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À Théoule-sur-Mer, on peut désormais apercevoir de gros filets noirs sur la plage : ils servent à récupérer les déchets issus des eaux de pluie et éviter qu'ils ne se déversent dans la mer.
Publié le 08 avril 2022 à 17h30 Par Pascal Fiandino
Dès lundi 11 avril, il sera possible de régler son titre de transport dans le bus, par carte ou application bancaires. Pour offrir une nouvelle solution de paiement et faire gagner du temps aux chauffeurs.
Marchera, marchera pas? Moment de suspense, ce vendredi midi, place Cornut-Gentille, à l’heure d’essayer le paiement sans contact, dans l’un des véhicules électriques de la flotte Palm Bus. C’est Tarik Dinane, directeur général de la société Kuba France – fournisseuse du service – qui s’y colle et, joie, tout fonctionne à merveille.
Petit effet de manche puisque, ces deux dernières semaines, une centaine de "bêta-testeurs" ont joué les "cobayes" – contrepartie: ils ont voyagé gratuitement – afin que tout soit carré pour le lancement officiel, ce 11 avril.
Il sera donc possible de payer son ticket à 1,50 euro directement dans le bus, sans contact, via sa carte bancaire ou l’application de son smartphone (1). Un système "inédit dans la région" assure Richard Galy, vice-président de la CACPL, délégué aux transports. Qui fait même du réseau Palm Bus "la première régie de France, à le mettre en place, renchérit le président, David Lisnard. On aurait pu le faire il y a un an et demi déjà, mais il a fallu répondre aux demandes bureaucratiques de Bercy. Ce qui est presque plus compliqué que de trouver des solutions technologiques." Fin de l’attente, donc, dès lundi.
Comment ça marche?
Rien de bien sorcier, puisque le paiement sans contact est désormais entré dans les mœurs, accéléré par la pandémie. Alors, on entre dans le bus, on colle sa carte bancaire ou l’application du smartphone sur l’habituel boîtier à l’avant du véhicule.
La validation du paiement s’affiche alors sur l’écran. Si vous êtes plusieurs et que vous avez l’âme généreuse, sachez que vous pouvez payer jusqu’à neuf tickets.
Pour se faire, on passe une fois sa carte/son smartphone, on repasse pour sélectionner le nombre de billets sur le boîtier puis, une troisième fois, pour régler. "Le paiement est simplifié et c’est un gain de temps pour le conducteur" résume Richard Galy. Chauffeur qui n’aura donc plus à attendre que l’on retrouve les pièces au fond de nos poches. Car, en dépit de toutes les formules disponibles, le ticket unique à 1,50 euro demeure le plus sollicité chez Palm Bus: 2,32 millions ont été vendus en 2021, pour 9 millions de voyages.
Disponible sur toutes les lignes?
Le paiement sans contact est disponible sur les 98 lignes du réseau. À quelques petites exceptions près: le service Palm à la demande, les navettes City Palm ( Croisette, rue d’Antibes) et Le Suquet-Forville.
Comment ça se passe en cas de correspondance?
Le principe est le même qu’avec le billet matérialisé. Si vous changez de bus dans les 59 minutes suivant l’achat de votre titre de transport, il vous suffit de repasser sa carte bancaire/son smartphone devant le boîtier. Promis, vous ne serez pas prélevé à nouveau...
Quid des contrôles?
Du coup, sans ticket ni carte de bus en main, comment ça se passe si l’on croise les contrôleurs? Tout simple, là encore: on passe son titre dématérialisé devant la petite machine de l’agent, qui a accès à l’historique et peut ainsi vérifier si l’on est en règle ou pas.
Comment vérifier ses transactions?
Pour contrôler votre consommation et vos différents prélèvements, un portail dédié va être mis en place sur le site palmbus.fr. Que les sceptiques se rassurent cependant: il sera toujours possible d’acheter le bon vieux ticket papier au conducteur.
"Les autres canaux restent aussi en place, précise Richard Galy. Que ce soit le e-ticket sur smartphone, chez les 25 commerçants de proximité, sur la boutique en ligne ou dans l’une des trois agences communales."
- CB, Visa, Mastercard pour les cartes; Paylib, Apple Pay, Google Pay ou Samsung Pay pour les applications.
