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A 47 ans, Vanessa, ancienne hyper active a dû apprendre à vivre avec le Covid long. Depuis juillet 2022, sa vie a changé. Elle vit au ralenti pour ménager son corps. Ses journées sont rythmées de pauses. Toutes les deux-trois heures, elles doit se reposer pour éviter les crises.
L'ex commerciale de Mougins, regrette que les personnes atteintes de Covid long ne soient pas prises au sérieux. "Trop souvent, on nous dit que nous sommes fous et qu'il faut prendre des anxiolytiques". L'Azuréenne témoigne aujourd'hui pour raconter son quotidien et que tout le monde prenne conscience que le Covid long est une vraie maladie handicapante.
Vanessa Garcia - habitante de Mougins le haut. Suivi par médecin Dr Alain Refrais clinique Arnault Tzank
https://www.doctolib.fr/medecin-generaliste/mougins/alain-refrais
Le docteur écossais Tobias Smollett était malade. Lui qui, pourtant, était du métier, n’arrivait pas à se guérir. En 1763, il décida d’aller se soigner sous le soleil de Nice. Bien lui en prit. Il restaura sa santé et, pour rendre hommage à la région qui l’avait guéri, il rédigea un récit de voyage.
"Quand je regarde autour de moi, écrit-il, je crois vraiment à un enchantement. On ne voit que des jardins pleins d’arbres verdoyants, chargés d’oranges, de citrons, de cédrats et de bergamotes. En s’en approchant, on trouve des carrés de petits pois bons à ramasser, toutes sortes de légumes magnifiques et des plates-bandes, de roses, d’œillets, de renoncules, d’anémones et de jonquilles, dans tout leur éclat et plus beaux, plus vigoureux et plus parfumés qu’aucune fleur jamais vue en Angleterre." Et il ajoutait: "Il n’existe aucun endroit au monde où la pluie et les vents sévissent moins qu’ici!"
Lorsqu’ils lurent cela au milieu de leurs brumes londoniennes, les Anglais n’eurent qu’une envie: venir sur la Côte d’Azur. Étant arrivés à Nice, beaucoup décidèrent d’y rester. Ils constituèrent une petite colonie qui ne tarda pas à créer le long du rivage leur Promenade des Anglais.
"Printemps perpétuel"
Mais Tobias Smollett ne fut pas le seul à rétablir sa santé à Nice. Il y eut aussi l’écrivain suisse Johann-Georg Sulzer. Arrivé souffrant au cours de l’hiver 1776, il repartit guéri. Comme Smollett, il s’empressa de vanter les mérites de la ville: "Ici, on jouit au milieu de l’hiver de toutes les grâces d’un printemps perpétuel", écrivit-il dans son livre "Voyage de Berlin à Nice". Cet ouvrage eut un tel succès qu’il fut traduit en français en 1782 et en italien en 1817.
L’écrivain Jean-Baptiste Dupaty constata, lui, dans l’une de ses "Lettres" publiées en 1785: "J’ai vu des Anglaises touchantes et même charmantes: à leur arrivée, elles mouraient; elles ont refleuri avec l’air de Nice".
Hyères plutôt que Nice
Mais voici un autre avis médical… Un avis médical très autorisé, émanant du célèbre médecin François-Emmanuel Fodéré, considéré comme le "père de la médecine légale" en France. Il donne, lui, la préférence à Hyères sur Nice: "La ville d’Hyères, qui est éloignée d’une lieue de la mer, pourrait, sous certains rapports, obtenir la préférence et paraîtrait même être un peu plus chaude en hiver et moins exposée que celle de Nice aux variations de la température", extrait de "Voyages" de Fodéré, cité par Marc Boyer dans l’"Hiver dans le midi".
Cet avis est confirmé par le "Guide des étrangers" en 1866: "Hyères, serre chaude de la France, a un climat meilleur que Nice".
Cet ouvrage remarque toutefois: "Trop souvent, hélas, les malades qui viennent demander à Hyères les bienfaits de sa douce température, arrivent dans un état presque désespéré. Fatigués d’un long voyage pendant une saison rigoureuse, ils succombent aux atteintes de leur mal!"
C’est ce qui est arrivé le 4 octobre 1860 au frère de l’écrivain Tolstoï, que celui-ci avait accompagné à Hyères. Commentaire de Tolstoï: "On ne peut imaginer quelque chose plus triste que cette ville. Elle est pleine de poitrinaires dont le cas est désespéré et il en meurt chaque jour!"
