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Dans un article publié dans Sciences Humaines, vous écrivez : “Notre modèle de consommation est à bout de souffle.“ Qu’entendez-vous par cela? Nous sommes à un tournant de l’histoire de la société de consommation qui produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance, de ressentiment et d’injustices.
Beaucoup se sentent - à juste titre - exclus d’un système de consommation qui crée en permanence de nouvelles envies, de nouvelles addictions en projetant des modes de vie aspirationnels auxquels on enjoint d’adhérer.
"Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité", Benoît Heilbrunn, professeur de marketing à l'ESCP
Le problème, c’est que nous sommes soumis à une logique marketing de fabrique du consentement qui nous rend dépendant de pratiques que nous ne remettons plus en question. Essayez, ne serait-ce que trois jours de vivre sans téléphone portable, sans réseaux sociaux, sans regarder la télévision ou sans aller dans un hypermarché et vous comprendrez ce que sont ces addictions sournoises.
Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité.
Une consommation efficiente n’a de sens que si elle nous rend plus heureux. Et pour ce faire, il faut changer tout le modèle de consommation, à savoir les modes de fabrication, de circularité, de distribution et d’usage.
Hausse des prix, crise environnementale en partie dûe à la surproduction et la surconsommation. Quels enseignements tirer de cette crise liée à la manière de consommer que nous traversons actuellement?
Je ne parlerais pas de crises mais de transformations souterraines. Il faut me semble-t-il distinguer les effets structurels et conjoncturels de comportements de consommation.
Ce que vous appelez crise est en fait l’apparition de nouvelles contraintes sur la gestion du budget des ménages. Beaucoup de gens découvrent (enfin !) que l’eau et l’électricité leur ont été fournies pendant des décennies à des prix modiques. Or le prix est - avec la marque - le premier critère de choix d’un produit.
Pour comprendre les problématiques de consommation, il est judicieux de regarder le temps long pour ne pas rester prisonnier du temps court et surtout des discours sociaux.
On parle aujourd’hui beaucoup d’énergie et d’alimentation. Mais n’oublions pas que la part de l’énergie dans le budget des ménages est stable depuis près de 50 ans (moins de 9%) et que la part de l’alimentation a considérablement chuté depuis un siècle.
Une famille pauvre consacrait au 19ème siècle près de 90% de ses ressources à l’alimentation. Aujourd’hui la moyenne est de l’ordre de 15%.
Ceci étant dit, il est vrai que le poids des dépenses alimentaires est beaucoup plus important pour les familles modestes, d’où des actions de redistribution de l’Etat pour ne pas exclure les plus modestes de ces biens absolument nécessaires.
Nous avons une lecture biaisée de l’évolution des prix et du pouvoir d’achat. Le pouvoir d’achat ne cesse en fait d’augmenter depuis 1945 et dans beaucoup de catégories, le prix réel des produits baisse de façon tendancielle, du fait de logique d’innovation des marques d’une part, et de la guerre des prix que se livrent les distributeurs d’autre part.
Mais il est vrai que de nouvelles dépenses contraintes sont apparues comme les dépenses numériques qui représentent une part significative du budget pour les ménages.
"Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher."
Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher. Il faut se battre contre le low cost qui est une arme de destruction massive des emplois et de la valeur économique.
Quand vous achetez une baguette de pain à 37 centimes, vous contribuez à détruire la planète et la valeur travail. Quand Michel Edouard Leclerc affirme qu’il est toujours possible de baisser le prix d’un produit, je dis STOP à ce discours cynique, populiste et finalement indécent.
La baisse graduelle des prix ne fait que détériorer les chaînages sociaux et économiques. Cela casse littéralement la valeur du travail et méprise la valeur de la matière. Or il nous faut justement réanoblir le travail et la matière.
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https://www.nicematin.com/conso-shopping/la-societe-de-consommation-produit-trop-de-produits-inutiles-de-dechets-mais-aussi-de-souffrance-ce-philosophe-appelle-a-consommer-autrement-827292
Flora Zanichelli
17 min read
“La société de consommation produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance“ : ce philosophe appelle à consommer autrement
Pouvoir d’achat en berne, inflation… Aujourd’hui, tout nous invite à revoir notre manière de consommer. Oui, mais comment faire pour consommer mieux ? Professeur de marketing à l’ESCP business school, le philosophe Benoît Heilbrunn s’intéresse à la culture matérielle, aux marques et aux cultures de consommation. Pour lui, nous sommes à “un tournant de l’histoire de la société de consommation“ où repenser notre système de consommation est plus que nécessaire.
