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Découvrez les risques liés à la fuite de données identifiants et l'ampleur alarmante du vol d'identifiants sur le dark web.
16 milliards d’identifiants issus de 30 bases compromises.
L’équipe de Cybernews mène depuis début 2024 une enquête systématique sur la circulation d’identifiants et mots de passe piratés sur le dark web et les forums clandestins. Dans un article publié le 18 juin, ils annoncent avoir identifié 30 sources de données compromises, regroupant au total plus de 16 milliards d’identifiants uniques.
Ce chiffre inclut des mots de passe en clair ou hachés, des identifiants e-mails, mais aussi des éléments d’authentification secondaires (noms, localisations, adresses IP, tokens, etc.). Pour mémoire, la fuite repérée en mai 2024 par le chercheur Jeramie Fowler, portant sur 184 millions d’entrées, ne représentait qu’une fraction de cette base colossale.
Les chercheurs précisent qu’ils ne publient pas les sources précises, afin de ne pas compromettre davantage les comptes concernés. Mais les cibles incluent des services d’usage courant : Google, Facebook, Apple, GitHub, Telegram, et même des sites gouvernementaux, dont certains russes.
Que signifie cette fuite pour les utilisateurs ?
Des malwares en embuscade
Les identifiants n’ont pas été récupérés via des failles traditionnelles sur les serveurs web. Selon Cybernews, la majorité des données proviennent de logiciels malveillants (malwares de type info-stealer) installés à l’insu des utilisateurs, souvent via des campagnes de phishing, des cracks, ou de faux plugins.
Ces malwares capturent :
l’historique de navigation,
les identifiants enregistrés dans les navigateurs,
les cookies de session,
les jetons OAuth,
les fichiers locaux des applications installées (type Discord, Telegram, Steam…).
Résultat : même les comptes protégés par mot de passe fort ou double authentification peuvent être contournés, si la session active est capturée.
Une fuite globale, mais aux impacts individuels
Pour un utilisateur lambda, la probabilité d’être exposé est réelle mais variable :
Vous êtes concerné si vous réutilisez des mots de passe, utilisez Chrome ou Firefox sans chiffrement local, ou avez téléchargé récemment un logiciel depuis une source douteuse.
Même des comptes inactifs peuvent être utilisés pour lancer des campagnes d’usurpation d’identité, de phishing ou d’accès frauduleux à d’autres services via des tentatives automatisées de « credential stuffing ».
État des lieux de la cybersécurité des identifiants.
Des outils intégrés, mais insuffisants
Certains navigateurs comme Google Chrome ont commencé à intégrer des outils d’alerte, capables de :
détecter des mots de passe compromis,
vous inviter à les changer automatiquement,
générer des mots de passe forts.
Mais ces fonctionnalités, bien que utiles, restent réactives, pas préventives. Et elles ne couvrent pas les risques liés aux sessions piratées, aux cookies ou aux accès via applications tierces.
L’authentification forte : nécessaire, mais pas infaillible
La double authentification (2FA) reste une barrière essentielle. Mais les attaques de type malware contournent parfois les codes temporaires (TOTP), en capturant directement les jetons, ou en interceptant les connexions via proxy inversé (Reverse Proxy Phishing, MITM).
L’usage de clés matérielles (type Yubikey, Titan) ou de passkeys (standard FIDO2) devient aujourd’hui le seul moyen de garantir une authentification inviolable… à condition que les services les prennent en charge, ce qui reste loin d’être généralisé.
Quels services sont concernés ? GAFAM, réseaux sociaux, gouvernements.
Une fuite sans frontières
Les identifiants découverts par Cybernews incluent :
Des comptes Google, Facebook, Apple : messageries, Drive, services liés à l’identité numérique ;
Des dépôts GitHub ou Bitbucket, potentiellement critiques en cas d’accès à du code source privé ;
Des accès à Telegram, Discord, TikTok : utiles pour l’ingénierie sociale ou la récupération de communications ;
Et plus préoccupant encore, des comptes liés à des administrations, parfois avec des accès à des portails intranet ou de gestion RH.
La situation est suffisamment sérieuse pour que des services de renseignement dans plusieurs pays aient été alertés. En France, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) pourrait jouer un rôle dans la coordination de la réponse.
Et maintenant ? quelques pistes pour renforcer sa sécurité.
Ce que les internautes peuvent faire
Vérifier si ses données ont fuité via un service comme Have I Been Pwned ou le Cybernews Leaks Checker.
Changer immédiatement tout mot de passe réutilisé, surtout sur les services critiques (banque, messagerie, identité).
Activer la double authentification partout où c’est possible.
Passer à un gestionnaire de mots de passe (Bitwarden, 1Password, KeePass…).
Éviter les extensions douteuses ou les apps crackées, qui sont souvent des chevaux de Troie.
Ce que les entreprises et institutions doivent renforcer
Mettre en œuvre des politiques de rotation des identifiants, avec alertes sur les fuites connues ;
Généraliser les audits de sécurité internes pour les employés ayant accès à des données sensibles ;
Prévoir des plans de réponse à incident capables de détecter les usages frauduleux en amont ;
Communiquer sur les risques de shadow IT et de fuite par appareil personnel (Bring Your Own Device).
Une alerte de plus, mais peut-être la plus massive.
Cette nouvelle alerte sur la fuite de 16 milliards d’identifiants ne doit pas être vue comme une fatalité, mais comme un signal d’urgence pour accélérer la modernisation des pratiques de cybersécurité, à tous les niveaux : utilisateurs, entreprises, services publics.
Le mot de passe classique ne suffit plus. Seule une approche combinée – outils cryptographiques, sensibilisation, régulation forte – peut ralentir une machine cybercriminelle devenue industrielle.
Lutter ou fuir. La réaction anxieuse face au danger est essentielle à la survie. Enracinée dans la peur, elle nous pousse à la prudence, à éviter les situations risquées. Mais chez certains, cette réponse naturelle devient excessive, provoquant une hypervigilance et une inhibition qui perturbent la vie quotidienne. "Les troubles anxieux figurent parmi les pathologies mentales les plus fréquentes, Ils surviennent souvent tôt dans la vie et ont tendance à persister ou à réapparaître au fil du temps", introduit Sebastian Fernandez, chercheur à l’Institut de Pharmacologie Moléculaire et Cellulaire (IPMC) à Sophia Antipolis.
Où cette anxiété pathologique trouve-t-elle son origine? Et comment mieux la soigner, alors que les traitements disponibles sont peu ciblés, et souvent associés à des effets secondaires importants? Ce sont les questions qui ont guidé les recherches entreprises il y a 5 ans par son équipe et qui ont abouti à la découverte d’un mécanisme inconnu jusque-là (1).
Hyperactivité de l’amygdale
Au départ de ces recherches: une observation clinique: "Chez les patients souffrant d’anxiété pathologique, on détecte une activité excessive dans une petite zone du cerveau, l’amygdale (en jaune sur la photo). En condition normale, l’activité de l’amygdale est bien régulée, permettant à l’individu d’évaluer si une situation est menaçante ou non et d’adopter les réponses appropriées. Mais, en cas de déséquilibre, elle peut s’emballer, ce qui entraîne des réactions anxieuses excessives", explique le chercheur.
