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Nous sommes en 2022. Laura est assistante vétérinaire. Depuis quelque temps, elle a remarqué que certains clients se retrouvent embêtés lorsqu’ils doivent emmener leur animal à la clinique.
Il y avait cette petite dame qui n’arrivait plus à se déplacer, ou encore ces personnes qui me disaient qu’elles travaillaient et qu’elles étaient coincées. D’autres ne pouvaient pas laisser les enfants seuls à la maison. Leur seule possibilité, c’était de prendre un taxi. Et c’est très cher sur la Côte d’Azur."
Alors une idée commence à germer dans sa tête. L’idée d’aider à transporter tous ces patients à quatre pattes. De devenir une sorte d’ambulancière pour animaux.
Elle en parle à son collègue vétérinaire qui lui dit que c’est une bonne idée et que "ça manque dans le coin".
Pour concrétiser ce projet, Laura investit près de 70.000€. Elle achète un fourgon, l’aménage totalement, l’équipe d’un brancard, d’une climatisation réversible, de grandes et petits cages en fonction de la taille des chiens ou des chats qu’elle devra transporter.
Elle s’équipe également de tout ce qu’il faut pour respecter les protocoles de désinfection. Sa maman la soutient, ainsi que son conjoint qui l’aide pour l’aménagement.
Elle se forme pour obtenir l’ACACED, qui est un peu le sésame pour travailler avec les animaux. Elle y ajoute la formation TAV pour Transport d’animaux vivants.
Il ne reste plus que les démarches auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations).
"Grâce à la rapidité de l'intervention, il s'en est sorti"
L’activité a débuté il y a un mois. Laura, qui pensait au départ couvrir le Golfe, s’est vite retrouvée à se déplacer dans tout le département. "Je suis dispo 7 jours sur 7, 24h/24. Il m’est arrivé d’aller sur Toulon, Saint-Laurent-du-Var ou Nice." Il peut s’agir de transporter du domicile à la clinique, mais aussi entre deux cliniques pour des cas compliqués.
Dans son "ambulance pour animaux", elle a tout pour pratiquer les premiers secours. Récemment, elle est intervenue pour un chat qui était tombé du 3e étage. "En arrivant sur place, la scène était tendue. Aslan gisait au sol, immobile, derrière une haute grille qui barrait l'accès. (…) Sans hésiter, j'ai escaladé la grille (…). Il était là, étendu, le regard un peu perdu, mais vivant. Avec une extrême délicatesse, je l'ai soulevé et l'ai passé par-dessus la grille à sa propriétaire, qui l'attendait de l'autre côté. Nous avons filé vers la clinique vétérinaire la plus proche, où une équipe nous attendait déjà. Aslan a été pris en charge immédiatement. (…) Grâce à la rapidité de l'intervention et aux soins des vétérinaires, il s'en est sorti. Le soir même, il était de retour chez lui", raconte-t-elle sa page Facebook.
Pour Laura, "les animaux ont le droit à ce genre de services" car ce sont des membres de la famille à part entière. "Qu’on leur donne une chance d’être transportés dans les meilleurs conditions, comme on le ferait pour des humains."
Contact: 06.69.63.12.80. Page FB: Secours Animalier du 83; compte Instagram: @secours.animalier.du.83
Découvert par article
https://www.francebleu.fr/emissions/la-belle-histoire/cette-azureenne-vient-en-aide-aux-chiens-dans-le-besoin-2291193#xtor=RSS-106
L’association Au Plaisir Sam and Co, vient en aide aux personnes sans-abris à Cannes. L’équipe se lance un nouveau défi : acheter un camion pour venir en aide aux animaux errants de la ville.
Aider les plus démunis, c’est le combat de Sandrine Rousseau, présidente de l’association Au Plaisir Sam and Co.
Depuis 2024, l’association organise des maraudes avec une dizaine de bénévoles dans les rues cannoises. Sur le terrain, Sandrine pointe les nombreuses difficultés rencontrées par les propriétaires pour soigner leurs animaux.
Sandrine décide avec son équipe, de monter un nouveau projet : acheter un camion pour soigner les animaux dans la rue.
Un projet de camion itinérant
Car pour Sandrine, pas de différence entre les « Humains » et les animaux. Les soins et la bienveillance sont pour tout le monde.
Et son amour des bêtes est même tatoué sur son avant-bras.
« Tous ces chiens de la rue que nous avons rencontré font partie de notre petite famille et pour nous l’essentiel, c’est qu’ils soient bien traités. Les animaux ne doivent pas payer la facture à cause de la situation de leurs maîtres ».
Le budget de ce projet est assez conséquent : entre 10 et 20 000 euros pour l’achat d’un camion pompier réformé. Pour l’aménagement du véhicule, un budget de 3 000 euros a été estimé.
La somme permettrait de créer un espace d’accueil et de rangement pour les soins (médicaments, vaccins, accessoires vétérinaires… etc).
Avec ce camion, l’association prévoit de fournir les soins de première nécessité, mais aussi faire de l’identification et du vermifuge. L’équipe souhaiterait également faire appel à des vétérinaires bénévoles, pour délivrer des traitements.