Publié le 30 mars 2022 à 08h30 Par Margot Dasque
Le pôle métropolitain Cap Azur s’est penché sur son budget 2022 ce mardi depuis Antibes. La question de la gestion des déchets est centrale pour les quatre collectivités composant cette entité. Jean Leonetti, président de la Casa, Jérôme Viaud, président de la CAPG, David Lisnard, président de la CAPL et Charles-Ange Ginésy, président de la CCAA ont dévoilé leur stratégie.
Un peu d’algèbre voulez-vous? Ce mardi à Antibes, lors du conseil du pôle métropolitain Cap Azur, les lignes directrices de l’année 2022 ont été évoquées. Parmi lesquelles: la gestion des déchets. Sujet envahissant. L’ambition de l’entité défendue par Jean Leonetti, président de la Casa (1), Jérôme Viaud, président de la CAPG (2), David Lisnard, président de la CAPL (3) et Charles-Ange Ginésy, président de la CCAA (4)? "Accélérer l’autonomie territoriale." Pour la faire courte: les élus ont pour ambition de ne plus avoir à envoyer leurs déchets dans un autre département pour qu’ils puissent être traités. Voilà la théorie. Pour la mise en pratique, il va falloir la jouer drastique. "Nous avons la capacité de mieux gérer les déchets verts et déchets en verre. Le tri sélectif fonctionne, certes, mais il y a encore des efforts à faire. Il faut se fixer la barre haute pour atteindre l’autosuffisance", résume le maire d’Antibes à la tête du pôle.
L’objectif est déjà chiffré: "Nous devons produire 30.000 tonnes de déchets en moins. Alors que notre population augmente. Ce n’est pas inatteignable. " Misant sur le civisme, le déploiement du compostage et les habitudes de consommations penchant vers la sobriété, l’élu assure que cette étape pourra être franchie.
Mais avant d’ôter du tonnage, une addition s’impose. Puisque sous peu, Univalom traitera les déchets des Alpes d’Azur. Soit 3000 tonnes. En clair: les poubelles termineront leur course dans l’usine de valorisation des Semboules d’Antibes. Un lieu pivot dans cette stratégie puisque seul du genre sur le territoire Cap Azur. "Nous allons revoir la délégation de service public à ce titre. Dans cette négociation, la CAPG et la CAPL bénéficieront d’un vide de four préférentiel. " Avec un tarif plafonné et un engagement pérenne.
Ce qui n’est pas sans ravir David Lisnard, à la tête de l’agglo Cannes Pays de Lérins: "C’est une solution pragmatique. Dans le département, à ce jour, nous avons déjà les équipements nécessaire pour ne pas être obligés d’exporter nos déchets. Le problème vient de certaines pratiques de certains opérateurs. Il nous est parfois demandé jusqu’à 3,5 fois le prix du tonnage classique pour la prise en charge de cette ressource."
Avec ce contrat, pas de mauvaise nouvelle: le prix des 30.000 tonnes de vides de four ne devrait pas flamber. De quoi se féliciter pour le président de l’Association des maires de France: "On optimise les installations existantes, on évite l’exportation de déchet, on réduit le bilan carbone et on montre notre capacité dans l’ouest du département à traiter nos problèmes. Il faut agir en complémentarité, je pense par exemple aux bacs jaunes qui sont tous apportés à Cannes par exemple. "
Et le Smed dans tout ça? "Ce n’est pas une opération contre quiconque ", assure Jean Leonetti: "Le Smed continue à évoluer, on le voit avec Le Broc qui va se tourner plutôt vers les biodéchets. " Pas question non plus de se détourner totalement de l’est à en croire l’élu: "Comme la Métropole rénove son usine, on pourra aussi se tourner vers l’autre partie du département quand on arrêtera les fours d’un côté. "
Le temps de l’effort arrive. Et il saura récompenser les acteurs selon le président de la Casa: "On voit que les prix de l’électricité augmentent. C’est aussi cela l’avenir, miser sur le développement des réseaux de chaleur grâce à l’usine de valorisation. "
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Communauté d’agglomération Sophia Antipolis.
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Communauté d’agglomération du Pays de Grasse.
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Communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins.
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Communauté de communes des Alpes d’Azur.
Publié le 24 janvier 2022 à 07h58 Par J. T. et M. R.
Vous avez été plus de 400 à participer à notre consultation sur votre pratique du vélo. Et avez volontiers partagé les contraintes géographiques que vous rencontrez le plus souvent.
