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ADOPTE UN FLAMANT
Regarde-les, ne sont-ils pas mignons ? Ils n’attendent plus que toi…
Tu peux choisir l’une de nos mascottes, un flamant qui te ressemble, ou même un flamant qui a ton âge. Tu peux aussi en offrir à tes proches ! Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Tu recevras ensuite régulièrement des nouvelles de ces majestueux oiseaux tout en ayant contribué à une bonne cause…
En parrainant un flamant rose, c’est l’espèce entière que tu aides mais aussi ces milieux humides qu’ils affectionnent tant !
Découvert par chronique https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-31-janvier-2024-8007944
et
article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/comment-le-flamant-rose-est-devenu-l-ambassadeur-des-zones-humides-900741
L‘institut de référence pour les zones humides organise une journée de visite guidée, jeu de piste, ateliers et conférence. Bottes et jumelles conseillées. Entrée libre, de 8h30à 17h.
La Tour du Valat est située à 30km au sud d’Arles, en Camargue. Infos: https://tourduvalat.org
Le 03/02/2024 Parrainage de Dora, 2003, 6100km observée 173 fois (50€/an)
https://monflamant.com/adopte-nos-familles/dora/
Un exosquelette imprimé en trois dimensions, flanqué d’une intelligence artificielle pour redonner leur mobilité aux personnes en situation de handicap moteur, c’est l’objet de la startup Somanity fondée par Mathieu Merian en 2023 qui, déjà à 17 ans créait my3D, une entreprise dans le prototypage et l’impression 3D. D’avoir un ami atteint de sclérose en plaques a poussé le jeune fondateur a accéléré la faisabilité de son projet.
En plus de redonner de la mobilité aux personnes atteintes d’un handicap moteur, le souhait de Mathieu Merian est aussi de rendre accessible au plus grand nombre sa technologie et donc de proposer un prix qui ne soit pas prohibitif. Ce sera le cas. Moins de 10 kE contre 250 kE environ actuellement. Cerise sur le gâteau RSE: "Nous sommes convaincus que la valeur d’aider les autres passe aussi par celle du respect des ressources. Notre exosquelette se devait donc d’être totalement neutre en carbone et respectueux de l’environnement." Mathieu Merian a tout d’un grand et sa techno rencontre un franc succès puisqu'en fin d'année dernière déjà il recevait plusieurs distinctions. Celle de la startup de l’année par le groupe Nice-Matin par exemple, celle d’Université Côte d’Azur en catégorie « Artificial intelligence for humanity », également.
Pour accélérer la mise sur le marché de son exosquelette, Somanity souhaite boucler un premier tour de table de 2 millions d'euros. Il recherche donc des investisseurs. Objectif : obtenir les certifications légales d’ici 2025 et commercialiser le produit en 2026. Le marché est malheureusement conséquent, avec 75 millions de personnes concernées par un handicap moteur dans le monde (2,5 millions en France).
Envie de participer à cette aventure? Contactez Somanity pour entrer au tour de table au 09 88 28 85 85 ou contact@somanity.com.
Pourquoi a-t-il participé à notre carnet de bord sécheresse
"La sécheresse doit être abordée sur le temps long, sans céder au sensationnalisme." C’est animé par ce credo que Pierre Brigode, 35 ans, enseignant-chercheur en hydrologie au sein de l’Université Côte d’Azur, a été un témoin régulier de notre série fleuve.
Son expertise: modéliser et analyser les crues et les sécheresses, dans les Alpes-Maritimes notamment. Mais aussi enseigner ces enjeux à de futurs scientifiques et les vulgariser auprès du grand public.
Ce que la sécheresse record lui a appris
"En 2022, la sécheresse estivale très marquante a marqué les esprits et a suscité de l'intérêt, des actions, retrace-t-il. L’espoir est un peu retombé comme un soufflet en 2023, car le phénomène a été plus hétérogène en France."
"Pour le grand public, s’il y a un peu de pluie pendant quelques jours, les problèmes sont résolus. Faire passer des messages sur ces questions-là, c’est aussi se heurter à l’effet court-terme de la mémoire humaine", pointe le scientifique.
A quoi être attentif à l’avenir
"Malgré le besoin criant de connaissances et de données, la tendance n'est malheureusement plus à l'installation de stations hydrologiques", note Pierre Brigode, qui plaide pour davantage de pluviomètres aux endroits stratégiques. Et de scientifiques et techniciens sur le terrain...
"L'appareil, sorte d’entonnoir qui mesure la pluie, est simple mais il faut l’installer dans des conditions idéales, lui donner de l’énergie pour qu’il transmette les données et très régulièrement le nettoyer, le vérifier. Cela demande des techniciens, donc de l'investissement."
Autre défi pour l'hydrologue qui partagera bientôt son savoir avec les étudiants de l’Ecole normale supérieure de Rennes: faire évoluer la façon d’enseigner ces enjeux-là.
