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Un territoire qui s’adapte au changement climatique garde ses terres agricoles et les cultive. Or, partout dans nos départements, elles ne cessent d’être grignotées.
Depuis 1950 dans le Var, l’espace agricole est passé de 35% à 12%. La friche s’est installée, là où le paysan est parti. Le béton s’est coulé le long d’axes routiers.
"Le constat national se vérifie ici, soupire Fanny Alibert, chef du service foncier à la Chambre d’agriculture varoise. Cette forte baisse a deux causes : le recul de l’agriculture et l’exode rural d’une part ; l’urbanisation et l’étalement urbain d’autre part." "Depuis 2005, on dit qu’il ne faut plus perdre de terre agricole", plaide la sous-directrice de la chambre d’agriculture varoise. Un vœu pieux.
"Dans les Alpes-Maritimes, la perte a été plus importante, et cela pose des soucis en termes de repositionnement des filières." Positionner une filière, c’est permettre à l’agriculture d’atteindre une surface suffisante pour être viable.
"L’intérêt de la COP"
Maraîchage, élevage, viticulture "ont besoin d’espace". "On a de la chance d’avoir des filières qui fonctionnent sur le plan économique." Mais les nouveaux exploitants se heurtent à un mur. "La flambée des prix est en lien avec l’urbanisation, il est de plus en plus compliqué de trouver des terres, constate Sylvain Apostolo, à la tête de la Confédération paysanne du Var. Un peu partout, les pouvoirs publics n’ont pas préservé les terres agricoles. Aujourd’hui encore, des zones commerciales sortent sur des terres agricoles."
Pourtant, le contexte évolue. "On constate une prise de conscience sur le foncier agricole, estime Fanny Alibert. C’est aussi l’intérêt d’événements comme la COP27. Reste ensuite à mettre en place des actions concrètes." Et, "des élus à convaincre", car ce sont eux qui ont la main sur les documents d’urbanisme.
"Au-dessus de la moyenne nationale"
"Le problème est dans la différence entre les discours et les actes. Pour beaucoup, l’enjeu économique sera prépondérant", analyse la Confédération paysanne, selon qui la prise de conscience avance "moyennement".
Pourtant, "on ne va pas manger du béton !", s’exclame Sylvain Apostolo, qui se souvient d’une bataille emblématique autour d’un projet d’extension de centre commercial sur 16 hectares à Rocbaron, dans le centre Var. Promesse de plusieurs centaines d’emplois.
"Ils ont essayé d’obtenir l’utilité publique. On avait des terres plates, arables, un vrai scandale", narre Sylvain Apostolo. Finalement, c’est la justice administrative qui a sonné le glas du projet, en 2021. Sur le point essentiel de l’expansion des crues et du risque d’inondations. La terre agricole absorbe l’eau de pluie, le béton la fait ruisseler.
Voilà une autre donnée, dans un département vulnérable au risque inondations, où le pourcentage de surfaces artificialisées "est au-dessus de la moyenne nationale".
C’est ce qu’a calculé l’association France nature environnement (FNE), dans une étude récente sur la "Sobriété foncière". Aujourd’hui encore, "un tiers des artificialisations nouvelles se fait sur les terres agricoles, note Paul Naglik, chargé de mission aménagement à FNE Paca. Cela a un impact sur la production alimentaire et la biodiversité".
1,5 million d'euros l’hectare
En soi, le classement en terre agricole n’a rien d’immuable. "Nous sommes à un tournant, où il faut essayer de se limiter et de construire sur ce qu’on a déjà consommé, plaide Paul Naglik. Cela veut dire changer de paradigme. On ne peut pas toujours être dans l’extension."
Près de Toulon, le domaine des Olivades a lutté pendant 25 ans contre le tracé d’un tramway, devenu "bus en site propre". "Les terres étaient coupées en tranches par le passage des voies", résume Daniel Vuillon. Grâce à une intense mobilisation citoyenne, le domaine a fini par obtenir, en septembre, la garantie de ne plus être exproprié. Mais ce ne fut pas le seul combat pour ces 6,5 hectares de champs, qui étaient passés constructibles en 1987. Pas un choix, mais la conséquence de l’arrivée d’un hypermarché et d’un échangeur autoroutier.
"Les décideurs nous ont considérés comme des arriérés", rigole encore Daniel Vuillon, installé en Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne). Les sillons de légumes auraient pu rapporter "1,5 million d’euros l’hectare pour un futur centre commercial". La famille a tenu bon. La terre continue d’être nourricière, depuis 1804. Bientôt classée zone agricole protégée.
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La MSPM propose régulièrement des formations grand public pour comprendre les enjeux des semences paysannes et en planter chez soi.
