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1# Eviter les emballages et contenants en plastique
Pour lutter contre la pollution plastique, rien de tel que d’éviter d’acheter des produits emballés. Les boutiques de vente en vrac permettent de se servir directement dans ses propres contenants. Si l’habitude n’est pas toujours facile à prendre, vous pouvez y aller par étape et commencer par privilégier les contenants et objets réutilisables comme les gourdes, les sacs de courses en tissu mais aussi les produits lavables comme les cotons à démaquiller ou encore les éponges. Sur son site, l’association Zéro waste, qui se décline sur tout le territoire, propose des astuces, des tutos et prodigue des conseils pour réduire les emballages.
https://www.zerowastefrance.org/
2# Privilégier le verre et recourir à la consigne
Selon une enquête Ipsos publiée récemment, 90% des Français adhèrent à la consigne de la bouteille de verre. Ils sont ainsi plus de 9 sur 10 à se dire "prêts à rapporter leurs emballages de boissons consignés". Le principe est simple : vous payez un tout petit peu plus cher en échange du prêt du contenant. Né dans le Var, le réseau de La consigne de Provence offre cette possibilité dans plusieurs points de dépôts de ce département et des Alpes-Maritimes. L’association, qui nettoyait 3000 bouteilles par an lors de son lancement en 2018, en nettoie désormais 30 000. Pour avertir le consommateur, une petite mention est apposée sur les produits : “Rapportez-moi pour réemploi.”
https://www.laconsignedeprovence.fr/
3# Appliquer les consignes de tri et de recyclage
Seuls 25% du plastique est recyclé mais appliquer autant que faire se peut les consignes de recyclage, c'est déjà enrayer une partie de la pollution plastique. Car tous les plastiques ne sont pas recyclables. Parmi ceux que vous pouvez recycler, on trouve ceux de type PET ou PEHD. Les premiers représentent les plastiques les plus répandus et sont souples et légers, explique le site Selectra. Ce sont les bouteilles à boisson, les détergents, les bouteilles d’huile de cuisine. Les seconds se présentent plutôt sous une forme opaque et solide. Ce sont les produits cosmétiques, les bouteilles de lait et les emballages semi-rigides. Pour trouver des informations liées à votre commune, vous pouvez vous rendre sur le site de Citeo qui explique les consignes de tri.
https://www.citeo.com/
4# S’informer (sans stresser) et sensibiliser son entourage
Plusieurs sites permettent d’en savoir plus sur l’utilisation des plastiques et la crise qu’ils provoquent. Parmi eux, “The plastic solutions review”, un site (en anglais) qui offre un digest des solutions mises en œuvre pour lutter contre le plastique. Les scientifiques qui l’animent analysent aussi la pertinence des solutions proposées pour lutter contre la pollution plastique. Le site de l’Ademe, également, regorge de bonnes idées et de conseils, parmi lesquelles, les “fausses bonnes idées” pour lutter contre la pollution plastique. Enfin, des sites spécialisés comme 60 millions de consommateurs permettent aussi de trouver des informations claires concernant le plastique.
Site de The plastic solutions review https://plasticsolutionsreview.com/about-the-plastic-crisis/
Site de l'Ademe https://www.qqf.fr/infographie/75/ocean-plastique-montagne-solutions
5# Participer à des initiatives de nettoyage
Vous pouvez aussi joindre des groupes locaux pour nettoyer les plages, les parcs ou les rivières et sensibiliser autour de vous à la pollution plastique. Qu’elles aillent sous l’eau ou sillonnent les plages pour collecter les déchets, les associations spécialisées offrent l’opportunité de mettre la main à la pâte. Surfrider, plogging, nous avons sélectionné quelques-uns des acteurs locaux.
https://www.clubanao.org/
https://agirrr.fr/
https://surfrider.eu/
7 kg. C'est en moyenne ce que chaque Français jette en fruits et légumes abîmés à la poubelle chaque année. Une pomme flétrie, une banane à la peau norcie, des fraises trop mûres… Ces fruits gâtés finissent le plus souvent à la poubelle. Pas chez Stéphanie Faustin. Cette Niçoise auteure d'une collection "Les fruits zéro déchet", s'est lancée depuis 2015 dans la lutte contre le gaspillage et les déchets. Après la banane et la pomme "zéro déchet", elle a concocté un nouveau livre de recettes "Les fruits rouges zéro déchet" qui vient de paraître.
On lui a demandé de nous partager quelques recettes et astuces pour ne rien gâcher.
Fruits rouges: tout peut servir
"Dans les fruits rouges, on peut tout utiliser en cuisine, à condition d'acheter bio, prévient Stéphanie Faustin. C'est plus cher, mais il y des choses dont on peut tirer parti." Par exemple, détaille-t-elle: "les pédoncules de fraises, sur lesquels un peu de chair reste toujours attachée, peuvent être utilisés en gelée, pour aromatiser de l'eau ou faire des sirops. Quant aux tiges de cerises, elles peuvent parfumer des tisanes."
L'astuce: plutôt que de jeter vos noyaux de cerises, ils peuvent vous servir, une fois nettoyés. "En billes de drainage au fond des pots de vos plantes ou encore, détaille Stéphanie Faustin, glissés dans un pochon, ils feront des balles anti-stress".
Si vos fraises, framboises, myrtilles ou cerises sont trop mûres, comment les utiliser pour ne pas les jeter? "Elles peuvent se consommer en glace ou en pancakes."