Il n’empêche, l’écrivain, lui aussi arrivé malade, âgé de 32 ans, est reparti d’Hyères en meilleure santé.
Menton et le Dr Bennet
Mais voilà quelqu’un qui trouve encore meilleur climat à Menton qu’à Hyères: c’est le docteur Bennett, lui aussi, Anglais.
Quittant Londres en mauvaise forme en 1859, il vint guérir à Menton, et s’y installa. Grâce à ses écrits, il fit venir ses compatriotes: "Vingt hivers passés à Menton, vingt printemps employés à parcourir la Méditerranée en tous sens… je n’ai pas trouvé ailleurs de climat meilleur qu’à Menton".
Parmi ses compatriotes qui vinrent, et qu’il soigna, figure Webb Ellis, l’inventeur du rugby. Il s’installa à Menton et y finit sa vie.
Au siècle suivant, un autre personnage célèbre vint soigner sa tuberculose à Menton, l’écrivaine néo-zélandaise Katherine Mansfield.
Se coucher à Cannes
De son côté, le… "Guide du poitrinaire", en 1874, est formel: il faut se rendre à Cannes. Mais il convient d’observer un certain mode de vie: "On doit se lever tard et se coucher tôt, de manière à rester environ douze heures au lit. Alors même que l’on ne dort pas, le lit repose, aucun lien ne gêne ni la respiration ni la circulation, en outre le proverbe ‘‘qui dort dîne’’ a un côté vrai en ce sens qu’on se dépense moins", cité par Dominique Escribe dans son ouvrage "Côte d’Azur, genèse d’un mythe".
Nice, Hyères, Cannes, Menton, Grasse ou Saint-Raphaël, il n’y avait qu’à choisir pour venir se soigner, mais la direction était la même: la Côte d’Azur!
Contraignant, fatigant, le rôle de l’aidant est d’autant plus complexe, difficile qu’il est souvent démuni face à la maladie neurodégénérative et aux troubles cognitifs de son proche. Confronté aux changements d’humeur, aux pertes de capacités cognitives, il ne sait pas toujours comment réagir.
À cette incompréhension parfois source de relations conflictuelles, il y a un remède: la formation. Encore faut-il pouvoir se libérer.
Souvent isolé, allant parfois jusqu’à renoncer à ses activités personnelles, l’aidant culpabilise facilement à l’idée "d’abandonner" – même pour quelques heures – celui qu’il accompagne au quotidien.
L’association Coridys (1) contourne cet obstacle en proposant, depuis peu, des formations aidants/aidés. Deux neuropsychologues les accueillent simultanément: tandis que les aidés bénéficient de séances orientées vers la stimulation des différentes fonctions cognitives, les aidants profitent sans culpabilité d’un moment à eux pour se former et apprendre à gérer les situations complexes auxquelles ils sont confrontés.
Pauline Lebas et Mélanie Biasini sont les neuropsychologues en charge de cet atelier dont la première session s’achèvera fin décembre. Elles en détaillent le contenu et les objectifs.
Le programme pour les aidants
L’intitulé de l’atelier résume son principal objectif: "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche".
"Lors de la première séance, explique Mélanie Biasini, je propose un quiz, qui permet d’évaluer les connaissances des participants sur les maladies neurodégénératives et les troubles cognitifs. On explique ensuite ce qu’est une démence, comment les troubles cognitifs évoluent, ce qu’on peut faire pour les éviter ou ralentir leur progression…"
À la fin de chaque séance, une fiche résumant les informations transmises est remise aux participants.
Au fil des huit séances, "on apprend aux aidants à repérer les capacités de leurs proches qu’il faut encourager, on explique qu’il faut favoriser les activités qui ne le mettent pas en échec ou encore comment préserver leur capacité de décision."
Une séance est consacrée à l’aménagement de l’environnement du proche aidé. "Une photo sur une armoire, par exemple, peut lui permettre de retrouver ses affaires, un calendrier avec les activités de la journée va l’aider à s’orienter dans son quotidien, à maintenir une certaine routine."
Les aidants acquièrent également les clés pour savoir réagir face aux situations provoquées par des troubles du comportement de leur proche, ou faire face à leur propre fatigue. "Il faut aussi apprendre à prendre soin de soi" poursuit Mélanie Biasini.
Une séance est ainsi consacrée au rôle de l’aidant, à ses difficultés, ses attentes et ses besoins; une autre aborde les différentes aides financières, comme l’APA (aide personnalisée à l’autonomie) et les soutiens possibles – les structures de répit qui permettent à l’aidant de souffler quelques heures ou quelques jours chaque semaine.
