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Pour la première fois depuis trois ans, un A380 s’est posé ce jeudi sur les pistes de l’aéroport Nice Côte d’Azur. La compagnie Emirates opère désormais chaque jour sa liaison Nice-Dubaï avec cet avion hors norme dont vous ne savez peut-être pas tout...
Son poids, sa longueur, son envergure
L’A380 d’Emirates et ses deux ponts se déploient sur une longueur de 73mètres. Son envergure est de presque 80mètres. Il pèse entre 510 et 575 tonnes en fonction de la charge embarquée. A titre comparatif, le poids de la Tour Eiffel équivaut à celui de 20 avions A380.
Distance parcourue
Cet avion peut parcourir des distances allant jusqu’à 15000km, ce qui en fait l’un des avions ayant la plus grande autonomie au monde.
Nombre de passagers
L’A380 peut en théorie accueillir autour de 800 passagers. Mais toutes les compagnies qui l’exploitent baissent la jauge pour faire bénéficier à leurs passagers du meilleur confort possible. Ainsi Emirates opère son vol Nice Dubaï avec un A380 doté de 514 places dont 424 en classe économiques, 76 en classe business et 14 en première classe. Chaque mois ce sont près de 31.000 places qui sont ainsi disponibles à bord de cet appareil entre Nice et Dubaï.
Confort à bord
Là aussi, chaque compagnie imprime son identité et différencie son confort à bord. L’A380 d’Emirates accueille un "sky-High Bar" sur son pont supérieur, mais aussi deux espaces douche-spa accessibles aux passagers de première classe qui bénéficient d’un service "suite" à bord qui leur permet de choisir les heures de repas et de coucher, des mets raffinés et une sélection unique des meilleurs vins du monde dont 37 variétés de vins et champagnes français. Pour s’occuper de tous ses passagers, Emirates dispose de 24 membres d’équipage dans chacun de ses A380 entre Nice et Dubaï.
Un avion aux couleurs du rugby
L’avion qui a atterri ce jeudi à Nice s’est présenté avec la nouvelle identité visuelle de la compagnie et une livrée aux couleurs de la Coupe du monde de rugby 2023 en France, dont Emirates est le sponsor officiel. Immatriculé A6-EOE, c’est le même A380 qui a récemment transporté le trophée Webb Elis qui sera remis à l’équipe vainqueur de l’épreuve à l’automne prochain depuis l’Afrique du Sud (dernier vainqueur) et Paris, via Dubaï. Tous les matches de la coupe du monde pourront d’ailleurs être regardés par les passagers Emirates en direct durant leur vol.
Le fret aussi
Grâce à son impressionnante capacité de charge, l’A380 peut embarquer, en plus de ses passagers, un fret important. Depuis le 1er janvier 2023, Emirates a transporté plus de 1,1 million de kilos de fret aérien (fleurs, parfums, huiles, médicaments, pièces détachées) au départ de Nice vers le monde entier. L’apport de l’A380 va permettre d’accroître sensiblement ce tonnage.
Démarche dynamique, poignée de main ferme, la directrice générale d’Air France nous rejoint au restaurant panoramique de l’aéroport de Nice en pleine effervescence en ce long week-end de Pentecôte, entre Grand Prix de Monaco et Festival de Cannes.
Aux commandes de la compagnie nationale depuis cinq ans, Anne Rigail pilote le redécollage délicat d’un géant de l’aviation qui reprend des couleurs.
Présente à Cannes samedi dans le cadre du partenariat entre Air France et le Festival du film, reconduit pour la 43e année, elle se félicite de la mise en place, à l’occasion de la quinzaine cannoise, de trois vols spéciaux depuis Los Angeles.
Un dispositif qui sera renouvelé en juin à l’occasion du Cannes Lions, le rendez-vous mondial de la publicité.
Un moyen de rapprocher davantage les États-Unis de la Côte d’Azur, et de renforcer encore les liens entre Air France et Nice.
Nice est le premier aéroport français après les plateformes parisiennes. Un enjeu fort pour Air France?
C’est un aéroport très important pour nous, et sur lequel nous avons une desserte significative: quinze vols quotidiens avec la Navette vers Orly, neuf vers Charles-de-Gaulle, trois vers le Hub lyonnais. En octobre, nous avons ouvert une liaison avec Londres, que nous renforçons à deux fréquences quotidiennes cet été. Nous lançons aussi beaucoup de destinations saisonnières, avec deux nouveautés à Nice: Santorin (Grèce) et Marrakech (Maroc).
"Avec la prise de conscience environnementale, les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux"
Allez-vous accentuer l’ouverture de nouvelles lignes?
Nous conservons l’agilité que nous avions pendant la période Covid, en redéployant certains avions sur des destinations loisirs sur les périodes où la demande affaires est traditionnellement plus réduite, comme l’été. Nous avons ainsi 66 destinations saisonnières au total au départ de la France. L’agilité est vraiment devenue un maître mot. La crise sanitaire nous a appris à revoir notre programme de vols et à aller chercher toutes les opportunités.
La clientèle d’affaires est-elle revenue après la crise sanitaire?
Nous n’avons pas retrouvé le niveau de 2019. L’évolution à la baisse est beaucoup plus marquée sur le réseau domestique que sur les long-courriers. Avec le développement du télétravail et une prise de conscience environnementale de plus en plus forte, en particulier au niveau des entreprises, nous observons un changement des comportements. Les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux. Même sur Nice, ville pour laquelle il n’y a pas d’alternative en train très facile, nous voyons un impact, en particulier ces derniers temps à la suite des recommandations de sobriété du gouvernement. Cela nous a conduits à ajuster les fréquences de la Navette, qui passeront cet été de 17 à 15 vols par jour.
