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« Les yaourts sont périmés, je les jette ? », « Il reste une tranche de jambon, poubelle ? », « Est-ce risqué de manger cette conserve dont la date est dépassée depuis plusieurs semaines ? » On se pose régulièrement ces questions au moment de préparer le repas, ce qui conduit de nombreux aliments à finir leur vie dans la poubelle plutôt […]
Publié le 03 novembre 2024
Prescrits et délivrés en dépit du bon sens, médicaments et dispositifs médicaux inutilisés alourdissent absurdement le fardeau de la Sécurité sociale.
« Faut pas gâcher ! » Le gimmick de Guy Roux, un célèbre entraîneur de foot parodié par les « Guignols de l’info », avait beau faire sourire, nous sommes au fond tous d’accord avec lui : le gaspillage est une absurdité économique et écologique. Il s’avère encore plus désespérant quand il touche notre système de santé mal en point. Vos réactions l’ont montré après notre enquête révélant que, des années après leur date de péremption, la plupart des médicaments restent efficaces.
Ce constat fait écho à un autre, dressé par le syndicat Convergence infirmière : nos armoires à pharmacie familiales sont remplies de médicaments et de dispositifs médicaux qui finiront à la poubelle. Les raisons de cette gabegie sont multiples, selon Ghislaine Sicre, présidente de l’organisation : « Certains pharmaciens délivrent en dépit du bon sens, typiquement des boîtes de 90 comprimés tous les mois alors que le patient en prend un par jour, ou de quoi procéder à 6 piqûres quand 2 sont prescrites. Des personnels d’hôpitaux remplissent des ordonnances qui ne correspondent pas aux besoins, par exemple des pansements de 3 tailles différentes pour 1 seule plaie. Des organismes d’hospitalisation à domicile fournissent des boîtes inutiles. Les laboratoires proposent des conditionnements surdimensionnés, et les patients ne s’assurent pas toujours qu’ils n’ont pas déjà le médicament avant de passer le prendre à la pharmacie. »
Opération choc
Convergence infirmière a organisé, au printemps, une opération « Balance ton gaspi » à double détente. Temps1 : marquer les esprits en déversant des monceaux de boîtes collectées chez les patients sur les places de 9 villes. Temps 2 : étayer le propos et chiffrer les dégâts. Bilan ? « 1,5 milliard d’euros par an qui partent en fumée. À la Cnam1, ils étaient verts ! » affirme Ghislaine Sicre. Le syndicat a dressé la liste des médicaments et dispositifs médicaux champions du gaspillage. Parmi eux, on trouve des quantités astronomiques de compresses. Mais aussi des traitements contre le diabète, des lancettes ou des bandelettes de contrôle de la glycémie, du Seresta (anxiolytique) ou encore Macrogol, une poudre contre la constipation, dont l’infirmière estime qu’il pourrait être avantageusement remplacé par « de l’eau d’Hépar et des pruneaux ».
Solutions de bon sens
La Cour des comptes s’est saisie du dossier, tout comme l’Assurance maladie, qui doit désormais analyser les multiples causes du gaspillage afin d’espérer y remédier. De son côté, le syndicat a avancé quelques idées. Notamment, en ce qui concerne les pansements, il suggère que les professionnels de santé prennent l’habitude de limiter les prescriptions à 1 semaine et de s’appuyer sur les infirmiers pour la suite. Ou encore que l’on confie à ces derniers le soin, contre rémunération, de gérer au plus juste la pharmacie des patients âgés ou atteints de troubles cognitifs. « Il faudrait que les autres personnes vérifient régulièrement qu’elles n’ont pas déjà le médicament prescrit et que les médecins le leur rappellent au passage », insiste Ghislaine Sicre. Elle se dit aussi scandalisée par les rigidités entourant le don aux associations. « On a le droit de leur envoyer des dispositifs médicaux tels que les pansements, mais pas les médicaments, c’est illégal. Pourtant, ça s’est longtemps pratiqué, râle-t-elle. Une ONG ukrainienne nous a contactés. On ne peut hélas pas lui fournir les médicaments récoltés, même s’ils n’ont jamais été ouverts. Les pouvoirs publics préfèrent les faire brûler dans des incinérateurs. On marche sur la tête ! »
Peu de temps, peu de moyens… Pour de nombreux étudiants, se nourrir correctement arrive loin dans la liste des priorités. "Pour la plupart, la préoccupation principale reste l’argent. L’idée, c’est de leur montrer que l’on peut bien manger à petit prix. Ils sont très demandeurs de conseils sur ce sujet", constate la diététicienne au sein de la Mutualité française, Agathe Granger, venue partager son savoir au campus Méliès de Cannes lors du rendez-vous "Bons plan pour bien manger" organisé par l’agglomération Cannes Pays de Lérins lundi.