Pancakes aux fruits rouges
Pour 8 à 10 pancakes
2 poignées de fruits rouges bien mûrs
100 g de farine de blés anciens T80
15g de fécule
10 g de sucre de canne complet
1 belle pincée de bicarbonate de soude alimentaire
1 c à soupe d'huile douce adaptée à la cuisson
20 cl de lait végétal (sans sucres ajoutés)
1 c à café de jus de citron ou de vinaigre de cidre
Préparation: 15 minutes
Cuisson: 15 minutes
Coupez en morceaux les fruits qui seraient un peu gros: framboises, fraises et mûres notamment.
Dans un saladier, mélangez au fouet la farine, la fécule le sucre et le bicarbonate.
Ajoutez l'huile et le lait, puis le jus de citron ou le vinaigre, mélangez de nouveau.
Dans une crêpière bien chaude légèrement huilée, déposez de petits tas de pâte.
A la surface de la pâte, disposez quelques petits fruits rouges et faites cuire à feu moyen pendant environ 2 minutes, ou jusqu'à ce que des bulles se forment, avant de retourner les pancakes et de poursuivre la cuisson quelques instants supplémentaires.
Bananes trop mûres: préparer une glace maison
Vous avez des bananes à la peau un peu trop noircie? Vous pouvez préparer une glace à la banane.
"Nul besoin de sorbetière et un seul ingrédient peu suffire. Une fois congelée puis mixée, celle-ci se transforme en délicieuse crème glacée onctueuse et savoureuse", explique l'auteure.
Glace à la banane
Pour 1 personne
1 grosse banane bien mûre
Assortiments au choix: pépites de chocolats ou fruits frais
Préparation: 5 minutes
Congélation: au moins 2 heures
Epluchez et tranchez la banane. Congelez les tranches pendant au moins 2 heures, en prenant soin qu'elles ne se collent pas entre elles.
Quand les tranches ont bien durci, sortez-les du congélateur et mixez-les.
Ajoutez un assortiment et dégustez sans attendre.
A noter: la glace ne doit pas être recongelée. Elle se déguste dès sa réalisation.
L'astuce: Si vous ne savez pas quoi faire de vos peaux de bananes (bio), elles peuvent servir en dehors de la cuisine. "C'est un bon fertilisant qui peut donc être mis dans le sol, si on a un jardin."
Pommes: épluchures et trognons en sirop
Les pommes se gâtent facilement. Il suffit d'un petit coup sur le fruit. "Si un petit bout est pourri, il suffit de l'enlever, le reste est toujours bon à consommer." Et quand les pommes sont toutes flétries? "On peut les faire en compote. Ou préparer une tarte aux pommes sur lit de compote, en tapissant le fond de la tarte de la compote et en mettant les pommes moins abîmées en tranche dessus."
Pour ceux qui consomment des pommes bio, Stéphanie Faustin propose une recette originale à base d'épluchures et de trognons. "A consommer comme un sirop classique, pour imbiber un gâteau, napper un dessert…"
Sirop d'épluchures et de trognons de pommes
Pour environ 30 cl
250 g d'épluchures et trognons de pommes
250 g de sucre de canne blond
50 cl d'eau
1 giclée de citron
3 cm de gingembre en fines lamelles
Préparation: 5 minutes
Cuisson: 35 minutes
Mettez tous les ingrédients dans une casserole et portez à ébullition.
Baissez ensuite un peu le feu et faites mijoter à petits bouillons pendant environ 30 minutes.
Le liquide doit devenir sirupeux, se concentrer, les fruits deviennent confits, plus brillants.
Retirez du feu, filtrez en pressant les fruits pour en extraire le jus. Mettez en bouteille et laissez refroidir avant d'entreposer au frais. Se conserve ainsi environ 2 mois.
Pour en savoir +
Fraises, myrtilles, framboises, cerises, mûres, cassis et groseilles. Autour de ces 7 fruits rouges, Stéphanie Faustin propose 25 recettes, dans son livre "Fruits rouges zéro déchet", éditions Rue de l'Echiquier, qui vient de sortir.
https://www.ruedelechiquier.net/auteurs/112_st%C3%A9phanie-faustin
3115, NUMÉRO D'URGENCE VETERINAIRE GRATUIT
depuis un téléphone fixe ou depuis un mobile (tous opérateurs confondus),
En cas de maladie ou d'accidents, vous serez alors directement mis en relation avec l'accueil d'un Vétérinaire de Garde à proximité de chez vous.
Source le chat libre azuréen
Contrairement à la Roquette, Pégomas a "plutôt été épargnée par les cambriolages en ce début d’année", révèle Julien Navarro, commandant de la communauté de brigades de Mandelieu. Peut-être la preuve que la chaîne de vigilance instaurée par la municipalité (via ses vignettes "Pégovigilants") porte ses fruits, avec déjà 240 référents volontaires pour ouvrir l’œil dans les 12 quartiers (en complément de la vidéosurveillance et des patrouilles de police). Mais cela n’empêche pas policiers municipaux et gendarmes de rappeler quelques règles établies sur les intrusions à domicile.
"Certains cambriolages se font d’après des repérages extérieurs où les malfrats remarquent une belle maison, une voiture, un accès facile et des signes extérieurs de richesse... mais il y a aussi beaucoup de cambriolages d’opportunité, avec des équipes qui passent d’une commune à l’autre et profitent d’une absence..."