"Pendant longtemps, le cycle de l’eau, c’était une image d’Epinal de quelque chose de tout à fait naturel. On ne percevait pas l’impact de l’homme: prélèvements, pompages, urbanisation… L’année dernière, pour la première fois, une étude scientifique s’est intéressée à l’ensemble des schémas utilisés à l’école pour le cycle de l’eau", nous apprend Pierre Brigode.
Le scientifique, qui consacre 50% de son temps face à ses étudiants, espère aussi que l'hydrologie devienne une matière pluridisciplinaire.
"Il faut plus de formation où on parle d'écologie, d'économie et de géographie, voire même de politique. Casser ces silos pour former des futurs professionnels de l’eau qui aient toutes les armes pour aborder cette question de l’eau et du changement climatique", conclut-il.
D’abord, se rendre compte de la qualité exceptionnelle de notre territoire. Nulle part ailleurs en France métropolitaine, il n’y a autant d’espèces vivantes représentées que dans notre Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
"Même à l’échelle mondiale, notre patrimoine est considéré comme exceptionnel, décrit Corinne Dragone, chargée de mission à l’Observatoire régional de la biodiversité (Arbe). C’est en lien avec la grande diversité des habitats, depuis les Alpes jusqu’à la Méditerranée."
Parmi les espèces animales et végétales présentes dans l’Hexagone, trois sur quatre vivent ou passent par notre région.
Après deux décennies d’observation et d’études, l’observatoire Arbe vient d’éditer un rapport qui mesure l’état du vivant, en se focalisant sur 325 espèces de vertébrés: oiseaux, poissons, mammifères, reptiles, et quelques amphibiens.
Le constat global ne montre pas tout
"Nous observons une tendance à la stabilité pour les vertébrés, présente la chargée de mission. Mais il existe des dynamiques très différentes selon les habitats et les secteurs géographiques." Forêts et massifs alpins semblent plus accueillants que les terres agricoles, où la tendance reste au déclin des espèces.
Pour le dire de façon synthétique, "il y a autant d’espèces dont les effectifs augmentent que d’espèces dont les effectifs diminuent". Un équilibre qui n’en est pas vraiment un, car "chaque espèce joue un rôle spécifique dans son écosystème et a une valeur unique", souligne le rapport.
On estime que 4 espèces sur 10 sont en déclin. "L’idée est de préserver les habitats dans lesquelles vivent les espèces qui déclinent. Ce sont les supports de la vie." Une protection qui se décline concrètement "jusque dans les plans locaux d’urbanisme".
Faut-il "seulement" protéger l’animal?
De façon générale, "les effectifs des espèces protégées augmentent et ceux des espèces non-protégées diminuent". Logique? Plutôt, mais à un détail près.
Le seul moyen de permettre une amélioration des effectifs d’une espèce est de protéger non seulement les animaux concernés, mais aussi leur habitat.__
"En région, notre biodiversité reste soumise aux pressions exercées par l’Homme, artificialisation, pollutions…, illustre Corinne Dragone. Les impacts sur la biodiversité sont les plus positifs, quand ils sont liés à la protection des milieux. Les espèces protégées qui ne sont pas dans un milieu protégé continuent de décliner."
Les meilleurs résultats, et de loin, sont obtenus lorsque la protection de l’animal est complétée par la protection de l’écosystème dans lequel il vit. Et c’est logique.
Sur les 325 espèces de vertébrés suivies, 305 figurent sur la liste rouge des espèces menacées. "Ces espèces se rapprochent de la disparition en région", écrit le rapport.
Des exemples concrets près de chez nous
Deux vertébrés sont pris en exemple, l’aigle de Bonelli et les chiroptères, des colonies de chauves-souris. Pour le premier, c’est la protection des nids, la neutralisation de certains poteaux électriques et l’éloignement des visiteurs humains (randonneurs ou grimpeurs près de Toulon par exemple), qui a porté ses fruits.
"Dans la région, nous sommes passés de 12 à 22 couples d’aigles de Bonelli depuis 2002. Mais cela est très fragile, car il ne reste que 41 couples à l’échelle de toute la France", mentionne Corinne Dragone.
Quant aux chiroptères, leurs abris souterrains ou rupestres sont protégés dans dix sites régionaux (plusieurs dans les Alpes-Maritimes). Les colonies y vivent, sans être dérangées par l’Homme.
L’impact du changement climatique
C’est encore une contrainte qui dépend de l’activité humaine, mais de façon indirecte. "Le changement climatique est plus fortement marqué dans les milieux aquatiques et en altitude. Cela se voit bien. Des milieux alpins ont tendance au verdissement. Cela augmente la vulnérabilité des espèces qui ont des affinités avec le froid."
Des inquiétudes se font jour au sujet des milieux aquatiques, où la baisse des débits et le réchauffement de l’eau menacent directement les espèces sauvages, comme le chabot commun en rivière, qui a besoin d’une eau fraîche et oxygénée.
