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"Quel métier je vais pouvoir désormais apprendre à mes enfants? C’est la question que tous les parents se posent", lance Anne Leroy. C’est pour accompagner les plus jeunes dans la découverte de l’intelligence artificielle (IA) que cette Cannoise d’origine a décidé de proposer un dispositif numérique, testé jusqu’à la fin des vacances scolaires.
Consultante dans le secteur de l’hôtellerie-restauration autour des problématiques digitales, Anne Leroy propose, en parallèle, différents supports web, le dernier en date au sujet de la ménopause.
Cette fois, c’est le thème de l’intelligence artificielle qui l’a questionnée: "En tant que maman, cela m’a interpellé. J’en parle beaucoup avec mes enfants. Dans mon travail, j’ai une casquette projet numérique. Donc l’IA, je l’observe au quotidien."
Depuis le mois de mai, elle lui a même dédié une plateforme en ligne, appelée Plai Ground, qui propose une véritable initiation à l’intelligence artificielle, tout en se basant sur l’apprentissage.
Entièrement gratuit, cet atelier-jeu à destination des 6 à 10 ans est accessible sur ordinateur ou téléphone portable. "Sur une fenêtre de tchat, l’objectif, pour l’enfant, est de réaliser un article de blog sur sa passion ou ses activités. Pour permettre cette production, des petites questions lui sont proposées telles que ‘Quelle est ta passion?’, ‘Quel est ton sportif préféré?’"
Un dispositif intéressant au niveau pédagogique?
L’IA regroupe ensuite toutes les réponses et en fait un article: "Il existe six niveaux d’explications et des étapes intermédiaires demandent si l’enfant connaît ce qu’est une intelligence artificielle. Tout cela est catégorisé par âge."
Appelé cahier de vacances numérique, "c’est plus un prétexte pour la période", le logiciel est à disposition des enfants jusqu’à la fin de la pause estivale.
À ce moment-là, un point sera fait pour tirer les enseignements de cette période d’essai. "C’est pour cela que j’ai besoin des retours de parents. Il y a un petit questionnaire en place dans la plateforme", explique Anne Leroy.
Et ensuite? L’idée est de créer une application dans le même esprit. Avant, peut-être, d’étendre le dispositif à l’enseignement: "J’ai poussé l’information auprès de l’Éducation nationale. Ce serait intéressant au niveau pédagogique."
http://www.plaiground.blog/
Contact Anne Leroy (cannoise)
Article de Jules Cottalorda (jcottalorda@nicematin.fr)
Le concept est simple: chaque mois, une vingtaine de nouveaux talents sont invités à monter sur scène pendant 2 ou 3 minutes. "Drag performer, magie, chant, one man show, stand up… On est ouvert à toutes les propositions et aux artistes de tout âge, précise la fondatrice de La Scène du 107, Clémentine Joléo, ancienne journaliste à TF1. "C’est cette dynamique de cabaret qui rendra le spectacle plus riche."
L’objectif: encourager les talents locaux et les artistes de la région à réaliser leur rêve. Sans attendre 107 ans! "Ce que j’aimerais par-dessus tout, c’est dénicher de nouveaux talents et leur offrir la chance que je n’ai pas eue, confie Clémentine. Donner à des jeunes qui n’ont pas toujours les moyens ou le soutien nécessaire, l’opportunité de se produire et de se faire entendre."
Une mission pour celle qui a déjà lancé sa propre maison d’édition (1) pour aider les jeunes à trouver leur voie et favoriser leur entrée dans le monde des adultes. "Dans mon livre Destination 107, j’ai raconté 107 histoires positives de création d’entreprises françaises pour montrer que la passion déplace les montagnes et inspirer les nouvelles générations d’entrepreneurs".
À La Scène du 107, une fois le spectacle terminé, spectateurs et artistes pourront échanger autour d’un verre, dans une ambiance détendue, propice aux rencontres.
"Créer du lien" et devenir "une salle de rodage"
"L’idée ce n’est pas seulement de regarder un spectacle, préviennent les organisatrices, c’est vraiment de créer du lien. Nous voulons que chaque personne passe non seulement une bonne soirée, mais qu’elle puisse repartir avec des souvenirs, de nouveaux contacts et l’envie de revenir."
Dans un lieu privilégié dont l’adresse ne sera dévoilée qu’au dernier moment. "Il y a un petit côté secret qu’on souhaite entretenir", précise Clémentine.
Espérant que La Scène du 107 redynamise la scène locale. "Le top du top ce serait que nous devenions une salle de rodage, ajoutent-elles. C’est ça notre doux rêve. Comme les petites salles de Paris où les humoristes ou autres artistes lancent leur spectacle avant les plus grandes scènes."
La première audition est prévue le 30 août.
L’origine du projet
L’histoire de La Scène du 107 a débuté en 2019. "À TF1, j’avais carte blanche pour remplir les 300 places de l’amphithéâtre pour l’émission Le Club, raconte-t-elle. J’aimais accueillir les gens, les inviter à prendre une coupe et des petits fours, discuter avec eux, leur faire passer une soirée inoubliable… La scène du 107 est née un peu de cette idée de faire des événements."
Même si la pandémie a mis en pause ses projets, Clémentine a redonné vie à son rêve avec encore plus d’énergie. À ses côtés, Gloria Joléo, sa fille de 15 ans, et Stéphanie Aznar, une amie de longue date. Toutes deux ont déjà l’expérience de la scène… et du succès.
À seulement 9 ans, Gloria a été présélectionnée pour The Voice. Artiste complète, elle maîtrise la musique, les marionnettes, le chant, le théâtre, la comédie musicale, le chant lyrique… Stéphanie Aznar a fait les premières auditions de la Star’Ac et Popstars. "On a tous un don caché, souligne cette chanteuse de variétés et latino jazz. Il suffit parfois d’une scène pour l’exprimer."
(1) Éditions du Bila Bila
Candidatures à envoyer à: lascenedu107@gmail.com (avec une captation vidéo récente ou lien vers un extrait de spectacle, une courte présentation de votre parcours et vos coordonnées). Clôture des candidatures: 23 août 2025.
La publication des résultats des contrôles sanitaires dans le secteur alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) est une attente légitime des citoyens qui participe à l’amélioration de la confiance du consommateur. La publication des résultats des contrôles réalisés à partir du 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire est effective depuis le 3 avril 2017.
Lauréat du programme national Mieux manger pour tous, le CCAS a engagé une dynamique ambitieuse pour améliorer significativement l’aide alimentaire aux publics précaires. Plusieurs leviers ont été mis en place à l’épicerie solidaire Robert Moro.
À commencer par des commandes groupées en partenariat avec les partenaires locaux. Les fruits et légumes sont fournis par le producteur Vidal et l’association de la Maison du commerce équitable.
Les produits frais (beurre, œufs, crème, fromage, etc.) sont vendus à prix coûtant par Biocoop Mougins, partenaire du CCAS depuis quelques années. Résultat: la part (en poids) de produits bio vendus à l’épicerie sociale est passée de 5% à 48%.
"On ne maîtrisait pas les produits qu’on recevait"
"L’idée est venue d’un constat: nous étions tributaires de La Banque alimentaire qui avait augmenté sa tarification. C’étaient des produits qu’on ne maîtrisait pas, qui ne plaisaient pas forcément à la population qu’on recevait, et souvent aux dates limites, livre la directrice du CCAS. Comme on n’arrivait pas à vendre les produits le jour même, on redistribuait gratuitement aux associations".
Mais la vraie révolution, c’est l’implication des bénéficiaires qui peuvent eux-mêmes passer commande. "On est passé d’une démarche où ils venaient chercher les restes des magasins à une démarche ou ils commandent et paient au prix de l’épicerie sociale. C’est un vrai changement de paradigme", assure Delphine Girard.
Un maraîcher embauché
Second levier: l’embauche d’un maraîcher depuis le 1er juillet. Financé par le CCAS, ce quatrième poste d’agriculteur à la ferme municipale permettra d’augmenter le volume de production de produits bio, local, de saison et en circuit ultracourt, pour les crèches et l’épicerie sociale.
Le prix de l’Association des cadres territoriaux de l’action sociale (Actas), remporté en juin dernier par le CCAS et financé par la société Upcoop, permettra de financer une partie du poste, en expérimentation sur douze mois.
Le retour des bénéficiaires est très positif. "Ils ont été associés à la démarche, ajoute la directrice. Il y a eu une vraie participation de leur part. Ils ont réappris à cuisiner avec des légumes et des fruits frais". L’enjeu, à présent, est de pouvoir continuer... "L’accès à l’épicerie sociale dure seulement trois mois. Après, ces personnes vont se retrouver dans la grande distribution".
Un dispositif de commande groupée ouvert à tous à l’étude
Depuis deux ans, le CCAS et la Maison d’éducation à l’alimentation durable (Mead) travaillent sur un dispositif expérimental de commande groupée, ouvert à tous les Mouansois.
L’objectif: rendre accessible une alimentation de qualité aux publics éloignés des dispositifs classiques d’aide. "Un diagnostic territorial approfondi a permis d’identifier les freins à l’accès à une alimentation de qualité (budgétaires, cognitifs, socioculturels) et de mettre en lumière les publics dits « invisibles": travailleurs pauvres, familles monoparentales, retraités... », retrace Remy Giorgioni, directeur du pôle Précarité du CCAS de Mouans-Sartoux.
Prix ajustés en fonction du revenu des familles
L’expérience devrait mobiliser trente familles sur une période de six mois. Une réponse innovante, inclusive et durable à la précarité alimentaire. "Les prix seront ajustés en fonction du revenu des personnes", précise Delphine Girard, directrice du CCAS qui prévoit le lancement du projet pour 2026.
Une première réunion publique a permis d’anticiper les types de produits demandés. "Nous avons obtenu une liste très variée de produits: à la fois de l’épicerie sèche, du frais, des fruits et légumes... poursuit-elle. Cet été, nous allons à la rencontre des commerçants bio locaux pour déterminer comment travailler ensemble sans concurrence et négocier avec eux ce qu’il serait possible de mettre en place.". En septembre, l’étude de marché sera présentée aux élus.
À 110km/h sur la voie rapide, les vacanciers en mal de montagne foncent vers les vallées de la Tinée et de la Vésubie. Direction le confort des stations et l’aventure accessible des plus proches refuges du Mercantour. Autant d’attraits qui, alliés à la vitesse dans la plaine du Var, occultent comp
On est parti flâner à Gréolières, ce village où le temps s’arrête, au cœur des Préalpes - Nice-Matin
Le Cheiron se dresse comme un rempart, et à ses flancs s’accroche un village: Gréolières. Ici, la pierre n’est pas seulement matière, elle est mémoire. Chaque façade, chaque ruelle, chaque éclat de lumière raconte une histoire. Le temps ne s’écoule pas.
Juste derrière, les ruines du château de Basses Gréolières s’adossent au ciel. Érigé au XIeᵉ siècle, "il a reçu 200 boulets de canon, a vu passer guerres, pestes, reconstructions, avant de céder à la ruine", confit Laurie de l’office de tourisme. Ses pierres, ouvertes au vent, surplombent encore la vallée comme une blessure fière.
Un peu d’histoire...
Bien avant la période moyenâgeuse des clochers, avant même les seigneurs, Gréolières était déjà un abri. Dans les cinquante cavités creusées par l’érosion du Cheiron, ont été retrouvés les ossements d’un homme, d’une femme et d’un enfant du Néolithique. Ici, les premiers pas humains remontent à des millénaires.
Puis vint l’Âge du Fer, et avec lui les oppidums (1) perchés sur les baous.
Les Grecs arrivèrent, échangèrent avec les tribus celto-ligures, avant que les Romains ne s’imposent pour quatre siècles, traçant des routes, construisant des villas agricoles, notamment.
Plus tard encore, les Sarrasins occupèrent la région jusqu’au Xe siècle, avant d’être chassés par Guillaume Ier de Provence, dit le Libérateur.
Parapente : Les voyageurs du ciel: 04.83.93.98.25./ contact@voyageursduciel.com
Quelques changements simples peuvent avoir un impact conséquent sur la consommation d’un véhicule, son entretien, la sécurité et l’environnement. Gagnant sur tous les plans !
Une conduite réservée aux gens cool !
Regards de travers, noms fleuris et doigts levés… La route est un terrain propice aux agressions comportementales et verbales. En 1994, des chercheurs américains ont développé une échelle de colère au volant, la Driving Anger Scale (DAS), qui théorise le lien entre la personnalité, les comportements agressifs et les transgressions du Code de la route. En 2008, une étude, française cette fois, a montré que les gens ayant un score DAS élevé étaient aussi ceux qui, globalement… s’énervent vite dans la vie. Tout le contraire du bon candidat à l’écoconduite (source : Observatoire national interministériel de la Sécurité routière, juin 2024) !
Ses ventes menacées par la nouvelle classe de médicaments anti-obésité, les aGLP-1, l’industrie agroalimentaire prépare sa riposte.
Une récente étude menée pour le compte de l’Agence de la transition écologique (Ademe) dévoile la quantité astronomique d’habits qui s’accumulent dans nos dressings.
172 ! C’est le nombre de vêtements et paires de chaussures que renfermerait en moyenne le placard d’un Français. L’Observatoire société et consommation (Obsoco) est parvenu à ce chiffre surprenant ‒ qui n’inclut pas les sous-vêtements ‒ en deux temps. Il a d’abord posé à 4 000 personnes (1) des questions portant sur leurs habitudes de consommation. Interrogées sur le nombre de pièces dont elles disposaient, qu’elles soient couramment portées ou dorment dans les penderies, elles ont répondu 78. Puis les enquêteurs se sont rendus au domicile de 40 personnes pour un inventaire poussé. Elles estimaient leur stock à 91 habits et paires de souliers contre… 195 en réalité ! Soit un facteur multiplicateur de 2,2 entre impression et faits qui permet d’aboutir à 172 pour l’ensemble. Et devinez quelle catégorie de personnes, parmi le sous-groupe de 40, avait les placards les plus surchargés ? Les adeptes de la seconde main, avec le record faramineux de 266 pièces en moyenne !
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Recommandé par Marielle
Comment la coopérative agricole Le Marché de nos collines tire-t-elle son épingle du jeu face à l’installation de nouveaux commerces sur la commune et aux environs? "La réflexion a même mûri quelques années auparavant et nous avions lancé un appel aux communes pour accueillir un petit groupe d’agriculteurs
Coopérative agricole Le marché de nos collines, 9, route d’Opio. Tél. 04.93.77.34.21. Du mardi au samedi de 8h30 à 19 heures, le dimanche de 9h à 12h30.
Vasques de la Barbaira
Recommandé par Sihem
À Cannes, au Cannet, à Nice, à Villeneuve-Loubet et dans le reste du département, plus de 60 ânes de Provence sont mis à disposition des municipalités et des particuliers par l'association Anesterel. Dix mois par an, ils débroussaillent des parcelles.
Depuis le début de la saison estivale, plusieurs incendies se sont déclarés en région Sud et dans le département des Alpes-Maritimes. Pour réduire les risques de feux de forêts, les ânes de l'Anesterel débroussaillent des parcelles communales et privées.
En mangeant les racines des plantes et grâce à leur piétinement, les ânes luttent aussi contre les plantes invasives et régénèrent les sols. À La Croix-des-Gardes à Cannes, par exemple, Flica et Olympe, deux ânes, sont mis à disposition de la municipalité par l'association depuis mars et jusqu'à décembre. Ils réduisent considérablement la quantité de mimosas, une espèce invasive et facilement inflammable.
À quelques rues de La Croix-des-Gardes, une particulière bénéficie des ânes de l'association. Cette maison dispose d'un jardin de deux hectares. "Il y a deux ans, il y a eu un incendie et le travail des ânes a permis de contenir le feu", explique Nicolas Turiaf, le fondateur de l'association.
Une solution économique et écologique
L'association Anesterel est née il y a 17 ans. Un ancien pompier volontaire a constaté que beaucoup de personnes ne pouvaient pas se permettre de payer de quoi débroussailler, un acte pourtant obligatoire. C'est pourquoi il a décidé de proposer une "solution économique et écologique".
Les ânes ont l'avantage de manger 25 kg de végétaux par jour, et ce, 20 heures sur 24. Ils permettent également de débroussailler tout l'été, alors que les machines sont interdites d'usage dès le 1er juillet.
Les particuliers, comme les municipalités, peuvent solliciter l'association pour un coût de 390 euros par mois. Un montant qui couvre uniquement les vivres et les soins des ânes, en aucun cas de faire du bénéfice.
À Nice, de jeunes Niçois conçoivent des panneaux pour sensibiliser à la protection de la Méditerranée. Un projet citoyen et formateur, soutenu par la Métropole Nice Côte d'Azur et l’Afpa.
Accès direct à la cartographie (France entière) et navigation facile entre les plages. Le classement est annuel et ne donne pas accès aux analyses les plus récentes.
Découvert par article https://www.nicematin.com/environnement/controles-sanitaires-sur-les-eaux-de-baignade-on-vous-dit-comment-vous-y-retrouver-entre-les-differentes-sources-996580
Top départ pour la station "Cannes Lérins Hydrogène"! Projet phare de la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins (CACPL), la station prend forme avec la pose de la première pierre, jeudi 24 juillet, sur le site de la Roubine, à Cannes-la-Bocca.
Concrètement, l’équipement, capable de produire jusqu’à 800kg d’hydrogène bas carbone par jour, permettra d’éviter, chaque année, l’émission de 3.228 tonnes de CO2. Elle alimentera 41 bus de la régie Palm Bus, les quatorze premiers véhicules étant mis en circulation dès l’an prochain. Ils seront propulsés par de l’hydrogène, donc, produit par électrolyse, grâce aux eaux usées traitées par la station d’épuration Aquaviva, située à Mandelieu-la-Napoule. "Nous récupérons l’eau, fracturons la molécule, récupérons l’atome d’hydrogène pour créer de l’énergie, détaille David Lisnard. Nous allons produire localement un hydrogène décarboné."
"Nous sommes trois pompiers de profession, spécialisés dans les feux de forêts." Julien Lafitte officie à Vence, tandis que son collègue, Pierre, est à Nice. Leur troisième comparse, Raphaël, vit, lui, en Auvergne-Rhône-Alpes. "Quand vous intervenez sur un feu de forêt, quand vous luttez contre les
Mouans, fer de lance. Depuis la création de sa première ferme municipale, en 2011, pour alimenter les cantines en légumes bio, la commune a essaimé son modèle partout dans l’Hexagone, près d’une centaine de collectivités suivant l’exemple.
Pour conserver cet élan, la Ville lance le premier réseau national de fermes municipales. Qui a été désigné lauréat de l’appel à projet du Programme national pour l’alimentation.
Adjoint délégué à l’alimentation, Gilles Pérole en trace les contours.
Que vient saluer cette distinction?
C’est une reconnaissance du projet que nous portons. Nous avons candidaté, car il nous fallait des moyens financiers pour faire avancer ce Réseau national de fermes publiques, le développer et le mener vers l’autonomie. Nous créons une association qui sera la forme juridique de ce réseau. Les statuts seront déposés en septembre ou octobre.
Comment est né le réseau?
La Ville, avec la MEAD [Maison d’éducation à l’alimentation durable] et Potagers & Compagnie, a organisé, en 2024, les premières Rencontres nationales des fermes municipales pour fédérer ce mouvement, documenter les projets, susciter des vocations. Lors des deuxièmes Rencontres, à Épinal, les 60 collectivités présentes ont décidé de se constituer en réseau.
Quel est l’objectif?
Ce projet s’inscrit dans la lignée des lois Egalim et Climat et résilience. Il vise à assurer le déploiement national de fermes bios publiques (municipales, intercommunales ou départementales), pour approvisionner la restauration collective. Le réseau accompagnera aussi de nouvelles collectivités désirant mettre en place ces fermes.
Qu’est-ce que cela change dans l’accompagnement déjà en place?
Grâce aux financements du Programme national d’alimentation (70.000 euros sur 2 ans), de la fondation Carasso et de la société Agrosemens, on va avoir des moyens supplémentaires pour structurer le mouvement. Une personne sera dédiée à l’animation du réseau. Nous avons des chantiers de réflexion à ouvrir: comment emporter le plaidoyer? Comment avancer sur les points de reconnaissance avec l’État?
Quels sont les autres enjeux?