Signaler tout de suite le suspect et l’inhabituel
Raison de plus pour multiplier les indices de présence telles qu’une lumière allumée le soir, le passage d’un voisin pour relever le courrier, du jardinier, les aboiements d’un chien de garde... Sans oublier de remplir le formulaire "tranquillité vacances" (sur internet ou en gendarmerie) afin que les patrouilles se multiplient devant le domicile durant des congés.
"Mais attention, certains intrus visitent les maisons alors que les propriétaires dorment sur place ou mangent dehors sur la terrasse."
Les pégovigilants, mais aussi chaque voisin, doivent donc être attentifs au moindre évènement suspect dans le quartier, et composer le 17 en cas de doute.
"On préfère se déplacer pour rien plutôt qu’une fois le cambriolage commis, insiste le capitaine Navarro. On a même vu des cambrioleurs utiliser un camion de déménagement durant un week-end. L’idéal est de relever la plaque d’immatriculation et le type d’un véhicule.
Des "lanceurs d’alerte", pas des cow-boys!
Des citoyens qui donnent l’alerte, mais pas des cow-boys : "Surtout ne prenez pas d’initiative à l’encontre des cambrioleurs, il faut laisser faire les forces de l’ordre!"
Quant à ceux qui s’absentent du domicile, quelques conseils pour éviter une mauvaise surprise:
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Bien fermer ses fenêtres et sa porte à clé.
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Cacher ses objets de valeur dans des endroits inhabituels, c’est-à-dire ailleurs que dans la chambre ou dans le salon.
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Ne pas accrocher toutes ses clés (voiture, garage… juste à l’entrée).
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Ne pas signifier son absence sur les réseaux sociaux (avec des photos de vacances par exemple).
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Multiplier les obstacles à un accès (grillage, portail…).
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Ranger son matériel de jardinage ou ses outils, qui peuvent être utilisés par des intrus.
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Prendre des photos des objets de valeur et enregistre leurs numéros de série, pour les assurances au cas où.
Et en cas de cambriolage, malheureusement, composer le 17 sans rien toucher, afin de laisser la police scientifique réaliser ses relevés d’empreintes et d’ADN.
La tomate est une espèce majeure chez le jardinier amateur, notamment dans le Sud et c’est un légume composé à 95% d’eau. Donc elle en a besoin pour se développer. Pour autant, on peut continuer à en planter à condition d’adapter ses pratiques", pose Raphaël Tisiot, ingénieur d’expérimentation sur la tomate pour le CTIFL, basé à Nîmes. Voici les 7 informations à absolument connaître pour les faire pousser avec le moins d’eau possible.
#1 Transformer son sol en "éponge"
Avant de mettre ses tomates en terre, une bonne connaissance de son sol s’impose. "Certains retiennent moins l’eau que d’autres, comme les sols très sableux. Il suffit de jeter un seau d’eau sur du sable à la plage pour s’en rendre compte", note Raphaël Tisiot, qui préconise de faire une petite expertise de sa terre avant de planter.
Comment? Rien de plus simple: "On humidifie sa terre, on forme avec ses mains une motte puis on façonne un boudin, comme on le ferait avec de la pâte à modeler pour former un serpent. Si on peut faire ce boudin très fin pendant longtemps, c'est qu’il y a beaucoup d’argile dans le sol donc qu’il retient l’eau. Si, à l’inverse, il se brise tout de suite et part en poussière, c'est qu’il y a beaucoup de sable et donc que le sol retient moins l’eau."
Dans ce cas, il faut l'enrichir le sol: "en y apportant de la matière organique (du compost, des déchets de tontes…), on modifie sa structure pour un faire une éponge qui retiendra mieux l’eau", explique notre expert.
#2 Protéger sa terre
Une fois le sol prêt, il est temps de venir y mettre ses plants. Et, là encore, il y a un coup à prendre pour les rendre plus résistants aux aléas du climat, notamment au manque d’eau. "Quand on met sa motte en terre, il faut d’abord griffer la terre sur quelques centimètres autour, pour faire une sorte de “mini-labour“ afin que la pluie pénètre plus facilement dans le sol", conseille Raphaël Tisiot. Seconde étape, absolument "indispensable", dixit notre expert tomates: recouvrir son sol de paille.
"Un sol nu évapore l’eau beaucoup plus facilement. Avec un paillage, on divise par 3 la quantité d’eau à mettre dans le sol. Ça va aussi limiter l'apparition de mauvaises herbes qui entrent en concurrence avec la tomate en puisant, elles aussi, de l’eau."
#3 Choisir les bonnes variétés
"Il n’y a pas de variétés de tomates spécifiquement adaptées à la sécheresse. Néanmoins, il y a des typologies de fruits à privilégier", prévient Raphaël Tisiot. Plus la tomate est grosse, plus elle sera gorgée en eau donc en aura besoin pour pousser. Notre expert conseille ainsi aux jardiniers amateurs de privilégier des tomates au calibre plutôt petits: tomates cerises, grappes, poires, plutôt que cœur de bœuf, par exemple.
#4 Soigner son arrosage
"Toutes les tomates vont pouvoir résister à des apports d’eau moins fréquents, à condition de bien les y habituer", prévient notre spécialiste. Pour cela, il faut maîtriser sa stratégie d’arrosage dès la plantation. "Si on donne dès le début de l’eau à profusion et trop souvent à sa plante, elle va devenir feignante: sachant qu’elle aura toujours de l’eau en surface, elle va faire peu de racines et ne va pas les développer en profondeur", explique Raphaël Tisiot.