Vous pouvez aussi venir aider l’association, en participant ponctuellement aux prochaines maraudes organisées sur Cannes. Rendez-vous sur leur page Facebook, Maraude 06 , Sam & Co.
Felome offre un service complet de test adn pour chats en France pour les propriétaires de chats curieux d’en savoir plus et les éleveurs.
Huit présidents de départements alpins ont adressé un courrier à Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, pour lui demander de relever les plafonds de prélèvement des loups de 19 à 30%, soit 112 loups abattus en plus en 2025.
En théorie, le nombre de loups pouvant être abattus en France en 2025 est de 192. Trop faible, disent à l'unisson huit présidents de Départements alpins : la Drôme, l'Isère, la Savoie, la Haute-Savoie, les Alpes-Maritimes, les Hautes-Alpes, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence. Ils cosignent un nouveau courrier daté de ce lundi et adressé à la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard. Ils demandent que le taux d'abattage de la population lupine passe de 19 à 30%.
Au mois de décembre, ces mêmes présidents de départements avaient contesté dans un communiqué la méthode de comptage des loups, dont la population est estimée à 1.013 par les services de l'État (Office Français de la Biodiversité), en baisse de 89 individus par rapport à 2023. Les élus parlent de la "sous-évaluation manifeste" du nombre de prédateurs présents sur le territoire. Ils évoquent aussi le récent changement de statut du loup, passé d'espèce "très protégée" à "espèce protégée" dans la Convention de Berne.
112 loups abattus en plus
Si le calcul demandé par les élus est suivi, 304 loups pourraient être abattus en 2025 en France, soit 112 de plus que ce qui est prévu actuellement. Pour les huit présidents de Départements, cela compenserait les opérations de tir qui n'ont pas eu lieu l'an passé, le plafond d'abattage ayant été atteint dès la fin du mois de novembre. Les tirs de défense qui répondent généralement aux attaques de loups n'ont donc pas été autorisés, selon les élus, au mois de décembre.
Par ailleurs, le courrier mentionne également la nécessité d'appliquer immédiatement certaines mesures du Plan Loup 2024 - 2029, notamment "la meilleure prise en compte des indemnisations des pertes directes" pour les éleveurs, "la mise en place d'un statut pour les chiens de protection" et "l'harmonisation des conditions de déclenchement des interventions des agents agréés".
"Tuer des loups ne protège pas les troupeaux"
Selon les élus, abattre plus de loups permettrait de réduire la "pression" sur les troupeaux d'ovins. Pour les associations de défense de la nature, cet argument est fallacieux. "Le seul moyen de limiter les dommages loups, c'est la protection des troupeaux", faisait valoir Roger Mathieu, coréférent loup pour France nature environnement (FNE) Auvergne-Rhône-Alpes, au mois de décembre. Ces associations dénoncent par ailleurs des abattages illégaux de loups, entre 100 et 200 braconnages par an.
Il y a les animaux que l’on câline et ceux que l’on mange. Dans son dernier ouvrage de référence, Attachements, enquête sur nos liens au-delà de l’humain, l’anthropologue Charles Stépanoff (1) analyse l’évolution des liens que nous entretenons avec les animaux et notre environnement. Éloignés des lieux d’élevage dont nous sommes dépendants, nous fermons les yeux sur la réalité de cette économie. Loin des yeux mais près du cœur, nous voulons pourtant le bien-être animal. Quitte à l’enfermer dans les zoos pour mieux le protéger…
Durant les cent dernières années, qu'est-ce qui a le plus changé dans les relations entre l'être humain et les animaux?
Les animaux ont presque disparu de nos vies. Si on regarde les fermes de nos grands-parents, on voit qu’ils vivaient avec de nombreux animaux, pas uniquement des chiens et des chats, mais par exemple en compagnie du cochon, qui était présent dans la ferme, qu'on nourrissait tous les jours, avec des plantes récoltées le long des chemins. Il y avait le cheval de travail, les petits élevages de moutons, la basse-cour. C'était une communauté hybride qui assemblait des humains et de nombreuses autres espèces selon des liens complexes de travail, de production, de collaboration. Et ce n’était pas incompatible avec le fait d’entretenir une relation affective avec le petit cochon, traité comme un bébé. Puis, quand il était gros, on le tuait, on le mangeait, on le partageait. Toute cette richesse était fondée sur une autonomie alimentaire. Aujourd'hui, on est beaucoup plus dans le cadre d’une séparation, une forme de cloisonnement de notre relation aux animaux: d'un côté il y a les animaux qui nous nourrissent, et de l'autre les animaux que l'on aime. Nos animaux de compagnie sont des supports d'affects, tandis que les animaux "de production" sont vus comme une source de nourriture.
Nous serions donc moins concernés par notre environnement animal?
Quand on vit en ville, on peut avoir une relation riche avec un jardin, un parc, des pigeons qu'on va nourrir, des animaux de compagnie… Mais la dimension métabolique, l'approvisionnement, ont été transférés ailleurs. Nous avons camouflé et délégué tout ce qui fait que nous sommes dépendants de notre milieu vivant, en le confiant à l’industrie alimentaire.
Pourquoi nous est-il plus difficile d’abattre un animal domestique qu’un animal sauvage?
