La première audition est prévue le 30 août.
L’origine du projet
L’histoire de La Scène du 107 a débuté en 2019. "À TF1, j’avais carte blanche pour remplir les 300 places de l’amphithéâtre pour l’émission Le Club, raconte-t-elle. J’aimais accueillir les gens, les inviter à prendre une coupe et des petits fours, discuter avec eux, leur faire passer une soirée inoubliable… La scène du 107 est née un peu de cette idée de faire des événements."
Même si la pandémie a mis en pause ses projets, Clémentine a redonné vie à son rêve avec encore plus d’énergie. À ses côtés, Gloria Joléo, sa fille de 15 ans, et Stéphanie Aznar, une amie de longue date. Toutes deux ont déjà l’expérience de la scène… et du succès.
À seulement 9 ans, Gloria a été présélectionnée pour The Voice. Artiste complète, elle maîtrise la musique, les marionnettes, le chant, le théâtre, la comédie musicale, le chant lyrique… Stéphanie Aznar a fait les premières auditions de la Star’Ac et Popstars. "On a tous un don caché, souligne cette chanteuse de variétés et latino jazz. Il suffit parfois d’une scène pour l’exprimer."
(1) Éditions du Bila Bila
Candidatures à envoyer à: lascenedu107@gmail.com (avec une captation vidéo récente ou lien vers un extrait de spectacle, une courte présentation de votre parcours et vos coordonnées). Clôture des candidatures: 23 août 2025.
La publication des résultats des contrôles sanitaires dans le secteur alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) est une attente légitime des citoyens qui participe à l’amélioration de la confiance du consommateur. La publication des résultats des contrôles réalisés à partir du 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire est effective depuis le 3 avril 2017.
Lauréat du programme national Mieux manger pour tous, le CCAS a engagé une dynamique ambitieuse pour améliorer significativement l’aide alimentaire aux publics précaires. Plusieurs leviers ont été mis en place à l’épicerie solidaire Robert Moro.
À commencer par des commandes groupées en partenariat avec les partenaires locaux. Les fruits et légumes sont fournis par le producteur Vidal et l’association de la Maison du commerce équitable.
Les produits frais (beurre, œufs, crème, fromage, etc.) sont vendus à prix coûtant par Biocoop Mougins, partenaire du CCAS depuis quelques années. Résultat: la part (en poids) de produits bio vendus à l’épicerie sociale est passée de 5% à 48%.
"On ne maîtrisait pas les produits qu’on recevait"
"L’idée est venue d’un constat: nous étions tributaires de La Banque alimentaire qui avait augmenté sa tarification. C’étaient des produits qu’on ne maîtrisait pas, qui ne plaisaient pas forcément à la population qu’on recevait, et souvent aux dates limites, livre la directrice du CCAS. Comme on n’arrivait pas à vendre les produits le jour même, on redistribuait gratuitement aux associations".
Mais la vraie révolution, c’est l’implication des bénéficiaires qui peuvent eux-mêmes passer commande. "On est passé d’une démarche où ils venaient chercher les restes des magasins à une démarche ou ils commandent et paient au prix de l’épicerie sociale. C’est un vrai changement de paradigme", assure Delphine Girard.
Un maraîcher embauché
Second levier: l’embauche d’un maraîcher depuis le 1er juillet. Financé par le CCAS, ce quatrième poste d’agriculteur à la ferme municipale permettra d’augmenter le volume de production de produits bio, local, de saison et en circuit ultracourt, pour les crèches et l’épicerie sociale.
Le prix de l’Association des cadres territoriaux de l’action sociale (Actas), remporté en juin dernier par le CCAS et financé par la société Upcoop, permettra de financer une partie du poste, en expérimentation sur douze mois.
Le retour des bénéficiaires est très positif. "Ils ont été associés à la démarche, ajoute la directrice. Il y a eu une vraie participation de leur part. Ils ont réappris à cuisiner avec des légumes et des fruits frais". L’enjeu, à présent, est de pouvoir continuer... "L’accès à l’épicerie sociale dure seulement trois mois. Après, ces personnes vont se retrouver dans la grande distribution".
Un dispositif de commande groupée ouvert à tous à l’étude
Depuis deux ans, le CCAS et la Maison d’éducation à l’alimentation durable (Mead) travaillent sur un dispositif expérimental de commande groupée, ouvert à tous les Mouansois.
L’objectif: rendre accessible une alimentation de qualité aux publics éloignés des dispositifs classiques d’aide. "Un diagnostic territorial approfondi a permis d’identifier les freins à l’accès à une alimentation de qualité (budgétaires, cognitifs, socioculturels) et de mettre en lumière les publics dits « invisibles": travailleurs pauvres, familles monoparentales, retraités... », retrace Remy Giorgioni, directeur du pôle Précarité du CCAS de Mouans-Sartoux.
Prix ajustés en fonction du revenu des familles
L’expérience devrait mobiliser trente familles sur une période de six mois. Une réponse innovante, inclusive et durable à la précarité alimentaire. "Les prix seront ajustés en fonction du revenu des personnes", précise Delphine Girard, directrice du CCAS qui prévoit le lancement du projet pour 2026.
Une première réunion publique a permis d’anticiper les types de produits demandés. "Nous avons obtenu une liste très variée de produits: à la fois de l’épicerie sèche, du frais, des fruits et légumes... poursuit-elle. Cet été, nous allons à la rencontre des commerçants bio locaux pour déterminer comment travailler ensemble sans concurrence et négocier avec eux ce qu’il serait possible de mettre en place.". En septembre, l’étude de marché sera présentée aux élus.
À 110km/h sur la voie rapide, les vacanciers en mal de montagne foncent vers les vallées de la Tinée et de la Vésubie. Direction le confort des stations et l’aventure accessible des plus proches refuges du Mercantour. Autant d’attraits qui, alliés à la vitesse dans la plaine du Var, occultent comp
On est parti flâner à Gréolières, ce village où le temps s’arrête, au cœur des Préalpes - Nice-Matin
Le Cheiron se dresse comme un rempart, et à ses flancs s’accroche un village: Gréolières. Ici, la pierre n’est pas seulement matière, elle est mémoire. Chaque façade, chaque ruelle, chaque éclat de lumière raconte une histoire. Le temps ne s’écoule pas.
Juste derrière, les ruines du château de Basses Gréolières s’adossent au ciel. Érigé au XIeᵉ siècle, "il a reçu 200 boulets de canon, a vu passer guerres, pestes, reconstructions, avant de céder à la ruine", confit Laurie de l’office de tourisme. Ses pierres, ouvertes au vent, surplombent encore la vallée comme une blessure fière.
Un peu d’histoire...
Bien avant la période moyenâgeuse des clochers, avant même les seigneurs, Gréolières était déjà un abri. Dans les cinquante cavités creusées par l’érosion du Cheiron, ont été retrouvés les ossements d’un homme, d’une femme et d’un enfant du Néolithique. Ici, les premiers pas humains remontent à des millénaires.
Puis vint l’Âge du Fer, et avec lui les oppidums (1) perchés sur les baous.
Les Grecs arrivèrent, échangèrent avec les tribus celto-ligures, avant que les Romains ne s’imposent pour quatre siècles, traçant des routes, construisant des villas agricoles, notamment.
Plus tard encore, les Sarrasins occupèrent la région jusqu’au Xe siècle, avant d’être chassés par Guillaume Ier de Provence, dit le Libérateur.
Parapente : Les voyageurs du ciel: 04.83.93.98.25./ contact@voyageursduciel.com
Quelques changements simples peuvent avoir un impact conséquent sur la consommation d’un véhicule, son entretien, la sécurité et l’environnement. Gagnant sur tous les plans !