Il livre la bonne méthode d'arrosage à adopter: "à la plantation, on va faire un arrosage conséquent pour imbiber la terre, puis laisser passer une semaine à 10 jours avant d'arroser de nouveau la plante. Les racines vont ainsi suivre le trajet de l’eau dans la terre et s’habituer à la chercher en profondeur".
À savoir aussi: la plante consomme moins quand elle est petite que quand elle est grande. "Quand elle est encore une jeune pousse, on lui donne entre 1 et 2 litres, une fois tous les 5 jours. Entre 3 et 4 litres tous les 5 jours, quand elle est grande." Et on ne dégaine pas le tuyau à midi: "l’arrosage, c’est le soir ou le matin", précise Raphaël Tisiot.
#5 Entretenir ses plantes
Pour aider ses tomates à survivre en période de sécheresse extrême, le sécateur peut être un outil utile. "Les feuilles les plus basses de la plante sont aussi les plus vieilles, donc celles qui fonctionnent le moins. Mais elles continuent de transpirer. Si on les supprime ces feuilles, on supprime de l'évapotranspiration donc on préserve de l'eau", prévient Raphaël Tisiot du CTIFL.
Comment repérer à quel niveau couper? "Souvent, les feuilles qui sont sous le bouquet récolté ne sont plus utiles", précise-t-il. Un double avantage car ces feuilles, en prise avec le sol, sont aussi aux premières loges pour attraper des maladies (champignons, mildiou) qui menacent le développement de la plante.
#6 Abriter ses plants
"85% des tomates produites en France par les professionnels poussent sous serre en verre", éclaire Eric Brajeul, responsable du programme serres et abris au sein du CTIFL. Des équipements qui permettent de créer une situation optimale pour les plants en les mettant à l’abri des aléas climatiques mais aussi des ravageurs.
À l’échelle d’un particulier, l’option la plus pertinente est d’opter pour la pose d’un petit tunnel, dans un endroit bien exposé du potager. "Il s’agit d’une structure métallique recouverte d’un film plastique qui protégera la plante sans la priver néanmoins du soleil dont elle a absolument besoin pour se développer", détaille Raphaël Tisiot.
Quand le mercure grimpe trop, les amateurs dotés de ce type de structure ont une botte secrète pour éviter que leurs tomates ne dépérissent: "l’idéal est d’apposer sur le plastique une peinture blanche: un lait de chaux qui va avoir pour effet de limiter le rayonnement autour de l’abri", ajoute le spécialiste. Bon à savoir car, si les tomates aiment la chaleur, la formation des fruits se trouve perturbée dès qu’on commence à atteindre les 30 à 35°C.
#7 Sélectionner ses graines
Vous avez identifié dans votre potager un plant plus résistant qu’un autre, un warrior qui semble moins souffrir des chaleurs ou de la sécheresse? Gardez-en des graines en fin de saison.
"C’est ce qui est fait depuis des millénaires et a permis l'évolution des productions agricoles. Au paléolithique, quand les humains ont commencé à cultiver, on sait qu’ils gardaient les plus beaux épis de blé, les graines, pour les reproduire. C’est aussi possible au niveau amateur", conclut Raphaël Tisiot.
Au Nord de Montpellier, Pascal et Rachel Poot, agriculteurs professionnels, s’adonnent à ce travail de sélection sur la tomate depuis plus de 30 ans. "Il faut garder les semences des dernières tomates en fin de saison, conseillent-ils.
Les adventices ont de l’intérêt dans le jardin. Comment obtenir un jardin naturel?
Google Maps fait partie des applications incontournables, à connaître absolument. Voici toutes les meilleures astuces pour mieux l'utiliser.
SAUVEGARDER VOS LIEUX PRÉFÉRÉS
Imaginez par exemple que vous vous rendez dans un endroit dans lequel vous souhaiterez retourner, mais que vous n'êtes pas sûr de retrouver l'adresse. Pour cela, il vous suffit de le sauvegarder au sein de l'application en procédant de la manière suivante :
Cliquer sur l'adresse en bas
Cliquez sur l'étoile « Enregistrer »
Une fois le lieu sauvegardé, l'étoile bleue deviendra jaune et l'application vous indique que le lieu a été enregistré dans vos adresses
DONNER DES NOMS PERSONNALISÉS À VOS LIEUX PRÉFÉRÉS
Votre domicile et votre lieu de travail sont les deux lieux les plus importants à rentrer dans l'application, mais ils ne sont pas les seuls. Heureusement, il est totalement possible de personnaliser d'autres lieux dans lesquels vous vous rendez régulièrement, comme votre coiffeur ou l'adresse de vos amis. Pour cela, il vous suffit de :
Entrer une adresse dans la barre de recherche de l'application ou épingler un lieu à l'aide du point bleu
Toucher l'adresse
Cliquer sur le bouton « Trois points » en haut à droite pour ouvrir les paramètres
Sélectionner « Ajouter un libellé » et saisir le nom de votre choix
N'OUBLIEZ PLUS OÙ VOUS AVEZ GARÉ VOTRE VOITURE
google maps parking
Vous avez tendance à oublier où vous avez garé votre voiture, surtout lorsque vous voyagez dans une ville que nous connaissez pas ? Google Maps peut enregistrer l'emplacement exact où vous avez laissé votre véhicule. Pour ça, il vous suffit de :
Garer votre voiture quelque part
Cliquez sur le point bleu qui représente votre localisation sur la carte
Choisissez Définir comme lieu de stationnement
Un message Vous êtes garé près d'ici s'affiche alors à cet endroit
Vous pouvez effacer l'emplacement en cliquant simplement dessus
Activer le mode lecteur de Google Chrome
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Bonjour , a l'époque nous pouvions utiliser le mode voiture ( sans itinéraire ).
