1950 liens privés
Son métier: oncologue médical. Une spécialité qui a pour objet l’étude, le diagnostic et le traitement des cancers. Son leitmotiv: améliorer la qualité de vie de ces personnes qu’elle prend médicalement en charge. Comment? Grâce à la méditation pleine conscience, une méthode à laquelle elle a choisi de se former au sein même de l’Université du Massachusetts (USA) où la MBSR (Mindfulness based stress reduction ou réduction du stress basée sur la pleine conscience) a été créée en 1979. Instructeur MBSR, le Dr Kenza Bouredji propose depuis septembre 2020 et sous l’égide du Pr Jean-Marc Ferrero, un programme MBSR aux patients du Centre Antoine Lacassagne (CAL) à Nice. Une première en région Paca. Rencontre.
À qui s’adressent ces séances?
Peuvent en bénéficier toutes les personnes qui traversent - ou ont traversé - l’épreuve d’un cancer, quel qu’il soit: cancer du sein, du côlon, de la thyroïde, lymphomes, leucémie… Mais, dans les faits, ce sont aujourd’hui surtout des femmes atteintes de cancer du sein qui participent au programme. Cela s’explique en partie: les effets de la méditation pleine conscience sur cette maladie ont fait l’objet de centaines d’études scientifiques. Les oncologues américains se sont en particulier intéressés à l’impact de la pleine conscience sur le risque de dépression, connu pour être majeur chez les jeunes mamans atteintes par un cancer du sein.
Outre la dépression, quels sont les autres symptômes visés?
Les troubles du sommeil, la fatigue, les bouffées de chaleur (en cas d’hormonothérapie)… Sur l’ensemble de ces signes, la pleine conscience apparaît dans les études comme l’approche non médicamenteuse la plus efficace.
À quel moment de la maladie cette pratique est-elle recommandée?
À tous les stades de la maladie: pendant la phase aiguë, quand les patients sont encore sous traitement, à l’issue de la prise en charge, voire des mois ou des années plus tard si le besoin est ressenti.
Qui, concrètement, se tourne vers cette pratique depuis que vous l’avez mise en place?
Ce sont essentiellement des femmes, âgées de 50 à 60 ans et touchées par un cancer du sein localisé ou métastatique, à tous les stades de la maladie. Certaines ont été soignées des années plus tôt, mais sont toujours sous hormonothérapie, d’autres sont en cours de chimiothérapie. On aurait pu craindre que ces dernières soient trop épuisées par les traitements pour participer; dans les faits elles décrivent d’importants bénéfices, notamment grâce au soutien du groupe pendant ces séances.
Avez-vous évalué scientifiquement les effets de votre programme?
C’est un travail en cours; les premiers résultats sont néanmoins très prometteurs. Les témoignages (lire ci-dessous) sont extrêmement positifs: les patients décrivent une vraie amélioration de leur qualité de vie après avoir suivi le programme: sommeil plus réparateur, meilleure gestion de la douleur, moins d’appréhension face à des étapes clés et anxiogènes comme les rendez-vous avec l’oncologue ou l’attente des résultats d’un scanner…
C’est magique!
Non, on ne peut pas dire ça. Il ne s’agit pas de supprimer les symptômes, mais de les alléger, en agissant sur ce qui tend à les aggraver. Le meilleur exemple est celui de la douleur. La composante psychique rajoute de la douleur en la dramatisant. Grâce à la MBSR, on cherche à ce que le ressenti désagréable soit atténué et donc que le symptôme soit mieux "vécu".
Une aide à combattre la maladie en quelque sorte?
Je n’aime pas ce terme "combattre". Il s’agit plutôt de "faire avec", "d’accepter". Ce que l’on peut changer, c’est la résilience et la connexion avec les ressources dont on dispose. Notre mental peut parfois nous raconter des scénarios d’horreur (rires).
Alors que l’offre "bien-être" fleurit, notamment à destination des personnes confrontées à une maladie grave, comment expliquez-vous le succès de votre programme?
Lorsqu’une personne fait face à un diagnostic de cancer, elle a souvent envie de tout essayer: magnétiseur, rebouteux… Au risque de tomber parfois entre les mains de charlatans. Je pense que le fait d’être accompagné par un oncologue, qui connaît leur maladie, les traitements rassure et favorise l’adhésion.
Quand l'urbanisation prend de plus en plus de place sur la Côte d'Azur… Celle des agriculteurs se réduit nettement. Mais alors quoi faire, lorsqu'en plus, les terrains ne sont pas fertiles ? La solution, c'est la tomette Éclo !
L'idée de Nicolas ressemble à une tomette des vieux immeubles bourgeois, ou du Vieux-Nice. C'est une tomette on ne peut plus classique, hexagonale, qui tient dans la paume de la main. Mais ce n'est ni du ciment, ni de la pierre. Non, c'est du compost. Local, qui plus est, il vient de Nice notamment, pioché dans les stocks de la Maison de l'Environnement, qui va venir régénérer les sols lorsqu'il est disposé.
La tomette Éclo partout, pour tous les sols
On va pouvoir la mettre soit chez soi directement, pour voir comment la tomette va évoluer dans le temps. Une fois disposée dans un pot de terre par exemple, elle va se transformer parce qu'à l'intérieur, il y a aussi des graines mellifères qui vont fleurir et ainsi apporter tout le vivant. C'est comme ça que l'on recrée un écosystème, avec des papillons par exemple. Mais on va pouvoir aussi les mettre dans tout ce qui est espace vert, ou tout simplement devant chez soi, ou dans un parc.