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Épluchures, morceaux de viande, de pain… Nos poubelles regorgent d’aliments. "Ils représentent 30% des déchets des particuliers, 12% de ceux générés par les professionnels, hors BTP", constate Davide Raffini, directeur d’exploitation des Alchimistes Côte d’Azur. Lancée en 2018, cette association tou
Avoir pris de plein fouet la crise énergétique incite naturellement les communes à se tourner vers des entreprises de conseil et de veille technologique. Objectif? Développer des Process d’économie d’énergie. Les illuminations de Noël ne font pas exception à la règle. Spécialiste de la question, s
Un peu de sciure sur le tronc ou au niveau des branches, un écoulement de sève, des feuilles et des fruits grignotés, un jaunissement des feuilles... Le charançon noir du figuier aime la discrétion mais les dégâts qu’il inflige à l’arbre sur lequel il a jeté son dévolu finissent toujours par se voir. Malheureusement, à ce moment-là, il est déjà souvent trop tard. Qu’il pousse en plein champ avec des impératifs de production agricole ou à côté de la piscine pour accentuer le caractère provençal d’une villa, le figuier est peut-être condamné.
L’invasion du coléoptère donne des sueurs froides à la centaine d’arboriculteurs adhérents à la filière de l’AOP figue de Solliès.
Repéré en 2019
Depuis 2019, ils savent en effet qu’un monstre rôde. Le charançon se cache dans la cité des palmiers! Dans la vallée de Sauvebonne précisément. "C’est à 5 kilomètres tout au plus du cœur de bassin de production, frémit Cyril Kointz, responsable technique du syndicat de la figue de Solliès. Pour l’instant, on n’a pas vu de dégâts dans la vallée du Gapeau mais ça ne veut pas dire qu’il n’est pas déjà arrivé."
Le réseau d’alerte signale en effet des observations à La Crau, dans le quartier des Martins ainsi que de l’autre côté de la rade (La Seyne, Six-Fours et Sanary).
Selon les calculs de Cyril Kointz, quatre ans après la découverte du ravageur dans le Var, déjà au moins 10% des 130 hectares (et 30.000 figuiers) en production AOP sont voués à être arrachés.
Un drame d’autant plus cruel pour les agriculteurs, qu’ils ont l’impression que la menace passe sous les radars des politiques... comme des particuliers qui ont pourtant un rôle à jouer.
La Région, TPM ou la communauté de communes de la vallée du Gapeau ont bien débloqué quelques enveloppes, mais les crédits pour trouver une solution technique se font attendre. "On sait comment tuer le charançon, mais on n’a pas trouvé encore comment l’attirer", résume Cyril Kointz. Autour de lui, des producteurs s’agacent aussi des lenteurs administratives et de l’absence de réaction du ministère alors qu’outre le Var, le Lot-et-Garonne est aujourd’hui aussi en alerte. Ils aimeraient que les textes reconnaissent la calamité et ouvrent la porte à une compensation.
Mobiliser les particuliers
En attendant, le monde la figue tente de s’organiser pour y voir plus clair. "La Région nous finance à hauteur de 20.000 euros pour faire un état des lieux", annonce Daniel Bielmann, président de la Fredon Paca (1). Le réseau d’experts spécialisé dans la santé du végétal confie, en effet, être actuellement incapable de dessiner la carte précise de présence du coléoptère.
"C’est pour ça qu’il faut parler du problème, faire connaître la menace et convaincre les particuliers de nous laisser examiner leurs arbres. Il faut qu’ils comprennent que s’ils ne s’occupent pas du problème dans leur jardin, ils risquent d’une part de perdre leurs arbres, mais aussi de favoriser la multiplication des sites de reproduction et donc de finir par mettre en péril toute une filière".
"Un insecte que je ne connaissais pas"
"Au printemps 2019, ce qui m’a interpellé, c’est que j’avais des arbres qui étaient chétifs à la pousse alors que l’année d’avant, tout allait bien. Donc j’ai cherché et je me suis aperçu qu’il y avait un insecte que je ne connaissais pas."
Rémi Revest, agriculteur dans la vallée de Sauvebonne (Hyères) raconte sa découverte du charançon noir, ça ressemble à un début de film d’horreur... Un film qui finit mal puisque celui qui a le malheur d’avoir lancé l’alerte a déjà dû arracher 2,5 hectares de figuiers. "Et cet hiver, je vais faire le dessouchage des 2 hectares qui restent", soupire-t-il.
Une perte sèche pour l’exploitant, qui confie que la figue pesait 40% de son chiffre d’affaires. À cause de la bestiole, il doit additionner le coût de l’arrachage, la perte de production et la saignée dans le patrimoine lorsqu’il s’agit de raser des vergers plantés il y a des décennies et qui avaient encore de belles saisons à venir.