Une première pour sensibiliser les jeunes et les aider à travers différents stands: conseils en nutrition, stand zéro déchets ou comment apprendre à fabriquer sa lessive, démonstration de cuisine rapide, pas chère, saine et gourmande, et même distribution gratuite de vaisselle… Petit résumé – non exhaustif – de ce qu’il fallait retenir.
Ne pas se compliquer la vie
Inutile de changer de menu tous les jours: une vingtaine de recettes peuvent facilement évoluer avec les saisons.
"Plutôt que de jeter ce légume abîmé, hachez-le pour l’utiliser avec des féculents", préconise Eric Betaille, professeur de cuisine au Centre de formation d’apprentis de Cannes. Avec des tomates, poivrons, concombres et du thon, le chef a réalisé, pour les élèves du campus, un taboulé, des pans-bagnats et même des wraps! "La même base mais déclinée différemment: facile, rapide et pas cher."
Autre exemple? Une conserve de petit pois, une autre de pois chiche, une boîte de thon et du fromage frais avec un peu d’huile et d’épices feront un parfait hoummous à déguster sur du pain.
Démêler le vrai du faux
Halte aux idées reçues! Le stand de conseils en nutrition a permis à beaucoup de personnes de démêler le vrai du faux. Les fruits et légumes congelés sont aussi bons que les frais? Vrai, car ils sont congelés directement après la récolte, ce qui permet de conserver leur teneur en fibres, vitamines et minéraux.
Manger en grande quantité tard le soir fait grossir: faux! C’est le surplus calorique accumulé dans la journée qui fait grossir. Trop manger le soir peut toutefois perturber le sommeil…
Il ne faut pas dépasser trois œufs par semaine: faux. Ce préjugé dû à la forte teneur en cholestérol du jaune d’œuf est erroné selon de récentes études. L’œuf est en fait une excellente source de protéine, minéraux, vitamines et lipides, et il est donc acceptable d’en consommer tous les jours.
Les produits light sont meilleurs pour la santé: faux! Car ils sont davantage transformés et plus chimiques. Mieux vaut donc consommer le produit original non allégé, en quantité raisonnable, que de se gaver de produits light.
Faire soi-même
Le stand zéro déchets était également une mine d’or pour les petits budgets.
Les spécialistes en la matière ont, entre autres, expliqué comment fabriquer son dentifrice avec trois cuillères à soupe d’argile blanche et une petite cuillère de bicarbonate (en y ajoutant, si l’on souhaite, de l’huile essentielle de menthe).
Recette encore plus simple pour la lessive en poudre: 1kg de percarbonate mélangé à 2 kilos de bicarbonate. Un petit dernier pour la route? Le baume à lèvres: 4g de beurre végétal, 4g d’huile végétale et 2g de cire d’abeille à faire fondre, en y ajoutant 2 gouttes de vitamine E.
Alors que le nombre de pénuries et tensions d’approvisionnement de médicaments a explosé au cours des dernières années, l’UFC-Que Choisir dévoile aujourd’hui les résultats d’un test exclusif – dont les résultats complets sont à retrouver dans le numéro d’octobre du magazine Que Choisir actuellement en kiosque – montrant que l’écrasante majorité de médicaments à base de paracétamol ou d’ibuprofène testés conservent leur efficacité bien après la date de péremption affichée sur les boîtes. En conséquence, l’UFC-Que Choisir, promotrice d’une consommation responsable, saisit l’ANSM afin qu’elle mette en œuvre l’ensemble des mesures permettant d’éviter ce gaspillage de médicaments.
Des médicaments efficaces jusqu’à 30 ans après leur date de péremption !
