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Téléviseurs - L’indice de durabilité remplace l’indice de réparabilité - Actualité - UFC-Que Choisir
Dès aujourd’hui, les téléviseurs doivent afficher leur indice de durabilité, qui renseigne sur leur réparabilité et sur leur fiabilité. Cet indicateur remplacera progressivement l’indice de réparabilité, déployé depuis 2021.
2025 marque l’entrée en scène de l’indice de durabilité. Instauré par la loi Agec (loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire), il remplacera progressivement l’indice de réparabilité pour mieux informer le consommateur lors des achats de produits électroménagers et électroniques. Les téléviseurs ouvrent le bal ce 8 janvier, puis suivront les lave-linge, le 8 avril prochain, avant une probable extension à d’autres produits, comme les ordinateurs portables ou les tondeuses à gazon. Smartphones et tablettes ont été exclus du dispositif, car la réglementation européenne leur imposera prochainement une étiquette énergie qui comprendra un volet réparabilité (lire l’encadré).
Plus complet que l’indice de réparabilité
L’indice de durabilité tient compte de différents critères qui concernent la réparabilité du produit, mais aussi son aptitude à durer dans le temps. Ainsi, en plus de la disponibilité des pièces détachées ou bien de la documentation technique fournie, l’indicateur tiendra compte de la solidité, de la facilité de la maintenance ou encore d’une éventuelle garantie commerciale complémentaire de la garantie légale de conformité.
L’indice de durabilité tiendra aussi compte, quand c’est possible, de la possibilité d’améliorer le produit par le biais de mises à jour logicielles ou matérielles. Pour les téléviseurs, une dalle démontable en moins de 7 étapes rapportera 3 points, et s’il suffit d’un outil courant et non propriétaire, 2 points seront ajoutés. Si les fixations des modules wi-fi et Bluetooth sont amovibles et réutilisables, le téléviseur gagnera 2 points de plus.
Ces différents critères retranscrits en points pondérés permettent d’aboutir à une note sur 10, et à une couleur correspondante, du vert au rouge foncé. Et pas question de dissimuler l’indice : il devra apparaître dans les magasins comme sur les sites marchands, et être au moins aussi visible que le prix de l’appareil.
Smartphone et tablettes - Une étiquette énergie pour juin 2025
L’indice de durabilité est une initiative française. Or, pour les smartphones et les tablettes tactiles, un règlement européen prévoit l’entrée en vigueur d’une étiquette énergie à partir de juin 2025. Pas d’indice de durabilité pour ces produits, donc. À la place, cette étiquette énergie, similaire à celle apposée sur les appareils électroménagers ou les climatiseurs, renseignera sur différents critères :
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Marque et modèle
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Classe énergétique Elle est déterminée sur la base de l’indice d’efficacité énergétique (IEE), calculé à partir de scénarios d’utilisation de l’appareil.
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Autonomie de la batterie À partir d’une charge complète, en heure et en minutes.
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Résistance aux chutes Un smartphone doit résister à plus de 270 chutes, une tablette à 208 chutes. Un smartphone pliable doit résister à 210 chutes s’il est fermé, 45 s’il est ouvert. Pour une tablette pliable, le cap est fixé à 182 ou 20 chutes.
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Réparabilité Elle reflète la réparabilité, calculée à partir de différents critères (documentation, accès aux pièces détachées, etc.). Notez que contrairement au précédent indice de réparabilité, le prix des pièces détachées n’est pas pris en compte.
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Nombre de cycles de la batterie Il s’agit du nombre de cycle que la batterie peut endurer jusqu’à atteindre 80 % de sa capacité initiale.
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Indice IP Il indique la résistance à la pénétration de l’eau et des poussières.
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Numéro du règlement européen de référence
Le 1er janvier 2025, tous les fonds affichant le label ISR (investissement socialement responsable) devront se mettre en conformité avec la nouvelle réglementation. Ce label constitue le socle français en la matière, il distingue les entreprises engagées dans une démarche de respect de critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Il se pourrait que les fonds que vous aviez souscrits via une assurance vie, ou encore un plan épargne retraite, se révèlent au final bien peu contraignants sur ces critères et soient déclassés.
D’ici la fin de l’année, un certain nombre de fonds verts distingués par le label français ISR (investissement socialement responsable) ne vont plus pouvoir l’afficher. Il s’agit de la conséquence d’un durcissement de la réglementation ISR dans le domaine environnemental. Les autorités de tutelle européennes et françaises des marchés financiers ont en effet déploré le greenwashing (écoblanchiment) de nombreux fonds portant ce label. C’est-à-dire qu’ils financent une majorité d’entreprises non engagées dans des démarches durables et responsables.