Publié le 13/02/2023 à 08:30, mis à jour le 13/02/2023 à 09:04
“La société de consommation produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance“ : ce philosophe appelle à consommer autrement (Photo D.R.)
Dans un article publié dans Sciences Humaines, vous écrivez : “Notre modèle de consommation est à bout de souffle.“ Qu’entendez-vous par cela?
Nous sommes à un tournant de l’histoire de la société de consommation qui produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance, de ressentiment et d’injustices.
Beaucoup se sentent - à juste titre - exclus d’un système de consommation qui crée en permanence de nouvelles envies, de nouvelles addictions en projetant des modes de vie aspirationnels auxquels on enjoint d’adhérer.
"Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité", Benoît Heilbrunn, professeur de marketing à l'ESCP
Le problème, c’est que nous sommes soumis à une logique marketing de fabrique du consentement qui nous rend dépendant de pratiques que nous ne remettons plus en question. Essayez, ne serait-ce que trois jours de vivre sans téléphone portable, sans réseaux sociaux, sans regarder la télévision ou sans aller dans un hypermarché et vous comprendrez ce que sont ces addictions sournoises.
Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité.
Une consommation efficiente n’a de sens que si elle nous rend plus heureux. Et pour ce faire, il faut changer tout le modèle de consommation, à savoir les modes de fabrication, de circularité, de distribution et d’usage.
Hausse des prix, crise environnementale en partie dûe à la surproduction et la surconsommation. Quels enseignements tirer de cette crise liée à la manière de consommer que nous traversons actuellement?
Je ne parlerais pas de crises mais de transformations souterraines. Il faut me semble-t-il distinguer les effets structurels et conjoncturels de comportements de consommation.
Ce que vous appelez crise est en fait l’apparition de nouvelles contraintes sur la gestion du budget des ménages. Beaucoup de gens découvrent (enfin !) que l’eau et l’électricité leur ont été fournies pendant des décennies à des prix modiques. Or le prix est - avec la marque - le premier critère de choix d’un produit.
Pour comprendre les problématiques de consommation, il est judicieux de regarder le temps long pour ne pas rester prisonnier du temps court et surtout des discours sociaux.
On parle aujourd’hui beaucoup d’énergie et d’alimentation. Mais n’oublions pas que la part de l’énergie dans le budget des ménages est stable depuis près de 50 ans (moins de 9%) et que la part de l’alimentation a considérablement chuté depuis un siècle.
Une famille pauvre consacrait au 19ème siècle près de 90% de ses ressources à l’alimentation. Aujourd’hui la moyenne est de l’ordre de 15%.
Ceci étant dit, il est vrai que le poids des dépenses alimentaires est beaucoup plus important pour les familles modestes, d’où des actions de redistribution de l’Etat pour ne pas exclure les plus modestes de ces biens absolument nécessaires.
Nous avons une lecture biaisée de l’évolution des prix et du pouvoir d’achat. Le pouvoir d’achat ne cesse en fait d’augmenter depuis 1945 et dans beaucoup de catégories, le prix réel des produits baisse de façon tendancielle, du fait de logique d’innovation des marques d’une part, et de la guerre des prix que se livrent les distributeurs d’autre part.
Mais il est vrai que de nouvelles dépenses contraintes sont apparues comme les dépenses numériques qui représentent une part significative du budget pour les ménages.
Benoît Heilbrunn est enseignant en marketing à l'ESCP. (Photo D.R.).
Qu’est-ce qui pousse les gens à consommer autrement?
Si l’on regarde les effets conjoncturels, il est vrai que pendant la pandémie les Français ont davantage acheté en ligne, ont redécouvert les charmes et vertus du commerce de proximité et du bricolage.
"La contrainte est une variable explicative des modes de consommation."
Mais les pratiques ‘prépandémiques’ ont repris de plus belle une fois la contrainte supprimée. Trois achats sur quatre se font dans les grandes surfaces, le commerce digital n’a pas connu la révolution qu’on annonçait et le black Friday a toujours plus de succès.
Le principal enseignement est que la contrainte est une variable explicative des modes de consommation.
