2105 liens privés
Pour cette rentrée, Free propose une nouveauté de taille à ses abonnés Freebox Delta : l’accès gratuit et sans engagement au service de divertissement Universal+. Ce nouveau service inclut une sélection de quatre chaînes premium, et ce, sans surcoût pour les abonnés. Un vrai bonus pour les amateurs de séries, films et émissions de divertissement !
13ÈME RUE (Canal 71)
Thème : Thriller et séries policières.
Contenu phare : Découvrez des séries à suspense comme Chicago Fire et New York Crime Organisé. La chaîne propose aussi des productions originales françaises telles que Follow et Trauma.
SYFY (Canal 72)
Thème : Science-fiction et fantastique.
Contenu phare : Idéale pour les amateurs de science-fiction, avec des séries comme Resident Alien, Le Ministère du Temps, et l’intégrale de Merlin et Sanctuary.
E! (Canal 73)
Thème : Pop-culture et télé-réalité.
Contenu phare : La chaîne propose des émissions cultes telles que Chirurgie à tout prix, L’Incroyable Famille Kardashian, et Below Deck. C’est la destination incontournable pour les fans de la télé-réalité américaine.
DreamWorks (Canal 148)
Thème : Programmes pour toute la famille.
Contenu phare : Profitez des aventures de personnages adorés comme Roi Julian, Casper l’école de la peur, George de la Jungle et Oui-Oui au pays des jouets. DreamWorks est une chaîne qui ravira petits et grands avec ses séries d’animation captivantes.
Le hasard fait que Bertrand Cochard, agrégé et docteur en philosophie et enseignant la philosophie esthétique à l’école municipale d’arts plastiques de Nice (Villa Thiole), vient de publier un ouvrage, "Vide à la demande", qui traite de notre rapport chronophage aux séries télés en plein festival de Canneseries. Alors que le jeune doctorant est en rencontre à la librairie Masséna de Nice, ce mardi, pour son ouvrage, il nous semblait important de dialoguer avec lui autour des séries mais surtout de la manière dont leur surconsommation durant notre "temps libre" dit quelque chose de notre époque.
Comment est née l’idée de ce livre?
J’avais écrit un ouvrage sur Guy Debord (‘‘Guy Debord et la philosophie’’) et je préparais un autre livre destiné à faire connaître ses thèses sur le temps libre à un plus grand public. C’est lors d’un dîner avec un directeur de collection des éditions L’Échappée, Patrick Marcolini, que l’on m’a proposé d’écrire spécifiquement sur les séries. Durant la nuit, j’ai écrit l’introduction, qui n’a pas beaucoup bougé depuis, et on s’est lancé.
À qui s’adresse ce livre?
À ceux qui s’intéressent aux séries mais également à ceux qui essaient de comprendre comment les séries sont devenues une activité chronophage dans une époque où plus personne n’a le temps de rien. Je ne suis pas là pour faire culpabiliser ceux qui aiment les séries mais plutôt pour engager une réflexion sur le temps libre, en montrant qu’il s’agit d’un enjeu éminemment politique.
Qu’est-ce que le temps libre?
C’est d’abord le temps hors travail, et celui dont on dispose quand nous ne sommes pas astreints par les tâches nécessaires du quotidien. Le temps libre peut être pensé comme un ‘‘budget temps’’ dont on peut disposer à sa guise. Or, le propre d’une série, c’est bien de consommer du temps, de faire passer le temps. Et je crois que cela signale une forme de vide que l’on cherche à combler. C’est un phénomène analogue à celui des smartphones, que l’on utilise systématiquement dans les transports en commun, dans une file d’attente.
Les séries serviraient-elles uniquement à combler un vide? Une activité passive en quelque sorte?
Elles nous portent dans le temps car elles nous permettent d’oublier, parfois, nos soucis du quotidien; elles nous délivrent aussi de cette lourde tâche d’avoir à penser à nous-même. Je pense ici à la théorie développée par Alain Ehrenberg dans ‘‘La fatigue d’être soi’’. Dépression et société. Au fond, notre temps libre l’est faussement car il y a une forme de passivité quand on regarde une série, il n’y a pas besoin de trouver une motivation inouïe pour lancer un épisode. Quand on a beaucoup d’énergie et envie de se dépenser, on ne lance pas un épisode. Dans nos sociétés modernes, il est structurellement difficile de s’ennuyer car les tentations, notamment numériques, sont partout. Et ce d’autant plus que l’on considère le temps libre comme un temps que le travail libère, comme un temps produit par le travail. Ce temps durement acquis, chacun veut le mettre à profit, il faut le rentabiliser. Regarder une série donne cette sensation.