Autre fait bien établi: un stress intense ou prolongé peut modifier la structure même de l’amygdale, rendant ses neurones plus réactifs.
Deux aires cérébrales
Pour décrypter les mécanismes en jeu dans ces processus, Sebastian Fernandez, au sein de l’équipe dirigé par le Pr Jacques Barik (UCA) va utiliser un modèle animal exposé à un stress social répété (lire encadré). "Grâce à des techniques de pointe, nous avons mis au jour des connexions spécifiques entre l’amygdale et une autre région cérébrale impliquée dans les émotions, l’aire tegmentale ventrale (ATV). Et nous avons observé que le stress chronique renforce ces connexions: l’influence de l’ATV sur l’amygdale devient plus importante, ce qui augmente l’anxiété chez les souris."
Preuve ultime du rôle clé de ces connexions dans la régulation de l’anxiété : "En activant artificiellement ce circuit pendant cinq jours, sans exposer à aucun stress, on provoque un état anxieux chez les souris. À l’inverse, en bloquant cette connexion pendant une situation stressante on prévient l’apparition de l’anxiété. C’est donc un circuit bidirectionnel que nous pouvons manipuler pour augmenter ou diminuer l’anxiété."
Une autre partie de l’étude s’est intéressée aux mécanismes moléculaires sous-jacents. "Au niveau des synapses reliant précisément l’ATV à l’amygdale, il se produit, sous l’effet de stress chronique, des modifications dans la composition de protéines jouant un rôle majeur dans la neurotransmission excitatrice. En empêchant ce changement, on bloque l’effet du stress sur l’amygdale et on réduit l’anxiété. Nous avons ainsi identifié deux niveaux d’intervention thérapeutique: agir directement sur les circuits neuronaux ou cibler les modifications moléculaires induites par le stress." Un bel espoir contre une maladie dont l’incidence ne cesse de progresser.
Milieu hostile
Le modèle utilisé par les chercheurs repose sur un stress social modéré: des souris sont régulièrement confrontées à d’autres, plus grandes et agressives. "L’interaction sociale, normalement perçue comme positive, devient peu à peu aversive. Après plusieurs expositions, les souris développent une forme d’anxiété généralisée; elles montrent des signes d’évitement non seulement envers d’autres souris, mais aussi dans des environnements nouveaux. Ce modèle est particulièrement pertinent car il repose sur un facteur de risque de développement de troubles anxieux bien connu chez l’homme: les expériences sociales négatives répétées."
1- Ces recherches ont été publiées dans la revue Biological Psychiatry, grâce au soutien de l’ANR et la FRM.
Découvrez les dangers du phishing IBAN et comment les cybercriminels usurpent votre confiance avec des courriels trompeurs.
Des mails frauduleux plus convaincants grâce à votre IBAN
Les campagnes de phishing se perfectionnent. Désormais, les arnaques ne se contentent plus d’un simple lien piégé ou d’une faute d’orthographe flagrante. Depuis mars 2025, les escrocs intègrent directement l’IBAN du destinataire dans leurs courriels, donnant l’illusion d’une transaction réellement enregistrée. Cette technique de phishing IBAN est particulièrement pernicieuse.
La fouine, le renard, le corbeau freux, la corneille noire, la pie bavarde, l'étourneau sansonnet et le geai des chênes échappent à cette classification dans certains départements seulement.
Pour motiver sa décision, le Conseil d'Etat détaille la présence jugée "significative" ou non des animaux localement, ainsi que leurs éventuels dégâts.
Dans les Alpes-Maritimes, le renard, jusqu'ici classé chassable et nuisible, et partiellement déclassé et voit son "sort amélioré", comme le précise l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas). Chaque année, 530 000 renards sont tués en France, comme le rappelle la LPO Paca. Toutes les formes de chasse sont utilisées: tir, piégeage, chasse à courre, battues administratives et vènerie sous terre, une pratique de déterrage particulièrement cruelle.
Cette récente décision du Conseil d'État signifie que "certaines techniques de destruction ne sont plus autorisées dans certains endroits", précise l'Aspas. C'est la technique de déterrage qui est évoquée et qui ne peut désormais plus être utilisée pour réguler les effectifs.
Pourtant, comme l'explique la LPO, un renard est "capable de capturer jusqu’à 6.000 petits rongeurs chaque année, notamment des campagnols, qui détruisent les cultures et permet en ce sens d’éviter l’utilisation de produits toxiques couteux et néfastes à l’environnement".
Il limite également les risques épidémiques "en participant à l’élimination des animaux malades et des cadavres". La diminution de leur population a pour effet "de faciliter la propagation des maladies transmises par les tiques présentes sur leurs proies (campagnols, mulots, écureuils, etc.), telle que la borréliose de Lyme", précise l'association, en s'appuyant sur des études scientifiques.
Une "victoire historique"
Les ONG France Nature Environnement, Humanité et Biodiversité et Animal Cross ont salué, dans un communiqué commun, une décision "qui sanctionne des classements abusifs".
"Les petits prédateurs, comme la martre, sont des auxiliaires précieux de l'agriculture car ils contribuent à réguler les populations de rongeurs", soulignent-elles, appelant à revoir la réglementation.
One Voice s'est félicitée d'une "victoire historique", en dénonçant "le caractère infondé et absurde des critères utilisés pour fixer cette liste".
"Il est grand temps d'abandonner ces réflexes d'un autre âge et de prendre conscience de tout ce que nous apportent ces animaux, à l'image des renards, qui se nourrissent de surmulots et freinent la propagation de maladies", écrit l'association requérante, qui recevra 3.000 euros de l'État pour ses frais de procédure.
Cette décision est entrée en vigueur ce mardi 13 mai et devrait courir au moins jusqu’au 1er juillet 2026, date à laquelle devrait être adopté un nouvel arrêté triennal, précise l'Aspas.
Alors que les voitures deviennent des services connectés sur roues, faut-il s’attendre à ce que certaines fonctions, autrefois incluses, deviennent payantes ou disparaissent ?
Imaginez. Vous êtes au volant, il fait 35 degrés, vous allumez la climatisation. Et là, une alerte sur l’écran, doublée d’un message vocal, vous indique que « L’option air conditionné a expiré et qu’elle est désormais disponible uniquement sur abonnement payant, souhaitez-vous prendre l’abonnement ? »
Ce scénario ubuesque, que l’on connait très bien dans le monde du logiciel et des plateformes numériques, pourrait-il se produire dans celui de l’automobile ? À moins que ce ne soit déjà le cas ? C’est fort possible. Retour sur le concept de « merdification ».
C’est un mot qui sonne mal, mais qui décrit malheureusement très bien une tendance bien réelle. Popularisé par l’auteur Cory Doctorow, le terme « merdification » – ou enshittification en anglais – s’applique d’abord au monde des services numériques. Il désigne le processus par lequel une plateforme auparavant simple, utile et attrayante devient peu à peu un cauchemar d’interface, de publicités et de restrictions, au fil de sa course à la rentabilité. Ainsi, la formation d’oligopoles ou de monopoles se fait souvent au détriment de la qualité. Quand une plateforme domine, elle n’a plus besoin de soigner l’expérience utilisateur.