Il y a les enjeux plus techniques: accompagner, dans leurs réalisations, les villes émergentes qui veulent créer une ferme, leur faciliter le travail. Pour les autres villes, mettre en place des groupes de travail et accompagner tous les changements de métier au niveau cuisine, agriculture, transformation, structuration...
Par exemple?
Sur la transformation: comment je valorise ma production d’été pour augmenter mon autonomie? Comment je m’adapte au changement climatique? Quelles stratégies pour économiser l’eau? Sur le volet cuisine : comment bien travailler les légumes, bien gérer le flux de production? Et, au niveau structuration: comment mettre en place les projets? Comment accompagner les chargés de mission?
Pascal, randonneur azuréen, s’attaque à l’HexaTrek : 3.034 km et 14 parcs traversés, des Vosges aux Pyrénées. Une aventure exceptionnelle mêlant défi sportif et découverte des paysages français.
Stupeur et tremblements ont remplacé sérénité et grâce à l’Espace 614 de Mouans-Sartoux. Mais ce n’est pas un problème artistique qui frappe ce centre de danse et bien-être aux 360 adhérents, qui pratiquent hip-hop, yoga, modern’jazz, qi gong et autre danse classique. Mais plutôt une décision du con
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Découvrez les sorties nocturnes des Bateaux Bleus : calanques de l'Estérel et feux d'artifice vus depuis la mer pour une soirée magique !
Découvert par Article Nice Matin https://www.nicematin.com/detente/et-si-vous-profitiez-des-feux-d-artifice-au-milieu-de-la-mer-entre-saint-raphael-et-cannes-c-est-ce-que-propose-cette-compagnie-maritime-pour-cet-ete-995655
L’antenne cannoise des Petits Frères des pauvres tire la sonnette d’alarme. Entre les bénévoles qui partent en vacances, ceux qui se redéploient pour pallier les absences et les nouvelles personnes isolées signalées, les quarante-cinq bénévoles actuellement engagés ne suffisent plus.
L’antenne suit trente-quatre personnes. Mais elle en compte huit sur liste d’attente. "Nous les appelons et leur demandons de patienter. Mais ce n’est pas l’idéal…", livrent Joëlle et Hélène, de l’équipe d’animation.
Inquiétant en effet, de même que l’effectif des bénévoles qui est en baisse depuis 2023. "Nous voulons juste rappeler qu’accompagner des personnes isolées n’est pas compliqué: il suffit d’être à l’écoute", reprécise Paul Simonet, responsable de l’antenne.
Disponibilité souvent limitée
La majorité des bénévoles sont en activité professionnelle, et leur disponibilité est souvent limitée. Pourtant, la solidarité et la volonté d’agir localement restent fortes. C’est sur cette motivation que l’antenne cannoise souhaite s’appuyer pour relancer l’engagement citoyen.
En 2024, dix-neuf signalements de situations d’isolement ont été reçus par l’association — contre quatorze en 2022. Près de 70% de ces alertes proviennent des services sociaux. La moitié a déjà débouché sur des accompagnements concrets: visites, appels réguliers, moments partagés.
Un peu de temps pour changer une vie
Les Petits Frères des pauvres proposent un accompagnement bienveillant et formé, pour permettre à chacun de s’engager à son rythme, selon ses disponibilités et ses affinités. " Il ne s’agit pas de faire beaucoup, mais de faire avec cœur", résume Paul Simonet.
L’association cherche aujourd’hui des femmes et des hommes de tout âge, prêts à consacrer quelques heures par mois pour rompre l’isolement des aînés.
Écouter, partager un café, marcher ensemble, fêter un anniversaire, simplement être là — des gestes simples, mais essentiels. Parce qu’aucune personne âgée ne devrait finir seule...
Les Petits Frères des pauvres, 17-19 rue Haddad-Simon, 04.93.99.89.66.
Yann Saint-Pé et sa compagne, parents de trois enfants, connaissent bien les contraintes d’une journée à la plage. "On s’est demandé pourquoi il n’existait pas un lieu où déposer ses affaires en toute sécurité, surtout dans une ville touristique", confie-t-il.
De cette réflexion sont nées deux consignes installées sur des plages cannoises très fréquentées: Bijou plage et La Croisette.
Le concept est simple: libérer les vacanciers de leurs sacs, valises, portefeuilles ou téléphones, le temps d’une baignade ou d’une promenade.
Moins de plastique, plus d’humain
Pas de casiers à code impersonnels, mais un accueil chaleureux et une approche artisanale. L’entreprise, autofinancée, repose sur la location à petit prix de chaises, parasols ou jouets de plage au multiple couleurs, le tout en échange d’une pièce d’identité. L’objectif est clair: éviter les achats compulsifs et limiter les déchets.
Les objets sont réutilisables, les équipements solaires permettent de recharger une vingtaine de téléphones par jour. "C’est du service, pas de la vente", insiste Yann.
Pour tous, et sans stress
Chaque jour, entre soixante et quatre-vingt personnes passent par ces consignes.
Locaux et touristes y trouvent un espace où poser leurs affaires, demander un renseignement ou louer du matériel adapté y compris des chaises XXL pour les personnes âgées ou en surpoids.
"On œuvre aussi pour les couples, sourit Yann. Ici, on peut nager ensemble sans que l’un reste à surveiller les sacs".
Un service de proximité, utile et humain, qui redonne à la plage son air de vacances.
mymeno.fr est un site créé par deux femmes approchant la cinquantaine, pour dédramatiser la ménopause avec humour, astuces et bienveillance.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/vie-locale/-partager-les-galeres-ca-fait-du-bien-on-se-sent-moins-seules-ce-site-internet-cree-par-une-cannoise-parle-menopause-sans-tabou-995839
Une nouvelle tentative d’escroquerie téléphonique prend pour cible les consommateurs en exploitant le nom d’une autorité de régulation bien connue. En effet, des cas d’usurpation d’identité de l’Arcep ont été signalés récemment. L’alerte lancée le 24 juillet par le régulateur est claire : des fraudeurs se font passer pour l’Arcep, puis prétendent relayer l’appel à la police pour extorquer des informations personnelles. Ce procédé inquiétant nécessite une vigilance renforcée, d’autant plus qu’il brouille les lignes entre institutions officielles et manipulation bien ficelée.
Le scénario de la fraude : une double usurpation bien huilée.
Selon les signalements reçus par l’Arcep, la manœuvre commence par un appel soi-disant émis par l’Arcep elle-même. Le prétexte ? Alerter la victime que son identité aurait été usurpée. Très vite, l’appel bascule dans un second temps : l’interlocuteur annonce transférer la communication… à la police.
Sous ce faux vernis d’officialité, les fraudeurs demandent alors des informations personnelles sensibles, parfois des documents d’identité, et vont jusqu’à poser des questions sur la présence ou non de la victime à son domicile. L’objectif est clair : collecter des données pour une escroquerie future, ou commettre une infraction à son insu.
L’Arcep rappelle qu’elle ne contacte jamais les consommateurs directement par téléphone, encore moins pour des questions d’identité. Elle invite à ne pas donner suite à ces appels, et à ne jamais transmettre d’informations personnelles à un interlocuteur non identifié.
Entre cybersécurité, ingénierie sociale et confiance dans les institutions.
Cette affaire est révélatrice d’un phénomène croissant : l’ingénierie sociale appliquée à la cybersécurité. En jouant sur la peur d’une usurpation d’identité et sur la crédibilité d’une autorité publique, les fraudeurs manipulent leurs victimes avec un scénario de plus en plus rodé.
Le recours à la fausse intervention de la police accentue la pression psychologique, rendant difficile la prise de recul. Ce type de fraude soulève plusieurs questions de fond :
Comment préserver la confiance dans les institutions publiques, lorsque leur nom est utilisé à des fins malveillantes ?
Quels moyens de prévention peuvent être mis en place pour éviter la propagation de telles pratiques ?
Quel cadre juridique encadre ces usurpations et les sanctions associées ?
L’escroquerie rappelle aussi d’autres cas où des fraudeurs se font passer pour la CAF, EDF, l’Urssaf ou encore des opérateurs télécoms, afin de tromper leurs cibles. L’enjeu dépasse ici la seule Arcep : c’est l’écosystème de la cybersécurité citoyenne qui est en jeu.
Quelques recommandations et bonnes pratiques à adopter.
Face à ce type d’arnaque, l’Arcep donne des consignes de bon sens mais cruciales :
Ne jamais fournir d’informations sensibles (RIB, carte d’identité, justificatifs…).
Refuser toute conversation suspecte, même si l’interlocuteur semble bien informé.
Contacter vous-même les autorités compétentes (police ou gendarmerie) pour vérifier l’authenticité d’un appel.
Déposer un signalement sur la plateforme gouvernementale www.internet-signalement.gouv.fr.
En complément, un signalement peut également être effectué auprès de la CNIL ou de l’Arcep elle-même via ses formulaires en ligne, afin d’aider à la remontée des cas.
Le scénario logique d’une régulation renforcée ?
L’Arcep devra certainement à terme, pousser le débat plus loin : faut-il renforcer la sécurisation des canaux de communication des autorités ? Déployer un système d’authentification d’appel (comme cela commence à se faire aux États-Unis avec le protocole STIR/SHAKEN) ? Ou même imposer aux opérateurs un filtrage plus strict des appels sortants frauduleux ?
En tout état de cause, cette nouvelle difficulté est assez symptomatique de la montée en puissance des arnaques numériques : phishing, smishing, spoofing… La montée en puissance de l’intelligence artificielle générative pourrait aggraver ces phénomènes avec des escroqueries de plus en plus crédibles.
En pleine fournaise, barbotant dans une Méditerranée surchauffée, comment le Niçois pourrait-il imaginer une histoire si farfelue?
"Comment ça des glaciers? À 40 bornes de la Prom’? Mais Chamonix, c’est plus loin." En effet, le Mercantour, ça n’est pas la vallée blanche.
Et pourtant, même ici, si bas dans le Sud, s’y accroche une poignée de résistants, acculés, décharnés mais bien vivants. Bouleversants.
Une expédition pour mesurer le bouleversement
Là, lovés aux flancs des plus hautes cimes, à l’ombre recluse de ces grandes faces nord, la neige éternelle recouvre des géants éphémères, en voie d’extinction. Sous les assauts méridionaux toujours plus violents du réchauffement climatique, ils auront tous disparu avant la fin du siècle. "La température moyenne dans les Alpes du Sud a augmenté de 2°C en un siècle, soit presque le double de la moyenne mondiale", rappelle le parc national.
"Ce changement bouleverse tout l’équilibre naturel: la biodiversité, le cycle de l’eau, la stabilité des pentes... et à terme les activités humaines plus bas dans la vallée", souligne Hélène Constanty, vice-présidente environnement de la fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM).
Alors, comme on se presse au chevet d’un être aimé mais mourant, elle a monté une expédition avec la commission environnementale du Club Alpin Français et Nice-Matin.
Ensemble, nous nous sommes acheminés par-delà les cols, du 5 au 8 juillet 2025, à la rencontre de trois précieuses reliques: les glaciers du Clapier, de la Maledie et du Gélas.
Tous donnent sur le versant italien, en dehors du parc national, où le dernier des leurs – niché à l’aplomb du Grand Capelet – a complètement fondu à l’été 2023. Une subite fin de règne débouchant sur un grossier pierrier. Au détour du lac Autier, nous n’y prêtons même pas attention. Il n’y a plus rien à voir.
En 25 ans, galeries et crevasses ont disparu
Partis au petit matin de Nice, nous avons remonté la vallée de la Vésubie jusqu’au Pont du Countet, porte d’un massif ne s’ouvrant qu’aux marcheurs. Sur l’une des anciennes routes du sel, nous suivons le torrent de la Gordolasque. Neuf cents mètres de dénivelé nous séparent du refuge de Nice, première escale vers la frontière.
C’est là que nous retrouvons Christophe Fournier, le gardien: "Je suis arrivé ici il y a 25 ans. C’est rien à l’échelle de la nature. Mais le changement est déjà majeur. On nous annonçait un recul inévitable. Mais tout s’est accéléré plus vite que prévu. Le glacier du Clapier [qui est désormais le plus méridional des Alpes] a perdu ses galeries et ses crevasses."
Digne des Alpes du Nord, l’une de ces profondes brèches a été immortalisée par le célèbre alpiniste Victor de Cessole, en 1906. Dès cette époque, le glacier commençait à reculer, perdant en épaisseur, comparé au XVIIIe siècle où il s’étendait sur près d’un kilomètre et demi de long.
Cette décadence devient encore plus flagrante au fil de notre itinéraire. Le deuxième jour, après 1.000mètres d’ascension, nous faisons le même constat au refuge italien de Pagari. Juché à 2.650mètres, le chalet est le plus haut perché des Alpes du sud, assez élevé pour toiser au plus près le glacier de la Malédie.
Au pied d’une immense falaise en lame de couteau, le colosse révolu gît dans un silence irréel où résonne seulement l’eau s’écoulant de ses flancs à vif. " D’ici la fin de l’été, je crains que le névé, [cet amas de neige durcie qui alimente la langue glaciaire] ne protège plus assez le glacier."
Ne reconnaissant plus son vénérable voisin, Aladar Pittavino, gardien de Pagari, s’inquiète: "Jusqu’à la fin des années 90, je pouvais skier dessus. C’était mon cadeau d’anniversaire, en septembre, après les chaleurs estivales. Aujourd’hui, des clapiers affleurent de partout".
Géants bientôt fossilisés
Ce qui signe le déclin? Ayant étudié la question, le quinqua ne se fait pas d’illusions: "En dessous de ces pierriers, de la roche se mêle à la glace. Côté positif, le glacier étant abrité du soleil, il fondra plus lentement. Côté négatif, il va s’immobiliser et ne pourra plus se renouveler avec les chutes de neige. Inerte, il deviendra un fossile."
La sentence hante les esprits lors du troisième jour, dernière marche d’approche jusqu’au nord du Gélas. Du verbe gelà, geler en niçois, la plus haute cime des Alpes-Maritimes, culminant à 3143mètres, tire précisément son nom des glaciers qui l’ont enrobé durant des millénaires.
Au siècle dernier, ils ont quasiment tous péri. Seul le versant septentrional – atteint après de longs efforts – abrite d’ultimes survivants, larges coulées de glace recouvertes de neige et entrecoupées de pierres.
Puissant mélange de grâce et de désolation. C’est ce que nous étions venus chercher. Notre expédition touche à sa fin.
Mais avant de redescendre sur la Côte, campé depuis l’arrête vertigineuse du "passaggio dei ghiacciai" (passage des glaciers), James observe aux jumelles un traileur s’aventurant sur les pentes ajourées du glacier.
"Il n’a ni crampons, ni piolet. Il y a quelques années encore, ça aurait été impossible. Il y aurait eu trop de neige."
Le garde du parco naturale delle Alpi Marittime – ayant pris en charge notre groupe pour le versant italien – guette aussi l’évolution d’une masse glaciaire se penchant abruptement au-dessus de la vallée. "C’est un petit glacier suspendu. En fondant, il va se détacher par blocs entiers. Mieux vaut ne pas être là quand ces séracs tomberont."
La voix du garde se perd dans une violente bourrasque.
"Descendons", avise-t-il, "je vais vous montrer ce que le vent nous a récemment amené." Le suspense prend fin une fois arrivé au bord d’un magnifique lac alpin.
Là, sur l’onde bleutée, un petit iceberg a perdu sa blancheur immaculée. Noirci par les cendres des forêts canadiennes, consumées par des méga feux. Une autre victime du réchauffement climatique, échouée au pied d’un glacier en train de fondre. Comme un signe des temps.
"C’est notre réserve d’eau qui s’amoindrit"
Source de vie, le glacier de la Malédie se tarit, ce que craignait depuis des décennies son vieil ami Aladar. Le gardien du refuge italien de Pagari, installé à 2.650mètres d’altitude depuis 1992, a progressivement vu disparaître trois résurgences vitales.
"Il n’en reste qu’une. Si elle s’assèche, je ne pourrai plus accueillir de randonneurs", glisse-t-il en se lissant la barbe, l’air sombre. "Je suis le premier maillon de la chaîne à sauter. Mais le plus grave se passera dans le reste de la vallée. Quand il n’y a plus de pluie, ce qui arrive sur des périodes toujours plus longues, le glacier fait office de grand château d’eau. Sa fonte régularise le débit des torrents qui irriguent nos champs, nos pâturages. Comment vont faire les bergers et les agriculteurs?"
Sa question reste en suspens à la manière de ces nuages qui, tout en étant agglutinés aux cimes, refusent de s’y déverser.
Trois fois moins de neige en cinquante ans
"Il y a bien des orages", fait-il remarquer. "Mais le déluge passe. Rien n’est stocké. Seules les chutes de neige abondantes offrent un peu de répit."
Sauf que là encore, le dérèglement climatique a tôt fait de réduire les précipitations: "Il y a cinquante ans, à cette altitude, il tombait jusqu’à douze mètres de poudreuse. Aujourd’hui, l’hiver voit rarement s’accumuler plus de trois ou quatre mètres."
Le visage du gardien retrouve un peu de sa sérénité: "Depuis des années, je demande à construire un réservoir pour remédier au manque d’eau. J’ai finalement obtenu les financements de la région Piémont et de l’intercommunalité de Cuneo. Les travaux vont aboutir, début juillet, à une cuve de 24.000 litres. De quoi tenir la saison."
Vestiges de l’ère glaciaire
L’âge de glace prévalant il y a 20.000 ans a façonné nos vallées. À cette époque, le glacier de Saint-Martin-Vésubie mesurait 100mètres de haut et plus de 300 mètres dans le Boréon.
Quant au glacier du Gélas, il s’étendait jusqu’au village de Lantosque! Leur progressive érosion est à l’origine de la présence d’une multitude de lacs.
Aujourd’hui, comme le rappelle le parc national, "les glaciers ont quasiment disparu, remplacés par quelques névés résiduels." Il subsisterait ainsi quelque "200 glaciers rocheux, véritables réservoirs d’eau différée."
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Guide Approfondi pour l'Entretien et la Taille de la Lavande
La lavande, cette plante vivace et rustique typique de la Provence, est célèbre pour son parfum envoûtant et sa silhouette buissonnante. Sa culture et sa taille sont des aspects essentiels pour les jardiniers, qu'ils soient novices ou aguerris. Voici un guide détaillé pour vous aider à prendre soin de votre lavande de manière optimale.
Pourquoi et Quand Tailler la Lavande ?
Importance Cruciale de la Taille
La lavande, en se développant, produit du bois et perd sa densité à la base, ce qui peut entraîner un affaissement. La taille annuelle est donc primordiale pour maintenir une forme buissonnante, naturellement sphérique, et pour prolonger la vitalité de la plante. Elle stimule la croissance de nouvelles pousses et prévient l'apparition de maladies.
Période Idéale de Taille
La fin de la floraison, généralement entre août et septembre, est le moment optimal pour tailler la lavande. Cette période peut varier légèrement selon la variété de lavande et les conditions climatiques. Surveillez le moment où les fleurs commencent à se faner et prennent une teinte grise.
Techniques de Taille
Taille des Jeunes Lavandes
Pour les plants jeunes, la taille favorise un développement harmonieux et robuste. Dès la première floraison, coupez les tiges florales avec un sécateur, cela encourage la plante à se ramifier et à s'étoffer.
Taille des Plants Adultes
Utilisez un sécateur pour les petites touffes et une cisaille pour les massifs plus conséquents. Il est crucial de tailler juste au-dessus du feuillage et d'éviter de couper dans le vieux bois, ce qui pourrait empêcher la repousse.
Esthétique et Forme de la Lavande
Après la coupe des tiges florales, il est conseillé de modeler votre lavande en lui donnant une belle forme sphérique. Cette taille d'ornement améliore non seulement l'apparence de la plante mais favorise aussi une meilleure circulation de l'air à travers les branches, réduisant ainsi le risque de maladies.
Récolte et Utilisation des Fleurs de Lavande
La récolte de la lavande s'effectue idéalement en fin de floraison. Les fleurs peuvent être séchées en bouquets suspendus tête en bas ou égrenées pour une conservation optimale. Pour un parfum plus intense, choisissez de récolter les fleurs en début de floraison, lorsque les huiles essentielles sont à leur apogée.