Maintenant nous sommes obligés de rentrer un itinéraire ...
J'ai une tablette dans ma voiture et trouvais ce mode très pratique ( sans itinéraire). Mais, aujourd'hui, je suis obligé de lancé un itinéraire pour aller chercher mon pain ... quel dommage.
J'ai déjà regardé les pages d'aide, mais je ne trouve pas.
Pouvez vous m'aider a utilisé le mode voiture sans itinéraire ?
Bonjour, après une recherche j'ai découvert que le mode voiture (drivng mode ) est disponible via les widgets...
1# Protéger l’environnement de l’arbre
"Il faut prendre soin de l’environnement de l’arbre car c’est un être vivant qui va s’adapter continuellement, toute la vie, à son milieu, à savoir le vent, la pluviométrie, la qualité du sol…
Quand on a un arbre, dans un premier temps, il ne faut pas faire de travaux à proximité, dans son environnement, car cela peut le fragiliser.
Par exemple, en ajoutant de la terre autour, on ne s’en rend pas compte, mais on enterre davantage les racines et on entraîne une surélévation du sol ce qui, par conséquent, en cas de pluie, entraîne une moins bonne pénétration de l’eau vers les racines et fragilise l’arbre.
Par la suite, l’arbre risque de vivre sur ses réserves et petit à petit, de dépérir.
C’est un cercle vicieux qui se met en place: en devenant plus fragile, l’arbre va attirer des insectes. On a vu ce phénomène avec les scolytes, un insecte dont la larve va creuser des galeries sous l’écorce et couper les vaisseaux conducteurs. L’arbre ne pourra plus absorber d’eau et donc se dessèche."
2# Eviter d’occasionner des plaies sur l’arbre
Egalement, il faut éviter d’occasionner des plaies sur le tronc. En occasionnant un choc, on enlève les couches protectrices qui peuvent favoriser l’installation de champignons.
On voit souvent des propriétaires qui réalisent des tailles très sévères, c’est-à-dire, sur de gros diamètres, sur des surfaces importantes. Cela entame les réserves de l’arbre. Car il faut bien comprendre que l’arbre met des réserves partout dans ses branches, son tronc… Si on en coupe une grande partie, cela entraîne un déstockage de ses réserves.
Des tailles sévères risquent également de favoriser l’installation de champignons.
Normalement, il faut comprendre que l’arbre gère très bien son développement tout seul. L’idée est donc d’intervenir plutôt sur de petits diamètres de branche si on souhaite le tailler. Bien entendu, s’il y a eu des dégradations importantes et que cela peut mettre en péril notamment les personnes qui habitent à proximité, alors il faut agir.
3# Créer un environnement favorable à son développement
Bien choisir où l'on va planter son arbre, c’est important. Si on le plante trop près de sa maison, par exemple, et qu’avec la croissance les branches viennent frotter les murs, cela risque d’occasionner une gêne.
Quelle envergure mon arbre fera-t-il? Quelle hauteur va-t-il avoir à l’âge adulte? Ce sont des questions qu’il faut se poser au moment de planter.
Pour ce qui est de l’entretien quotidien, on peut aussi faire des choses simples pour, par exemple, conserver l’humidité à son pied, on peut entourer le tronc de mulch, une sorte de "paillage".
4# Surveiller la santé de ses arbres
Pour voir si son arbre est en bonne santé, il faut le regarder régulièrement.
Un feuillage qui change de couleur ou se flétrit, un soulèvement du sol autour de l’arbre, la présence de fissures sont autant de petits changements qui doivent alerter.
Des cavités, par exemple, peuvent être le signe de la présence de champignons.
Parfois, certains changements sont le signe de l’adaptation de l’arbre à son environnement. Mais d’autres fois, ils peuvent révéler un problème plus important et seul un œil averti saura poser le bon diagnostic.
5# Réaliser un état des lieux
Si on a un arbre avec un feuillage qui se dessèche, par exemple, il faut en trouver la cause.
Récemment, nous avons eu le cas d’un pin qui était complètement desséché. Après un diagnostic, nous nous sommes rendus compte qu’il avait concentré tout son système racinaire vers un point où s’était tenue, pendant très longtemps, une fuite d’eau. En faisant réparer cette fuite, les propriétaires ont coupé l’arbre, sans le vouloir, de sa principale source d’eau.
Si une personne achète un terrain avec beaucoup d’arbres, il vaut mieux faire un état des lieux pour être sûr qu’il n’y a pas de soucis.
Il faut en effet savoir que le propriétaire ou le gestionnaire sont responsables de leurs arbres et des dégâts qu’ils pourraient occasionner."
Contact
Arbre Conseil(r) est une prestation de l’ONF Vegetis, filiale de l’ONF, qui propose un accompagnement pour évaluer la santé des arbres et accompagner leurs propriétaires ou gestionnaires.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter leur site ici.