Pour bien comprendre le phénomène, il faut le décomposer en trois phases :
Phase 1 : montée en qualité. La plateforme offre un service de très bonne qualité, généralement en subventionnant son coût (par exemple peu ou pas de publicité, interface simple, fonctionnalités gratuites) afin d’attirer massivement les utilisateurs.
Phase 2 : exploitation des données et publicités. Une fois la base d’utilisateurs installée, la plateforme commence à la monétiser. Les données personnelles sont exploitées, les publicités et les contenus sponsorisés se multiplient, et l’expérience utilisateur se détériore subtilement.
Phase 3 : position dominante. Enfin, forte d’un quasi-monopole, la plateforme abuse à la fois des utilisateurs et de ses partenaires commerciaux pour maximiser ses profits. Les tarifs augmentent, des fonctionnalités jadis gratuites passent en payant, l’interface devient plus complexe, et la qualité globale baisse brutalement.
On l’a vu avec Netflix, devenu plus cher, plus compliqué, et moins riche en contenu original. Spotify multiplie les hausses de prix et pousse des playlists produites à la chaîne. Amazon, YouTube, Facebook : tous ces services ont suivi la même trajectoire. Ils commencent en offrant beaucoup, puis, une fois qu’on est accros, ils dégradent progressivement l’expérience. Mais cela ne concerne pas que les plateformes. Certains éditeurs de logiciels sont également très forts dans ce domaine, avec des méthodes qui parfois confinent à l’escroquerie pure et simple. Pour comprendre, faites un tour des avis au sujet des méthodes de Wondershare et de son logiciel phare Filmora, vous ne serez pas déçus du voyage. Plus de pubs, moins de contrôle, et de plus en plus d’options payantes pour revenir à ce qui, auparavant, était juste… normal. Et inclus au moment de l’achat.
Les options désactivables à distance, l’arme ultime des constructeurs
Mais cette dynamique n’est plus réservée aux plateformes digitales et au monde du logiciel. Et l’on peut craindre qu’elle s’installe aussi dans un autre secteur en pleine mutation : celui de l’automobile. Et plus précisément, celui de la voiture électrique, par nature ultra-connectée. Alors certes, il n’y a pas vraiment de « monopoles » – ou pas encore – dans l’automobile, et aucune marque ne possède la puissance d’un Google ou d’un Netflix sur ce marché. Cette éventualité n’est pour autant pas à écarter quand on voit la prédominance de certaines marques et la consolidation du marché annoncée avec l’avènement de l’électrique, où l’on prédit la disparition de nombreux acteurs dans la décennie à venir.
Pourquoi cette éventualité ? Parce que la voiture est en train de devenir un service. Ce n’est plus juste un objet mécanique qu’on achète, entretient et revend. C’est un terminal numérique roulant, capable de se mettre à jour à distance, de proposer de nouvelles fonctions… ou d’en désactiver. C’est là que le parallèle devient intéressant. De plus en plus de constructeurs livrent leurs véhicules avec tous les équipements embarqués dès l’usine : sièges chauffants, conduite assistée, recharge bidirectionnelle, projecteurs adaptatifs. Mais toutes ces fonctions ne sont pas activées. Il faut payer pour les débloquer, parfois sous forme d’abonnement mensuel.
Vous voulez utiliser le V2L de votre SUV électrique ? Très bien, c’est 9,99 € par mois. Besoin du planificateur d’itinéraire ? 4,99 € si vous ne prenez pas le pack complet. Et ainsi de suite.
Même chose côté logiciel. La navigation connectée est souvent offerte les deux ou trois premières années, puis devient payante. Certaines mises à jour OTA (over-the-air) ne sont proposées qu’aux modèles récents ou à ceux qui ont souscrit une formule payante. L’interface tactile évolue… mais pas toujours pour le mieux. Certaines fonctions disparaissent, d’autres se retrouvent planquées derrière des couches de menus ou de notifications. Vous voulez un exemple concret et déjà en place depuis quelques années ? Il suffit de demander : quand vous achetez une Fiat 500e, les services de l’application Fiat qui permettent d’accéder et de piloter de nombreuses fonctions de la voiture à distance, sont « offerts » pendant 6 mois. Au-delà, soit vous perdez tout, soit vous payez 120 euros par an pour continuer à les utiliser. Un superbe exemple de dégradation de l’expérience utilisateur face à une clientèle captive.
La voiture devient une application
Au final, la voiture pourrait suivre la même logique qu’une application ou qu’un site de streaming. On y accède, on s’y attache, puis on découvre que pour conserver l’expérience qu’on pensait acquise, il va falloir passer à la caisse. Encore. Et encore. Cela pose d’ailleurs de vraies questions. D’abord sur la transparence : le client sait-il ce qu’il achète réellement ? Ensuite sur la pérennité du véhicule : que vaut une voiture d’occasion dont les principales fonctions sont désactivées ? Enfin, sur le modèle même de la propriété : est-ce qu’on achète encore une voiture, ou seulement un droit d’accès à ses fonctions ? Et que se passera-t-il si une marque devient ultra-dominante au point de se retrouver en situation de quasi-monopole ?
Alors certes, pour l’instant, la merdification du secteur automobile n’est pas aussi avancée que dans le numérique. Mais on en voit les prémices. Et dans un contexte économique où les revenus récurrents séduisent autant les investisseurs que les directions produits, il y a fort à parier que cette logique ne fasse que s’amplifier.
La voiture électrique connectée promet beaucoup. Elle peut évoluer, s’adapter, s’améliorer. Mais si cette capacité devient un prétexte pour verrouiller, fragmenter et monétiser chaque petit confort, alors elle risque aussi de nous faire regretter le temps où les options étaient juste des boutons physiques… qu’on appuyait, sans abonnement.
Allez, une dernière allégorie pour la route. Vous arrivez dans un virage… « Cher client, les freins sont désactivés car vous n’avez pas renouvelé votre abonnement Premium. Souhaitez-vous le renouveler ? »
À Valbonne, la chèvrerie d’Emmanuel Durst mêle agriculture locale, rencontres et traditions. Ce samedi, vivez la tonte des moutons et découvrez l’art de la laine.
À quelques pas de Grasse, la chèvrerie de Valbonne incarne une belle réussite d’agriculture locale, mêlant production artisanale et rencontres humaines. Emmanuel Durst y élève depuis 2017 des chèvres alpines chamoisées sur 70 hectares de pâturage, produisant sur place des fromages vendus directement aux visiteurs.
Un lieu d’échanges autour du terroir
Chaque samedi après-midi, de mars à novembre, la chèvrerie se transforme en marché de producteurs. De 15h à 19h, on y trouve pain, huile d’olive, légumes, safran et bien sûr les fromages de la ferme. Le tout dans une ambiance conviviale, où producteurs et visiteurs échangent librement autour de leurs savoir-faire.