"Et n’y a aucune compensation financière. Il n’y a pas d’assurance, absolument rien puisque l’insecte n’est pas reconnu officiellement comme un danger. Je n’ai que les yeux pour pleurer", s’agace Rémi Revest. Pour tenir le coup, en urgence, il a opté pour une reconversion dans le maraîchage. "Mais avant, j’avais une trésorerie. Là, je n’ai plus rien".
- Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles.
Des conseils si vous voyez un figuier infesté de charançons noirs:
Si vous pensez avoir un figuier infesté de charançons noirs, vous devez le signaler et demander conseil en contactant la Fredon (04.94.35.22.84) ou la page facebook "Alerte charançon noire du figuier".
Pour repousser les invasions:
–Ne pas transporter de déchets contaminés pour éviter la dissémination de larves.
–Badigeonner de la chaux ou de l’argile sur les troncs et les branches des figuiers.
Pour chasser le coléoptère s’il est déjà présent:
–Supprimer les individus adultes et si l’infestation est peu importante: cureter les galeries où sont présentes les larves.
– Dessoucher la plante infestée pour éliminer le foyer si l’infestation est trop élevée. Puis envelopper les parties coupées dans une bâche noire à exposer au soleil afin de tuer les larves et les adultes.
– Les professionnels peuvent aussi tenter le piégeage à base de Beauvaria bassiana (champignon entomopathogène) ou utiliser les nématodes (ver rond) qui s’attaquent aux adultes et aux larves du charançon noir.
Qui est-il?
Nom: Aclees foveatus ou charançon noir du figuier, famille des coléoptères.
Origine: Asie.
Date de découverte en France: 2019 dans le Var mais compte tenu des dégâts, il était déjà là depuis plusieurs années, selon les experts. Sa présence était connue en Italie en 2015. Il est arrivé en Europe selon toute vraisemblance avec des importations de végétaux.
Taille: 2 centimètres.
Couleur: noir, avec des petits points sur les ailes.
Reproduction: la femelle dépose ses œufs entre l’écorce et l’aubier ou dans les plaies de taille. Les larves, blanc crème avec la tête noire, mesurent rapidement 2cm. Entre la ponte et l’âge adulte, il ne s’écoule que 16 semaines.
Dégâts provoqués: L’insecte creuse des galeries pour consommer l’aubier, affaiblissant l’arbre. Il dévore aussi les feuilles et les figues.
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découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/le-savoir-faire-de-marpel-and-pierlec-sexpose-dans-son-show-room-794227
Des fournisseurs très haut de gamme
Martial Peltier et Marie-Pierre Leclerq se sont battus pour faire venir de grands noms de la peinture et de la décoration dans leur boutique lavandouraine. "Le choix des fournisseurs, c’est très important pour se faire connaître", remarquent-ils.
Le béton ciré français Marius Aurenti, les peintures françaises Ressource, les canapés Bérangère Leroy, la vaisselle Jars et Ichendorf, les revêtements Casmance sont quelques-unes des marques qui leur tenaient à cœur. Le couple poursuit sa quête des belles matières. Les artistes ont aussi leur place dans la boutique.
L'éco-pâturage, c’est cette pratique qui consiste à faire paître les troupeaux dans des champs ou des friches afin de les débroussailler. Une méthode séculaire qui constitue un outil redoutable pour entretenir les espaces et les prémunir contre les feux de forêt. À Hyères, rencontre avec une bergère et ses bêtes, engagées dans la préservation de l’environnement.
Le New York Times, le Washington Post ou France Info… Lani Malmberg et ses chèvres n’en finissent plus de faire le tour des médias, comme les stars d’un savoir-faire retrouvé. Celui de l'éco-pâturage, que cette Américaine et son troupeau remettent au goût du jour pour lutter contre les incendies ravageurs dans l’ouest des États-Unis.
Sous nos latitudes la capacité de débroussaillement des troupeaux n'a pas été oubliée. En Paca, quelque trois cents éleveurs, dont une centaine dans le Var, participent ainsi à l’entretien de 15.000 hectares destinés à la lutte contre les incendies de forêt et bénéficient d’aides liées à la Politique agricole commune européenne.
Des chèvres minoritaires
"Les troupeaux de chèvres contribuent à 11% des surfaces engagées en raclage DFCI (pour Défense de la forêt contre les incendies, Ndlr)", compte Alice Bosch, ingénieure au Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes - Méditerranée (Cerpam). Les brebis, majoritaires dans l’élevage varois, représentent, elles, 57% de cet entretien, tandis que 24% des surfaces sont pâturées par des bovins. Si on excepte les 8% restants, laissés aux ânes et aux chevaux, les caprins sont donc minoritaires dans ces opérations de débroussaillement.