Une conduite réservée aux gens cool !
Regards de travers, noms fleuris et doigts levés… La route est un terrain propice aux agressions comportementales et verbales. En 1994, des chercheurs américains ont développé une échelle de colère au volant, la Driving Anger Scale (DAS), qui théorise le lien entre la personnalité, les comportements agressifs et les transgressions du Code de la route. En 2008, une étude, française cette fois, a montré que les gens ayant un score DAS élevé étaient aussi ceux qui, globalement… s’énervent vite dans la vie. Tout le contraire du bon candidat à l’écoconduite (source : Observatoire national interministériel de la Sécurité routière, juin 2024) !
Ses ventes menacées par la nouvelle classe de médicaments anti-obésité, les aGLP-1, l’industrie agroalimentaire prépare sa riposte.
Une récente étude menée pour le compte de l’Agence de la transition écologique (Ademe) dévoile la quantité astronomique d’habits qui s’accumulent dans nos dressings.
172 ! C’est le nombre de vêtements et paires de chaussures que renfermerait en moyenne le placard d’un Français. L’Observatoire société et consommation (Obsoco) est parvenu à ce chiffre surprenant ‒ qui n’inclut pas les sous-vêtements ‒ en deux temps. Il a d’abord posé à 4 000 personnes (1) des questions portant sur leurs habitudes de consommation. Interrogées sur le nombre de pièces dont elles disposaient, qu’elles soient couramment portées ou dorment dans les penderies, elles ont répondu 78. Puis les enquêteurs se sont rendus au domicile de 40 personnes pour un inventaire poussé. Elles estimaient leur stock à 91 habits et paires de souliers contre… 195 en réalité ! Soit un facteur multiplicateur de 2,2 entre impression et faits qui permet d’aboutir à 172 pour l’ensemble. Et devinez quelle catégorie de personnes, parmi le sous-groupe de 40, avait les placards les plus surchargés ? Les adeptes de la seconde main, avec le record faramineux de 266 pièces en moyenne !
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Recommandé par Marielle
Comment la coopérative agricole Le Marché de nos collines tire-t-elle son épingle du jeu face à l’installation de nouveaux commerces sur la commune et aux environs? "La réflexion a même mûri quelques années auparavant et nous avions lancé un appel aux communes pour accueillir un petit groupe d’agriculteurs
Coopérative agricole Le marché de nos collines, 9, route d’Opio. Tél. 04.93.77.34.21. Du mardi au samedi de 8h30 à 19 heures, le dimanche de 9h à 12h30.
Vasques de la Barbaira
Recommandé par Sihem
À Cannes, au Cannet, à Nice, à Villeneuve-Loubet et dans le reste du département, plus de 60 ânes de Provence sont mis à disposition des municipalités et des particuliers par l'association Anesterel. Dix mois par an, ils débroussaillent des parcelles.
Depuis le début de la saison estivale, plusieurs incendies se sont déclarés en région Sud et dans le département des Alpes-Maritimes. Pour réduire les risques de feux de forêts, les ânes de l'Anesterel débroussaillent des parcelles communales et privées.
En mangeant les racines des plantes et grâce à leur piétinement, les ânes luttent aussi contre les plantes invasives et régénèrent les sols. À La Croix-des-Gardes à Cannes, par exemple, Flica et Olympe, deux ânes, sont mis à disposition de la municipalité par l'association depuis mars et jusqu'à décembre. Ils réduisent considérablement la quantité de mimosas, une espèce invasive et facilement inflammable.
À quelques rues de La Croix-des-Gardes, une particulière bénéficie des ânes de l'association. Cette maison dispose d'un jardin de deux hectares. "Il y a deux ans, il y a eu un incendie et le travail des ânes a permis de contenir le feu", explique Nicolas Turiaf, le fondateur de l'association.
Une solution économique et écologique
L'association Anesterel est née il y a 17 ans. Un ancien pompier volontaire a constaté que beaucoup de personnes ne pouvaient pas se permettre de payer de quoi débroussailler, un acte pourtant obligatoire. C'est pourquoi il a décidé de proposer une "solution économique et écologique".
Les ânes ont l'avantage de manger 25 kg de végétaux par jour, et ce, 20 heures sur 24. Ils permettent également de débroussailler tout l'été, alors que les machines sont interdites d'usage dès le 1er juillet.
Les particuliers, comme les municipalités, peuvent solliciter l'association pour un coût de 390 euros par mois. Un montant qui couvre uniquement les vivres et les soins des ânes, en aucun cas de faire du bénéfice.
À Nice, de jeunes Niçois conçoivent des panneaux pour sensibiliser à la protection de la Méditerranée. Un projet citoyen et formateur, soutenu par la Métropole Nice Côte d'Azur et l’Afpa.
Accès direct à la cartographie (France entière) et navigation facile entre les plages. Le classement est annuel et ne donne pas accès aux analyses les plus récentes.
Découvert par article https://www.nicematin.com/environnement/controles-sanitaires-sur-les-eaux-de-baignade-on-vous-dit-comment-vous-y-retrouver-entre-les-differentes-sources-996580
Top départ pour la station "Cannes Lérins Hydrogène"! Projet phare de la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins (CACPL), la station prend forme avec la pose de la première pierre, jeudi 24 juillet, sur le site de la Roubine, à Cannes-la-Bocca.
Concrètement, l’équipement, capable de produire jusqu’à 800kg d’hydrogène bas carbone par jour, permettra d’éviter, chaque année, l’émission de 3.228 tonnes de CO2. Elle alimentera 41 bus de la régie Palm Bus, les quatorze premiers véhicules étant mis en circulation dès l’an prochain. Ils seront propulsés par de l’hydrogène, donc, produit par électrolyse, grâce aux eaux usées traitées par la station d’épuration Aquaviva, située à Mandelieu-la-Napoule. "Nous récupérons l’eau, fracturons la molécule, récupérons l’atome d’hydrogène pour créer de l’énergie, détaille David Lisnard. Nous allons produire localement un hydrogène décarboné."
"Nous sommes trois pompiers de profession, spécialisés dans les feux de forêts." Julien Lafitte officie à Vence, tandis que son collègue, Pierre, est à Nice. Leur troisième comparse, Raphaël, vit, lui, en Auvergne-Rhône-Alpes. "Quand vous intervenez sur un feu de forêt, quand vous luttez contre les
Mouans, fer de lance. Depuis la création de sa première ferme municipale, en 2011, pour alimenter les cantines en légumes bio, la commune a essaimé son modèle partout dans l’Hexagone, près d’une centaine de collectivités suivant l’exemple.
Pour conserver cet élan, la Ville lance le premier réseau national de fermes municipales. Qui a été désigné lauréat de l’appel à projet du Programme national pour l’alimentation.
Adjoint délégué à l’alimentation, Gilles Pérole en trace les contours.
Que vient saluer cette distinction?
C’est une reconnaissance du projet que nous portons. Nous avons candidaté, car il nous fallait des moyens financiers pour faire avancer ce Réseau national de fermes publiques, le développer et le mener vers l’autonomie. Nous créons une association qui sera la forme juridique de ce réseau. Les statuts seront déposés en septembre ou octobre.
Comment est né le réseau?
La Ville, avec la MEAD [Maison d’éducation à l’alimentation durable] et Potagers & Compagnie, a organisé, en 2024, les premières Rencontres nationales des fermes municipales pour fédérer ce mouvement, documenter les projets, susciter des vocations. Lors des deuxièmes Rencontres, à Épinal, les 60 collectivités présentes ont décidé de se constituer en réseau.
Quel est l’objectif?