Une activité insolite ce samedi : la tonte de moutons
Samedi 21 juin, un événement original s’ajoute au programme : une démonstration de tonte de moutons. Le tondeur Christian viendra montrer son savoir-faire, pendant que Valentine Guérin, artisane de la laine, proposera un atelier expliquant le parcours de la toison jusqu’à l’objet fini. Une immersion passionnante dans l’univers de la laine et de l’éco-pâturage.
À son épaule, un vrai sac de maison française, Lancel. Pourtant, cette Azuréenne vient d’acheter six modèles non officiels sur un stand du marché de Vintimille. Ce vendredi, elle emmène sa fille qui craque pour une pochette flanquée d’un grand H, rappelant la maison Hermès. "Il vaut mieux que tu en aies plusieurs à 20 euros, plutôt qu’un seul", lui conseille-t-elle, ravie de la qualité du cuir.
Plus loin, un couple fait le plein de parfums. "Vous avez L’Interdit?" Sur le stand on parle de "notes olfactives types", en ne s’embarrassant pas: à côté des flacons les noms des références s’affichent. "Ce sont des copies, mais c’est vraiment bien", abonde l’Azuréen, client qui ne jure que par ça: "On n’achète plus qu’ici." Près des foulards reprenant les imprimés du luxe, une jeune femme de 20 ans fait sa sélection: "Je ne prends que ceux qui ne copient pas de logo. Je veux des 'dupes'." Des "dupes" (un terme anglais qui signifie… duper)? La tendance cartonne bien au-delà du marché italien. Sur les réseaux, on les présente comme des alternatives: des articles de maquillage, mode textile, maroquinerie, bijouterie qui donnent l’impression d’être issus de la galaxie haut de gamme en refusant l’étiquette de contrefaçon. Un vrai phénomène de consommation avec des marques dédiées et des milliers de publications sur le sujet. Mais peut-on parler de bonnes affaires?
Pour les Douanes, c’est non
Pour les Douanes, c’est un non catégorique. "Les dupes sont de la contrefaçon" affirme Samantha Verduron, cheffe du pôle d’orientation des contrôles à la direction régionale des douanes et droits indirects de Nice. Cette année, la tendance revient en force: "En termes de saisies, nous avons enregistré 240.000 articles en 2024. Mais 2025 va clairement s’approcher de 2023, avec sûrement 400.000 articles." Les canaux? Vastes. Bagages des voyageurs à l’aéroport, cargaisons des poids lourds - "où l’essentiel des volumes est réalisé sur l’A8" - et véhicules légers, marchés, brocantes mais aussi frets express et postal - "qui, avec l’explosion du e-commerce, sont importants". Pour lutter contre ce "fléau économique sanitaire et sécuritaire", les agents rappellent que ces achats de produits non officiels sont interdits et peuvent présenter des risques: "À partir du moment où l’on s’écarte trop du prix initial, où l’emballage n’est pas conforme… Le doute est présent. Imaginez utiliser un accessoire de voiture non homologué ou des lunettes de soleil qui ne protègent pas des UV… Les conséquences sont concrètes." Et pourtant, le marché reste fertile. D’autant qu’il se structure comme les "réseaux de stupéfiants": "Avec des lieux de stockage et des ateliers." Des articles qui se retrouvent notamment sur le Net. Ces vendeurs à la sauvette 2.0 touchent un large public via les réseaux, les mailings, WhatsApp… "On reçoit plein de messages automatiques. Mais c’est flagrant que ce ne sont pas des fournisseurs professionnels", indique Kenzo Tossem qui, entre Gap et Toulon, propose du streetwear à ses clients. Avec même un service de personal shopper au-delà de son secteur. "Il faut faire attention, il y a beaucoup de faux sur des sites ou des plateformes de revente. Le résultat visuel peut être satisfaisant, mais au bout de trois à six mois, la paire de sneakers est morte! La qualité n’est pas là. Alors oui, vous aurez payé moins cher, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup?"
"Demandez à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Des arguments qu’a déjà trop entendus Denis Durand. "Un produit de merde [sic], s’il est hyper bien médiatisé: il marche", regrette le fondateur de l’école éponyme de couture à Grasse. La majorité des articles ne sont plus des créations originales. Mais des consommables qui, par essence, s’avèrent périssables. "Avant, on prenait le temps de faire connaître le produit. Maintenant, si ça ne cartonne pas immédiatement, on arrête. S’habiller est un art de vivre complètement disparu. La haute couture fait vendre des parfums et des lunettes mais est complètement muséale." Une course vers l’avant qui, malgré tout, connaît ses détracteurs. Et c’est bien pour cela que le créateur forme la nouvelle génération. "Heureusement, il reste encore des clients, même des jeunes, qui ont envie de choses d’exception. On le sait: l’industrie du textile est le plus gros pollueur au monde. La démarche d’acheter moins mais de qualité commence à convaincre. Je le vois notamment avec les manteaux peu chers qui s’abîment très vite…" La résistance entre en action. Et si on lui demande de réaliser un « dupe » de luxe, sa réponse fuse: "Je suis couturier. Demandez donc à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Pour Nelly Mauvernay, le sujet est "délicat". Avec sa boîte Modely Textile, l’experte propose d’accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur produit textile. Même si elle comprend l’ambition de "rendre la mode plus accessible" pour tous les budgets, elle refuse de créer des "dupes": "Quand on reçoit ce genre de demandes, on doit faire de la pédagogie en expliquant que l’on peut s’inspirer du produit mais qu’on ne pourra reprendre les codes de ce dernier. On essaie de comprendre ce qui plaît pour aller vers quelque chose d’autre." Amoureuse de son métier, elle plaide pour une meilleure compréhension des coulisses de la mode: "Il y a toujours une histoire derrière une pièce, des gens qui travaillent pour cela."
"Des marqueurs de société"
Et c’est justement ce que rappelle Carine Mamou. La spécialiste en stratégie de marque préfère voir dans le phénomène une opportunité: "Les maisons de luxe doivent reprendre la main et la parole. Et dire ce qui fait la valeur de leurs produits: héritage, innovation, savoir-faire, durabilité…" Un positionnement attendu par le grand public selon elle: "La génération Z est en attente de transparence au niveau des marques, notamment au niveau de leur engagement environnemental." Pour la faire courte: "Ils ne veulent plus être pris pour des pigeons." Et c’est en cela que les "dupes" sont qualifiés par Carine Mamou de "marqueurs de société". La rupture d’une économie et des habitudes de ses clients, née notamment d’une impressionnante augmentation des prix du luxe: "Avant, les classes moyennes pouvaient s’offrir de temps en temps un sac de marque. Maintenant, ce n’est plus du tout à leur portée. Cela a généré de la frustration." Ouvrant ainsi grand la porte à des produits qui reprennent l’allure des plus onéreux, sans coûter autant. Voilà comment se faire une place sur le marché. "L‘exemple le plus marquant c’est la copie du sac Birkin d’Hermès par le géant américain Walmart à 80 dollars*. Ça a légitimé la place de ce type de produits." Ce que recherche le consommateur? "Le juste prix. Alors, avoir l’impression de dénicher la petite pépite pas chère, ça donne la sensation d’être smart." Mais attention, ce n’est pas la même démarche: "Une marque peut créer une connexion émotionnelle via des expériences personnalisées, des ateliers en magasin, un cérémonial de vente." Bref, offrir tout ce que le "dupe" n’offre pas.
