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Publié le 03 novembre 2024
Prescrits et délivrés en dépit du bon sens, médicaments et dispositifs médicaux inutilisés alourdissent absurdement le fardeau de la Sécurité sociale.
« Faut pas gâcher ! » Le gimmick de Guy Roux, un célèbre entraîneur de foot parodié par les « Guignols de l’info », avait beau faire sourire, nous sommes au fond tous d’accord avec lui : le gaspillage est une absurdité économique et écologique. Il s’avère encore plus désespérant quand il touche notre système de santé mal en point. Vos réactions l’ont montré après notre enquête révélant que, des années après leur date de péremption, la plupart des médicaments restent efficaces.
Ce constat fait écho à un autre, dressé par le syndicat Convergence infirmière : nos armoires à pharmacie familiales sont remplies de médicaments et de dispositifs médicaux qui finiront à la poubelle. Les raisons de cette gabegie sont multiples, selon Ghislaine Sicre, présidente de l’organisation : « Certains pharmaciens délivrent en dépit du bon sens, typiquement des boîtes de 90 comprimés tous les mois alors que le patient en prend un par jour, ou de quoi procéder à 6 piqûres quand 2 sont prescrites. Des personnels d’hôpitaux remplissent des ordonnances qui ne correspondent pas aux besoins, par exemple des pansements de 3 tailles différentes pour 1 seule plaie. Des organismes d’hospitalisation à domicile fournissent des boîtes inutiles. Les laboratoires proposent des conditionnements surdimensionnés, et les patients ne s’assurent pas toujours qu’ils n’ont pas déjà le médicament avant de passer le prendre à la pharmacie. »
Opération choc
Convergence infirmière a organisé, au printemps, une opération « Balance ton gaspi » à double détente. Temps1 : marquer les esprits en déversant des monceaux de boîtes collectées chez les patients sur les places de 9 villes. Temps 2 : étayer le propos et chiffrer les dégâts. Bilan ? « 1,5 milliard d’euros par an qui partent en fumée. À la Cnam1, ils étaient verts ! » affirme Ghislaine Sicre. Le syndicat a dressé la liste des médicaments et dispositifs médicaux champions du gaspillage. Parmi eux, on trouve des quantités astronomiques de compresses. Mais aussi des traitements contre le diabète, des lancettes ou des bandelettes de contrôle de la glycémie, du Seresta (anxiolytique) ou encore Macrogol, une poudre contre la constipation, dont l’infirmière estime qu’il pourrait être avantageusement remplacé par « de l’eau d’Hépar et des pruneaux ».
Solutions de bon sens
La Cour des comptes s’est saisie du dossier, tout comme l’Assurance maladie, qui doit désormais analyser les multiples causes du gaspillage afin d’espérer y remédier. De son côté, le syndicat a avancé quelques idées. Notamment, en ce qui concerne les pansements, il suggère que les professionnels de santé prennent l’habitude de limiter les prescriptions à 1 semaine et de s’appuyer sur les infirmiers pour la suite. Ou encore que l’on confie à ces derniers le soin, contre rémunération, de gérer au plus juste la pharmacie des patients âgés ou atteints de troubles cognitifs. « Il faudrait que les autres personnes vérifient régulièrement qu’elles n’ont pas déjà le médicament prescrit et que les médecins le leur rappellent au passage », insiste Ghislaine Sicre. Elle se dit aussi scandalisée par les rigidités entourant le don aux associations. « On a le droit de leur envoyer des dispositifs médicaux tels que les pansements, mais pas les médicaments, c’est illégal. Pourtant, ça s’est longtemps pratiqué, râle-t-elle. Une ONG ukrainienne nous a contactés. On ne peut hélas pas lui fournir les médicaments récoltés, même s’ils n’ont jamais été ouverts. Les pouvoirs publics préfèrent les faire brûler dans des incinérateurs. On marche sur la tête ! »
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Après des années de démarches volontaires et d’accords « non contraignants » avec les fabricants d’appareils électroniques (l’idée du chargeur universel remonte à 2009 !), les négociateurs du Parlement européen et du Conseil européen se sont réunis à partir de septembre 2021 pour s’accorder sur une harmonisation du port de charge des appareils.