Afin d’évaluer la pertinence des dates de péremption apposées sur les boîtes de médicaments par les laboratoires pharmaceutiques, nous avons fait mesurer par un laboratoire spécialisé la quantité de substances actives présentes dans 30 boîtes de comprimés, gélules ou sachets de paracétamol ou d’ibuprofène, qui, d’après les fabricants, sont périmés. Le résultat du test est sans appel : dans 80 % des cas les médicaments contiennent suffisamment de substance active pour être considérés comme efficaces (1) ! En outre, nos résultats suggèrent qu’il n’y a aucune relation entre l’année de péremption des médicaments et la quantité de substance active encore présente. Preuve en est du paracétamol censé être périmé depuis 1992 présente encore… 100 % de substance active !
Jeter des médicaments encore efficaces : des conséquences triplement néfastes
Des médicaments efficaces jusqu’à 30 ans après leur date de péremption !
Afin d’évaluer la pertinence des dates de péremption apposées sur les boîtes de médicaments par les laboratoires pharmaceutiques, nous avons fait mesurer par un laboratoire spécialisé la quantité de substances actives présentes dans 30 boîtes de comprimés, gélules ou sachets de paracétamol ou d’ibuprofène, qui, d’après les fabricants, sont périmés. Le résultat du test est sans appel : dans 80 % des cas les médicaments contiennent suffisamment de substance active pour être considérés comme efficaces (1) ! En outre, nos résultats suggèrent qu’il n’y a aucune relation entre l’année de péremption des médicaments et la quantité de substance active encore présente. Preuve en est du paracétamol censé être périmé depuis 1992 présente encore… 100 % de substance active !
Jeter des médicaments encore efficaces : des conséquences triplement néfastes
Ces constats sont particulièrement inquiétants puisque jeter des médicaments efficaces alors qu’ils sont prétendument périmés a des impacts majeurs. Économiques tout d’abord, puisque cela engendre un renouvellement plus rapide des médicaments qui a un coût pour le système hospitalier et l’assurance maladie lorsqu’il s’agit de médicaments prescrits, et pour les malades (franchises médicales, achats dans le cadre de l’automédication). Environnementales ensuite, car cela génère un surcroît inutile de « déchets », en partie non traités dans le cadre du processus de collecte des médicaments (2). Sanitaire enfin, puisque cela est de nature à augmenter artificiellement la demande de médicaments et à participer aux pénuries ou aux tensions d’approvisionnement, comme on en a récemment constaté pour le paracétamol (3).
Un cadre réglementaire qui favorise le gâchis de médicaments
Cette situation de gâchis est d’autant plus problématique qu’elle est loin de paraître inéluctable. Au-delà d’une rationalisation de la distribution et de la consommation de médicaments (limiter les prescriptions, favoriser la délivrance à l’unité des médicaments), d’autres mesures pourraient vraisemblablement être prises pour limiter le gaspillage de médicaments si on se fie aux pratiques des acteurs du secteur. D’une part, on ne peut que s’interroger sur le fait que l’ANSM retienne une vision beaucoup plus restrictive que les autorités américaines pour déterminer si un médicament conserve ou non ses vertus thérapeutiques (4). D’autre part, il est curieux que dans ce cadre général les laboratoires puissent déterminer de manière purement discrétionnaire la date de péremption des médicaments (généralement de 3 ans pour ceux que nous avons testés) : rien ne les oblige à étendre cette date, quand bien même ils sauraient pertinemment garantir l’efficacité des médicaments au-delà ! De quoi se demander si de leur point de vue, les critères économiques prennent le pas sur les critères scientifiques…
Au vu de ces constats, l’UFC-Que Choisir saisit l’ANSM afin de l’alerter sur les résultats de son enquête et lui demander de faire évoluer en tant que de besoin le cadre réglementaire de telle sorte à éviter un gâchis de médicaments aux conséquences aussi bien économiques, qu’environnementales et sanitaires.
Aider les personnes dans le besoin. Lutter contre le gaspillage. Apporter la preuve par le concret de la solidarité naturelle du monde de la mer et celui de la terre.
Les Yachts du cœur de l’association Eco mer, rappellent souvent ce credo: "La mer est le reflet de la terre, le miroir du libéralisme économique, mais aussi et surtout le miroir de la solidarité."
Les Yachts du cœur. C’est cette association qui récupère tout au long de l’année des denrées et des objets en tout genre sur les yachts, de Marseille à Menton, au profit d’associations caritatives.