*Il n’est resté en vente qu’un mois mais a créé une émulation sur les réseaux sociaux.
"Chez nous, pas de 'dupe' mais plutôt des inspirations" des grandes marques mais à des petits prix
Les flacons sont identiques, rechargeables. Aux Senteurs de Lara, dans le village de La Colle-sur-Loup, on ne donne pas dans le bling-bling. On se concentre sur l’essentiel. En magasin, 150 références à porter sur la peau sont disponibles - mais près de 680 en catalogue. Chrystelle Chaquet y défend des créations originales dont la pyramide olfactive peut, selon les fragrances, évoquer l’esprit des grandes maisons. "Mais pas question de parler de 'dupe', ni d’évoquer une marque avec vous. Ce n’est que de l’inspiration des pyramides olfactives. D’ailleurs nous sommes contrôlés par la DGCCRF*", clarifie-t-elle d’emblée.
Sur les étagères, les produits répondent à un code: F129 ou encore D18. Avec, parfois, des petites étiquettes comme clin d’œil. "Nous sommes tous mi-ange et mi-démon" ou encore "Un homme qui a de l’allure et sportif"… Si les odeurs sont inspirées du luxe, les tarifs, quant à eux, visent plus bas. "Quand vous achetez une bouteille dans un grand magasin, vous payez la marque, le packaging, la publicité… Ici on fonctionne en bouche-à-oreille, du créateur au consommateur." Ainsi, on trouve du 10 ml à 8 euros. Développées par des nez en Espagne, les eaux de parfums à vaporiser sur soi proposent une large gamme de notes: immortelle, osmanthus, pivoine, ylang-ylang, musc… Bref, les habitués des grandes parfumeries ne se sentent pas dépaysés. Et pourtant, les clients ne viendraient pas avec l’idée d’obtenir une alternative à leur flacon standard. "C’est très rare que quelqu’un demande une équivalence. Les gens évoquent plutôt leurs goûts en matière de senteurs. Je les aide également à choisir pour un cadeau lorsqu’ils me décrivent la personne." Au-delà des parfums d’ambiance aux senteurs de Grasse, des lessives et autres bougies, Chrystelle Chaquet ambitionne d’inviter le plus grand nombre à des expériences olfactives. Notamment à travers des ateliers créatifs où, bien évidemment, il est question de repartir avec sa réalisation en tissu ou en papier… parfumé!
*Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Alors que les touristes sont de retour, une compagnie de voyages allemande propose de découvrir la Corse à bord d'un bus-couchette. Six excursions sur l'île sont programmées cette année au départ de Munich.
Rotel Tours
Découvrez les meilleurs organiseurs de coffre voiture pour 2025 : pliables, rigides ou suspendus, ces accessoires pratiques vous aident à garder votre coffre bien rangé au quotidien.
Une copropriété de Port-Saint-Louis-du-Rhône est devenue la première en France à installer des bornes de recharge sur son parking extérieur sans travaux lourds, grâce à une solution technique développée par WAAT, en partenariat avec Foncia.
Déjà testé dans plusieurs métropoles à travers le monde, le véhicule autonome d’Auve Tech se distingue par son gabarit compact, sa flexibilité et sa capacité à s’intégrer à l’infrastructure routière existante, sans aménagement spécifique.
Après avoir enrichi son arsenal avec de nouvelles fonctionnalités vidéos en avril dernier, WhatsApp continue d’étendre ses outils pour retenir ses utilisateurs dans un écosystème social de plus en plus concurrentiel. Cette fois, Meta mise sur quatre nouvelles fonctionnalités : musique, collage, stickers et interactions photo. Des ajouts qui semblent anodins, mais qui témoignent d’une stratégie plus large : transformer WhatsApp en rampe de lancement de Meta AI et maintenir son hégémonie face à Telegram et Signal.
Quatre nouvelles fonctionnalités WhatsApp à découvrir
Annoncées officiellement par Meta, ces nouveautés seront progressivement déployées dans les prochains mois. Objectif affiché : renforcer les interactions visuelles et expressives sur WhatsApp, mais aussi favoriser l’ancrage d’une intelligence artificielle intégrée à tous les niveaux.
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Layout : créer des collages photo directement dans l’app
Plus besoin d’exporter ses clichés vers une app tierce : WhatsApp intégrera bientôt un outil natif de collage. Jusqu’à six photos pourront être arrangées dans un même cadre, avec plusieurs options de mise en page. Une fonctionnalité simple, mais qui aligne l’expérience utilisateur sur celle d’Instagram ou Snapchat. -
More with Music : la bande-son de vos statuts
WhatsApp proposera de partager vos morceaux préférés via vos statuts. Il sera possible d’associer un titre musical à une publication, sous forme de sticker ou d’ambiance sonore. Meta ne précise pas encore s’il y aura intégration avec Spotify, Apple Music ou Deezer, mais tout indique que des passerelles sont envisagées. -
Photo Stickers : transformer une photo en sticker personnalisé
Un outil qui permet de détourer une image, de la redimensionner et de l’insérer comme sticker dans un statut. Une évolution attendue dans un contexte où l’usage du statut WhatsApp devient une vitrine sociale – presque un mini-Instagram parallèle. -
Add Yours : publier une réaction photo à une autre image
Inspirée d’Instagram Stories, cette fonctionnalité permet de répondre à une photo en postant une autre image. Une mécanique d’engagement pensée pour des publications événementielles, des challenges visuels ou des réponses en chaîne.
Meta AI en embuscade : WhatsApp devient un levier à haut potentiel de croissance
Derrière ces ajouts apparemment anecdotiques se cache un pivot plus profond : Meta souhaite faire de WhatsApp un vecteur majeur de diffusion de sa propre IA. Mark Zuckerberg a récemment annoncé avoir atteint un milliard d’utilisateurs mensuels de Meta AI, dont une large part via WhatsApp.
Cette intégration passe par une interaction quotidienne, sans couture, entre usages sociaux et suggestions intelligentes : création automatique de stickers, tri de photos, recommandations musicales, ou encore réponses générées à des statuts.
La stratégie de Meta est claire : rendre son IA indispensable dans les petites interactions du quotidien, là où la messagerie est déjà omniprésente. WhatsApp devient ainsi non seulement une app de communication, mais une plateforme IA-compatible, nourrie par les données comportementales de ses utilisateurs.
Un WhatsApp « social » et dopé à l’IA : quel impact pour les utilisateurs ?
L’évolution de WhatsApp suit un schéma déjà observé sur Instagram : transformation progressive d’un outil simple en une interface hybride, mêlant statuts, réactions, contenus musicaux, IA intégrée et bientôt paiement.
Si ces fonctions peuvent sembler gadgets, elles marquent une nouvelle phase : celle d’un WhatsApp qui cherche à concurrencer TikTok et Instagram sur le terrain des contenus visuels et émotionnels, tout en nourrissant l’ambition de Meta de centraliser l’IA au cœur de toutes ses interfaces.