Alice Bosch est ingénieure au Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes - Méditerranée. (Photo DR).
"Une répartition cohérente, note Alice Bosch, puisque les élevages de chèvres sont les plus sédentaires." Ils ne peuvent en effet que peu s’éloigner de leur bergerie, en raison de la nécessaire traite des chèvres.
À Hyères, une bergère a toutefois trouvé une parade. Au pied de la colline du Château, Ninon Megglé fait en effet paître sa trentaine de biquettes. Et puis c’est tout. Pas de fromage, pas de gigot. Juste du pâturage. Un peu à l’image du troupeau de Lani Malmberg, ici, c’est Bêle colline. Une association née en 2020, forte d’une cinquantaine d’adhérents et qui propose ses services de débroussaillement contre rétribution. "C’est une solution basée sur la nature pour lutter contre les incendies. C’est du vivant", martèle l’éleveuse.
Six à huit heures par jour à brouter
Un peu avant 18 heures ce jour-là, la bergère regagne le champ où Germaine, Pirate, Artemis et leurs congénères attendent d’être libérées de leur enclos. Jusqu’à la tombée de la nuit, les chèvres vont brouter les herbes qui envahissent ce terrain péri-urbain, coincé entre l’autoroute A570 et la voie ferrée, et donc particulièrement soumis aux dangers du feu. Elles recommenceront dès le lendemain, de 6 heures à 10 heures, et ainsi de suite chaque jour pendant un mois, jusqu’à ce que cet espace soit débarrassé de sa matière inflammable.
Les chèvres mangent environ 7 kilos de végétation tous les jours", explique la présidente de Bêle colline, pour justifier l’intérêt de ces animaux dans l’entretien des espaces. Alice Bosch confirme. Elle précise que "chaque jour, les chèvres comme la Rove ont besoin de pâturer pendant six à huit heures".
L’avantage des chèvres lorsqu’il s’agit de débroussailler, c’est qu'elles sont particulièrement friandes de la "strate ligneuse". C’est-à-dire de végétation arbustive, de type maquis, accessible de zéro à deux mètres, très présente localement, comme dans les Maures. La chèvre presque perchée dans un buisson à Hyères ne bêlera sûrement pas le contraire.
Pour autant, les autres animaux de pâturage ont aussi leurs avantages. "En fait, il n’y en a pas qui soit mieux ou moins bien que d'autres, explique la spécialiste du Cerpam. La question est plutôt celle de la ressource sur l’espace à débroussailler car chèvres, brebis ou vaches ne mangent pas toutes la même chose. Il faut donc adapter les troupeaux aux surfaces."
Une pratique millénaire remise au goût du jour dans les années 1970
"Le pastoralisme est une pratique millénaire dans la zone méditerranéenne, rembobine l’ingénieure. Mais c’est dans les années 1970 et 1980 qu’il a connu un regain d’intérêt dans la stratégie de défense contre les incendies, suite à de grands feux dans la Sainte Victoire ou dans les Maures."
Depuis, les gestionnaires Défense de la forêt contre les incendies (DFCI) et les éleveurs collaborent pour faire paître leurs bêtes dans "les zones où il faut faire diminuer la biomasse combustible avant la période à risque". Un troupeau a par exemple été installé spécifiquement au service de pistes DFCI dans le massif de l'Estérel.
"Ce service rendu est, souligne Alice Bosch, intégré à la PAC sous forme de MAEC (Mesures agro-environnementales et climatiques, Ndlr)." Un langage technique pour dire que les bienfaits de l'éco-pâturage sont bel et bien reconnus par les autorités. Y compris sur la fertilisation des sols, indique l’experte. Sans compter, ajoute Ninon Megglé, que "grâce aux déjections, la terre est plus résiliente si le feu vient à passer, car les chèvres apportent de la biodiversité".
Un processus "gagnant-gagnant", reprend l’ingénieure. Les animaux peuvent ainsi être nourris de façon naturelle et leurs éleveurs bénéficier de financements leur permettant de pérenniser leur activité de production de lait ou de viande, tandis que les terrains à risques sont débroussaillés, les ouvrages de lutte contre le feu – pistes DFCI ou bande coupe-feu – entretenus.
Troupeau disponible à l’année
C’est d’ailleurs sur ce type de dispositif de protection contre le feu que Ninon Megglé aimerait faire intervenir ses caprins. "Sur la DFCI qui surplombe Hyères", précise-t-elle, consciente qu’il faudrait pour ça qu’elle se fasse connaître auprès des autorités compétentes. Elle dit aussi être en passe de formaliser un accord avec une entreprise de l’eau soucieuse de l’entretien d’un de ses espaces.