Conseils pour un Entretien Efficace de la Lavande
Gestion de l'Arrosage
Durant sa première année, la lavande requiert un arrosage modéré, surtout par temps sec. Par la suite, la lavande est relativement autonome, se contentant de l'eau de pluie, sauf en périodes de sécheresse prolongée.
Surveillance des Parasites
Inspectez régulièrement vos plants pour détecter toute présence de parasites ou maladies. En cas d'infestation, une intervention rapide est nécessaire pour éviter la propagation.
Fertilisation : Est-ce Nécessaire ?
En général, la lavande n'a pas besoin d'engrais, surtout si elle est plantée en pleine terre. Pour les lavandes en pots, le renouvellement partiel de la terre lors du rempotage est généralement suffisant pour leur apporter les nutriments nécessaires.
En suivant ces recommandations détaillées, votre lavande continuera à prospérer dans votre jardin, offrant chaque année ses fleurs parfumées et sa forme esthétique. Ce guide vous aidera à maximiser la santé et la beauté de votre lavande, garantissant ainsi son épanouissement au fil des saisons.
En conclusion
L'entretien et la taille de la lavande sont des pratiques essentielles pour tout jardinier souhaitant profiter pleinement de cette plante emblématique. En suivant les conseils détaillés de ce guide, de la taille annuelle à la gestion de l'arrosage et à la prévention des parasites, vous assurerez non seulement une floraison abondante et parfumée, mais aussi une santé optimale de votre lavande. Que vous cultiviez la lavande pour son aspect esthétique, pour ses qualités aromatiques ou pour ses bienfaits thérapeutiques, une taille et un entretien corrects sont la clé pour en tirer le meilleur parti. Avec ces astuces et techniques, votre jardin ou terrasse se transformera en un havre de paix, embaumé par le doux parfum de la lavande, et sera un témoin privilégié de votre savoir-faire en jardinage. N'oubliez pas, tailler sa lavande est un art qui, maîtrisé, révèle toute la splendeur de cette plante intemporelle.
Les gestes sont précis et très délicats. Pour ne pas abîmer les plumes de l’oisillon qui tient dans le creux de sa main, Manon Prazuc, munie de gants ouvre délicatement son bec. Puis, à l’aide d’une pipette, la soigneuse donne à manger au martinet une bouillie de grillons et de vers. Epaulée par Sandra et Mireille, des bénévoles. Elles se relaient de 8 heures à 19 heures.
"On les nourrit toutes les deux heures, et, pour les plus jeunes c’est toutes les heures. Car les martinets ne peuvent pas manger tout seuls. Ici on supplée les parents pour qu’ils ne dépérissent pas. Et dans la nourriture on rajoute des suppléments vitamines, calcium", explique Alice Brunet, vétérinaire et présidente de l’association Totem Paca.
Blottis les uns contre les autres
Dans le centre relais de Cuers (Var), ouvert en urgence il y a une dizaine de jours, les poussins, se requinquent. A l’intérieur de grandes boîtes, posées sur des étagères das une pièce au calme, des petites cabanes en carton ont été fabriquées par Manon. "Ils adorent," sourit Alice Brunet.
Blottis les uns contre les autres, ils se nichent dans ces minuscules abris. "On essaie de reproduire un peu les conditions de leurs nids, mais évidemment ils ne sont pas dans leur environnement naturel donc ils sont assez stressés."
Plus de 220 poussins ont déjà été accueillis, dans le centre, aménagé dans l’aile d’un mas provençal au milieu des pins et des vignes.
Jusqu'à 50°C sous les toits
"On reçoit encore des dizaines d’appel tous les jours, d’habitants qui trouvent des martinets au sol. Les oisillons se jettent du nid, avant d’être en capacité de voler, pour ne pas mourir de chaleur, explique Alice Brunet. C’est une situation inédite par son ampleur. Elle est due à une canicule précoce, avec des températures records enregistrées depuis le 25 juin. A Toulon on a dépassé 43°C, sous les toits où ils nichent ça dépasse les 50°C."
Alors, dans le Var, les Alpes-Maritimes… Partout ces oiseaux migrateurs "tombent du ciel".
Et les SOS affluent.
"Cette espèce a la particularité de ne se poser que pour nicher: elle possède de toutes petites pattes qui ne lui permettent pas de sautiller ou se poser comme les autres oiseaux. Ainsi, un martinet au sol est forcément en détresse", explique la Ligue pour la protection des Oiseaux Paca.
Un vaste élan de solidarité
Face à l’urgence, l’association Totem Paca a lancé un appel sur sa page facebook. Et les renforts n’ont pas tardé à arriver. "On a réussi à mobiliser une quarantaine de bénévoles, qui viennent nous aider à nourrir les 150 martinets."
Sandra fait partie de cette "task force" qui permet aux oisillons de reprendre des forces. "Je ne me suis jamais occupé d’oiseaux, mais je veux être utile", glisse la jeune femme qui suit attentivement les consignes de Manon, la soigneuse.
De son côté, la mairie de Toulon a débloqué des fonds. "On a alloué 3.600 euros pour aider l’association à faire face aux coûts de cette situation d’urgence", note Clémence Mounier, conseillère municipale à Toulon en charge de l’animal en ville.
Tandis que l’association "Martinets d’ici et d’ailleurs", a remis lundi un chèque de 3.000 euros à Totem Paca pour soutenir son action.
"On a besoin de 3 à 4kg de grillons et de vers par jour pour l’alimentation des oisillons" note encore Alice Brunet.
Une fois que les martinets sont en capacité de voler, ils sont relâchés dans la nature. "On attend qu’ils pèsent entre 40 et 50 grammes, ce qui correspond à leur poids de forme."
Une cinquantaine d’entre eux se sont ainsi élancé dans le ciel. Non loin du centre d’urgence, dans un champ situé en bordure de vignes, Alice Brunet les aide à prendre leur envol. "Une fois requinqués, les martinets sont autonomes. Ils savent instinctivement se nourrir d’insectes, donc ils sont sauvés."
Dons, bénévolat, comment aider?
Pour venir en aide aux martinets, vous pouvez devenir bénévole au sein de l’association, qui doit faire face à une situation de crise. L’inscription s’effectuer par mail à l’adresse suivante:
contact@assototem.com
L’association lance un appel aux dons. Elle a ouvert une cagnotte en ligne.
Pour soigner et nourrir un martinet jusqu’à ce qu’il soit relâché, il faut compter 15 euros. "Les dons sont défiscalisés à 66%, seul 5,10€ resteront à votre charge après déduction d’impôts", souligne encore Alice Brunet.
Avant de lister le matériel dont ils ont également besoin: congélateur pour conserver la nourriture, caisses plastique 40×60cm, lampes et tapis chauffants, balances de cuisine, serviettes, sopalins, journaux, désinfectant Virkon®, tréteaux, tables, éponges, petits contenants…
Que faire si on trouve un martinet au sol?
Le placer délicatement dans un carton tapissé de tissu.
Garder le carton au frais, au calme.
Ne pas nourrir ni abreuver l’oiseau: son bec est extrêmement fragile.
Contacter immédiatement SOS Faune Sauvage. Tél: 04 83 65 02 79. De préférence par message whastapp assorti d’une photo de l’oiseau, ou par appel téléphonique.
Offrir un téléphone à son enfant fait aujourd’hui partie des rituels de l’adolescence, souvent en lien avec l’entrée au collège. Mais ce petit objet soulève de grandes questions, notamment pour les parents: à partir de quel âge? Avec quelles règles? Et surtout, comment s’assurer que leurs enfants en fassent bon usage? Pour répondre à ces questions, les boutiques Orange de la région organisent depuis plusieurs années des ateliers numériques dans leurs boutiques. Ces derniers ne sont pas réservés aux clients mais ouverts à tous, sur inscription. À l’occasion de la sortie d’un nouveau forfait, comprenant un pack Protection Enfant, la boutique de l’opérateur située rue d’Antibes a organisé un moment dédié à la bonne prise en main du premier téléphone de l’enfant.
Pendant plus d’une heure, trois familles ont pu échanger avec les professionnels et partager leurs expériences. Chacun encadre l’usage du téléphone à sa façon: applications de divertissement limitées à 30 minutes par jour et contrôlées par un chronomètre, notification reçue par mail dès que l’enfant installe une application, téléphone en dehors de la chambre la nuit, ou carrément une utilisation de ce dernier uniquement le week-end.
Savoir faire face aux contenus inappropriés
Pour Rachelle Savoie, ambassadrice numérique volontaire chez Orange, "l’enjeu n’est pas de se demander combien de temps les enfants passent sur leur téléphone, mais ce qu’ils y font et ce qu’ils y voient".
L’atelier met par exemple l’accent sur le fait de ne pas parler à n’importe qui en ligne et de garder ses comptes en privé, mais aborde aussi les questions de cyberharcèlement, et de contenus violents ou pornographiques, qui sont loin d’épargner les plus jeunes. "Les enfants, il est primordial que vous vous inscriviez en tant que mineur sur les réseaux sociaux quand vous créez un compte. Grâce à ça, vous ne tomberez pas sur des contenus inappropriés", conseille l’ambassadrice numérique aux enfants, avant de s’adresser à leurs parents.
"Un garçon sur deux regarde régulièrement des contenus pornographiques, et une fille sur trois. Il faut oser aborder ces sujets avec eux, sans tabou. Ce n’est pas pour leur faire peur, mais pour qu’ils aient conscience des risques, et pour qu’ils sachent qu’ils peuvent venir en parler s’ils y sont confrontés un jour", poursuit-elle.
Communiquer et instaurer un climat de confiance
Pour aider les parents à veiller sur l’activité de leurs enfants en ligne, le pack proposé par Orange inclut entre autres un système de contrôle parental ajustable, et un partenariat avec SafeBear, qui détecte les messages potentiellement liés à du harcèlement. Le système ne dévoile pas le contenu exact des échanges pour respecter l’intimité de l’enfant, mais alerte les parents en cas de problème. "Cela permet d’agir sans fouiller dans le téléphone de son enfant; c’est son espace, sa bulle personnelle. On reste dans le dialogue, pas dans l’intrusion. Si jamais quelque chose d’anormal est détecté par SafeBear, vous pouvez aller en discuter avec votre enfant, et, s’il le souhaite, il pourra ensuite vous montrer les messages problématiques", souligne Rachelle.
À l’issue de ce moment d’échange, Julie Maré, mère de Noé, 11 ans, se dit séduite par cette approche. "L’atelier nous a permis de lui montrer que les règles qu’on met en place ne sont pas là pour le brider, mais pour le protéger", déclare-t-elle.
Les parents doivent aussi montrer l’exemple
L’un des messages forts de l’atelier est aussi destiné aux parents. "Il ne faut pas toujours blâmer les enfants, parce qu’ils reproduisent aussi ce qu’ils voient, alerte l’ambassadrice numérique. On ne peut pas demander à un ado d’être raisonnable si nous-mêmes on ne l’est pas."
Car non, la nouvelle génération n’est pas la seule à se faire piéger par les algorithmes de TikTok ou d’Instagram. "Parfois, on défile les contenus les uns après les autres et on passe des heures dessus sans même s’en rendre compte", avoue Brigitte, grand-mère de Lou, 10 ans.
Pour changer cela, quelques activités simples peuvent aider à déconnecter, et à créer de vrais moments en famille: couper les notifications pendant les repas, utiliser un vrai réveil pour ne pas utiliser son téléphone à peine sorti du lit, pratiquer un sport, jouer à des jeux de société, ou même regarder un film en famille. Se détacher de son téléphone, c’est possible, la preuve à la fin de l’atelier: personne ne s’est aperçu que plus d’une heure s’était écoulée… sans que personne n’ait touché son téléphone.
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On en a vu des shows dans notre vie: Metallica, AC/DC, System of a Down, Korn, Guns N’Roses, Beyonce, Pink, Iron Maiden, NTM, et on en passe mais, on va être tout à fait transparent avec vous, on a pris un immense pied à remonter le temps, l’espace d’une soirée sur la plage Cousteau de Saint-Laurent-du-Var dans le cadre de Beach 90, pour assister au retour sur scène de nombreux artistes de notre adolescence.
Menelik, Tragédie, Billy Crawford, L5, Las Ketchup, Corona, Allan Theo ou encore Worlds Apart, ils étaient tous là, face à une foule conquise à l’avance.
"Si vous êtes là, si on est là, c’est parce qu’on est nostalgique et que l’on veut revivre tout ça en musique", lance Coralie des L5, groupe féminin qui a remporté la première saison de Popstars en 2001.
Oui, certains ont vieilli, pris du poids, flirtent avec la soixantaine, assurent moins les chorégraphies ou tiennent moins la note. Et alors? Personne n’y a trop prêté attention.
Ils étaient heureux d’être sur scène et le public était aux anges de les retrouver, notamment le trio anglais des Worlds Apart, venu clore le show, et qui a toujours autant la cote auprès du public féminin.
Rebelote à La Garde ce jeudi
Dans un monde où la musique se consomme sans modération, avec sans doute beaucoup trop de facilité, les soirées nostalgiques de la sorte rencontrent un vrai succès.
Suffit de voir comment la foule a immédiatement reconnu le son du duo Tragédie, Hey Oh, avant leur montée sur scène pour comprendre que cette musique, faite pour s’amuser, a traversé le temps.
Parfois critiqué dans les années 90, ce son, si particulier, demeure une madeleine de Proust formidable. On oublie tout, on se déhanche, on kiffe.
"Cela nous étonnera toujours cette attente et ce succès populaire, souligne Tizy Bone du groupe Tragédie. On pourrait presque ne pas chanter tant le public connaît absolument toutes les paroles. C’est gratifiant, surtout quand on fête nos 20 ans de carrière. C’est une passion réelle, on est touché que les plus jeunes soient là, cela veut dire qu’on a réussi à trouver un côté universel."
Mieux, tout ce petit monde savoure ce retour au premier plan après un virage des années 2000 parfois délicat, entre l’oubli et l’étiquette, pour certains, de has been.
Billy Crawford, jubile, taille la bavette avec Tragédie et prend des photos avec les Worlds Apart. Menelik, qui a toujours le don de soulever les foules avec son tube Bye Bye, est accaparé par les selfies.
Qu’ils soient plus âgés ou plus jeunes, ces artistes, autrefois présents dans nos postes de télévisions ou dans les magazines comme Ok Podium sont aujourd’hui de retour sur scène, et pour une raison aussi inexplicable que magique, c’est un bonheur sans limite de pouvoir y assister.
Le côté imparfait rend même l’ensemble assez touchant. Cela aurait pu être ringard mais la magie est du bon côté et donne un côté attendrissant et bienveillant à tous ces artistes de notre adolescence.
Et ceux qui ont manqué le coche mardi peuvent se rattraper, ce jeudi, avec une Hit Party 2000 à La Garde avec un trio Worlds Apart-L5-Billy Crawford. Cerise sur le gâteau? C’est gratuit. Allez, on vous laisse, on a la chorégraphie de Baby Come Back à réviser.
Charly et Lulu: "On est une carte postale!"
C’est assez rare qu’un duo de présentateurs d’une émission musicale - le Hit Machine en l’occurrence - ait autant marqué une génération. Charly et Lulu, puisque c’est d’eux dont il s’agit, animait mardi soir la soirée Beach 90 à Saint-Laurent du Var, comme au bon vieux temps de leur règne sur M6.
Tous ces artistes ont été reçu par le duo quand l’émission de la "petite chaîne qui monte" était le passage obligé dans la promotion. Billy Crawford les appellent "Charly et Loulou". On sent une vraie tendresse entre eux.
"C’est toujours étonnant de voir que les gens répondent présents, souligne Charly. C’est une soirée payante en plus, cela veut dire que le public a fait la démarche de venir. Ce n’est que du bonheur, il ne faut plus s’étonner que des chansons qui ont 25 ans, 30 ans, marchent encore, savourons et remercions la vie. Il y a toujours eu des critiques sur les chansons, même du temps de Claude François ou Sheila, la seule chose qui compte, c’est l’accueil du public, c’est lui qui a raison."
"On est là pour s’amuser, embraye Lulu, quand tu vois un public, peu importe l’âge, qui veut chanter et danser, tu sais que tu es dans le vrai. Regarde Las Ketchup, elles vont envoyer la première note de leur tube et tout le monde va se rappeler de la chorégraphie".
Plébiscités sur scène par une foule qui a repris a cappella, leur tube Le feu ça brûle, Charly et Lulu sont des icônes malgré eux. C’est rare qu’un duo de présentateurs soit aussi apprécié, surtout avec le temps qui passe.
"Les gens ont du goût", rigole Lulu. "On a été les vecteurs, les véhicules d’une époque, il n’y avait que nous sur ce segment, sinon il y avait une forme de variété un peu ampoulée à la Drucker. Les gens se souviennent de nous, de la période, de la musique, des artistes qu’ils aimaient à l’époque", étaye Charly.
"On était les ambassadeurs de cette période, on est comme une carte postale que l’on garde précieusement pour se souvernir", conclut Lulu.
Allan Theo: "Les gens aiment parce qu'ils replongent en enfance"
Il fallait le voir, affuté, s’échauffer de longues minutes avant de monter sur scène. Allan Théo, la cinquantaine rayonnante, avait la lourde mission d’ouvrir le bal. Son tube, Emmène-moi, avait été un raz de marée en 1998 – disque dor - et résonne encore dans toutes les têtes.
"J’ai le même engouement qu’à mes débuts, pendant dix ans j’ai fait autre chose, du rock, et on m’a un peu forcé à revenir à cette musique, rigole-t-il, et je me suis apperçu que cette musique rendait les gens heureux et, par contamination, ça m’a rendu aussi heureux alors que j’étais dans la rage avec le rock".
Celui qui s’inscrit dans une mouvance latine depuis peu se souvient aussi de cette période si particulière de la fin des années 1990: "Je ne me suis pas rendu compte de ce qu’il se passait. J’étais dans une bulle, je n’étais pas forcément au contact du public au début et puis quand le single est devenu viral, je ne pouvais plus faire mes courses, je ne pouvais plus aller au restaurant, au cinéma, là, tu te rends compte que c’est une forme d’hystérie, les gens perdent une forme de contrôle et ça me fascine que la musique puisse faire ça".
Musique faite pour se lâcher
Alors qu’il a enchaîné ses tubes dont Lola et une reprise de Ricky Martin, Un, dos, tres, Allan Theo admet que le plaisir est toujours au rendez-vous.
"Les gens aiment car ils replongent dans leur enfance mais en plus c’est super joyeux, tu ne peux pas lutter. Tu commences à chanter une chanson, parfois il suffit de juste une note, et les gens hurlent, ils sont aux anges, c’est magique. On a dit que c’était de la musique commerciale mais tous les sons de cette époque-là sont restés dans nos mémoires, c’est qu’il y avait quelque chose..."
Les soirées Apéro Food
Conditions
Entrée libre, parkings gratuits
vendredi 18 & samedi 19 juillet de 18h à minuit.
Live music, Food Trucks et un Brasseur local vous attendent !
LES CONCERTS :
Vendredi 18 juillet <<
19h00 à 21h00 : MARJORIE MARTINEZ - Folk, Blues, Rock
21h30 à 23h30 : ELODIE B's - Pop, RockSamedi 19 juillet <<
19h00 à 21h00 : CUPCAKE - Pop, Soul, Rock
21h30 à 23h30 : BROOKLYN - Funk, Soul
LES FOOD TRUCKS :
- FELIZ STAR : Cuisine sud américaine
- AU BIDOCHON : Planches apéro et plus
- LAKAZALEY : Cuisine créole
- YVONNE : Burgers
- LA CASA PEYRANI : Piadine
- LES GLACES D'ANDRÉA : Glaces artisanales
LA BRASSERIE:
- RIVIERA BEER
En partenariat avec RADIO AS
Cagnotte pour vitrine réfrigérée https://www.leetchi.com/fr/c/remplacement-chambre-froide-et-vitrines-refrigerees-3633086#MoneyPot--Description
La Ville de Mougins crée le kit « Un animal m’attend chez moi ».
L’objectif est simple : en cas d’urgence, cette carte permet aux propriétaires de signaler la présence de leurs animaux chez eux.