Cette évolution pose plusieurs questions :
Quel sera le respect de la vie privée avec une IA omniprésente dans une messagerie ?
Quelles données seront collectées pour générer ces contenus automatisés ?
L’app restera-t-elle aussi légère et fonctionnelle si elle devient surchargée ?
Une IA invisible, mais omniprésente
Sous couvert de fonctionnalités ludiques, Meta poursuit une ambition claire : transformer WhatsApp en hub social intelligent, où chaque clic, chaque photo, chaque statut alimente un système IA plus personnalisé. La bataille ne se joue plus seulement sur le chiffrement ou les stickers animés, mais sur l’intelligence qui pilote nos interactions.
WhatsApp reste aujourd’hui l’application de messagerie la plus utilisée au monde. Demain, elle pourrait devenir l’interface principale entre l’utilisateur et une IA omnisciente – invisible, mais omniprésente.
Alors que la France peine à avancer sur la mise en place d’un outil de vérification de l’âge en ligne, c’est l’Espagne qui s’impose comme laboratoire numérique de l’Europe. Sélectionné par la Commission européenne, le pays déploiera une solution pilote adossée à son portefeuille d’identité numérique. Une décision stratégique, à l’heure où la protection des mineurs en ligne devient un enjeu majeur et où l’Europe veut harmoniser ses standards d’authentification numérique.
L’Espagne choisie pour expérimenter la vérification de l’âge en ligne
C’est officiel : la Commission européenne a retenu l’Espagne pour mener un projet pilote de vérification de l’âge numérique. Cette expérimentation vise à tester une solution transposable à l’ensemble des États membres, dans un contexte où la protection des mineurs sur Internet est devenue une priorité politique.
Si l’Espagne a été préférée à d’autres pays candidats, c’est en raison de son avance technologique. Dès l’été 2024, elle avait lancé son « Digital Wallet » (portefeuille numérique) reposant sur les standards du règlement européen eIDAS2. Celui-ci prévoit que d’ici novembre 2026, tous les citoyens de l’Union disposeront d’une identité numérique interopérable pour accéder aux services publics et privés.
La solution espagnole permettra non seulement de prouver son âge en ligne, mais aussi de stocker ses diplômes, de réserver un hôtel ou un billet de train, ou encore de s’authentifier auprès de l’administration. C’est cette polyvalence et cette conformité anticipée aux exigences européennes qui ont séduit la Commission.
Un projet structurant pour l’identité numérique européenne
Ce choix stratégique en dit long sur les ambitions de l’Europe en matière de souveraineté numérique. La vérification de l’âge en ligne n’est pas un gadget : c’est un levier de régulation des contenus sensibles (pornographie, jeux en ligne, réseaux sociaux) et un marqueur de confiance numérique.
En France, les débats sur le contrôle de l’âge se sont intensifiés ces dernières années, sans déboucher sur une solution technique convaincante. Le Conseil d’État s’est prononcé en faveur de la régulation des plateformes, mais l’implémentation d’un système efficace reste à construire. Le projet espagnol pourrait donc faire école, à condition qu’il respecte les impératifs de protection des données personnelles.
Dans ce domaine, l’Europe veut imposer un équilibre subtil : garantir une vérification d’âge robuste, sans créer de fichier centralisé ni compromettre la vie privée. Le portefeuille d’identité numérique, fondé sur des principes de consentement explicite et de minimisation des données, semble offrir une voie viable.
L’application France Identité pourrait, à terme, intégrer une telle fonctionnalité. Déjà compatible avec les usages SNCF ou les démarches en ligne, elle constitue une base crédible pour répondre aux attentes du règlement eIDAS2. Mais l’agenda français semble encore timide comparé à la dynamique espagnole.
Une nouvelle norme de confiance en ligne ?
L’expérimentation espagnole, si elle est concluante, pourrait devenir la référence européenne. Pour les entreprises du numérique, c’est un enjeu crucial : comment garantir l’accès responsable aux contenus sans filtrage excessif ? Pour les citoyens, c’est la promesse d’un Internet plus sûr et plus respectueux.
La France a une carte à jouer, mais doit accélérer. L’adossement à un standard européen pourrait lui permettre de mutualiser les efforts, plutôt que de concevoir une solution isolée et coûteuse. Au-delà de la vérification de l’âge, c’est tout un pan de la régulation numérique européenne qui se joue ici.
Gmail : le résumé automatique des e-mails arrive grâce à l’IA Gemini
Gmail introduces automated email summaries
•Freenews / by Isabelle Deromas Lebocq / Jun 3, 2025 at 8:07 AM
balise alt = résumé automatique Gmail
Face à la saturation croissante des boîtes mail, Google cherche à repositionner Gmail au cœur de la productivité intelligente avec la mise en place du résumé automatique. Et c’est Gemini, son IA maison, qui prend désormais les commandes. Avec l’introduction prochaine de résumés automatiques des conversations par e-mail, Google tente une nouvelle incursion dans l’optimisation du temps de lecture et de traitement, au service des pros comme des particuliers. Un virage qui met l’intelligence artificielle au service du tri… et du confort cognitif.
Gmail passe à la vitesse supérieure avec le résumé automatique des e-mails
Annoncée en mai 2025 via un billet officiel de Google Workspace, cette fonctionnalité s’inscrit dans la stratégie continue d’intégration de Gemini, l’intelligence artificielle générative développée par Google. Objectif : offrir aux utilisateurs des summary cards, c’est-à-dire des condensés intelligents de conversations par e-mail, couvrant jusqu’à deux semaines d’échanges.
Un premier test de résumé avait été lancé manuellement en juin 2024, mais son usage était resté marginal. Cette fois, Google prend l’initiative : les résumés seront générés automatiquement et affichés par défaut, à commencer par les utilisateurs mobiles. La version desktop devrait suivre.
Par ailleurs, ces synthèses tiendront compte de la logique conversationnelle de Gmail, regroupant les messages par sujet ou fil de discussion. Un moyen pour Google de valoriser encore davantage sa force historique : le tri contextuel.
L’IA Gemini, cheval de Troie d’un Gmail nouvelle génération
Derrière ce résumé automatique se cache une intention bien plus large : installer Gemini comme le moteur cognitif de l’écosystème Google Workspace. Gmail, de par son ubiquité, devient le canal idéal pour faire entrer l’IA dans les usages quotidiens. Contrairement aux outils collaboratifs plus récents (Docs, Slides, Meet), la messagerie électronique reste le cœur de la relation client, professionnelle ou administrative.
Ce mouvement permet aussi à Google de contrer les percées d’OpenAI et de Microsoft Copilot, qui ont commencé à intégrer des fonctions similaires dans Outlook et Teams. La bataille ne porte plus uniquement sur les fonctionnalités, mais sur la capacité à rendre invisible l’usage de l’IA. À ce titre, les résumés automatiques sont moins un gadget qu’une brique stratégique : l’IA s’intègre sans que l’utilisateur ne s’en rende compte.