Des ateliers pour sensibiliser au Vivant et à la Biodiversité
Éclo propose également différents stages, notamment à la Maison de l'Environnement de Nice pour tous les publics. L'idée, c'est de sensibiliser les nouvelles générations à la biodiversité et au recyclage. Lors de ces ateliers, des tomettes sont également fabriquées, créées durant l'expérience avec le compost "frais". Une fois moulées, elles doivent sécher. La personne qui a réalisée la tomette repart avec, et il ne reste plus qu'à la disposer dans un pot, une jardinière ou un espace vert.
Plus d'infos sur Éclo :
LinkedIn https://www.linkedin.com/in/nicolas-thomas-554a29161/?originalSubdomain=fr
Instagram https://www.instagram.com/moob.designer/
Au milieu d’une épaisse forêt de grands pins sylvestres et d’épicéas, un petit espace clairsemé, jalonné de minuscules pousses protégées par des grillages. A Tournefort, village de la vallée de la Tinée, deux techniciens de l’Office national des forêts inspectent ce lopin de 0,5 hectare avec la plus grande attention. On l’appelle "îlot d’avenir". Ici, fin novembre, des plants de pins de Brutie ont été plantés avec minutie à la place de quelques essences endémiques composant cette forêt communale, souffrant du dérèglement climatique.
"Sur cette zone, nous avions coupé des pins sylvestres il y a une quinzaine d’années pour retirer de l’ombre et essayer d’avoir de la régénération naturelle. Plusieurs dizaines de sapins et d’épicéas étaient repartis grâce à ça. Mais avec la chaleur estivale, on constate que leur croissance s’arrête. On les pense condamnés à brève échéance", explique Jean-Guy Peyronel, technicien forestier à l’ONF en pointant des branchages clairsemés.
"Forêts mosaïques"
Plutôt que de miser sur cette incertaine régénération, les forestiers ont installé des plants de pins venus de Turquie. "Une essence qui a la caractéristique de s’adapter à des températures très froides et très chaudes", détaille Florent Battiston, responsable de l’Unité territoriale Nice Mercantour de l’ONF. Un pari sur l’avenir. "Les premiers 50 ans de vie d’un arbre, c’est la préadolescence. On installe ces arbres pour qu’ils soient pérennes dans 80 ans et on travaille à leur suivi avec des scientifiques, en s’appuyant sur les conclusions du Giec pour faire des modèles informatiques fins. Néanmoins, il y a une part d’incertitude", abonde Jean-Guy Peyronel.
Et ces tests fleurissent en terres azuréennes. "Des îlots d’avenir se mettent en place, entre autres, dans les Préalpes d’Azur. Jusqu’alors, on misait sur la régénération naturelle de la forêt mais avec le réchauffement, il nous faut faire autrement", constate Florent Battiston. L’enjeu, à Tournefort et dans bien d’autres zones des Alpes-Maritimes et du Var: tendre vers des "forêts mosaïques". "En ayant un maximum de diversité d’essences sur la même parcelle, si une vient à s’effondrer, une autre pourrait prendre le relai", explicite Jean-Guy Peyronel.
Investir pour l'avenir
A Tournefort, le prometteur îlot d’avenir a coûté environ 10 000€, un engagement financier pour la municipalité. "Si la forêt dépérit, c’est tout notre cadre de vie qui est menacé. Le conseil municipal m’a suivi à l'unanimité sur ce projet et nous avons obtenu des financements de la Région. Tout le monde est concerné, on attend maintenant les résultats", confie Muriel Molinari, maire de Tournefort depuis 2011. Consciente de l'imminence des enjeux climatiques, l’élue aimerait "faire un projet plus gros sur la forêt qui va au fort du Pic Charvet". Histoire de se préparer à un avenir plus qu’incertain.
D’épais cyprès de 20 m de haut sur 150 m de long. À La Crau, lieu-dit des Martins, c’est dans l’un de ces alignements verts qui jalonnent nos routes sans qu’on n’y prête attention que pourrait peut-être se jouer un peu de l’avenir de la préservation des arbres. C’est en tout cas le combat judiciaire qu’ont décidé de mener Karine et Olivier Panchaud, propriétaires du terrain sur lequel cette haie est installée. Et ils le font en connaissance de cause.
"Mon mari et moi sommes spécialisés dans l’étude du vivant. Derrière cette haie de cyprès, il y a notre centre de recherche et d'expérimentation sur le végétal. J’y ai, par exemple, développé une solution bio pour lutter contre le charançon ravageur de palmiers, utilisée à Nice", explique Karine Panchaud, experte arboricole et biologiste. Alors quand le couple entend, début 2021, des tronçonneuses au travail le long de la route qui longe leur propriété, impossible de ne rien faire.
Aider la nature à reprendre ses droits
"Ce jour-là, le prestataire à l'œuvre nous explique qu’il doit buser le fossé dans le cadre de l’aménagement d’une piste cyclable par le Conseil départemental. Mais il n’y avait pas eu de présentation publique du projet avant que les travaux ne démarrent. Le problème, c’est que les ouvriers ont ce jour-là atrocement mutilé la haie, en pleine période de nidification", détaille cette spécialiste du vivant, qui a recensé ici la présence de 11 espèces animales à protéger.