"L’inflation a amené une hausse de 15 à 20% du prix des billets"
Avec l’inflation, les prix des billets ont flambé. Dans quelle proportion pour Air France?
De l’ordre de 15 à 20%. La raison principale réside dans la hausse des prix du pétrole. La part
du carburant dans les coûts du groupe Air France-KLM a doublé en un an, passant de 15 à 32%. Mais nous veillons à conserver des tarifs qui permettent au plus grand nombre d’accéder au trafic aérien.
Le décret concernant l’interdiction des vols intérieurs courts a été publié cette semaine au . Cette mesure est-elle pénalisante pour Air France?
L’impact a déjà eu lieu. Nous avons fermé les lignes Orly-Bordeaux, Orly-Nantes et Orly-Lyon en mai 2020. On ne peut pas considérer que cette mesure ne change rien. Nous avons restructuré en profondeur notre réseau domestique, avec un impact très fort pour nos personnels. Et nous assistons à une évolution des comportements qui impacte par exemple une ligne comme Orly-Marseille, en baisse significative.
Comment gérez-vous la montée en puissance de l’"avion bashing"?
La meilleure réponse, c’est notre trajectoire de décarbonation. Entre 2005 et 2019, nous avons réduit nos émissions de 6% alors que le trafic croissait de 32%. Nous avons fixé des objectifs ambitieux consistant à réduire de 30% nos émissions entre 2019 et 2030 par passager/km. L’essentiel de nos investissements va dans cette direction.
Quels sont les leviers de cette décarbonation?
Tout d’abord le renouvellement de la flotte. En pleine crise Covid, alors que nous perdions plusieurs milliards d’euros, nous avons décidé d’investir un milliard par an dans des avions de nouvelle génération. Avant la crise, notre flotte n’en comportait que 4%. Fin 2023, nous serons à 30%, et à 70% en 2030. Ces appareils sont plus efficients et moins bruyants. Nous travaillons aussi sur l’écopilotage. Dans tous les aéroports équipés, comme à Nice par exemple, nous coupons le moteur auxiliaire dès que l’avion est au sol, pour passer à une source d’énergie électrique. L’autre levier important, c’est l’utilisation de carburants durables, qui représentent la moitié de la décarbonation. Nous sommes pionniers dans ce domaine, notamment à Nice où nous avons assuré une série de vols avec 10% de carburants durables dès 2014. L’an dernier, le groupe Air France-KLM a consommé 17% du carburant durable existant dans le monde. L’enjeu, c’est que le prix de ce type de carburant puisse diminuer. Il faut rapidement faire émerger une filière de production en France. Nous attendons prochainement des annonces du gouvernement sur le sujet.
Sur quelles technologies nouvelles misez-vous?
Celle dans laquelle nous mettons le plus d’espoir, c’est celle du fuel synthétique, ou e-fuel. Nous savons que les carburants durables produits à partir de biomasse ne seront plus suffisants à partir de 2030. Il y a peu de projets, mais nous devons accélérer dans ce domaine.
Et concernant les avions?
L’électrique et l’hydrogène sont des projets importants pour nous, mais qui ne pourront pas représenter une part majeure de la décarbonation, pour une raison simple: cela concernera des avions de taille réduite, mais en aucun cas, à ce stade, des long-courriers, qui représentent aujourd’hui 80% de nos émissions.
"Jets privés et ultra-riches: ça plane pour eux": ce soir, le magazine "Complément d’enquête" de France Télévisions revient sur la polémique qui touche l’aviation d’affaires.
Le reportage, de Guillaume Couderc et Julien Cholin (ancien correspondant de France 2 à Nice), est consacré au monde secret de l’aviation d’affaire. Et notamment à la "pollution générée par le secteur et aux milliardaires français qui désormais se cachent pour voler", explique le reportage.
La Côte d’Azur étant sans surprise la destination numéro 1 des jets privés, une partie du sujet est consacrée à l’aéroport de Cannes-Mandelieu.
"Quand ça fait beaucoup de bruit, on s’arrête de parler", déplore ainsi dans le sujet Laurent, un riverain.
"En haut on se croit tout permis"
"On nous demande de mettre nos diesels à la casse, d’économiser l’eau et puis en haut on se croit tout permis", évoque une voisine.
Le reportage évoque aussi la petite île de Névis, dans les Caraïbes, où Patrick Drahi, le patron français d’Altice, possède une résidence. Il y fait allonger la piste d’atterrissage pour pouvoir poser son Global 7500, un des jets les plus chers du marché (62 millions de dollars).
Au menu également, les voyages en jet des équipes de de football de Ligue 1; le salon d’Orlando, le grand raout annuel de l’aviation d’affaire; le bras de fer entre "geeks" et milliardaires (Elon Musk, Bernard Arnault); une interview de Clément Beaune, ministre des Transports et un sujet sur Valljet, leader français du jet, et ses "méthodes douteuses".
"Jets privés et ultra-riches: ça plane pour eux", ce jeudi 9 mars, à 23h, sur France 2.
Wingly est une plateforme de coavionnage. Trouvez les passagers ou les pilotes pour les voyages de vos rêves.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/le-luxe-devient-il-accesseible-ces-applis-pour-soffrir-une-escapade-en-mer-ou-dans-les-air-sans-se-ruiner-786623
En cas de vol retardé, annulé ou surbooké les passagers peuvent obtenir une indemnité allant jusqu'à 600 €. Flightright s'occupe des les démarches.
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