Accidents, malaises…, la vie réserve parfois des coups durs, sans prévenir. Si vous vous retrouvez dans l’impossibilité de faire savoir que votre animal de compagnie est seul à la maison, le kit se compose d’une carte « Mon animal m’attend chez moi » à garder sur vous afin de le signaler, ainsi qu’un adhésif à apposer à l’entrée de votre domicile. Sur la carte figurent votre nom, celui de votre ou vos animaux ainsi que les personnes à contacter.
N’hésitez pas à vous procurer le kit auprès de certains cabinets vétérinaires, les associations de protection animale (SPA Espoir et ASA 06), les pharmacies, les accueils publics mairie (CCAS, pôle administratif, mairie annexe Mougins-le-Haut, îlot de police municipale de Tournamy, guichet unique, Scène 55, médiathèque, service des sports), les résidences et foyers seniors.
Antibes est la première ville en France à signer la charte pour la préservation de l'eau de l'association Valhor. La charte engage la ville à planter des végétaux peu gourmands en eau bien sûr mais aussi à utiliser les espaces verts pour éviter les inondations et autres gros ruissellements.
Depuis plus d’un an, du côté du Cannet, dans la lutte contre le moustique tigre, on a fait le pari des bornes antimoustiques qui évitent le recours aux insecticides.
"Comme ailleurs dans le département ça devenait invivable dans certains secteurs livre Marc Occelli, l’adjoint délégué à l’Environnement chargé de mener la lutte. Les restaurateurs, notamment dans le vieux-Cannet, les riverains… tout le monde se plaint. Ces moustiques sont devenus en quelques années un véritable fléau qui démarre dès le printemps et se termine à la fin de l’automne. Pour l’enrayer on a d’abord testé quelques bornes à des endroits stratégiques, comme par exemple une crèche et une résidence. Elles se sont avérées vraiment efficaces, certifie l’élu. Et depuis l’année dernière nous en avons installé vingt sur toute la commune. Leur rayon d’action peut atteindre jusqu’à 60 mètres, elles sont placées entre avril et octobre dans plusieurs endroits de la ville qui sont considérés comme les plus à même d’être touchés par les moustiques."
Une politique antimoustique qui a un coût puisque chaque borne revient à 1.000 euros pièce, sans l’entretien.
Sans produit chimique, ni bruit
Visuellement, cela ressemble à une grosse boîte. C’est à l’intérieur de celle-ci que se trouve une machine redoutable qui va disperser du dioxyde de carbone pour imiter la respiration humaine ainsi qu’un leurre olfactif qui simule l’odeur corporelle, toujours humaine.
Les moustiques n’y résistent pas. Ils sont attirés et aspirés par la borne. Tout ceci sans aucun produit chimique, ni bruit ni odeur. La machine ne prend pas non plus au piège les autres insectes comme les abeilles ou coccinelles.
"Les bacs sont relevés toutes les semaines, je suis incapable de vous dire combien de moustiques sont piégés, mais les bacs d’un litre sont pleins à chaque fois, ajoute l’élu. Et puis surtout, là où sont installées les bornes, les moustiques dérangent moins. Par contre elles doivent être installées à un endroit stratégique: déportées du lieu de vie à une cinquantaine de mètres en amont et en tenant compte du sens du vent."
Rémy est le gérant de La Maison Bellevue, dans le vieux-Cannet et il confirme "un changement radical avant et après la borne". "Avec la présence constante des moustiques, ça devenait très compliqué de travailler, en terrasse les clients se plaignaient à juste titre. La borne a été installée l’année dernière au milieu de la place et ça va beaucoup mieux."
Dans cette commune, depuis l’installation des bornes, "aucun cas de dengue n’a été détecté, indique l’élu. Mais il faut rester vigilant et nous menons la lutte sur plusieurs fronts. En plus de ces bornes, nous avons aussi installé des pièges pondoirs pour les femelles et nous répandons du larvicide dans les lieux où l’eau à tendance à stagner."
Il ajoute "la lutte doit être collective, on ne gagnera que comme ça. En plus de nos actions, nous multiplions les messages à la population concernant les eaux stagnantes dans les jardins. Et nous invitons les Cannettans qui le peuvent et le souhaitent à s’équiper de ces bornes redoutablement efficaces."
Les patous et autres chiens de protection qui veillent sur les troupeaux en montagne causent parfois des frayeurs aux randonneurs, ICI fait le point sur l'attitude à adopter lorsqu'on croise l'un de ces chiens lors d'une balade en montagne.
Contourner le troupeau, si possible,
À proximité du troupeau : se signaler en appelant les chiens (pour ne pas les surprendre),
Si les chiens viennent vers vous, s'arrêter, faire face aux chiens et leur parler sans les fixer dans les yeux,
Mettre un objet - chapeau, veste, sac à dos - entre soi et le chien pour mettre une distance entre vous et le chien,
Rester calme,
Éviter absolument de jeter des cailloux au chiens, de brandir un bâton ou l'usage d'une bombe aux poivres, cela risquerait de rendre les chiens agressifs,
Dès que le chien se calme, poursuivre son chemin doucement
Trouvez une mission de bénévolat dans une association, organisation publique ou une collectivité territoriale, sur le terrain ou à distance. Plus de 20 000 missions disponibles partout en France dans 10 domaines d'action : solidarité, insertion, éducation, environnement, santé, sport, culture ...
Soutenez le fonctionnement du Centre de Soins pour la Faune Sauvage des Alpes-Maritimes ! Bonne nouvelle : le centre de soins pour la faune sauvage des...
Relier Cannes à Théoule par la mer, c’est de nouveau possible depuis samedi et ce jusqu’au 31 août, grâce à la navette maritime Esterel.
L’occasion de se rendre dans le magnifique parc départemental de la Pointe de l’Aiguille ou à la plage de la Figueirette, tout en profitant de la beauté de la côte depuis la Méditerranée, notamment le château de Mandelieu, le Palais Bulle ou les petites criques de roches rouges…
Alors, on laisse la voiture au garage ou au parking et on se rend au quai Laubeuf, à Cannes, pour embarquer à bord de la navette qui peut emmener une petite centaine de personnes.
Ensuite, deux arrêts sont proposés: Théoule débarcadère (dans le centre du village) et le port de la Figueirette.
Quatre allers-retours quotidiens
Le service propose quatre allers-retours quotidiens au départ de Cannes (9h15, 11h15, 14h30 et 16h30).
Niveau prix, il faut compter 10 euros pour un pass journée adulte et 5 euros pour le pass journée enfants jusqu’à 10 ans (gratuit pour les moins de 3 ans). Un billet aller simple est également proposé au tarif de 6 euros.
Pour acheter des tickets, il suffit de se rendre dans un des cinq points de vente: au port et à l’office de tourisme de Cannes, à l’office de tourisme de Théoule-sur-Mer, à la capitainerie de La Figueirette et à la Maison du parc maritime départemental Esterel Théoule.
Il faut compter un peu moins d’une heure pour relier Cannes à La Figueirette, pour un trajet qui en mettra plein la vue aux voyageurs.
Renseignements : 04.93.49.28.28.
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Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/quelles-sont-les-pepites-du-reseau-entreprendre-cote-d-azur-992615
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découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/quelles-sont-les-pepites-du-reseau-entreprendre-cote-d-azur-992615
Il aurait pu s’arrêter à 60 ans. Fermer les grilles de la pépinière, poser les outils, profiter. Dix-huit années plus tard, Jacky Rubino, travaille encore chaque jour. Parce que la pépinière ne le lâche pas. Parce qu’il aime ce métier au point de ne jamais vouloir le quitter. Parce qu’il dit que la terre lui a appris le respect. Et que le respect, ça s’entretient. Comme un jardin. "Je continue aussi parce que j’ai une super équipe, on s’entend bien… En fait, à l’approche des 80 balais j’aimerais bien faire la passation. Mais rester quand même… Que je puisse continuer à former, à transmettre…" Tout est dit…
Jacky Rubino vient d’être nommé Chevalier de l’ordre national du Mérite agricole. Un honneur qu’il prend comme "la concrétisation de toute [sa] carrière". Et quelle carrière! Cinquante-cinq ans sans manquer un jour. 6h45, tous les matins. 19h, tous les soirs. Et toujours cette exigence, ce goût du travail bien fait. Il aurait pu devenir ingénieur chez Thalès. Mais il a bifurqué. Un détour par le jardin d’un colonel en Allemagne pendant l’armée. Et puis la révélation du sécateur: ce sera les plantes. Avec une volonté tenace: "Être le meilleur. Meilleur élagueur, puis meilleur paysagiste." Et il l’a été, à sa manière: discret, tenace, passionné.
Ce jour-là chez la princesse
Quand on lui demande à quoi il a pensé lorsqu’il a reçu la médaille, il nous parle de sa défunte épouse emportée par la maladie il y a dix ans et nous raconte son premier jour. C’était le 2 mai 1969, il avait été envoyé élaguer les cyprès florentins et les palmiers d’une princesse: "La Begum Aga Khan. C’était à Yakymour, sa villa du Cannet. Et sous ses yeux en plus! D’ailleurs, je n’ai jamais cessé d’entretenir sa propriété", dit-il en montrant la photo de cette journée. "À 17mètres de haut, tout à la main et à la serpe. Cette allée était tellement belle que la municipalité du Cannet en a fait des cartes postales..."
En "collaboration" avec le végétal
Après avoir passé des années en l’air, il est redescendu pour créer et ouvrir sa pépinière.
Six hectares qu’il a imaginés et aménagés en 1984 à Mandelieu-la-Napoule. Une petite fierté aux 2.000 variétés qui fournit près de 700 jardiniers de Menton à Marseille. "Parfois je me dis que je connais chaque arbre de ce territoire…" Spontanément, il prend une feuille et un stylo et dessine une taille: "Il faut pratiquer le gobelage pour que l’air passe. Tout ce qui pousse à l’intérieur il faut le tailler. Ouvrir l’intérieur de l’arbre pour le faire respirer. Et le faire en pleureur à l’extérieur..."
Il enchaîne sur l’entretien de l’arbre: surtout par de cuvette autour d’un arbre, "vous le tuez..." Il faut - toujours à l’aplomb - faire des trous à la barre à mine que vous laissez ouverts. Vous en faites cinq ou six autour et vous y injectez de l’engrais bio, "ça, même certains jardiniers ne le savent pas". Il regarde son dessin, attendri: "Moi, quand je travaille un arbre, que je le nettoie, le taille, c’est comme si je lui parlais... C’est une collaboration..."
"C’est très rare qu’un arbre meurt chez moi"
Prendre soin du vivant, c’est important: "Il y a de la musique partout ici... Les plantes d’intérieur aiment beaucoup, elles poussent mieux. J’aimerais qu’on se souvienne de la qualité des plantes. De la qualité de la pépinière. C’est très rare qu’un arbre meurt chez moi."
Son essence préférée: le palmier phœnix. "J’ai commencé dessus et je suis né en dessous, dans une villa au Cannet..." Arbre qui porte la symbolique de la résurrection et de l’immortalité... En regardant le pépiniériste, on y voit l’arbre du passage entre les générations, le savoir transmis. C’est tout Jacky...
L'Arche à Grasse propose un accompagnent de personnes en situation de handicap mental à travers un concept de vie partagée.
Newsletters La Nef Juillet 2025
foodwatch fait la lumière sur les pratiques nuisibles de l‘industrie agroalimentaire et lutte pour le droit des consommateurs de se voir proposer des aliments de qualité.
Nous sommes en 2022. Laura est assistante vétérinaire. Depuis quelque temps, elle a remarqué que certains clients se retrouvent embêtés lorsqu’ils doivent emmener leur animal à la clinique.
Il y avait cette petite dame qui n’arrivait plus à se déplacer, ou encore ces personnes qui me disaient qu’elles travaillaient et qu’elles étaient coincées. D’autres ne pouvaient pas laisser les enfants seuls à la maison. Leur seule possibilité, c’était de prendre un taxi. Et c’est très cher sur la Côte d’Azur."
Alors une idée commence à germer dans sa tête. L’idée d’aider à transporter tous ces patients à quatre pattes. De devenir une sorte d’ambulancière pour animaux.
Elle en parle à son collègue vétérinaire qui lui dit que c’est une bonne idée et que "ça manque dans le coin".
Pour concrétiser ce projet, Laura investit près de 70.000€. Elle achète un fourgon, l’aménage totalement, l’équipe d’un brancard, d’une climatisation réversible, de grandes et petits cages en fonction de la taille des chiens ou des chats qu’elle devra transporter.
Elle s’équipe également de tout ce qu’il faut pour respecter les protocoles de désinfection. Sa maman la soutient, ainsi que son conjoint qui l’aide pour l’aménagement.
Elle se forme pour obtenir l’ACACED, qui est un peu le sésame pour travailler avec les animaux. Elle y ajoute la formation TAV pour Transport d’animaux vivants.
Il ne reste plus que les démarches auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations).
"Grâce à la rapidité de l'intervention, il s'en est sorti"
L’activité a débuté il y a un mois. Laura, qui pensait au départ couvrir le Golfe, s’est vite retrouvée à se déplacer dans tout le département. "Je suis dispo 7 jours sur 7, 24h/24. Il m’est arrivé d’aller sur Toulon, Saint-Laurent-du-Var ou Nice." Il peut s’agir de transporter du domicile à la clinique, mais aussi entre deux cliniques pour des cas compliqués.
Dans son "ambulance pour animaux", elle a tout pour pratiquer les premiers secours. Récemment, elle est intervenue pour un chat qui était tombé du 3e étage. "En arrivant sur place, la scène était tendue. Aslan gisait au sol, immobile, derrière une haute grille qui barrait l'accès. (…) Sans hésiter, j'ai escaladé la grille (…). Il était là, étendu, le regard un peu perdu, mais vivant. Avec une extrême délicatesse, je l'ai soulevé et l'ai passé par-dessus la grille à sa propriétaire, qui l'attendait de l'autre côté. Nous avons filé vers la clinique vétérinaire la plus proche, où une équipe nous attendait déjà. Aslan a été pris en charge immédiatement. (…) Grâce à la rapidité de l'intervention et aux soins des vétérinaires, il s'en est sorti. Le soir même, il était de retour chez lui", raconte-t-elle sa page Facebook.
Pour Laura, "les animaux ont le droit à ce genre de services" car ce sont des membres de la famille à part entière. "Qu’on leur donne une chance d’être transportés dans les meilleurs conditions, comme on le ferait pour des humains."
Contact: 06.69.63.12.80. Page FB: Secours Animalier du 83; compte Instagram: @secours.animalier.du.83
Découvert chronique le billet science 02/07/2025 https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/le-billet-sciences/nous-proteger-ou-nous-faire-grossir-les-multiples-roles-du-microbiote-intestinal-1205010
Rendez-vous les 27, 28, et 29 juin pour trois jours de spectacles, de rires, d’émotions et de belles rencontres théâtrales à Auribeau-sur-Siagne !
Parce que nous avons à cœur de rendre accessibles et compréhensibles pour toutes et tous les dispositifs d’épargne entreprise, nous vous invitons à découvrir le podcast de Corine Goldberger et Thierry Ohayon « Argent, parlons cash les filles ! », auquel nous avons participé.
Laure Rabelle, notre responsable marketing et digital pour nos clients entreprises, s’est prêtée au jeu de cette longue interview, pour éclairer les femmes (et les hommes) sur toutes les questions qu’elles pourraient se poser sur leur épargne salariale et retraite et ainsi leur (re)donner les clés et le pouvoir sur leur situation financière et leur patrimoine, actuel ou à venir.
Publié le 26 juin 2025
L’assurance multirisque habitation est obligatoire. Cependant, si tous les contrats offrent un même socle de garanties, leur mise en application diffère. Faites le point, pour ne pas débourser un euro de trop.
Mauvaise nouvelle : en 2025, les tarifs des assurances multirisques habitation (MRH) ont augmenté sur tout le territoire, avec des progressions moyennes de plus de 10 %. Cette flambée est principalement due aux hausses des coûts d’indemnisation. En effet, la guerre en Ukraine a fait bondir le cours des matières premières, renchérissant les réparations. Le nombre de sinistres a, lui aussi, suivi une courbe ascendante, notamment dans les copropriétés anciennes peu ou pas entretenues. En outre, à cause de l’aggravation des risques climatiques, l’État a imposé une majoration de la prime catastrophe naturelle (Cat-Nat), qui finance le régime d’indemnisation des victimes et pèse sur tous les contrats. Le 1er janvier 2025, elle est passée de 12 à 20 %. Alors, pour être certain que le prix de votre MRH correspond bien à la couverture dont vous avez besoin, suivez nos conseils.
Analysez la qualité de votre contrat
Les compagnies d’assurances fixent leurs tarifs en fonction de leur perception du risque (incendie, dégât des eaux, cambriolage…). Or, leurs calculs sont réalisés à partir de statistiques qui leur sont propres. C’est la raison pour laquelle, par exemple, un assureur qui s’avère bon marché à Lille (59) peut afficher des tarifs moins intéressants à La Rochelle (17), ou qu’une compagnie comptant une majorité de propriétaires de maisons dans son portefeuille n’aura pas les mêmes montants moyens de sinistres qu’une société qui assure surtout des petits appartements.
Il est donc important d’intégrer cette donnée avant de choisir son assureur. Toutefois, attention : si le prix d’une MRH est un point capital, ne vous laissez pas séduire par le tarif le plus bas possible, car il faut impérativement examiner un deuxième paramètre : la couverture offerte par le contrat en cas de sinistre. Là également, le marché est très hétérogène, car certaines compagnies insèrent de hauts niveaux de franchises, quand d’autres limitent les garanties, ou encore en incluent en option payante, ce qui fait grimper la note.
Avant de souscrire, il convient donc d’analyser la qualité du contrat et, surtout, de vérifier qu’il correspond à ses besoins. « Le principal sujet avec l’assurance est son utilité réelle, et non sa rentabilité immédiate », met en garde Carole Thoumelin, responsable du pôle offre et marketing chez Pacifica (une filiale du Crédit agricole). Inutile de disposer d’options facturées si vous ne vous en servez jamais ou, a contrario, de risquer des franchises élevées alors que votre budget serré ne vous permet pas d’assumer une série de petits sinistres.
Le dernier facteur jouant sur le prix des contrats est le type et la qualité du service. Fréquemment négligé, ce critère s’avère pourtant essentiel. De fait, si vous avez souscrit via un courtier de proximité, ce dernier sera apte à vous conseiller sur les formules, et à vous épauler en cas de problème. Si vous n’êtes pas technophile, que vous habitez un bien qui sort de l’ordinaire (maison de caractère, nombreuses dépendances, secteur à risque…) ou que votre patrimoine est particulier (collection d’ouvrages anciens, matériel hi-fi ou électronique dernier cri…), mieux vaut opter pour cette solution.
En revanche, pour un petit appartement sans mobilier ni objet de valeur, vous aurez intérêt à préférer une assurance basique ou celle d’un néoassureur, souscrite en ligne en trois clics, bien moins coûteuse. La condition ? Accepter un conseil générique et un règlement de sinistres dématérialisé, ou réalisé via une plateforme téléphonique.
Faites jouer la concurrence
Pour toutes les raisons précédemment évoquées, les écarts de cotisation annuelle varient, sur une formule comparable, du simple au triple. Malgré tout, beaucoup de consommateurs se contentent, lorsqu’ils reçoivent leur échéancier de primes chaque année, de relever les hausses et de les accepter avec fatalisme. C’est une erreur ! Dans le domaine de la MRH comme de l’automobile, la fidélité n’est pas récompensée. En effet, pour attirer de nouveaux clients, tous les assureurs appliquent des prix d’appel la première année. Ensuite, ils augmentent les tarifs et les anciens contrats perdent leur compétitivité. Si on veut éviter de se retrouver piégé, « il faut régulièrement, c’est-à-dire a minima tous les deux ans, faire le tour de la concurrence, afin de vérifier que sa couverture n’est pas facturée trop cher par rapport au marché, qui évolue assez rapidement », conseille Julien Fillaud, directeur d’Hyperassur. Pour cela, passez par des comparateurs (LeLynx, Lesfurets, Meilleurtaux, UFC-Que Choisir…), ou rendez-vous sur le site de votre assureur, pour mettre votre contrat en balance. À la clé : des économies atteignant parfois 40 %.