Faucon, chardonneret élégant, verdier d’Europe, chauve-souris, hibou petit duc mais aussi lézard ocellé, couleuvre ou encore tortue d’Hermann y ont leurs habitudes. "C’est très vivant! D’autant que, quand nous avons repris le terrain, occupé précédemment par des vignes, nous nous sommes appliqués à lancer un travail d'aménagement végétal pour observer comment les animaux et les insectes peuvent reprendre leur droit", ajoute la cofondatrice du centre d’étude Vegetech, dont les expérimentations in situ doivent servir de base de travail aux collectivités et parcs botaniques avec lesquels l’entreprise collabore (à Menton, Nice, Monaco ou encore en Italie).
Défendre des arbres en justice
Alors que les tronçonneuses débitent les branches basses des cyprès, Karine Panchaud appelle son avocat d’entreprise, puis un huissier pour faire constater les dégâts. Par l’intermédiaire de l'Association de défense des arbres, le couple se tourne vers une avocate spécialisée dans les thématiques environnementales. Un référé liberté est déposé devant le tribunal administratif de Toulon.
"Dans le code de l’environnement, il y a une législation qui encadre l’atteinte aux espèces protégées", explique maître Héloïse Aubret, avocate au barreau de Grasse. Dans l’affaire de la haie varoise, la juridiction toulonnaise n’accepte pourtant pas d’examiner le recours, invoquant que "la protection de l'environnement n’est pas une liberté fondamentale". De quoi faire tiquer Me Aubret, qui compte bien questionner le Conseil d’Etat sur ce sujet. Les époux Panchaud n’hésitent pas à poursuivre les démarches. Le "parcours du combattant" s’engage.
“Nos avocats nous ont expliqué que ça ne ferait pas avancer de manière directe notre dossier mais que ça pourrait être important à l’avenir d’avoir une jurisprudence. On a financé, très chèrement, cette procédure parce qu’on pouvait le faire et, philosophiquement, pour ne pas accepter sans rien dire qu’on mutile des arbres de cette qualité “, explicite Karine Panchaud, qui a grandi à la campagne et a toujours été “fondue de nature et de petites bêtes“.
Et le combat a porté ses fruits. "En septembre, le Conseil d’État a rendu un très bel arrêt qui a consacré la protection de l’environnement comme liberté fondamentale. Le biais, c’est de dire que l'arbre abrite des espèces protégées. Grâce à cette décision, on peut maintenant faire un référé liberté en invoquant cet arrêt du 20 septembre 2022", se félicite Me Héloïse Aubret. Dans la décision de cette institution publique, on peut ainsi lire noir sur banc:
"Le Conseil d’Etat juge que le droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé, tel que proclamé par l’article premier de la Charte de l’environnement, présente le caractère de liberté fondamentale (...)."
Changer le regard des gens sur les arbres
"C’est fondamental! D’un point de vue juridique, quand un particulier déposera un référé sur ce type de sujet à l’avenir, le tribunal administratif ne pourra plus se déclarer incompétent. Cela permettra à d’autres citoyens de défendre des arbres sans devoir engager les mêmes frais que nous en allant jusqu’au Conseil d’Etat", se réjouit Karine Panchaud, qui connaît toute l’importance que revêt le végétal. "On sait aujourd’hui que les arbres communiquent entre eux, se transmettent des champignons bénéfiques à leur survie… Dans ce contexte, c’est toujours malheureux d’en couper des matures pour les remplacer par des petits ou d’en abîmer alors que notre milieu est en pleine dégradation, du fait notamment des canicules et des sécheresses."
Pour l’heure, à La Crau, l’action en justice menée par les époux Panchaud a au moins l’avantage de figer la scène pour la haie en question. Quant à son devenir: "des procédures et des discussions sont en cours avec le Département. Cela se passe bien, on espère avancer sur ce dossier", conclut Karine Panchaud. Une démarche que ces passionnés de nature espèrent bien plus constructive que vindicative.
L'avenir de notre planète passe par la jeunesse ! Océano pour tous avec le Musée Océanographique de Monaco sensibilise les pitchounes à éveiller leur conscience écolo et ça passe par toute une opération avec les établissements scolaires azuréens.
Océano pour tous, c'est un concours pédagogique organisé depuis près de 10 ans par le Musée Océanographique de Monaco avec la Fondation Princesse Charlène et l'Éducation Nationale en France et en Principauté.
Concrètement, depuis 2014, le Musée cherche à sensibiliser les plus jeunes en faisant connaître, en donnant le goût et l'envie de protéger les océans et les mers, dont celle qui nous concerne le plus sur le territoire azuréen, la Mer Méditerranée.
« Oceano pour Tous » et partout en France, Europe et plus
Si l'initiative est monégasque et en partie française, elle a su s'exporter. À la fois présente en Italie, dans huit départements français, dans les DOM-TOM, le concours se lance également sur le continent africain. Une classe sénégalaise et deux classes qui proviennent de quartiers difficiles de l'Afrique. Le concours s'adresse en priorité à des collèges qui sont en zone d'éducation prioritaire aussi, qui sont en zone rurale.
Projet pédagogique main dans la main entre les élèves et les profs
Les enseignants, les professeurs qui portent les projets, travaillent avec les élèves dans la découverte de l'océan et dans la mise en place d'actions concrètes pour sensibiliser d'autres élèves. Ils soulignent l'impact provoqué par la pollution plastique au niveau des écosystèmes des espèces marines, pour ensuite proposer des actions à mettre en place au sein du collège, soit au niveau du quartier. Au-delà du niveau scolaire, les équipes travaillent souvent en collaboration avec des associations locales ou même des mairies qui soutiennent leurs actions.