Retrouvez de nombreux conseils et astuces, en cliquant sur les pièces et les objets de la maison. Vous découvrirez des idées pour mieux vivre votre nouveau quotidien, pendant la grossesse et les premières années de bébé.
La solution tout en un qui combine professionnels du droit et technologie pour collecter rapidement des preuves juridiques adaptées.
découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-la-toulonnaise-smartpreuve-veut-devenir-lappli-partenaire-des-huissiers-et-avocats-822168
Réceptionner un colis dont le contenu est endommagé, constater que les travaux de sa maison n’ont pas avancé ou que des locaux ont été souillés par leurs occupants... Autant de situations auxquelles professionnels comme particuliers peuvent être confrontés.
Dans ce cas la solution la plus sécurisée pour faire valoir ses droits consisterait à recourir à un professionnel du droit, un huissier, pour attester de la véracité des faits. Mais un huissier, c’est un budget, et surtout encore faut-il qu’il soit disponible, en un claquement de doigts.
"J’ai fait le constat avec nombre d’entre eux que lorsqu’on les appelle c’est trop tard", explique Alexis Deborde, cofondateur de la startup toulonnaise Smartpreuve. Sa raison d’être? Mettre à disposition de ses utilisateurs un outil capable de produire des débuts de preuve, en lien avec des professionnels du droit, dans l’urgence
Outlook supports subaddressing
You use plus addressing to support dynamic, disposable recipient (not sender) email addresses in your Exchange Online organization.
An SMTP email address uses the basic syntax: local-part>@<domain. For example, sean@contoso.com.
Plus addressing uses the syntax: local-part>+<tag>@<domain. For example, sean+newsletter@contoso.com.
The original email address must be valid. The +tag value that you add is arbitrary, although regular character restrictions for SMTP email addresses apply (for example, no spaces). For more information about using plus addresses, see the Using plus addresses section.
Using plus addresse
You can create new plus addresses by adding a new tag. You can use plus addresses as unique addresses for services that you sign up for. You cannot, however, send from plus addresses.
To automatically identify and filter messages that are sent to plus addresses, use Inbox rules to act on those messages. Using the condition Recipient address includes, you can specify an action for messages sent to a particular plus address. For example, you can move messages sent to a plus address to a folder.
As plus addresses are not aliases that are configured on the mailbox, they don't resolve to a user's name in Outlook clients. This limitation results in plus addresses being easily identifiable in the To or CC fields of messages. However, there might be scenarios where you can't use a plus address for a Microsoft service that needs to be associated with your mailbox.
Note
Some web forms don't support plus signs in email addresses.
If you need to unsubscribe from an email list subscription service, some subscription services require that you use the original email address that you subscribed with. You can't unsubscribe by sending an email from a plus address.
Raccourci clavier : Pour basculer entre des dispositions de clavier
appuyez sur Alt+Maj
ou touche Windows + space (Windows 11)
Selon l'article R.316-1 du Code de la route, "tout véhicule à moteur, à l'exception des véhicules et matériels agricoles dont la vitesse maximale n'excède pas 40 km/h ou de travaux publics, doit être construit ou équipé de telle manière que le champ de visibilité du conducteur, vers l'avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour que celui-ci puisse conduire avec sûreté".
S'il ne respecte pas cette règle, le conducteur s'expose à une amende forfaitaire de 135 euros (4e classe) et un retrait de trois points sur son permis de conduire.
Enfin, d'après l'article R.318-1 du Code de la route, il est interdit de laisser le moteur de son véhicule allumé à l'arrêt, même si c'est pour chauffer le pare-brise, sous peine d'être verbalisé par une amende forfaitaire de 135 euros.
Alors, mieux vaut prendre un petit peu plus de temps et utiliser un grattoir (mais surtout pas de l'eau chaude qui pourrait fissurer le pare-brise). Le vinaigre blanc est aussi une solution naturelle qui peut être conseillée.
Enfin, même si ça peut être tentant, il ne faut pas utiliser ses essuie-glaces pour "terminer" de dégivrer car ça peut les abîmer.
ANDA, Association Nationale de Défense de l’Arbre, est une association créée par des Arboristes Grimpeurs, des botanistes issus du monde de l’arbre et des scientifiques, chercheurs et enseignants, engagés collectivement pour le respect de l’arbre et notamment pour la transmission des connaissances et des propriétés biophilles qui sont nécessaires dans notre environnement.
découvert par Article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/manuel-pour-defendre-un-arbre-a-hauteur-de-citoyens-821297
Un arbre peut-il se défendre en justice? Impliquée dans leur défense, l’avocate Héloïse Aubret, spécialisée dans les thématiques environnementales, y travaille
Sur le plan légal toujours, Me Aubert précise: "Dans le code de l’environnement, il existe une législation qui protège les arbres d’alignement. Pour y porter atteinte, il faut avoir une autorisation administrative. Celle-ci peut être contestée et, s’il n’y en a pas, il faut essayer de faire un référé auprès du tribunal."
"Défendre un arbre reste très compliqué et coûteux car il n’a pas de protection juridique en soi, nuance-t-elle. Soit il vous appartient et vous pouvez le défendre en tant que votre propriété. Soit ce n’est pas le cas et vous le défendez car il est du patrimoine commun des êtres vivants et cela devient plus compliqué".
