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Effet de serre, CO2, énergies fossiles… Pour des écoliers de primaire, cette forêt de notions complexes, essentielles pour capter l’urgence climatique, s’apparente souvent à un charabia d’adultes. Les décoder pour comprendre et agir, c’est l’objectif de l’atelier L’Arbre EduClimat.
Une action pédagogique pensée par l’association parisienne Avenir climatique et menée pour la première fois ce jeudi 14 mars dans les Alpes-Maritimes.
Ce matin-là, dans une classe de l’école Ricolfi de Contes, on a poussé les bureaux pour les réunir en ilôts. Autour, 5 groupes de 5 élèves de CE2 se penchent sur un poster, où trône un arbre, jalonné de cases à remplir. Quentin, animateur bénévole, guide la séance, organisée à l’initiative de Cédric, un père d’élève.
Prendre le temps de vulgariser
"Le développement durable, c’est le fil rouge de la classe cette année. On en a parlé lors de la leçon sur l’alimentation. On a aussi créé une expo autour de l’eau, du Paillon. On évoquera bientôt les déchets, explique Céline Ganino, l’enseignante. Je leur parle souvent de réchauffement climatique en classe, mais est-ce qu’ils comprennent vraiment ce que c’est au fond?"
Sur l’îlot des "Méditerranéens", l’un des groupes de travail, on phosphore avec une série de cartes sur les énergies. Mission: les classer par catégories (renouvelables, fossiles et fissiles, issues de la fusion nucléaire), en lisant les infos vulgarisées. Timéo a mis d’office l’éolien du côté des renouvelables. "Bin oui, parce que c’est du vent!"
Tiago place le charbon juste à côté. "Lis bien la carte, l’aiguille la maîtresse. Le charbon est issu de végétaux ensevelis sous la terre qui se sont solidifiés pendant plusieurs millions d’années. A ton avis, est-ce qu’on peut dire que ça se renouvelle rapidement?" L’élève fait glisser la carte vers la ligne des fossiles…
Après chaque exercice, l’animateur reprend la main pour échanger sur les choix faits par les enfants, corriger, fixer les connaissances. "Le contenu de l’atelier est précis, exigeant mais aussi logique. Même si une classe de CE2, c’est un peu jeune, l’idée, c’est de leur faire comprendre les choses avec des images, dans les grandes lignes", explique-t-il.
"Les gaz à effet de serre sont comme des couvertures autour de la Terre. Plus il y en a, plus elle a chaud et moins elle va bien", Quentin, animateur de l’atelier
Pour expliquer l’effet de serre, sans lequel le climat terrestre plafonnerait à moins 18°C, mais aussi le rôle des gaz à effet de serre dans le réchauffement de l’atmosphère, Quentin explique ce qu’est le CO2 ("le CE2 ?!", lance une petite voix) - et dégaine les métaphores.
"Si on s’enveloppe dans plein de couvertures, qu’est-ce qu’il se passe?" "On va péter de chaud!", rétorque un élève. "Voilà! Et bien, les gaz à effet de serre sont comme des couvertures autour de la Terre. Plus il y en a, plus elle a chaud et moins elle va bien."
Marie, animatrice azuréenne fraîchement formée, trace un schéma au tableau pour réexpliquer. Sur les tables, les mains s’emparent de feutres colorés pour le refaire sur l’une des cases du poster.
Faire comprendre les impacts de l’activité humaine et les ordres de grandeur
Pour rendre tout cela plus concret, il s’agit aussi de classer des choix de la vie quotidienne en fonction de ce qu’ils émettent en gaz à effet de serre. Chauffage, repas, transports, achats… Le débat s’engage entre les élèves.
Sur la colonne "repas", Lucas, Alix, Carla et Syana ont placé la carte "2 bouteilles d’eau [consommées] par jour pendant 1 an" au-dessus de celle représentant un repas quotidien avec du bœuf. "Eh non… Il faut mettre le bœuf tout en haut. Parce que quand les vaches pètent, rotent, elles dégagent du méthane et ce gaz est 28 fois plus réchauffant que le CO2", pose Quentin, provoquant rires et "beurk" dans l’assemblée.