Il s'agit bien d'un concours ! L'idée, c'est d'accompagner au maximum toutes les classes via des ateliers à distance. Il y a un lien direct avec les objectifs de développement durable, pour la protection, la compréhension du monde marin, le changement climatique. Chaque classe va produire une vidéo dans laquelle elle va pouvoir présenter au jury, l'ensemble des actions menées. Résultat en juin !
Percez les mystères des derniers écrins de nature protégés du littoral azuréen.
Appli iOS https://apps.apple.com/fr/app/les-explorateurs-des-parcs/id1578261567
Le maire de Guillaume, Jean-Paul David, a racheté la station-service du village afin qu'elle ne disparaisse pas. C'est unique dans les Alpes-Maritimes.
Les stations-services indépendantes ferment les unes après les autres. Et en milieu rural, c'est encore pire. Ainsi, le maire de la commune de Guillaume, aux portes du parc national du Mercantour, innove pour lutter contre ce problème. Jean-Paul David, a racheté la station service du village, et a crée une société coopérative d'intérêt collectif : " C'est un feuilleton qui a commencé en 1994 avec la faillite de l'exploitant. Ensuite, la commune a racheté le fond de commerce puis les murs et plusieurs années après, nous avons crée cette société coopérative d'intérêt collectif " explique t-il sur France Bleu Azur ce mercredi 11 janvier.
"Toute l'activité de la haute vallée du Var est liée à cette station-service" (Jean-Paul David)
Pour que la station soit rentable, la mairie a aussi crée une buanderie verte et un service de location de vélos au sein de la station-service. "Toute l'activité de la haute vallée du Var est liée à cette station-service, indique le maire. Aussi bien pour les touristes que pour les habitants, mais aussi les services publics, gendarmerie, pompiers ou encore La Poste, etc."
Cette station service a coûté 200.000 euros, financés en grande partie par un programme européen.
Mélodie Viallet
Mélodie
Rhynchophorus ferrugineusou ou le charançon rouge, c'est un de plus important ravageurs de palmiers. Présent sur la Côte d'Azur depuis les années 2000, Mandelieu-la-Napoule innove et accélère la lutte contre ce parasite.
Le charançon rouge, c'est un vrai problème. C'est un ravageur important des palmiers qui est arrivé, il y a une quinzaine d'années sur la Côte d'Azur, en provenance des régions tropicales. Aujourd'hui, c'est, avec le papillon, un des nuisibles les plus importants et les plus ravageurs pour toutes les catégories de palmier, dont l'emblème de la Côte d'Azur qui est le Phœnix.
La lutte contre le charançon passe par un traitement préventif
Mandelieu-la-Napoule dispose d'un traitement préventif à base de nématodes. Autrement dit, des vers qu'on va venir pulvériser par millions sur toute la hauteur du palmier et qui vont venir en fait s'attaquer au charançon. Ils vont se développer à l'intérieur et finalement les tuer de l'intérieur. Des traitements préventifs qui sont déployés entre mars et novembre.
Parmi les mesures complémentaires à disposition des services techniques de la ville, il y a un dispositif de détection à intelligence sismique, Rhynchotrack. Avec ce procédé, on détecte bien avant les premiers signes visuels sur le palmier. Le dispositif fonctionne de la sorte que des micro-vibrations émises au sein-même du palmier par des larves de charançon, sont détectées. D'autres dispositifs de pièges avec phéromones sont également développés et mis en place sur les différents palmiers mandolociens.
Une "palmeraie virtuelle" pour leurrer les ravageurs ?
Avec de la tech et des entreprises locales, la ville de Mandelieu-la-Napoule développe une « palmeraie virtuelle ». L'objectif est d'attirer les insectes dans une zone sans "réels" palmiers. C'est une expérimentation unique en son genre qui est mis en place à Mandelieu-La Napoule. Ce leurre et le projet Virtual Palm Project 06 sont inédit et font déjà leurs preuves.
Manger bio, local, sain et durable, c'est l'engagement pris par la ville de Mouans-Sartoux pour ses établissements scolaires et pour les crèches. Un engagement qui lui offre le label Ecocert, première ville de France à l'obtenir.
Découvert par https://www.nicematin.com/economie/a-grasse-mycophyto-pousse-comme-un-champignon-819055
Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/les-azureens-qui-s-engagent/les-azureens-qui-s-engagent-elle-revolutionne-les-cultures-sans-produits-chimiques-9915379#xtor=RSS-106
Justine Lipuma est à la tête de l'entreprise Mycophyto. Basée à Antibes, elle a développé une solution pour la production agricole sans utiliser de produits chimiques. Un champignon qui, une fois réduit en poudre ou en eau liquide à la base d'une plante, est aussi efficace qu'un engrais chimique.
Depuis 2017 Justine Lipuma est à la tête de la startup Mycophyto basée à Sophia Antipolis. Son entreprise est innovante, car elle a pour objectif d'accroître la productivité agricole sans utiliser de produits chimiques et tout en consommant moins de ressources naturelles. Pour ça, Justine Lipuma utilise des champignons microscopiques, qui, réduit en poudre ou en eau liquide à la base d'une plante, sont aussi efficaces qu'un engrais chimique.
L'année 2023 va être crucial pour Mycophyto, puisque la start-up va industrialiser son produit en France et dans le monde entier. Pour ça l'entreprise a réussi à boucler une levée de fonds de 4M euros.