Et si vous constatez une atteinte au sein de votre copropriété, "il faut contester les PV d’assemblée générale de copropriété. Mais, là encore, c’est très délicat car si vous êtes mis en minorité, c’est l’AG qui décidera", ajoute-t-elle.
Son conseil pour défendre efficacement un arbre: "essayer de gagner la bataille de l’opinion." Comment? "En faisant nombre, en se constituant en collectif ou en s’adossant à des associations de protection de l’environnement déjà aguerries car le jour où l’entreprise arrive avec les tronçonneuses, cela va très vite."
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/manuel-pour-defendre-un-arbre-a-hauteur-de-citoyens-821297
Thomas Brail, arboriste-grimpeur, il lance le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) et essaime avec son approche militante. Aujourd’hui, l’association compte 70 antennes en France, plus de 700 adhérents et ne cesse de prendre de l’ampleur. Objectif: créer un réseau de lanceurs d’alerte prêts à agir en cas de menace sur des arbres. "On reçoit près d’une centaine d'alertes par jour", selon le fondateur du GNSA, qui précise les différentes façons de s’engager dans la démarche.
"Si vous avez 50 à 100 personnes devant un chantier de coupe, ce n’est pas pareil qu’une seule. La seule chose dont on doit avoir peur, c’est le mur qu’on va prendre dans quelques années si on ne fait rien pour protéger les arbres. Car en haut de la pyramide, sur la planète, il y a le végétal", souligne l'arboriste-grimpeur militant, qui a fait parlé de lui en mai dernier en s'attachant à un arbre centenaire près de la Tour Eiffel. En 3 ans et demi d’existence, le GNSA revendique "3 à 4 jurisprudences en France sur la loi L350 sur les arbres d’alignement".
Dans le Var, le GNSA compte deux groupes actifs: l’un à Saint-Raphaël-Fréjus, l’autre sur le territoire du Parc naturel régional de la Sainte-Baume.
Faire preuve de méthode
Pour défendre un arbre près de chez soi, et si la clé était la méthode? C’est en tout cas ce que préconise Marie Amana, responsable du GNSA Sainte-Baume, en prodiguant quelques conseils simples.
D’abord s’informer, "en portant un regard sur les arbres qui nous entourent et se tenant informé des travaux prévus dans la commune". Ensuite, ne pas hésiter à réclamer à sa collectivité des documents: avis d’abattage, diagnostic phytosanitaire préalable… "On a le droit, en tant que citoyen, d'y avoir accès", assure Marie Amana. Enfin, "ne pas hésiter à se tourner vers une association ou un professionnel pour avoir un avis éclairé, y compris en cas de problématiques privées comme un conflit de voisinage".
"Je vous envoie un message urgent, car des travaux sont déjà entrepris aux abords de l'Acropolis. Les arbustes et certains arbres sont déjà abattus, (...) cela fait vraiment mal au cœur." "Il faut arrêter d’abattre les arbres: Félix Faure, Carnot, les allées de la liberté… Cannes la Bocca… Plus d’arbres, pas d’ombre… C’est triste!" Tout au long de notre dossier sur les arbres, vous êtes nombreux à nous avoir interpellées pour clamer votre inquiétude sur le devenir de ceux qui vous entourent. Mais quelles sont les marges de manœuvre dont disposent les citoyens pour les défendre? Et quand agir? Décryptage.
Quand est-ce pertinent d’agir?
"L’arbre est un être vivant. Le protéger, c’est respecter ses besoins, donc les connaître", dixit le Groupement national de surveillance des arbres (GNSA), créé en 2019 pour agir contre des décisions pouvant les endommager. "On voit trop souvent, par exemple, des arbres encerclés dans un sol en béton, complètement imperméable, alors qu’on sait qu’ils ont besoin d’eau et ont une respiration racinaire, étaye Marie Amana, responsable du GNSA Sainte-Baume, dans le Var. Il y a aussi beaucoup d'erreurs au niveau de leur entretien, comme des coupes drastiques qui parfois ne conviennent pas aux espèces."
"Depuis une dizaine d'années, il y a une sorte de tendance alarmante à la mutilation des arbres à vocation ornementale", s’alarme Pierre Lacarrère de l’Association de défense des arbres. Des tailles qui peuvent, selon les espèces, s’avérer très contre productives. "Si vous commencez à tailler un tilleul, vous allez être obligé de le tailler toute sa vie car les branches qui repousseront ne seront pas ancrées à cœur et casseront facilement. Idem pour le bouleau. Contrairement au chêne, par exemple, qu’on peut laisser repartir", détaille Thomas Brail, arboriste-grimpeur à l’origine du GNSA.
Il ne faut pas non plus être extrémiste, des arbres doivent être abattus s’ils sont des dangers mais c’est bien souvent des arbres en bonne santé qu’on retire", Thomas Brail, fondateur du GNSA
Les menaces qui pèsent sur les arbres ne concernent pas que l’espace public. "Tout le monde aime l’arbre virtuel, celui qui figure en première page des magazines ou sur les documentaires. Mais l'arbre réel peut gêner quand il est devant votre fenêtre ou que ses branches empiètent sur votre propriété", précise Pierre Lacarrère, de l'association de défense des arbres. Pour se mobiliser, plusieurs approches existent.