Parce que nous sommes des prédateurs empathiques: les humains sont incontestablement les plus grands prédateurs de la planète, mais à la différence du loup ou du tigre, ils sont capables d’avoir des émotions pour l’animal qu’ils tuent, d’être éblouis par la beauté d’un cerf, d’éprouver de l’affection pour une vache. C'est un paradoxe qui n'a pas été résolu avec la domestication. Raison pour laquelle on ne va pas consommer sa viande tout seul. Tuer un cochon était un acte collectif dans la paysannerie. On le partageait, c’est-à-dire qu’une famille donnait un jambon à son voisin, qui le lui rendrait à son tour lorsqu’il abattrait sa propre bête. Ce qui distingue les humains, c'est cette notion de partage. "Ce sont les lions qui mangent tout seul", disent d’ailleurs les peuples San d’Afrique du Sud!
Quel est alors l'équilibre entre empathie et prédation?
Chaque société humaine essaye de le trouver, et ce n’est pas évident. Il n’y a pas de solution unique chez tous les humains. Chez certains peuples, cela se traduit par des rituels d'excuses aux animaux et aux arbres qui sont abattus. Ce sont des règles éthiques de modération établies afin d’éviter le gâchis. On éprouve de la compassion pour l'animal qu'on mange, mais on ne veut pas qu’il soit mort pour rien! Une autre manière, la plus répandue aujourd’hui, consiste à cacher l’affaire, en camouflant l'acte de violence et en le confiant aux ouvriers travaillant dans les abattoirs. L’abattoir a été une façon moderne de résoudre le problème du prédateur empathique. C'est le lieu où l'humain exerce en cachette sa prédation sur des animaux qu'il a élevés lui-même.
Mais nous affirmons pourtant nous soucier de plus en plus du bien-être animal…
Cette question du bien-être animal est à double tranchant, parce que bien souvent, c'est un argument utilisé par l'industrie pour rendre acceptable l’élevage industriel. On fait des efforts pour accorder un demi-mètre carré de plus pour le cochon… Les cahiers des charges des abattoirs, par exemple, sont aujourd’hui très bureaucratiques et favorisent l'industrie. Dans toute la France, des abattoirs municipaux sont devenus non viables économiquement, car ils n’arrivaient pas à suivre ces exigences sur le plan réglementaire. Ce n'est pas forcément un gain pour les animaux, car cela implique plus de transports alors qu’auparavant, ils pouvaient être abattus sur leurs communes. Les bêtes parcourent ainsi des centaines de kilomètres, dans des camions, dans des transports intercontinentaux, maritimes, ce qui constitue une source de stress terrible pour elles.
Sur le terrain, la cohabitation des loups avec l'élevage moderne est-elle une utopie?
Elle est effectivement difficile. J'ai travaillé assez longtemps en Sibérie, où j'ai mené des études sur le sujet. Là-bas, ça coexiste bien! La raison en est simple: le loup n’a jamais disparu et n’a pas été réintroduit, comme c’est le cas chez nous. Surtout, les éleveurs ont le droit de se protéger face à un loup qui fait des dégâts. Certains loups posent problème, d'autres non. Les éleveurs en Sibérie n'éprouvent pas de haine envers le loup en général. Au contraire, puis qu’ils le considèrent comme un animal sacré. Mais s’il prend trop de brebis ou d'agneaux, l’éleveur a le droit de le tuer. C'est un droit de légitime défense. Ce qui n’existe pas chez nous, et que réclament nos éleveurs. Je pense que si ce droit existait, cela pourrait en réalité pacifier ces relations, parce que les éleveurs d’aujourd’hui ont l'impression de subir une contrainte qui leur est imposée par les gens des villes.
L'évolution des zoos permet aujourd'hui de sauver des espèces en voie de disparition.
On en vient donc à enfermer les animaux pour les protéger…
Le zoo a toujours joué un rôle important dans la connaissance des animaux. La ménagerie du jardin du roi, devenu muséum d'histoire naturelle à Paris, sous l'Ancien régime, était un lieu de collection des animaux. Il a permis d'étudier leur anatomie, mais il a aussi eu un rôle de conservation. On a pu le voir par exemple avec le cheval de Przewalski, considéré comme un cheval sauvage et qui a été conservé uniquement dans les zoos. S’il a pu être réintroduit en Mongolie, c'est grâce aux zoos et notamment au Jardin des plantes à Paris. Ces endroits jouent donc un rôle scientifique tout à fait important, mais aussi un rôle pédagogique pour faire prendre conscience aux enfants de la richesse de la faune. Le zoo, contrairement à ce que l’on pourrait penser, est promis un bel avenir.
- Charles Stépanoff est anthropologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et cofondateur de l’École paysanne de Lignerolles.
À lire: Attachements, enquête sur nos liens au-delà de l’humain, éditions La Découverte, 640 pages, 27 euros.
https://www.google.com/search?q=Attachements%2C+enqu%C3%AAte+sur+nos+liens+au-del%C3%A0+de+l%E2%80%99humain&rlz=1C1GCEA_enFR1044FR1044&oq=Attachements%2C+enqu%C3%AAte+sur+nos+liens+au-del%C3%A0+de+l%E2%80%99humain&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIJCAEQLhgNGIAEMgcIAhAAGO8FMgoIAxAAGKIEGIkFMgcIBBAAGO8F0gEHNjE0ajBqN6gCALACAA&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Dans une démarche novatrice et écologique, Tilikum’s Spirit envisage la sanctuarisation du site de Marineland pour créer un véritable refuge marin.