En attendant, dans quelques semaines, c’est sur un autre terrain particulier que la bergère conduira Diogène, Elisha, Eden le bouc et les autres à pied. Toujours dans la cité des Palmiers, mais du côté de Costebelle cette fois. Tout au long de l’année, elle guidera ses bêtes de champ en maquis, afin qu’elles les nettoient. Y compris au cœur de l’été, puisque contrairement au débroussaillement mécanique, l’action des chèvres est autorisée même en période de risque.
Ce n’est que vers la fin de l’hiver qu’elles prendront trois mois de repos en bergerie, pour la période des mises bas.
Ninon Megglé pourra alors se poser et envisager de nouvelles manières de mettre en lumière son activité. "Ici, c’est le pays des chèvres, mais ça n’apparaît pas. Il faut remettre du troupeau dans le quotidien des gens", lance-t-elle. Et Alice Bosch de répondre en écho: "Peut-être qu’une association comme Bêle colline, surtout en zone péri-urbaine, peut participer à faire connaître l’élevage au public."
Restaurant marseillais qui cuisine des produits locaux et de saison, avec de l’énergie locale grâce à une innovation: leur fourneau solaire. Son objectif: mettre du soleil dans l'assiette des gens et les rendre heureux. Pour l'instant c'est une guinguette mais un restaurant bio-construit de 60 couverts va voir le jour en 2023.
Le plastique menace la biodiversité et notre santé. La mer Méditerranée est particulièrement exposée à cette pollution. Face à l’urgence, en Région Sud, de plus en plus d’acteurs s’emparent du défi de la réduction de ces envahissants déchets via la charte régionale « zéro déchet plastique en Méditerranée ». Rencontre avec des signataires engagés.
Découvert par https://abonnes.nicematin.com/article/ils-font-un-tour-deurope-et-damerique-des-initiatives-positives-et-seront-ce-lundi-a-nice-775013
Albane, 17 ans, s'attaque à la source de la pollution plastique dans les océans, dont 80% provient de la Terre. Avec l'aide d'étudiants de l'INSA Lyon, elle a mis au point 3 prototypes permettant de récupérer les déchets plastiques des eaux fluviales avant qu'ils ne se rendent dans nos rivières et dans nos océans / mers.
Publié le 23 décembre 2021 à 10h22 Par M. R.
L’agglomération Cannes Pays de Lérins a signé une convention relative au financement des études pour la future ligne ferroviaire entre Nice et Marseille. On récapitule ce qu’il va se passer…
Le top départ de ce projet d’ampleur se rapproche de plus en plus. La communauté d’agglomération de Cannes Pays de Lérins vient de signer une convention à travers laquelle elle va débourser 503.343.40 euros au titre des études d’avant-projet pour la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA).
Une phase plus concrète pour les parties prenantes. L’objectif n’a pas changé: améliorer, fiabiliser, renforcer la fréquentation et la desserte en trains quotidiens en passant de trois trains par heure et par sens à six.
Les phases 1 et 2 sont prévues de 2023 à 2035. Toujours avec l’objectif de répondre aux besoins des usagers. Les phases 3 et 4, de 2035 à 2050, auront l’ambition de construire un arc méditerranéen d’infrastructures à grande vitesse pour renforcer les liaisons intermétropoles au sein de la région PACA.
"J’avais pris une position différente à cette époque mais je n’étais pas encore maire, rappelle David Lisnard, président de la CACPL. C’était de dire qu’il fallait privilégier la rapidité entre Paris, Lyon et la Côte d’Azur. Il y avait un tracé plus au Nord où la gare d’Aix-en-Provence aurait pu être la grande gare d’entrée en PACA, puis directement vers Cannes et Nice. Il a été décidé d’avoir un parcours plus au Sud qui n’est plus en grande vitesse et devient un parcours de desserte des grandes métropoles. Maintenant, il faut aller avec ce choix qui a aussi des avantages, avec des objectifs d’attractivité ferroviaire."
Côté finances
Un accord financier a été conclu en avril et réuni dix collectivités territoriales, dont l’agglo de Cannes. Ils ont validé les grands principes du protocole d’intention. La loi d’organisation des mobilités prévoit que ce type d’aménagement ne soit plus financé uniquement par la SNCF pour accompagner la nationalisation de la dette de cette dernière. Elle constitue le cadre juridique qui dispose qu’il faut trouver les conditions d’un financement croisé.
Pour LNPCA, le financement se compose de la sorte: 40% pour l’État, 40% pour les collectivités et 20% pour l’Europe. Le montant total des travaux, qui sera susceptible d’évoluer, est de 335 millions d’euros HT. Soit 9,45% des investissements de la phase 1 et 2 (aux alentours de 3 milliards 500 millions d’euros).