Du côté des aidés
Pendant ces séances de formation des aidants, les aidés sont accueillis par Pauline Lebas, dans une salle contiguë. "Lors de la première séance, on travaille sur le thème du temps qui passe et sur les grands changements de notre époque, avec une frise à reconstituer: le droit de vote des femmes, les premiers téléphones mobiles…"
Au fil des rencontres, les activités proposées activent différentes fonctions cognitives, de manière ludique: la mémoire procédurale avec un protocole à mettre en œuvre autour de l’outil informatique, la mémoire épisodique avec la stimulation des sens grâce à un loto des odeurs inspiré de la méthode Montessori, la mémoire sémantique avec des mots mêlés ou des proverbes à compléter…
L’atout de ce programme, c’est aussi qu’il met en avant, pour les aidants, les capacités sensorielles, motrices, sociales ou cognitives de leurs proches. Ces capacités préservées, résumées sur une "fiche des capacités" remise aux participants, sont valorisées lors de séances communes.
Un travail en commun
Les deux groupes se retrouvent et concrétisent la possibilité de conduire des activités ensemble. Les participants de cette toute première session ont ainsi passé une matinée ensemble à confectionner des couronnes de fleurs et ils sont allés visiter le musée de l’école, une sortie qui a permis de solliciter la mémoire des aidés tout en permettant aux binômes aidants/aidés de profiter d’un moment agréable ensemble.
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Une nouvelle session "Vivre heureux avec les troubles cognitifs de mon proche" est programmée à partir du 6 janvier 2025.
Elle se déroulera sur huit séances gratuites (engagement à suivre le cursus complet) les lundis de 9h30 à 11h30 dans les locaux de l’association Coridys, Parc Athéna à Ollioules.
Inscriptions avant le 16 décembre :
- par téléphone au 06.66.05.74.39.
- par mail : développement @coridys.fr
Les violations de données personnelles recouvrent notamment les fuites, vols ou pertes de données, que l’origine soit accidentelle ou malveillante. Ces données peuvent, dans certains cas, être revendues sur Internet ou encore être croisées avec celles issues d’autres fuites de données.
Comment savoir si vous en êtes victime ?
Lorsque ces violations sont susceptibles d’engendrer un risque élevé pour les personnes, les organismes doivent en principe informer directement les personnes concernées en mentionnant notamment les mesures prises pour remédier à ou atténuer les conséquences de la violation.
Si vous avez reçu un tel message, la vigilance est de mise dans les prochains jours, mais aussi et surtout à plus long terme, en adoptant les réflexes essentiels.
La CNIL n’est pas en mesure de vous informer ou de vous confirmer la présence de vos données parmi celles ayant fait l’objet d’une violation. Vous pouvez en revanche interroger l’organisme responsable sur ce point.
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Quels sont les risques et que pouvez-vous faire pour vous protéger ?
Les risques vont souvent dépendre de la nature des informations dérobées.
L’exploitation frauduleuse d’IBAN (coordonnées bancaires)
L’IBAN est un identifiant bancaire que vous avez utilisé pour payer un abonnement ou un service.
Cet identifiant peut dans certains cas permettre à un pirate d’émettre des ordres de prélèvement illégitimesqui ciblent les IBAN obtenus frauduleusement. Le pirate peut aussi, plus directement, usurper l’IBAN d’une autre personne en les communiquant lors de la création d’un mandat de prélèvement dans le cadre d’une souscription à un service.
Afin de diminuer les risques d’exploitation frauduleuse de votre IBAN et de minimiser ses conséquences :
Surveillez régulièrement les opérations sur votre compte bancaire et faites opposition si nécessaire. Rapprochez-vous de votre conseiller bancaire habituel en cas de doute ;
Vérifiez la liste des créanciers autorisés (c’est-à-dire les bénéficiaires des prélèvements) dans votre espace de banque en ligne ;
Lors de la réception d’un mandat de prélèvement prérempli, ou d’une prétendue mise à jour de celui-ci, soyez vigilant quant aux informations décrivant le créancier afin d’éviter un détournement de vos paiements.
L’usurpation d’identité
Si vous pensez être victime d’une usurpation d’identité à la suite de la divulgation d’informations vous concernant, vous pouvez :
vous rendre sur le site cybermalveillance.gouv.fr pour obtenir des conseils pour vous prémunir d’usurpation ;
déposer une plainte au plus vite auprès d’un commissariat de police ou de gendarmerie ;
prévenir votre ou vos banques.