Directrice de recherche à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), Nathalie Gontard étudie le plastique depuis plus de 30 ans. D’abord fascinée par "son côté fantastique", cette experte mondiale de la matière s’est vite alarmée de sa folle prolifération, remplaçant des emballages traditionnels plus vertueux. Autrice de l’enquête Plastique, le grand emballement (éd. Stock), la scientifique en décrypte les dangers et met en garde sur le mythe du sacro-saint recyclage.
Existe-t-il de "bons" plastiques?
Tous présentent des dangers importants, pour nous et pour les générations futures. On parle souvent "du" plastique. En réalité, il en existe des milliers de sortes, de polymères, d’additifs, d’usages... Nous avons accumulé 8 milliards de tonnes de plastiques sur Terre pour 9 milliards de tonnes produites. C’est colossal! En poids, il y a sur notre planète 150 fois plus de plastique que d’humains. Produire du plastique, c’est produire du danger sur plusieurs siècles.
Les plastiques ne polluent-il que quand ils deviennent déchets?
C’est une idée reçue. Le plastique pollue dès qu’il est produit. Lorsqu'on traque les micro plastiques présents dans les glaces de l'Arctique, on se rend compte qu’ils viennent des constructions de bâtiments. Ceux qu’on retrouve dans les eaux douces proviennent majoritairement des vêtements qui lâchent des micro-plastiques au lavage. Dans l’air, ce sont les pneus et leur usure sur la route. Oui, les déchets plastiques jetés dans la nature sont un problème mais il ne faut pas se focaliser uniquement là-dessus.
Quels sont les plastiques qui se recyclent?
Actuellement, à l’échelle de l’Union européenne, il n’y a que les bouteilles en PET qui bénéficient d’une filière de recyclage. Ceux-ci sont collectés, broyés, décontaminés dans de gros réacteurs. Mais pour en refaire des bouteilles, on les mélange tout de même à nouveau avec des polymères natifs car l'étape de décontamination dégrade la matière.
"En lui donnant cette nouvelle vie, le plastique va continuer à se dégrader inexorablement"
Les industriels jouent sur le côté cycle éternel de la bouteille et de son recyclage. En réalité, il leur faut 2 à 3 bouteilles pour en refaire une. Ces bouteilles en PET représentent moins de 1% de tous les plastiques qu’on utilise.
Que deviennent tous les autres plastiques?
Pour tout le reste, il ne s’agit pas de recyclage mais de "décyclage". C’est-à-dire qu’on va chercher de nouveaux débouchés pour cette matière plastique dégradée qui ne pourra pas ravoir le même usage. En le transformant, par exemple, en chaises et salons de jardin, en polymères recyclés pour des polaires... Oui, on lui donne une nouvelle utilité au lieu de le jeter, ça rassure. Mais cela ne contribue pas à réduire la pollution plastique.
En lui donnant cette nouvelle vie, le plastique va continuer à se dégrader inexorablement et de façon rapide en micro et nano particules. En plus de ça, on crée de nouvelles filières industrielles… qui vont avoir besoin de déchets pour fonctionner. Donc cela crée une dépendance aux déchets plastiques, qui pérennise la pollution plutôt que de la réduire.
Est-ce que l’extension des consignes de tri va dans le bon sens?
Cela brouille les pistes en donnant l’impression que tous les plastiques sont recyclés. Mieux vaut énoncer une solution simple : se passer des plastiques inutiles. On peut y arriver! Les gourdes sont rentrées dans les mœurs et personne ne regrette les sacs plastiques à la caisse des supermarchés. Mais pour cela, il faut des messages clairs des pouvoirs publics.
"Nous devons nous poser collectivement la question de notre addiction à la matière plastique"
On ne peut pas en vouloir aux industriels de communiquer sur leur produit. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. C’est au gouvernement de légiférer, de faire pression et d’aider les industriels à prendre le virage. Par exemple: standardiser les pots en verre pour les yaourts, mettre en place une consigne… Il faut aussi permettre aux consommateurs d’y voir plus clair. Avec, notamment, un étiquetage de tous les biens et services contenant du plastique.
Vous dites qu’il faut aussi revoir nos mentalités…
Nous devons nous poser collectivement la question de notre addiction à la matière plastique et se pencher d’urgence sur l’usage qu’on en fait. Car le plastique ne sert plus notre bien-être : on en respire, on en mange, on en boit... Notre société a investi massivement là-dedans, même dans des secteurs où on n'en avait pas besoin.
"Peut-être faut-il créer des cures de désintoxication à la surconsommation?"
Il est presque impossible de sortir, de s'habiller sans avoir affaire au plastique. Or, on pourrait faire autrement. Il faut aussi se questionner plus largement sur notre façon de consommer. On est tous conditionnés pour accumuler le maximum de biens matériels. Et si le vrai luxe, aujourd’hui, c’était le temps, d'autres formes de bonheur? Peut-être faut-il créer des cures de désintoxication à la surconsommation?