Quand le prix de la viande et des produits frais augmente de façon conséquente, beaucoup réduisent les quantités achetés et la fréquence de consommation. Mais une fois que la contrainte disparaît, la plupart retournent à leur mode de consommation initial.
"Force est de constater qu’il n’y pas d’évolution significative des pratiques de consommation."
Donc tout change en apparence et dans les discours, mais force est de constater qu’il n’y pas d’évolution significative des pratiques de consommation.
L’inertie et le consentement restent les principaux facteurs explicatifs de notre modèle de consommation.
Existe-t-il une autre manière de consommer, justement, qui serait plus "durable"? En quoi cela consisterait-il?
Je pense qu’il faut respecter un certain nombre de principes en gardant en ligne de mire l’objectif fondamental la réduction de l’utilisation de matière et d’énergie.
"Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher."
Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher. Il faut se battre contre le low cost qui est une arme de destruction massive des emplois et de la valeur économique.
Quand vous achetez une baguette de pain à 37 centimes, vous contribuez à détruire la planète et la valeur travail. Quand Michel Edouard Leclerc affirme qu’il est toujours possible de baisser le prix d’un produit, je dis STOP à ce discours cynique, populiste et finalement indécent.
La baisse graduelle des prix ne fait que détériorer les chaînages sociaux et économiques. Cela casse littéralement la valeur du travail et méprise la valeur de la matière. Or il nous faut justement réanoblir le travail et la matière.
Le Black Friday pousse à la consommation en proposant des prix cassés. (Photo AFP).
A quoi faut-il être attentif?
Penser la consommation, c’est penser des relations efficaces et vertueuses entre les fabricants, les distributeurs, les consommateurs et les influenceurs. C’est pourquoi, il y a deux clés de lecture principales.
D’abord comment sont faits les produits, avec quels matériaux, dans quelle condition de travail. L’étiquetage joue à ce titre un rôle crucial.
Ensuite, comment se repartit la valeur au sein de la chaîne économique. Souhaite-t-on engraisser le patron de l’hypermarché ou rémunérer plus justement l’éleveur ou l’agriculteur comme c’est le cas avec les marques “C’est qui le patron ?“ ou les glaces “La Mémère“.
"Consommer mieux signifie donc que nous devons consentir des sacrifices liés à notre niveau de confort."
Mais pour cela il faut accepter de faire des sacrifices en payant notamment plus cher les produits.
Consommer mieux signifie donc que nous devons consentir des sacrifices liés à notre niveau de confort (on vit très bien dans un espace chauffé à 19°C) mais aussi monétaires (il faut accepter d’acheter moins).
Quels rôles ont finalement à tenir les consommateurs, les entreprises privées et les décideurs publics dans cette nouvelle manière de consommer?
Malheureusement, force est de constater que le rôle des consommateurs est minime.
"Nos habitudes nous rassurent et nous permettent de gagner du temps."
Je ne crois nullement à l’avènement spontané d’un consommateur vertueux. Nos comportements d’achat et de consommation sont routiniers car nos habitudes nous rassurent et nous permettent de gagner du temps. C’est pour cette raison que les clients sont généralement fidèles à une marque. Cela permet, comme le disent les économistes, de baisser les coûts de transaction en consacrant à ses achats moins de temps et d’énergie cognitive.
Et puis, comme l’avaient déjà pressenti les philosophes de l’Antiquité, notre désir apparent de changement se heurte à l’acrasie, c’est-à-dire l’idée que nous n’agissons pas forcément dans le sens de notre intérêt. Ce n’est pas parce que nous avons qu’un produit est nocif pour la santé que nous ne sommes pas pour autant accros au tabac, à l’alcool ou aux paris en ligne.
"Il faut changer tout un écosystème et toute la structure de notre modèle de consommation."
Ne nous voilons pas la face, la somme de nos petits gestes représente selon les experts au maximum 20% de l’effort qui nous incombe pour réduire l’empreinte carbone et limiter le réchauffement climatique. Cela ne signifie pas qu’il ne faille pas réduire sa consommation d’eau et d’énergie, éteindre les lumières inutiles et son moteur à l’arrêt et privilégier les produits issus de l’économie circulaire. Cela signifie qu’il faut changer tout un écosystème et toute la structure de notre modèle de consommation.
