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"On multiplie l'utilisation de l'électrique et donc le besoin de batteries, en cherchant toujours plus les métaux rares au détriment de l'environnement. Le remède n'est-il pas finalement pire que la maladie ?", vous inquiétez-vous, Greg. Vous soulevez là plusieurs points cruciaux.
Un parc auto 100% électrique en 2035, vraiment?
A partir de 2035, plus aucun véhicule neuf mis sur le marché ne devra émettre de CO2 à l’échappement. C’est la décision actée par les 27 membres de l’Union européenne le 27 mars.
Dans sa planification écologique présentée fin septembre, le président français, Emmanuel Macron, a quant à lui annoncé un objectif de 15% de voitures électriques d'ici 2030, contre 1% aujourd'hui.
Pour y parvenir, le gouvernement envisage la mise en place d'un dispositif de leasing de 100 euros par mois, pour les premiers modèles de véhicules électriques. Objectif: au moins 1 million de véhicules électriques produits en France à l'horizon 2027.
Ok, mais est-ce soutenable de produire autant de voitures électriques?, vous demandez-vous.
En effet, les batteries de ces dernières nécessitent un certain nombre de métaux rares dont l’extraction est loin d’être neutre. 40% de l'empreinte environnementale (climat et écosystème) des véhicules électriques est liée à la fabrication des batteries, indique l’Agence pour la transition écologique (Ademe) dans un rapport, copublié avec la European climate foundation et la Fondation pour la nature et l’Homme.
"Pour produire une voiture électrique, nous sommes aujourd’hui tributaires des pays producteurs de Cobalt, dont la majorité est issue des mines de République Démocratique du Congo", qui regroupe 70% de la production mondiale.
Même constat pour le lithium utilisé dans les batteries: "Pour produire une batterie, il faut l’équivalent de la consommation en eau de 500 personnes pendant 1 an. C’est un désastre écologique", décortiquait François Xavier Pietri, journaliste économique et auteur du livre Voiture électrique: ils sont devenus fous!, il y a un an à Nice-Matin.
Dans le futur, des métaux rares extraits en France?
Procédé polluant, l’extraction de ces métaux est aujourd’hui cantonnée à un lointain ailleurs, où les personnes officient dans des conditions de travail très discutables. "Ils sont surtout extraits dans les pays du Sud, mais ce n’est pas une solution satisfaisante", pointe François Gemenne, politologue spécialiste des questions environnementales et président du comité scientifique de la Fondation pour la nature et l’Homme.
"Nous avons en France d’importantes réserves de métaux rares, notamment de lithium. Il faudra sans doute à l’avenir envisager l’ouverture de mines sur le territoire français", analyse-t-il. Encore faut-il que les citoyens soient favorables à l’ouverture de tels sites près de chez eux...
Diminuer à tout prix le volume de voitures en circulation
"Le passage de la voiture thermique à la voiture électrique est une bonne chose, surtout en France où le mix électrique est largement décarboné. Par contre, cela ne doit pas nous empêcher de questionner notre rapport à la voiture individuelle ou de développer les transports en commun", met en garde François Gemenne.
Si l'on ne veut pas faire de lourds frais d'investissements pour une rencontre internationale, il vaut mieux l'organiser à un endroit où les structure...Lire plus
"Si on veut le même nombre de véhicules électriques que de thermiques, on n’a pas de solution", Joël Guiot, climatologue
Une expertise partagée par de très nombreux scientifiques, à l’instar de Joël Guiot, climatologue et auteur pour le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec):
"Si on veut le même nombre de véhicules électriques que de thermiques, on n’a pas de solution. Il faut nécessairement se poser la question de la sobriété et de la réduction du parc auto", dit-il.
Comment? "En réservant les véhicules électriques là où on ne peut pas avoir de transports en commun ou pour les emplois qui ne peuvent pas s’en passer. Il faut arrêter l’idée qu’on peut avoir un ou deux véhicules électriques par famille", abonde-t-il.
Les travaux de l’Ademe mentionnent, quant à eux, la nécessité d’inclure dans cette transition des alternatives comme le partage de véhicules.
Des voitures électriques… mais pas n’importe lesquelles!