"En fait, avoir plein de vêtements, ça pollue beaucoup?! Je vais le dire à mes parents", Loan
L’occasion, aussi, d’expliquer quelques ordres de grandeur: "un repas végétarien par jour, c’est environ 180 kg de CO2 par an. C’est 12 fois plus si on met de la viande rouge à la place dans l’assiette."
Dans la classe, d’autres cartes ont fait mouche: "En fait, avoir plein de vêtements, ça pollue beaucoup?! Je vais le dire à mes parents", réagit Loan. "Bin, moi je ne savais pas que l’avion polluait plus qu’une trottinette électrique", avoue Alix.
Réfléchir ensemble à des solutions pour agir
Au centre des bureaux, l’arbre s’est rempli de cartes. Pendant une matinée, les écoliers ont classé, réfléchi, hiérarchisé, aussi, les grands liens de causes à effets… Comme la montée du niveau de la mer qui provoque des inondations entraînant des migrations de populations.
"Ça veut dire que des gens doivent partir", reformule Giulia, avant de rebondir. "Quand il y a eu la grosse pluie, il y avait plein de bois flotté sur la plage."
Sur le poster, seules quelques branches restent nues. Ce qui questionne d’ailleurs Tiago… "Ici, c’est à vous de mettre vos idées pour diminuer notre impact sur le climat. Vous en avez?", lance Quentin. La discussion se poursuit plus tard en classe.
"Il faudrait qu’on arrête de prendre tout le temps la voiture. Moi, je viens à l’école à pied", dit Kyra. "Y a des agriculteurs qui utilisent des produits hyper dangereux qui font mourir les abeilles, et moi je ne veux pas qu’elle meurt donc je veux que ça change", plaide Lou.
"Il faudrait plus de jardins que de terrasses", propose Axel. "Moins de déchets dans le Paillon, moins de bonbonnes de gaz", abonde Loan. "Profiter plus de la chaleur du soleil"; "arrêter de couper les arbres pour rien"...
"L’atelier est dense… Mais pour une classe qui bouge beaucoup, avec plusieurs élèves qui ont des soucis de concentration, personne n’a décroché. Ils en garderont forcément quelque chose. La conscience écologique, ça se construit petit à petit, se réjouit l’enseignante. Et le but, c’est aussi qu’ils en parlent à la maison. L’année dernière, lors d’un ramassage de déchets, un élève m’a dit: 'moi, ma maman, elle jette les bouteilles d’eau par la fenêtre'."
Comment faire essaimer ces actions dans les écoles
Enjeu prôné par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), l’éducation à l’environnement se heurte parfois à des limites en classe.
"C’est difficile de trouver des supports pédagogiques avec des représentations simples expliquant le réchauffement climatique", constate Céline Ganino, enseignante à Contes.
Pour démultiplier les ateliers L’Arbre EduClimat en milieu scolaire, Quentin, l’animateur bénévole, conseille de se tourner directement vers l’association Avenir climatique. Mais la balle est surtout dans le camp des mairies et des intercommunalités, dit-il.
"A Paris, la municipalité a lancé un appel à projet pour sensibiliser massivement les écoles de la ville. L’idéal serait que cela en inspire d’autres en France et que des animateurs se forment en conséquence."
D’autres ateliers, portés eux aussi par des associations et faisant appel à des connaissances scientifiques solides, existent et peuvent s’adapter à un jeune public comme La fresque du climat.
Découvert par article France Bleu Azur https://www.francebleu.fr/emissions/les-azureens-qui-s-engagent/les-azureens-qui-s-engagent-joffrey-peletier-de-projet-rescue-ocean-9975562
Project Rescue Ocean est une association de protection de l'environnement, avec des antennes dans plusieurs régions du globe, il en existe également un peu partout en France, dont une se trouve à Nice. À l'origine, l'asso s'est construit sur un constat simple : il y a de plus en plus de pollution dans les rivières, les fleuves, les mers et les océans et nettement moins de poisson, de biodiversité. « En étant plongeur, sur 20 ans la biodiversité, elle décroît, mais à vitesse grand V ! Et puis sont arrivés les nouveaux poissons en plastique. On n'avait pas autant de pollution avant », c'est le constat de Joffrey Peletier, ambassadeur de l'antenne niçoise de Project Rescue Ocean.
pour quelles actions ?