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Site officiel du Département des Alpes-Maritimes. Consultez l'ensemble de l'actualité des Alpes-Maritimes et prenez connaissance de l'ensemble des aides et services mis en œuvre par la collectivité départementale
Le Département des Alpes-Maritimes offre jusqu'à 5.000 euros pour l'achat d'une voiture électrique. Pour en bénéficier, rendez-vous sur www.greendeal06.fr. Une plateforme téléphonique existe également au 0800.037.016 (service et appel gratuits. Du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 13h30 à 17h).
Le montant du chèque est défini en fonction de votre quotient familial :
- Un couple avec enfant dont le quotient familial est de 25.000 euros peut prétendre à 5.000 euros de subvention.
- Un couple avec enfant dont le quotient familial est de 50.000 euros recevra 4.000 euros.
B comme besoin : est-ce que j'en ai vraiment besoin ?
I comme immédiat : puis-je attendre quelques jours pour me décider ?
S comme semblable : ai-je déjà un objet qui a cette utilité ?
O comme origine : quelle est l'origine de ce produit ?
U comme utile : cet objet va-t-il m'apporter un confort primordial ?
Hierarchie des besoins d'achat
Note : lire en forme de pyramide, de bas en haut
acheter <= le moins possible
fabriquer
chiner
troquer
emprunter
utiliser ce que j'ai <= le plus possible
Oubliés, entassés. Des centimes qui traînent? On en a tous. À la maison, dans la voiture, au fond d’un sac. Avec l’avènement du paiement sans contact, les petites pièces semblent plus que jamais encombrantes. Et pourtant, cela reste bel et bien de l’argent! En mode aventurier de la monnaie perdue, P
'Finalement, c’est hors de prix' - Où l’on comprend pourquoi il faut résister à l’envie. Racontée par Justine Delétang.
Berlin, 24 avril 2015. Sur la Alexanderplatz, traversée quotidiennement par 300 000 personnes, un distributeur attire les passants. La proposition est alléchante : s'offrir un t-shirt pour 2 euros seulement. Alors ils sont nombreux à céder et glisser une pièce dans la machine. Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'ils sont filmés pour observer leurs réactions…
Un t-shirt pour 2 euros ?, capture d'écran, 2015, Alexanderplatz, Berlin
Car, une fois la pièce insérée, l'écran s'anime pour présenter Manisha, jeune femme travaillant dans une usine textile. Comme des millions d'ouvrières, elle nourrit l'industrie de la "fast fashion" qui a rendu nos vêtements si bon marché qu'ils sont devenus jetables après 2-3 utilisations.
La vidéo nous fait comprendre que malgré tout, nos vêtements ont un prix. Si ce n'est pas nous, consommateurs, qui le payons, c'est que d'autres l'ont déjà réglé. Manisha, par exemple, en ne touchant que 13 centimes par jour alors qu'elle travaille 16 heures de suite.
D'autres coûts sont "payés" en amont. Les ouvriers agricoles sont si peu rémunérés qu'ils ont offert malgré eux une partie du prix du coton. Et bien sûr, l'environnement a payé plus qu'il n'aurait dû : plus les matières premières sont bon marché, plus elles sont produites de façon polluante.
Fashion Revolution, l'association derrière cette expérience, laisse le bénéfice du doute au consommateur : il ne devait pas avoir conscience de ce que son achat impliquait. Et maintenant, après avoir découvert le sort de Manisha, souhaite-t-il toujours acheter le t-shirt ?
Non, disent les passants à 90%. Une réponse qui leur coûte leur pièce, car ils n'ont que deux choix possibles : acheter le t-shirt ou faire don de leurs 2 euros à l'association.
Au fait, la date du 24 avril ne vous dit peut-être pas grand chose, mais ce choix ne devait rien au hasard. Deux ans plus tôt, en 2013, une usine textile délabrée du Bangladesh s'effondrait, causant la mort de 1135 personnes. Dans leur immense majorité, les victimes étaient des ouvrières comme Manisha...
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Découvert par un article de Nice Matin sur la restauration et le phénomène du "no show"
Le projet de loi de finances rectificatives, actuellement en discussion, contient un amendement prévoyant, à partir du 15 août, le doublement de l’aide financière accordée lors de l’achat d’un vélo électrique. Si vous envisagez d’en acheter un, il vaut donc mieux patienter quelques jours.
Dans le cadre de l’examen des deux textes liés au pouvoir d’achat discutés cet été (le projet de loi « portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat » et le projet de loi de finances rectificatives), les députés n’ont pas oublié les mobilités douces.