Ce projet s’inscrit dans la lignée des lois Egalim et Climat et résilience. Il vise à assurer le déploiement national de fermes bios publiques (municipales, intercommunales ou départementales), pour approvisionner la restauration collective. Le réseau accompagnera aussi de nouvelles collectivités désirant mettre en place ces fermes.
Qu’est-ce que cela change dans l’accompagnement déjà en place?
Grâce aux financements du Programme national d’alimentation (70.000 euros sur 2 ans), de la fondation Carasso et de la société Agrosemens, on va avoir des moyens supplémentaires pour structurer le mouvement. Une personne sera dédiée à l’animation du réseau. Nous avons des chantiers de réflexion à ouvrir: comment emporter le plaidoyer? Comment avancer sur les points de reconnaissance avec l’État?
Quels sont les autres enjeux?
Il y a les enjeux plus techniques: accompagner, dans leurs réalisations, les villes émergentes qui veulent créer une ferme, leur faciliter le travail. Pour les autres villes, mettre en place des groupes de travail et accompagner tous les changements de métier au niveau cuisine, agriculture, transformation, structuration...
Par exemple?
Sur la transformation: comment je valorise ma production d’été pour augmenter mon autonomie? Comment je m’adapte au changement climatique? Quelles stratégies pour économiser l’eau? Sur le volet cuisine : comment bien travailler les légumes, bien gérer le flux de production? Et, au niveau structuration: comment mettre en place les projets? Comment accompagner les chargés de mission?
Pascal, randonneur azuréen, s’attaque à l’HexaTrek : 3.034 km et 14 parcs traversés, des Vosges aux Pyrénées. Une aventure exceptionnelle mêlant défi sportif et découverte des paysages français.
Stupeur et tremblements ont remplacé sérénité et grâce à l’Espace 614 de Mouans-Sartoux. Mais ce n’est pas un problème artistique qui frappe ce centre de danse et bien-être aux 360 adhérents, qui pratiquent hip-hop, yoga, modern’jazz, qi gong et autre danse classique. Mais plutôt une décision du con
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Découvrez les sorties nocturnes des Bateaux Bleus : calanques de l'Estérel et feux d'artifice vus depuis la mer pour une soirée magique !
Découvert par Article Nice Matin https://www.nicematin.com/detente/et-si-vous-profitiez-des-feux-d-artifice-au-milieu-de-la-mer-entre-saint-raphael-et-cannes-c-est-ce-que-propose-cette-compagnie-maritime-pour-cet-ete-995655
L’antenne cannoise des Petits Frères des pauvres tire la sonnette d’alarme. Entre les bénévoles qui partent en vacances, ceux qui se redéploient pour pallier les absences et les nouvelles personnes isolées signalées, les quarante-cinq bénévoles actuellement engagés ne suffisent plus.
L’antenne suit trente-quatre personnes. Mais elle en compte huit sur liste d’attente. "Nous les appelons et leur demandons de patienter. Mais ce n’est pas l’idéal…", livrent Joëlle et Hélène, de l’équipe d’animation.
Inquiétant en effet, de même que l’effectif des bénévoles qui est en baisse depuis 2023. "Nous voulons juste rappeler qu’accompagner des personnes isolées n’est pas compliqué: il suffit d’être à l’écoute", reprécise Paul Simonet, responsable de l’antenne.
Disponibilité souvent limitée
La majorité des bénévoles sont en activité professionnelle, et leur disponibilité est souvent limitée. Pourtant, la solidarité et la volonté d’agir localement restent fortes. C’est sur cette motivation que l’antenne cannoise souhaite s’appuyer pour relancer l’engagement citoyen.
En 2024, dix-neuf signalements de situations d’isolement ont été reçus par l’association — contre quatorze en 2022. Près de 70% de ces alertes proviennent des services sociaux. La moitié a déjà débouché sur des accompagnements concrets: visites, appels réguliers, moments partagés.
Un peu de temps pour changer une vie
Les Petits Frères des pauvres proposent un accompagnement bienveillant et formé, pour permettre à chacun de s’engager à son rythme, selon ses disponibilités et ses affinités. " Il ne s’agit pas de faire beaucoup, mais de faire avec cœur", résume Paul Simonet.
L’association cherche aujourd’hui des femmes et des hommes de tout âge, prêts à consacrer quelques heures par mois pour rompre l’isolement des aînés.
Écouter, partager un café, marcher ensemble, fêter un anniversaire, simplement être là — des gestes simples, mais essentiels. Parce qu’aucune personne âgée ne devrait finir seule...
Les Petits Frères des pauvres, 17-19 rue Haddad-Simon, 04.93.99.89.66.
Yann Saint-Pé et sa compagne, parents de trois enfants, connaissent bien les contraintes d’une journée à la plage. "On s’est demandé pourquoi il n’existait pas un lieu où déposer ses affaires en toute sécurité, surtout dans une ville touristique", confie-t-il.
De cette réflexion sont nées deux consignes installées sur des plages cannoises très fréquentées: Bijou plage et La Croisette.
Le concept est simple: libérer les vacanciers de leurs sacs, valises, portefeuilles ou téléphones, le temps d’une baignade ou d’une promenade.
Moins de plastique, plus d’humain
Pas de casiers à code impersonnels, mais un accueil chaleureux et une approche artisanale. L’entreprise, autofinancée, repose sur la location à petit prix de chaises, parasols ou jouets de plage au multiple couleurs, le tout en échange d’une pièce d’identité. L’objectif est clair: éviter les achats compulsifs et limiter les déchets.
Les objets sont réutilisables, les équipements solaires permettent de recharger une vingtaine de téléphones par jour. "C’est du service, pas de la vente", insiste Yann.
Pour tous, et sans stress
Chaque jour, entre soixante et quatre-vingt personnes passent par ces consignes.
Locaux et touristes y trouvent un espace où poser leurs affaires, demander un renseignement ou louer du matériel adapté y compris des chaises XXL pour les personnes âgées ou en surpoids.
"On œuvre aussi pour les couples, sourit Yann. Ici, on peut nager ensemble sans que l’un reste à surveiller les sacs".
Un service de proximité, utile et humain, qui redonne à la plage son air de vacances.
mymeno.fr est un site créé par deux femmes approchant la cinquantaine, pour dédramatiser la ménopause avec humour, astuces et bienveillance.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/vie-locale/-partager-les-galeres-ca-fait-du-bien-on-se-sent-moins-seules-ce-site-internet-cree-par-une-cannoise-parle-menopause-sans-tabou-995839
Une nouvelle tentative d’escroquerie téléphonique prend pour cible les consommateurs en exploitant le nom d’une autorité de régulation bien connue. En effet, des cas d’usurpation d’identité de l’Arcep ont été signalés récemment. L’alerte lancée le 24 juillet par le régulateur est claire : des fraudeurs se font passer pour l’Arcep, puis prétendent relayer l’appel à la police pour extorquer des informations personnelles. Ce procédé inquiétant nécessite une vigilance renforcée, d’autant plus qu’il brouille les lignes entre institutions officielles et manipulation bien ficelée.
Le scénario de la fraude : une double usurpation bien huilée.
Selon les signalements reçus par l’Arcep, la manœuvre commence par un appel soi-disant émis par l’Arcep elle-même. Le prétexte ? Alerter la victime que son identité aurait été usurpée. Très vite, l’appel bascule dans un second temps : l’interlocuteur annonce transférer la communication… à la police.
Sous ce faux vernis d’officialité, les fraudeurs demandent alors des informations personnelles sensibles, parfois des documents d’identité, et vont jusqu’à poser des questions sur la présence ou non de la victime à son domicile. L’objectif est clair : collecter des données pour une escroquerie future, ou commettre une infraction à son insu.