Beaucoup de dons matériels
Une vingtaine de bénévoles qui se sont récemment réunis pour faire le point de leurs actions et s’engager pour l’avenir. "Depuis 2018 et la crise du Covid, nous ne récupérons plus de dons en argent, mais nous recevons énormément de dons matériels…", a commencé à expliquer Jean-Luc Annone, président.
Dernièrement, se met à raconter une bénévole, "nous avons débarrassé une maison d’environ 1.000m2 à La Napoule. En quelques jours, il a fallu enlever, stocker et transférer tous les meubles… Un vrai challenge".
Toujours relevé, et c’est bien ce qui fait la force des Yachts du cœur: la disponibilité et la rapidité des bénévoles à collecter les denrées et objets en tout genre. "De toute façon, nous n’avons pas le choix. Lorsqu’un équipage nous appelle, il faut réagir vite, sinon tout finit à la poubelle. Il suffit qu’un nouveau propriétaire ait envie de changer la décoration ou la literie et vous vous retrouvez avec du volume à dégager…"
51 bateaux et 200m3 collectés
Et puis la problématique n’est pas la même selon le port où l’on se trouve: à La Ciotat, explique Stéphanie, une autre bénévole, "les dons se font sur une période plus courte mais avec des volumes plus importants car c’est un chantier naval."
Trois projets pour l’année sont établis. "L’an dernier, nous sommes intervenus sur 51 bateaux et avons collecté 200m3…"
Trois projets cette année
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Un volume qui devrait encore augmenter car les membres de l’association veulent ajouter trois ports à leur liste de sites de collectes en simultané: "La Rague, le Vieux-Port de Cannes et le port Camille-Rayon… Sachant que nous avions déjà Canto et Antibes."
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L’association va aussi se lancer dans la confection de sacs floqués Yachts du cœur permettant de récupérer les dons dans des contenants plus adaptés et qui feront parler d’elle.
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Enfin, elle cherche un moyen de recycler des uniformes d’équipages, parfois pas du tout portés mais qu’elle ne peut pas redistribuer éthiquement étant donné les logos.
Jean-Luc Annone: 06.84.76.84.53 et info@eco-mer.org
"Nous devons anticiper ce qui va se passer": coacher des familles pour économiser l’eau - Nice-Matin
Un programme de sensibilisation sur les économies d’eau à destination des foyers. Avec le SMIAGE (Syndicat mixte pour les inondations, l’aménagement et la gestion de l’eau maralpin) et grâce à un financement de l’Agence de l’eau. C’est le nouvel objectif de Méditerranée 2.000.
Un objectif qui cadre totalement avec les engagements de l’association: depuis sa création, il y a 34 ans, Méditerranée 2.000s’investit auprès de ses publics à promouvoir le respect de l’environnement et s’impliquer dans une écocitoyenneté active. Les premiers ateliers ont commencé au début de l’été.
20.800 formés
En attendant, l’association a fait le bilan de ses actions. Ses indicateurs sont édifiants: 20.800 jeunes et adultes formés au cours de l’année 2022 sur des thématiques telles que les déchets (pour 43%); le milieu marin (14%), l’énergie (12%), l’agriculture, l’alimentation (12%), l’eau et les risques majeurs (6%). Son territoire ne cesse de s’agrandir: les agglomérations de Cannes, Grasse, les communes du pays des Paillons, Alpes d’Azur, la métropole.
Enfin un rapport d’activités foisonnant: impossible que vous n’ayez jamais entendu parler de Nettoyons la nature, Objectif zéro déchets, Cannes champêtre, Posbemed, Watty et aussi ces campagnes Inf’eau mer.
Bref, Méditerranée 2.000 continue de faire partie de nos territoires et de s’y rendre utile. Sa petite équipe de dix animateurs est toujours aussi dévouée et connectée à nos réalités.
"Nous devons anticiper ce qui va se passer"
"On ne lit plus notre objet social aujourd’hui comme on le lisait il y a 35 ans ou même il y a 20 ans. On voit bien qu’aujourd’hui nos collectivités sont, au fond, contraintes, à faire comme l’État, un effort considérable dans le domaine qui relève de notre objet social. Un effort pas seulement considérable mais prioritaire... Nous devons anticiper ce qui va se passer dans les prochaines années dans la mesure où ces sujets sont prioritaires. (...) On va nous demander de faire plus en quantité et en niveau de compétences. (..) Il y a 35 ans, faire de l’environnement faisait bien dans le décor. (...)Il faut donc qu’on change de catégorie et qu’on monte…" a exposé le président Pierre Chassaing.