Regarder ce que propose le marché a un autre avantage majeur : cela vous donne l’occasion de réévaluer vos besoins et d’adapter votre couverture en choisissant, éventuellement, une formule qui vous convient mieux. Le but ? Éliminer les options, anciennes ou nouvelles, inadaptées à votre profil, et en souscrire d’autres correspondant à l’évolution de votre situation (immobilière, mobilière…). À titre d’exemple, de plus en plus de contrats MRH disposent désormais d’une garantie, souvent payante, qui assure les vélos électriques contre les vols. Séduisante sur le papier, elle s’avère inutile si vous roulez avec une bicyclette musculaire. « L’analyse méticuleuse et régulière de son contrat permet de trouver de nouvelles assurances plus protectrices à tarif équivalent, ou d’autres, moins chères, qui offrent des garanties comparables », affirme Julien Fillaud.
Soyez aussi vigilant sur les garanties incluses dans la MRH, car « il existe des formules qui n’intègrent pas de couverture vol. Elles sont destinées à ceux qui estiment que le contenu de leur habitation ne mérite pas cette protection particulière », souligne Carole Thoumelin. Il s’agit essentiellement des contrats d’entrée de gamme, surtout adaptés aux petits logements avec peu de valeurs mobilières à assurer. Évitez-les si vous possédez beaucoup de meubles, du matériel hi-fi, de l’électroménager et que vous vivez dans une grande maison.
Adaptez les garanties de base
Un contrat multirisque habitation assure a minima contre les dégâts des eaux, l’incendie et les catastrophes naturelles. Il donne, en outre, une garantie responsabilité civile qui couvre les dommages que vous ou un membre de votre foyer assuré pourriez provoquer chez autrui. À cela s’ajoute, dans la grande majorité des cas, une garantie vol. Cependant, malgré un tel socle commun, chaque contrat prend en compte de manière différente, ensuite, les sinistres et leur règlement.
Premier point : les montants couverts diffèrent. Le capital mobilier assuré peut aller du simple au triple pour la même surface de logement. Les assureurs l’évaluent entre 10 000 et 30 000 € en moyenne par pièce. D’autres ajoutent parfois à ce montant un plafond global d’indemnisation qui peut être très bas, et largement insuffisant pour une grande maison. À ce propos, vérifiez la définition du nombre de pièces, car certaines compagnies considèrent qu’un grand séjour de plus de 30 ou 40 m2 compte pour deux, et d’autres non.
Attention, en cas de déclaration erronée de votre part, votre indemnisation risque d’être réduite proportionnellement. Soyez bien attentif sur ces points, parce que même si les plafonds d’indemnisation paraissent importants, ils ne seront pas forcément suffisants pour remplacer tout ce que vous pourriez perdre lors d’un sinistre grave (un incendie, notamment). Si vous possédez des meubles de valeur ou encore un niveau élevé d’équipement (bibliothèque de livres anciens, écran plat dernier cri, matériel informatique coûteux, électroménager haut de gamme, vêtements griffés…), choisissez sans hésiter une formule qui garantit des montants supérieurs. Vous paierez plus cher, toutefois vous serez mieux protégé en cas de grosse catastrophe.
Deuxième point : examinez si le capital couvert inclut les objets de valeur. En général, ils dépendent d’une couverture à part, avec un plafond différent. La plupart du temps, il s’agit des biens en métal précieux, de ceux qui intègrent des pierres précieuses, mais aussi des œuvres d’art (tableaux, statuettes, tapisseries, fourrures, montres onéreuses…) et de collection. Certains contrats intègrent, en plus, les caves à vins avec des grands crus. Sachez que « ne sont jamais considérés comme des objets de valeur le matériel hi-fi, vidéo, informatique et les appareils électroménagers », énonce Julien Hue, directeur de l’offre assurance dommages à la Macif. Voyez également s’il existe un plafond par bijou ou objet de valeur, car c’est parfois le cas.
Pour être certain d’être parfaitement couvert, faites une évaluation rapide de ces biens spécifiques et, si besoin, demandez à votre assureur d’augmenter les plafonds de couverture. En outre, ménagez-vous des preuves de leur existence : photographiez-les et, surtout, faites-les expertiser assez régulièrement par un professionnel qui vous délivrera un avis de valeur. Cette précaution est salutaire. « Si conserver des factures est utile pour l’indemnisation, cela ne donne qu’une indication du prix initial du bien, et pas forcément de la valeur actualisée », remarque un courtier en assurances.
Troisième point : après un sinistre, vérifiez si votre assureur va vous rembourser vos affaires pour leur valeur à neuf ou de remplacement, ou s’il calculera le dédommagement après avoir déduit une vétusté – en général, de 5 à 25 % si c’est le cas. « Une grille de vétusté doit être précisée dans le contrat. Elle indique les taux appliqués, qui varient selon la nature des biens. Elle ne sera pas la même, par exemple, sur du mobilier et du matériel électronique », précise Carole Thoumelin.
Gare à la garantie équipement à neuf, car il existe des subtilités : certaines formules, les plus chères, vous protègent de façon illimitée quel que soit l’âge du bien sinistré ; d’autres ne couvrent que quelques biens à neuf ; d’autres encore les soumettent à un coefficient de vétusté. Ces dernières fixent des durées au-delà desquelles le mobilier n’est plus remboursé, s’il a plus de 10 ans par exemple. À fuir si vous êtes adepte de meubles chinés et de pièces vintage. Enfin, regardez le montant des franchises du contrat, car si elles sont élevées et que vous subissez un petit sinistre, comme un dégât des eaux sans gravité, votre assurance ne vous indemnisera rien, ou très peu.
Tenez compte des conditions particulières
Avant de signer, lisez les conditions qui précisent les modalités à remplir pour être pris en charge. Par exemple, si votre logement se trouve en rez-de-chaussée, les fenêtres doivent fréquemment être munies de barreaux ou de volets pour que la garantie vol s’applique. Même obligation, parfois, sur votre porte d’entrée, à doter d’une serrure trois ou cinq points, voire d’une porte blindée au-delà d’un certain capital assuré. Autre exemple : vous êtes tenu de prouver que vous faites ramoner chaque année vos conduits de cheminée et débroussaillez votre terrain. Prêtez attention à ces points car si vous ne les respectez pas, l’assureur peut refuser de vous dédommager ou minorer votre indemnisation. Pensez aussi à lui déclarer tout changement dans votre domicile – par exemple, si vous installez une véranda, construisez une piscine ou créez un petit studio au-dessus de votre garage. Le montant de votre prime augmentera parfois légèrement, mais vous serez correctement protégé. Si vous quittez votre logement durant plusieurs semaines, les assureurs exigent également que l’eau soit coupée, afin de vous couvrir en cas de dégât des eaux. Examinez bien ce point, car les exigences en matière de durée d’inoccupation varient selon les contrats.
Pour finir, si vous avez une maison, vérifiez que votre assurance couvre bien les dégâts ou les vols susceptibles d’avoir lieu dans votre jardin et vos dépendances (mobilier d’extérieur, vélos…). Mais aussi les dommages touchant les murs de soutènement, les portails, les plantations…
Profitez, ou pas, des « petits plus »
La plupart des assurances proposent des petits « plus ». Privilégiez ceux qui vous faciliteront la vie. Par exemple, l’intervention d’un serrurier si vous avez perdu vos clés. A contrario, d’autres s’avéreront inutiles ou inefficaces. C’est parfois le cas de la garantie protection juridique : certaines mettent en relation avec un service de conseil, mais uniquement pour ce qui relève de l’habitation (conflit de voisinage, problème de bail…), tandis que d’autres offrent une couverture dans divers domaines (soucis avec une administration…) et vous épaulent dans vos démarches. À vous de voir si vous avez besoin de cette aide, quelquefois en doublon avec une autre police d’assurance déjà souscrite.
Il existe aussi toute une panoplie de garanties que les assureurs ont intégrées au fil du temps. Si votre contrat a plus de 10 ans, il n’est plus au goût du jour et vous avez peut-être intérêt à en changer pour en profiter. À titre d’exemple, la garantie tout risque accidentel va couvrir un téléviseur heurté par la fenêtre à cause du vent ou un appareil photo abîmé en vacances. La garantie dommage électrique permet d’obtenir le remplacement de machines victimes de courts-circuits ou de surtension. La garantie perte de denrées remboursera le contenu de vos réfrigérateur et congélateur en cas de panne de courant. La garantie bris de vitre prend parfois en charge le remplacement de la porte vitrée de votre insert ou de votre four… Les contrats les plus haut de gamme assurent également les instruments de musique contre la casse et le vol hors du domicile, sous certaines conditions. Ils sont à privilégier lorsqu’on est musicien ou que son enfant prend des cours au conservatoire.
Enfin, des assureurs proposent une garantie civile dans le cadre des loisirs ou des séjours à l’étranger. Elle couvre vos enfants s’ils pratiquent une activité extrascolaire, et la famille si vous partez en week-end ou au sport avec votre matériel. Elle fonctionne souvent, mais mieux vaut le vérifier si vous voyagez hors de France. Très utile pour les foyers actifs et les globe-trotteurs, elle aura un intérêt moindre si on est célibataire et sédentaire.
Mobilier et immobilier - 3 points de vigilance
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Dans le détail des clauses
Avec une garantie valeur de reconstruction matériau à l’identique (pierres de taille, ardoises vernissées…), l’assureur règle les réparations d’un sinistre sur la même base. Mais s’il s’agit d’une garantie valeur de reconstruction (matériaux modernes), il rembourse sur la base de ce qui est actuellement utilisé (parpaings, tuiles usinées…). -
Recours à l’expert d’assuré
Vous êtes victime d’un sinistre grave dépassant plusieurs milliers d’euros ? Faites-vous assister d’un expert d’assuré. Mieux vaut recourir à ses services dès la déclaration du sinistre, mais il peut aussi intervenir en cours de route, jusqu’au règlement du dossier. Ce professionnel indépendant connaît les subtilités des contrats, maîtrise le droit des assurances et possède de solides connaissances techniques. Il discutera donc d’égal à égal avec l’expert de la compagnie d’assurances et négociera votre indemnisation. Il fera aussi en sorte que votre affaire ne traîne pas pour toucher rapidement ses honoraires. Ces derniers oscillant entre 5 et 12 % du montant du sinistre, il a intérêt à ce que la somme proposée par votre assureur soit juste. Pour choisir un expert, privilégiez les cabinets adhérents de l’Upemeic ou de la Fedexa : ces deux syndicats vous fourniront une liste d’affiliés respectant un code de déontologie. -
Couverture pour les bailleurs
Si vous mettez un bien en location, votre locataire doit souscrire une multirisque habitation (MRH). En complément, prenez une assurance propriétaire non occupant (PNO). C’est elle qui couvre les dommages immobiliers du logement et ceux que le locataire pourrait causer à un tiers. Selon la nature du sinistre, vous la ferez jouer en complément ou non de la MRH. Vous l’actionnerez, par exemple, si le locataire est responsable d’un dégât des eaux alors qu’il a dénoncé son bail, si le bien est inoccupé entre deux locataires ou si une fuite sur une canalisation privative abîme votre parquet et le plafond des voisins. Les contrats PNO (environ 10 €/mois pour un deux-pièces) offrent une responsabilité civile avec une garantie défense pénale et recours (DPR), ainsi qu’une couverture classique (incendie, dégâts des eaux, catastrophe naturelle…). Certains intègrent une protection contre les vices de construction, utile s’il s’agit de neuf. Enfin, les plus pointus (souvent les plus chers) proposent la garantie perte de loyers en cas de sinistre rendant l’appartement inhabitable. Ils vous donnent aussi accès à une plateforme juridique spécialisée pour répondre à vos questions (résiliation de bail…).
https://www.quechoisir.org/comparateur-assurance-habitation-n44712/
Randonner exige d’être bien chaussé. Avec leur tige basse, les modèles de ce test sont plus destinés à des balades de quelques heures qu’à des treks de plusieurs jours. Vous pourrez aussi partir avec en week-end ou en voyage, car ces chaussures confortables sont parées contre la pluie et équipées d’une semelle antidérapante. Nous avons choisi de confronter des fabricants experts de la montagne et de l’outdoor (Columbia, Meindl, Millet ou Salomon) à des marques incontournables (Decathlon) ou issues de l’univers de la course à pied (Adidas, Hoka One One). Au total, 10 paires de chaussures au banc d’essai.
https://www.quechoisir.org/comment-nous-testons-chaussures-de-randonnee-n15421/
https://www.quechoisir.org/guide-d-achat-chaussures-de-randonnee-n21713/
L'été sur la Côte d'Azur réserve son lot de bonnes surprises ! À partir du 4 juillet, un tout nouveau train de nuit, l'Espresso Riviera, reliera Marseille à Rome en passant par Nice. Ce train spécial, lancé par la compagnie Trenitalia, promet de révolutionner vos trajets vers l'Italie.
Un train de nuit depuis Nice pour traverser l'Italie
L'Espresso Riviera, qui part chaque jour de Marseille vers 14h, traverse la Côte d'Azur pour rejoindre Rome le lendemain. À bord, pas question de voyager dans des conditions ordinaires. Le train a été entièrement rénové pour offrir un confort exceptionnel. Des espaces généreux, des compartiments de quatre couchettes, des restaurants aux prix attractifs et une ambiance vintage, inspirée des grands trains internationaux d'antan, font de ce trajet une expérience inoubliable.
Confort, espace et praticité
Agostino Pesce, responsable de la CCI Italienne des Alpes-Maritimes, insiste sur l'aspect unique de ce train, qui n'est pas seulement un moyen de transport, mais une véritable aventure. En plus du confort des voitures, vous pourrez transporter des vélos, des planches de surf, et voyager en famille sans souci. La côte méditerranéenne et la Ligurie défileront sous vos yeux, offrant un panorama spectaculaire sur l'une des plus belles lignes ferroviaires du monde. À partir de 71 euros, cette expérience est accessible et représente un excellent rapport qualité-prix.
Base Aviron Rowing CampReconstruite en 2021, la base d'aviron de St Cassien offre des installations sportives modernes dans un site magnifique. Elle accueille plus de 2000 rameurs chaque année : Le Club local Aviron Saint Cassien avec près de 1000 pratiquants du Pays de Fayence. Les clubs et la lig
Aviron Cannes-Mandelieu
RivieraLines vous propose des croisières, des traversées et navettes en bateau au départ de Cannes, Juan les Pins ou Golfe Juan à destination des Iles de Lérins, St Tropez, Monaco et la Corniche d'Or.
Découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/economie/il-reliera-cannes-a-saint-tropez-la-compagnie-riviera-lines-devoile-son-nouveau-catamaran-de-derniere-generation-et-vertueux-991395
Découvrez les risques liés à la fuite de données identifiants et l'ampleur alarmante du vol d'identifiants sur le dark web.
16 milliards d’identifiants issus de 30 bases compromises.
L’équipe de Cybernews mène depuis début 2024 une enquête systématique sur la circulation d’identifiants et mots de passe piratés sur le dark web et les forums clandestins. Dans un article publié le 18 juin, ils annoncent avoir identifié 30 sources de données compromises, regroupant au total plus de 16 milliards d’identifiants uniques.
Ce chiffre inclut des mots de passe en clair ou hachés, des identifiants e-mails, mais aussi des éléments d’authentification secondaires (noms, localisations, adresses IP, tokens, etc.). Pour mémoire, la fuite repérée en mai 2024 par le chercheur Jeramie Fowler, portant sur 184 millions d’entrées, ne représentait qu’une fraction de cette base colossale.
Les chercheurs précisent qu’ils ne publient pas les sources précises, afin de ne pas compromettre davantage les comptes concernés. Mais les cibles incluent des services d’usage courant : Google, Facebook, Apple, GitHub, Telegram, et même des sites gouvernementaux, dont certains russes.
Que signifie cette fuite pour les utilisateurs ?
Des malwares en embuscade
Les identifiants n’ont pas été récupérés via des failles traditionnelles sur les serveurs web. Selon Cybernews, la majorité des données proviennent de logiciels malveillants (malwares de type info-stealer) installés à l’insu des utilisateurs, souvent via des campagnes de phishing, des cracks, ou de faux plugins.
Ces malwares capturent :
l’historique de navigation,
les identifiants enregistrés dans les navigateurs,
les cookies de session,
les jetons OAuth,
les fichiers locaux des applications installées (type Discord, Telegram, Steam…).
Résultat : même les comptes protégés par mot de passe fort ou double authentification peuvent être contournés, si la session active est capturée.
Une fuite globale, mais aux impacts individuels
Pour un utilisateur lambda, la probabilité d’être exposé est réelle mais variable :
Vous êtes concerné si vous réutilisez des mots de passe, utilisez Chrome ou Firefox sans chiffrement local, ou avez téléchargé récemment un logiciel depuis une source douteuse.
Même des comptes inactifs peuvent être utilisés pour lancer des campagnes d’usurpation d’identité, de phishing ou d’accès frauduleux à d’autres services via des tentatives automatisées de « credential stuffing ».
État des lieux de la cybersécurité des identifiants.
Des outils intégrés, mais insuffisants
Certains navigateurs comme Google Chrome ont commencé à intégrer des outils d’alerte, capables de :
détecter des mots de passe compromis,
vous inviter à les changer automatiquement,
générer des mots de passe forts.
Mais ces fonctionnalités, bien que utiles, restent réactives, pas préventives. Et elles ne couvrent pas les risques liés aux sessions piratées, aux cookies ou aux accès via applications tierces.
L’authentification forte : nécessaire, mais pas infaillible
La double authentification (2FA) reste une barrière essentielle. Mais les attaques de type malware contournent parfois les codes temporaires (TOTP), en capturant directement les jetons, ou en interceptant les connexions via proxy inversé (Reverse Proxy Phishing, MITM).
L’usage de clés matérielles (type Yubikey, Titan) ou de passkeys (standard FIDO2) devient aujourd’hui le seul moyen de garantir une authentification inviolable… à condition que les services les prennent en charge, ce qui reste loin d’être généralisé.
Quels services sont concernés ? GAFAM, réseaux sociaux, gouvernements.
Une fuite sans frontières
Les identifiants découverts par Cybernews incluent :
Des comptes Google, Facebook, Apple : messageries, Drive, services liés à l’identité numérique ;
Des dépôts GitHub ou Bitbucket, potentiellement critiques en cas d’accès à du code source privé ;
Des accès à Telegram, Discord, TikTok : utiles pour l’ingénierie sociale ou la récupération de communications ;
Et plus préoccupant encore, des comptes liés à des administrations, parfois avec des accès à des portails intranet ou de gestion RH.
La situation est suffisamment sérieuse pour que des services de renseignement dans plusieurs pays aient été alertés. En France, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) pourrait jouer un rôle dans la coordination de la réponse.
Et maintenant ? quelques pistes pour renforcer sa sécurité.
Ce que les internautes peuvent faire
Vérifier si ses données ont fuité via un service comme Have I Been Pwned ou le Cybernews Leaks Checker.
Changer immédiatement tout mot de passe réutilisé, surtout sur les services critiques (banque, messagerie, identité).
Activer la double authentification partout où c’est possible.
Passer à un gestionnaire de mots de passe (Bitwarden, 1Password, KeePass…).
Éviter les extensions douteuses ou les apps crackées, qui sont souvent des chevaux de Troie.
Ce que les entreprises et institutions doivent renforcer
Mettre en œuvre des politiques de rotation des identifiants, avec alertes sur les fuites connues ;
Généraliser les audits de sécurité internes pour les employés ayant accès à des données sensibles ;
Prévoir des plans de réponse à incident capables de détecter les usages frauduleux en amont ;
Communiquer sur les risques de shadow IT et de fuite par appareil personnel (Bring Your Own Device).
Une alerte de plus, mais peut-être la plus massive.
Cette nouvelle alerte sur la fuite de 16 milliards d’identifiants ne doit pas être vue comme une fatalité, mais comme un signal d’urgence pour accélérer la modernisation des pratiques de cybersécurité, à tous les niveaux : utilisateurs, entreprises, services publics.
Le mot de passe classique ne suffit plus. Seule une approche combinée – outils cryptographiques, sensibilisation, régulation forte – peut ralentir une machine cybercriminelle devenue industrielle.
Reprenez le contrôle de vos nuits. Participez au 1er séminaire 100% Sommeil sur la Côte d'Azur. Offrez-vous une parenthèse unique pour comprendre votre insomnie, expérimenter des solutions concrètes et retrouver l’espoir d’un sommeil réparateur.