Côté travaux
Il est toujours prévu l’installation d’une gare TER sur le site de Cannes Marchandises. Prévu un temps à l’extérieur de l’agglomération, le conseil municipal de Cannes avait recueilli agréments et soutien par les communes de l’agglo et le Département pour que la gare soit sur le territoire de la CACPL. Le montant des travaux: 142 millions d’euros (HT).
La dénivellation de la bifurcation vers Grasse va coûter 113 millions d’euros. Un montant revu à la hausse à la suite des plaintes des riverains de la résidence Château de la mer qui souhaitaient enfouir et mettre en tunnel le maximum de voies ferrées.
Les travaux seront aussi l’occasion pour la Ville de Cannes de récupérer du foncier SNCF en bord de mer. Les négociations vont permettre la rétrocession d’un linéaire (l’actuelle emprise du quai sud de la gare de La Bocca) après les travaux de la bifurcation qui servira à compléter les aménagements de BoccaCabana.
Enfin, une quatrième voie en gare de Cannes centre sera construite pour un montant prévisionnel de 80 millions d’euros HT. "C’est ce qui va permettre d’avoir ce cadencement et de doubler l’offre de trains dans l’agglomération", précise David Lisnard.
Une nouvelle enquête publique aura lieu du 17 janvier au 28 février en vue d’une Déclaration d’utilité publique (DUP) qui devrait être accordée en 2023. Une fois celle-ci prononcée, les études d’avant-projet seront engagées. Elles concerneront entre autres les gares de Nice aéroport TER-TGV avec quatre voies à quai.
Publié le 03 novembre 2021 à 08h13
Par La rédaction
L’ouverture à la concurrence dans le transport ferroviaire s’est concrétisée. Le premier train Transdev circulera en 2025 sur la ligne Marseille-Toulon-Nice. La SNCF garde la main sur les dessertes Les Arcs-Vintimille, Cannes-Grasse et Nice-Tende.
Annoncée en septembre, confirmée jeudi dernier par le vote des élus de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur réunis en assemblée plénière, la société Transdev fait une entrée remarquée en France dans le transport ferroviaire de voyageurs. Une grande première très observée et qui doit réussir, a insisté Renaud Muselier.
Avant de présenter plus en détail l’offre qui a séduit la collectivité, Thierry Mallet, président du groupe Transdev, a salué "l’audace de Renaud Muselier pour cette ouverture à la concurrence alors que le marché était fermé depuis 85 ans". On vous explique ce qu’il faut en attendre.
Avec l’ouverture à la concurrence, paiera-t-on moins cher son billet de TER?
"Non. Il n’y aura pas d’impact sur le prix des billets", a déclaré Renaud Muselier. Avant de préciser: "Les abonnements seront au même prix qu’aujourd’hui. Les billets unitaires seront, eux, plus chers. Notre objectif, dans le cadre d’une COP d’avance, étant que de plus en plus de personnes prennent le train au lieu de leurs voitures. Cela passe par une meilleure qualité de service avec des trains neufs, climatisés, plus fréquents et qui arrivent à l’heure." Thierry Mallet, le président du groupe Transdev, renchérit: "Aujourd’hui on prend les transports publics non pas parce que ce n’est pas cher, mais parce que c’est efficace. L’enjeu du transport public n’est pas son prix, mais la qualité de service qu’il propose."
En termes de qualité de service, quelles sont les améliorations que va apporter Transdev?
En termes de fréquence des trains, le nombre d’allers et retours quotidiens entre Marseille et Nice va passer de 7 aujourd’hui à 14, entre 6h et 22h, à partir de juillet 2025, date du début d’exploitation de la ligne dite "métropoles" par Transdev. Les objectifs en matière de ponctualité sont également revus à la hausse. Alors que 93% des trains arrivent à l’heure aujourd’hui, Transdev s’engage à "une baisse significative des retards de 40%".
L’objectif de 97,5% de trains à l’heure apparaît même sur les documents remis hier lors de la conférence de presse. Quant aux trains supprimés, leur taux acceptable a été fixé à 0,25%. Thierry Mallet précise que "si un problème sur la ligne survient, nous pourrons garantir une substitution routière grâce à notre implantation locale". En cas de non-respect du cahier des charges, "des pénalités sont prévues", a confirmé Renaud Muselier, tout en espérant "ne pas avoir à les appliquer".
Avec le changement d’opérateur, les trains seront-ils modernisés?
Oui, seize rames neuves ont déjà été commandées au constructeur Omneo Bombardier. Mais leur design ne sera révélé qu’en mars prochain. D’une capacité de 450 passagers et douze emplacements vélo chacune, équipées de prises électriques et proposant du wifi, ces nouvelles rames devraient avantageusement remplacer les neuf trains Corail qui circulent généralement sur cette ligne aujourd’hui.