Pour contrer le phénomène, le nouveau référentiel ISR, adopté fin 2023 et applicable au plus tard le 31 décembre 2024, impose de nouvelles exclusions. Les fonds devront en particulier bannir toutes les entreprises qui exploitent du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, ainsi que celles qui lancent de nouveaux projets d’exploitation de pétrole ou de gaz. « L’exclusion concerne toutes les sociétés dont plus de 5 % de l’activité relèvent de ce domaine », précise Mathilde Dufour, directrice de la recherche en développement durable chez Mirova, une société de gestion d’actifs dans la finance durable. Elle ajoute : « Autre apport de la réforme : 20 % des sociétés financées par le fonds devront avoir adopté un plan de transition climatique crédible. »
Vos placements peuvent-ils être concernés ?
Toutes les sociétés de gestion de fonds, qu’elles appartiennent à une banque, une compagnie d’assurance ou soient indépendantes, commercialisent aujourd’hui des fonds verts auprès du grand public (dans le cadre d’assurances vie, de compte-titres, de plans épargne retraite, de PEA…). Ces fonds sont, en principe, composés, pour tout ou partie, d’actions ou d’obligations d’entreprises dont les activités possèdent un impact positif sur l’environnement (développement d’énergies renouvelables, activités de l’économie circulaire, actions de réduction des déchets, etc.). Une étude, publiée début 2024 par la société Epsor, spécialisée en épargne salariale, a cependant révélé que la moitié des fonds labellisés ISR ne sont pas en conformité avec le nouveau référentiel. Et selon les prévisions les plus récentes de plusieurs experts, près d’un fond sur trois ne devrait pas s’adapter… et perdre la labellisation ISR. De nombreuses assurances vie et contrats d’épargne retraite devraient ainsi être impactés.
Comment serez-vous averti ?
Les distributeurs des produits financiers (banques, assureurs, fonds de prévoyance) ont en principe l’obligation d’informer leurs clients en cas de modifications substantielles concernant leur contrat financier. Si le produit souscrit (assurance vie, plan épargne retraite, PEA…) mettait en avant son caractère durable (dans sa dénomination, dans son descriptif légal ou au travers du discours publicitaire), la perte du label ISR d’un ou plusieurs fonds entrant dans sa composition représente une modification substantielle. Le client doit, dans ce cas, recevoir un message par courrier ou mail mentionnant cette modification. En pratique, peu de clients ont déjà été avertis. Et il est très probable que beaucoup d’établissements financiers négligent cette formalité. Il faudra alors prendre ses propres renseignements :
À partir de janvier 2025, tous les fonds, anciens et nouveaux, devront être en conformité avec le nouveau référentiel. Il faudra vérifier qu’ils figurent toujours dans la liste publiée sur le site officiel du label ISR édité par le ministère des Finances.
En outre, les distributeurs de produits financiers doivent fournir à leurs clients la liste des fonds entrant dans la composition des contrats d’assurance vie, PER, PEA, etc. « Il faut également regarder, au sein des fonds, quels types d’entreprises ils financent. À Mirova, nous communiquons l’intégralité de la liste des sociétés émettrices. Il faut comparer leurs différentes activités », avertit Mathilde Dufour. Pour obtenir des informations sur les activités des entreprises, il suffit souvent de consulter leurs sites officiels.
En règle générale, il faut se méfier des sociétés qui vantent leurs qualités durables ou engagées en faveur de l’écologie, mais sans jamais fournir d’éléments factuels sur leurs activités vertes.
Que faire si les fonds souscrits perdent le label ISR ?
Que faire si l’on a choisi un produit financier pour son caractère durable et que l’on apprend qu’il perd, totalement ou partiellement, le label ISR ?
Si l’on avait expressément manifesté le désir d’investir dans des fonds verts ou éthiques (par exemple dans le cadre d’un compte titre ou d’un PEA), leur déclassement entraîne l’obligation pour le professionnel (banque, société de gestion, gestionnaire de patrimoine) de trouver de nouveaux fonds correspondant au souhait initial.
Si l’on a investi au travers d’une enveloppe globale (type assurance vie), il faut rechercher la promesse initiale du produit financier : celui-ci garantissait-il un financement en faveur de la transition écologique intégral, partiel, minimal ? L’exigence de remplacement des fonds déclassés sera étudiée en fonction du souhait initialement exprimé par le client ou garanti par le distributeur. La preuve peut découler du nom du produit (« durable », « climat », « biodiversité », etc.), de la documentation technique remise au moment de la souscription du produit ou du discours commercial.
Bon à savoir Il faut savoir que même avec un tour de vis supplémentaire, le label ISR apporte moins de garanties, dans le domaine environnemental, que les deux autres labels français GreenFin et Finansol. La perte de la qualité ISR peut être une bonne occasion pour troquer ses anciens supports financiers contre d’autres arborant l’un de ces deux signes de conformité.