L’association va donc renouveler une bonne partie de son conseil d’administration et engager son projet associatif Cap 2030. Un projet pour lequel elle veut faire évoluer ses actions. Le coaching des familles en fait partie.
Des milliards de litres d’eau potable sont perdus chaque année entre la quantité produite dans les unités de production et celle qui arrive au robinet des usagers, en raison des fuites dans les canalisations. A l’heure du réchauffement climatique, ce gaspillage est scandaleux. C’est pourquoi l’UFC-Que Choisir milite pour un véritable plan de rénovation des réseaux.
CE QUE NOUS SAVONS
Avant même d’arriver dans nos robinets, en moyenne 1 litre d’eau sur 5 s’est déjà volatilisé. Au niveau national, cela correspond à 1 milliard de m3 d’eau de perdus.
Sachant qu’un Français utilise en moyenne quotidiennement 148 litres d’eau potable par jour, cette eau perdue représente la consommation annuelle de 18,5 millions d’habitants, soit celle cumulée des agglomérations de Paris, Lyon, Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux et Nice.
Le niveau de pertes est encore plus élevé dans les petites communes. 18 % des collectivités en France perdent près d’un litre sur deux, 45,4 % d’eau précisément.
Pour les départements les moins bien classés, la proportion d’eau potable perdue en moyenne peut atteindre ou dépasser 1 litre sur 3, 38 % par exemple à la Réunion, 34 % dans les Alpes de Haute Provence, 29 % dans l’Yonne....
Ces fuites considérables sont à imputer à la vétusté des réseaux de canalisations.
Un sous-investissement historique
Notre réseau est vieillissant et, chaque année, nous ne remplaçons que 0,67% du parc. Sans un investissement bien plus massif, il faudrait 150 ans pour le renouveler entièrement. Or, les récentes annonces d’Emmanuel Macron sont une goutte d’eau : 180 millions d'euros d’aide par an alors qu’il en faudrait entre 2,5 et 3 milliards !
Méconnaissance de l’état du réseau
Depuis la loi Grenelle 2 (2012) les collectivités ont l’obligation de publier leurs données sur les niveaux de fuite et de remplacement de leurs canalisations d’eau potable. Or, près d’une commune sur 2 ne remplit pas ces obligations, souvent par manque de moyens. Cette méconnaissance est à l’origine d’un gaspillage monumental.
Le scandale écologique se double d'une gabegie financière de plusieurs milliards d'euros supportée directement par les consommateurs, via leurs factures d’eau et redevances.
Nous, consommateurs, payons cette eau dans nos factures ! Et l’addition est salée : plus de 4 milliards d’euros payés par les Français pour ces fuites.
Les usagers domestiques continuent de payer au budget des agences de l’eau entre 51 % et 67% des redevances liées au prélèvement d’eau dans le milieu, alors que leur consommation nette ne représente que 24 % de l’eau produite. L’agriculture paie entre 2% et 15% pour une consommation annuelle de 48 % en moyenne (pas moins de 80 % en été). Il faut noter que non seulement, l'agriculture intensive est aujourd’hui en France le secteur le plus gros consommateur d’eau mais ce secteur est aussi l’un des plus gros pollueurs de cette ressource (utilisation massive de pesticides…)
Campagne #LaFuiteEnAvant
A l’heure du réchauffement climatique et de la raréfaction de la ressource « eau »,
L’UFC-Que Choisir se mobilise pour dénoncer et lutter contre ce scandale écologique et économique.
L’objectif est double :
-
Alerter les consommateurs sur cette gabegie
-
Faire pression sur les pouvoirs publics pour un véritable plan de renouvellement des réseaux (budget, aides techniques, solidarité envers les plus petites communes, etc.)
Pour répondre à ces objectifs, l’UFC-Que Choisir a décidé de lancer une campagne nationale, avec l'appui de son réseau d’associations locales.
A l’instar de Georges Perrec dans son livre “la disparition”, l’UFC-Que Choisir a choisi de faire disparaitre les lettres “O”, “AU” et “EAU des panneaux d’entrée des communes afin de sensibiliser les habitants et les élus aux fuites d’eau potable en France et dénoncer le gaspillage que cela entraine.