Chaque antenne dispose d'ambassadeur, dont le rôle est de s'organiser pour trouver des spots de récupération de déchets, de ramassage, mais aussi de créer des contacts avec des partenaires, des écoles, des structures et travailler avec les collectivités. Dans les Alpes-Maritimes, deux types d'actions sont menées : la première est véritablement tournée vers le ramassage des déchets, les actions de collecte et de nettoyage ; la seconde, c'est de l'éducation, de la prévention auprès des publics azuréens, que ce soit dans les établissements scolaires ou lors de journées thématiques.
La jeunesse au service de l'asso
En décembre 2022, l'antenne niçoise de Project Rescue Ocean a organisé un ramassage de déchets à Villeneuve-Loubet, avec une classe du lycée hôtelier Paul et Jeanne Augier. Il y a parmi cette classe d'âge, des jeunes qui se sont sentis particulièrement concernés par cette action, et ils ont décidé de rendre la pareille en organisant un repas de gala. Le vendredi 27 janvier, est organisé un Dîner de gala au restaurant La Rotonde, restaurant d'application avec un menu « terre-mer ». La moitié des bénéfices seront reversés à l'association.
PowerZ est un jeu vidéo éducatif pour les enfants de 6 à 12 ans, offrant une véritable expérience pédagogique. Apprenez les maths, le français, l'astronomie… et construisez le jeu avec nous !
UNE ÉXPERIENCE PÉDAGOGIQUE
PowerZ offre une expérience pédagogique mêlant jeu vidéo et éducation pour que chaque enfant à partir de 6 ans découvre ses passions (mathématiques, astronomie, grammaire…).
UN NIVEAU ADAPTÉ
Nous avons développé une intelligence artificielle, capable de s’adapter au niveau et au rythme de l’enfant.
UN SUIVI DE PROGRESSION
Chaque parent peut suivre les progrès de ses enfants grâce à une application dédiée.
CONSTRUISONS POWERZ ENSEMBLE
Notre jeu n'en est qu'au commencement. Tout reste à construire.
Ce premier chapitre est la première version de ce qui sera une aventure incroyable.
Nous voulons bâtir ce jeu avec vous, parents et enfants : c'est pourquoi dans le jeu, à tout moment vous pouvez nous soumettre vos idées !
Nous avons hâte d'entendre vos commentaires et de les rendre réels !
LE JEU
PowerZ est un jeu vidéo qui doit permettre à tous les enfants du monde d’apprendre. De comprendre. De trouver leurs passions et de développer leurs compétences. Notre ambition est de repenser l’éducation des enfants du monde à travers des mécanismes innovants.
DES EXPERTS
Des experts de l’éducation nous orientent, valident la démarche pédagogique et contribuent au succès du projet. Bayard et Hachette nous soutiennent au quotidien !
ENGAGEMENT ÉTHIQUE ET SÉCURITÉ
Nous nous engageons à rendre nos actions transparentes, parce que vous devez savoir à qui vous confiez vos enfants. Nous nous engageons avant toute chose à avoir un impact positif sur la Société. Nous nous engageons à avoir une utilisation responsable et éthique des données.
Découvert par Podcast De Quoi J'me Mail https://youtu.be/yTUBYZXCJZM
François Sorel reçoit cette semaine Emmanuel Freund, cofondateur de Powerz, un jeu vidéo d'un nouveau genre, conçu pour permettre aux enfants d'apprendre des choses tout en se divertissant.
Au moment de la rentrée scolaire, évoquons cette révolution intellectuelle et scientifique.
Le 6 février 1798, l’ingénieur en chef du département des Alpes-Maritimes, diffuse cette note étrange, peu aimable à l’égard des "ouvriers": "Notre département offre une grande aptitude à l’instruction, quoiqu’on n’y parle ni le français ni l’italien mais les deux langues à la fois. Afin de propager la connaissance et l’usage des mesures républicaines, je suggère d’organiser une instruction publique élémentaire en douze leçons le soir, pour mettre les principes et leurs applications à la portée des ouvriers les plus bornés".