Antibes: la Casa poursuit le développement de ses itinéraires cyclables et zones partagées
Dans la communauté d’agglomération Sophia Antipolis, vous avez été nombreux à vous exprimer concernant des points noirs en matière d’aménagements cyclables. D’après vos réponses, ils se trouvent principalement à Antibes ou sur des axes reliant une autre commune à la cité des Remparts. Qu’en pense la Casa, justement, dont la mobilité est l’une des principales compétences?
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Sur le bord de mer entre Antibes et Golfe-Juan, vous avez signalé l’absence de piste cyclable. La Casa rappelle ainsi que "le projet d’installation d’une voie cyclable est lié à l’aboutissement de la déviation entre Cannes et Antibes, dont la dernière portion se situe à la fois à Antibes et à Golfe-Juan (lire Nice-Matin du 21 janvier 2022). Ce nouvel axe réalisé par le conseil départemental des Alpes-Maritimes délestera les voies du bord de mer. Une piste cyclable bidirectionnelle accompagnera cette déviation. Une deuxième piste cyclable pourra alors être envisagée dans le cadre d’un aménagement de la route du bord de Mer."
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Sur le chemin de Saint-Claude, vous regrettez également l’absence de piste cyclable. La Casa indique que "dans les sections courantes de la partie nord du chemin des bandes cyclables sont envisagées, depuis les Rastines et jusqu’à l’hypermarché Carrefour. Les études sont en cours et des sections pourront être réalisées prochainement." Concernant la partie sud du chemin, le long de la portion du bus-tram existante, il s’agira, au mieux, d’un aménagement partagé entre cyclistes et piétons. Concernant le secteur de l’hypermarché Carrefour, la Casa envisage également l’aménagement d’espaces partagés lorsque les travaux du bus-tram seront terminés. Enfin, et cela concerne notamment la route de Grasse, que beaucoup d’entre vous souhaiteraient emprunter à vélo, la Casa rappelle que " la totalité de l’itinéraire du bus-tram sera faisable à vélo. Sur la partie nord entre Sophia-Tech et le rond-point de Carrefour (entrée Station service) une piste cyclable a été réalisée. Dans la partie sud du tracé, plus urbaine, il a été décidé de créer des espaces partagés vélos/piétons favorisants aussi l’accessibilité des personnes à mobilité réduite."
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Dans le centre-ville, vous êtes nombreux à signaler qu’aucune piste cyclable n’existe, notamment au niveau du boulevard Foch, du boulevard Albert-1er, de l’avenue Soleau ou de la place De-Gaulle. Ce n’est pas forcément nécessaire pour la Casa: "En complément de l’aménagement de bord de mer entre Antibes et Villeneuve-Loubet livré en 2021, une nouvelle piste sera réalisée sur 1km, sur l’avenue du 11-Novembre. Et sur 500mètres sur le boulevard Leclerc, au cœur d’Antibes, entre 2022 et 2023. Dans l’hyper-centre, sur les grands boulevards notamment, la vitesse des usagers est suffisamment réduite et apaisée pour que la cohabitation entre vélos et voitures puisse se faire aisément et sans risque. Des réflexions sont néanmoins en cours sur la création de pistes ou de bandes cyclables sur ces boulevards."
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Dans le Cap d’Antibes, encore une fois, aucune piste cyclable ne vous permet de pratiquer votre passion (ou votre loisir) en toute sécurité. N’ayez crainte, la Casa compte remédier à cette anomalie. "Dès cette année 2022, un nouveau cheminement piéton et de nouveaux espaces cyclables vont être réalisés entre l’Espace mer et littoral et la plage de la Salis, pour un coût prévisionnel de près de 600.000 euros. Sur la seconde partie comprise entre le Port Galice et l’espace Mer et littoral, la municipalité poursuivra dans les mois à venir la concertation avec la population d’Antibes Juan-les-Pins, pour la création de nouveaux aménagements de circulation apaisée et de sécurisation pour les piétons et les cyclistes."
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Plusieurs d’entre vous ont signalé un manque de pistes cyclables sur la route du Parc, à Valbonne. Une portion de macadam longue de plusieurs kilomètres qui traverse le parc forestier de la Valmasque et relie Antibes à Valbonne. Le conseil départemental rappelle qu’il "existe déjà une piste cyclable entre les Lucioles et les Bouillides, sur un linéaire de 800mètres." Et assure que des études sont en cours concernant une piste bidirectionnelle entre les Bouillides et Val Martin, puis entre Val Martin et le giratoire des Fauvettes. Soit, un total de près de 3,5km de pistes cyclables qui devraient bientôt s’ajouter aux 800mètres déjà existants, le long de cet axe routier très fréquenté. Le tout, pour un coût estimé par le Département à 3,5 millions d’euros. Le lancement des travaux ne serait, en revanche, effectué qu’entre la fin de l’année 2023, 2024 et 2025.