L’Arcep rappelle qu’elle ne contacte jamais les consommateurs directement par téléphone, encore moins pour des questions d’identité. Elle invite à ne pas donner suite à ces appels, et à ne jamais transmettre d’informations personnelles à un interlocuteur non identifié.
Entre cybersécurité, ingénierie sociale et confiance dans les institutions.
Cette affaire est révélatrice d’un phénomène croissant : l’ingénierie sociale appliquée à la cybersécurité. En jouant sur la peur d’une usurpation d’identité et sur la crédibilité d’une autorité publique, les fraudeurs manipulent leurs victimes avec un scénario de plus en plus rodé.
Le recours à la fausse intervention de la police accentue la pression psychologique, rendant difficile la prise de recul. Ce type de fraude soulève plusieurs questions de fond :
Comment préserver la confiance dans les institutions publiques, lorsque leur nom est utilisé à des fins malveillantes ?
Quels moyens de prévention peuvent être mis en place pour éviter la propagation de telles pratiques ?
Quel cadre juridique encadre ces usurpations et les sanctions associées ?
L’escroquerie rappelle aussi d’autres cas où des fraudeurs se font passer pour la CAF, EDF, l’Urssaf ou encore des opérateurs télécoms, afin de tromper leurs cibles. L’enjeu dépasse ici la seule Arcep : c’est l’écosystème de la cybersécurité citoyenne qui est en jeu.
Quelques recommandations et bonnes pratiques à adopter.
Face à ce type d’arnaque, l’Arcep donne des consignes de bon sens mais cruciales :
Ne jamais fournir d’informations sensibles (RIB, carte d’identité, justificatifs…).
Refuser toute conversation suspecte, même si l’interlocuteur semble bien informé.
Contacter vous-même les autorités compétentes (police ou gendarmerie) pour vérifier l’authenticité d’un appel.
Déposer un signalement sur la plateforme gouvernementale www.internet-signalement.gouv.fr.
En complément, un signalement peut également être effectué auprès de la CNIL ou de l’Arcep elle-même via ses formulaires en ligne, afin d’aider à la remontée des cas.
Le scénario logique d’une régulation renforcée ?
L’Arcep devra certainement à terme, pousser le débat plus loin : faut-il renforcer la sécurisation des canaux de communication des autorités ? Déployer un système d’authentification d’appel (comme cela commence à se faire aux États-Unis avec le protocole STIR/SHAKEN) ? Ou même imposer aux opérateurs un filtrage plus strict des appels sortants frauduleux ?
En tout état de cause, cette nouvelle difficulté est assez symptomatique de la montée en puissance des arnaques numériques : phishing, smishing, spoofing… La montée en puissance de l’intelligence artificielle générative pourrait aggraver ces phénomènes avec des escroqueries de plus en plus crédibles.
En pleine fournaise, barbotant dans une Méditerranée surchauffée, comment le Niçois pourrait-il imaginer une histoire si farfelue?
"Comment ça des glaciers? À 40 bornes de la Prom’? Mais Chamonix, c’est plus loin." En effet, le Mercantour, ça n’est pas la vallée blanche.
Et pourtant, même ici, si bas dans le Sud, s’y accroche une poignée de résistants, acculés, décharnés mais bien vivants. Bouleversants.
Une expédition pour mesurer le bouleversement
Là, lovés aux flancs des plus hautes cimes, à l’ombre recluse de ces grandes faces nord, la neige éternelle recouvre des géants éphémères, en voie d’extinction. Sous les assauts méridionaux toujours plus violents du réchauffement climatique, ils auront tous disparu avant la fin du siècle. "La température moyenne dans les Alpes du Sud a augmenté de 2°C en un siècle, soit presque le double de la moyenne mondiale", rappelle le parc national.
"Ce changement bouleverse tout l’équilibre naturel: la biodiversité, le cycle de l’eau, la stabilité des pentes... et à terme les activités humaines plus bas dans la vallée", souligne Hélène Constanty, vice-présidente environnement de la fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM).
Alors, comme on se presse au chevet d’un être aimé mais mourant, elle a monté une expédition avec la commission environnementale du Club Alpin Français et Nice-Matin.
Ensemble, nous nous sommes acheminés par-delà les cols, du 5 au 8 juillet 2025, à la rencontre de trois précieuses reliques: les glaciers du Clapier, de la Maledie et du Gélas.
Tous donnent sur le versant italien, en dehors du parc national, où le dernier des leurs – niché à l’aplomb du Grand Capelet – a complètement fondu à l’été 2023. Une subite fin de règne débouchant sur un grossier pierrier. Au détour du lac Autier, nous n’y prêtons même pas attention. Il n’y a plus rien à voir.
En 25 ans, galeries et crevasses ont disparu
Partis au petit matin de Nice, nous avons remonté la vallée de la Vésubie jusqu’au Pont du Countet, porte d’un massif ne s’ouvrant qu’aux marcheurs. Sur l’une des anciennes routes du sel, nous suivons le torrent de la Gordolasque. Neuf cents mètres de dénivelé nous séparent du refuge de Nice, première escale vers la frontière.
C’est là que nous retrouvons Christophe Fournier, le gardien: "Je suis arrivé ici il y a 25 ans. C’est rien à l’échelle de la nature. Mais le changement est déjà majeur. On nous annonçait un recul inévitable. Mais tout s’est accéléré plus vite que prévu. Le glacier du Clapier [qui est désormais le plus méridional des Alpes] a perdu ses galeries et ses crevasses."
Digne des Alpes du Nord, l’une de ces profondes brèches a été immortalisée par le célèbre alpiniste Victor de Cessole, en 1906. Dès cette époque, le glacier commençait à reculer, perdant en épaisseur, comparé au XVIIIe siècle où il s’étendait sur près d’un kilomètre et demi de long.
Cette décadence devient encore plus flagrante au fil de notre itinéraire. Le deuxième jour, après 1.000mètres d’ascension, nous faisons le même constat au refuge italien de Pagari. Juché à 2.650mètres, le chalet est le plus haut perché des Alpes du sud, assez élevé pour toiser au plus près le glacier de la Malédie.
Au pied d’une immense falaise en lame de couteau, le colosse révolu gît dans un silence irréel où résonne seulement l’eau s’écoulant de ses flancs à vif. " D’ici la fin de l’été, je crains que le névé, [cet amas de neige durcie qui alimente la langue glaciaire] ne protège plus assez le glacier."
Ne reconnaissant plus son vénérable voisin, Aladar Pittavino, gardien de Pagari, s’inquiète: "Jusqu’à la fin des années 90, je pouvais skier dessus. C’était mon cadeau d’anniversaire, en septembre, après les chaleurs estivales. Aujourd’hui, des clapiers affleurent de partout".
Géants bientôt fossilisés
Ce qui signe le déclin? Ayant étudié la question, le quinqua ne se fait pas d’illusions: "En dessous de ces pierriers, de la roche se mêle à la glace. Côté positif, le glacier étant abrité du soleil, il fondra plus lentement. Côté négatif, il va s’immobiliser et ne pourra plus se renouveler avec les chutes de neige. Inerte, il deviendra un fossile."
La sentence hante les esprits lors du troisième jour, dernière marche d’approche jusqu’au nord du Gélas. Du verbe gelà, geler en niçois, la plus haute cime des Alpes-Maritimes, culminant à 3143mètres, tire précisément son nom des glaciers qui l’ont enrobé durant des millénaires.
Au siècle dernier, ils ont quasiment tous péri. Seul le versant septentrional – atteint après de longs efforts – abrite d’ultimes survivants, larges coulées de glace recouvertes de neige et entrecoupées de pierres.
Puissant mélange de grâce et de désolation. C’est ce que nous étions venus chercher. Notre expédition touche à sa fin.