L'association Tilikum's Spirit
Le Tilikum’s Spirit a vu le jour sous la forme d’un collectif en décembre 2022 après avoir œuvré plusieurs années pour le suivi des animaux marins présents à Marineland et la défense des cétacés captifs.
Depuis 2019 les bénévoles du collectif se sont déplacés au parc très régulièrement pour suivre les animaux et leur évolution. Petit à petit, le Tilikum’s Spirit a vu le jour sur les réseaux sociaux jusqu’à la création officielle du collectif en 2022.
Face à l’ampleur qu’ont pris les actions du Tilikum’s Spirit, décision a été prise de créer l’association (Création officielle le 8 avril 2024).
L'objet et les moyens de l'association
L' association a pour objet :
La défense des cétacés captifs.
La défense de tous les animaux marins captifs (oiseaux, pinnipèdes, poissons, cétacés… la liste étant non exhaustive).
La protection et la sauvegarde des cétacés libres.
La mise en place de structures type sanctuaires ou refuges.
Le soutien à d’autres associations ou organisations non gouvernementales.
Les moyens mis en place pour réaliser cet objet sont :
Organiser et participer à des manifestations ou interventions.
Informer le public de la vie des animaux marins captifs ainsi que des difficultés rencontrées par les animaux marins libres.
Mettre en place toute collaboration avec des organismes publics ou privés.
Faire toutes les démarches ou actions nécessaires à la préservation des animaux marins libres ou captifs.
L’association se réserve le droit de se joindre ou de réaliser toute expertise ou action en justice et plus largement toute procédure judiciaire ou non judiciaire en rapport avec l’objet de l’association.
Effectuer des prestations de services uniquement dans le cadre de l’objet de l’association
L'ASPAS est une association reconnue d’utilité publique et 100 % indépendante. Une exception pour une association de protection de la nature.
Découvert par podcast de cause à effet https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/au-nom-de-jane-goodall-9211233
Fanny Terre d'Amour, Maison de retraite pour chats - Pour que l’amour que vous lui avez toujours prodigué puisse continuer !
Découvert par https://www.nicematin.com/vie-locale/a-cannes-elle-recueille-les-animaux-des-personnes-agees-9013
L’idée a mûri petit à petit. Fanny Vion, psychothérapeute installée à Cannes depuis 10 ans, intervient depuis des années dans des établissements pour personnes âgées.
"Je propose des animations de groupe de parole, c’est une activité très appréciée! C’est de là qu’est venue l’idée de créer une structure pour accueillir leurs animaux lorsqu’ils ne sont plus en capacité de s’en occuper. Plusieurs directeurs d’établissement m’ont déjà demandé de récupérer un animal, pour dépanner", raconte celle qui était jusqu’alors famille d’accueil pour l’association Le chat libre azuréen. Pour Fanny – également spécialisée dans l’approche non médicamenteuse des personnes âgées désorientées – la loi "bien vieillir", qui pourrait rendre obligatoire l’accueil des animaux de compagnie des résidents lors de leur arrivée en Ehpad, est insuffisante.
"C’est une bonne chose, mais il faut pouvoir gérer l’après! Certains résidents ne peuvent plus les sortir, changer une litière, oublient de donner à boire, ou en viennent même parfois à les maltraiter car la dégénérescence ou les traitements médicamenteux altèrent leurs facultés à les reconnaître et à en prendre soin. Il y a aussi le risque de trébucher sur son animal, ou même de s’asseoir dessus par inadvertance! Le personnel soignant est déjà surchargé, ils ne peuvent pas gérer ça en plus."
Lorsque chiens ou chats doivent être placés en refuge, les démarches sont également très compliquées. "Dans ce cas, qui emmène l’animal au refuge? Il faut que quelqu’un du personnel se dévoue. Ensuite, il faut aussi avoir les papiers, savoir s’il a été vacciné, etc."
Recherche de terrain à Cannes ou à proximité
Un constat qui a poussé Fanny Vion à agir et à créer son association Fanny Terre d’amour.
"J’aimerais pouvoir récupérer tous types d’animaux, mais pour rendre le projet réaliste, je vais commencer par récupérer les chats."
La psychothérapeute cherche activement un terrain avec un bâti, à Cannes où dans les villes voisines, afin de pouvoir recueillir toutes les bêtes et développer l’association. "Il y a des besoins partout, par exemple, comment font les agriculteurs de l’arrière-pays? J’ai sollicité la ville de Cannes pour trouver un endroit. Et je lance un appel à toutes les bonnes volontés!"
Terrain à acheter, en viager ou même en colocation avec une personne âgée, Fanny envisage toutes les options. En attendant de trouver l’endroit qui pourra accueillir son projet, elle propose différentes options: garder le chat temporairement, le temps d’une hospitalisation par exemple, ou de manière plus pérenne. "Dans ce cas, il pourra être mis à l’adoption, ou bien placé en famille d’accueil, chez des personnes âgées autonomes qui ne peuvent plus adopter d’animal ou qui ont peu de revenus, car c’est l’association qui payera les frais vétérinaires. Cela permettra à certains d’avoir un compagnon de vie pour combler la solitude. Les propriétaires seront, eux, rassurés sur l’avenir de leur animal et pourront même leur rendre visite s’ils le souhaitent!"