La technologie innovante de qualisteo permet aux entreprises de comprendre leur consommation et de la réduire de 15%. Demandez un devis
découvert par article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/qualisteo-l-entreprise-nicoise-qui-permet-de-reduire-sa-consommation-d-energie-7405415#xtor=RSS-106
L'entreprise niçoise Qualisteo est née avec l'idée que la meilleure énergie, celle que l'on ne consomme pas ! Avec l'augmentation des coûts de l'énergie, c'est devenu une réalité économique pour beaucoup d'entreprises et de particuliers ces deux dernières années. Jusqu'à il y a peu, la facture énergétique était une dépense parmi d'autres dans le fonctionnement d'une entreprise. Mais aujourd'hui, certaines d'entre elles ont vraiment vu leur facture multipliée par cinq voire par dix. Cela devient très compliqué pour certains sites.
Qualisteo a développé une technologie qui permet de voir comment est consommée l'énergie en temps réel. Sa directrice générale, Élodie Bondi, explique que ses "clients sont plutôt aveugles ou borgnes sur leur consommation d'énergie. Avec nous, il retrouve la vue".
Comment ça marche ?
Qualisteo propose une technologie qui s'appuie sur un système de mesure. Concrètement, il s'agit d'un boîtier (équivalent à une box) installé dans un endroit du bâtiment. Ce boîtier va mesurer, et voir en temps réel, les consommations par équipement grâce à des algorithmes qui permettent d'identifier quels sont les équipements qui consomment. Ce procédé permet de visualiser en temps réel la consommation d'énergie, et cela de façon extrêmement précise. Les fuites d'énergie sont rapidement identifiées.
Un bilan énergétique prend environ quinze jours. Une fois cet état des lieux effectué, Qualisteo donne accès à cette visualisation de la consommation en temps réel. Ensuite, c'est une équipe d'experts en efficacité énergétique qui va analyser les consommations et donner aux clients une feuille de route sur toutes les actions à mener pour atteindre des économies d'énergie très rapides.
Des résultats visibles rapidement
Grâce aux repères effectués et aux gestes faits pour limiter ces fuites énergétiques, certains clients observent une baisse de leur consommation de 10 % en une semaine. Qualisteo continue ensuite à accompagner ses clients. Ces derniers sont suivis avec des rapports périodiques, et ils continuent à avoir accès à leurs données.
L'objectif est de durer dans le temps et que cette diminution s'installe. Il y a environ 10% de gaspillage énergétique sur tous les sites que Qualisteo connaît. Certaines dépenses sont bien sûr inévitables.
Vous souhaitez équiper votre entreprise ?
Le coût du boîtier n'est pas fixe, il dépendra de votre facture. Une fois le boîtier acheté par les entreprises, il faut ajouter le coût d'abonnement à la plateforme de visualisation des données. Cela représente généralement moins de 10% de la facture énergétique. Le retour sur investissement est donc très rapide.
Quant aux aides potentielles, il peut y en avoir dans le cadre des certificats d'économies d'énergie sur les sites industriels ou pour certaines entreprises. L'État a lancé un plan dans le cadre du plan de relance des actions en matière de décarbonation, et donc les boîtiers peuvent être subventionnés dans certaines conditions.
Renseignements et diagnostics sont possibles auprès de Qualisteo.
'Des colis qui ne manquent pas d’R' - Où l’on rencontre des chercheuses en solutions. Racontée par Citeo.
Hipli
emballage ultra résistant qui se replie et se glisse dans une boîte aux lettres, une fois le colis déballé.
Ainsi remis en circulation, il peut resservir au moins cent fois. Dans le e-commerce, de nombreuses entreprises adhèrent à cette solution, réduisant ainsi de 83 % l’empreinte carbone de leurs colis, tout en évitant 25 kg de déchets pour chaque emballage réutilisable.
le numéro spécial sur l’économie circulaire
On se demanderait presque pourquoi cela n’a pas été fait avant?! À en croire David Lisnard, l’agglo Cannes Pays de Lérins était prête à le faire "dès 2018. Il suffisait de faire des branchements et on pouvait récupérer l’eau de la station d’Aquaviva pour plusieurs usages."