Label ISR
https://www.lelabelisr.fr/comment-investir/fonds-labellises/
Fonds verts Comment repérer les plus fiables => Greenfin & Finansol
https://www.quechoisir.org/conseils-fonds-verts-comment-reperer-les-plus-fiables-n120034/
Greenfin : déjà plus sérieux
https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/label-greenfin => contient La liste des fonds labellisés
Finansol : le plus exigeant
https://www.finance-fair.org/fr/quels-sont-les-placements-labellises-finansol
De prime abord, on pourrait penser que le sapin artificiel, utilisable plusieurs années, émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que le naturel. Mais quand on regarde en détail, rien n’est moins sûr…
C’est avec lui que commence Noël. Depuis fin novembre déjà, les sapins sont bien mis en évidence dans les échoppes, du petit fleuriste de quartier à l’hypermarché. Chaque année, il s’en écoule autour de 6 millions en France pour un prix moyen de 34 €. Autrement dit, un foyer sur cinq en achète un. Une tradition qui ne faiblit quasiment pas. Tout aussi stable est le ratio entre sapins naturels et sapins en plastique : les premiers accaparent chaque année autour de 85 % du marché.
D’un point de vue environnemental, lequel des deux présente la meilleure empreinte carbone ? On pourrait se dire que l’artificiel part avec un net avantage en pouvant être conservé d’une année sur l’autre. Mais c’est bien souvent son seul atout. Car il est très majoritairement fabriqué en plastique (un dérivé du pétrole, donc) et en Asie, ce qui pèse lourd sur son empreinte carbone.
8,1 kg de CO2 pour le sapin artificiel
En 2009, le cabinet de conseil québécois spécialisé en développement durable Ellipsos publiait l’analyse du cycle de vie d’un sapin naturel et d’un sapin artificiel. L’exercice consistait à calculer l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre qu’ils génèrent tout au long de leur existence, de leur culture jusqu’à la gestion de leur fin de vie. Ellipsos prenait comme hypothèse que le naturel avait poussé dans un rayon de 150 km autour de Montréal où il avait été acheté. Bilan : 3,1 kg d’équivalent CO2 (eqCO2) par sapin, à racheter chaque année. Du côté de l’artificiel, produit en Chine et acheminé à Montréal par bateau puis train, le bilan était plus lourd : 48,3 kg eqCO2 par sapin, mais que l’on peut garder plusieurs années. En faisant l’hypothèse que le sapin était conservé 6 ans, le cabinet estimait alors 8,1 kg eqCO2/an pour l’artificiel.
Dans son guide pour organiser un Noël plus écolo (1), l’Agence de la transition écologique (Ademe) ne bannit pas le sapin en plastique, à condition seulement qu’il soit gardé longtemps pour compenser les impacts liés à sa fabrication et son acheminement. Or, en moyenne, les sapins artificiels sont gardés 8 ans, pointait déjà l’agence en décembre 2022. Il faudrait au moins le double pour qu’il devienne avantageux par rapport à un sapin naturel en termes de bilan carbone.
Privilégiez le sapin naturel local
Avantage donc au sapin naturel, avec ses 3,1 kg eqCO2. Pas si surprenant. « En moyenne, de la graine à son abattage, il s’écoule 10 ans, dont classiquement 5 à 6 ans passés en plein champ », explique Vincent Houis, ingénieur et conseiller technique à l’Association française du sapin de Noël naturel (AFSNN). Or, pour grandir, comme n’importe quel arbre, le sapin absorbe du CO2‒ ingrédient clé de la photosynthèse ‒ et le garde captif même une fois abattu, à moins qu’on le brûle. »
Selon une étude danoise de décembre 2022, le Nordmann, espèce emblématique du pays, aurait même un bilan carbone négatif jusqu’à son arrivée en point de vente, où qu’il soit en Europe. Il aurait, sur cette première partie de sa vie, absorbé 0,6 kg de CO2. Ce n’est qu’ensuite que les émissions passeraient dans le positif, en particulier lors du transport du sapin de son point de vente jusqu’au foyer où il passera les fêtes. Si le consommateur parcourt 10 km dans une voiture à essence pour le récupérer, alors l’impact carbone du sapin, sur l’ensemble de sa vie, s’élèvera en moyenne à 2,6 kg de CO2, calcule l’étude danoise.
Précisons tout de même que cette dernière a été commandée par l’association de producteurs de Nordmann danois, très tournée vers l’export, et que ses conclusions l’arrangent bien. En France, 20 % en moyenne des sapins naturels achetés chaque année sont importés. Essentiellement, justement, des Nordmann venus du Danemark et de Belgique. Une espèce cultivée aussi en France. On allège alors forcément l’empreinte carbone de son sapin en l’achetant local, au plus près d’où il a été cultivé.