Les 28 et 29 juin, le Fort Royal accueillera un séminaire immersif 100% dédié au sommeil sur l’île Sainte-Marguerite: une quinzaine d’intervenants, venus d’horizons variés, proposeront conférences et ateliers pour mieux comprendre et traiter les troubles du sommeil. La Mouginoise Claire Thomas, docteure en sciences et fondatrice d’Objectif sommeil, en est l’initiatrice.
Pourquoi ce séminaire?
J’étais moi-même une insomniaque chronique. J’ai été brinquebalée d’un expert à un autre, entre médecines conventionnelles et pratiques alternatives. J’aurais eu besoin d’un endroit ou je pouvais faire une photo de mon problème, connaître tout ce qui aide le sommeil et comprendre à quel moment ça marche ou pas. C’est le premier séminaire du genre en France.
Qu’est-ce qui rend ce rendez-vous unique?
Il existe des congrès internationaux du sommeil uniquement à destination des médecins et chercheurs, ou bien des salons bien-être. Je voulais quelque chose de transversal. L’idée est de véhiculer les dernières avancées et préconisations pour un parcours de soin optimal, en sécurité. Le problème du sommeil est hypercomplexe, multifactoriel. On a besoin de faire les choses dans un ordre très précis. On ne va pas voir un hypnothérapeute, un coach ou un géobiologue si on a potentiellement un risque d’apnée.
Comment avez-vous conçu le programme?
En élaborant un vrai parcours de soins, pluridisciplinaire. Un psychiatre somnologue commencera par évoquer des causes médicales possibles comme l’apnée. Une psychologue experte en neuropsychologie abordera les différents accompagnements comme les thérapies cognitives et comportementales. Viennent ensuite les approches alternatives: sophrologies, hypnose, nutrition, coaching, géobiologie, art-thérapie...
Un mot sur le contenu?
Il y aura des conférences, des ateliers, des démonstrations courtes de chaque intervenant, des moments pour expérimenter librement: dégustation des nourritures du cerveau avec une micronutritionniste, expérience sensorielle au djembé et chant pour accueillir la nuit, mise en énergie au yoga, conférences en neurosciences ou neuropsychologie, ateliers thématiques de coachings, intervention vidéo d’un mentaliste... Il y aura aussi des temps de repas, de relaxation ou encore des temps libres pour visiter l’écomusée sous-marin.
Et votre rôle dans tout cela?
Mon approche est de venir nourrir d’informations notre cerveau pour le mettre à notre service, au lieu de le subir. Les neurosciences sont la brique de base qui surplombe tout: le fonctionnement du cerveau, ses besoins, ses blocages, les recommandations... Elles apportent une nouvelle vision par rapport au sommeil. On ne force pas le sommeil, on crée les conditions pour qu’il revienne.
Savoir+
Tarif : 290 euros (inclut bateau, conférences, ateliers, coachings personnalisés, repas, hébergement, activités bien-être).
Rens. sur objectif-sommeil.com/seminaires ou par téléphone au 06.68.62.20.27.
Pour préserver la planète, vaut-il mieux mettre des rondelles de banane ou des quartiers de pêche dans votre salade de fruits de l’été ? Pour le savoir, Que Choisir s’est penché sur l’empreinte carbone de ces fruits.
Banane
1kg de banane affiche une empreinte carbone de 909 g d’équivalent CO2 (eqCO2)
=> Transport par Bateau, impact limité
Pêche
1 kg de pêche affiche une empreinte carbone de 591 g d’équivalent CO2 (eqCO2)
Ces deux fruits sont donc relativement peu émetteurs de carbone, et dans tous les cas largement moins que la plupart des autres aliments, y compris le blé et le riz. Vous pouvez donc en consommer sans état d’âme climatique, d’autant qu’ils sont tous les deux bénéfiques pour la santé. Néanmoins, leur production peut soulever d’autres problèmes, environnementaux et sociaux (pesticides principalement et conditions de travail)
Pomme
410 g eqCO2/kg de fruit
Attention, ce chiffre moyen cache une fourchette beaucoup plus large en réalité. Une pomme cueillie dans votre jardin (avec un arbre non fertilisé et non traité) peut se targuer d’afficher… 0 g eqCO2 ! Si elle est locale et de saison (été-automne), son empreinte est de 32 g. Une pomme de saison mais importée (principalement d’Espagne ou d’Italie) passe à 80 g. Et si elle est hors saison, importée et conservée en chambre froide, alors le score grimpe à 290 g.
Mangue
11,7 kg eqCO2/kg de fruit, avec un poste « transport » (en avion) qui pèse 98 % du total
Pour faire des économies, acheter son parfum sur Internet est une bonne idée. Mais pas n’importe où. Notre enquête montre que les prix varient considérablement d’un site à l’autre et que certaines fragrances ont beaucoup augmenté en quelques années.
Des sites français bien positionnés
Parmi les sites les plus attractifs, plusieurs sont français et adossés à des parfumeries indépendantes, en Corse pour My-origines.com (ex-Origines-parfums), dans le Sud pour Parfumdo.com, dans le département du Vaucluse pour Parfumerie-en-ligne.com, à Marseille pour Incenza, etc. C’est loin d’être un détail, car cela peut faciliter les recours en cas de litige et surtout, cela garantit que ces distributeurs sont agréés par les marques. Il en est de même pour les grands réseaux de parfumerie, à ceci près que chez eux, les prix sont généralement plus élevés. Des trois principaux, Nocibe est celui qui applique les tarifs les plus raisonnables en ligne, selon notre enquête. Sur la trentaine de références suivies, ses prix sont seulement 9 % plus chers que chez Perfumesclub, contre + 35 % pour Sephora.fr et + 40 % pour Marionnaud.fr.
Les messages frauduleux prétextant un colis trop volumineux pour berner les consommateurs continuent d’envahir les messageries de smartphones. Nouveauté : ces SMS de phishing contiennent les nom et prénom de leurs destinataires
L’arnaque au faux livreur n’a pas disparu et fait toujours plus de victimes. Le temps qui passe ne décourage pas les escrocs, qui affinent leurs techniques et élaborent de nouveaux pièges. Désormais, les SMS frauduleux affichent parfois les nom et prénom du destinataire. Ces éléments supplémentaires renforcent la crédibilité du message, toujours très présent sur nos mobiles. Nulle magie ici : les personnes malveillantes, en réseau à grande échelle, parviennent à se procurer des informations personnelles issues de vols de données revendues sur le Web (piratage de bases de données dans les entreprises ou administrations, phishing…). Plus l’aigrefin en sait sur ses proies, plus il pourra personnaliser ses annonces et augmenter le nombre de ses victimes.
Outre ce ciblage de plus en plus fin, le processus de phishing à l’œuvre ne varie pas. Un soi-disant livreur vous informe par SMS que votre colis, trop volumineux, n’entre pas dans votre boîte aux lettres. Il vous invite à reprogrammer votre livraison ou à sélectionner un point relais via un faux site Mondial Relay fort bien imité (qui renvoie même vers de vrais contenus du transporteur, redoublez de vigilance !). Ce texto mensonger n’a qu’un but : siphonner vos informations personnelles, notamment bancaires. De nombreux témoignages de consommateurs recensés par l’UFC-Que Choisir décrivent un scénario similaire : après avoir été dupés par cette imitation de Mondial Relay, la victime est la cible de l’arnaque au faux conseiller bancaire, les malfaiteurs s’étant procuré tous les renseignements nécessaires.
Les différents procédés à l’œuvre (vol de données, phishing, usurpation d’identité) constituent une chaîne d’arnaques qui paraît sans fin. La meilleure parade reste de ne pas se fier à un message émanant d’un numéro inconnu sans procéder à quelques vérifications au préalable. La plus efficace consiste à contacter directement l’interlocuteur supposé (ici, Mondial Relay).
Smartphones, tablettes, casques audio… De nombreux appareils électroniques sont désormais vendus sans chargeur dans la boîte. Choisir un chargeur efficace sur tous est plus compliqué qu’il n’y paraît, les fabricants n’utilisant pas tous les mêmes protocoles de charge. Nos conseils.
Des chargeurs vraiment universels
En fait, les seuls chargeurs qu’on pourrait aujourd’hui qualifier d’universels sont ceux compatibles avec plusieurs protocoles et technologies de charge rapide : PD 3.0 (Apple), QC 2.0/3.0 (Android), AFC (Samsung), FCP, PPS (Samsung) ; et qui sont capables de délivrer différentes puissances de sortie (15 W, 18 W, 20 W, 25 W, 30 W, 45 W, 65 W). Ceux-là, on les trouve chez des accessoiristes comme Anker, Belkin ou encore Green-e (chez qui ils sont, de surcroît, écoconçus, avec des matériaux recyclés, sans vis, sans colle, etc.). Ils coûtent entre 40 € et 90 €, mais l’investissement est mérité : il s’agit d’acteurs sérieux (a priori pas de chargeurs qui prennent feu !) dont les modèles sont compatibles avec de nombreux appareils électroniques, y compris les ordinateurs portables, qui ne seront pourtant concernés par le chargeur universel qu’à partir d’avril 2026.
Charge sans fil : pratique, mais plus lente
La charge rapide est désormais banale, mais ce n’est pas encore le cas de la charge sans fil. Et pourtant, réduire l’opération à poser son smartphone ou ses écouteurs sur une base, sans avoir à chercher le chargeur ni à démêler le câble, est très pratique. Mais là non plus, tous les chargeurs ne se valent pas. Techniquement, la norme Qi s’est imposée. Mais deux versions de ce standard cohabitent actuellement sur le marché, le Qi et le Qi2.
Un conseil : optez pour un chargeur à la norme Qi2, car les évolutions par rapport au Qi sont majeures. D’abord la puissance atteint 15 W au lieu de 7,5 W, ce qui garantit une charge plus rapide. Elle est aussi nettement plus efficace (les déperditions d’énergie sont moindres, grâce à une fixation magnétique), capable de recharger les smartphones de toutes marques compatibles avec la charge sans fil, et d’ajuster la puissance délivrée aux besoins de chaque modèle (charge adaptative).
Gîte 2 personnes à côté du Camping à Macinaggio Cap Corse
Au départ j’étais parti pour faire un article à propos d’une borne publique aux tarifs délirants, puis j’ai vu passer cette question de l’intérêt d’avoir plusieurs cartes de recharge. Je vais les regrouper en un seul article, mais il s’agit bien de deux sujets.
Pourquoi certaines bornes sont toujours vides ?
Certaines communes se cassent le cul pour installer des bornes pour voitures électriques sur leur place publique… pour s’apercevoir que les bornes ne sont jamais utilisées !
Pourquoi ces bornes ne sont jamais utilisées ?
Si l’on exclut un tarif délirant ou une borne perdue au milieu de nulle part, où il n’y a rien à faire pendant que ça charge, parfois la seule forme de tarification est incompatible avec son usage. Imaginez une borne lente qui recharge une voiture en 5 heures. Imaginez maintenant que l’on dissuade les gens d’y rester longtemps par un tarif absurde après une certaine période beaucoup trop courte (genre 3 heures). Ça serait débile, non ? Si.
Pourtant cette forme de tarification existe :
Tarification au kWh, à la minute, à la session…
Tarification trop compliquée.
Il n’y a rien qui va ici, à commencer par la « limite douce » de 3 heures. Sur ce genre de borne, la grande majorité des voitures ne peuvent pas charger en 3 heures. Qui donc voudra charger ici, si de toute façon il ne pourra pas charger comme il veut ?
Alors je veux bien que l’on veuille limiter l’occupation des places. Mais franchement : à quoi bon ? La borne est faite pour recharger : tant que ça charge, laissez charger. C’est à ça que ça sert, non ? Vous préférez voir la place vide et ne pas se rentabiliser ?
Que l’on facture au prix fort le temps passé une fois que la session est terminée et que ça ne charge plus, là je dis oui. Là c’est c’est une occupation injustifiée. Mettez 10 € de l’heure. Même 10 € la minute : je n’y trouverais rien à redire, au contraire. Mais quand ça charge, laissez charger, aussi longtemps que ça charge.
On peut aussi se dire qu’il est mieux que chacun puisse charger « un peu » plutôt qu’une seule personne charge entièrement. Sauf que ce n’est tout simplement pas comme ça que ça fonctionne, encore moins quand il n’y a pas de pénurie d’électricité. On branche rarement pour le plaisir. Et quand on branche par besoin, c’est pour recharger beaucoup (donc longtemps).
Et si l’on branche parce que c’est possible et pratique, mais pas nécessaire (genre une pause sur un parking qui propose tout à fait par hasard, une borne), c’est seulement quand la tarification n’est pas stupide : personne ne veut une facture délirante. Dans ce cas, autant ne pas se brancher. Autant laisser la place libre (et donc la borne inutilisée).
On peut pas à la fois se plaindre de l’inoccupation des places et pousser à virer les gens une fois qu’ils y sont.
Ça n’a aucun sens, sauf à aimer se plaindre.
… ou à traire les utilisateurs comme des vaches à lait. Car ça semble être le cas ici.
Parce que si je veux faire 10-80 % sur cette borne avec ma Ioniq 6, qui — comme la majorité des voitures — charge à 11 kWh maximum en AC, même sur une borne 22 kW, alors j’y reste 5 heures et consomme 55 kWh. Soit un total de 51,27 €, qui revient à 0,93 €/kWh. Soit 5 fois le tarif à la maison et 2 à 3 fois le tarif sur autoroute.
Personne ne ferait le plein d’essence si l’essence était à 5 €/L alors qu’un peu plus loin c’est à 2 €, si ? Bah là c’est pareil. Cela repousse les gens.
Aussi, peut-on m’expliquer quelle est la valeur ajoutée qui justifierait un tel tarif, exactement ? On a du 11 ou 22 kW. Soit du 16 ou 32 A en triphasé. C’est vraiment pas difficile à avoir auprès d’EDF. Les bornes sur autoroute proposent 75, 150, 200, 350 et même parfois 500 kW de puissance. Là c’est quelque chose qui demande de tirer des câbles spécifiques, sans compter le coût des bornes et de l’espace le long de l’autoroute. Pourtant, ils sont moins chers que les bornes 22 kW en ville.
Personnellement, quand j’arrive quelque part et que je pourrais techniquement charger, mais que les tarifs sont tels qu’ici, je préfère prendre une place de stationnement normale, délaisser la borne, et charger ailleurs sur le trajet.
C’est dommage, mais je ne vais pas payer 3x le prix normal parce que la ville ne sait pas fixer un tarif.
Et sans parler non plus de la complexité de la tarification. Faut arrêter avec ça. Simplifiez : quand on se branche, on ne veut pas avoir à sortir une calculatrice.
En bref :
mettez des tarifs compétitifs (1,5x le tarif EDF particulier, pour du AC) ;
mettez un tarif simple (au kWh) ;
ne mettez pas les limites arbitraires.
Et là les gens viendront.
Pourquoi avoir plusieurs cartes de recharge ?
L’exemple de tarifs de recharge ci-dessus est le cas d’une borne donnée avec un opérateur de charge donné. Parfois — toujours, en fait — les tarifs seront différents avec un autre opérateur, donc une autre carte (ou appli, ou badge…).
C’est comme lorsque le prix d’une boîte de petits pois est différent selon que l’on le prend à Intermarché ou à Auchan. Sauf que pour l’électricité aux bornes EV, le prix peut aller du simple au triple.
Oui c’est n’importe quoi.
D’une façon générale, n’importe quelle carte permet de charger sur n’importe quelle borne partout en Europe. Les cas où les bornes sont incompatibles avec une carte sont très rares (coucou IE Charge ?)
Dans ces cas-là, on peut s’en sortir avec une application ou une carte bancaire (les bornes avec les terminaux arrivent de plus en plus), mais c’est vraiment très rare.
Non : l’intérêt d’avoir plusieurs cartes, hormis pour ces 1 % de cas exotiques, c’est le tarif.
Personnellement, je recherche les plus intéressantes pour les réseaux que j’utilise le plus.
Ainsi :
pour Ionity en 350 kW, j’utilise ChargeMyHyundai ou l’application Ionity avec l’abonnement (39 ¢/kWh) ;
pour Ionity en 50 kW, j’utilise Octopus Electroverse (35 ¢/kWh) — oui, si je planifie une longue pause déjeuner, charger lentement est préférable ;
pour TotalEnergies, Allego ou Fastned en 350 kW, j’utilise Freshmiles (30 ¢/kWh + 30 ¢/min), mais à condition de charger >180 kW, et à condition que ça marche car Freshmile plante de plus en plus souvent ;
pour les bornes Chargepoint+, j’utilise la carte Chargepoint (généralement en AC chez les hôtels ou les restaurants) ;
pour certaines bornes du SIEG63 de mon département, j’utilise Shell Recharge ;
pour PowerDot, c’est la carte ChargeMap qui est souvent la plus intéressante (souvent des promos) ;
pour IE-Charge, c’est la carte Révéo ou la carte Shell qui est la moins chère (29 ¢/kWh), et sinon l’appli IE-Charge (25 ¢/kWh lors des promos), mais ça marche rarement.
…
Cette liste n’est ni exhaustive, ni optimale (la carte Renault permet d’avoir 0,29 € chez Ionity, mais Renault fait des misères selon la banque que l’on utilise, donc tant pis). Il existe l’application ChargePrices pour voir immédiatement quel tarif est le mieux pour une borne donnée, mais là aussi ce n’est pas toujours à jour et souvent complètement faux (donc intéressant, mais pas fiable).
Dans tous les cas, ça vaut le coup de se renseigner, et ça vaut le coup d’avoir plusieurs cartes. On y gagne toujours environ 10 %, généralement bien 25 % et parfois beaucoup plus en choisissant la carte la moins chère.
Dans le cas ci-dessus de FastNed avec Freshmiles, le prix est au kWh, mais aussi à la minute ! Je tire alors parti des performances de charge de ma voiture (qui sont exceptionnelles selon les standard de 2025). En effet, plus on charge rapidement, moins le tarif à la minute pèse sur la facture. Et comme le tarif du kWh seul est relativement bas, ça devient intéressant.
Or, ma voiture peut charger à 240 kW sur la plage 10-60 % sans broncher. Sur toute cette plage, la voiture avale 4 kWh à la minute. Chaque kWh coûte donc 0,375 €, ce qui est plus que compétitif, même par rapport à Ionity !
Pour que ça fonctionne, il faut évidemment :
Que la borne puisse délivrer tout ça ;
Que la borne délivre effectivement ça (ça a toujours été le cas chez FastNed pour moi, mais rarement chez TotalEnergies avec Freshmile — à tel point qu’on peut se poser des questions) ;
Être dans une plage de niveau de charge où la voiture peut accepter 240 kW. Sur ma voiture, ça sera entre 10 et 60 %. Dès que la puissance tombe sous les ~180 kW, j’arrête la charge (car chaque kWh coûte alors 0,40 € et le prix monte au fur et à mesure que la puissance baisse).
Bref, on peut être gagnant, mais ça demande un peu d’optimisation et d’expérience. Si l’on n’est pas sûr, ne prenez jamais les tarifs à la minute, toujours au kWh. À nouveau, ça demande de bien choisir ses cartes de recharge.
En soi, la logique est la même que d’avoir une carte fidélité dans un magasin et pas un autre, ou d’aller dans tel ou tel hôtel partenaire ou de choisir telle ou telle compagnie aérienne, car on a un compte chez eux. On pourrait très bien aller ailleurs pour la même prestation, mais on perd certains avantages indirects.
L’intérêt d’avoir plusieurs cartes c’est donc ça : pouvoir bénéficier du meilleur prix.
Ah et enfin, ça permet de charger où l’on veut. Si on a seulement souscrit un abonnement Ionity, ça ne fonctionnera que chez Ionity. Si l’on choisit différentes cartes pour avoir des tarifs intéressants sur différents réseaux, on peut s’arrêter un peu partout et charger à des tarifs intéressants où que l’on soit.
Au passage : certains réclament une harmonisation des prix au niveau européen.
Perso ce n’est pas ce que je veux. Si une borne est moins chère qu’une autre, c’est comme ça.
C’est également comme ça pour l’essence, ou encore le fromage, le pain… Y a pas à faire un truc spécifique pour l’électricité, ça n’a pas de sens. Les clients peuvent très bien faire un minimum d’effort
Ce que j’aimerais en revanche, c’est une simplification et l’absence de possibilité de (mauvaise) surprises après la recharge.