Le prix Jeunes Talents décerné par la Fondation L’Oréal en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO distingue à la fois les Sciences et les femmes. Pour sa 17e édition, 35 chercheuses françaises sont mises à l’honneur cette année. Parmi elles, trois scientifiques azuréennes, doctorantes ou post-doctorantes dans des laboratoires de la Côte.
À l’image de Swarn Priya. Elle a grandi "dans une petite ville de l’Inde" où il n’y avait "pas d’ordinateur ni de wifi". Elle explique avoir toujours été fascinée par "les capacités des ordinateurs". Après un master aux États-Unis et un doctorat à l’INRIA de Sophia Antipolis, cette chercheuse contribue aujourd’hui à rendre plus sûrs nos achats en ligne. À 27 ans, elle est une spécialiste des questions de cybersécurité.
Pas forcément un "rêve d’enfance"
C’est aussi dans un laboratoire commun de l’Inria et de l’université Côte d’Azur qu’Alesia Herasimenka poursuit ses recherches. Elle est d’origine Biélorusse et a "toujours été intéressée par les mathématiques".
Travailler dans l’astrodynamique n’était pas forcément son "rêve d’enfance". Pourtant, au fil de rencontres avec des gens passionnants, c’est bien vers ce domaine qu’elle s’est orientée. Plus précisément celui des voiles solaires, une nouvelle technologie qui ouvre de nouveaux horizons à l’exploration spatiale grâce à l’utilisation de la lumière du soleil comme carburant.
Elena Mikheeva travaille quant à elle dans le domaine de l’optique et de la photonique. Cette Russe de 32 ans est arrivée en France en 2015 dans le cadre du programme Erasmus.
Après un passage par Paris elle a intégré le laboratoire du CREAT à Sophia travaille sur le sujet des métasurfaces. Il s’agit là aussi d’une technologie de pointe aux applications prometteuses, notamment en matière de miniaturisation et de traitement de la lumière.
"La science n’est pas réservée aux hommes"
Toutes trois viennent donc d’être distinguées par la Fondation L’Oréal. C’est évidemment "la reconnaissance de leurs travaux de recherche", se réjouissent-elles en chœur. C’est aussi, pour elles, la démonstration que "la science n’est pas une discipline réservée aux hommes". Au contraire, rappellent-elles, "c’est la diversité des équipes de recherche qui, bien souvent, permet d’innover". Les femmes ont donc "beaucoup à apporter" à la science. À condition que l’on lève enfin les obstacles culturels et les stéréotypes qui trop souvent encore entravent leurs études ou leurs carrières. Aucun d’eux n’est insurmontable. Elles en sont la démonstration.
Inria pour Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique. En 1983, avec six équipes de chercheurs et une quarantaine de personnes, le troisième centre de recherche Inria voit le jour sur la technopole sophipolitaine qui n’est encore qu’une vaste garrigue.
Son nom: Inria Sophia Antipolis Méditerranée. Sa mission? Développer et valoriser la recherche en sciences et techniques de l’information et de la communication.
Quarante ans plus tard, quelque six cents personnes dont plus de cinq cents chercheurs de cinquante nationalités répartis en trente-sept équipes s’emploient à repousser toujours plus loin les frontières des sciences et technologies du numérique. Son histoire se confond avec celle "de l’informatique et des mathématiques appliquées françaises, de ce qu’on appelle aujourd’hui le numérique", explique Bruno Sportisse, pdg d’Inria qui a fait le déplacement dans le Sud pour l’occasion.
Premières et transfert de technologies
Mécanique des fluides, modélisation du vivant, photonique, informatique graphique, robotique et automates… On doit aux scientifiques d’Inria Sophia de nombreuses innovations. En 1987, la première liaison Internet de la France vers les États-Unis a été établie depuis le site d’Inria Sophia. Et si certaines technologies du World Wide Web telles que HTML5, HTML, CSS, PNG… sont compatibles, c’est parce que la branche européenne du W3C, organisme de standardisation du web, a été créée en 1995 à Inria Sophia qui en est aujourd’hui encore un membre fondateur.
C’est aussi en 2004, la première expérimentation grandeur réelle sur le port d’Antibes des Cybercars, des nouveaux véhicules entièrement automatisés dans un réseau urbain…
Sans oublier la création de nombreuses startups, spin-offs de technologies développées àInria Sophia et dont les champs d’application vont de l’agriculture du futur, aux technologies pour la santé en passant par l’industrie de demain ou encore les nouvelles formes de mobilité. On peut ainsi citer l’éditeur de logiciels de gestion Ilog – racheté depuis par IBM –, la spécialiste de l’autopartage Vulog mais aussi Therapixel, experte dans l’intelligence artificielle appliquée à l’imagerie médicale, Geometry Factory, startup qui crée des algorithmes géométriques modulables pour l’industrie ou encore Inalve qui produit des microalgues sur biofilm.