Des cultures plus écoresponsables que d’autres
Mais la proximité est une chose. Les conditions de production influent aussi, pas seulement d’ailleurs sur l’impact carbone mais sur l’empreinte environnementale en général (biodiversité, pollution des sols, de l’eau, etc.). Sur ce point, Vincent Houis précise que, contrairement à une idée reçue, « les sapins de Noël ne sont pas prélevés en forêt, leur production n’est pas facteur de déforestation. Il s’agit d’une culture agricole, classée comme telle, et réalisée en plein champ, de la même façon que le blé, le maïs, la betterave… »
Entre 5 000 et 6 000 ha y sont consacrés, en France. À comparer aux 28 millions d’hectares de notre surface agricole utile (SAU), on ne peut pas dire que la culture du sapin soit expansive… En revanche, la majorité des 200 producteurs sont en agriculture conventionnelle, méthode autorisant l’utilisation d’herbicides. « Les trois premières années seulement », tempère Vincent Houis.
Tout de même, pour éviter toute exposition, on peut se tourner vers les producteurs de sapins bio français. Ils sont onze à s’être regroupés dans l’association Les Sapins bio de France, lancée après le Covid. Leur production labellisée AB est ainsi certifiée « sans aucuns traitements phytosanitaires, engrais chimiques, pesticides, hormones de croissance ». D’autres marques et labels existent (Plante bleue, MSP, Label rouge), mais ils sont moins ambitieux.
Neige artificielle et colorations à proscrire
Voilà côté producteur. Mais l’empreinte carbone de son sapin dépendra aussi de la façon dont on le traite chez soi. À éviter, par exemple, les colorations et le saupoudrage de neige artificielle. Ainsi recouvert de produits chimiques, le sapin n’aura d’autre choix que d’être incinéré avec les ordures ménagères, met en garde l’Ademe. La moins pertinente des fins de vie, à égalité avec celle de le brûler dans le jardin, interdite au passage (comme tout déchet vert, sous peine d’amende). À la rigueur, le sapin coupé en bûche pourra servir à alimenter son chauffage au bois. « Mais les résineux s’y prêtent mal, rappelle Vincent Houis. Ils brûlent vite et ont ainsi un faible pouvoir calorifique. »
Les fêtes finies, mieux vaut déposer son sapin en déchetterie ou dans un point de collecte dédié. Le plus souvent alors, il est composté ou broyé, les copeaux servant de paillage pour retenir l’eau au pied des arbustes ou les protéger du froid. La meilleure valorisation en fin de vie, notamment d’un point de vue carbone. Mais rien ne vous empêche de retarder le plus possible ce moment fatidique. Les sapins se trouvent désormais facilement vendus en pot, avec leurs racines. Si vous avez la main verte et que vous le cajolez bien (en le rempotant régulièrement), il pourrait très bien vous accompagner plusieurs Noëls. Son bilan carbone n’en sera que plus réduit.
Le fabriquer soi-même ?
Un sapin artificiel peut être fabriqué à partir d’autres matières moins carbonées que le plastique. On voit de plus en plus de sapins en bois dans les jardineries par exemple. Rien ne vous empêche non plus de fabriquer vous-même votre sapin artificiel à partir de matériaux récupérés. Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos donnent ainsi quelques idées et conseils. On en trouve fabriqués avec des chutes de bois mais aussi des bouteilles, un escabeau, une pile de livres… Environnementalement, il n’y a pas mieux !
Ne pas faire du sapin écolo l’arbre qui cache la forêt
Enfin, s’il est louable de chercher à avoir le sapin de Noël avec la plus faible empreinte carbone possible, il faut tout de même garder en tête qu’il ne représente qu’une part infime des émissions de gaz à effet de serre générées par les fêtes de fin d’année. Dans un rapport paru en décembre 2022, l’Ademe les a passées en revue. Le sapin est rangé dans la catégorie décoration qui ne compte, elle-même, que pour 2 % dans le bilan carbone de ces fêtes. L’essentiel des émissions est généré par l’alimentation (15 %), les déplacements (25 %) et surtout les cadeaux (57 %). C’est bien sur ces postes qu’il faut agir en priorité.
Ces deux-là étaient faits pour s’entendre. Car, comme Bertrand Piccard, David Lisnard ne croit pas que la transition écologique soit synonyme "de décroissance et de punition." Ni que l’on "sauvera la planète en mangeant du quinoa et en faisant du skate dans des rues où l’herbe pousse." Non, notre salut passera par "l’investissement et l’innovation."
Pour que ça fonctionne et qu’elle participe "à la protection de l’environnement", cette innovation doit être portée par des "solutions économiquement rentables", complète l’explorateur suisse, dans un message vidéo destiné au conseil municipal cannois.
"Fédérer écologie et économie"
"L’idée est de fédérer écologie et économie, au bénéfice des citoyens et d’une croissance qualitative, poursuit-il. On peut vivre mieux, en respectant l’environnement." Et les réalisations cannoises en la matière (réutilisation des eaux usées, protection de la mer, réseaux de chaleur, bus électriques, création de la Force locale décarbonée...) ont "convaincu" l’Helvète, pionnier des technologies propres et auteur du premier tour du monde en ballon (1999), puis en avion solaire (2016).