Pourquoi juge-t-on différemment un consommateur de séries et un lecteur?
Par le rapport à l’écran. C’est scientifiquement prouvé que la surexposition aux écrans a des incidences sur le sommeil, l’attention, la sédentarité. On ne sollicite pas les mêmes zones du cerveau quand on lit et quand on regarde un écran.
Qu’est-ce que la consommation des séries raconte de notre époque?
En 2019, 60% des Français disaient suivre une série au moins une fois par semaine, 30% tous les jours. Des chiffres qui montrent que les séries sont devenues le passe-temps préféré des Français. Il y a un vrai attachement au récit, à la narration, tout doit raconter une histoire, c’est sans doute lié à notre époque où il y a une forme de paralysie historique: l’histoire semble se répéter, les guerres, l’enlisement. On se rattache à des récits, à la forme du récit, dans une époque historique caractérisée par l’inertie et la crise permanente. Le confinement a été un marqueur fort de la consommation des séries, cela a amplifié la popularité des séries auprès des gens. On consomme des séries à chaque moment de notre vie, quand on fait la cuisine, quand on s’endort, quand on prend les transports…
Comment éviter cette surconsommation?
C’est une question plus large qui concerne le temps de travail, le temps d’écran, le fait de privilégier des activités avec une forme d’accomplissement. On dit parfois que les séries nous donneraient à penser mais elles ne sont souvent que l’illustration de théories déjà existantes. Une série n’est pas autosuffisante: elle peut donner lieu à une prise de conscience, soit, mais c’est le passage à l’action historique qui est sujet à caution. Les séries disent ce qu’est notre société actuelle, avec une forme d’individualisation, car nous les consommons souvent seuls, à domicile, il y a une forme de repli sur soi, c’est une activité solitaire même si on en parle beaucoup avec nos proches mais on se regroupe très rarement pour regarder un épisode.
"Vide à la demande - Critique des séries".
Éditions L’Échappée. 176 pages. 17 euros.
Avec l’essor des plateformes de vidéo à la demande par abonnement (SVOD), les Françaises et les Français disposent d’un large éventail d’options pour accéder à des contenus variés. Bien que Netflix et Disney+ soient souvent au centre des discussions, d’autres acteurs proposent des solutions tout aussi intéressantes. Voici un comparatif détaillé des offres SVOD généralistes disponibles en France, en tenant compte des thèmes, des prix et des catalogues.
Canal+ le super agrégateur de services
Prix : 20,99 € / mois
Canal+ se distingue en offrant des bundles regroupant plusieurs services de SVOD, ce qui en fait une offre totale pour les amateurs de cinéma et de séries. Les abonnés ont accès à un catalogue maison de qualité, ainsi qu’à des services comme HBO, Hulu, Netflix, Disney+, et bien plus encore. Les films sortis en avant-première au cinéma sont également disponibles, et l’offre peut être complétée par des options sportives. Les applications mobiles et télé connectées de Canal+ sont reconnues pour leur excellente qualité, permettant de visionner des contenus en jusqu’à 4K.
Avantages :
- Accès à de nombreux services SVOD dans une seule offre
- Films en avant-première
- Complément avec des offres sportives
- Applications de grande qualité
Disney+
On trouve les meilleures licences chez … ?
Prix : 8,99 € / mois
Disney+ est l’abonnement idéal pour les enfants et les fans de franchises emblématiques. Avec des sections dédiées à Disney, Star Wars, Marvel, Pixar, et National Geographic, Disney+ propose un contenu varié et de haute qualité. La nouvelle section Star enrichit encore plus le catalogue. Tous les contenus sont disponibles en jusqu’à 4K, et l’abonnement annuel bénéficie d’une remise de 15%.
Avantages :
- Idéal pour les enfants
- Section Star pour plus de diversité
- Contenus en jusqu’à 4K
- Remise sur l’abonnement annuel
Max : le petit dernier
Prix : 5,99 € / mois (avec pub), 59,99 € / an
Max, lancé par Warner Bros. Discovery, se positionne comme un nouvel acteur fort avec des séries et des films primés, accessibles en jusqu’à 4K HDR sur plusieurs appareils. Le catalogue est varié, incluant des contenus pour enfants, et propose des sorties simultanées avec les États-Unis, garantissant l’accès aux nouveautés dès leur sortie.