Le collectif DEMAIN Pays de Fayence
Association Etincelles - 885, chemin du Magnanon
83440 Montauroux
Ou par e-mail : etincelles83@gmail.com
Nos objectifs sont :
« Initier, soutenir et développer des actions coopératives
de Transition vers un développement du Pays de Fayence, élargi aux
communes voisines, qui soit sain, écologique, équitable, vivable, viable,
social et donc soutenable. »
Nos thèmes principaux sont :
Agriculture et patrimoine agricole, énergies
renouvelables et économies d'énergie, réduction et gestion des déchets,
transport doux et covoiturage, éco construction, santé bien-être,
conférences et fêtes populaires.
Qui est-ce?
Bruno Bazire habite à Mons en pays de Fayence où il exerce la profession d’architecte. Mais pas seulement.
L’homme, petite barbichette et le sourire toujours aux lèvres, est à l’origine d’un collectif baptisé "Demain en pays de Fayence" qui regroupe, comme lui, des citoyens engagés dans la transformation de leur territoire.
Cantines bios, démocratie participative, mobilités douces, le collectif ne connaît pas de petit chantier, même si, de l’aveu de Bruno Bazire, "le covid est passé par là, fragilisant le lien et l’engagement des Fayençois."
Ce Savoyard d’origine, parachuté dans le Var d’abord à Peymeinade puis à Mons, a roulé sa bosse au Canada où il a été illustrateur et en Bretagne où, tout jeune, il participe déjà à des projets de construction alternatifs.
Diplômé en architecture intérieure à l’école Boule à Paris, il se passionne depuis toujours pour un habitat naturel, des matériaux comme le bois avec, en filigrane, une approche philosophique de la nature.
"Être à l’écoute du terrain", comme lui avait suggéré Antti Lovag, architecte à l’origine des maisons bulles à Théoule qu’il a fortuitement rencontré et qui l’a encouragé à développer une architecture organique qui se fond dans la nature.
Cette même nature qui a bercé son enfance, lui qui aimait se promener avec sa sœur au cœur de la montagne savoyarde.
Créer des alternatives, dans son métier mais aussi dans la vie de tous les jours, en collectant, autour de lui, idées et savoir-faire, c’est le moteur de cet insatiable curieux. "Aujourd’hui, je suis en train d’acheter un bout de forêt", confie cet architecte qui aime passer du temps dans son jardin à ses heures perdues quand il n’organise pas de manifestations sur le territoire.
Le déclic
"En 2016, la diffusion du film Demain(*) est un électrochoc pour moi", souligne Bruno Bazire. Lui qui vit depuis toujours au plus près du terrain veut redonner du sens, soutenir ce territoire et ses petits villages perchés. Dans la foulée et accompagné d’autres citoyens, il décide de lancer le collectif “Demain en pays de Fayence“.
L’idée? Donner aux acteurs du territoire l’opportunité de se rencontrer pour porter des projets locaux, "dans des domaines aussi variés que l’éducation, l’environnement ou l’économie", souligne Bruno Bazire.
(*) réalisé par Mélanie Laurent et Cyril Dion, ce film met en avant des initiatives qui répondent aux défis environnementaux et sociaux actuels.
L'action
Faire du lien. Entre les citoyens de Fayence eux-mêmes déjà, avec les élus locaux ensuite. Car les propositions doivent pouvoir être traduits en politique pour avoir un véritable impact. Comment aider des maires à mettre en place des cantines bios? Comment discuter d’économie locale, d’alimentation?
Des ateliers de rencontre sont créés, des projets émergent, comme celui d’une monnaie locale, le Belug (“étincelle“ en provençal), lancée en 2016.
L’objectif : développer l’économie locale, faire connaître les commerçants, les circuits courts, soutenir l’offre.
Un objectif consolidé avec la création en 2019 d’une coopérative d’achat appelée Court Circuit destinée, entre autres, à faire connaître les agriculteurs locaux avec dans l’idée, celle de "cultiver l’entraide, la coopération et le partage des savoirs".
Des initiatives qui partent d’observations personnelles, de rencontres avec d’autres citoyens engagés du territoire. Comme avec Pierre Pralus, avec lequel il a créé l’association "Ecobatissons", qui regroupe des professionnels de l’éco-construction.
Embarquer les citoyens aussi, renouer avec une politique locale parfois coupée des réalités du terrain, s’engager dans la transition écologique, voilà quelques-unes des nombreuses motivations de Bruno Bazire.
"On a mis en place une association composterie, destinée à pousser les politiques à mettre en place des composteurs collectifs, dans des villages où les gens n’avaient pas l’espace pour le faire chez eux."
En 2019, des ateliers participatifs destinés à embarquer les habitants dans la gestion locale sont organisés. A la veille des élections municipales, la rencontre organisée entre les candidats en lice et les habitants fait un carton.
Et maintenant ?
Cet été, avec la sécheresse et les canicules, l’urgence a pris une nouvelle dimension en pays de Fayence.
"D’ailleurs, l’écoute est différente depuis cet été", constate Bruno Bazire car avec les restrictions d’eau, les habitants ont touché du doigt l’urgence climatique.
Pour répondre aux difficultés et s’adapter, "on essaie, par exemple, de mettre en place de l’achat groupé de citernes de récupération d’eau et de panneaux photovoltaïques", raconte Bruno Bazire qui projette également une rencontre avec Arthur Keller, spécialiste des risques systémiques et des stratégies de résilience.
Embarquer les décideurs, aussi, toujours. "J’essaie de convaincre les élus d’accepter une journée pour élaborer une feuille de stratégie d’adaptation du pays de Fayence."