C’est désormais chose faite. Dans un communiqué publié ce mardi, le Parlement européen s’est félicité de l’accord trouvé par les négociateurs : « En vertu des nouvelles règles, les consommateurs n’auront plus besoin d’un dispositif et d’un câble de charge différents à chaque fois qu’ils achètent un nouvel appareil, et pourront utiliser un seul chargeur pour tous leurs appareils électroniques portables de petite et moyenne tailles. »
Sont concernés : les téléphones mobiles, les tablettes, les liseuses électroniques, les écouteurs intra-auriculaires, les appareils photo numériques, les casques et les écouteurs, les consoles de jeux vidéo portables et les enceintes portables rechargeables via un câble filaire.
Cet accord sera formellement approuvé par le Parlement et le Conseil après les vacances d’été, puis il sera publié au Journal officiel de l’Union européenne. Il entrera en vigueur 20 jours plus tard et ses dispositions commenceront à s’appliquer après 24 mois, soit à l’automne 2024.
Les ordinateurs portables devront également être adaptés à ces exigences dans les 40 mois suivant l’entrée en vigueur du texte, c’est-à-dire en 2026.
L’accord trouvé prévoit d’autres avancées. La vitesse de charge sera harmonisée pour les appareils autorisant la charge rapide, ce qui permettra aux utilisateurs de charger leurs appareils à la même vitesse avec n’importe quel chargeur compatible. Et pour éviter aux consommateurs un charabia technique sur le voltage, l’ampérage, la puissance et la vitesse des chargeurs, le texte obligera aussi les fabricants à délivrer une information plus claire.
Autre changement majeur : les acheteurs pourront choisir d’acheter leurs nouveaux équipements électroniques avec ou sans dispositif de charge.
Attention aux prochains épisodes de pollution aux particules fines dans les Alpes-Maritimes. La préfecture a annoncé vendredi 3 septembre que désormais, seuls les véhicules les moins polluants pourront circuler dans six communes du département en cas d'alerte.
Les villes concernées sont Nice, Cannes, Antibes, Vallauris, Cagnes-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Var. Soit "les six communes les plus touchées par les épisodes de pollution et les pics d'ozone", précise la préfecture.
"Les véhicules équipés de vignettes 1, 2 ou 3 et les véhicules propres pourront circuler partout ; les véhicules équipés des vignettes 4 et 5 ou les véhicules non classés ne seront pas autorisés à circuler dans les périmètres de restriction de circulation entre 6h et 20h", ajoute la préfecture dans son communiqué.
Article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/infos/environnement/la-vignette-crit-air-devient-obligatoire-sur-nice-cannes-et-antibes-en-cas-de-pollution-1630665395#xtor=RSS-106
A Cuneo, ville italienne jumelée avec Nice, le tourisme a moins pâti que dans le reste de l’Italie, même si la baisse reste significative. Selon l’Observatoire du tourisme piémontais, Cuneo et ses alentours auraient enregistré une chute de 39% de présence touristique, contre 43% pour le reste de la région et 46% au niveau national. Le résultat d’une politique de la ville axée sur une valorisation du patrimoine aussi bien artistique que culinaire autour d’un tourisme plus “sûr” en période d’incertitude sanitaire. Nous sommes allés visiter ce petit “miracle” italien.
"Ne dites surtout pas à un habitant de Cuneo que c’est un ‘pelandrone’ (fainéant)". Luca Serale, adjoint au tourisme de la ville sourit, pointe le doigt comme en signe d’avertissement. A 48 ans, cet élu qui officie depuis 2014 connaît sa ville et la région comme sa poche.
"Cuneo c’est à la fois un poumon industriel et agricole de l’Italie, explique-t-il. C’est un territoire qui vit et sait rebondir." Autrefois antichambre de la Fiat, entreprise automobile emblématique de la Péninsule, Cuneo et sa province accueillent désormais de grands noms industriels comme Michelin ou encore Hermès, sans compter Ferrero dont la réputation du nutella n’est plus à faire. Une force manufacturière qui soutient une économie locale qui n'aime pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.
"Ces fleurons industriels s’inscrivent dans un territoire vert, agricole avec des produits de qualité comme le vin des Langhe ou encore la truffe d’Alba." Il suffit, pour comprendre, de déambuler dans le marché couvert du centre-ville où s’étalent sous des vitrines briquées, fromages locaux, pots de miel et viandes de fassona, du nom de cette petite vache piémontaise qui fait la fierté des éleveurs locaux.
"Ce marché était très prisé des Azuréens qui venaient faire leurs courses, commente un officiel. Malheureusement, l’impossibilité de passer par le tunnel de Tende depuis le passage de la tempête Alex et l’effondrement de la route compliquent l’accès à Cuneo pour les habitants du littoral."