Un amendement (1) du groupe Renaissance a pour objet de faciliter l’achat d’un vélo à assistance électrique, décrit comme « un outil précieux au service de la transition écologique autant qu’un instrument puissant pour la protection du pouvoir d’achat des ménages ».
Adopté par les députés, cet amendement prévoit de porter cette aide à 300 €, contre 200 € actuellement. Pour les ménages les plus précaires (1er et 2e déciles de revenus, soit environ 13 000 € maximum) et les personnes en situation de handicap, elle passerait à 400 € maximum.
Pour les mêmes ménages les moins favorisés, dont les auteurs de l’amendement admettent qu’ils sont « nettement sous-représentés » parmi les bénéficiaires du dispositif, le bonus pourrait exceptionnellement être ouvert aux vélos classiques, sans assistance électrique, avec un plafond de 150 € par vélo. L’aide pour les « autres vélos » (vélos cargos électriques ou vélos adaptés aux personnes en situation de handicap) passerait de 1 000 à 2 000 €. Les vélos pliants rejoindraient le dispositif, avec une aide fixée à 1 000 € maximum dans la limite de 40 % du coût du vélo.
DOUBLEMENT DE LA PRIME À LA CONVERSION
Autre évolution souhaitée par les députés : l’ouverture de ce bonus écologique à tous les demandeurs, et non plus seulement aux acheteurs qui bénéficient en parallèle d’une aide d’une collectivité locale pour l’achat d’un vélo électrique, comme c’est le cas actuellement. Il existe peu de dispositifs d’aide à l’achat en dehors des agglomérations de plus de 500 000 habitants : de nombreux Français se voient donc privés de cette aide, qui bénéficie principalement aux habitants des grandes villes.
Enfin, l’amendement propose le doublement de la prime à la conversion, de 1 500 € à 3 000 €. Celle-ci pourrait être utilisée pour l’achat de plusieurs bicyclettes (une par membre du foyer), alors qu’elle est actuellement limitée à un vélo par foyer.
Les deux textes liés au pouvoir d’achat, le projet de loi et le PLFR, devraient être définitivement adoptés avant la fin de la session parlementaire, prévue le 7 août. Si vous souhaitez prochainement acquérir un vélo électrique, il est donc recommandé de patienter jusqu’à la mi-août, afin de bénéficier de ces nouveaux plafonds. De quoi vous laisser le temps de parcourir notre guide d’achat et faire votre choix à l’aide de notre test comparatif de vélos électriques.
(1) https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/amendements/0017/AN/1064.pdf
Dans le cadre de la loi « portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat », qui vient tout juste d’être adoptée au Parlement, les salariés qui détiennent actuellement un plan d’épargne salariale vont pouvoir débloquer leur argent dans des conditions fiscales avantageuses, mais cadrées.
UN DÉBLOCAGE FACILE
Concrètement, d’ici à la fin de l’année, sans formalisme spécifique, tout salarié va pouvoir récupérer tout ou partie de son épargne logée dans son PEE en précisant que sa demande s’inscrit dans le cadre de la loi pouvoir d’achat. Il lui suffira d’en faire la demande par courrier ou en ligne (via son espace sécurisé) auprès de l’organisme teneur de compte et d’attendre le virement sur son compte bancaire.
Seules limites imposées par le législateur : il ne sera pas possible de récupérer son épargne si celle-ci est logée dans des fonds investis dans des entreprises solidaires. Même chose si les sommes versées au titre de la participation ou de l’intéressement ont permis l’achat de titres de l’entreprise, sauf si un accord d’entreprise l’autorise.
SANS FRAIS, NI IMPÔT, NI MÊME PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX
Il sera possible d’effectuer cette démarche en une ou plusieurs fois d’ici à la fin de l’année, dans la mesure où le total des sommes retirées par anticipation n’excède pas 10 000 € par personne, soit 20 000 € par foyer fiscal si chaque membre du couple est titulaire d’un PEE. Les sommes ainsi récupérées ne seront pas imposables, et mieux encore, elles ne seront pas non plus grevées des 17,20 % de prélèvements sociaux.
Seul impératif fixé par les parlementaires : ne pas les réinjecter au sein de quelque support d’épargne que ce soit (livret A, contrat d’assurance vie, PEA…). Enfin, pour que ce déblocage anticipé permette ‒ c’est son but ‒ de financer soit l’achat d’un ou de plusieurs biens, soit la fourniture d’une ou de plusieurs prestations de services, le bénéficiaire devra garder les preuves d’achat ou les factures durant 3 ans, durée qui correspond au délai de reprise imparti à l’administration fiscale pour effectuer un contrôle.