Inria Sophia est aussi membre fondateur du Campus SophiaTech qui ouvre en 2012, partenaire de l’initiative d’excellence Idex Jedi de l’Université Côte d’Azur ou encore cofondateur de l’institut interdisciplinaire d’intelligence artificielle 3IA Côte d’Azur en 2019…
Futur
Si le succès est au rendez-vous, c’est parce que le centre a su faire sienne la vision de fertilisation croisée chère au sénateur Pierre Laffitte. "L’écosystème – que ce soit avec les entreprises, les collectivités territoriales, les partenaires académiques – a toujours été un mot clé", reprend Bruno Sportisse.
Depuis 2021, le momentum s’est accéléré avec le partenariat stratégique entre Inria et Université Côte d’Azur qui a donné naissance au Centre Inria d’Université Côte d’Azur. "On a changé le paradigme de fonctionnement en silos très français, confirme Jeanick Brisswalter, président d’Université Côte d’Azur. L’exemple de fertilisation croisée de Sophia Antipolis est un bon modèle à dupliquer car il permet de créer des écosystèmes de recherche et d’innovation que nous avons réussi à étendre au territoire, Sophia était une sorte de benchmark et Inria en était au cœur, un moteur de cette dynamique."
"L’Université et Inria sont des creusets dans lesquels les chercheurs se frottent", renchérit Maureen Clerc, directrice du centre sophipolitain.
L’objectif de ce partenariat est de développer une stratégie partagée et une mise en œuvre commune pour améliorer l’attractivité internationale du site au bénéfice de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation… et de la création d’emplois sur le territoire azuréen.
Le futur passe aussi par l’extension du site qui "s’écrit avec Université Côte d’Azur; un projet de campus numérique intégré que l’on est en train de construire", assure Jeanick Brisswalter. Et qui est "majeur pour le numérique et la visibilité dont il a besoin, complète Maureen Clerc. Il faut décloisonner la façon de travailler de manière urbanistique pour avoir quelque chose de cohérent et mutualisé."
Pour que les quarante ans d’aventures scientifiques vécues par des hommes et des femmes puissent continuer longtemps dans le même esprit de fertilisation croisée.
Un expert du vent dans les Alpes-Maritimes était notre invité ce jeudi matin. Il répond à cette question : y-a-t-il plus de vent qu'avant ?
Et il constate une évolution des vents mais pas partout. "On estime une journée de vent à 15 nœuds c'est à dire 30 km/h explique le spécialiste avant de détailler un découpage par zone :
- De Nice à Cannes on a 70 jours de vent par an depuis dix ans et c'est stable
-De Cannes à Fréjus on observe une augmentation du vent depuis 2015, environ 15% en plus - De Saint-Raphaël jusqu'à Hyères, une augmentation plus sensible de l'ordre de 20%
La canicule marine est-elle particulièrement sévère cette année?
Steeve Comeau: Oui, depuis deux ans. En 2022, dans la région niçoise, nous avons eu plus de cent jours au-dessus des normes de saison. 2023 est un peu moins sévère. Mais l’été est loin d’être fini.
A-t-on atteint des records de température?
Nuria Teixido: Oui, avec 28,8° le 21 juillet dans la baie de Villefranche. En 2022, nous avions eu le record absolu avec 29,2°. La pluie et le vent de ces derniers jours ont permis de faire tomber un peu la température.
Les deux années sont-elles comparables?
S. C.: Elles sont toutes les deux très chaudes. Historiquement, août est le mois le plus chaud. Mais depuis deux ans, il fait aussi très chaud en juillet.
Quelle est la définition de canicule marine? N. T.: On parle de canicule marine ou vague de chaleur marine. Ce phénomène survient quand la température de la mer, durant au moins cinq jours, est supérieure à 90% des températures les plus chaudes historiquement enregistrées.
Quelles conséquences pour les espèces? S. C.: Tous les organismes marins sont affectés. On observe une mortalité massive due au réchauffement climatique chez les coraux, les gorgones, les oursins, les mollusques, les éponges notamment. Leurs tissus se nécrosent. N. T.: C’est une mort silencieuse. L’effet touche toute la biodiversité.
Les organismes ne s’adaptent-ils pas? S. C.: Les espèces en profondeur sont moins touchées. Mais ce n’est pas le cas pour les espèces qui vivent attachées au substrat, comme les coraux rouges en eau peu profonde et qui se nécrosent avec les vagues de chaleur. N. T.: On observe des branches de coraux mortes; pour preuve: elles ont perdu leur couleur rouge.
Comment se dessine l’avenir? N. T.: On va sûrement perdre des espèces locales en faveur d’espèces tropicales. Ce qui va entraîner une perte importante de biodiversité.
La nature ne va-t-elle pas trouver un nouvel équilibre? S. C.: Les écosystèmes matures favorisent la biodiversité. D’ici quelques décennies, on risque d’avoir quelques espèces qui vont dominer l’écosystème. Mais c’est difficile à prévoir car un tel phénomène, c’est du jamais vu.