Désormais, il faut trois heures en passant par Savone pour se rendre dans le Piémont. Les élus locaux comptent beaucoup sur la réhabilitation du train, arrivé en tête du concours des lieux du coeur cette même année, même si les ouvrages restent fragiles.
Le touriste français et notamment azuréen reste néanmoins en ligne de mire. Selon une étude de Banca d’Italia publiée en 2019, le tourisme français est le deuxième plus important en Italie, après le tourisme allemand.
"Le touriste français a un pouvoir d’achat élevé et dépense toujours plus (+3,4% par rapport à 2018)", constatait Banca d’Italia dans une étude publiée avant la pandémie. Si cette dernière a rebattu les cartes, la Région Piémont a mis les bouchées doubles en lançant un plan baptisé ‘RipartiTurismo’ axé sur un tourisme vert et subventionné en grande partie par des fonds européens.
La ville de Cuneo a été réhabilitée et les façades remises en l'état sur impulsion de la municipalité; Flora Zanichelli.
Sauver les meubles en période post-pandémie
Cuneo et ses environs, des collines et des montagnes, un paysage verdoyant devenu le temps d’une pandémie, un symbole du tourisme à l’italienne. Ici, les chiffres du tourisme ont subi une chute moins forte qu’ailleurs en Italie. Le bilan fait mal, souligne Banca d’Italia dans son rapport de 2020.
"Cette année, l’Italie a perdu plus de deux tiers de ses visiteurs comparé à 2019, écrit l’Institut. Les plus en souffrance sont les destinations culturelles, les villes d’art où les activités résident dans des lieux clos, comme les musées et où le touriste doit utiliser les transports en commun pour se déplacer." La préférence est donc allée aux destinations natures, idéales pour le respect des gestes barrières.
Le marché couvert de Cuneo propose des produits locaux à des prix défiants toute concurrence. Il était très prisé des Azuréens, moins nombreux depuis l'effondrement du tunnel de Tende en octobre 2020.
Réhabilitation du centre historique, ville aérée
"Offrir un tourisme sûr", c’est le leitmotiv de Luca Serale, l’adjoint au tourisme de la ville de Cuneo. Pour rendre la ville plus aérée, un gros travail de réhabilitation du centre a été engagé depuis 2015 et l’élu n’a pas épargné sa peine.
La via Roma, qui coupe la ville en deux et débouche sur la belle place Galimberti, père de la Résistance italienne, a été libérée de son trafic. Hier, 400 bus passaient chaque jour, aujourd’hui, les familles italiennes déambulent avec leurs poussettes et les cafés débordent sur la chaussée.
"Ici, on respire", s'enorgueillit Luca Serale qui a également lancé un travail de fond pour récupérer les façades des palazzi, recouverts de fresques. Pour convaincre les propriétaires des édifices à mettre la main à la poche, il n’a pas hésité à faire du porte à porte.
L’opération a été co-financée par le public et le privé, un tiers des dépenses ont été supportées par la commune, un autre tiers par l’Etat à travers des subventions, et le dernier tiers par les propriétaires.
Cette collaboration inattendue érigée en modèle par le quotidien économique de la Péninsule, Il sole 24 ore et qui a valu à l’équipe municipale de Cuneo d’être invitée à Dignes-les-Bains pour partager son expérience.
Aidez-nous à mettre la Fresque du Climat sur la rampe de lancement pour l'international ! Objectif COP26 Novembre 2021
Désormais disponible à la commande, culture v. est une nouvelle revue avec une ambition : vivre plus éthiquement tout en préservant nos standards esthétiques, gustatifs et récréatifs.
Découvert par podcast Social Lab https://www.google.com/amp/s/www.franceinter.fr/amp/emissions/social-lab/un-nouveau-magazine-veut-donner-du-champ-a-la-culture-vegan
Publié le 18 juin 2021 à 16h21
Par Propos recueillis par V.G.
Les habitants de la région sont invités à faire connaître leurs attentes, dans le cadre d’une concertation organisée par la société d’aménagement foncier et d’établissement rural.
Que seront demain nos territoires? Quels paysages, quelles agricultures, quelle qualité de vie souhaitons-nous? Chargée d’observer et de réguler les usages et les prix sur le marché des terres agricoles et zones naturelles, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) de Provence Alpes Côte d’Azur va au-devant des citoyens pour connaître leurs attentes. Var-matin a demandé à Camille Gonzalez, chargée de la responsabilité sociétale des entreprises au sein de cet organisme (lire en encadré), d’en expliquer les tenants et les aboutissants.