Dans cet esprit, il a créé, il y a huit ans, la fondation Solar Impulse (FSI), qui labellise et promeut auprès des décideurs, des solutions pour atténuer, ou s’adapter au changement climatique. "Dans l’agroalimentaire, les BTP, les transports, les procédés industriels et les services publics: eau, énergie, déchets", liste le maire.
Programme qui ressemble, toutes proportions gardées, à l’Accélérateur de solutions climat (ASC), créé en 2021 par la Ville, la CACPL et l’agence Creative Minds.
Ouverture sur le monde pour les start-up
Chaque année, il met en lumière des projets, locaux et nationaux, de start-up en lien avec la préservation de la mer, l’alimentation, l’énergie, les risques majeurs, la gestion des déchets, etc [lire plus loin]. Ça tombe bien, la fondation Solar Impulse viendra booster, au printemps 2025, la 4e édition. Premier axe d’une collaboration de quatre ans, actée jeudi 19 décembre par les élus.
"On va accompagner Cannes dans sa décarbonation, reprend Bertrand Piccard. Et mettre en évidence des solutions, issues du territoire, et d’autres, trouvées dans le monde entier." Une grande opportunité pour les participants, qui profiteront de "l’effet d’entraînement" généré par l’influence et le carnet d’adresses de la fondation. "L’évènement va changer de dimension, confirme David Lisnard. Pour s’ouvrir aux 1.595 solutions déjà labellisées par Solar Impulse, dont nombre sont de grandes entreprises internationales."
Vous êtes à la tête d’une start-up concernée par les domaines répertoriés plus haut? Préparez déjà votre candidature!
En 2023, déjà vingt solutions retenues
L’ASC s’en sortait déjà bien tout seul. L’an passé, pour la 3e édition, 41 dossiers ont été présentés et 20 solutions retenues, permettant aux start-up "de présenter leur projet devant un panel de décideurs en vue d’une expérimentation, précise David Lisnard. Certains ont beaucoup mieux avancé que d’autres."
Ainsi, "la direction de la propreté urbaine et le port Canto sont en train de voir pour acquérir des vélos cargos."
Des triporteurs de la société girondine VUF Bikes, qui figure parmi les lauréates de l’ASC 2024; tout comme la start-up héraultaise Acqua Écologie et son système de recyclage intelligent de l’eau. Technologie qui intéresse "Escota, pour la réutilisation des eaux usées traitées sur les aires d’autoroute."
Autres boîtes dont les créations ont une application concrète: AxiBio (Puteaux, édition 2022) et ses bornes d’apport volontaire pour les déchets alimentaires, expérimentées par la CACPL dès 2022; ou les Parisiens de Vertuo (2023) qui, avec leur système d’arrosage autonome, ont dépassé la centaine de collaborations dans l’Hexagone.
On pense aussi, récemment, à la start-up hébergée à CréàCannes, Mastermap, qui testait, fin décembre 2023, son outil de numérisation de l’état de la voirie, avec la commune de Mougins.
: Les éponges lavables se piquent d’être hygiéniques, réutilisables, durables et même d’être une alternative aux classiques éponges jetables. Inga, WhatMatters, Greenweez… Les fabricants vantent des éponges composées de matériaux écologiques et lavables en machine. Mais sont-elles efficaces, et résistent-elles aux lavages ? Nous avons testé 11 références.
Avis du testeur
Que Choisir aime
Très bonnes capacités d’absorption
Efficacité sur les salissures grasses recuites
Durabilité au test de lavage
Que Choisir regrette
Prix élevé
Évaluation Que Choisir
Absorption 3 étoiles
Efficacité sur salissures 3 étoiles
Tenue au lavage 2 étoiles
Composition (confirmée par nos analyses en labo)
Microfibres de polyester, polyamide, mousse de polyuréthane
Je vois passer des sites de calcul CO2 qui demandent de s’inscrire (myco2.com, par exemple). Laissez-tomber ces inepties.
Prenez celui-ci : https://nosgestesclimat.fr/
C’est celui proposé par le site du Service Public. Pas d’inscription, pas d’emmerdes. On répond au questions et on a le score à la fin.
Je suis à 5,9 t/an.
Un des constats à faire, c’est que certains postes font très vite évoluer le total (voyage en avion, repas avec de la viande, voiture thermique, chauffage au fioul ou au gaz, vivre à plusieurs sous le même toit ou vivre seul).
D’autres, on a beau les changer, le score ne change pas : qu’on achète 2 tshirt ou 12 tshirt, ou qu’on utilise son PC 20h par jour ou 2 heures, la différence est en grammes, éventuellement en kg. Certainement pas en tonnes.