Enfin, le passage à l’électrique ne doit pas se faire dans n’importe quelles conditions.
"En France, les émissions de gaz à effet de serre induites par la fabrication, l’usage et à la fin de vie d’un véhicule électrique, sont 2 à 3 fois inférieures à celles des véhicules essence et diesel", détaillait l’Ademe dans une étude datant de 2017.
Mais plus le véhicule électrique est lourd, plus les bénéfices pour le climat diminuent. "Une berline électrique émet en moyenne 2 fois moins (44% de moins) de gaz à effet de serre qu’un véhicule diesel de la même gamme." Tandis qu’une citadine électrique émet 3 fois moins (-63%) qu’une citadine essence, précise encore l’Ademe.
Des voitures électriques, avec quelle électricité?
Dans son étude, l’Agence pour la transition écologique souligne par ailleurs que le passage vers un parc automobile électrique sera soutenable… à condition également que la part de production d’électricité à partir des énergies renouvelables augmente en France à l’horizon 2030.
Les atouts des véhicules électriques se confirmeraient si minimum 39% de l'électricité produite en France d’ici 7 ans l’est à partir d’énergies renouvelables, contre 19% environ aujourd’hui, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
Rejoindre Cannes, Antibes, Grasse, ou Sophia Antipolis, ou même Nice chaque matin, quand on habite dans l’ouest du département peut vite relever du parcours du combattant. Quels sont les temps de parcours pour aller au bureau? Les principaux points noirs? Quelles solutions pour fluidifier la circulation? Nous avons lancé un sondage en ligne, et vous avez été plus de 200 à répondre. Il donnera lieu à une série de reportages, dont voici le premier volet.
Vous avez donc été 208 à répondre à notre sondage sur la circulation dans l’ouest du département il y a quelques semaines. C’est dire si le sujet mobilise.
À la question "Qui mobilise-t-il?" justement, les données statistiques sont claires quant à la parité: un parfait 50-50… autant de femmes que d’hommes ont eu envie de répondre à notre petit questionnaire.
Des automobilistes entre 22 et 66 ans. Surtout des actifs donc, résidant sur le territoire Antibes-Cannes-Grasse avec une majorité d’Antibois impliqués.
Où vont-ils travailler chaque matin de la semaine?
La majorité à Sophia (61 personnes), mais 40 personnes parmi les sondés effectuent la trentaine de kilomètres qui les séparent de Nice. Nous avons également eu des travailleurs à Cannes (22), Antibes (20) et Grasse (15).
Donnée intéressante de ce sondage: le mode de déplacement. La grande "gagnante" reste la voiture (88,5%). Certains (autour de 4%) à vélo ou à deux-roues (en même temps, quand on circule à deux-roues, on se sent moins enclins à répondre à ce genre de sondage car on se faufile, n’est-ce pas!)Très peu en train (0,5%) ou en transports en commun (1,9%).
74% prennent la route pour aller travailler quand 1,9% roulent uniquement pour accompagner les enfants à l’école. Enfin 24% font les deux: ils déposent leurs têtes blondes et filent au boulot.
Combien de temps pour rallier l’autoroute?
Si 45,7% mettent moins d’une heure à rejoindre l’autoroute et 38,9% plus d’une heure.
Et quand il pleut, c’est l’enfer… Pour 88% des personnes sondées, la météo influe sur le trafic. Les motards laissent leurs deux-roues au garage, la route est détrempée, la visibilité parfois limitée et les automobilistes inquiets. Il y a davantage d’accidents.
Jours noirs pour circuler?
Nombreux sont ceux qui pointent du doigt les mardis et jeudis. Le début et la fin de semaine étant malgré tout extrêmement chargés. Le mercredi assurant une respiration.
Enfin des réponses assez édifiantes à la question: "Avez-vous testé... Le covoiturage, les transports en commun, le vélo..."
Si 17,3% ont tenté le covoiturage, 21,6% les transports en commun, 12,5% le vélo, 62% n’ont "rien testé de tout cela"...