Côté vie privée, Google affirme que ces résumés peuvent être désactivés, et que les contenus générés restent localisés dans l’espace utilisateur. Mais la question du traitement des données, même anonymisé, reste en suspens.
Le résumé automatique Gmail : une économie de l’attention assistée ?
Le déploiement de cette fonctionnalité intervient à un moment où les utilisateurs croulent sous les sollicitations numériques. En moyenne, un cadre reçoit plus de 120 mails par jour. Or, lire un long échange de dix messages pour isoler une info clé est devenu un exercice coûteux cognitivement. L’IA promet ici une vraie valeur ajoutée : synthétiser, filtrer, contextualiser.
Mais cela pose aussi la question de la délégation du sens. En laissant une IA faire le tri pour nous, n’y a-t-il pas un risque d’aseptisation ou de perte de nuances ? D’autant plus si ces synthèses deviennent la norme, influençant la manière dont nous lisons – ou ne lisons plus – nos mails.
Pour les entreprises, ce peut être un gain de temps réel. Mais pour les utilisateurs non avertis, cela pourrait aussi introduire des biais, des erreurs d’interprétation ou des manques d’information. La qualité des résumés dépendra fortement de la transparence algorithmique de Gemini – encore peu documentée à ce jour.
Gmail, Gemini et le futur de la messagerie augmentée
Avec cette nouvelle étape, Gmail devient bien plus qu’une boîte de réception : un assistant de lecture, un filtre d’information, voire un agent décisionnel en arrière-plan. En automatisant la synthèse des messages, Google transforme son service phare en interface intelligente, pilotée par IA.
Reste à savoir si les utilisateurs adopteront cette fonction comme une aide bienvenue ou comme une interférence dans leur gestion personnelle de l’information. Dans un monde saturé de signaux, la promesse d’un e-mail qui « se lit tout seul » est séduisante. Mais elle implique aussi de repenser notre rapport à l’écrit, à l’attention, et à l’autonomie numérique.
Depuis le début du mois de mai, un grand programme de sensibilisation à la préservation des lucioles est mis en place dans les Alpes d'Azur. Vous aussi vous allez pouvoir participer grâce à un recensement participatif pour sauver cette espèce en voie de disparition.
Les lucioles, une espèce adepte des Alpes-Maritimes
Les lucioles sont un emblème de la Réserve Internationale de Ciel Étoilé que l'on retrouve dans les Alpes Azur Mercantour. Symboles fragiles de la qualité et de la beauté de la nuit, elles trouvent refuge dans les Alpes-Maritimes, mais leur présence se fait aujourd'hui plus rare. D'année en année, les habitants constatent avec tristesse le déclin, voire la disparition de cette espèce qui nous émerveille tant.
Un recensement grandeur nature
Pour faire face au déclin des populations de lucioles, la Quête des Lucioles est une initiative participative permettant de suivre la répartition et l'état des populations de la luciole dans trois départements Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var. Chacun peut contribuer en signalant leurs apparitions via l'application INPN Espèces.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/participer/inpn-especes
Une fois n’est pas coutume, les Alpes-Maritimes s’illustrent dans le dernier rapport de l’Observatoire des inégalités.
Publiée tous les deux ans, l’étude établit une photographie des inégalités en France en passant au crible des données sur les conditions de vie, l’emploi, l’éducation ou encore les revenus (1). Permettant ainsi de dresser un état des lieux du pays, mais aussi de manière plus locale.
"Avant impôts et redistribution, la France est l’un des pays les plus inégalitaires parmi les pays riches, juste après les États-Unis et le Royaume-Uni. Ce n’est que grâce à de puissants mécanismes de solidarité qu’après redistribution, il termine tout juste en milieu de peloton (2)", commente Louis Maurin, directeur de l’Observatoire, qui fait part de sa principale inquiétude: à savoir la fracture sociale.
Et la région Sud n’est pas la mieux lotie. Selon les calculs, elle se situe en quatrième position des régions les plus inégalitaires, ex æquo avec la Corse. Derrière l’Île-de-France, La Réunion et la Martinique. Les rédacteurs se basent sur l’écart interdécile pour mener cette opération. Il s’agit de la différence entre le niveau de vie minimum des 10 % les plus riches et le niveau de vie maximum des 10 % les plus pauvres sur un territoire.
L’écart important entre les plus riches et pauvres dans le 06
Ici, il est de 2486 euros. Soit 57 euros de plus que la moyenne nationale. Une différence qui s’expliquerait par la répartition de la population: "Les régions du sud accueillent également à la fois des cadres et des professions libérales aux hauts revenus, comme des chômeurs et des travailleurs précaires aux faibles niveaux de vie."
Une tendance qui se confirme au niveau départemental. Les Alpes-Maritimes se classent dans le top 10 des départements les plus inégalitaires.
Il est nécessaire de toucher au moins 3.643 euros par mois pour faire partie des 10 % les plus riches dans le 06. Si Paris décroche le pompon en termes d’écart de revenus, le 06 se retrouve entre la Seine-Saint-Denis (93) et les Bouches-du-Rhône (13). L’écart de revenus est de 2.689 euros: soit 260 euros de différence avec la moyenne nationale. À titre de comparaison, c’est 806 euros de plus que la Sarthe (72), département jugé le moins inégalitaire de France.
Le Var, quant à lui, se situe en 24e position. Entre le Nord (59) et le Vaucluse (84). Les 10 % les plus riches y touchent au moins 3358 euros.
Un quartier de Saint-Tropez dans le top 20
Concernant les communes, les Alpes-Maritimes et le Var échappent au haut du classement national. Mais c’est en utilisant un microscope que le Var se distingue. Ainsi, les écarts se creusent comme l’indique l’Observatoire : « Le quartier le plus inégalitaire de notre pays en termes de revenus est Cadenelle dans l’ouest de Marseille, 8e arrondissement. » Après Paris, Neuilly ou encore Ferney-Voltaire on trouve... Saint-Tropez en neuvième place. Dans la zone est, faut gagner au moins 5 903 euros mensuels pour faire partie des 10 % les plus riches.
C’est donc sans surprise que la commune est, au niveau départemental, qualifiée de plus inégalitaire avec 5.260 euros minimum mensuels pour les plus riches contre 934 euros maximum pour les plus pauvres. Dans le top 3, on trouve Gassin (4966 euros contre 994 euros) et Grimaud (4763 euros contre 956 euros). En bas du classement se trouvent Puget-Ville, Forcalqueiret et Rocbaron qui oscillent entre 3204 euros pour les plus aisés contre 1151 euros pour les moins aisés.
De l’autre côté de l’Esterel, la première place des Alpes-Maritimes est occupée par Saint-Paul-de-Vence (avec 5788 euros par mois pour les plus riches contre 1028 euros maximum pour les plus pauvres), suivie de Villefranche-sur-Mer (5069 euros contre 1015 euros) et d’Èze (5055 euros contre 1042 euros).
Les écarts sont considérablement réduits à Tourrette-Levens, La Trinité et L’Escarène où l’on vit avec une fourchette qui va de 3498 euros à 1042 euros.
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Données Insee, Filosofi.