Avantages :
- Séries et films primés
- Jusqu’à 4K HDR
- Catalogue varié pour enfants
- Sorties simultanées avec les États-Unis
Prime Video : la polyvalence avant tout
Prix : 6,99 € / mois
Amazon Prime Video offre un catalogue honnête avec de bonnes séries et une belle qualité d’image, tout en étant inclus dans l’abonnement Amazon Prime. Les séries d’auteur déjà cultes et les contenus en jusqu’à 4K en font une option polyvalente et attrayante.
Avantages :
- Inclus dans l’abonnement Amazon Prime
- Séries d’auteur de qualité
- Contenus en jusqu’à 4K
- 30 jours offerts pour essayer
Apple TV+ pour la qualité de service
Prix : 9,99 € / mois
Apple TV+ mise sur la qualité plutôt que la quantité, avec des séries, des documentaires et des films exigeants. Les contenus sont disponibles en jusqu’à 4K HDR, principalement dans l’écosystème Apple. Contrairement à la binge culture, Apple TV+ propose un épisode par semaine.
Avantages :
- Productions de haute qualité
- Jusqu’à 4K HDR
- Un épisode par semaine pour savourer chaque contenu
- 7 jours d’essai gratuit
Netflix : le leader du marché
Prix : 13,49 € / mois
Netflix est le service de SVOD par excellence en France, offrant une variété immense de films, séries, documentaires, animés et programmes pour enfants. Les abonnés bénéficient d’une multitude de nouveautés et de classiques, disponibles sur toutes les plateformes en jusqu’à 4K HDR.
Avantages :
- Large variété de contenus
- Nombreuses nouveautés et classiques
- Qualité jusqu’à 4K HDR
- Applications de grande qualité
OCS pour la précision des programmes
Prix : 9,99 € / mois
OCS se distingue par son catalogue de grande qualité, incluant des contenus HBO, Hulu, AMC et Starz. Disponible dans de nombreux bouquets, OCS propose également des séries originales françaises et des films bien choisis.
Avantages :
- Catalogue de qualité avec HBO et Hulu
- Présent dans de nombreux bouquets
- Séries originales françaises
- 7 jours d’essai gratuit
Filmo : le cinéma sur abonnement
Prix : 6,99 € / mois, 69,99 € / an
Filmo, propulsée par Wild Bunch, s’adresse aux passionnés de cinéma avec une sélection de plus de 1 000 films, renouvelés chaque mois. Bien que la diffusion soit limitée à 1080p, la plateforme se démarque par la qualité de ses contenus et ses catégories éditoriales pertinentes.
Avantages :
- Sélection de films de qualité
- Renouvellement mensuel
- Infos et anecdotes autour des films
- Essai gratuit de 14 jours
Chaque plateforme SVOD présente ses propres avantages et spécificités. Le choix dépendra de vos préférences en matière de contenu, de budget et de qualité d’image. Que vous soyez un amateur de séries, de films classiques, de contenus pour enfants ou de productions de niche, il existe une offre adaptée à vos besoins en France.
Pour ce nouvel épisode, consacré aux risques d’inondations, le journaliste a parcouru de nombreux kilomètres au sein de l’hexagone et il s’est particulièrement arrêté dans les Alpes-Maritimes.
À Mandelieu-la-Napoule, d’abord, commune frappée trois fois ces dernières années par des inondations monstres, et qui a investi dans des véhicules amphibies! Conçus par et pour l’armée suédoise, ils permettent d’aller porter secours aux sinistrés dans les cas extrêmes. Une première en France!
Par la suite, l’homme a rencontré Francine Bégou-Piérini, 83 ans, à Biot, une militante acharnée contre la bétonisation. Victime d’une inondation en 2015, elle tient tête aux promoteurs immobiliers autour de chez elle avec une énergie incroyable pour qu’ils renoncent à imperméabiliser les sols. Hugo Clément a également été à la rencontre d’Eric Daniel-Lacombe, LE grand spécialiste de l’urbanisme en zone inondable.
Il a créé un quartier entièrement résistant aux inondations à Romorantin (Loir-et-Cher). Depuis, il invente de nouveaux aménagements dans la Vallée de la Vésubie et ailleurs pour protéger les habitants des tempêtes à venir. Trois ans après les ravages de la tempête Alex sur notre territoire, les choses ont-elles changé?
"Sur le front, orages, inondations: sommes-nous prêts?", ce lundi à 21h05, sur France 5.