Pourquoi? Une réponse revient souvent: "Inadapté" les horaires des trains et bus, le covoiturage s’avèrent plus contraignants que la voiture, "C’est clair, en voiture, j’arrive plus vite et de façon plus sûre sur mon lieu de travail. La voiture reste le moyen le plus pratique" nous dit cet Antibois. Quant au vélo: "Trop loin trop dangereux, et il n’y a pas de pistes cyclables…"
Dans une prochaine édition, nous verrons toutes les galères que vous avez vécues en voiture sur le secteur.
Mon commentaire : Le texte qui accompagne le graphique "combien de temps pour rallier l'autoroute" exagère le résultat et ne correspond pas au camembert. C'est plutôt "Si 45,7% mettent moins d’une DEMI-heure à rejoindre l’autoroute et 38,9% ENTRE UNE DEMI-HEURE ET une heure." C'est plus cohérent.
L'inauguration du dépôt du réseau de transport urbain Envibus s'est déroulée ,ce mercredi 2 novembre, à Antibes. Un dépôt de six étages avec des parkings aériens, sur 6.000 m² de terrain. Ce dépôt propose 22.000 m² de plancher utilisable. Toute la maintenance des bus se fera ici.
Label "Bâtiments Durables Méditerranéens"
Ce nouveau dépôt des Trois Moulins se veut plus respectueux de l'environnement : "il contribue d'un point de vue environnemental à la préservation de territoire, notamment par la baisse des émissions de gaz à effets de serre" se félicite la mairie d'Antibes. Il intègre ainsi tous les critères du label "Bâtiments Durables Méditerranéens" : panneaux photovoltaïques, plancher en béton bas carbone, cloisons en bois recyclés etc.
Un dispositif de recyclage de 95% des eaux de lavages des carrosseries de bus a aussi été mise en place pour ne pas dépasser 3.500 m3 d'eau.
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Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/le-luxe-devient-il-accesseible-ces-applis-pour-soffrir-une-escapade-en-mer-ou-dans-les-air-sans-se-ruiner-786623
Découvert par article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/la-premiere-application-de-chauffeurs-pour-enfants-arrive-sur-la-cote-d-azur-771007
Publié le 31 mai 2022 à 21h20 Par Propos recueillis par Tristan Gasparro
Présente depuis 2019, dans le nord de la France, la toute première application de chauffeurs privés pour les mineurs arrive mercredi 1er juin dans les Alpes-Maritimes. Impossible de venir chercher son enfant à l’école, à l’aéroport ou même pour venir le récupérer à une soirée, les fondatrices ont l’objectif d’en faire un outil rassurant pour les parents. Claire Miran et Ariane de Belizal dévoilent leur concept.
C’est quoi le principe de l’application?
C’est un service de chauffeur pour enfants, un peu comme le taxi et Uber mais en plus sécurisé. Nos trajets sont pour la plupart des retours d’écoles, d’activités ou de sorties facilitant la vie des parents. On fait des courses 24h sur 24 sept jours sur sept avec trois types de conduites différentes, une première avec l’enfant d’une seule famille, une seconde qui peut être groupée et une autre mutualisée afin de réduire les coûts et l’empreinte écologique. Toutes nos courses peuvent être suivies en temps réel afin de rassurer les parents. On est disponible de Théoule-sur-Mer à Menton en passant par Vence, Colomars, et Grasse. Pour tous nos trajets, 1 Kidsou sera cumulé tous les 10 euros et au bout de 10 Kidsous, cinq euros seront déduits du prochain trajet.
Comment inscrire son enfant?
C’est très simple d’utilisation. Il suffit de télécharger notre application gratuite disponible sur le store de son smartphone. Pour créer un compte, il suffit de rentrer les quatre informations de base, numéro de téléphone, nom, prénom et adresse mail. Ensuite les parents pourront commander un trajet pour les enfants avec une possibilité de le faire quatre heures à l’avance afin de pouvoir prévoir un chauffeur.
Quels sont les tarifs?
Nous fonctionnons selon deux critères, la distance et le temps passé. Par exemple, pour un trajet compris entre zéro et 30 minutes jusqu’à 7km, ce sera 39 euros. Pour les sorties d’école, de gare ou d’aéroport, il y aura un petit supplément qui sera ajouté car notre chauffeur va arriver longtemps à l’avance afin d’attendre l’enfant sur le lieu de sortie. Sur tous nos trajets vous allez pouvoir cumuler des Kidsous (N.D.L.R. point de fidélité), à hauteur d’un tous les 10 euros dès la première course.