Fanny Vion recherche un terrain avec bâti à Cannes ou dans les environs, et des personnes volontaires pour être famille d’accueil.
ADOPTE UN FLAMANT
Regarde-les, ne sont-ils pas mignons ? Ils n’attendent plus que toi…
Tu peux choisir l’une de nos mascottes, un flamant qui te ressemble, ou même un flamant qui a ton âge. Tu peux aussi en offrir à tes proches ! Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Tu recevras ensuite régulièrement des nouvelles de ces majestueux oiseaux tout en ayant contribué à une bonne cause…
En parrainant un flamant rose, c’est l’espèce entière que tu aides mais aussi ces milieux humides qu’ils affectionnent tant !
Découvert par chronique https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-31-janvier-2024-8007944
et
article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/comment-le-flamant-rose-est-devenu-l-ambassadeur-des-zones-humides-900741
L‘institut de référence pour les zones humides organise une journée de visite guidée, jeu de piste, ateliers et conférence. Bottes et jumelles conseillées. Entrée libre, de 8h30à 17h.
La Tour du Valat est située à 30km au sud d’Arles, en Camargue. Infos: https://tourduvalat.org
Le 03/02/2024 Parrainage de Dora, 2003, 6100km observée 173 fois (50€/an)
https://monflamant.com/adopte-nos-familles/dora/
découvert par https://www.nicematin.com/environnement/comment-ce-site-veut-faire-cohabiter-randonneurs-troupeaux-et-chiens-de-berger-897758
Des colliers GPS pour "les brebis meneuses"
Comment ça marche? "Concrètement, dans chaque troupeau, deux brebis meneuses sont équipées de collier GPS. Utilisant un réseau bas débit, ceux-ci ont une durée de charge de plus de 4 mois qui ne nécessite aucune manipulation du berger", détaille Maurice Laugier. La collectivité qu’il préside s’est vue financer la quasi intégralité des 30 000€ de développement de cet outil par l’Etat, dans le cadre du Plan de relance contre la fracture numérique.
Plus de 3000 visiteurs uniques
Sur la carte interactive, les troupeaux se dessinent en petits cercles. Il suffit de cliquer dessus pour obtenir les informations en temps réel. "Col d’Allos - Nombre de brebis: 1511. Chiens de protection: 2 Montagne des Pyrénées, Perle et Tiis. etc." Suivent des conseils pour contourner l’endroit ou éviter la bagarre avec son propre animal de compagnie.
Bientôt dans les vallées azuréennes?
Alors qu’un déploiement en anglais est en cours, Pastorando pique la curiosité d’autres territoires ruraux. Des échanges se sont notamment noués avec la présidente de la Fédération nationale des communes pastorales, maire de Lieuche, dans les Alpes-Maritimes. "Dans des zones très très rurales et peu peuplées, il faut être créatifs et innovants!", conclut Maurice Laugier.
Association à Nice
découvert par https://www.francebleu.fr/infos/societe/cette-nicoise-recueille-les-chevaux-maltraites-et-abandonnes-6064682#xtor=RSS-106
Une trentaine de chevaux abandonnés, maltraités, blessés, en fin de course sont choyés dans le refuge de Frédérique Goulard. Son association "Cheval Libres 06" a besoin de votre soutien financier.
À Nice, depuis sept ans, une association "Cheval Libre 06" offre une seconde vie à ces équidés en grande souffrance. Dans ce refuge situé à Nice Saint Isidore, 28 chevaux en fin de carrière de course, blessés, abandonnés ou maltraités par leurs propriétaires. Au milieu de la plaine du Var, ce terrain de 9.500 mètres carrés est un havre de paix pour les équidés.
À la tête de cette association, Frédérique Goulard. Depuis sept ans, cette Niçoise, du foin dans ses cheveux, se dévoue totalement pour ses animaux. Elle baigne dans le monde équestre dès son enfance. Son père était éleveur équestre en Bourgogne. "Les souvenirs avec mon père, c'est avoir froid dans les bottes en caoutchouc, toujours faire lus pour les chevaux, les emmener brouter au quotidien. Le bien-être avant toute chose", témoigne Frédérique.
"Ce sont mes enfants. Je suis h24 avec eux."
Un dévouement au quotidien : "Chaque cheval est rempli de soins, d'amour et de caresses. Ce sont mes enfants. Je les connais absolument tous, leur caractère et leurs besoins. Je suis H24 avec eux. Je renonce à des dîners en famille et avec des amis pour choyer mes chevaux. Ils ont besoin de moi, et n'ont que moi."