Comment est née cette concertation?
Nous nous posons la question de l’impact de notre entreprise sur la société. C’est une première pour la Safer Paca et une première au niveau national. Nous sommes en train d’élaborer notre futur programme pluriannuel d’activité (PPAS) pour les années à venir (2022-2028) donc il est légitime d’aller à la rencontre des attentes des citoyens, de monsieur et madame Tout le monde, pas seulement les agriculteurs, et surtout tous ceux que nous n’avons pas l’habitude de côtoyer. Les citoyens dans leur plus grande diversité sont concernés car chacun dans sa vie quotidienne est touché par les décisions de la Safer. Paysages, agriculture, écologie, qualité de vie, consommation locale, emplois, logements… Les choix stratégiques arrêtés dans le PPAS sont déterminants pour l’avenir des territoires.
Pourquoi?
Nous assurons l’observation et la régulation des usages et des prix sur le marché des terres agricoles et des zones naturelles. La Safer est amenée à rendre des arbitrages au moment où ces terres sont en vente. Soit elle travaille à l’amiable sur des ventes, ce qui constitue 80% de notre activité en nombre de dossiers, soit elle peut intervenir en préemption en cas de compromis signé chez un notaire concernant des terres agricoles ou naturelles (lire en encadré). À l’heure où les pratiques agricoles et alimentaires évoluent, où l’écologie et la consommation sont au cœur des préoccupations, le débat sur l’usage des sols disponibles est plus que jamais d’actualité. Les actions de la Safer ont un impact dans la vie de tous donc il est important d’avoir cet avis des citoyens.
Quel est l’enjeu?
Notre mission est de faire en sorte que les terres agricoles restent accessibles aux agriculteurs, dans un contexte de pression foncière très appuyée, pression du résidentiel, pression de l’économie… Les terres agricoles sont celles où, par facilité, on s’étend car elles sont perçues comme des espaces vides d’activité. Nous devons aussi rendre des arbitrages entre des productions agricoles différentes. Ainsi, au travers de nos interventions, on participe au dessin du territoire. Il ne s’agit pas seulement d’assurer le renouvellement des générations d’agriculteurs mais aussi de développer une agriculture dynamique et à taille humaine, de garantir le développement durable des territoires et la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. L’agriculture est un élément structurant de ce territoire, elle a des conséquences sur l’alimentation, les paysages, le cadre de vie, la gestion des ressources naturelles (eau, biodiversité…) On veut donc demander aux habitants à quoi ils rêvent pour leur territoire, comment ils se projettent, et comment la Safer peut participer à rendre possible ce scénario désirable. Parce que le PPAS constitue la feuille de route de la Safer Paca pour gérer les arbitrages entre intérêt collectif et intérêts particuliers sur la question de l’occupation des sols et de la taille des exploitations, cette concertation portera notamment sur trois thématiques porteuses de tensions positives et fertiles: alimentation et agricultures, activité économique et cadre de vie.
Qu’allez-vous faire des réponses?
Le PPAS, qui fixe les orientations stratégiques de la Safer, va utiliser ces consultations, s’appuyer dessus. Elles vont se dérouler en deux temps avec, dans chaque département de la région, des tournées pour recevoir le public, une au début de l’été, une autre en septembre (1). À l’issue de la première tournée, une synthèse sera faite dans l’été. Puis, après celle de septembre, on organisera une restitution globale qui indiquera ce que la Safer a retenu et comment elle compte intégrer les contributions citoyennes dans son PPAS pour les six ans à venir. Les spécialistes (chambres d’agriculture, syndicats agricoles, etc.) on les verra dans l’établissement de notre stratégie. Cette consultation apporte plus de légitimité, on sera plus en cohérence avec les attentes du territoire.
Comment participer?
Les consultations se feront en public et via notre site internet (2). Ces réunions sont conçues comme des ateliers de travail. On a déjà des inscrits ainsi que des contributions alors qu’on commence à peine la communication. Cela démontre que cette consultation suscite de l’intérêt et c’est réconfortant. On sent depuis quelques années, et encore plus fortement depuis la crise sanitaire, qu’il y a des préoccupations sociétales concernant l’alimentation, notamment le circuit court, l’environnement. On espère avoir du monde.
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Dans le Var, la tournée s’arrêtera le 5 juillet à Draguignan (dans l’auditorium, 660 boulevard Kennedy) et reviendra le 30 septembre à Brignoles. Dans les Alpes-Maritimes, premier rendez-vous le 8 juillet à Valbonne (espace Antipolis, 300 route des crêtes).