"J’aimerais qu’ils comprennent que la démocratie participative est l’outil de l’adaptation des territoires, poursuit Bruno Bazire qui rêve la création d’un conseil de la transition, permettant aux citoyens d’agir directement auprès des élus. Ici, il y a beaucoup de retraités qui sont prêts à mettre la main à la pâte."
Comme cet ancien prévisionniste de Météo France, qui vient d’arriver et s’est déjà engagé auprès du collectif ou encore, cet autre, astrophysicien, qui partage volontiers ses connaissances au cours de conférences.
En attendant, les manifestations sont toujours à l’ordre du jour au pays de Fayence. "Le 22 janvier prochain, nous organisons une manifestation à vélo afin de promouvoir la mobilité douce", explique Bruno Bazire.
L’homme en est convaincu : "L’engagement permet d’être moins anxieux face au changement climatique. Qu’est ce que je peux faire pour sensibiliser le territoire, le changer? Ce sont vraiment des questions qui m’animent. Pour moi, la société alternative est porteuse de joie, de partage, d’enthousiasme."
Pour en savoir plus
Le site du collectif "Demain en pays de Fayence" https://demainpaysdefayence.com/
Le site du collectif "Ecobatissons" https://www.facebook.com/ecobatissons/
Voilà, c’est fait: le comité de pilotage sur la cause animale de Mandelieu-La Napoule a été créé. Ce dernier se réunira régulièrement pour recenser, faire naître les idées de chacun et accompagner une vraie collaboration entre les élus, associations, vétérinaires et bénévoles (tous autour de la table du comité) afin de protéger et de défendre la vie des animaux.
Lors de cette première rencontre, la Ville a commencé par rappeler qu’elle souhaite contribuer à la protection et au bien-être des animaux; améliorer la préservation des espèces sensibles et réguler les espèces dites nuisibles et parasites; lutter contre l’incivisme pour rendre l’espace public toujours plus convivial pour tous.
Puis le groupe a pris deux décisions qui prendront effet très rapidement.
Interdiction de nourrir les oiseaux
D’abord, il a décidé de recommander officiellement de cesser de nourrir les oiseaux en bord de la Siagne: des panneaux seront prochainement installés.
Ensuite, ils ont mis en œuvre de déployer une carte un peu spéciale appelée "J’ai un animal seul chez moi". Les personnes intéressées garderont cette carte sur eux. Ainsi, si pour une quelconque raison, ils ne peuvent rentrer dans leur foyer pour s’occuper de leur fidèle compagnon, cette carte signalera sa présence.
Elle fera donc le lien entre le propriétaire et les intervenants (secours, forces de l’ordre, particuliers) en renseignant la présence d’un animal au domicile et les coordonnées de personnes de confiance pour prendre en charge l’animal.
Cette carte est désormais disponible à l’accueil de la mairie, dans les mairies annexe (Capitou / La Napoule), à la police municipale, la maison des quartiers, l’accueil centre culturel municipal, le centre communal d’action sociale et Eden Parc.
"Un animal m’attend à la maison"
Pour Sylvie Corion, cette carte est indispensable. "Lorsque je travaillais dans un cabinet d’infirmières, il m’est arrivé de retrouver un chat mort sur sa chaise. Sa maîtresse avait été transportée à l’hôpital et personne n’était passé chez elle. Le pauvre animal en est mort…"
Alors oui, avoir une petite carte qui spécifie qu’on a un animal qui nous attend à la maison et donner les coordonnées de celle ou celui qui pourrait prendre la relève en cas de difficulté est essentiel.
Sylvie Corion a donc été l’une des premières à aller retirer la fameuse carte mise en place par la municipalité. "Au moins, je sais que s’il m’arrive quoique ce soit, quelqu’un sera prévenu de l’existence de Chipette. Et pourra contacter ma fille pour qu’elle aille s’en occuper."
Chipette, elle l’a récupérée il y a deux ans au refuge du Cannet. "Je venais de perdre mon persan de 18 ans. Alors, avec mon époux, on s’est dit qu’il fallait reprendre un chat. On ne peut pas vivre sans animaux…"
Entre-temps, son époux a succombé des suites d’une longue maladie et Sylvie s’est retrouvée seule avec Chipette.
"Elle était très peureuse au départ. Et puis, elle s’est habituée à moi. Elle a ses petites habitudes et nous sommes inséparables… Je ne supporterais pas qu’il lui arrive quoique ce soit…"
Ça, c’est fait !
Voici ce que la commune a déjà organisé dans le domaine animal :
- créer une délégation animale ;
- organiser des campagnes de stérilisation des chats ;
- créer des parcs pour chiens (Emmanuelle de Marande et Argentière) ;
- édition d’un guide animal ;
- organisation d’une exposition sur les animaux à la médiathèque ;
- organiser une journée de sensibilisation à l’éducation canine.
La technologie innovante de qualisteo permet aux entreprises de comprendre leur consommation et de la réduire de 15%. Demandez un devis
découvert par article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/qualisteo-l-entreprise-nicoise-qui-permet-de-reduire-sa-consommation-d-energie-7405415#xtor=RSS-106
L'entreprise niçoise Qualisteo est née avec l'idée que la meilleure énergie, celle que l'on ne consomme pas ! Avec l'augmentation des coûts de l'énergie, c'est devenu une réalité économique pour beaucoup d'entreprises et de particuliers ces deux dernières années. Jusqu'à il y a peu, la facture énergétique était une dépense parmi d'autres dans le fonctionnement d'une entreprise. Mais aujourd'hui, certaines d'entre elles ont vraiment vu leur facture multipliée par cinq voire par dix. Cela devient très compliqué pour certains sites.