De quelles "mesures républicaines" s’agit-il? Des nouveaux principes révolutionnaires et politiques qui régissent désormais la France? Des lois nouvelles qui sont imposées au pays? Non, les mesures en question s’entendent au sens mathématique.
Il s’agit ni plus ni moins que des mesures de longueur, de surface, de volume, de poids. Une révolution vient d’intervenir à leur sujet: le pays a décidé d’adopter le système métrique.
Chaque région avait ses particularités
Jusqu’alors, les unités de poids et de mesures étaient variables d’un lieu à l’autre. Pour les longueurs, on faisait référence au corps humain: le pouce (environ 2,5 centimètres), le pied (autour de 30 centimètres), le pas... Il y avait aussi les multiples de ces mesures: par exemple trois pieds constituaient ce qu’on appelait une "verge". (non ce n’est pas ce que vous croyez: la verge en question mesurait 90 centimètres!), six pieds faisaient une "toise".
On imagine toutes les escroqueries qui pouvaient résulter de l’utilisation de ce système. Les commerçants s’en donnaient à cœur joie.
Chaque région avait ses particularités. Sur la Côte d’Azur, on utilisait la "cannes" (2 mètres environ). Mais la valeur des cannes pouvait varier de 40 centimètres entre Nice et Grasse ou entre Antibes et Fréjus. Sur la Croisette, on ne vous dit pas, avec l’arrivée des touristes et des hivernants qu’on pouvait facilement berner, c’était un vrai festival!
Le "pan" ne servait pas à mesurer les murs mais l’écartement des étoiles. Là encore, les pans des Alpes-Maritimes n’étaient pas ceux du Var.
Les distances se mesuraient en milles (1,6 kilomètres) ou en lieues. La lieue faisait environ 3 kilomètres à Paris et 4 à Nice.
Le comble de l’aléatoire fut certainement atteint dans les Alpes-Maritimes avec l’usage du "chemin" (distance parcourue en une heure, estimée à 1.300 mètres) ou de la "journée" (correspondant à une journée de travail d’un laboureur sur une surface estimée à 0,04 hectare). Cela permettait aux ouvriers d’être payés en conséquence.
Pour ce qui est des surfaces, on parlait de "sétérées" à Menton ou à Monaco (ce qui était la même chose puisque Menton faisait partie, à l’époque, de la Principauté de Monaco) ou de "trabucs" dans l’arrière-pays niçois. Pour le poids, on utilisait le "sétier" à Nice et le "panal" dans le Var. Deux poids, deux mesures!
Le "rub" pour mesurer les quantités de vin
Le "panal" pouvait se diviser. On parlait alors de "picotin" (le fameux "picotin d’avoine") ou d’"émine" dans le Var. On y avait bonne émine! Le "rub" permettait de mesurer les quantités de vin. À l’époque, la vente du vin ne se faisait pas à la contenance mais... au poids.
Il fallait mettre de l’ordre dans tout cela. Cela fut fait en 1790. Sur la proposition de Talleyrand, l’Assemblée constituante se prononça à Paris pour la création du système métrique décimal.
En 1793 est adoptée une définition toute simple du mètre: c’est la dix millionième partie d’un quart de méridien terrestre. On perçoit tout de suite la simplification.
Le gramme, lui, est défini comme la "masse d’un centimètre cube d’eau à la température de 4 degrés Celsius". Reste à savoir ce qu’est un "degré Celsius": il est obtenu "en divisant par 100 l’échelle qui va de la température de la glace fondante à l’ébullition de l’eau... au niveau de la mer".
Le litre, quant à lui, est le volume occupé par la masse d’un kilogramme d’eau pure, soit un décimètre cube.
Le système décimal rendu obligatoire le 4 novembre 1800
Introduit par la loi du 23 septembre 1795, le système décimal est rendu obligatoire le 4 novembre 1800.