Si l’usurpation est confirmée, notamment si des banques vous adressent des courriers concernant des opérations qui vous sont inconnues, vous pourrez :
vérifier si vous êtes fiché auprès de la Banque de France, notamment dans le fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers ;
vérifier si des comptes ont été ouverts à votre nom à votre insu en envoyant à la CNIL une demande de consultation du fichier des comptes bancaires(FICOBA).
Le cas particulier de la fraude à la carte SIM (SIM swapping)
Ce type d’escroquerie repose sur une usurpation d’identité et la manipulation de l’opérateur de téléphonie mobile. Grâce à des données personnelles précédemment volées, le pirate usurpe votre identité auprès de l’opérateur et prétexte la perte ou le vol de votre carte SIM afin d’en obtenir une nouvelle.
Si le pirate parvient à ses fins, il pourra alors recevoir vos SMS, vos appels et surtout les mots de passe à usage unique (OTP) utilisés dans le cadre de la validation de certaines opérations sensibles (par exemple : authentification à des services, validation de virements bancaires). Fort de ces éléments, le pirate pourra se connecter à vos différents environnements numériques et initier des opérations en ligne en usurpant votre identité.
Afin de limiter les risques associés à de telles tentatives :
soyez attentif à une éventuelle perte d’accès au réseau mobile de votre opérateur depuis votre téléphone et contactez rapidement votre opérateur si cela survient sans explication apparente ;
continuez d’appliquer les règles d’hygiène informatique (telles que la mise à jour des applications, le non-téléchargement de logiciels frauduleux ou de pièces jointes à des emails provenant d’expéditeurs inconnus, ou encore le non-accès à des sites Internet qui n’inspirent pas confiance).
Le hameçonnage (phishing)
Par SMS ou courriel
L’hameçonnage consiste à vous envoyer un courriel, un SMS frauduleux qui vous paraîtra réaliste du fait de l’utilisation de données récupérées grâce à la fuite (par exemple un soi-disant courriel de la sécurité sociale, de votre banque ou de services de livraison de colis par exemple).
N’ouvrez surtout pas les pièces jointes, n’y répondez pas, ne cliquez pas sur les liens de connexion et supprimez le message immédiatement.
D’une manière générale, privilégiez la saisie de l’adresse du site officiel du service, depuis votre navigateur, pour vous connecter à votre compte.
Par téléphone
Certains fraudeurs peuvent se faire passer pour votre conseiller bancaire, en gagnant votre confiance par leur connaissance de vos données personnelles dont votre IBAN, pour que vous effectuiez ou confirmiez une action en urgence, telle qu’un paiement.
Si vous recevez un appel téléphonique douteux, vérifiez le nom de votre conseiller et appelez-le au numéro indiqué sur vos relevés bancairescar il peut s’agir d’une forme d’escroquerie.
Comment se protéger au quotidien ?
D’une manière générale, vous pouvez renforcer votre sécurité numériquepour limiter les conséquences d’une fuite de données :
changez vos mots de passe des services web que vous utilisez :
en privilégiant des mots de passe forts ;
en priorisant les services les plus importants (courriel, impôts, banques, sites de commerce en ligne, etc.) ;
évitez l’utilisation d’un même mot de passe pour différents services et conservez-les dans un gestionnaire de mots de passe ;
utilisez les authentifications multifacteurs quand elles vous sont proposées par des services de confiance (par exemple l’utilisation d’une application mobile dédiée pour valider une connexion ou une opération).
La vigilance est de mise, dans les jours qui suivent une violation, mais aussi et surtout à plus long terme, en adoptant les réflexes essentiels.
Bonne pratique : partager l’information, c’est protéger les autres
Si vous pensez qu’une fuite de données peut concerner une personne de votre entourage (famille, amis, collègues), n’hésitez pas à :
lui demander si celle-ci a reçu le message d’information obligatoire de l’organisme responsable ;
lui transmettre les points de vigilance de la CNIL ou d’autres autorités officielles ;
lui indiquer les bons réflexes à avoir dans l’immédiat et au quotidien (par exemple : changer ses mots de passe, utiliser une authentification multifacteur lorsque cela est proposé).
Soyez vigilant concernant les personnes vulnérables, en particulier :
celles n’ayant pas un accès quotidien ou aisé à Internet ;
les personnes âgées ;
ou encore celles courant un risque personnel du fait de la fuite de données (par exemple en cas de divulgation de l’orientation sexuelle, de l’opinion politique ou religieuse, de l’état de santé, etc.).