Mais avant de redescendre sur la Côte, campé depuis l’arrête vertigineuse du "passaggio dei ghiacciai" (passage des glaciers), James observe aux jumelles un traileur s’aventurant sur les pentes ajourées du glacier.
"Il n’a ni crampons, ni piolet. Il y a quelques années encore, ça aurait été impossible. Il y aurait eu trop de neige."
Le garde du parco naturale delle Alpi Marittime – ayant pris en charge notre groupe pour le versant italien – guette aussi l’évolution d’une masse glaciaire se penchant abruptement au-dessus de la vallée. "C’est un petit glacier suspendu. En fondant, il va se détacher par blocs entiers. Mieux vaut ne pas être là quand ces séracs tomberont."
La voix du garde se perd dans une violente bourrasque.
"Descendons", avise-t-il, "je vais vous montrer ce que le vent nous a récemment amené." Le suspense prend fin une fois arrivé au bord d’un magnifique lac alpin.
Là, sur l’onde bleutée, un petit iceberg a perdu sa blancheur immaculée. Noirci par les cendres des forêts canadiennes, consumées par des méga feux. Une autre victime du réchauffement climatique, échouée au pied d’un glacier en train de fondre. Comme un signe des temps.
"C’est notre réserve d’eau qui s’amoindrit"
Source de vie, le glacier de la Malédie se tarit, ce que craignait depuis des décennies son vieil ami Aladar. Le gardien du refuge italien de Pagari, installé à 2.650mètres d’altitude depuis 1992, a progressivement vu disparaître trois résurgences vitales.
"Il n’en reste qu’une. Si elle s’assèche, je ne pourrai plus accueillir de randonneurs", glisse-t-il en se lissant la barbe, l’air sombre. "Je suis le premier maillon de la chaîne à sauter. Mais le plus grave se passera dans le reste de la vallée. Quand il n’y a plus de pluie, ce qui arrive sur des périodes toujours plus longues, le glacier fait office de grand château d’eau. Sa fonte régularise le débit des torrents qui irriguent nos champs, nos pâturages. Comment vont faire les bergers et les agriculteurs?"
Sa question reste en suspens à la manière de ces nuages qui, tout en étant agglutinés aux cimes, refusent de s’y déverser.
Trois fois moins de neige en cinquante ans
"Il y a bien des orages", fait-il remarquer. "Mais le déluge passe. Rien n’est stocké. Seules les chutes de neige abondantes offrent un peu de répit."
Sauf que là encore, le dérèglement climatique a tôt fait de réduire les précipitations: "Il y a cinquante ans, à cette altitude, il tombait jusqu’à douze mètres de poudreuse. Aujourd’hui, l’hiver voit rarement s’accumuler plus de trois ou quatre mètres."
Le visage du gardien retrouve un peu de sa sérénité: "Depuis des années, je demande à construire un réservoir pour remédier au manque d’eau. J’ai finalement obtenu les financements de la région Piémont et de l’intercommunalité de Cuneo. Les travaux vont aboutir, début juillet, à une cuve de 24.000 litres. De quoi tenir la saison."
Vestiges de l’ère glaciaire
L’âge de glace prévalant il y a 20.000 ans a façonné nos vallées. À cette époque, le glacier de Saint-Martin-Vésubie mesurait 100mètres de haut et plus de 300 mètres dans le Boréon.
Quant au glacier du Gélas, il s’étendait jusqu’au village de Lantosque! Leur progressive érosion est à l’origine de la présence d’une multitude de lacs.
Aujourd’hui, comme le rappelle le parc national, "les glaciers ont quasiment disparu, remplacés par quelques névés résiduels." Il subsisterait ainsi quelque "200 glaciers rocheux, véritables réservoirs d’eau différée."
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Guide Approfondi pour l'Entretien et la Taille de la Lavande
La lavande, cette plante vivace et rustique typique de la Provence, est célèbre pour son parfum envoûtant et sa silhouette buissonnante. Sa culture et sa taille sont des aspects essentiels pour les jardiniers, qu'ils soient novices ou aguerris. Voici un guide détaillé pour vous aider à prendre soin de votre lavande de manière optimale.
Pourquoi et Quand Tailler la Lavande ?
Importance Cruciale de la Taille
La lavande, en se développant, produit du bois et perd sa densité à la base, ce qui peut entraîner un affaissement. La taille annuelle est donc primordiale pour maintenir une forme buissonnante, naturellement sphérique, et pour prolonger la vitalité de la plante. Elle stimule la croissance de nouvelles pousses et prévient l'apparition de maladies.
Période Idéale de Taille
La fin de la floraison, généralement entre août et septembre, est le moment optimal pour tailler la lavande. Cette période peut varier légèrement selon la variété de lavande et les conditions climatiques. Surveillez le moment où les fleurs commencent à se faner et prennent une teinte grise.
Techniques de Taille
Taille des Jeunes Lavandes
Pour les plants jeunes, la taille favorise un développement harmonieux et robuste. Dès la première floraison, coupez les tiges florales avec un sécateur, cela encourage la plante à se ramifier et à s'étoffer.
Taille des Plants Adultes
Utilisez un sécateur pour les petites touffes et une cisaille pour les massifs plus conséquents. Il est crucial de tailler juste au-dessus du feuillage et d'éviter de couper dans le vieux bois, ce qui pourrait empêcher la repousse.
Esthétique et Forme de la Lavande
Après la coupe des tiges florales, il est conseillé de modeler votre lavande en lui donnant une belle forme sphérique. Cette taille d'ornement améliore non seulement l'apparence de la plante mais favorise aussi une meilleure circulation de l'air à travers les branches, réduisant ainsi le risque de maladies.
Récolte et Utilisation des Fleurs de Lavande
La récolte de la lavande s'effectue idéalement en fin de floraison. Les fleurs peuvent être séchées en bouquets suspendus tête en bas ou égrenées pour une conservation optimale. Pour un parfum plus intense, choisissez de récolter les fleurs en début de floraison, lorsque les huiles essentielles sont à leur apogée.
Conseils pour un Entretien Efficace de la Lavande
Gestion de l'Arrosage
Durant sa première année, la lavande requiert un arrosage modéré, surtout par temps sec. Par la suite, la lavande est relativement autonome, se contentant de l'eau de pluie, sauf en périodes de sécheresse prolongée.
Surveillance des Parasites
Inspectez régulièrement vos plants pour détecter toute présence de parasites ou maladies. En cas d'infestation, une intervention rapide est nécessaire pour éviter la propagation.
Fertilisation : Est-ce Nécessaire ?
En général, la lavande n'a pas besoin d'engrais, surtout si elle est plantée en pleine terre. Pour les lavandes en pots, le renouvellement partiel de la terre lors du rempotage est généralement suffisant pour leur apporter les nutriments nécessaires.
En suivant ces recommandations détaillées, votre lavande continuera à prospérer dans votre jardin, offrant chaque année ses fleurs parfumées et sa forme esthétique. Ce guide vous aidera à maximiser la santé et la beauté de votre lavande, garantissant ainsi son épanouissement au fil des saisons.
En conclusion
L'entretien et la taille de la lavande sont des pratiques essentielles pour tout jardinier souhaitant profiter pleinement de cette plante emblématique. En suivant les conseils détaillés de ce guide, de la taille annuelle à la gestion de l'arrosage et à la prévention des parasites, vous assurerez non seulement une floraison abondante et parfumée, mais aussi une santé optimale de votre lavande. Que vous cultiviez la lavande pour son aspect esthétique, pour ses qualités aromatiques ou pour ses bienfaits thérapeutiques, une taille et un entretien corrects sont la clé pour en tirer le meilleur parti. Avec ces astuces et techniques, votre jardin ou terrasse se transformera en un havre de paix, embaumé par le doux parfum de la lavande, et sera un témoin privilégié de votre savoir-faire en jardinage. N'oubliez pas, tailler sa lavande est un art qui, maîtrisé, révèle toute la splendeur de cette plante intemporelle.