Article France bleu
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/des-eaux-usees-traitees-pour-arroser-le-golf-de-cannes-mandelieu-une-premiere-1664987437#xtor=RSS-106
Le saviez vous ? 🙂
Eau de pommes : zéro déchet ou anti-gaspi ?
Recycler ses peaux et trognons de pommes pour en faire une eau aromatisée. Je ne sais pas si c’est anti-gaspi (les épluchures de pommes seraient allées dans notre lombri-compost) ou zéro déchet (après cuisson il faut quand même jeter ses épluchures de pommes.) mais c’est adopté à la maison !
Beaucoup moins sucrée qu’un jus de pommes, l’eau de pommes est aussi une chouette manière de rester hydraté tout en faisant des économies.
Eau de pommes : les variantes
Chaque semaine, j’essaie d’aromatiser cette eau de pommes différemment.
Avec un tout petit peu de cannelle. Attention à ne pas laisser le bâton infuser toute la nuit sinon le goût de cannelle sera vraiment très fort.
Avec de la vanille. J’ajoute 1/2 gousse de vanille au moment de la cuisine. Et cette fois, je laisse la gousse avec les épluchures de pommes toute la nuit
Avec du citron vert. Jus et zestes. Je l’ajouter à la dernière minute, juste avant de servie et ça fait une sorte de cocktail très frais.
Eau de pommes
Une recette anti-gaspi et zero-déchet très facile à réaliser :
Ingrédients
350 gr de pelures et trognons de pommes (bio)
1 l d'eau
2 c. à soupe de cassonade .
Facultatif :
Cannelle, vanille, citron vert...
Instructions
Mettre tous les ingrédients dans une casserole. Porter à ébullition pendant 30 minutes. Laisser infuser toute la nuit.
Filtrer. Verser dans une bouteille et conserver au frais.
Et le tour est joué 🙂 🙂 ! 🙂 ! 🙂
#biofood #éco #zérodéchet #cuisinemaison #cuisine #organic #farmerfood
C'est une initiative qui vise à éviter le gaspillage alimentaire en valorisant les surplus de producteurs de fruits et légumes : la Conserverie locale, à Metz.
Adoptez les bons réflexes pour allonger la durée de vie des objets. Partagez, louez, achetez d'occasion, réparez, donnez..
Douches, bains, eau de boisson, vaisselle, lessive, toilettes, arrosage... Estimez votre consommation d'eau et consultez nos conseils pour économiser les ressources et éviter le gaspillage.
Découvert par article nice matin
https://abonnes.nicematin.com/article/et-si-les-nouvelles-technologies-venaient-a-notre-secours-pour-mieux-gerer-notre-consommation-en-eau-774970
Site de la Cueillette solidaire de l'association Renouer à Grasse
Contact: 06.10.45.86.00
9 chemin du Lac, Grasse
Découvert par article Nice Matin
https://abonnes.nicematin.com/article/pour-eviter-le-gaspillage-ces-benevoles-ramassent-le-trop-plein-de-fruits-de-vos-arbres-766529
2024 nouvel article
https://www.nicematin.com/environnement/pour-eviter-le-gaspillage-alimentaire-ils-cueillent-le-trop-plein-de-fruits-chez-les-particuliers-925948
Depuis le 1er janvier, la destruction des produits invendus non alimentaires est interdite. La loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) invite à favoriser le don.
Promulguée en février 2021, la loi antigaspillage pour une économie circulaire (Agec) prévoit plusieurs mesures pour sortir la France du "tout jetable". Parmi elles, l’interdiction faite, à compter du 1er janvier, aux producteurs, importateurs et distributeurs de détruire leurs invendus non alimentaires. Cette mesure intervient 6 ans après la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire de février 2016 qui interdit aux distributeurs, sous peine d’amende, de rendre impropres à la consommation leurs invendus encore consommables, notamment en les passant à l’eau de Javel.
L’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) évalue à 4,3 milliards d’euros la valeur marchande des invendus non alimentaires en France en 2019. Si 42% sont voués au déstockage, 27% sont recyclés et 7% finissent détruits. La loi Agec vise à favoriser le don qui, à ce jour, ne représente que 20% des solutions d’écoulement des invendus.
Quels produits sont concernés?