Après s'être occupée de ses chevaux, une nouvelle journée commence à partir de 14h. Frédérique est esthéticienne. Elle fait des soins pour payer foins, frais de vétérinaires, médicaments et loyer du terrain à 1600 euros de loyer. Pour finir le mois, Frédérique a besoin de votre soutien financier. Vous pouvez l'aider en envoyant un chèque à l'adresse : 11 chemin des Serres à Nice
La rencontre a été immortalisée à 13h18 précisément, ce samedi 25 novembre. Comment Fabien Girardi pourrait l’oublier? Dix ans que Fabien Girardi fait de la photo dans le Mercantour et qu’il essaie de prendre un cliché du loup. Dix ans avant d’atteindre "le Graal de la photographie animalière dans l
Le lieu précis reste secret, pour éviter les actes malveillants. Mais la petite famille pique-nique sur un plateau dégagé. "Trois bouquetins sont arrivés vers nous, ça nous a surpris. Puis on a marché et passé une petite colline. Le loup était là, à dix mètres. Il a eu peur et il est parti. Mais comme c’était dégagé, on a eu le temps de l’observer. Il a traversé tout le plateau."
"Jamais je n’aurais pensé le voir dans ces conditions, poursuit-il. Et mes enfants étaient vraiment ébahis. Surtout après m’avoir vu partir de nuit pour prendre des photos de loup, et revenir bredouille." Comme quoi, c’est la nature qui décide.
"80 à 90% du temps, les loups se baladent seuls"
Coïncidence, un autre photographe a pris un cliché quelques jours plus tôt, dans le même secteur. Quatre loups côte à côte.
Ces loups appartiennent très probablement à la meute de la haute Tinée, très bien identifiée, et l’une des plus anciennement implantée en France.
"80 à 90% du temps, les loups se baladent à moins de trois, explique Roger Mathieu, co-référent loup de France nature environnement. Une meute est en moyenne constituée de six individus. on peut la voir au complet vers octobre ou novembre, quand les jeunes sont capables de trotter six heures. Ils apprennent à chasser et à connaître les limites de leur territoire."
Les loups ont un territoire moyen de 100 à 150km². Probablement moins dans le Mercantour, où le prédateur est très implanté.
Capable de parcourir de très grandes distances, les loups quadrillent leur territoire pour chasser, se déplacer ou par curiosité. Et se laissent (rarement) prendre à des rencontres avec les hommes, qu’ils flairent et préfèrent éviter.
Vous constatez la présence de chats errants libres dans votre quartier ou sur un secteur donné ? Aidez-nous à les faire stériliser afin d’éviter une reproduction incontrôlée qui expose ces animaux à une vie difficile, empreinte de souffrance. A Mougins, la police municipale reste l’interlocuteur privilégié.
Pour toute demande d’intervention pour la stérilisation de chats errants libres, envoyer un mail à pm@villedemougins.com ou un courrier (763 chemin des Cabrières).
Faites-y figurer les renseignements nécessaires, à savoir :
Votre nom
Adresse
Numéro de téléphone
Lieu exact où se trouvent les chats errants
Le nombre de chats adultes et de chatons si possible
Après connaissance de votre signalement, la police municipale de Mougins contacte l’association titulaire du contrat qui prendra attache avec vous afin de vous informer de la mise en place de la capture des chats errants.
Une fois l’intervention de stérilisation réalisée, les animaux sont remis en liberté, précisément sur le lieu de leur capture afin de perturber le moins possible leurs habitudes.
Ce service, d’utilité publique, est gratuit pour les Mouginois.
Notez bien que l’association ne peut être contactée directement, la demande doit obligatoirement transiter par la police municipale, dont les agents sont formés et sensibilisés à la cause animale.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez le 0492922222
Portrait-robot L’écureuil de Pallas est une espèce originaire du Sud-Est asiatique. Il est généralement gris verdâtre sur le dos, avec un ventre rougeâtre ou jaunâtre. Sa taille est similaire à l'écureuil roux européen. Dans son aire de répartition, il vit dans des forêts tropicales et subtropicale où il est en compétition avec d'autres espèces. "L’espèce présente dans les Alpes-Maritimes a le ventre rougeâtre, contrairement à la colonie qu’on trouve à Istres dans les Bouches-du-Rhône, au ventre jaunâtre", détaille Olivier Gerriet, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Nice.
Comment elle est arrivée
En France, il a été introduit via le Cap d'Antibes dans le courant des années 1960, et a poursuivi son expansion. La population recensée dans les Bouches-du-Rhône a, elle, été introduite début 2000. "Leur arrivée est vraisemblablement due à des gens qui les avaient en animal de compagnie. Par le passé, ces animaux ont été vendus en animalerie, notamment en Europe du Nord", précise Olivier Gerriet.
L’état des lieux
Aujourd’hui, on le trouve à Antibes mais aussi à Vallauris, Cannes, Biot, Mougins… "Dans les Alpes-Maritimes, on peut le trouver dans des zones résidentielles où il y a des jardins d’ornement, dans les vergers (notamment d’agrumes), les zones de maraîchage, autour des oliviers", selon Olivier Gerriet.
La menace sur la biodiversité locale
Cette espèce exotique prolifère dans un écosystème où l'écureuil roux d’Europe régnait en maître, pas habitué à la compétition. "L'écureuil de Pallas occupe des densités très importantes, avec un nombre d'individus par hectare 10 à 50 fois supérieur à celui de l'écureuil roux. Ainsi, il va le stresser et stopper sa reproduction, provoquant l’extinction de petites populations isolées", explique Olivier Gerriet.