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Selon l’indice de Gini qui mesure la répartition des revenus à l’intérieur de chaque pays et la compare à une situation d’égalité parfaite.
1 ascenseur sur 4 a plus de 40 ans. Selon ses chiffres, sur le parc français, qui représente plus de 650.000 appareils, 50% des appareils existants sont âgés de plus de 30 ans et un ascenseur sur quatre a plus de 40 ans.
"Maintenir des équipements qui ont parfois 40 ans est un défi unique dit la fédération. Il faut pouvoir trouver les pièces, et certaines sont compliquées à avoir, quand d’autres ne se fabriquent plus."
Entre 80.000 et 200.000 pour changer un ascenseur
Pour les ascensoristes, plutôt que de réparer les vieux appareils, il faudrait les remplacer par des ascenseurs plus modernes et donc plus fiables. Un coût important pour les bailleurs sociaux et les propriétaires.
Selon l’Association des responsables de copropriétés auprès de nos confrères de France info "il faut compter au minimum 80 000 euros pour un immeuble entre quatre et six étages, et s’ils sont plus hauts, les prix peuvent grimper jusqu’à 200.000 euros. À cela, il faut ajouter le contrat de maintenance: autour de 5.000 euros chaque année".
Autre point mis en avant par la fédération: le manque de techniciens formés qui peut aussi expliquer l’allongement des délais d’intervention.
"La nécessité de maintenir et de moderniser l’important parc d’ascenseurs avec une multiplicité de modèles, et l’installation de nouveaux équipements pour répondre aux enjeux urbains des nouvelles métropoles entraînent d’importants besoins de recrutement. La profession prévoit de recruter de 1000 à 1500 personnes par an dans les dix prochaines années, issues des formations spécifiques développées avec les lycées et centres de formation partenaires."
Le vandalisme: 25 à 40 % des pannes
Mais la fédération pointe aussi du doigt les difficultés rencontrées dans des copropriétés dégradées situées dans des quartiers prioritaires, et pour lesquelles, en plus, les charges ne sont pas payées « ce qui compromet la maintenance des appareils ».
Quant au vandalisme sur les ascenseurs, il représente selon la fédération "25 à 40 % des pannes en moyenne et jusqu’à deux tiers des interventions selon le constat des bailleurs eux-mêmes".
L’École nationale des ponts et chaussées a installé sept bornes de recharge pour véhicules électriques sans travaux lourds ni modification de son infrastructure, en s’appuyant sur la solution Eiko de l’entreprise lyonnaise Mob-Energy.
Des solutions de recharge émergent pour éviter les chantiers coûteux et les délais interminables. C’est le cas à l’École nationale des ponts et chaussées, qui a opté pour une station prête à l’emploi en quelques jours seulement.
Une installation rapide et sans génie civil
Située à Champs-sur-Marne, l’école des Ponts cherchait à électrifier une partie de sa flotte de véhicules, dans un contexte de transition écologique accélérée. L’établissement, placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique, devait répondre à une double contrainte : installer rapidement des bornes de recharge, sans modifier profondément l’existant. Comme dans de nombreux sites publics ou campus techniques, la puissance souscrite au réseau est souvent limitée. Ajouter plusieurs points de charge peut nécessiter des travaux d’extension électrique, voire une refonte complète de l’infrastructure. Des interventions longues, coûteuses et souvent incompatibles avec les calendriers budgétaires ou les contraintes d’exploitation.
C’est dans ce contexte qu’intervient Mob-Energy. L’entreprise lyonnaise a développé une solution modulaire baptisée Eiko, qui associe un système de stockage d’énergie à une borne de distribution. Résultat : l’école a pu déployer en moins d’une semaine une station de recharge capable d’alimenter jusqu’à sept véhicules électriques, sans génie civil ni intervention sur le réseau de l’établissement. Le tout a été installé sur le parking extérieur, sans perturber l’activité du site ni bloquer des places pendant plusieurs semaines. Cette rapidité d’exécution constitue l’un des principaux arguments de Mob-Energy auprès des gestionnaires publics.
Un cube énergétique autonome
Le cœur du système est un cube de 50 kWh intégrant des batteries de seconde vie, issues notamment du secteur automobile, comme évoqué dans notre podcast à l’occasion d’une interview de Salim El Houat, CEO de Mob-Energy. Cette énergie est stockée localement, puis redistribuée vers les bornes à la demande. Le cube est relié au réseau par une simple connexion électrique standard, ce qui évite toute opération complexe de raccordement.
Cette approche permet de lisser les appels de puissance et d’éviter les pics de consommation. Elle est particulièrement adaptée aux sites où la puissance disponible est limitée ou difficile à étendre. Autre avantage : les batteries de seconde vie offrent une solution durable et circulaire. Plutôt que d’être recyclées ou mises au rebut, elles sont reconditionnées et intégrées dans une nouvelle application énergétique. De quoi améliorer le bilan carbone de l’installation tout en allongeant la durée de vie de ces composants.
Une démarche inscrite dans la stratégie climat de l’État
L’école participe au concours national CUBE État, qui récompense les bâtiments publics les plus vertueux en matière d’économie d’énergie. En 2024, elle a enregistré une baisse de 17,4 % de sa consommation, un résultat qui lui a valu une médaille d’argent. L’intégration de la recharge électrique fait partie des leviers activés dans cette dynamique. Pour les équipes de l’établissement, cette installation s’inscrit dans une logique globale : réduire l’empreinte environnementale, maîtriser les coûts, et expérimenter des solutions compatibles avec les objectifs fixés par la planification écologique.
Mais au-delà du cas de l’école des Ponts, la solution Eiko vise clairement d’autres segments. Sites publics, collectivités locales, entreprises avec flottes à électrifier… Tous font face à des contraintes similaires : manque de puissance disponible, bâtiments anciens, budgets serrés, besoins croissants en recharge.
Le projet a été présenté lors d’une journée dédiée à l’innovation, organisée par la direction des achats de l’État. L’occasion pour Mob-Energy de montrer que sa technologie peut répondre aux enjeux de transition énergétique des institutions publiques, souvent à la recherche de solutions concrètes, rapides et sans risques.
Avec cette installation, l’École nationale des ponts et chaussées illustre une fois encore sa capacité à expérimenter des solutions techniques innovantes, tout en répondant à des impératifs très concrets. Une station de recharge installée sans tranchées, sans délai et sans surcoût : un scénario que de nombreux établissements publics pourraient bientôt adopter.
Découvrez comment bien gérer la restitution box internet et éviter les pièges qui entraînent des frais cachés.
Alors comment réussir sa restitution box internet ?
Pour éviter tout désagrément lié à la restitution de votre box, quelques précautions simples s’imposent :
Privilégiez les points relais ou La Poste, plus sécurisés en termes de preuve de dépôt.
Photographiez et scannez tous les documents et preuves liés au retour.
Contactez rapidement votre opérateur si vous constatez une anomalie.
En cas de litige persistant, sollicitez rapidement le médiateur des communications électroniques.
Ces réflexes simples permettront d’éviter une majorité des problèmes rencontrés par les abonnés.