L’approche militante
Mai 2019. À Mazamet, dans le Tarn, la mairie souhaite abattre un alignement de platanes pour procéder à des aménagements. Une décision qui révolte Thomas Brail, arboriste-grimpeur et farouche défenseur des arbres. Le citoyen se perche dans l’un des platanes, l’occupe pendant deux jours et deux nuits et réussit à limiter l'abattage prévu. "J’étais avant tout animé par le non-respect de l’article de loi qui protège les arbres d’alignement et qui n’est jamais appliqué. En France, aucune protection forte n’existe pour les arbres quand en Allemagne vous n’avez pas le droit d’abattre un arbre dans votre jardin sans demander l’autorisation au maire, c’est triste", explique-t-il.
Dans la foulée de cette action, il lance le Groupe national de surveillance des arbres (GNSA) et essaime avec son approche militante. Aujourd’hui, l’association compte 70 antennes en France, plus de 700 adhérents et ne cesse de prendre de l’ampleur. Objectif: créer un réseau de lanceurs d’alerte prêts à agir en cas de menace sur des arbres. "On reçoit près d’une centaine d'alertes par jour", selon le fondateur du GNSA, qui précise les différentes façons de s’engager dans la démarche.
Je n’invite pas les personnes qui n’en ont pas la compétence à occuper des arbres. L’idée, c’est de créer des mobilisations, de se fédérer", Thomas Brail, fondateur du GNSA
"Si vous avez 50 à 100 personnes devant un chantier de coupe, ce n’est pas pareil qu’une seule. La seule chose dont on doit avoir peur, c’est le mur qu’on va prendre dans quelques années si on ne fait rien pour protéger les arbres. Car en haut de la pyramide, sur la planète, il y a le végétal", souligne l'arboriste-grimpeur militant, qui a fait parlé de lui en mai dernier en s'attachant à un arbre centenaire près de la Tour Eiffel. En 3 ans et demi d’existence, le GNSA revendique "3 à 4 jurisprudences en France sur la loi L350 sur les arbres d’alignement".
Dans le Var, le GNSA compte deux groupes actifs: l’un à Saint-Raphaël-Fréjus, l’autre sur le territoire du Parc naturel régional de la Sainte-Baume. Au sein de ce dernier, pas de projet d’occupation d’arbres la constitution d’un réseau de bénévoles jouent les sentinelles en se relayant pour surveiller une forêt de la commune de Mazaugues menacée par une activité industrielle polluante et un projet de carrière de granulats dont la construction menacerait les arbres et des espèces protégées.
"On observe, on recueille des preuves, on surveille les allers-venus des camions, les obligations légales de débroussaillement. On est aussi en train de travailler sur un protocole d’observation des arbres si jamais la carrière venait à ouvrir afin d’en évaluer les impacts", détaille Marie Amana, responsable de ce groupe local du GNSA.
Le délicat combat en justice
Un arbre peut-il se défendre en justice? Impliquée dans leur défense, l’avocate Héloïse Aubret, spécialisée dans les thématiques environnementales, y travaille. À La Crau, elle vient ainsi d’obtenir un arrêt du Conseil d’état consacrant "le droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé" comme une liberté fondamentale. Dans ce dossier, l’avocate défendait un couple ayant pris la défense d’une haie longeant sa propriété, endommagée par des travaux publics.
Sur le plan légal toujours, Me Aubert précise: "Dans le code de l’environnement, il existe une législation qui protège les arbres d’alignement. Pour y porter atteinte, il faut avoir une autorisation administrative. Celle-ci peut être contestée et, s’il n’y en a pas, il faut essayer de faire un référé auprès du tribunal."
"Défendre un arbre reste très compliqué et coûteux car il n’a pas de protection juridique en soi, nuance-t-elle. Soit il vous appartient et vous pouvez le défendre en tant que votre propriété. Soit ce n’est pas le cas et vous le défendez car il est du patrimoine commun des êtres vivants et cela devient plus compliqué".
Et si vous constatez une atteinte au sein de votre copropriété, "il faut contester les PV d’assemblée générale de copropriété. Mais, là encore, c’est très délicat car si vous êtes mis en minorité, c’est l’AG qui décidera", ajoute-t-elle.
Son conseil pour défendre efficacement un arbre: "essayer de gagner la bataille de l’opinion." Comment? "En faisant nombre, en se constituant en collectif ou en s’adossant à des associations de protection de l’environnement déjà aguerries car le jour où l’entreprise arrive avec les tronçonneuses, cela va très vite."
Faire preuve de méthode
Pour défendre un arbre près de chez soi, et si la clé était la méthode? C’est en tout cas ce que préconise Marie Amana, responsable du GNSA Sainte-Baume, en prodiguant quelques conseils simples.
D’abord s’informer, "en portant un regard sur les arbres qui nous entourent et se tenant informé des travaux prévus dans la commune". Ensuite, ne pas hésiter à réclamer à sa collectivité des documents: avis d’abattage, diagnostic phytosanitaire préalable… "On a le droit, en tant que citoyen, d'y avoir accès", assure Marie Amana. Enfin, "ne pas hésiter à se tourner vers une association ou un professionnel pour avoir un avis éclairé, y compris en cas de problématiques privées comme un conflit de voisinage".
Pour contacter le Groupement de surveillance des arbres et être mis en relation avec un groupe près de chez vous, c’est ici. https://gnsafrance.org/adherer/
L'association pour la défense des arbres est joignable ici. http://andarbre.com/
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