Actuellement, l’effort n’est pas minimum mais plutôt maximum : c’est vraiment le bordel.
Les applications sont également « trompeuses » : le prix n’est pas indiqué clairement, et parfois pas indiqué du tout (coucou Shell ?).
Ensuite, j’aimerais que les applications (et donc les réseaux) mettent une grille tarifaire pour les principaux réseaux.
Un tableau, donc, qui compare les opérateurs de charge (Chargemap, Freshmile, CMH…) avec les opérateurs de bornes (Ionity, Fastned, Engie, Total…).
Ah et un tableau qui soit à jour, tant qu’à faire (chose que ChargePrice ne sait pas faire). Idéalement, un site gouvernemental comme celui pour le carburant.
Une telle API pourrait être intégrée dans les voitures, comme ce fut le cas dans mon ancienne voiture pour les carburants (avec possibilité de classer les stations par prix au litre, par distance, etc.).
Je pense qu’un tel système finira par arriver avec le temps (du moins pour le réseau de charge que l’on renseignera dans la voiture pour le Plug-and-Charge), mais le plus tôt sera le mieux.
Lutter ou fuir. La réaction anxieuse face au danger est essentielle à la survie. Enracinée dans la peur, elle nous pousse à la prudence, à éviter les situations risquées. Mais chez certains, cette réponse naturelle devient excessive, provoquant une hypervigilance et une inhibition qui perturbent la vie quotidienne. "Les troubles anxieux figurent parmi les pathologies mentales les plus fréquentes, Ils surviennent souvent tôt dans la vie et ont tendance à persister ou à réapparaître au fil du temps", introduit Sebastian Fernandez, chercheur à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) à Sophia Antipolis.
Où cette anxiété pathologique trouve-t-elle son origine? Et comment mieux la soigner, alors que les traitements disponibles sont peu ciblés, et souvent associés à des effets secondaires importants? Ce sont les questions qui ont guidé les recherches entreprises il y a 5 ans par son équipe et qui ont abouti à la découverte d’un mécanisme inconnu jusque-là (1).
Hyperactivité de l’amygdale
Au départ de ces recherches: une observation clinique: "Chez les patients souffrant d’anxiété pathologique, on détecte une activité excessive dans une petite zone du cerveau, l’amygdale (en jaune sur la photo). En condition normale, l’activité de l’amygdale est bien régulée, permettant à l’individu d’évaluer si une situation est menaçante ou non et d’adopter les réponses appropriées. Mais, en cas de déséquilibre, elle peut s’emballer, ce qui entraîne des réactions anxieuses excessives", explique le chercheur.
Autre fait bien établi: un stress intense ou prolongé peut modifier la structure même de l’amygdale, rendant ses neurones plus réactifs.
Deux aires cérébrales
Pour décrypter les mécanismes en jeu dans ces processus, Sebastian Fernandez, au sein de l’équipe dirigé par le Pr Jacques Barik (UCA) va utiliser un modèle animal exposé à un stress social répété (lire encadré). "Grâce à des techniques de pointe, nous avons mis au jour des connexions spécifiques entre l’amygdale et une autre région cérébrale impliquée dans les émotions, l’aire tegmentale ventrale (ATV). Et nous avons observé que le stress chronique renforce ces connexions: l’influence de l’ATV sur l’amygdale devient plus importante, ce qui augmente l’anxiété chez les souris."
Preuve ultime du rôle clé de ces connexions dans la régulation de l’anxiété : "En activant artificiellement ce circuit pendant cinq jours, sans exposer à aucun stress, on provoque un état anxieux chez les souris. À l’inverse, en bloquant cette connexion pendant une situation stressante on prévient l’apparition de l’anxiété. C’est donc un circuit bidirectionnel que nous pouvons manipuler pour augmenter ou diminuer l’anxiété."
Une autre partie de l’étude s’est intéressée aux mécanismes moléculaires sous-jacents. "Au niveau des synapses reliant précisément l’ATV à l’amygdale, il se produit, sous l’effet de stress chronique, des modifications dans la composition de protéines jouant un rôle majeur dans la neurotransmission excitatrice. En empêchant ce changement, on bloque l’effet du stress sur l’amygdale et on réduit l’anxiété. Nous avons ainsi identifié deux niveaux d’intervention thérapeutique: agir directement sur les circuits neuronaux ou cibler les modifications moléculaires induites par le stress." Un bel espoir contre une maladie dont l’incidence ne cesse de progresser.
Milieu hostile
Le modèle utilisé par les chercheurs repose sur un stress social modéré: des souris sont régulièrement confrontées à d’autres, plus grandes et agressives. "L’interaction sociale, normalement perçue comme positive, devient peu à peu aversive. Après plusieurs expositions, les souris développent une forme d’anxiété généralisée; elles montrent des signes d’évitement non seulement envers d’autres souris, mais aussi dans des environnements nouveaux. Ce modèle est particulièrement pertinent car il repose sur un facteur de risque de développement de troubles anxieux bien connu chez l’homme: les expériences sociales négatives répétées."
1- Ces recherches ont été publiées dans la revue Biological Psychiatry, grâce au soutien de l’ANR et la FRM.
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La fouine, le renard, le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde, l'étourneau sansonnet et le geai des chênes échappent à cette classification dans certains départements seulement.
Pour motiver sa décision, le Conseil d'Etat détaille la présence jugée "significative" ou non des animaux localement, ainsi que leurs éventuels dégâts.
Dans les Alpes-Maritimes, le renard, jusqu'ici classé chassable et nuisible, et partiellement déclassé et voit son "sort amélioré", comme le précise l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Chaque année, 530 000 renards sont tués en France, comme le rappelle la LPO Paca. Toutes les formes de chasse sont utilisées: tir, piégeage, chasse à courre, battues administratives et vènerie sous terre, une pratique de déterrage particulièrement cruelle.
Cette récente décision du Conseil d'État signifie que "certaines techniques de destruction ne sont plus autorisées dans certains endroits", précise l'Aspas. C'est la technique de déterrage qui est évoquée et qui ne peut désormais plus être utilisée pour réguler les effectifs.
Pourtant, comme l'explique la LPO, un renard est "capable de capturer jusqu’à 6.000 petits rongeurs chaque année, notamment des campagnols, qui détruisent les cultures et permet en ce sens d’éviter l’utilisation de produits toxiques couteux et néfastes à l’environnement".
Il limite également les risques épidémiques "en participant à l’élimination des animaux malades et des cadavres". La diminution de leur population a pour effet "de faciliter la propagation des maladies transmises par les tiques présentes sur leurs proies (campagnols, mulots, écureuils, etc.), telle que la borréliose de Lyme", précise l'association, en s'appuyant sur des études scientifiques.
Une "victoire historique"
Les ONG France Nature Environnement, Humanité et Biodiversité et Animal Cross ont salué, dans un communiqué commun, une décision "qui sanctionne des classements abusifs".
"Les petits prédateurs, comme la martre, sont des auxiliaires précieux de l'agriculture car ils contribuent à réguler les populations de rongeurs", soulignent-elles, appelant à revoir la réglementation.
One Voice s'est félicitée d'une "victoire historique", en dénonçant "le caractère infondé et absurde des critères utilisés pour fixer cette liste".
"Il est grand temps d'abandonner ces réflexes d'un autre âge et de prendre conscience de tout ce que nous apportent ces animaux, à l'image des renards, qui se nourrissent de surmulots et freinent la propagation de maladies", écrit l'association requérante, qui recevra 3.000 euros de l'État pour ses frais de procédure.
Cette décision est entrée en vigueur ce mardi 13 mai et devrait courir au moins jusqu’au 1er juillet 2026, date à laquelle devrait être adopté un nouvel arrêté triennal, précise l'Aspas.
Découvert par article
https://www.francebleu.fr/emissions/la-belle-histoire/cette-azureenne-vient-en-aide-aux-chiens-dans-le-besoin-2291193#xtor=RSS-106
L’association Au Plaisir Sam and Co, vient en aide aux personnes sans-abris à Cannes. L’équipe se lance un nouveau défi : acheter un camion pour venir en aide aux animaux errants de la ville.
Aider les plus démunis, c’est le combat de Sandrine Rousseau, présidente de l’association Au Plaisir Sam and Co.
Depuis 2024, l’association organise des maraudes avec une dizaine de bénévoles dans les rues cannoises. Sur le terrain, Sandrine pointe les nombreuses difficultés rencontrées par les propriétaires pour soigner leurs animaux.
Sandrine décide avec son équipe, de monter un nouveau projet : acheter un camion pour soigner les animaux dans la rue.
Un projet de camion itinérant
Car pour Sandrine, pas de différence entre les « Humains » et les animaux. Les soins et la bienveillance sont pour tout le monde.
Et son amour des bêtes est même tatoué sur son avant-bras.
« Tous ces chiens de la rue que nous avons rencontré font partie de notre petite famille et pour nous l’essentiel, c’est qu’ils soient bien traités. Les animaux ne doivent pas payer la facture à cause de la situation de leurs maîtres ».
Le budget de ce projet est assez conséquent : entre 10 et 20 000 euros pour l’achat d’un camion pompier réformé. Pour l’aménagement du véhicule, un budget de 3 000 euros a été estimé.
La somme permettrait de créer un espace d’accueil et de rangement pour les soins (médicaments, vaccins, accessoires vétérinaires… etc).
Avec ce camion, l’association prévoit de fournir les soins de première nécessité, mais aussi faire de l’identification et du vermifuge. L’équipe souhaiterait également faire appel à des vétérinaires bénévoles, pour délivrer des traitements.
Vous pouvez aussi venir aider l’association, en participant ponctuellement aux prochaines maraudes organisées sur Cannes. Rendez-vous sur leur page Facebook, Maraude 06 , Sam & Co.
La voile comme outil de prévention et d'accompagnement du burn-out chez les soignants. Régate + Parcours. Marseille, Sables d'Olonne
https://www.nicematin.com/sante/-guerir-en-mer-prendre-le-large-pour-mieux-soigner-988399
Prendre soin de ceux qui soignent
L’association "Guérir en mer" est née à Marseille, avant de se déployer à travers la France. Dans les Alpes-Maritimes, fondée en 2024 par Cyril Eininger, coordinateur de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) "Pays de Lérins" et passionné de voile, elle repose sur une conviction simple: pour prendre soin des autres, les soignants doivent déjà prendre soin d’eux.
L’association offre gratuitement aux professionnels de santé la possibilité de larguer les amarres et de s’évader quelques heures en voilier, loin du tumulte hospitalier. Son objectif est clair: prévenir et accompagner le burn-out, rompre l’isolement, et recréer du lien ainsi qu’un esprit de collectif entre soignants, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux.
Plus d’infos sur: guerirenmer.com
Entreprise de nettoyage par drone: Démoussage et Nettoyage de Toiture, Façades, Bardages, Panneaux, Alpes-Maritimes Nice, Antibes, Cannes, Menton...
Découvert par article nice matin
https://www.nicematin.com/environnement/-ce-n-est-pas-une-mode-c-est-une-evolution-naturelle-du-metier-cette-jeune-societe-de-cannes-nettoie-les-facades-avec-ses-drones-989241
Carte de points d'eau potable avec géolocalisation pour remplir sa gourde et s’hydrater sans plastique. Web App disponible.
Watermap.fr : une carte en français et en anglais pour aider à trouver les points d’eau existants
Pour favoriser l’identification des points d’eau existants, l’association No Plastic In My Sea propose une carte nationale de points d’eau sur Watermap.fr, également disponible sous forme de WebApp.
La carte, disponible en français et en anglais, permet la géolocalisation et le guidage jusqu’au point d’eau, ainsi qu’à chaque utilisateur de la compléter s’il trouve un point d’eau non référencé.
Découvert par article UFC Que choisir https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-fontaines-a-eau-dans-les-lieux-publics-seuls-9-des-etablissements-respectent-parfaitement-la-loi-n167716/
Grâce à ses atouts indéniables, le plastique s’est imposé à chaque étape de la fabrication de nos aliments, depuis le traitement des semences jusqu’aux emballages des produits. Alors que l’humanité est confrontée à la pollution environnementale induite par cette matière et à son impact néfaste pour la santé, il est très compliqué de s’en affranchir.
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Dès aujourd’hui, une étiquette énergie accompagnera les smartphones et les tablettes tactiles. Semblable à celle déjà en vigueur pour les lave-linge ou les lave-vaisselle, elle renseignera le consommateur sur plusieurs critères, comme la solidité de l’appareil ou la durée de vie de sa batterie. Objectif : encourager les choix responsables pour réduire la consommation énergétique globale.
Ça y est, les smartphones et les tablettes tactiles ont, eux aussi, leur étiquette énergie. Depuis le 20 juin 2025, les modèles vendus en Europe sont tenus d’afficher, comme la plupart des appareils de gros électroménager, de climatisation ou de chauffage, cette fiche de renseignement standardisée. Objectif : éclairer les choix du consommateur pour prolonger la durée de vie des appareils et diminuer la consommation énergétique primaire nécessaire à leur fabrication. « Une étude préparatoire a conclu que les possibilités de réduire la consommation d’énergie des smartphones et des tablettes étaient considérables. Il a également été conclu que la durée de vie des batteries […] pouvait être considérablement améliorée grâce à un système d’étiquetage énergétique », explique la Commission européenne. Voici à quoi ressemble cette étiquette et les critères qui y figurent.
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Marque et modèle
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QR code Il dirige vers la fiche d’information du produit, qui est consignée dans la base de données européenne Eprel (European Product Registry for Energy Labelling). Cette fiche détaille les critères figurant sur l’étiquette énergie, et comporte d’autres informations, comme la capacité de la batterie, la possibilité pour le consommateur de la remplacer lui-même, la puissance du chargeur ou encore la durée de la garantie.
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Classe énergétique Elle est déterminée sur la base de l’indice d’efficacité énergétique (IEE), un ratio qui exprime l’autonomie énergétique d’un appareil par rapport à la capacité de sa batterie.
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Autonomie de la batterie L’appareil est soumis à un scénario de test avec une batterie complètement chargée, qui inclut des appels téléphoniques, de la navigation web, de la lecture de vidéos, des jeux, des transferts de données, entrecoupées de périodes de veille. Ce cycle est répété jusqu’à ce que l’appareil s’éteigne.
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Résistance aux chutes Un smartphone doit résister à plus de 270 chutes, une tablette à 208 chutes. Un smartphone pliable doit résister à 210 chutes s’il est fermé, 45 s’il est ouvert. Pour une tablette pliable, le cap est fixé à 182 ou 20 chutes.
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Réparabilité Elle reflète la réparabilité, calculée à partir de différents critères (documentation, accès aux pièces détachées, etc.). Notez que contrairement au précédent indice de réparabilité, le prix des pièces détachées n’est pas pris en compte.
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Nombre de cycles de la batterie Il s’agit du nombre de cycles que la batterie peut endurer jusqu’à atteindre 80 % de sa capacité initiale.
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Indice IP Il indique la résistance à la pénétration de l’eau et des poussières.
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Numéro du règlement européen de référence
Des informations fiables ?
Tous ces critères sont mesurés ou calculés selon des normes européennes harmonisées, définies par des organismes européens comme le CEN (Comité européen de normalisation), le Cenelec (Comité européen de normalisation électrotechnique) ou l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute). Charge aux fabricants de procéder aux tests, en interne ou via des laboratoires accrédités, et de documenter les résultats dans la base de données Eprel.
Peut-on faire confiance à ces tests ? A priori oui, mais les testeurs expérimentés que nous sommes chez Que Choisir expriment quelques réserves. D’abord, l’étiquette énergie est le fruit d’un compromis : elle se construit avec les industriels, les autorités, les laboratoires. L’intérêt commercial n’est jamais bien loin. Ensuite, les tests sont souvent réalisés dans des conditions favorables, et parfois loin des usages réels. Enfin, la documentation des fabricants est déclarative, se pose donc la question des contrôles. En France, c’est la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui les encadre et les organise. « Les actions de nos enquêteurs ont à la fois pour objectif de sanctionner les manquements les plus graves, mais aussi d’accompagner les professionnels pour les sensibiliser sur leurs obligations et leur rappeler les règles en vigueur et leur évolution », explique l’autorité. Ainsi, en 2023, la DGCCRF a contrôlé 350 entreprises sur le volet de l’étiquetage énergétique ; la moitié d’entre elles ne respectaient pas les règles. Les fabricants de smartphones et de tablettes feront-ils mieux ?
Des exigences d’écoconception
Cet affichage ne représente qu’une partie des nouvelles obligations des fabricants, auxquels la Commission européenne impose également des mesures d’écoconception de leurs produits. Elles visent à améliorer leur durabilité, réparabilité et efficacité énergétique. Ainsi, entre autres obligations, les appareils doivent résister à 45 chutes sans film de protection et aux rayures. Les batteries doivent, elles, supporter au moins 800 cycles de charge/décharge en conservant au moins 80 % de leur capacité initiale. Les pièces détachées (batterie, caméras, boutons mécaniques, haut-parleurs, etc.) doivent être disponibles pendant 7 ans, en moins de 5 jours les 5 premières années et en moins de 10 jours les 2 années suivantes. Aussi, les fabricants sont tenus de mettre à jour le système d’exploitation pendant 5 ans au moins. Une bonne nouvelle, puisque jusqu’à présent ils avaient tendance à ne maintenir que les modèles les plus haut de gamme.
Alors que les voitures deviennent des services connectés sur roues, faut-il s’attendre à ce que certaines fonctions, autrefois incluses, deviennent payantes ou disparaissent ?
Imaginez. Vous êtes au volant, il fait 35 degrés, vous allumez la climatisation. Et là, une alerte sur l’écran, doublée d’un message vocal, vous indique que « L’option air conditionné a expiré et qu’elle est désormais disponible uniquement sur abonnement payant, souhaitez-vous prendre l’abonnement ? »
Ce scénario ubuesque, que l’on connait très bien dans le monde du logiciel et des plateformes numériques, pourrait-il se produire dans celui de l’automobile ? À moins que ce ne soit déjà le cas ? C’est fort possible. Retour sur le concept de « merdification ».
C’est un mot qui sonne mal, mais qui décrit malheureusement très bien une tendance bien réelle. Popularisé par l’auteur Cory Doctorow, le terme « merdification » – ou enshittification en anglais – s’applique d’abord au monde des services numériques. Il désigne le processus par lequel une plateforme auparavant simple, utile et attrayante devient peu à peu un cauchemar d’interface, de publicités et de restrictions, au fil de sa course à la rentabilité. Ainsi, la formation d’oligopoles ou de monopoles se fait souvent au détriment de la qualité. Quand une plateforme domine, elle n’a plus besoin de soigner l’expérience utilisateur.
Pour bien comprendre le phénomène, il faut le décomposer en trois phases :
Phase 1 : montée en qualité. La plateforme offre un service de très bonne qualité, généralement en subventionnant son coût (par exemple peu ou pas de publicité, interface simple, fonctionnalités gratuites) afin d’attirer massivement les utilisateurs.
Phase 2 : exploitation des données et publicités. Une fois la base d’utilisateurs installée, la plateforme commence à la monétiser. Les données personnelles sont exploitées, les publicités et les contenus sponsorisés se multiplient, et l’expérience utilisateur se détériore subtilement.
Phase 3 : position dominante. Enfin, forte d’un quasi-monopole, la plateforme abuse à la fois des utilisateurs et de ses partenaires commerciaux pour maximiser ses profits. Les tarifs augmentent, des fonctionnalités jadis gratuites passent en payant, l’interface devient plus complexe, et la qualité globale baisse brutalement.
On l’a vu avec Netflix, devenu plus cher, plus compliqué, et moins riche en contenu original. Spotify multiplie les hausses de prix et pousse des playlists produites à la chaîne. Amazon, YouTube, Facebook : tous ces services ont suivi la même trajectoire. Ils commencent en offrant beaucoup, puis, une fois qu’on est accros, ils dégradent progressivement l’expérience. Mais cela ne concerne pas que les plateformes. Certains éditeurs de logiciels sont également très forts dans ce domaine, avec des méthodes qui parfois confinent à l’escroquerie pure et simple. Pour comprendre, faites un tour des avis au sujet des méthodes de Wondershare et de son logiciel phare Filmora, vous ne serez pas déçus du voyage. Plus de pubs, moins de contrôle, et de plus en plus d’options payantes pour revenir à ce qui, auparavant, était juste… normal. Et inclus au moment de l’achat.