Un petit film présenté jeudi précise même que des bornes à bord permettront de valider son voyage. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de contrôleur. Au sujet de la fraude, et plus généralement de la sécurité, le président du groupe Transdev déclare: "Il y aura un agent dans toutes les rames qui circulent et une patrouille dans une rame sur trois." L’objectif affiché par la Région est de faire baisser le taux de fraude de 12% à 6% à l’horizon 2035.
Transdev a-t-il l’expérience du ferroviaire pour tenir ses engagements?
Pour ceux qui douteraient de l’expérience de Transdev en matière de transport ferroviaire, qu’ils se rassurent, la société française n’est pas une néophyte en la matière. "Cela fait 25 ans que nous sommes acteurs dans le secteur. Nous opérons plus de 70 lignes dans 5 pays (Suède, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande…) et transportons 180 millions de passagers par an", insiste Thierry Mallet. Ce dernier fait également remarquer que Transdev Sud est déjà présent dans la région, où elle opère quelque 2.000 cars et bus.
Cette ouverture à la concurrence marque-t-elle le début d’une privatisation du rail?
Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en charge des transports et de la mobilité durable, Jean-Pierre Serrus s’inscrit en faux: "La Région reste l’autorité organisatrice. C’est elle qui continuera de fixer les tarifs, les horaires. Le fait que la Région investisse dans de nouvelles rames est au contraire un acte fort du renforcement de ce service public. Le seul changement, c’est l’opérateur."
La SNCF réagit
Invité mardi matin à l’Hôtel de Région pour présenter l’offre de la SNCF retenue sur les lignes Cannes-Grasse, Les Arcs-Vintimille et Nice-Tende, Christophe Fanichet, P.-D.G. de SNCF Voyageurs n’a pas caché sa "tristesse d’avoir perdu le lot numéro 1" correspondant à la ligne reliant Marseille, Toulon et Nice. Avant d’enchaîner sur une note plus optimiste: "Avoir gagné le lot numéro 2 est le meilleur témoignage de la crédibilité d’un candidat solide, qui a su se remettre en question."
Et justement, ce n’est pas parce que l’opérateur ne change pas que le service proposé sur ces lignes qui desservent majoritairement les Alpes-Maritimes va rester identique. Mettant "la performance au cœur de notre offre opérationnelle, économique et écologique", ce que les cheminots appellent "l’étoile ferroviaire de Nice" va connaître un "bond en avant", a affirmé Christophe Fanichet. Avec notamment la construction d’un "véritable réseau express azuréen".
Neutralité carbone à l’horizon 2025
Dans le détail, ce RER proposera un train tous les quarts d’heure entre Cannes et Menton. Pour l’ensemble des lignes du lot, la SNCF mettra en circulation 75% de trains supplémentaires à compter de décembre 2024. Se félicitant de la part grandissante du ferroviaire, Christophe Fanichet ambitionne d’augmenter de 50% le nombre de passagers sur ces lignes opérées par la SNCF d’ici à la fin de la nouvelle concession.
Pour ce faire, il entend encore améliorer la ponctualité des trains en la poussant à 98,5%, soit 1,5 point de mieux qu’aujourd’hui. Avec l’aide de la Région, les rames seront également rénovées. Quant à la sûreté, les agents de la Suge, la police ferroviaire de la SNCF, effectueront 79.000 heures spécifiquement sur ces lignes.
Enfin, parce que les questions environnementales sont au cœur des préoccupations actuelles, la SNCF affirme vouloir atteindre la neutralité carbone dès 2025, notamment "grâce à des trains qui consomment moins, à l’achat d’éco-carburant ou d’électricité solaire, et à l’éco-conception du futur atelier de maintenance de Nice", martèle Christophe Fanichet.
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Liste des grèves en Provence-Alpes-Côte d'Azur PACA
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Publié le 18 juin 2021 à 16h21
Par Propos recueillis par V.G.
Les habitants de la région sont invités à faire connaître leurs attentes, dans le cadre d’une concertation organisée par la société d’aménagement foncier et d’établissement rural.
Que seront demain nos territoires? Quels paysages, quelles agricultures, quelle qualité de vie souhaitons-nous? Chargée d’observer et de réguler les usages et les prix sur le marché des terres agricoles et zones naturelles, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) de Provence Alpes Côte d’Azur va au-devant des citoyens pour connaître leurs attentes. Var-matin a demandé à Camille Gonzalez, chargée de la responsabilité sociétale des entreprises au sein de cet organisme (lire en encadré), d’en expliquer les tenants et les aboutissants.
Comment est née cette concertation?