Deux préfets s’employèrent à le faire respecter dans le Var: Jean-Antoine Fauchet, ex-ambassadeur de France auprès du premier président des États-Unis, Georges Washington, puis Pierre Melchior d’Adhémar – cet important préfet varois qui a des allées à son nom à Draguignan et dont on vient de commémorer le bicentenaire de la mort, le 2 septembre 1821.
Dans les Alpes-Maritimes, les deux préfets qui s’attelèrent à la tâche furent Alexandre de Châteauneuf-Randon, dit le "Marquis rouge" à cause de ses idées révolutionnaires, et le célèbre préfet Dubouchage, dont un boulevard porte le nom à Nice.
Tables de conversion et ouvrages édités
Ces préfets firent fabriquer des étalons, c’est-à-dire des mesures-modèles. Des artisans "officiels" furent désignés pour les fabriquer: le menuisier Vérani, à Nice pour les mètres en bois, le potier Cioni à Draguignan pour les litres en étain, le fondeur Sénéval à Draguignan pour les poids, les mécaniciens Carles et Auziéra à Nice pour les balances.
Sur les murs de beaucoup de mairies furent gravés des mètres dans la pierre, afin que chacun puisse s’y référer.
Des "Tables de conversion" furent éditées par le ministère de l’Intérieur pour chaque département.
C’est ainsi que le bon peuple apprit à Nice que la palme valait 26,2 centimètres, la canne 2,1mètres, la sétérée 1544 mètres carrés, le cantaro 47 kilos, la pinte 7 décilitres, la carica 94 litres, la charge 162 litres, la coupe 28 litres, l’émine 20 litres, etc.
Les ouvrages pédagogiques se multiplient comme la Table des comparaisons entre les mesures anciennes usitées dans le département des Alpes-Maritimes et celles qui les remplacent dans le nouveau système avec leur explication et leur usage, rédigée par un certain Feroglio, professeur de mathématiques à l’École centrale de Nice, futur lycée Masséna.
Nommé par la suite administrateur du lycée de Marseille, ce Feroglio perdra le sens de la mesure et sera impliqué dans une vaste affaire d’escroquerie! On ne sait jamais à qui se fier...
Pour prendre connaissance de toutes ces tables de conversion, encore fallait-il savoir lire. Or, selon René Liautaud dans son Histoire du pays niçois: "en 1789, la langue française était ignorée de la moitié des habitants. De part et d’autre du Var, on parlait le niçois ou le provençal. Un dixième de la population savait lire et écrire. En 1802, il n’y avait que quatre écoles primaires à Nice et six dans le département."
Malgré tous les efforts pour répandre le système métrique, les choses n’avancent guère. Fin 1809, à Nice, le préfet Dubouchage perd patience. Dans un rapport, il constate "que les commerçants continuent à faire usage des anciens poids et que cette indulgence doit cesser, que cela est contraire à l’intérêt des acheteurs car les anciens étalons ayant été brisés, on ne peut vérifier la valeur de leurs poids, que beaucoup de marchands mélangent les anciens et nouveaux poids, ce qui entraîne des fraudes considérables."
Mais en 1814, après la chute du Premier Empire, Nice revient au Royaume de Piémont-Sardaigne. Par la même occasion, les Niçois reviennent au vieux système de poids et mesures. Le système décimal est décimé! Nice ne le retrouvera que lors de son rattachement à la France en 1860. Entre-temps, il avait fallu attendre 1840 pour que le système entre vraiment dans les mœurs en France.
Pendant trois à quatre décennies, les Français furent ballottés entre l’ancien et le nouveau système. Heureusement, ils avaient su s’adapter en utilisant un autre système bien connu: le "système D"!
Un système lent à s’imposer
Le système métrique est le plus employé au monde. Il s’agit d’un système décimal permettant de passer d’une unité à ses multiples ou sous-multiples à l’aide de puissances de dix (soit en déplaçant une virgule dans l’écriture du nombre). Il est employé pour les mesures de poids et de mesure – mais point pour la mesure du temps et des angles.