Qualisteo a développé une technologie qui permet de voir comment est consommée l'énergie en temps réel. Sa directrice générale, Élodie Bondi, explique que ses "clients sont plutôt aveugles ou borgnes sur leur consommation d'énergie. Avec nous, il retrouve la vue".
Comment ça marche ?
Qualisteo propose une technologie qui s'appuie sur un système de mesure. Concrètement, il s'agit d'un boîtier (équivalent à une box) installé dans un endroit du bâtiment. Ce boîtier va mesurer, et voir en temps réel, les consommations par équipement grâce à des algorithmes qui permettent d'identifier quels sont les équipements qui consomment. Ce procédé permet de visualiser en temps réel la consommation d'énergie, et cela de façon extrêmement précise. Les fuites d'énergie sont rapidement identifiées.
Un bilan énergétique prend environ quinze jours. Une fois cet état des lieux effectué, Qualisteo donne accès à cette visualisation de la consommation en temps réel. Ensuite, c'est une équipe d'experts en efficacité énergétique qui va analyser les consommations et donner aux clients une feuille de route sur toutes les actions à mener pour atteindre des économies d'énergie très rapides.
Des résultats visibles rapidement
Grâce aux repères effectués et aux gestes faits pour limiter ces fuites énergétiques, certains clients observent une baisse de leur consommation de 10 % en une semaine. Qualisteo continue ensuite à accompagner ses clients. Ces derniers sont suivis avec des rapports périodiques, et ils continuent à avoir accès à leurs données.
L'objectif est de durer dans le temps et que cette diminution s'installe. Il y a environ 10% de gaspillage énergétique sur tous les sites que Qualisteo connaît. Certaines dépenses sont bien sûr inévitables.
Vous souhaitez équiper votre entreprise ?
Le coût du boîtier n'est pas fixe, il dépendra de votre facture. Une fois le boîtier acheté par les entreprises, il faut ajouter le coût d'abonnement à la plateforme de visualisation des données. Cela représente généralement moins de 10% de la facture énergétique. Le retour sur investissement est donc très rapide.
Quant aux aides potentielles, il peut y en avoir dans le cadre des certificats d'économies d'énergie sur les sites industriels ou pour certaines entreprises. L'État a lancé un plan dans le cadre du plan de relance des actions en matière de décarbonation, et donc les boîtiers peuvent être subventionnés dans certaines conditions.
Renseignements et diagnostics sont possibles auprès de Qualisteo.
'Des colis qui ne manquent pas d’R' - Où l’on rencontre des chercheuses en solutions. Racontée par Citeo.
Hipli
emballage ultra résistant qui se replie et se glisse dans une boîte aux lettres, une fois le colis déballé.
Ainsi remis en circulation, il peut resservir au moins cent fois. Dans le e-commerce, de nombreuses entreprises adhèrent à cette solution, réduisant ainsi de 83 % l’empreinte carbone de leurs colis, tout en évitant 25 kg de déchets pour chaque emballage réutilisable.
le numéro spécial sur l’économie circulaire
"À nos chers Amapiens. On vous fait ce petit message pour vous remercier de votre engagement et de votre soutien au monde paysan qui en a grand besoin. Comme vous le savez en France, le nombre de fermes diminue de jour en jour au profit de grosses fermes industrielles ou de la bétonisation. [...]
Dans le Var et les Alpes-Maritimes, le prix du panier hebdomadaire varie entre 10 et 25€, en fonction de sa taille et des réalités des fermes partenaires. Avec, à l’intérieur, selon les lieux : des légumes, des pommes, noix, œufs mais aussi du jus, du miel, des fromages, de l’huile d’olives, de la viande, des légumineuses, du poisson ou encore des coquillages, fruits du travail de plus de 70 agriculteurs du coin.
Et un poids pouvant aller jusqu’à près d'une dizaine de kilos en fonction des rendements. A la clé, pour les consommateurs, l’assurance de créer, le temps du contrat, une bulle de prix fixe et de manger des produits frais de qualité et bon pour la santé, quand 53% de l’alimentation des habitants de Paca est issue de “produits transformés dont une partie est ultra-transformée et potentiellement nocive“, précise une étude sur les systèmes alimentaires et agricoles à privilégier dans la région menée publiée par le Grec Sud, groupe d’experts locaux sur le climat, en novembre 2022.
Faire baisser les coûts des semences
Pour permettre aux agriculteurs d’affronter les hausses de prix, la clé est aussi dans le pré et dans la recherche de nouvelles façons de travailler.
"En faisant nos plants, en récupérant ou en échangeant des graines locales, qui plus est plus adaptées au terroir et au changement climatique, on tire les coûts vers le bas", explique Nicolas Lassauque, président d’Agribio 06 et cofondateur de la Maison des semences maralpines. Sur son exploitation, ce maraîcher, qui tournait à 8000€ de semences en moyenne par an pour faire pousser ses légumes sur son hectare de terre, n’a déboursé en 2022 que 5000€ en mettant ces préceptes en application.
Chez Agribio 06, groupement de paysans bio azuréens qui compte plus d’une centaine de membres, deux Groupements d’intérêt écologique et économique ont ainsi été lancés pour y plancher: l’un sur l’enjeu des semences et l’autre sur les engrais.