Mon score relativement bas (la moyenne en France est à 8 t). s’explique par ça :
- pas d’avion
- tout est électrique (chauffage, voiture, cuisine, eau chaude…)
- très peu de viande (2x par semaine, et encore)
- peu d’électroménagers (pas de sèche linge, pas de lave-vaisselle, pas de télé…)
- consomme très peu en général (fringues, meubles…)
~
La grande force de la France en matière d’énergie et de CO2, c’est son électricité (très fortement décarbonée).
Si on électrifie au maximum nos vies, on gagne beaucoup. Pas juste sa voiture, mais surtout aussi le chauffage, la cuisine, l’eau chaude.
On le voit avec les électricity-map en Europe : la France est actuellement à 22 g/kWh, avec 99 % de décarbonée.
La Belgique est à 66 g avec 94 % de décarbonée.
L’Allemagne est à 227 g avec 81 % de décarbonée.
Ce que ça montre, c’est que seuls 5 % d’énergie fossiles suffisent pour tripler son CO2 (et en représenter 66 % du total). Passez à 20 % de fossile, et on multiplie les émissions par 10 (90 % du CO2 provient alors de seulement 20 % de l’énergie) : c’est insensé.
À la condition où l’énergie est décarbonée, comme en France, plus on électrifie, plus on décarbonise. Sans rien changer à son confort, passer à une cuisinière, un chauffe-eau et une voiture électriques, ça réduit déjà de ~1,5 tonne/an facilement.
Bien-sûr ne pas se chauffer et ne pas rouler c’est encore mieux, mais ça ça ne peut venir qu’après. Je pense que la technologie doit évoluer avant de faire changer les habitudes des gens. Ici, je ne considère pas que changer son chauffage ou sa voiture ne soit un effort à faire. Au final notre vie ne sera pas bouleversée : on fera les mêmes choses, juste avec du matériel différent.
Devenir végétarien, chasser les déchets, n’acheter que du local… ça par contre ça va demander de changer un peu son quotidien et ses habitude, et de travailler sur soi-même directement. C’est pas difficile, mais ça demande un effort. Et demander ça aux gens, c’est plus délicat. Ça ne viendra pas tout de suite.
Ce qui peut venir, ce qui est déjà là en fait, c’est la technologie.
Une daurade d’élevage passe jusqu’à quatre ans dans un bassin. Nourrie tous les jours, sauf s’il fait trop chaud.
Protégés de l’appétit des mouettes par des filets tendus, bars et daurades croisent, devant le littoral de Cannes et de Vallauris.
Dans la ferme aquacole de Jérôme Hémar, on produit non seulement du poisson, mais aussi de la donnée et de l’anticipation.
"Depuis deux ans, les sondes de BiOcéanOr permettent le suivi de la température de l’eau et l’oxygène dissout, s’enthousiasme le directeur d’Aquafrais Cannes. Les informations sont connues en temps réel." Mais BiOceanOr fait plus que des relevés.
"On offre la possibilité de prévoir les variations, livrent Samuel et Charlotte Dupont, fondateurs de la start-up. Grâce à notre algorithme, on sait quelle va être la qualité de l’eau, demain. C’est mettre des yeux là où avant, on était aveugle."
Risque de carence
Cette analyse prédictive est le résultat d’une modélisation basée sur la courantologie, la météo, l’imagerie satellitaire (on y voit les teneurs en chlorophylle de la mer)... Au carrefour entre science du climat, biologie marine et traitement de données. Un modèle unique au monde, perfectionné entre Sophia-Antipolis, Sète et La Seyne-sur-Mer.
Posant pied au bord des bassins, David Porcq n’a d’yeux que pour les poissons qu’on voit tourner en rond. Chef technique de la maintenance en mer chez Aquafrais Cannes, il "s’occupe du bien-être du poisson". Le meilleur exemple est le risque de carence en oxygène, qu’il faut impérativement éviter. "On adapte l’apport en nourriture, la densité des poissons dans un bassin, on change les filets..."
Le logiciel livre une prédiction fine à 24 heures, indicative à 48 heures.
"Pouvoir prédire ce que sera le taux d’oxygène, c’est notre cœur de métier, décrypte Pierrick L’Heveder, chef de projet chez BiOceanOr. Quand la température de l’eau est élevée, il est plus compliqué pour l’oxygène de se dissoudre. Cela change le métabolisme du poisson."
En dépend sa bonne santé – et le risque de mortalité. "Le contexte du réchauffement climatique nécessite d’apporter de la modernité pour mieux anticiper ces variations." L’été dernier, dans la baie de Cannes, l’eau est montée à 29°C.
Une autre innovation repose sur des caméras intelligentes, immergées depuis six mois à Cannes, pour "mesurer la croissance du poisson et planifier les cycles d’élevage."
Localement, la thématique la plus sensible est l’acceptation de l’aquaculture sur le plan d’eau. Les pêcheurs de la prud’homie de Vallauris s’inquiètent des impacts environnementaux.