En région Sud, "les produits les plus demandés par nos associations sont la lessive. Car c’est un produit qui reste cher", indique Christel Tertzaguian, responsable de l’antenne Paca de Dons Solidaires, association qui collecte les invendus non alimentaires auprès de 140 entreprises mécènes et les redistribue à 1000 associations en France, dont 30 dans le Var et 50 dans les Alpes-Maritimes.
"Depuis le premier confinement, beaucoup d’associations nous ont rejoints. Il y a 2 ans, elles étaient 60 en Paca. Aujourd’hui elles sont 180" note la bénévole.
Viennent ensuite les produits d’hygiène corporelle, savon, gel douche, dentifrice. Le papier toilette et les produits d’hygiène féminine, les produits pour bébé, couches et lingettes. Mais aussi les vêtements, les fournitures scolaires et les jouets.
D’où viennent les dons en Paca?
Les produits collectés par Dons Solidaires sont centralisés sur leur plateforme en région parisienne et acheminés, sur demande, vers les associations qui les commandent sur un e-catalogue. Les articles sont mis en vente dans des épiceries sociales et solidaires à un prix qui ne peut excéder 20% du prix de vente initial.
"Certaines entreprises demandent que leurs dons soi ent acheminés vers des associations locales. C’est le cas du magasin Décathlon de Bouc-Bel-Air, de la Savonnerie du fer à Cheval à Marseille, des Galeries Lafayettes de Nice, de Cultura, L’Occitane, McCormick (Ducros, Vahiné), Bic, Papermate..." énumère Christel Tertzaguian.
Pourquoi sont-ils obsolètes?
Changement de collection, évolution de gammes, évolution marketing, changement de normes, problème de mentions légales sur les étiquettes, défaut de packaging... les raisons d’obsolescence d’un produit non alimentaire sont nombreuses même s’il n'est pas soumis à une date limite de conservation.
Cette loi est donc une très bonne nouvelle pour les associations qui, depuis la crise sanitaire, enregistrent une hausse du nombre de leurs bénéficiaires.
La seconde main
maison Simplement, tranquillement,
joyeusement !
La Coop 5pour100, à Caen, c'est une ressourcerie, mais aussi une épicerie et un restaurant. Tout un écosystème coopératif qui permet de recycler et de ne pas gâcher.
Découvert par chronique l'esprit d'initiative https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-29-septembre-2021
les cubes de bouillon aux épluchures de légumes: une recette qui coche toutes les cases: sain, zéro déchet et anti-gaspi (et facile en plus)
La recette des cubes de bouillon aux épluchures
La seule chose à anticiper c’est de garder des épluchures. Le plus simple, je trouve, est de les congeler (propres) dans un sac en papier le temps d’en accumuler suffisamment. Pour la quantité, ça dépendra de la taille de votre casserole / marmite ! En général je conserve au congélateur l’équivalent d’une semaine d’épluchures, et ça remplit bien ma marmite.
LES INGRÉDIENTS
Épluchures de légumes: ce que vous voulez sauf les pelures de pommes de terre qui sont toxiques (pieds de brocoli, pieds de chou fleur, peaux de carottes, fanes de radis, de carottes , vert de poireaux, peau d’oignon, pieds de champignons, trognons de tomates…)
Du sel et des épices (vous pouvez y aller généreusement): coriandre en graines, cumin, paprika, thym, herbes de provence etc… Vous pouvez également en profiter pour utiliser ces vieux pots à épices périmées que vous n’utilisez jamais et qui trainent sur l’étagère… sisi je sais que vous en avez…
De l’eau
LA RECETTE
Mettez les légumes dans une grande casserole avec les épices et le sel
Couvrez d’eau froide (pour que les nutriments aillent bien des légumes vers le bouillon, si vous couvrez d’eau chaude ce sont les légumes qui vont se gorger d’eau) et laissez bouillonner au moins une heure (jusqu’à ce que le volume ait diminué de moitié)
Filtrez ensuite le bouillon pour retirer toutes les parties solides
Remettez à réduire environ 15-30 minutes pour continuer à concentrer les goûts
Versez ensuite dans des bacs à glaçons et laissez au congélateur au moins une nuit
Mettez les glaçons ensemble dans le contenant de votre choix au congélateur.
Et c’est prêt!
Les Alchimistes nous embarquent sur le site René.e pour parler du compostage de couches.
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