Des engrais locaux à la rescousse
L’heure est aussi à la flambée pour les prix des engrais, dont certains ont quadruplé ces derniers mois: "cette hausse touche les chimiques (pas utilisés en bio) mais aussi les organiques, rien qu’à cause du coût du transport", note Nicolas Lassauque qui planche pour les 3 ans à venir, avec une douzaine d’agriculteurs des Alpes-Maritimes, à un recensement fin des sources de matières organiques à récupérer localement pour enrichir les champs.
"Ça concerne des matières animales, dont les éleveurs ont parfois du mal à se débarrasser, végétales mais aussi industrielles avec Malongo. Il y a aussi la drêche de bière issue des brasseries artisanales, de plus en plus nombreuses dans le département. Ces résidus obtenus après avoir fait bouillir l’orge sont pour elles des déchets mais ils sont très riches en azote et peuvent être intéressants à utiliser en agriculture", détaille-t-on chez Agribio 06.
Au sein du réseau, des "essais au champ" sont en cours. On planche même sur un atelier paysan pour que les fermières et les fermiers sachent réparer eux-mêmes leur tracteur et entretenir leur outillage pour éviter de prendre du retard dans leur production et de voir s’alourdir la facture.
Autant d'actions que les paysans espèrent complémentaires avec l’engagement citoyen. "Venez rencontrer les petits producteurs près de chez vous, sur les marchés. Soyons solidaires pour ne pas que nos métiers disparaissent, qui plus est dans un département très loin de l’autonomie alimentaire", lance Lucie Cateland de la ferme Saurea. Et peut-être un jour résoudre ainsi un paradoxe régional: "Paca exporte 61% de sa valeur agricole produite, alors que la consommation de produits agricoles et agroalimentaires y est principale issue d’importations", selon l’étude du Grec Sud en date de novembre 2022.
Fabien Rolland, pneumologue cannois, nous présente en exclusivité une application qu'il a créé le pneumoquiz. Récompensée par une palme de la médecine, cette application permet aux étudiants en médecine, jeunes médecins et professionnels, de se perfectionner dans le domaine de la pneumologie en s'affrontant via une série de 8400 questions . Un azuréen engagé pour faire évoluer la médecine et la rendre plus ludique.
Après deux éditions réussies dans les Hauts-de-France (en 2021) et en Ile- de-France (au 1er semestre 2022) qui ont réuni plus de 3 000 apprenants, le DigiTruck, un camion reconverti en salle de classe connectée, fait escale à Mougins. Le DigiTruck de Huawei sera présent du lundi 21 novembre au samedi 3 décembre, sur le parking des Cabrières (1517 avenue maréchal juin).
Le but : favoriser l'inclusion numérique. Pour ce faire, des cours gratuits y seront dispensés par les formateurs de WeTechCare du lundi au samedi de 10h à 11h à 18h à 19h30 (selon les jours).
Faire son CV, postuler en ligne, réserver une consultation médicale…
N’hésitez pas à vous inscrire auprès du formateur, par téléphone (06 46 75 98 25) ou sur Internet ici.
Les ateliers du DigiTruck se concentrent sur trois objectifs : utiliser pleinement et en toute sécurité les outils informatiques, avoir accès aux services administratifs numériques et améliorer sa compétitivité en matière d’emploi. Les participants peuvent notamment se familiariser avec un ordinateur, configurer leur smartphone, utiliser les services de messagerie ou les outils de conférence en ligne. Certains ateliers répondront également à des besoins spécifiques tels que « mettre en forme son CV », « postuler à des offres d’emploi sur Internet » ou « réserver une consultation avec un professionnel de santé via une application ».
Les apprenants sont orientés en fonction de leurs besoins et de leurs niveaux : débutant, intermédiaire ou avancé.
Alors que 35 % des Français éprouvent « au moins une forme de difficulté les empêchant d’utiliser pleinement les outils numériques », le programme DigiTruck a été conçu pour favoriser l’inclusion des personnes éloignées du digital : jeunes adultes, demandeurs d’emploi et seniors.
Article France bleu https://www.francebleu.fr/infos/education/le-digitruck-un-bus-ecole-pour-le-numerique-est-a-mougins-1669182167#xtor=RSS-106
Le train qui relie Nice à Digne-les-Bains fonctionne grâce à un mélange entre du charbon et des grignons d'olives. Explications avec le président de l'association de ce train historique.
Un carburant très calorique
"Le grignon d'olive, c'est ce qu'il reste des olives quand on les a pressées pour faire de l'huile : un peu de pulpe et le noyau concassé" détaille Jean-Michel Delphino, président de l'association GECP, qui gère le train des Pignes. Invité ce vendredi France Bleu Azur, il détaille comment cela fonctionne : "L'avantage, c'est qu'il reste toujours de l'huile d'olive dessus, et l'huile d'olive est de l'éthanol."
Le mélange s'effectue à peu près à 50-50. "L'huile d'olive est beaucoup plus calorique que le bois, par exemple. C'est aussi plus calorique que les pellets par exemple. Cela pourrait servir dans les cheminées ou les poêles", ajoute le président, qui a pu rencontrer des élus locaux le 5 novembre, au moment du dernier voyage de l'année du train des Pignes. "Ils sont emballés, mais on cherche à remuer tout le monde. L'intérêt de cette filière, c'est qu'il faut la créer. Nous sommes demandeurs." Car actuellement, les grignons qui ont servi à faire rouler ce train viennent de Tunisie.