L’espèce exotique niche dans les arbres, "en prospectant le territoire forestier" et menace aussi les oiseaux dont il peut manger les œufs. Il aime aussi les fruits. Dans les zones de maraîchage, autour des oliviers ou des jardins d’ornement, il s’attaque parfois aux tuyaux d’arrosage, câbles électriques... "A terme, la menace induite, c’est la disparition de fruitiers et des écureuils roux", prévient Alexandre Viguier, chargé des espèces exotiques envahissantes de la région Sud pour l’Office français de la biodiversité (OFB).
Comment agir
Depuis 2012, un plan de lutte contre l’écureuil de Pallas a été mis en place avec le concours du Muséum national d’histoire naturelle, de son homologue niçois et de l’OFB, soutenu par le gouvernement. Mais les fonds n’ont pas suivi. "Cette année, notre budget est de 5000€. Avec cette somme minime, on prélève entre 800 et 1000 écureuils par an, pas suffisant pour juguler une seule des reproductions annuelles. Et nous manquons aussi d’effectif", souligne Alexandre Viguier de l’Office français de la biodiversité, qui multiplie les actions de sensibilisation auprès des acteurs locaux, avec les moyens du bord.. Quant aux citoyens, ils peuvent aider les scientifiques à cerner la prolifération de cet envahisseur, en signalant sa présence sur ce site dédié. https://ecureuils.mnhn.fr/enquete-nationale/
Pourquoi on vous en parle
Moustique tigre, rats noirs, écrevisses grises, écureuils gris, frelons asiatiques, ragondins… 37 000 espèces exotiques envahissantes posent problème dans le monde. Selon le récent rapport de l’IPBES, le GIEC de la biodiversité de l’ONU, 60% sont impliquées dans l’extinction de plantes et d’animaux. Le fruit d’un travail de 4 ans et demi mobilisant près de 90 experts, issus de 49 pays.
Introduites dans des écosystèmes étrangers aux leurs par l’activité humaine, ces plantes, animaux ou bactéries peuvent causer d’énormes dégâts. "Pour nous spécialistes, les conclusions de ce rapport n’ont rien d’étonnantes. Comme le réchauffement climatique, annoncé depuis des décennies. Mais il y a une latence des autorités à réagir et à investir les moyens nécessaires, ce qui permet à ces problèmes de s'amplifier", constate Alexandre Viguier, chargé des espèces exotiques envahissantes pour la région Sud au sein de l’Office français de la biodiversité (OFB).
En mer ou sur terre, les Alpes-Maritimes et le Var ne sont pas épargnés par ces ravageurs, même si tous ne les colonisent pas de la même manière. "Pour 1000 espèces qui entrent sur un territoire, 100 survivent et 10 posent problème", étayent tous les scientifiques contactés.
Et les dynamiques d’expansion de ces nuisibles sont complexes. "Quand l’espèce est introduite, il y a d’abord un temps de latence, puis il peut y avoir une explosion des populations et parfois une régression, dont les raisons sont souvent mystérieuses pour la science. Avant d’en arriver là, elle cause des dommages qui peuvent être irréversibles. Le coût de l’inaction est donc bien plus important que le celui de l’action", rappelle Olivier Blight, enseignant-chercheur à l’université d’Avignon et référent France métropolitaine pour le suivi de la fourmi électrique, présente dans le Var.
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Découvert par podcast "De cause à effets" juin 2023
3115, NUMÉRO D'URGENCE VETERINAIRE GRATUIT
depuis un téléphone fixe ou depuis un mobile (tous opérateurs confondus),
En cas de maladie ou d'accidents, vous serez alors directement mis en relation avec l'accueil d'un Vétérinaire de Garde à proximité de chez vous.
Source le chat libre azuréen
Voilà, c’est fait: le comité de pilotage sur la cause animale de Mandelieu-La Napoule a été créé. Ce dernier se réunira régulièrement pour recenser, faire naître les idées de chacun et accompagner une vraie collaboration entre les élus, associations, vétérinaires et bénévoles (tous autour de la table du comité) afin de protéger et de défendre la vie des animaux.
Lors de cette première rencontre, la Ville a commencé par rappeler qu’elle souhaite contribuer à la protection et au bien-être des animaux; améliorer la préservation des espèces sensibles et réguler les espèces dites nuisibles et parasites; lutter contre l’incivisme pour rendre l’espace public toujours plus convivial pour tous.
Puis le groupe a pris deux décisions qui prendront effet très rapidement.
Interdiction de nourrir les oiseaux
D’abord, il a décidé de recommander officiellement de cesser de nourrir les oiseaux en bord de la Siagne: des panneaux seront prochainement installés.
Ensuite, ils ont mis en œuvre de déployer une carte un peu spéciale appelée "J’ai un animal seul chez moi". Les personnes intéressées garderont cette carte sur eux. Ainsi, si pour une quelconque raison, ils ne peuvent rentrer dans leur foyer pour s’occuper de leur fidèle compagnon, cette carte signalera sa présence.
Elle fera donc le lien entre le propriétaire et les intervenants (secours, forces de l’ordre, particuliers) en renseignant la présence d’un animal au domicile et les coordonnées de personnes de confiance pour prendre en charge l’animal.