Une mer en pleine mutation
Résultante du changement climatique, la faune et la flore marines changent. Et c’est tout un nouvel écosystème qui se met en place.
"Certaines espèces qui entrent en Méditerranée sont une opportunité pour les pêcheurs", explique Pierre Gilles, chargé de projets Politique de l’Océan à l’Institut océanographique de Monaco.
"Le crabe bleu (photo) est arrivé il y a longtemps. Aujourd’hui, il prolifère autour de Gènes et du Languedoc. On n’en a pas encore vu dans les Alpes-Maritimes, le Var ou Monaco. Mais ce n’est qu’une question de semaines ou de mois je pense. Les pêcheurs s’aperçoivent qu’il est très bon et qu’il vaut cher."
Idem pour le Portunus segnis. Originaire de l’océan indo-pacifique, ce crabe vit maintenant en Méditerranée. "Depuis 2015, il prolifère dans la lagune de Tunisie. Les pêcheurs ont compris que ce crabe était très apprécié des Nord-Américains et des Asiatiques. Des filières de pêche sont organisées et 11 000 tonnes sont exportées. Mais ces deux espèces peuvent être une menace pour l’écosystème."
En plus du réchauffement de la mer qui invite de nouvelles espèces à prospérer en Méditerranée s’ajoute la surexploitation des ressources. "Dans son dernier rapport, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) souligne que 62 % des stocks de poissons pêchés en Méditerranée sont en état de surexploitation contre 37 % au niveau mondial."
Et d’autres menaces sont là : la densité urbaine sur les côtes, les pollutions plastiques, chimiques, lumineuses et sonores.
Des solutions
En plus de la décarbonation, Pierre Gilles explique qu’il faut "intensifier l’effort dans des aires marines véritablement protégées". Avec la "Stratégie nationale de biodiversité" présentée le 21 juillet 2023 par la première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu, la volonté est de créer 400 nouvelles aires protégées d’ici à 2027, soit 5 % de la mer métropolitaine. Par ailleurs, il a été annoncé la protection souhaitée de 100 % des herbiers de Posidonie. "C’est une très bonne chose", se réjouit Pierre Gilles, qui insiste aussi pour que les bonnes intentions se concrétisent.
Le BRGM, service géologique national, assure la surveillance du niveau des nappes phréatiques et de la qualité des eaux souterraines en France métropolitaine.
Afin de surveiller le niveau des nappes d’eau souterraine, le BRGM assure le suivi du réseau national piézométrique qui comporte 1600 points de forage. Ces derniers permettent de connaître en temps réel l’état quantitatif des grandes nappes phréatiques exploitées. À partir de ces données, le BRGM édite notamment un bulletin de situation hydrogéologique afin de décrire l’état des nappes d’eau souterraine.
Découvert par blog LHV
'Carte blanche' - Où l’on cartographie des terres de légende. Racontée par L’Institut océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco.
1906, Spitsberg, Arctique. Il est quatre heures du matin dans la baie Cross et la glace commence à fondre. Le Major Isachsen, scientifique polaire de l'expédition financée par le Prince Albert Ier de Monaco, vient d'ordonner de jeter l'ancre. Le brouillard se lève pour laisser place à un glacier majestueux. Enfin.
Ils sont au cœur du Svalbard, l'archipel mythique des sagas scandinaves. Et à partir d'ici, il n'y a plus de carte... jusqu'à aujourd'hui ! Avec son compas, Isachsen commence à cartographier la baie, attendant la fin du brouillard pour déployer son arme secrète...
Quelques dizaines de minutes plus tard, Isachsen s'affaire derrière un appareil photographique. Ses hommes ont repéré un sommet dont ils aimeraient connaître les dimensions : la hauteur, la largeur, mais aussi la profondeur. Mais comment des clichés en deux dimensions peuvent-ils renseigner sur cette dernière ?
Eh bien, il suffit d'en prendre plusieurs ! Cette technique, la photogrammétrie, reproduit la vision stéréoscopique humaine.
Chaque œil crée en effet une image en deux dimensions, plate comme une photographie. Heureusement, nous avons - généralement - deux yeux qui produisent chacun une image légèrement décalée. En les combinant, le cerveau peut deviner la profondeur.
http://images.artips.fr/sciencetips/Isachsen_Photo/Isachsen_Photo%20(1).jpg.html
Tentons une expérience : observez un objet lointain et placez un doigt devant vos yeux. Fermez un œil, puis l'autre en rouvrant le premier. Normalement, votre doigt a beaucoup plus bougé que l'objet, car plus un élément est proche, plus il se "déplace" entre les images des deux rétines… et c'est ce que calcule le cerveau !
http://images.artips.fr/sciencetips/Isachsen_Photo/Isachsen_Photo1.jpg.html
La photogrammétrie utilise ce même principe pour évaluer l’éloignement entre une montagne et un glacier par exemple. On prend d'abord plusieurs clichés depuis le navire en mouvement, puis on regarde un point situé sur le glacier : s'il se déplace peu d'un cliché à l'autre, c'est qu'il est très loin du bateau.
http://images.artips.fr/sciencetips/Isachsen_Photo/MONTAGNE.jpeg.html
En comparant avec un point sur la montagne, Isachsen peut calculer la distance entre les deux reliefs, ainsi que les dimensions de toute la baie Cross. Il ouvre ainsi la voie aux futurs explorateurs qui se servent encore au 21e siècle des cartes de l’expédition Albert 1er !