À Cannes, bientôt 23km de réseau cyclable sur la commune
L’agglomération Cannes Pays de Lérins a engagé plusieurs actions pour développer l’usage du vélo au sein de son territoire. Aujourd’hui, ce sont 90km de pistes cyclables, bandes cyclables et voies vertes, dont 10km créés et/ou sécurisés en parallèle du projet de bus à haut niveau de service (BHNS). À l’horizon de mai 2022, 23km de voies cannoises bénéficieront d’un aménagement cyclable permanent. Malgré cela, vous avez relevé plusieurs points noirs qui affectent votre pratique.
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Sur le boulevard du Midi, qui sert de liaison entre Cannes et Mandelieu par le bord de mer, c’est le manque de sécurité qui saute aux yeux. En cause, la présence trop proche et dangereuse des voitures, malgré la bande cyclable. "Depuis 2016, rappellent les services de l’agglo, la mairie de Cannes met en œuvre son programme d’embellissement et de requalification du littoral ouest BoccaCabana. Dans chaque phase est intégrée une piste cyclable bidirectionnelle, laquelle s’inscrit dans le projet EuroVélo 8. Au terme de BoccaCabana [trois phases ont déjà été inaugurées, les deux dernières sont en cours de planification], ce sont 5,2km du littoral boccassien qui bénéficieront d’une piste cyclable." Pour ce qui est de la suggestion émise par certains cyclistes de retirer des places de stationnement dans le but de laisser plus de place aux vélos, l’agglo explique que la volonté est de continuer à améliorer l’offre de stationnement. En revanche, pour contrer "la vitesse excessive des automobilistes sur la route du bord de mer et d’autres axes importants de la commune, David Lisnard n’a cessé de demander au ministère de l’Intérieur l’installation de radars fixes verbalisateurs. Quatre radars ont été installés au printemps 2021, dont un sur le boulevard du Midi."
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Le boulevard Carnot a également été ciblé par nos lecteurs. Ils reprochent un partage de la route difficile avec les autres usagers, notamment les bus. "Entre le passage pour le BHNS, l’étroitesse des voies pour véhicules légers et celle des trottoirs par endroits, l’aménagement d’une piste cyclable n’est pas possible sur ce secteur. Pour compenser cela, nous allons créer une piste cyclable d’entrée de ville du côté du boulevard du Riou dès 2014", précise la Ville de Cannes.
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Dans des proportions équivalentes, vous avez sélectionné la Pantiero, le Vieux-Port et la voie rapide comme autres points noirs sur vos trajets, en mettant en avant, une nouvelle fois, le partage de la route comme principal inconvénient. "Pour la voie rapide, le volume de trafic des véhicules nécessite de laisser deux fois deux voies pleines pour la circulation. Une expérimentation avait été faite pendant le confinement. Elle avait dû être arrêtée en raison du trafic. Une réflexion est en cours pour proposer des itinéraires cyclables alternatifs, des zones 30km/h ou de rencontre dans certaines rues au nord de la voie rapide. La même réflexion est menée pour le secteur de la Banane. Pour la Pantiero, un itinéraire cyclable est prévu dans le projet de requalification des Allées de la Liberté (phase 4 en cours de planification). Celui-ci sera dans la continuité de la piste cyclable de la Croisette."
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La montée de l’avenue du Campon jusqu’au rond-point de la Victoire à Mougins a également été soulignée pour son manque de cheminements cyclables. "Concernant le secteur du Campon, la commune de Mougins travaille sur plusieurs axes budgétés en 2022, explique Fanny Catroux, directrice du cabinet du maire de Mougins. L’aménagement cyclable depuis l’ancien chemin de Mougins jusqu’à Font Graissan et la sécurisation cyclable de l’intersection entre le rond-point de la Victoire, le chemin du Bélvédère et l’avenue Notre Dame de Vie. Est également à l’étude la sécurisation des cyclistes en provenance du chemin des Campelières, depuis l’intersection du chemin du Château, en direction du Campon."
