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"Quel métier je vais pouvoir désormais apprendre à mes enfants? C’est la question que tous les parents se posent", lance Anne Leroy. C’est pour accompagner les plus jeunes dans la découverte de l’intelligence artificielle (IA) que cette Cannoise d’origine a décidé de proposer un dispositif numérique, testé jusqu’à la fin des vacances scolaires.
Consultante dans le secteur de l’hôtellerie-restauration autour des problématiques digitales, Anne Leroy propose, en parallèle, différents supports web, le dernier en date au sujet de la ménopause.
Cette fois, c’est le thème de l’intelligence artificielle qui l’a questionnée: "En tant que maman, cela m’a interpellé. J’en parle beaucoup avec mes enfants. Dans mon travail, j’ai une casquette projet numérique. Donc l’IA, je l’observe au quotidien."
Depuis le mois de mai, elle lui a même dédié une plateforme en ligne, appelée Plai Ground, qui propose une véritable initiation à l’intelligence artificielle, tout en se basant sur l’apprentissage.
Entièrement gratuit, cet atelier-jeu à destination des 6 à 10 ans est accessible sur ordinateur ou téléphone portable. "Sur une fenêtre de tchat, l’objectif, pour l’enfant, est de réaliser un article de blog sur sa passion ou ses activités. Pour permettre cette production, des petites questions lui sont proposées telles que ‘Quelle est ta passion?’, ‘Quel est ton sportif préféré?’"
Un dispositif intéressant au niveau pédagogique?
L’IA regroupe ensuite toutes les réponses et en fait un article: "Il existe six niveaux d’explications et des étapes intermédiaires demandent si l’enfant connaît ce qu’est une intelligence artificielle. Tout cela est catégorisé par âge."
Appelé cahier de vacances numérique, "c’est plus un prétexte pour la période", le logiciel est à disposition des enfants jusqu’à la fin de la pause estivale.
À ce moment-là, un point sera fait pour tirer les enseignements de cette période d’essai. "C’est pour cela que j’ai besoin des retours de parents. Il y a un petit questionnaire en place dans la plateforme", explique Anne Leroy.
Et ensuite? L’idée est de créer une application dans le même esprit. Avant, peut-être, d’étendre le dispositif à l’enseignement: "J’ai poussé l’information auprès de l’Éducation nationale. Ce serait intéressant au niveau pédagogique."
http://www.plaiground.blog/
Contact Anne Leroy (cannoise)
Article de Jules Cottalorda (jcottalorda@nicematin.fr)
L’équipe de What06 est heureuse de vous présenter sa plateforme Tech4Elles (présentation) qui permettra de mettre en relation des jeunes filles et des marraines Roles Models.
Par Women Hackers Action Tank https://what06.fr/
En 2016 le collectif WHAT06 naît d’un objectif clair: Montrer l’accessibilité de la science à TOU(TE)(S) !
Le collectif souhaite rendre visibles les femmes travaillant dans les domaines du Numérique et de la Technologie. Également, l’objectif est de faire découvrir les métiers de l’ingénierie informatique aux femmes et aux jeunes filles.
Après 4 Hackathons réalisés, 2 Girls Tech Day et plusieurs autres événements au format plus court, nous vous préparons un nouvel événement: La deuxième édition des Trophées Women In Tech Sud !
Plus d’infos sur notre événement de l’année sont à venir : Suivez nous sur les réseaux !
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-l-application-tech4elles-veut-inspirer-la-prochaine-generation-de-femmes-dans-la-tech-959842
Les 750.000 élèves actuellement en classe de quatrième vont recevoir cette semaine une mini-formation pour se familiariser avec les notions de dépenses, d'épargne et de crédit. Ils obtiendront ainsi leur passeport Educfi, fruit d'un partenariat entre la Banque de France et l'Éducation nationale.
Sur une des restanques du "Jardin du petit Pessicart" à Nice, les enfants s'activent.
Ce matin, Annabelle, Eva, Mathieu, Sandro et les autres préparent le potager. Guidés par Pietro Zucchetti, spécialiste de permaculture et Olivier Ciais. Professeur des écoles, ce dernier s'est mis en disponibilité pour développer un projet d'école de la forêt. Pour l'heure, ce lieu est un centre de ressources pour ces enfants qui sont scolarisés à la maison.
"Ils viennent 2 à 4 fois par semaine, ça permet de les sociabiliser," note Olivier Ciais. Et tout au long de l'année, des classes de primaire sont aussi accueillies dans ce jardin, situé sur une colline niçoise.
Immersion dans la nature
"Dans la nature, on peut donner du sens aux apprentissages scolaires, souligne Olivier Ciais. Toutes les tâches qu'ils font ici dans ce jardin en permaculture correspondent aux vrais besoins de la terre. Les matières scolaires trouvent un terrain d'application qui fait comprendre aux enfants à quoi servent les grandeurs et mesures, la science, la capacité à nommer et raconter précisément les choses pour pouvoir coopérer… Et en plus, ce projet concret permet de régénérer la terre."
"Ici, ils peuvent éprouver les notions manuellement, de façon appliquée."
Olivier Ciais
Du concret, comme le potager où les enfants délimitent l'espace des plantations, et appréhendent le périmètre: "il faut mesurer la tuile", suggère Mathieu, 7 ans, avant de la poser sur le sol pour construire la jardinière.
Diane, maman d'Ariya, assiste à la création du potager. Les enfants déplacent la terre, la tamisent, puis plantent au pied du troène, avocatier, sauge, salades… Ils sont incollables sur les différentes essences.
En moins d'une heure, la petite troupe a commencé à donner forme au potager, sur une restanque à la terre labourée par les sangliers.
Comment en mesurer les bénéfices?
"La nature développe l'endorphine et la sérotonine, là où tous nos modes de vie avec les écrans et pas mal de sucre développent l'adrénaline et la dopamine, poursuit Olivier Ciais. Donc, on a des enfants assez excités et tendus. Quand ils viennent dans un cadre naturel, ils se détendent."
Le professeur des écoles souligne aussi les atouts en termes de motivation. Ici, chaque tâche est accueillie avec enthousiasme.
Ça construit des enfants qui ont de la ressource car ils savent faire des choses de leurs mains.
"Le cerveau de l'enfant se développe en parallèle de sa motricité, l'enfant est stimulé et ça soutient l'ouverture de ses capacités cognitives. Il a un terrain de jeu pour faire des liens entre les choses. Et puis, ça construit des enfants qui ont de la ressource car ils savent faire des choses de leurs mains."
Ce matin, ils manient rateau, pelle et brouette, avec plus ou moins d'aisance, puis petit à petit, trouvent les gestes.
Et demain?
"Ce qu'on souhaite, c'est faire un site pilote d'école de la forêt, en lien direct avec l'Académie, où l'on cherche les meilleures façons d'accueillir les enfants et les générations futures. Pour que les écoles puissent s'en inspirer, développer des projets en ville avec des jardins de quartier, afin de reconnecter l'éducation avec la nature."
Face aux enjeux du réchauffement climatique, Olivier Ciais en est persuadé, l'école de la nature permettra aux enfants "d'éviter la stupeur, et d'avoir un coussin émotionnel pour appréhender la situation et la confiance qu'ils peuvent régénérer un écosystème."