Comment vérifiez-vous vos chauffeurs?
Tous nos chauffeurs ont une vraie expérience avec les enfants. Ils sont soit parents soit ont travaillé auprès des enfants (Bafa, infirmier, etc..). En plus de ça nous vérifions qu’ils soient bien titulaires d’un statut de VTC et que leur casier judiciaire soit vierge. Ensuite nous les rencontrons tous afin de vérifier qu’ils correspondent bien à nos valeurs. La dernière étape consiste à faire remplir un questionnaire où il faut répondre à certains cas pratiques comme comment réagir si un petit ne veut pas s’attacher ou encore comment faire s’il vomit ou a une crise.
Publié le 03 novembre 2021 à 08h13
Par La rédaction
L’ouverture à la concurrence dans le transport ferroviaire s’est concrétisée. Le premier train Transdev circulera en 2025 sur la ligne Marseille-Toulon-Nice. La SNCF garde la main sur les dessertes Les Arcs-Vintimille, Cannes-Grasse et Nice-Tende.
Annoncée en septembre, confirmée jeudi dernier par le vote des élus de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur réunis en assemblée plénière, la société Transdev fait une entrée remarquée en France dans le transport ferroviaire de voyageurs. Une grande première très observée et qui doit réussir, a insisté Renaud Muselier.
Avant de présenter plus en détail l’offre qui a séduit la collectivité, Thierry Mallet, président du groupe Transdev, a salué "l’audace de Renaud Muselier pour cette ouverture à la concurrence alors que le marché était fermé depuis 85 ans". On vous explique ce qu’il faut en attendre.
Avec l’ouverture à la concurrence, paiera-t-on moins cher son billet de TER?
"Non. Il n’y aura pas d’impact sur le prix des billets", a déclaré Renaud Muselier. Avant de préciser: "Les abonnements seront au même prix qu’aujourd’hui. Les billets unitaires seront, eux, plus chers. Notre objectif, dans le cadre d’une COP d’avance, étant que de plus en plus de personnes prennent le train au lieu de leurs voitures. Cela passe par une meilleure qualité de service avec des trains neufs, climatisés, plus fréquents et qui arrivent à l’heure." Thierry Mallet, le président du groupe Transdev, renchérit: "Aujourd’hui on prend les transports publics non pas parce que ce n’est pas cher, mais parce que c’est efficace. L’enjeu du transport public n’est pas son prix, mais la qualité de service qu’il propose."
En termes de qualité de service, quelles sont les améliorations que va apporter Transdev?
En termes de fréquence des trains, le nombre d’allers et retours quotidiens entre Marseille et Nice va passer de 7 aujourd’hui à 14, entre 6h et 22h, à partir de juillet 2025, date du début d’exploitation de la ligne dite "métropoles" par Transdev. Les objectifs en matière de ponctualité sont également revus à la hausse. Alors que 93% des trains arrivent à l’heure aujourd’hui, Transdev s’engage à "une baisse significative des retards de 40%".
L’objectif de 97,5% de trains à l’heure apparaît même sur les documents remis hier lors de la conférence de presse. Quant aux trains supprimés, leur taux acceptable a été fixé à 0,25%. Thierry Mallet précise que "si un problème sur la ligne survient, nous pourrons garantir une substitution routière grâce à notre implantation locale". En cas de non-respect du cahier des charges, "des pénalités sont prévues", a confirmé Renaud Muselier, tout en espérant "ne pas avoir à les appliquer".
Avec le changement d’opérateur, les trains seront-ils modernisés?
Oui, seize rames neuves ont déjà été commandées au constructeur Omneo Bombardier. Mais leur design ne sera révélé qu’en mars prochain. D’une capacité de 450 passagers et douze emplacements vélo chacune, équipées de prises électriques et proposant du wifi, ces nouvelles rames devraient avantageusement remplacer les neuf trains Corail qui circulent généralement sur cette ligne aujourd’hui.