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Concernant Mougins le Haut, Fanny Catroux estime que le hameau "ne figure pas dans la liste des secteurs déficitaires en matière d’aménagements cyclables dans la mesure où ce quartier bénéficie d’une piste existante qui permet de raccorder le quartier à la route départementale 135 (route de Vallauris) et qu’une autre piste qui prolonge celle susvisée est en cours de réalisation par le Département pour assurer une connexion avec la Technopole de Sophia Antipolis."
Les Quatre-Chemins à Grasse: zone prioritaire pour l’agglo
Du côté de la cité des Parfums, reconnaissons-le, la pratique du vélo est rendue difficile par la topographie des lieux. Mais pas de quoi arrêter nos lecteurs-cyclistes qui ont tout de même soulevé quelques points noirs sur le territoire de l’agglo CAPG.
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La zone des Quatre-Chemins et son fameux rond-point arrivent en tête. "L’axe entre la Paoute et les Quatre-Chemins est inscrit comme un axe prioritaire au schéma directeur cyclable de la CAPG, confirme le Pays de Grasse. La commune de Grasse s’est d’ailleurs engagée à réaménager cet axe avec des bandes et pistes cyclables." Sachant qu’une bande cyclable existe déjà entre le rond-point des Quatre-Chemins et le rond-point des Chasseurs-Alpins, sur les boulevards George-Pompidou et Maréchal-Leclerc.
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La ville de Grasse est pointée du doigt dans son ensemble: "Le centre-ville est très contraint par le manque d’emprise et l’étroitesse des voiries existantes. Des aménagements cyclables légers sont cependant envisageables afin d’améliorer la sécurité, ainsi que le temps de parcours des cyclistes. En effet, il existe des aménagements tels que les doubles-sens cyclables, les tournes-à-droite ou les cédez-le passage aux feux tricolores réservés aux cyclistes. Ces aménagements ont déjà été expérimentés et approuvés à Mouans-Sartoux, qui a fait le choix d’en installer il y a quelques années déjà. À ce titre, la CAPG ainsi que l’association Choisir le vélo vont mener un travail d’accompagnement de la ville de Grasse afin d’instaurer ce type d’aménagements cyclables. La commune de Saint-Cézaire mène également un travail pour convertir ses sens uniques en double-sens cyclables."
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Concernant la liaison Grasse-Pégomas, là encore, ce tronçon fait partie du schéma directeur cyclable. La piste sera réalisée depuis le boulevard Emmanuel-Rouquier à Grasse et prendra la direction du centre hospitalier, pour arriver à Pégomas d’ici 2023.
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Pour ce qui en est de la liaison entre Mouans-Sartoux et Pégomas, en passant par la Mourachonne: Aujourd’hui "elle est aménagée à moitié, selon le Pays de Grasse. Le manque d’aménagement se situe dans les gorges de la Mourachonne et sur un kilomètre en amont de ces dernières, côté Mouans-Sartoux. Cependant, la partie dans les gorges comporte une emprise réduite empêchant des aménagements cyclables mais qui a également pour effet de compliquer les croisements des véhicules et de participer, ainsi, à la réduction de vitesse. En vue des contraintes physiques existantes dans les gorges, seule de la signalétique verticale ou un marquage au sol peuvent être envisagés pour rappeler la présence des cyclistes aux véhicules."
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Le giratoire de l’échangeur de la pénétrante à Mouans-Sartoux a, lui, déjà été réaménagé par le Conseil départemental avec quelque chose de bien plus sécurisé qu’auparavant. "Aujourd’hui, il est difficile d’envisager mieux, à part créer des passerelles. Mais cela induirait des travaux à des coûts très élevés."
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Enfin, parmi leurs nombreuses doléances, les lecteurs ont fait part de leur souhait de voir un jour naître une autoroute à vélo. Ou, plus simplement, une piste cyclable permettant de faire de longs trajets à une vitesse relativement élevée et reliant différents réseaux de pistes cyclables entre eux, par exemple le long de la pénétrante Cannes-Grasse. Malheureusement, cette piste rêvée ne restera qu’à l’état de songe. "À ce jour, cet axe ne fait ni partie des axes d’aménagements prioritaires ou secondaires du schéma directeur cyclable. En effet, il y a déjà un linéaire important à traiter sur les autres axes. Cependant, peut-être que dans l’avenir ce scénario pourrait devenir envisageable."