"Il s’agit d’une ferme aquacole remarquable", commente Philippe Valette, océanographe et membre du conseil scientifique de la Fondation de la mer, lors d’une visite de terrain.
Cette exploitation azuréenne est carrément qualifiée de "diamant". Une sorte de modèle à suivre sur notre littoral. En France, la moitié du poisson consommé provient de l’aquaculture, dont 80% sont importés. Mais, les projets aquacoles peinent à sortir de l’eau.
"Il y a beaucoup d’idées reçues et d’incompréhension. Pourtant, la pêche et l’aquaculture sont rarement concurrentes, suggère Philippe Valette. Il s’agit de mettre tout le monde autour de la table, pour trouver le moyen de gérer, ensemble, des lopins de mer."
Justement, Aquafrais Cannes a le projet de créer un nouveau parc et l’ambition de doubler sa production. Un cas concret pour la Fondation de la mer, qui veut "réconcilier économie et écologie".
Explorer la ville avec son estomac." C’est la promesse qui s’affiche sur la carte XXL, dépliée entre nos mains en cet après-midi printanier. La balade débute face à la mairie de Mouans-Sartoux. Posée entre Cannes et Grasse, cette ville aux 10 000 habitants fait office d’incubateur d’idées pour la transition écologique.
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Après les Fairbuds XL et les True Wireless Earbuds, Fairphone récidive dans le domaine de l’audio avec de nouveaux écouteurs sans fil, les Fairbuds. Vendus 149 €, ils arborent un design classique et intègrent la précieuse fonction de réduction de bruit, qui permet de s’isoler des bruits ambiants. Surtout, ils sont les plus réparables du marché puisqu’il est possible de changer la batterie de chaque écouteur ainsi que celle du boîtier de charge. Prise en main avant notre test en laboratoire.
Le temps presse. L’institut de l’économie pour le climat a évalué à – au moins – 12 milliards d’euros par an, le besoin d’investissements des collectivités territoriales, jusqu’à 2030, pour respecter la trajectoire bas-carbone et limiter le réchauffement climatique. Même si les collectivités font de gros efforts, elles ne fournissent aujourd’hui que la moitié des besoins. La communauté d’agglomération de Cannes Pays de Lérins assure sa part.
Impossible de faire, ici, le point sur tout ce qui est réalisé à Cannes, au Cannet, à Mandelieu, à Mougins et à Théoule soit sur les 94,8km², accueillant les 160.557 habitants de l’agglomération. Mais pour ceux qui voudront aller plus loin que ces colonnes et n’ont pas peur de plonger dans un lexique technique, la totalité du plan a été postée sur le site de l’agglo. On y rappelle que Cannes Pays de Lérins s’est lancée dans un déploiement méthodique d’actions avec "un vrai choix d’énergies alternatives, que nous déployons de façon très volontariste et qui nous valent d’être honorés sur le plan national", a rappelé David Lisnard, président de la CACPL lors du dernier conseil.
Chaud-froid et énergie renouvelables
C’est ce volet qui est abordé ici. L’idée: tendre vers la production locale de l’énergie nécessaire au territoire de l’agglomération en valorisant les ressources naturelles locales. En clair: utiliser la mer, la rivière, nos eaux usées pour produire de l’énergie.
D’abord l’agglo cherche à développer des réseaux de chaleur et de froid urbains à partir d’énergies renouvelables et de récupération.
C’est la thalassothermie pour les habitations et bâtiments publics, évoquée à plusieurs reprises dans ces colonnes, notamment avec les travaux lancés sur la Croisette. Pour ce projet, le taux EnR (taux d’énergie renouvelables qui représente la part des énergies issues de sources renouvelables dans la consommation totale d’énergie) espéré est 75%.
C’est aussi la création d’une centrale biomasse (utilisation de déchets verts) pour envoyer de la chaleur sur les bâtiments publics et habitations de la Frayère, la Roubine et Bastide Rouge. Taux EnR: 80%. Pour ce dossier, l’attribution de la délégation de service public doit être signée au premier semestre 2024.
Chaleur toujours pour l’utilisation des calories des eaux usées de la station Acquaviva de Mandelieu. (Taux EnR: 65%). C’est possible oui en récupérant la chaleur que produisent les eaux usées.
Pour ceci, la procédure de service public sera prochainement lancée.
Faire du biogaz
Autre moyen de valoriser les ressources naturelles locales: développer la méthanisation, c’est-à-dire la transformation de matières organiques en biogaz (méthane et dioxyde de carbone). Le biogaz étant utilisé entre autres pour le chauffage là aussi.
Pour ce sujet, la Cacpl envisage deux techniques différentes: elle va transformer les boues de la station d’épuration en biométhane, ce qui en réduira le volume de 35%. Là c’est l’action de micro-organismes qui permet le processus. Et elle explore la possibilité d’utiliser la technologie de la gazéification thermale, toujours à partir des boues. Mais en chauffant les boues à très haute température.