Les gestes sont précis et très délicats. Pour ne pas abîmer les plumes de l’oisillon qui tient dans le creux de sa main, Manon Prazuc, munie de gants ouvre délicatement son bec. Puis, à l’aide d’une pipette, la soigneuse donne à manger au martinet une bouillie de grillons et de vers. Epaulée par Sandra et Mireille, des bénévoles. Elles se relaient de 8 heures à 19 heures.
"On les nourrit toutes les deux heures, et, pour les plus jeunes c’est toutes les heures. Car les martinets ne peuvent pas manger tout seuls. Ici on supplée les parents pour qu’ils ne dépérissent pas. Et dans la nourriture on rajoute des suppléments vitamines, calcium", explique Alice Brunet, vétérinaire et présidente de l’association Totem Paca.
Blottis les uns contre les autres
Dans le centre relais de Cuers (Var), ouvert en urgence il y a une dizaine de jours, les poussins, se requinquent. A l’intérieur de grandes boîtes, posées sur des étagères das une pièce au calme, des petites cabanes en carton ont été fabriquées par Manon. "Ils adorent," sourit Alice Brunet.
Blottis les uns contre les autres, ils se nichent dans ces minuscules abris. "On essaie de reproduire un peu les conditions de leurs nids, mais évidemment ils ne sont pas dans leur environnement naturel donc ils sont assez stressés."
Plus de 220 poussins ont déjà été accueillis, dans le centre, aménagé dans l’aile d’un mas provençal au milieu des pins et des vignes.
Jusqu'à 50°C sous les toits
"On reçoit encore des dizaines d’appel tous les jours, d’habitants qui trouvent des martinets au sol. Les oisillons se jettent du nid, avant d’être en capacité de voler, pour ne pas mourir de chaleur, explique Alice Brunet. C’est une situation inédite par son ampleur. Elle est due à une canicule précoce, avec des températures records enregistrées depuis le 25 juin. A Toulon on a dépassé 43°C, sous les toits où ils nichent ça dépasse les 50°C."
Alors, dans le Var, les Alpes-Maritimes… Partout ces oiseaux migrateurs "tombent du ciel".
Et les SOS affluent.
"Cette espèce a la particularité de ne se poser que pour nicher: elle possède de toutes petites pattes qui ne lui permettent pas de sautiller ou se poser comme les autres oiseaux. Ainsi, un martinet au sol est forcément en détresse", explique la Ligue pour la protection des Oiseaux Paca.
Un vaste élan de solidarité
Face à l’urgence, l’association Totem Paca a lancé un appel sur sa page facebook. Et les renforts n’ont pas tardé à arriver. "On a réussi à mobiliser une quarantaine de bénévoles, qui viennent nous aider à nourrir les 150 martinets."
Sandra fait partie de cette "task force" qui permet aux oisillons de reprendre des forces. "Je ne me suis jamais occupé d’oiseaux, mais je veux être utile", glisse la jeune femme qui suit attentivement les consignes de Manon, la soigneuse.
De son côté, la mairie de Toulon a débloqué des fonds. "On a alloué 3.600 euros pour aider l’association à faire face aux coûts de cette situation d’urgence", note Clémence Mounier, conseillère municipale à Toulon en charge de l’animal en ville.
Tandis que l’association "Martinets d’ici et d’ailleurs", a remis lundi un chèque de 3.000 euros à Totem Paca pour soutenir son action.
"On a besoin de 3 à 4kg de grillons et de vers par jour pour l’alimentation des oisillons" note encore Alice Brunet.
Une fois que les martinets sont en capacité de voler, ils sont relâchés dans la nature. "On attend qu’ils pèsent entre 40 et 50 grammes, ce qui correspond à leur poids de forme."
Une cinquantaine d’entre eux se sont ainsi élancé dans le ciel. Non loin du centre d’urgence, dans un champ situé en bordure de vignes, Alice Brunet les aide à prendre leur envol. "Une fois requinqués, les martinets sont autonomes. Ils savent instinctivement se nourrir d’insectes, donc ils sont sauvés."
Dons, bénévolat, comment aider?
Pour venir en aide aux martinets, vous pouvez devenir bénévole au sein de l’association, qui doit faire face à une situation de crise. L’inscription s’effectuer par mail à l’adresse suivante:
contact@assototem.com
L’association lance un appel aux dons. Elle a ouvert une cagnotte en ligne.
Pour soigner et nourrir un martinet jusqu’à ce qu’il soit relâché, il faut compter 15 euros. "Les dons sont défiscalisés à 66%, seul 5,10€ resteront à votre charge après déduction d’impôts", souligne encore Alice Brunet.
Avant de lister le matériel dont ils ont également besoin: congélateur pour conserver la nourriture, caisses plastique 40×60cm, lampes et tapis chauffants, balances de cuisine, serviettes, sopalins, journaux, désinfectant Virkon®, tréteaux, tables, éponges, petits contenants…
Que faire si on trouve un martinet au sol?
Le placer délicatement dans un carton tapissé de tissu.
Garder le carton au frais, au calme.
Ne pas nourrir ni abreuver l’oiseau: son bec est extrêmement fragile.
Contacter immédiatement SOS Faune Sauvage. Tél: 04 83 65 02 79. De préférence par message whastapp assorti d’une photo de l’oiseau, ou par appel téléphonique.
Offrir un téléphone à son enfant fait aujourd’hui partie des rituels de l’adolescence, souvent en lien avec l’entrée au collège. Mais ce petit objet soulève de grandes questions, notamment pour les parents: à partir de quel âge? Avec quelles règles? Et surtout, comment s’assurer que leurs enfants en fassent bon usage? Pour répondre à ces questions, les boutiques Orange de la région organisent depuis plusieurs années des ateliers numériques dans leurs boutiques. Ces derniers ne sont pas réservés aux clients mais ouverts à tous, sur inscription. À l’occasion de la sortie d’un nouveau forfait, comprenant un pack Protection Enfant, la boutique de l’opérateur située rue d’Antibes a organisé un moment dédié à la bonne prise en main du premier téléphone de l’enfant.
Pendant plus d’une heure, trois familles ont pu échanger avec les professionnels et partager leurs expériences. Chacun encadre l’usage du téléphone à sa façon: applications de divertissement limitées à 30 minutes par jour et contrôlées par un chronomètre, notification reçue par mail dès que l’enfant installe une application, téléphone en dehors de la chambre la nuit, ou carrément une utilisation de ce dernier uniquement le week-end.
Savoir faire face aux contenus inappropriés
Pour Rachelle Savoie, ambassadrice numérique volontaire chez Orange, "l’enjeu n’est pas de se demander combien de temps les enfants passent sur leur téléphone, mais ce qu’ils y font et ce qu’ils y voient".
L’atelier met par exemple l’accent sur le fait de ne pas parler à n’importe qui en ligne et de garder ses comptes en privé, mais aborde aussi les questions de cyberharcèlement, et de contenus violents ou pornographiques, qui sont loin d’épargner les plus jeunes. "Les enfants, il est primordial que vous vous inscriviez en tant que mineur sur les réseaux sociaux quand vous créez un compte. Grâce à ça, vous ne tomberez pas sur des contenus inappropriés", conseille l’ambassadrice numérique aux enfants, avant de s’adresser à leurs parents.