Un petit film présenté jeudi précise même que des bornes à bord permettront de valider son voyage. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de contrôleur. Au sujet de la fraude, et plus généralement de la sécurité, le président du groupe Transdev déclare: "Il y aura un agent dans toutes les rames qui circulent et une patrouille dans une rame sur trois." L’objectif affiché par la Région est de faire baisser le taux de fraude de 12% à 6% à l’horizon 2035.
Transdev a-t-il l’expérience du ferroviaire pour tenir ses engagements?
Pour ceux qui douteraient de l’expérience de Transdev en matière de transport ferroviaire, qu’ils se rassurent, la société française n’est pas une néophyte en la matière. "Cela fait 25 ans que nous sommes acteurs dans le secteur. Nous opérons plus de 70 lignes dans 5 pays (Suède, Allemagne, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande…) et transportons 180 millions de passagers par an", insiste Thierry Mallet. Ce dernier fait également remarquer que Transdev Sud est déjà présent dans la région, où elle opère quelque 2.000 cars et bus.
Cette ouverture à la concurrence marque-t-elle le début d’une privatisation du rail?
Vice-président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en charge des transports et de la mobilité durable, Jean-Pierre Serrus s’inscrit en faux: "La Région reste l’autorité organisatrice. C’est elle qui continuera de fixer les tarifs, les horaires. Le fait que la Région investisse dans de nouvelles rames est au contraire un acte fort du renforcement de ce service public. Le seul changement, c’est l’opérateur."
La SNCF réagit
Invité mardi matin à l’Hôtel de Région pour présenter l’offre de la SNCF retenue sur les lignes Cannes-Grasse, Les Arcs-Vintimille et Nice-Tende, Christophe Fanichet, P.-D.G. de SNCF Voyageurs n’a pas caché sa "tristesse d’avoir perdu le lot numéro 1" correspondant à la ligne reliant Marseille, Toulon et Nice. Avant d’enchaîner sur une note plus optimiste: "Avoir gagné le lot numéro 2 est le meilleur témoignage de la crédibilité d’un candidat solide, qui a su se remettre en question."
Et justement, ce n’est pas parce que l’opérateur ne change pas que le service proposé sur ces lignes qui desservent majoritairement les Alpes-Maritimes va rester identique. Mettant "la performance au cœur de notre offre opérationnelle, économique et écologique", ce que les cheminots appellent "l’étoile ferroviaire de Nice" va connaître un "bond en avant", a affirmé Christophe Fanichet. Avec notamment la construction d’un "véritable réseau express azuréen".
Neutralité carbone à l’horizon 2025
Dans le détail, ce RER proposera un train tous les quarts d’heure entre Cannes et Menton. Pour l’ensemble des lignes du lot, la SNCF mettra en circulation 75% de trains supplémentaires à compter de décembre 2024. Se félicitant de la part grandissante du ferroviaire, Christophe Fanichet ambitionne d’augmenter de 50% le nombre de passagers sur ces lignes opérées par la SNCF d’ici à la fin de la nouvelle concession.
Pour ce faire, il entend encore améliorer la ponctualité des trains en la poussant à 98,5%, soit 1,5 point de mieux qu’aujourd’hui. Avec l’aide de la Région, les rames seront également rénovées. Quant à la sûreté, les agents de la Suge, la police ferroviaire de la SNCF, effectueront 79.000 heures spécifiquement sur ces lignes.
Enfin, parce que les questions environnementales sont au cœur des préoccupations actuelles, la SNCF affirme vouloir atteindre la neutralité carbone dès 2025, notamment "grâce à des trains qui consomment moins, à l’achat d’éco-carburant ou d’électricité solaire, et à l’éco-conception du futur atelier de maintenance de Nice", martèle Christophe Fanichet.
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Découvert par article Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/6-manieres-de-reduire-son-empreinte-carbone-au-quotidien-et-les-applis-pour-y-arriver-724446
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Découvert par article abonné Nice Matin https://abonnes.nicematin.com/article/truckxy-cest-luber-de-lutilitaire-deux-cannois-lancent-une-application-de-transport-dobjets-a-la-demande--728429
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Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/transports/tout-savoir-sur-le-bon-plan-pour-voyager-pas-cher-le-pass-sud-azur-698682
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