Nous nous posons la question de l’impact de notre entreprise sur la société. C’est une première pour la Safer Paca et une première au niveau national. Nous sommes en train d’élaborer notre futur programme pluriannuel d’activité (PPAS) pour les années à venir (2022-2028) donc il est légitime d’aller à la rencontre des attentes des citoyens, de monsieur et madame Tout le monde, pas seulement les agriculteurs, et surtout tous ceux que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer. Les citoyens dans leur plus grande diversité sont concernés car chacun dans sa vie quotidienne est touché par les décisions de la Safer. Paysages, agriculture, écologie, qualité de vie, consommation locale, emplois, logements… Les choix stratégiques arrêtés dans le PPAS sont déterminants pour l’avenir des territoires.
Pourquoi?
Nous assurons l’observation et la régulation des usages et des prix sur le marché des terres agricoles et des zones naturelles. La Safer est amenée à rendre des arbitrages au moment où ces terres sont en vente. Soit elle travaille à l’amiable sur des ventes, ce qui constitue 80% de notre activité en nombre de dossiers, soit elle peut intervenir en préemption en cas de compromis signé chez un notaire concernant des terres agricoles ou naturelles (lire en encadré). À l’heure où les pratiques agricoles et alimentaires évoluent, où l’écologie et la consommation sont au cœur des préoccupations, le débat sur l’usage des sols disponibles est plus que jamais d’actualité. Les actions de la Safer ont un impact dans la vie de tous donc il est important d’avoir cet avis des citoyens.
Quel est l’enjeu?
Notre mission est de faire en sorte que les terres agricoles restent accessibles aux agriculteurs, dans un contexte de pression foncière très appuyée, pression du résidentiel, pression de l’économie… Les terres agricoles sont celles où, par facilité, on s’étend car elles sont perçues comme des espaces vides d’activité. Nous devons aussi rendre des arbitrages entre des productions agricoles différentes. Ainsi, au travers de nos interventions, on participe au dessin du territoire. Il ne s’agit pas seulement d’assurer le renouvellement des générations d’agriculteurs mais aussi de développer une agriculture dynamique et à taille humaine, de garantir le développement durable des territoires et la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. L’agriculture est un élément structurant de ce territoire, elle a des conséquences sur l’alimentation, les paysages, le cadre de vie, la gestion des ressources naturelles (eau, biodiversité…) On veut donc demander aux habitants à quoi ils rêvent pour leur territoire, comment ils se projettent, et comment la Safer peut participer à rendre possible ce scénario désirable. Parce que le PPAS constitue la feuille de route de la Safer Paca pour gérer les arbitrages entre intérêt collectif et intérêts particuliers sur la question de l’occupation des sols et de la taille des exploitations, cette concertation portera notamment sur trois thématiques porteuses de tensions positives et fertiles: alimentation et agricultures, activité économique et cadre de vie.
Qu’allez-vous faire des réponses?
Le PPAS, qui fixe les orientations stratégiques de la Safer, va utiliser ces consultations, s’appuyer dessus. Elles vont se dérouler en deux temps avec, dans chaque département de la région, des tournées pour recevoir le public, une au début de l’été, une autre en septembre (1). À l’issue de la première tournée, une synthèse sera faite dans l’été. Puis, après celle de septembre, on organisera une restitution globale qui indiquera ce que la Safer a retenu et comment elle compte intégrer les contributions citoyennes dans son PPAS pour les six ans à venir. Les spécialistes (chambres d’agriculture, syndicats agricoles, etc.) on les verra dans l’établissement de notre stratégie. Cette consultation apporte plus de légitimité, on sera plus en cohérence avec les attentes du territoire.
Comment participer?
Les consultations se feront en public et via notre site internet (2). Ces réunions sont conçues comme des ateliers de travail. On a déjà des inscrits ainsi que des contributions alors qu’on commence à peine la communication. Cela démontre que cette consultation suscite de l’intérêt et c’est réconfortant. On sent depuis quelques années, et encore plus fortement depuis la crise sanitaire, qu’il y a des préoccupations sociétales concernant l’alimentation, notamment le circuit court, l’environnement. On espère avoir du monde.
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Dans le Var, la tournée s’arrêtera le 5 juillet à Draguignan (dans l’auditorium, 660 boulevard Kennedy) et reviendra le 30 septembre à Brignoles. Dans les Alpes-Maritimes, premier rendez-vous le 8 juillet à Valbonne (espace Antipolis, 300 route des crêtes).
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www.safer-paca.com.
L’Institut Français du Yoga en Provence Côte d’Azur transmet un yoga traditionnel à travers ses professeurs présent entre Cannes, Antibes, Nice et Marseille.*
La semaine du Yoga du 19 au 26 juin : Relions-nous autour du Yoga !
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