D’où vient la différence de couleur entre le sucre blanc et le sucre roux ? Leurs goûts diffèrent-ils ? Lequel est meilleur pour la santé ? Telles sont les questions qui viennent naturellement à l’esprit du consommateur.
Rappelons que la betterave sucrière est la principale source de sucre commercialisé en France. Elle ne contient pas de pigments et c’est pourquoi le sucre extrait est blanc.
En revanche, le sucre roux de canne (ou cassonade) doit sa couleur à des pigments provenant des tiges de canne à sucre.
Il est néanmoins possible de blanchir le sucre roux par raffinage et de brunir le sucre blanc par cuisson (caramélisation).
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sucre blanc (betterave sucrière)
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sucre roux de canne (ou cassonade)
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possible de brunir le sucre blanc par cuisson (caramélisation)
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possible de blanchir le sucre roux par raffinage
Il faut bien lire sur l’étiquette pour avoir ce qu’on veut :
— sucre de canne non raffinée
— sucre blanc caramélisé
découvert par https://lehollandaisvolant.net/?id=20221023185045
Ce portail permet à ceux qui le souhaitent de saisir leurs observations naturalistes à travers des programmes spécifiques. Chaque nouvelle observation sera immédiatement visible sur l'outil cartographique et enrichira les données du parc national du Mercantour
Découvert par article nice matin https://abonnes.nicematin.com/article/face-a-la-disparition-du-herisson-le-parc-du-mercantour-lance-une-enquete-participative-pour-le-recenser-761510
Publié le 12 octobre 2021 à 20h00 Par Marianne Le Monze
Ce jeudi, L’Oréal et l’Unesco ont primé 35 chercheuses, dont une Cannoise et deux Sophipolitaines, qui témoignent de leurs travaux innovants dans des milieux très masculins.
Des chiffres sans appel: les femmes ne représentent que 33% des chercheurs du monde, 28% en France.
"La science a besoin des femmes", assure la Fondation L’Oréal qui, jeudi à Paris, a remis le prix Jeunes talent France 2021L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science, à 35 chercheuses dont trois effectuent leurs recherches à l’université Côte d’Azur et à Sophia Antipolis: Océane Dufies, Cannoise de 29 ans (sciences biologiques et ingénierie), Stella Bitchebe, Camerounaise de 27 ans, et Melpomeni Dimopoulou, Grecque de 29 ans (mathématique et informatique).
"Des femmes engagées, à l’excellence trop peu reconnue, dont les travaux scientifiques contribuent à construire un monde plus durable", précisent les partenaires de ce prix: la Fondation L’Oréal, l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’Unesco qui affirment leur "engagement aux côtés des femmes scientifiques pour les rendre plus visibles, les accompagner et contribuer à leur valorisation au sein de la recherche".
"Cette récompense est une vitrine de modèles féminins à suivre", affirment les trois lauréates azuréennes interviewées par téléphone (voir ci-dessous).
Océane Dufies : mieux détecter les bactéries pathogènes pour stimuler l’immunité
« L’histoire des femmes dans la société les rend certainement plus déterminées à atteindre leurs objectifs », affirme Océane Dufies, doctorante d’origine cannoise, âgée de 29 ans. Interviewée par téléphone, comme ses deux autres camarades azuréennes, elle répond à nos questions, depuis Paris où elle participe avec les 35 lauréates de cette promotion à une semaine de formation mise en place par L’Oréal juste avant la remise des prix ce jeudi.
« Une semaine très intense. Nous échangeons beaucoup sur nos travaux, nos expériences, notre situation de femmes dans des milieux plutôt masculins. Nous débutons un réseau, y compris avec la promotion 2020 de ce prix L’Oréal. La fondation, à l’issue de cette formation, ne nous lâchera pas et continuera de nous accompagner. »
Pour sa thèse en immunologie et microbiologie au Centre méditerranéen de médecine moléculaire, à Nice, la chercheuse étudie la réponse immunitaire en cas de présence dans le sang de bactéries intestinales Escherichia coli uropathogènes, première cause d’infection urinaire chez les femmes. Une meilleure compréhension de ces mécanismes permettrait de stimuler l’immunité au cours de l’infection. A long terme, ses travaux pourraient être précieux contre la résistance aux antibiotiques, problème de santé publique. Il s’agirait de trouver des composés chimiques capables de stimuler l’immunité au cours de l’infection afin de contourner les problèmes de résistance.
