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Alpha, c’est le petit nom du futur bâtiment du Pôle de l’innovation dont la première pierre a été posée ce mardi après-midi à Sophia Antipolis à deux pas du campus SophiaTech. Pourquoi Alpha? "Parce que c’est le commencement de l’alphabet grec, explique Jean Leonetti, président de la Casa (Communauté d’agglomération Sophia Antipolis) et du Symisa (Syndicat Mixte pour l’aménagement et l’équipement du plateau de Valbonne) qui porte le projet soutenu par l’État et la Région Sud. Et c’est aussi généralement l’étoile qui brille le plus dans une constellation." C’est bien cela que le futur lieu entend être en entremêlant innovation, entrepreneuriat, recherche académique et collectivités, un concept de fertilisation croisée inscrit dans l’ADN de la première technopole d’Europe.
Alpha dominant
Plus qu’un simple bâtiment, le projet se veut "un Alpha dominant pour rayonner dans la région mais aussi en France et à l’international", souligne Jean Leonetti en étant une vitrine mondiale de l’innovation, reflétant le savoir-faire de Sophia Antipolis et sa capacité à attirer et accueillir les entreprises de demain.
Sa mission? Façonner l’écosystème du futur. Pour ce faire, le bâtiment de 8.500m² accueillera dès la fin de l’année prochaine Eurecom, l’école d’ingénieurs spécialisée en intelligence artificielle et cybersécurité à l’étroit dans ses locaux de SophiaTech. S’y ajouteront quatre incubateurs au nombre desquels TechForward axé sur les technologies numériques; Provence Côte d’Azur pour les biotechnologies et les énergies; les DéCCIdeuses dédié aux entrepreneures et Skema Ventures qui met l’accent sur l’entrepreneuriat international.
Alpha abritera aussi une pépinière et un hôtel d’entreprises dédiés aux startups technologiques innovantes qui trouveront sur place l’ensemble des acteurs de l’accompagnement: partenaires financiers, organismes consulaires, associations d’entreprises, pôles de compétitivité...
Sans oublier un restaurant panoramique, un café-bar pour favoriser les échanges professionnels, un auditorium de 120 places, un showroom technologique qui mettra en lumière les innovations made in Sophia et des espaces de "soft landing" (atterrissage en douceur) destinés à accueillir des entreprises plus matures, françaises ou étrangères, désireuses de tester une première installation sur le territoire.
Le projet d’un montant de quelque 38 ME a été financé à hauteur de 17 ME par le Symisa; 7,5 ME par l’Etat et 13,3 ME par la Région Sud. Renaud Muselier, son président, a d’ailleurs profité de l’occasion pour annoncer la labellisation du Pôle Innovation en tant que Campus Cyber Région. "Il sera dédié aux entreprises innovantes, à la cybersécurité et à l’intelligence artificielle et contribuera à bâtir une région plus forte, plus compétitive et plus attractive", s’enthousiasme-t-il.
Second souffle
La Maison de l’Intelligence artificielle, créée en 2020 à l’initiative du conseil départemental des Alpes-Maritimes et qui a accueilli plus de 100.000 visiteurs, "retrouvera un second souffle", estime Charles Ange Ginésy, président de la collectivité territoriale qui a cédé le terrain. En déménageant dans le futur Pôle de l’innovation, elle changera également de nom et deviendra la Cité du Numérique et de l’IA.
L’innovation est également présente dans la conception bioclimatique et performante du bâtiment. Alpha disposera d’une installation photovoltaïque de 400m2 qui produira 80 kVA couvrant l’éclairage et 30% de ses postes de travail. Trente-deux sondes géothermiques à plus de 110mètres de profondeur assureront 100% des besoins en chauffage et 83% de ceux en rafraîchissement. Les quelque 43.000m3 de déblais issus des terrassements ont été triés et criblés pour être réutilisés sur le site ou bien à l’entretien des pistes DFCI. De quoi viser la labellisation Bâtiment durable méditerranéen niveau argent et BREEAM niveau Very Good (référentiel de certification environnementale britannique). Si la première pierre a été posée ce mardi, les sous-sols sont, quant à eux, déjà terminés et offriront 240 places de parking aux futurs utilisateurs d’Alpha. Mais il faudra encore attendre une année avant de prendre possession du lieu.
On a tous droit à un habitat sain : le réseau Twiza met tout en oeuvre pour que ce soit plus simple
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/climat/batir-bioclimatique-et-en-circuit-court-ces-varois-lont-fait-et-partagent-leur-mode-demploi-881980
association "Ecobatissons", qui regroupe des professionnels de l’éco-construction.