Cette carte est désormais disponible à l’accueil de la mairie, dans les mairies annexe (Capitou / La Napoule), à la police municipale, la maison des quartiers, l’accueil centre culturel municipal, le centre communal d’action sociale et Eden Parc.
"Un animal m’attend à la maison"
Pour Sylvie Corion, cette carte est indispensable. "Lorsque je travaillais dans un cabinet d’infirmières, il m’est arrivé de retrouver un chat mort sur sa chaise. Sa maîtresse avait été transportée à l’hôpital et personne n’était passé chez elle. Le pauvre animal en est mort…"
Alors oui, avoir une petite carte qui spécifie qu’on a un animal qui nous attend à la maison et donner les coordonnées de celle ou celui qui pourrait prendre la relève en cas de difficulté est essentiel.
Sylvie Corion a donc été l’une des premières à aller retirer la fameuse carte mise en place par la municipalité. "Au moins, je sais que s’il m’arrive quoique ce soit, quelqu’un sera prévenu de l’existence de Chipette. Et pourra contacter ma fille pour qu’elle aille s’en occuper."
Chipette, elle l’a récupérée il y a deux ans au refuge du Cannet. "Je venais de perdre mon persan de 18 ans. Alors, avec mon époux, on s’est dit qu’il fallait reprendre un chat. On ne peut pas vivre sans animaux…"
Entre-temps, son époux a succombé des suites d’une longue maladie et Sylvie s’est retrouvée seule avec Chipette.
"Elle était très peureuse au départ. Et puis, elle s’est habituée à moi. Elle a ses petites habitudes et nous sommes inséparables… Je ne supporterais pas qu’il lui arrive quoique ce soit…"
Ça, c’est fait !
Voici ce que la commune a déjà organisé dans le domaine animal :
- créer une délégation animale ;
- organiser des campagnes de stérilisation des chats ;
- créer des parcs pour chiens (Emmanuelle de Marande et Argentière) ;
- édition d’un guide animal ;
- organisation d’une exposition sur les animaux à la médiathèque ;
- organiser une journée de sensibilisation à l’éducation canine.
À première vue, il peut faire penser à une petite salamandre. Mais son petit nom à lui, c’est le spéléomante de Strinati (aussi appelé spélerpès de Strinati). Il mesure entre 8 et 13 cm, sa peau est lisse et luisante, son dos brun-noir avec des marques irrégulières jaunâtre, vert-jaune, cuivré ou brun pâle. Ses petites pattes sont accompagnées de doigts palmés. Il a de grands yeux globuleux et une tête légèrement aplatie.
Pour se nourrir, il chasse et capture ses proies (araignées, larves d’insectes, etc.) grâce à sa langue protactile (comme celle des caméléons). Mais vous ne le verrez pas faire facilement car il est très discret. De plus, il vit la nuit et est actif au printemps et à l’automne quand les êtres humains préfèrent se calfeutrer, c’est-à-dire lors d’épisodes de pluie, brouillard ou bruine. Il recherche des lieux avec un taux d’humidité supérieur à 75 % et apprécie quand la température est comprise entre 1° et 19°C.
Quand elle pond, la femelle spéléomante reste autour de ses œufs (de 6 à 14) pour les protéger et elle peut transporter les nouveau-nés sur son dos.
Où vit-il ?
C’est une espèce endémique de l’extrême Sud-Est de la France et de la région Ligure en Italie. Son aire de répartition n’est pas connue avec précision, d’où l’intérêt de cette opération de recensement, même si on sait que le parc naturel des Préalpes d’Azur abrite une partie de la population.
Pour vivre, il a simplement besoin de fissures où il peut se cacher et qui ont un fort taux d’humidité, comme les cavités, les parois rocheuses, les éboulis rocheux, les pierriers, les gabions, ou encore les vieilles restanques...
De quoi est-il menacé?
Des nombreux travaux d’aménagement comme la rénovation ou la consolidation de murs, ou encore la sécurisation de parois rocheuses. Sans le savoir, en colmatant un mur, on peut le piéger.
S’il n’est pas possible d’éviter les sites où l’espèce est présente lors de la construction d’un mur, le parc des Préalpes d’Azur* conseille de prévoir la création d’espaces interstitiels de 2 à 4 cm sans colmatage entre les pierres au sein de la fondation du mur (voir photo ci-dessous).
S’il s’agit d’une restauration de joints, il est préconisé de laisser des espaces de 2-3 cm entre les pierres sur certaines parties du mur. Et enfin, le parc recommande de laisser le maximum de végétation sur le mur.
Les créations de nouvelles routes ou de pistes forestières peuvent aussi les détruire.
Comment l’observer?
Jusqu’au 30 novembre, vous pouvez tenter d’observer le spéléomante à la nuit tombée, principalement dans des caves, des grottes, sur les falaises mais surtout dans les murets en pierres sèches.
La vidéo ci-dessous vous explique comment utiliser l’application "INPN Espèces" dédiée sur votre mobile.
Si l'animal que vous avez observé est bien un spéléomante, vos données envoyées seront validées par les experts et vous aurez aidé la science à en apprendre plus sur cette espèce.