"Un garçon sur deux regarde régulièrement des contenus pornographiques, et une fille sur trois. Il faut oser aborder ces sujets avec eux, sans tabou. Ce n’est pas pour leur faire peur, mais pour qu’ils aient conscience des risques, et pour qu’ils sachent qu’ils peuvent venir en parler s’ils y sont confrontés un jour", poursuit-elle.
Communiquer et instaurer un climat de confiance
Pour aider les parents à veiller sur l’activité de leurs enfants en ligne, le pack proposé par Orange inclut entre autres un système de contrôle parental ajustable, et un partenariat avec SafeBear, qui détecte les messages potentiellement liés à du harcèlement. Le système ne dévoile pas le contenu exact des échanges pour respecter l’intimité de l’enfant, mais alerte les parents en cas de problème. "Cela permet d’agir sans fouiller dans le téléphone de son enfant; c’est son espace, sa bulle personnelle. On reste dans le dialogue, pas dans l’intrusion. Si jamais quelque chose d’anormal est détecté par SafeBear, vous pouvez aller en discuter avec votre enfant, et, s’il le souhaite, il pourra ensuite vous montrer les messages problématiques", souligne Rachelle.
À l’issue de ce moment d’échange, Julie Maré, mère de Noé, 11 ans, se dit séduite par cette approche. "L’atelier nous a permis de lui montrer que les règles qu’on met en place ne sont pas là pour le brider, mais pour le protéger", déclare-t-elle.
Les parents doivent aussi montrer l’exemple
L’un des messages forts de l’atelier est aussi destiné aux parents. "Il ne faut pas toujours blâmer les enfants, parce qu’ils reproduisent aussi ce qu’ils voient, alerte l’ambassadrice numérique. On ne peut pas demander à un ado d’être raisonnable si nous-mêmes on ne l’est pas."
Car non, la nouvelle génération n’est pas la seule à se faire piéger par les algorithmes de TikTok ou d’Instagram. "Parfois, on défile les contenus les uns après les autres et on passe des heures dessus sans même s’en rendre compte", avoue Brigitte, grand-mère de Lou, 10 ans.
Pour changer cela, quelques activités simples peuvent aider à déconnecter, et à créer de vrais moments en famille: couper les notifications pendant les repas, utiliser un vrai réveil pour ne pas utiliser son téléphone à peine sorti du lit, pratiquer un sport, jouer à des jeux de société, ou même regarder un film en famille. Se détacher de son téléphone, c’est possible, la preuve à la fin de l’atelier: personne ne s’est aperçu que plus d’une heure s’était écoulée… sans que personne n’ait touché son téléphone.
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On en a vu des shows dans notre vie: Metallica, AC/DC, System of a Down, Korn, Guns N’Roses, Beyonce, Pink, Iron Maiden, NTM, et on en passe mais, on va être tout à fait transparent avec vous, on a pris un immense pied à remonter le temps, l’espace d’une soirée sur la plage Cousteau de Saint-Laurent-du-Var dans le cadre de Beach 90, pour assister au retour sur scène de nombreux artistes de notre adolescence.
Menelik, Tragédie, Billy Crawford, L5, Las Ketchup, Corona, Allan Theo ou encore Worlds Apart, ils étaient tous là, face à une foule conquise à l’avance.
"Si vous êtes là, si on est là, c’est parce qu’on est nostalgique et que l’on veut revivre tout ça en musique", lance Coralie des L5, groupe féminin qui a remporté la première saison de Popstars en 2001.
Oui, certains ont vieilli, pris du poids, flirtent avec la soixantaine, assurent moins les chorégraphies ou tiennent moins la note. Et alors? Personne n’y a trop prêté attention.
Ils étaient heureux d’être sur scène et le public était aux anges de les retrouver, notamment le trio anglais des Worlds Apart, venu clore le show, et qui a toujours autant la cote auprès du public féminin.
Rebelote à La Garde ce jeudi
Dans un monde où la musique se consomme sans modération, avec sans doute beaucoup trop de facilité, les soirées nostalgiques de la sorte rencontrent un vrai succès.
Suffit de voir comment la foule a immédiatement reconnu le son du duo Tragédie, Hey Oh, avant leur montée sur scène pour comprendre que cette musique, faite pour s’amuser, a traversé le temps.
Parfois critiqué dans les années 90, ce son, si particulier, demeure une madeleine de Proust formidable. On oublie tout, on se déhanche, on kiffe.
"Cela nous étonnera toujours cette attente et ce succès populaire, souligne Tizy Bone du groupe Tragédie. On pourrait presque ne pas chanter tant le public connaît absolument toutes les paroles. C’est gratifiant, surtout quand on fête nos 20 ans de carrière. C’est une passion réelle, on est touché que les plus jeunes soient là, cela veut dire qu’on a réussi à trouver un côté universel."
Mieux, tout ce petit monde savoure ce retour au premier plan après un virage des années 2000 parfois délicat, entre l’oubli et l’étiquette, pour certains, de has been.
Billy Crawford, jubile, taille la bavette avec Tragédie et prend des photos avec les Worlds Apart. Menelik, qui a toujours le don de soulever les foules avec son tube Bye Bye, est accaparé par les selfies.
Qu’ils soient plus âgés ou plus jeunes, ces artistes, autrefois présents dans nos postes de télévisions ou dans les magazines comme Ok Podium sont aujourd’hui de retour sur scène, et pour une raison aussi inexplicable que magique, c’est un bonheur sans limite de pouvoir y assister.
Le côté imparfait rend même l’ensemble assez touchant. Cela aurait pu être ringard mais la magie est du bon côté et donne un côté attendrissant et bienveillant à tous ces artistes de notre adolescence.
Et ceux qui ont manqué le coche mardi peuvent se rattraper, ce jeudi, avec une Hit Party 2000 à La Garde avec un trio Worlds Apart-L5-Billy Crawford. Cerise sur le gâteau? C’est gratuit. Allez, on vous laisse, on a la chorégraphie de Baby Come Back à réviser.
Charly et Lulu: "On est une carte postale!"
C’est assez rare qu’un duo de présentateurs d’une émission musicale - le Hit Machine en l’occurrence - ait autant marqué une génération. Charly et Lulu, puisque c’est d’eux dont il s’agit, animait mardi soir la soirée Beach 90 à Saint-Laurent du Var, comme au bon vieux temps de leur règne sur M6.
Tous ces artistes ont été reçu par le duo quand l’émission de la "petite chaîne qui monte" était le passage obligé dans la promotion. Billy Crawford les appellent "Charly et Loulou". On sent une vraie tendresse entre eux.
"C’est toujours étonnant de voir que les gens répondent présents, souligne Charly. C’est une soirée payante en plus, cela veut dire que le public a fait la démarche de venir. Ce n’est que du bonheur, il ne faut plus s’étonner que des chansons qui ont 25 ans, 30 ans, marchent encore, savourons et remercions la vie. Il y a toujours eu des critiques sur les chansons, même du temps de Claude François ou Sheila, la seule chose qui compte, c’est l’accueil du public, c’est lui qui a raison."
"On est là pour s’amuser, embraye Lulu, quand tu vois un public, peu importe l’âge, qui veut chanter et danser, tu sais que tu es dans le vrai. Regarde Las Ketchup, elles vont envoyer la première note de leur tube et tout le monde va se rappeler de la chorégraphie".
Plébiscités sur scène par une foule qui a repris a cappella, leur tube Le feu ça brûle, Charly et Lulu sont des icônes malgré eux. C’est rare qu’un duo de présentateurs soit aussi apprécié, surtout avec le temps qui passe.
"Les gens ont du goût", rigole Lulu. "On a été les vecteurs, les véhicules d’une époque, il n’y avait que nous sur ce segment, sinon il y avait une forme de variété un peu ampoulée à la Drucker. Les gens se souviennent de nous, de la période, de la musique, des artistes qu’ils aimaient à l’époque", étaye Charly.