Le collectif DEMAIN Pays de Fayence
Association Etincelles - 885, chemin du Magnanon
83440 Montauroux
Ou par e-mail : etincelles83@gmail.com
Nos objectifs sont :
« Initier, soutenir et développer des actions coopératives
de Transition vers un développement du Pays de Fayence, élargi aux
communes voisines, qui soit sain, écologique, équitable, vivable, viable,
social et donc soutenable. »
Nos thèmes principaux sont :
Agriculture et patrimoine agricole, énergies
renouvelables et économies d'énergie, réduction et gestion des déchets,
transport doux et covoiturage, éco construction, santé bien-être,
conférences et fêtes populaires.
Face à un avenir assombri par la crise climatique, le réalisateur et militant écologiste Cyril Dion parcourt le monde à la rencontre d’acteurs qui ont révolutionné une région, un pays ou une activité, et esquisse un nouveau récit : celui d’un monde plus juste et plus écologique.
Dans l'épisode 2 du documentaire, autour de 16min, il y a Pablo Sevigne qui est interviewé. Il explique que pour lui la collapsologie est une façon de se mettre en action. Si la catastrophe à venir est incertaine, il vaut mieux la considérer comme certaine pour se donner une chance de l'éviter. Le paradoxe étant que plus on agit bien, moins il se passera les choses anticipées.
https://pabloservigne.com/
Toute habitation émet des gaz à effet de serre. Non seulement pendant son usage, mais aussi à sa construction. "Pendant un chantier, c’est la totalité de l’énergie primaire nécessaire à la production et l’acheminement des matériaux de construction qui est en jeu, écrivent les experts du Grec, le groupe sur le climat en Paca, déclinaison régionale du Giec. La solution est de privilégier les matériaux bio-sourcés ou à faible énergie grise (1)."
Ce constat est aussi le point de départ d’un Varois passionné, qui a poussé la démarche au point de rénover, à partir de matières premières "les plus locales possible", une vieille bâtisse en pierre, dans le golfe de Saint-Tropez. Son "idée de base est d’avoir une climatisation naturelle en été et des murs très isolés en hiver".
André a aimé le principe "de se débrouiller avec ce qu’on peut trouver à proximité", ce qui a commencé par des troncs achetés à l’Office national des forêts. Pas forcément un mauvais calcul, car "le bois a pris un tel coût" dans les filières traditionnelles. La charpente est en sapin varois, le sous-sol comblé de pierres extraites d’une carrière toute proche. Et il se sert aussi des qualités isolantes et hydrofuges d’un béton "chaux-liège".
Projet de coopérative
Ce qu’a fait André n’est pas à la portée de tout le monde: ramasser du liège sur son terrain, faire venir une broyeuse, pour monter un gros tas très léger. "Nous avons fait 5 m3 en une journée, c’était facile." C’est même lui qui a fait tourner la bétonnière pour obtenir cette pâte grumeleuse qui a durci comme n’importe quel béton. Surprise, quand on se saisit d’un bloc, on croit avoir la force d’Obélix.
Cette démarche de puriste est rare, mais il existe une volonté de recréer une filière dans la forêt varoise. Le principe est de créer une coopérative pour stocker des matériaux, bois, liège, et les rendre disponibles auprès des chantiers. "Ce sont les projets qui font les filières, observe Loïc Frayssinet, consultant en thermique du bâtiment dans l’association Permabitat. Les gens ne sont pas forcément conscients qu’il y a d’autres possibilités. Surtout dans la rénovation thermique."
Si des artisans se montrent intéressés, il reste complexe de passer le pas. "Notre démarche est de former les professionnels, pour essayer de les aider à s’emparer de ces techniques."
Et puis il y a aussi la terre crue: "Quasiment toute la terre du Var est utilisable". Chez André, ce sera son enduit extérieur, avec une terre argileuse qu’il prévoit de chercher dans le Haut-Var.
L'inauguration du dépôt du réseau de transport urbain Envibus s'est déroulée ,ce mercredi 2 novembre, à Antibes. Un dépôt de six étages avec des parkings aériens, sur 6.000 m² de terrain. Ce dépôt propose 22.000 m² de plancher utilisable. Toute la maintenance des bus se fera ici.
Label "Bâtiments Durables Méditerranéens"
Ce nouveau dépôt des Trois Moulins se veut plus respectueux de l'environnement : "il contribue d'un point de vue environnemental à la préservation de territoire, notamment par la baisse des émissions de gaz à effets de serre" se félicite la mairie d'Antibes. Il intègre ainsi tous les critères du label "Bâtiments Durables Méditerranéens" : panneaux photovoltaïques, plancher en béton bas carbone, cloisons en bois recyclés etc.
Un dispositif de recyclage de 95% des eaux de lavages des carrosseries de bus a aussi été mise en place pour ne pas dépasser 3.500 m3 d'eau.
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