Les options désactivables à distance, l’arme ultime des constructeurs
Mais cette dynamique n’est plus réservée aux plateformes digitales et au monde du logiciel. Et l’on peut craindre qu’elle s’installe aussi dans un autre secteur en pleine mutation : celui de l’automobile. Et plus précisément, celui de la voiture électrique, par nature ultra-connectée. Alors certes, il n’y a pas vraiment de « monopoles » – ou pas encore – dans l’automobile, et aucune marque ne possède la puissance d’un Google ou d’un Netflix sur ce marché. Cette éventualité n’est pour autant pas à écarter quand on voit la prédominance de certaines marques et la consolidation du marché annoncée avec l’avènement de l’électrique, où l’on prédit la disparition de nombreux acteurs dans la décennie à venir.
Pourquoi cette éventualité ? Parce que la voiture est en train de devenir un service. Ce n’est plus juste un objet mécanique qu’on achète, entretient et revend. C’est un terminal numérique roulant, capable de se mettre à jour à distance, de proposer de nouvelles fonctions… ou d’en désactiver. C’est là que le parallèle devient intéressant. De plus en plus de constructeurs livrent leurs véhicules avec tous les équipements embarqués dès l’usine : sièges chauffants, conduite assistée, recharge bidirectionnelle, projecteurs adaptatifs. Mais toutes ces fonctions ne sont pas activées. Il faut payer pour les débloquer, parfois sous forme d’abonnement mensuel.
Vous voulez utiliser le V2L de votre SUV électrique ? Très bien, c’est 9,99 € par mois. Besoin du planificateur d’itinéraire ? 4,99 € si vous ne prenez pas le pack complet. Et ainsi de suite.
Même chose côté logiciel. La navigation connectée est souvent offerte les deux ou trois premières années, puis devient payante. Certaines mises à jour OTA (over-the-air) ne sont proposées qu’aux modèles récents ou à ceux qui ont souscrit une formule payante. L’interface tactile évolue… mais pas toujours pour le mieux. Certaines fonctions disparaissent, d’autres se retrouvent planquées derrière des couches de menus ou de notifications. Vous voulez un exemple concret et déjà en place depuis quelques années ? Il suffit de demander : quand vous achetez une Fiat 500e, les services de l’application Fiat qui permettent d’accéder et de piloter de nombreuses fonctions de la voiture à distance, sont « offerts » pendant 6 mois. Au-delà, soit vous perdez tout, soit vous payez 120 euros par an pour continuer à les utiliser. Un superbe exemple de dégradation de l’expérience utilisateur face à une clientèle captive.
La voiture devient une application
Au final, la voiture pourrait suivre la même logique qu’une application ou qu’un site de streaming. On y accède, on s’y attache, puis on découvre que pour conserver l’expérience qu’on pensait acquise, il va falloir passer à la caisse. Encore. Et encore. Cela pose d’ailleurs de vraies questions. D’abord sur la transparence : le client sait-il ce qu’il achète réellement ? Ensuite sur la pérennité du véhicule : que vaut une voiture d’occasion dont les principales fonctions sont désactivées ? Enfin, sur le modèle même de la propriété : est-ce qu’on achète encore une voiture, ou seulement un droit d’accès à ses fonctions ? Et que se passera-t-il si une marque devient ultra-dominante au point de se retrouver en situation de quasi-monopole ?
Alors certes, pour l’instant, la merdification du secteur automobile n’est pas aussi avancée que dans le numérique. Mais on en voit les prémices. Et dans un contexte économique où les revenus récurrents séduisent autant les investisseurs que les directions produits, il y a fort à parier que cette logique ne fasse que s’amplifier.
La voiture électrique connectée promet beaucoup. Elle peut évoluer, s’adapter, s’améliorer. Mais si cette capacité devient un prétexte pour verrouiller, fragmenter et monétiser chaque petit confort, alors elle risque aussi de nous faire regretter le temps où les options étaient juste des boutons physiques… qu’on appuyait, sans abonnement.
Allez, une dernière allégorie pour la route. Vous arrivez dans un virage… « Cher client, les freins sont désactivés car vous n’avez pas renouvelé votre abonnement Premium. Souhaitez-vous le renouveler ? »
Découvert par https://www.nicematin.com/economie/inria-academy-forme-aux-logiciels-libres-990080
Inria Academy propose trois gammes de formations. La première Deeptech s’adresse aux ingénieurs R&D et développeurs. Le best-seller plébiscité par tous? "Scikit-Learn, reprend David Simplot, qui, en répondant à 80% des besoins, est le logiciel open source d’apprentissage automatique (machine learning) le plus utilisé au monde."
À cela s’ajoute une gamme État de l’Art dédiée aux ingénieurs R&D et chercheurs qui nécessitent une mise à jour dans un domaine précis. Executive Education, la troisième et dernière gamme, est destinée aux dirigeants et managers. "On a développé pour eux des modules courts qui expliquent, par exemple, l’impact de l’informatique quantique… On était d’ailleurs présent en février au World AI Cannes Festival où nous avons animé des ateliers de sensibilisation aux briques logicielles d’intelligence artificielle pour les PME."
À Valbonne, la chèvrerie d’Emmanuel Durst mêle agriculture locale, rencontres et traditions. Ce samedi, vivez la tonte des moutons et découvrez l’art de la laine.
À quelques pas de Grasse, la chèvrerie de Valbonne incarne une belle réussite d’agriculture locale, mêlant production artisanale et rencontres humaines. Emmanuel Durst y élève depuis 2017 des chèvres alpines chamoisées sur 70 hectares de pâturage, produisant sur place des fromages vendus directement aux visiteurs.
Un lieu d’échanges autour du terroir
Chaque samedi après-midi, de mars à novembre, la chèvrerie se transforme en marché de producteurs. De 15h à 19h, on y trouve pain, huile d’olive, légumes, safran et bien sûr les fromages de la ferme. Le tout dans une ambiance conviviale, où producteurs et visiteurs échangent librement autour de leurs savoir-faire.
Une activité insolite ce samedi : la tonte de moutons
Samedi 21 juin, un événement original s’ajoute au programme : une démonstration de tonte de moutons. Le tondeur Christian viendra montrer son savoir-faire, pendant que Valentine Guérin, artisane de la laine, proposera un atelier expliquant le parcours de la toison jusqu’à l’objet fini. Une immersion passionnante dans l’univers de la laine et de l’éco-pâturage.
Parfums dupe Parfums inspiration
Découvert par article Nice matin
https://www.nicematin.com/conso-shopping/maroquinerie-cosmetiques-textiles-imitations-ou-contrefacons-pour-ces-produits-low-cost-ressemblant-aux-grandes-marques-990311
À son épaule, un vrai sac de maison française, Lancel. Pourtant, cette Azuréenne vient d’acheter six modèles non officiels sur un stand du marché de Vintimille. Ce vendredi, elle emmène sa fille qui craque pour une pochette flanquée d’un grand H, rappelant la maison Hermès. "Il vaut mieux que tu en aies plusieurs à 20 euros, plutôt qu’un seul", lui conseille-t-elle, ravie de la qualité du cuir.
Plus loin, un couple fait le plein de parfums. "Vous avez L’Interdit?" Sur le stand on parle de "notes olfactives types", en ne s’embarrassant pas: à côté des flacons les noms des références s’affichent. "Ce sont des copies, mais c’est vraiment bien", abonde l’Azuréen, client qui ne jure que par ça: "On n’achète plus qu’ici." Près des foulards reprenant les imprimés du luxe, une jeune femme de 20 ans fait sa sélection: "Je ne prends que ceux qui ne copient pas de logo. Je veux des 'dupes'." Des "dupes" (un terme anglais qui signifie… duper)? La tendance cartonne bien au-delà du marché italien. Sur les réseaux, on les présente comme des alternatives: des articles de maquillage, mode textile, maroquinerie, bijouterie qui donnent l’impression d’être issus de la galaxie haut de gamme en refusant l’étiquette de contrefaçon. Un vrai phénomène de consommation avec des marques dédiées et des milliers de publications sur le sujet. Mais peut-on parler de bonnes affaires?
Pour les Douanes, c’est non
Pour les Douanes, c’est un non catégorique. "Les dupes sont de la contrefaçon" affirme Samantha Verduron, cheffe du pôle d’orientation des contrôles à la direction régionale des douanes et droits indirects de Nice. Cette année, la tendance revient en force: "En termes de saisies, nous avons enregistré 240.000 articles en 2024. Mais 2025 va clairement s’approcher de 2023, avec sûrement 400.000 articles." Les canaux? Vastes. Bagages des voyageurs à l’aéroport, cargaisons des poids lourds - "où l’essentiel des volumes est réalisé sur l’A8" - et véhicules légers, marchés, brocantes mais aussi frets express et postal - "qui, avec l’explosion du e-commerce, sont importants". Pour lutter contre ce "fléau économique sanitaire et sécuritaire", les agents rappellent que ces achats de produits non officiels sont interdits et peuvent présenter des risques: "À partir du moment où l’on s’écarte trop du prix initial, où l’emballage n’est pas conforme… Le doute est présent. Imaginez utiliser un accessoire de voiture non homologué ou des lunettes de soleil qui ne protègent pas des UV… Les conséquences sont concrètes." Et pourtant, le marché reste fertile. D’autant qu’il se structure comme les "réseaux de stupéfiants": "Avec des lieux de stockage et des ateliers." Des articles qui se retrouvent notamment sur le Net. Ces vendeurs à la sauvette 2.0 touchent un large public via les réseaux, les mailings, WhatsApp… "On reçoit plein de messages automatiques. Mais c’est flagrant que ce ne sont pas des fournisseurs professionnels", indique Kenzo Tossem qui, entre Gap et Toulon, propose du streetwear à ses clients. Avec même un service de personal shopper au-delà de son secteur. "Il faut faire attention, il y a beaucoup de faux sur des sites ou des plateformes de revente. Le résultat visuel peut être satisfaisant, mais au bout de trois à six mois, la paire de sneakers est morte! La qualité n’est pas là. Alors oui, vous aurez payé moins cher, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup?"
"Demandez à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Des arguments qu’a déjà trop entendus Denis Durand. "Un produit de merde [sic], s’il est hyper bien médiatisé: il marche", regrette le fondateur de l’école éponyme de couture à Grasse. La majorité des articles ne sont plus des créations originales. Mais des consommables qui, par essence, s’avèrent périssables. "Avant, on prenait le temps de faire connaître le produit. Maintenant, si ça ne cartonne pas immédiatement, on arrête. S’habiller est un art de vivre complètement disparu. La haute couture fait vendre des parfums et des lunettes mais est complètement muséale." Une course vers l’avant qui, malgré tout, connaît ses détracteurs. Et c’est bien pour cela que le créateur forme la nouvelle génération. "Heureusement, il reste encore des clients, même des jeunes, qui ont envie de choses d’exception. On le sait: l’industrie du textile est le plus gros pollueur au monde. La démarche d’acheter moins mais de qualité commence à convaincre. Je le vois notamment avec les manteaux peu chers qui s’abîment très vite…" La résistance entre en action. Et si on lui demande de réaliser un « dupe » de luxe, sa réponse fuse: "Je suis couturier. Demandez donc à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Pour Nelly Mauvernay, le sujet est "délicat". Avec sa boîte Modely Textile, l’experte propose d’accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur produit textile. Même si elle comprend l’ambition de "rendre la mode plus accessible" pour tous les budgets, elle refuse de créer des "dupes": "Quand on reçoit ce genre de demandes, on doit faire de la pédagogie en expliquant que l’on peut s’inspirer du produit mais qu’on ne pourra reprendre les codes de ce dernier. On essaie de comprendre ce qui plaît pour aller vers quelque chose d’autre." Amoureuse de son métier, elle plaide pour une meilleure compréhension des coulisses de la mode: "Il y a toujours une histoire derrière une pièce, des gens qui travaillent pour cela."
"Des marqueurs de société"
Et c’est justement ce que rappelle Carine Mamou. La spécialiste en stratégie de marque préfère voir dans le phénomène une opportunité: "Les maisons de luxe doivent reprendre la main et la parole. Et dire ce qui fait la valeur de leurs produits: héritage, innovation, savoir-faire, durabilité…" Un positionnement attendu par le grand public selon elle: "La génération Z est en attente de transparence au niveau des marques, notamment au niveau de leur engagement environnemental." Pour la faire courte: "Ils ne veulent plus être pris pour des pigeons." Et c’est en cela que les "dupes" sont qualifiés par Carine Mamou de "marqueurs de société". La rupture d’une économie et des habitudes de ses clients, née notamment d’une impressionnante augmentation des prix du luxe: "Avant, les classes moyennes pouvaient s’offrir de temps en temps un sac de marque. Maintenant, ce n’est plus du tout à leur portée. Cela a généré de la frustration." Ouvrant ainsi grand la porte à des produits qui reprennent l’allure des plus onéreux, sans coûter autant. Voilà comment se faire une place sur le marché. "L‘exemple le plus marquant c’est la copie du sac Birkin d’Hermès par le géant américain Walmart à 80 dollars*. Ça a légitimé la place de ce type de produits." Ce que recherche le consommateur? "Le juste prix. Alors, avoir l’impression de dénicher la petite pépite pas chère, ça donne la sensation d’être smart." Mais attention, ce n’est pas la même démarche: "Une marque peut créer une connexion émotionnelle via des expériences personnalisées, des ateliers en magasin, un cérémonial de vente." Bref, offrir tout ce que le "dupe" n’offre pas.
*Il n’est resté en vente qu’un mois mais a créé une émulation sur les réseaux sociaux.
"Chez nous, pas de 'dupe' mais plutôt des inspirations" des grandes marques mais à des petits prix
Les flacons sont identiques, rechargeables. Aux Senteurs de Lara, dans le village de La Colle-sur-Loup, on ne donne pas dans le bling-bling. On se concentre sur l’essentiel. En magasin, 150 références à porter sur la peau sont disponibles - mais près de 680 en catalogue. Chrystelle Chaquet y défend des créations originales dont la pyramide olfactive peut, selon les fragrances, évoquer l’esprit des grandes maisons. "Mais pas question de parler de 'dupe', ni d’évoquer une marque avec vous. Ce n’est que de l’inspiration des pyramides olfactives. D’ailleurs nous sommes contrôlés par la DGCCRF*", clarifie-t-elle d’emblée.
Sur les étagères, les produits répondent à un code: F129 ou encore D18. Avec, parfois, des petites étiquettes comme clin d’œil. "Nous sommes tous mi-ange et mi-démon" ou encore "Un homme qui a de l’allure et sportif"… Si les odeurs sont inspirées du luxe, les tarifs, quant à eux, visent plus bas. "Quand vous achetez une bouteille dans un grand magasin, vous payez la marque, le packaging, la publicité… Ici on fonctionne en bouche-à-oreille, du créateur au consommateur." Ainsi, on trouve du 10 ml à 8 euros. Développées par des nez en Espagne, les eaux de parfums à vaporiser sur soi proposent une large gamme de notes: immortelle, osmanthus, pivoine, ylang-ylang, musc… Bref, les habitués des grandes parfumeries ne se sentent pas dépaysés. Et pourtant, les clients ne viendraient pas avec l’idée d’obtenir une alternative à leur flacon standard. "C’est très rare que quelqu’un demande une équivalence. Les gens évoquent plutôt leurs goûts en matière de senteurs. Je les aide également à choisir pour un cadeau lorsqu’ils me décrivent la personne." Au-delà des parfums d’ambiance aux senteurs de Grasse, des lessives et autres bougies, Chrystelle Chaquet ambitionne d’inviter le plus grand nombre à des expériences olfactives. Notamment à travers des ateliers créatifs où, bien évidemment, il est question de repartir avec sa réalisation en tissu ou en papier… parfumé!
*Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
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Après avoir enrichi son arsenal avec de nouvelles fonctionnalités vidéos en avril dernier, WhatsApp continue d’étendre ses outils pour retenir ses utilisateurs dans un écosystème social de plus en plus concurrentiel. Cette fois, Meta mise sur quatre nouvelles fonctionnalités : musique, collage, stickers et interactions photo. Des ajouts qui semblent anodins, mais qui témoignent d’une stratégie plus large : transformer WhatsApp en rampe de lancement de Meta AI et maintenir son hégémonie face à Telegram et Signal.
Quatre nouvelles fonctionnalités WhatsApp à découvrir
Annoncées officiellement par Meta, ces nouveautés seront progressivement déployées dans les prochains mois. Objectif affiché : renforcer les interactions visuelles et expressives sur WhatsApp, mais aussi favoriser l’ancrage d’une intelligence artificielle intégrée à tous les niveaux.
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Layout : créer des collages photo directement dans l’app
Plus besoin d’exporter ses clichés vers une app tierce : WhatsApp intégrera bientôt un outil natif de collage. Jusqu’à six photos pourront être arrangées dans un même cadre, avec plusieurs options de mise en page. Une fonctionnalité simple, mais qui aligne l’expérience utilisateur sur celle d’Instagram ou Snapchat. -
More with Music : la bande-son de vos statuts
WhatsApp proposera de partager vos morceaux préférés via vos statuts. Il sera possible d’associer un titre musical à une publication, sous forme de sticker ou d’ambiance sonore. Meta ne précise pas encore s’il y aura intégration avec Spotify, Apple Music ou Deezer, mais tout indique que des passerelles sont envisagées. -
Photo Stickers : transformer une photo en sticker personnalisé
Un outil qui permet de détourer une image, de la redimensionner et de l’insérer comme sticker dans un statut. Une évolution attendue dans un contexte où l’usage du statut WhatsApp devient une vitrine sociale – presque un mini-Instagram parallèle. -
Add Yours : publier une réaction photo à une autre image
Inspirée d’Instagram Stories, cette fonctionnalité permet de répondre à une photo en postant une autre image. Une mécanique d’engagement pensée pour des publications événementielles, des challenges visuels ou des réponses en chaîne.
Meta AI en embuscade : WhatsApp devient un levier à haut potentiel de croissance
Derrière ces ajouts apparemment anecdotiques se cache un pivot plus profond : Meta souhaite faire de WhatsApp un vecteur majeur de diffusion de sa propre IA. Mark Zuckerberg a récemment annoncé avoir atteint un milliard d’utilisateurs mensuels de Meta AI, dont une large part via WhatsApp.
Cette intégration passe par une interaction quotidienne, sans couture, entre usages sociaux et suggestions intelligentes : création automatique de stickers, tri de photos, recommandations musicales, ou encore réponses générées à des statuts.
La stratégie de Meta est claire : rendre son IA indispensable dans les petites interactions du quotidien, là où la messagerie est déjà omniprésente. WhatsApp devient ainsi non seulement une app de communication, mais une plateforme IA-compatible, nourrie par les données comportementales de ses utilisateurs.
Un WhatsApp « social » et dopé à l’IA : quel impact pour les utilisateurs ?
L’évolution de WhatsApp suit un schéma déjà observé sur Instagram : transformation progressive d’un outil simple en une interface hybride, mêlant statuts, réactions, contenus musicaux, IA intégrée et bientôt paiement.
Si ces fonctions peuvent sembler gadgets, elles marquent une nouvelle phase : celle d’un WhatsApp qui cherche à concurrencer TikTok et Instagram sur le terrain des contenus visuels et émotionnels, tout en nourrissant l’ambition de Meta de centraliser l’IA au cœur de toutes ses interfaces.
Cette évolution pose plusieurs questions :
Quel sera le respect de la vie privée avec une IA omniprésente dans une messagerie ?
Quelles données seront collectées pour générer ces contenus automatisés ?
L’app restera-t-elle aussi légère et fonctionnelle si elle devient surchargée ?
Une IA invisible, mais omniprésente
Sous couvert de fonctionnalités ludiques, Meta poursuit une ambition claire : transformer WhatsApp en hub social intelligent, où chaque clic, chaque photo, chaque statut alimente un système IA plus personnalisé. La bataille ne se joue plus seulement sur le chiffrement ou les stickers animés, mais sur l’intelligence qui pilote nos interactions.
WhatsApp reste aujourd’hui l’application de messagerie la plus utilisée au monde. Demain, elle pourrait devenir l’interface principale entre l’utilisateur et une IA omnisciente – invisible, mais omniprésente.