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www.safer-paca.com.
Les élèves de grande section de l’école maternelle Rebuffel ont lancé un défi à toute leur école : apporter des goûters « zéro déchet », c’est à dire sans emballage (surtout plastique) jetable, pendant une semaine. Ce défi, les petits écoliers l’ont relevé haut la main puisque chaque soir, pendant la semaine de l’opération, les poubelles de l’école […]
Groupe médico-sanitaire
Pégomas
Des scooters, des toilettes, des touillettes en plastiques lorsque vous nagez dans la méditerranée. Ces déchets se trouvent à seulement six mètres en dessous de vous. C'est la journée mondiale de l'océan ce mardi. Il absorbe 30% du CO2 de la planète et produit entre 50% et 75% de l'oxygène que nous respirons. Alexia Barrier est navigatrice originaire de Biot. Elle a pu observer lors de son Vendée Globe il y a quelques semaine, l'ampleur des dégâts.
"Il y a des macro-déchets au large, on croise des frigos, des voitures"
Parfois lors des tempêtes, les cargos relâchent des cargaisons pour éviter de chavirer. Et ces cargaisons se retrouvent à flotter au large. La navigatrice en appelle à la prise de conscience, car les mers se réchauffent.
"Les courants marins sont modifiés et cela provoque des catastrophes climatiques, comme les incendies en Australie avec la sécheresse accélérée ou encore la tempête Alex".
Selon un rapport de WWF 600 000 tonnes de déchets plastiques sont rejetées chaque année en Méditerranée. C'est la mer la plus polluée.
Plus de 1.100 kilomètres de sentiers ont été endommagés par la tempête Alex : 11 ponts détériorés, 51 passerelles détruites. L'heure est à la reconstruction car chaque année, les vallées de la Roya, de la Vésubie, du Var et de la Tinée attirent de nombreux randonneurs. Parmi les itinéraires touchés, le GR GTM passant par la Haute-Vésubie, le GR52A traversant Tende, Valdeblore et Roquebilière ainsi que certaines randonnées des guides "Randoxygène".
Sur la commune du Cros d'Utelle dans la vallée de la Vésubie, une partie du pont du Cros s'est effondré lors de la tempête Alex. C'est sur ce pont que passent les randonneurs du GR5. Des employés du groupe Eiffage s'activent. Ils taillent les pierres de façon à ce quelles soient similaires à celles ayant survécu sur l'édifice. Le chantier devrait être terminé dans un mois. Selon Jean-Pierre, employé d'Eiffage, "l'objectif c'est que cette partie qu'on reconstruit s’accorde avec le reste du pont, il faut que cela soit comme avant."
Des sentiers accessibles cet été dans les vallées
Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, fait une promesse : "Nous allons rouvrir les itinéraires les plus stratégiques, comme celui du refuge de la Coucourgue, la grande traversée du Mercantour. Nous allons rouvrir certains itinéraires inscrits dans les guides des Randoxygène en donnant une priorisation à ceux les plus fréquentés."
La reconstruction de l'ensemble des sentiers de randonnées des vallées sinistrées devrait prendre au moins deux ans.
Classement politique sur Twitter. Statistiques, performances, évolution, tout en un clin d'oeil !
Le Drenche est un journal de l'économie sociale et solidaire, fier de ses valeurs.
Le constat
Nous sommes partis d’une anecdote. Un jour, nous avons lu un sondage sur le gaz de schiste : 85% des Français étaient contre, 9% pour…. et seuls 14% se sentaient capables d’expliquer ce que c’était.
Cela nous a amené à nous poser une question fondamentale : comment se forge-t-on une opinion ? Uniquement sur des a priori ? Sur des on-dit ? Ou parce que l’on pense pareil que certaines personnalités médiatiques ?
Pour nous, le mieux aurait été d’avoir pour chaque question d’actualité, un argumentaire des Pour et des Contre. On a cherché partout, sur Internet, sur papier… ça n’existait pas. Alors on a décidé de le créer.
Le concept
Le Drenche repose sur un concept simple. Pour chaque grande question d’actualité, nous offrons au lecteur :
un contexte simple, factuel, court et précis, pour savoir de quoi on parle.
deux tribunes d’avis opposés, chacune rédigée par une personne compétente, légitime et engagée.
Notre unique but : vous aider à vous forger VOTRE opinion, pour faciliter par la suite l’engagement citoyen.