Produire de l’électricité grâce à la Siagne
Enfin la CACPL cherche également à exploiter le potentiel hydroélectrique de la Siagne. L’idée étant d’installer une turbine sur le seuil de l’Écluse à Pégomas pour produire de l’électricité. Elle espère 720 Mkw/an. Ce qui permet, par exemple, de fournir de l’électricité à 180 foyers par an.
Collants vendus 29,9€
On vous présente Axelleroi, une marque issue des écoles de Sophia Antipolis, qui part en guerre contre le collant prêt-à-jeter
S’il existe d’autres marques de collants dits "durables", Axelle Leroy insiste sur le plus qu’offre la sienne: "Le confort et le galbe avec des pointes et talons renforcés, une ceinture haute et douce qui s’adapte aux mouvements. Une légère pression est également exercée au bas des jambes afin de prévenir la sensation de jambes lourdes."
Lors de la fabrication du collant, la pièce est blanche, prête à être teintée. C’est là que la cause environnementale entre en jeu. "Il faut 750 litres d’eau pour teinter une seule paire ! Avec plus de 130 millions de paires vendues par an, pour 3 à 6 usages par paire, on est dans une industrie du prêt-à-jeter très polluante (1)." Contre laquelle Axelle Leroy entend lutter avec son collant durable. "Après plus d’un an de R&D, nos premières paires ont été produites en décembre 2023 et en février, notre chiffre d’affaires était multiplié par quatre." Les collants sont recyclables (points de collecte disponibles sur le site), l’emballage est réalisé en carton recyclé par des entreprises situées dans les 15 km de l’usine italienne. Laquelle est en capacité de produire près de 30 000 paires par jour. Pour l’heure, 500 clientes sont consommatrices de la marque aux deux gammes: collants unis et plumetis, du XS au XL, disponibles sur le site e-commerce.
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La vision Commown
Imaginez un avenir où nous ne serons plus captifs de nos objets électroniques. Logiciels et applications ne seront plus conçus pour piéger notre attention à des fins publicitaires. Open source et libre seront devenu la norme.
Nos besoins en matériel au même titre que nos besoins de mobilités seront revus à la baisse compte tenu du coût de l’énergie qui lui n’aura de cesse de croître. Ainsi fini les smartphones individualisés et multiples objets connectés en tout genre.
Le numérique sera revenu à sa juste place : celle d’un outil permettant un juste partage des ressources, un accès horizontal à la connaissance et un fabuleux catalyseur de coopération.
Des ordinateurs fixes mutualisés parfaitement réparables et lowtech auront “conquis le marché”. Cette flotte d’appareils constituant un bien commun géré par des coopératives locales regroupant citoyens, collectivités, associations et entreprises.
Cette vision qui s’inscrit à l’extrême inverse de l’avenir que nous vendent actuellement les promoteurs de la 6G, pourrait être qualifiée d’idéaliste. Toutefois, elle constitue pour nous un cap en phase avec les enjeux écologiques et sociaux auxquels nous allons être confrontés.
Voici les différents jalons qui participeront à l’émergence de cette vision :
Découvert par La Nef https://www.lanef.com/actualites/un-numerique-responsable-avec-telecoop/
Location de Fairphone
Artisans lunetiers Borizon : lunettes végétales en ricin et bois de chêne issu du recyclage de fûts viticoles, fabriquées en France (Var 83) .
découvert par article https://www.nicematin.com/economie/a-grimaud-borizon-cree-des-lunettes-a-partir-de-futs-de-chene-881373
petit atelier doté de quelques machines qui permettent la découpe des douelles, ces lamelles de bois qui une fois assemblées forment les tonneaux. C’est dans cette matière noble que seront taillées et soigneusement polies les branches de lunettes. Pour la face avant, le couple a choisi le ricin et recourt à un prestataire qui crée à partir de leurs dessins en imprimante 3D dix formes différentes. "Nous proposons trois types de branches en trois couleurs et six couleurs pour les faces", résume Manon Février. Le duo travaille à la commande, avec possibilité de choisir donc sa couleur et sa forme.
Le fait de ne recourir qu’à trois matières premières seulement, le bois, le métal pour les vis et le ricin, facilite le recyclage. Le tout dans une gamme de prix moyenne: entre 220 et 280€ pour le client final. "
À cela s’ajoute une démarche écoresponsable. À chaque vente de lunettes, le partenariat de Borizon avec la plateforme Tree Nation permet la plantation d’un à dix arbres.
Des capsules de lessive et des tablettes lave-vaisselle débarrassées de l'inutile. Sans matières controversées, sans plastique, ultra-concentrées et livrées dans une boîte en carton. Pas mal, non ?
Découvert vidéo Facebook, les avis disent que la lessive sent très bon et pas de plastique...