La jeune femme reconnaît sa chance d’avoir toujours été poussée vers le haut quelque soit le milieu dans lequel elle s’est trouvée jusqu’ici. Mais elle est aussi consciente du manque de représentativité féminine dans la société. « Je suis célibataire, je me donne a 100 % à ma carrière. Mais ça ne m’empêche pas de m’interroger sur la place d’une famille future, d’un équilibre qu’il faudra trouver. C’est compliqué. Et c’est une des raisons pour lesquelles les femmes sont moins visibles. Pour l’instant, je me concentre sur ma thèse, nous sommes en compétition à l’international. Mon ambition est de terminer ma thèse, d’ici à février 2022, puis de partir à l’étranger, dans une grande université. Développer mon projet au sein d’une équipe et pourquoi pas, plus tard, au sein de ma propre équipe de recherche. Je ne me mets aucune limite. »
M.L.M.
S. Bitchebe : réduire l’empreinte carbone des data centers
Doctorante au laboratoire d’informatique, signaux et systèmes de Sophia-Antipolis, Stella Bitchibe, à 27 ans, a déjà décroché un prix avec son directeur de thèse cette année pour une autre innovation : leur projet Kiwi qui permettrait aux personnes malvoyantes d’accéder à toutes les informations dans les transports en commun par un système d’annonce vocale.
Une application qui en dit long sur les idées altruistes de la jeune Camerounaise. Cette fois, toujours dans l’équipe de son directeur de thèse qu’elle a suivi à L’ENS Lyon, elle décroche cette récompense L’Oréal/Unesco pour son projet sur la réduction carbone des data centers tout en améliorant leurs sécurité et performance. Son travail devrait permettre de réduire la consommation électrique des serveurs de plus en plus énergivores.
Stella Bitchebe pose un regard sur la place de la femme dans la science aussi bien d’un point de vue personnel que professionnel.
«La culture camerounaise veut encore qu’une jeune fille finisse ses études, se marie et fonde une famille. Ma mère et mes amis ne comprennent pas mes choix. Mon père, lui, me soutient. L’aînée de 5 filles, je suis comme son fils», évoque-t-elle.
«Dans le milieu des études que j’ai choisi, au Cameroun, comme en France, les femmes sont toujours minoritaire. Au sein de mon équipe de recherches actuelle, nous sommes trois filles et sept garçons. Si le quota imposé de plus en plus pour attirer des filles floute la légitimité, même si cette parité se fait à compétence égale, elle n’est pas inutile. Aujourd’hui, nous manquons de modèles sur lesquels nous appuyer. Ces prix d’initiatives au féminin mettent justement en lumière de nouvelles représentativités.»
La jeune femme dont l’ambition est de rayonner pour attirer davantage de femmes dans sa filière, veut aussi dépoussiérer «les clichés de la jeune scientifique négligée» et inscrire son nom, «celui de mon père», dans l’histoire de la science. «Laisser une trace».
M. Dimopoulou : stocker des données numériques dans l’ADN synthétique
Mariée, sans enfant, Melpomeni Dimopoulou « rêve de créer un monde numérique plus durable et plus respectueux de l’environnement ». Cette chercheuse post-doctorante, aujourd’hui intégrée à l’équipe du labo IPMC à Sophia, s’est fixée pour objectif de son parcours doctoral de « déterminer comment l’ADN pourrait permettre de stocker toutes les données numériques du monde dans un espace pas plus grand qu’une boîte de chaussures », comme l’explique la Fondation L’Oréal. La chercheuse a travaillé sur le codage de l’information numérique « dans une séquence composée des symboles A, T, C, et G, éléments constitutifs de l’ADN. Les brins codés peuvent ensuite être synthétisés en ADN et archivés dans des capsules pour des siècles ».
« J’ai toujours eu les soutiens nécessaires »
Melpomeni Dimopoulou a développé un algorithme durant sa thèse, le brevet est baptisé Paircode, qui garantit le stockage et l’intégrité des données numériques. Une alternative « verte » qui lui a valu un prix au concours d’innovation i-PhD/ Bpifrance 2020.
Le Prix L’Oréal, dit-elle, est « une formidable motivation. Une initiative géniale qui permet aux femmes de gagner en visibilité tout en leur apportant des formations en leadership et teambulding utiles au développement de leur carrière. Dans mon parcours, souligne-t-elle, j’ai toujours eu les soutiens nécessaires. Mon directeur de thèse m’a proposé de postuler à ces concours. Dans mon équipe actuelle, il y a plus de femmes que d’hommes. La diversité est importante, elle est un levier dans la découverte de solutions innovantes », souligne Melpomeni Dimopoulou, qui voudrait que son projet « trouve une utilité pour une planète plus verte ».
C’est désormais confirmé : les observations du grand public décrivent des phénomènes écologiques et biologiques majeurs, ouvrant de belles perspectives de recherche.
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