(1) Source : Dares, ministère du Travail.
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Découvert par le groupe Facebook Gestion budgétaire entraide et minimalisme https://www.facebook.com/groups/976276749102927/permalink/3596107090453200/?app=fbl
Découvert par l'association Choisir le vélo Ouest des Alpes maritimes
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La Nef a développé une équipe d'experts en finance éthique pour conseiller les épargnants dans leurs placements éthiques.
CONSEILLER.E EN FINANCE ÉTHIQUE, ÇA VEUT DIRE QUOI À LA NEF ?
Sylvie Garrido : Être conseillère en finance éthique auprès des particuliers, c’est répondre au mieux aux besoins des épargnants, investisseurs et emprunteurs particuliers. C’est aussi mettre en œuvre quotidiennement le rôle social, environnemental et économique de la Nef.
Grâce à l’épargne et au capital qui nous est confié, nous pouvons financer des projets à impacts positifs. Dans un sens, on permet aux épargnants et aux emprunteurs de se rencontrer par l’intermédiaire de leur argent. Ce cercle vertueux donne un sens concret et humain à mes activités quotidiennes de conseillère en finance éthique.
SUR QUELS PRODUITS APPORTES-TU DES CONSEILS AUX ÉPARGNANTS ?
SG : On parle principalement du livret Nef et du compte à terme.
Le Livret Nef est un placement sur lequel votre épargne est disponible à tout moment contrairement au compte à terme où la somme déposée est immobilisée pendant une durée comprise entre 1 an et 7 ans. Sur ce livret ou compte à terme, vous choisissez vous-même l’orientation de votre épargne vers le secteur écologique, social ou culturel. Vous pouvez également décider de confier son affectation au gré de la Nef.
Vous avez aussi la possibilité de faire don de tout ou partie de vos intérêts à une association partenaire de la Nef.
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Nous proposons également la souscription de parts sociales. La Nef est une coopérative dont le capital est détenu par ses sociétaires. Augmenter le nombre de ses parts sociales, c’est accroître la capacité de la Nef à financer des projets et lui donner plus de moyens et d’indépendance. Il faut savoir que la réglementation bancaire exige que la Nef détienne, en capital, au moins 11 % des sommes qu’elle prête.
Par exemple, vous avez déposé 1 000€ sur un Livret ou un Compte à Terme Nef : pour que la Nef puisse les prêter à un porteur de projet, elle a besoin de 110€ en parts sociales.
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SG : Incarner le lien entre un particulier qui souhaite placer son épargne sur un placement éthique et un emprunteur qui pourra, grâce à ces fonds, finaliser son projet est très valorisant. Mon métier me permet de participer concrètement et activement à la construction d’un monde plus juste et plus humain, et cela est très gratifiant.
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Pour toute question, prenez contact avec la délégation des particuliers
Par mail : delegation.particuliers@lanef.com
Par téléphone au 04 81 65 00 00
Difference de remuneration entre hommes et femmes : -25.7% pour les femmes
=> 9.4% expliqué par le temps de travail (les femmes sont plus souvent en temps partiel 30% F 8% H)
=> 3.5% expliqué par le secteur activité (les femmes sont dans des secteurs moins rémunérateurs)
=> 2.3% expliqué par la hiérarchie (moins de femmes dans des postes à responsabilité + différence de rémunération entre une chef RH et un chef d'un département financier)
=> 10.5% non expliqué
Tout ça vient des stéréotypes de genre induit par le système dans lequel on vit
De plus, une compétence ne sera pas perçu pareil par le prisme du genre :
Par exemple un homme avec la compétence sûr de lui, on associera ça à un potentiel de leadership, même si par moment il pourrait être perçu comme rentre dedans, on ne lui en tiendra pas rigueur.
A l'inverse, avec une femme présentant le même trait de caractère, on aura tendance à la considérer agressive, plutôt que de voir son potentiel de leadership comme chez un homme.
Problème sous jacent
Les femmes sont souvent associées à des compétences naturels non valorisé (l'empathie par exemple) tandis que les compétences de hommes sont plus souvent considérés comme acquise et donc valorisé.
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