"On était les ambassadeurs de cette période, on est comme une carte postale que l’on garde précieusement pour se souvernir", conclut Lulu.
Allan Theo: "Les gens aiment parce qu'ils replongent en enfance"
Il fallait le voir, affuté, s’échauffer de longues minutes avant de monter sur scène. Allan Théo, la cinquantaine rayonnante, avait la lourde mission d’ouvrir le bal. Son tube, Emmène-moi, avait été un raz de marée en 1998 – disque dor - et résonne encore dans toutes les têtes.
"J’ai le même engouement qu’à mes débuts, pendant dix ans j’ai fait autre chose, du rock, et on m’a un peu forcé à revenir à cette musique, rigole-t-il, et je me suis apperçu que cette musique rendait les gens heureux et, par contamination, ça m’a rendu aussi heureux alors que j’étais dans la rage avec le rock".
Celui qui s’inscrit dans une mouvance latine depuis peu se souvient aussi de cette période si particulière de la fin des années 1990: "Je ne me suis pas rendu compte de ce qu’il se passait. J’étais dans une bulle, je n’étais pas forcément au contact du public au début et puis quand le single est devenu viral, je ne pouvais plus faire mes courses, je ne pouvais plus aller au restaurant, au cinéma, là, tu te rends compte que c’est une forme d’hystérie, les gens perdent une forme de contrôle et ça me fascine que la musique puisse faire ça".
Musique faite pour se lâcher
Alors qu’il a enchaîné ses tubes dont Lola et une reprise de Ricky Martin, Un, dos, tres, Allan Theo admet que le plaisir est toujours au rendez-vous.
"Les gens aiment car ils replongent dans leur enfance mais en plus c’est super joyeux, tu ne peux pas lutter. Tu commences à chanter une chanson, parfois il suffit de juste une note, et les gens hurlent, ils sont aux anges, c’est magique. On a dit que c’était de la musique commerciale mais tous les sons de cette époque-là sont restés dans nos mémoires, c’est qu’il y avait quelque chose..."
Les soirées Apéro Food
Conditions
Entrée libre, parkings gratuits
vendredi 18 & samedi 19 juillet de 18h à minuit.
Live music, Food Trucks et un Brasseur local vous attendent !
LES CONCERTS :
Vendredi 18 juillet <<
19h00 à 21h00 : MARJORIE MARTINEZ - Folk, Blues, Rock
21h30 à 23h30 : ELODIE B's - Pop, RockSamedi 19 juillet <<
19h00 à 21h00 : CUPCAKE - Pop, Soul, Rock
21h30 à 23h30 : BROOKLYN - Funk, Soul
LES FOOD TRUCKS :
- FELIZ STAR : Cuisine sud américaine
- AU BIDOCHON : Planches apéro et plus
- LAKAZALEY : Cuisine créole
- YVONNE : Burgers
- LA CASA PEYRANI : Piadine
- LES GLACES D'ANDRÉA : Glaces artisanales
LA BRASSERIE:
- RIVIERA BEER
En partenariat avec RADIO AS
Cagnotte pour vitrine réfrigérée https://www.leetchi.com/fr/c/remplacement-chambre-froide-et-vitrines-refrigerees-3633086#MoneyPot--Description
La Ville de Mougins crée le kit « Un animal m’attend chez moi ».
L’objectif est simple : en cas d’urgence, cette carte permet aux propriétaires de signaler la présence de leurs animaux chez eux.
Accidents, malaises…, la vie réserve parfois des coups durs, sans prévenir. Si vous vous retrouvez dans l’impossibilité de faire savoir que votre animal de compagnie est seul à la maison, le kit se compose d’une carte « Mon animal m’attend chez moi » à garder sur vous afin de le signaler, ainsi qu’un adhésif à apposer à l’entrée de votre domicile. Sur la carte figurent votre nom, celui de votre ou vos animaux ainsi que les personnes à contacter.
N’hésitez pas à vous procurer le kit auprès de certains cabinets vétérinaires, les associations de protection animale (SPA Espoir et ASA 06), les pharmacies, les accueils publics mairie (CCAS, pôle administratif, mairie annexe Mougins-le-Haut, îlot de police municipale de Tournamy, guichet unique, Scène 55, médiathèque, service des sports), les résidences et foyers seniors.
Antibes est la première ville en France à signer la charte pour la préservation de l'eau de l'association Valhor. La charte engage la ville à planter des végétaux peu gourmands en eau bien sûr mais aussi à utiliser les espaces verts pour éviter les inondations et autres gros ruissellements.
Depuis plus d’un an, du côté du Cannet, dans la lutte contre le moustique tigre, on a fait le pari des bornes antimoustiques qui évitent le recours aux insecticides.
"Comme ailleurs dans le département ça devenait invivable dans certains secteurs livre Marc Occelli, l’adjoint délégué à l’Environnement chargé de mener la lutte. Les restaurateurs, notamment dans le vieux-Cannet, les riverains… tout le monde se plaint. Ces moustiques sont devenus en quelques années un véritable fléau qui démarre dès le printemps et se termine à la fin de l’automne. Pour l’enrayer on a d’abord testé quelques bornes à des endroits stratégiques, comme par exemple une crèche et une résidence. Elles se sont avérées vraiment efficaces, certifie l’élu. Et depuis l’année dernière nous en avons installé vingt sur toute la commune. Leur rayon d’action peut atteindre jusqu’à 60 mètres, elles sont placées entre avril et octobre dans plusieurs endroits de la ville qui sont considérés comme les plus à même d’être touchés par les moustiques."
Une politique antimoustique qui a un coût puisque chaque borne revient à 1.000 euros pièce, sans l’entretien.
Sans produit chimique, ni bruit
Visuellement, cela ressemble à une grosse boîte. C’est à l’intérieur de celle-ci que se trouve une machine redoutable qui va disperser du dioxyde de carbone pour imiter la respiration humaine ainsi qu’un leurre olfactif qui simule l’odeur corporelle, toujours humaine.
Les moustiques n’y résistent pas. Ils sont attirés et aspirés par la borne. Tout ceci sans aucun produit chimique, ni bruit ni odeur. La machine ne prend pas non plus au piège les autres insectes comme les abeilles ou coccinelles.
"Les bacs sont relevés toutes les semaines, je suis incapable de vous dire combien de moustiques sont piégés, mais les bacs d’un litre sont pleins à chaque fois, ajoute l’élu. Et puis surtout, là où sont installées les bornes, les moustiques dérangent moins. Par contre elles doivent être installées à un endroit stratégique: déportées du lieu de vie à une cinquantaine de mètres en amont et en tenant compte du sens du vent."
Rémy est le gérant de La Maison Bellevue, dans le vieux-Cannet et il confirme "un changement radical avant et après la borne". "Avec la présence constante des moustiques, ça devenait très compliqué de travailler, en terrasse les clients se plaignaient à juste titre. La borne a été installée l’année dernière au milieu de la place et ça va beaucoup mieux."
Dans cette commune, depuis l’installation des bornes, "aucun cas de dengue n’a été détecté, indique l’élu. Mais il faut rester vigilant et nous menons la lutte sur plusieurs fronts. En plus de ces bornes, nous avons aussi installé des pièges pondoirs pour les femelles et nous répandons du larvicide dans les lieux où l’eau à tendance à stagner."
Il ajoute "la lutte doit être collective, on ne gagnera que comme ça. En plus de nos actions, nous multiplions les messages à la population concernant les eaux stagnantes dans les jardins. Et nous invitons les Cannettans qui le peuvent et le souhaitent à s’équiper de ces bornes redoutablement efficaces."