Au moment de son lancement à la Révolution, ce système voulut être étendu à deux autres domaines que les poids et mesures: la monnaie et le calendrier. Si le système monétaire, avec le franc et ses centimes, a été maintenu, le calendrier révolutionnaire a été abandonné avec un retour au calendrier chrétien.
Le système métrique a mis longtemps à être appliqué. Il fallut attendre le 12 février 1812 pour que Napoléon prenne un décret l’imposant dans le commerce… tout en gardant des appellations anciennes: aune, toise, boisseau, livre.
La loi du 4 juillet 1837 signée par le roi Louis-Philippe rendit obligatoire l’usage des unités du système métrique à partir du 1er janvier 1840, dans le commerce et dans la vie civile et juridique.
Il existe deux domaines où le système métrique n’est pas en usage: la navigation maritime et aérienne on compte les distances en milles (un mille valant 1.852mètres) et la vitesse en nœuds, (un nœud valant un mille marin par heure).
Difference de remuneration entre hommes et femmes : -25.7% pour les femmes
=> 9.4% expliqué par le temps de travail (les femmes sont plus souvent en temps partiel 30% F 8% H)
=> 3.5% expliqué par le secteur activité (les femmes sont dans des secteurs moins rémunérateurs)
=> 2.3% expliqué par la hiérarchie (moins de femmes dans des postes à responsabilité + différence de rémunération entre une chef RH et un chef d'un département financier)
=> 10.5% non expliqué
Tout ça vient des stéréotypes de genre induit par le système dans lequel on vit
De plus, une compétence ne sera pas perçu pareil par le prisme du genre :
Par exemple un homme avec la compétence sûr de lui, on associera ça à un potentiel de leadership, même si par moment il pourrait être perçu comme rentre dedans, on ne lui en tiendra pas rigueur.
A l'inverse, avec une femme présentant le même trait de caractère, on aura tendance à la considérer agressive, plutôt que de voir son potentiel de leadership comme chez un homme.
Problème sous jacent
Les femmes sont souvent associées à des compétences naturels non valorisé (l'empathie par exemple) tandis que les compétences de hommes sont plus souvent considérés comme acquise et donc valorisé.
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American and British spellings, with alternative pronunciations.
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'Emballez c’est pesé' - Où l’on baigne dans un océan de plastique. Racontée par Jian-Sheng Sun.
"La majorité des conducteurs ayant un accident de voiture avaient leur permis de conduire."
=> Peut-on en déduire que le permis de conduire n’est pas utile ? /!\ Attention à l’erreur de raisonnement. On oublie qu’on compare des groupes dont l’effectif n’est pas le même : il y a davantage de conducteurs ayant leur permis que de chauffeurs roulant sans.
Le nombre de personnes vaccinées augmente de jour en jour.
Les groupes vaccinés/non vaccinés ne sont donc pas équivalents.
Comparer les cas positifs, les malades ou les décès en valeur absolue dans les deux groupes est trompeur. Il est davantage pertinent de comparer le taux de mortalité (Nombre de décès/Nombre de personnes du groupe).
Nombres absolus contre relatifs.
Petite démonstration
Imaginons un pays de 1 000 000 d’habitants, où 999 900 seraient vaccinés et 100 non vaccinés.
Une épidémie démarre, 100 personnes meurent : 90 étaient vaccinées contre cette maladie, 10 ne l’étaient pas.
Beaucoup plus de personnes vaccinées ! Panique ?
Gardons nos esprits et calculons les taux de mortalité :
Groupe vaccinés :
90/999 900 = 0,009 %
Groupe non vaccinés :
10/100 = 10 %
Une personne non vaccinée a donc un risque de mourir multiplié par 1 000 rapport à une vaccinée
Dans les mois qui vont venir, il ne sera pas étonnant de voir les vaccinés occuper une place importante dans les contaminés en nombre absolu, puisque
- le groupe non vacciné deviendra minoritaire et que
- la faible proportion des non répondeurs au vaccin va augmenter proportionnellement au nombre de vaccinés (efficacité 95 % au mieux)
Cela ne changera pas le fait que la vaccination permet de réduire le risque d’hospitalisation de plus de 90 % (y compris pour le variant Delta).
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