Comment porter plainte ?
Vous pouvez porter plainte de deux manières :
Auprès de la CNIL si vous estimez que vos données personnelles n’ont pas été suffisamment sécurisées.
Auprès de la police ou de la gendarmerie si vous êtes victime d’une usurpation d’identité, d’une arnaque ou de paiements frauduleux.
Cyberattaque concernant l’opérateur de téléphonie FREE
Une enquête est en cours concernant cette cyberattaque, elle a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la préfecture de Police de Paris.
Les obligations des organismes ayant subi une violation de données
Lorsque des fuites, vols ou pertes de données sont susceptibles d’engendrer un risque pour les personnes concernées, les organismes responsables doivent notifier la violation à la CNIL en lui fournissant des informations sur la nature de la violation, ses conséquences et les mesures prises pour y remédier.
La CNIL est alors en mesure d’accompagner les organismes en les conseillant, lorsque cela est nécessaire, sur la meilleure manière de réagir et d’améliorer leur posture de cybersécurité.
La CNIL peut aussi être amenée à collaborer avec d’autres acteurs institutionnels ayant aussi pour mission de veiller à la cybersécurité de l’espace numérique, tels que l’ANSSI, la section cyber du parquet de Paris (J3) ou encore cybermalveillance.gouv.fr.
À plus long terme, la connaissance fine des modes opératoires donnant lieu à des violations permet à la CNIL de créer des publications aidant à les prévenir ou à y remédier, à destination des organismes comme du grand public, au plus près de l’état réel de la menace. Elle permet aussi à la CNIL de partager son expérience avec les autres autorités en charge de la prévention du risque cyber et de bénéficier de la leur.
Le RGPD, la CNIL et la cybersécurité
La législation sur la protection des données personnelles – le règlement général de protection des données (RGPD) – impose à tous les organismes (entreprises, administrations, associations) d’assurer la sécurité des données personnelles.
La CNIL a quatre principaux rôles en matière de cybersécurité : elle conseille en amont les organismes sur les bonnes pratiques (ex : guide de la sécurité des données personnelles), elle contrôle en aval le respect de leurs obligations, elle reçoit et instruit les notifications de violation et enfin elle sensibilise les particuliers sur les risques.
découvert par article Free News https://www.freenews.fr/actu-du-net/arte-explore-lintelligence-artificielle-avec-une-serie-de-mini-fictions-innovantes
À partir du 16 décembre, Arte proposera une expérience inédite en lançant une série de dix mini-fictions créées avec l’aide d’outils d’intelligence artificielle. Intitulée « Prompt », cette collection de capsules de 2 minutes 30 sera disponible sur arte.tv, YouTube et les réseaux sociaux de la chaîne. Une initiative qui invite à repenser les limites, les opportunités et les impacts de l’IA dans le domaine de la création artistique.
Quand l’IA devient une co-créatrice
Ces mini-fictions sont l’œuvre de Jocelyn Collages, illustrateur reconnu pour ses travaux en presse écrite et en édition. Confronté à l’essor des IA génératives et à leur potentiel de « concurrence déloyale », il a décidé d’intégrer des outils comme Midjourney et ChatGPT dans son processus créatif. Résultat : une série vertigineuse mêlant poésie, absurde et science-fiction, où l’IA dialogue avec la vision humaine.
Dans son communiqué, Arte souligne la manière dont Jocelyn Collages a exploré les subtilités des prompts, ces instructions données à un algorithme pour générer du contenu textuel ou visuel. En combinant IA et collages artistiques, il produit des images intrigantes et décalées, à la fois fascinantes et déroutantes.
Le titre « Prompt », un clin d’œil significatif
Le choix du terme « Prompt » pour cette série n’est pas anodin. En intelligence artificielle, ce mot désigne les instructions fournies à un modèle pour générer un contenu précis. Cette terminologie reflète l’essence même de la série, qui interroge la manière dont humains et machines dialoguent pour produire des récits uniques.
Arte décrit cette collaboration entre l’humain et l’IA comme une relation à apprivoiser : « L’IA est disruptive, déroutante, mais l’humain est agile. À tous les deux de s’apprivoiser, au prix d’incompréhensions, de quiproquos voire d’accidents relationnels qui font le sel de la série. »
Un regard critique sur l’IA et la créativité
Les visuels produits mélangent habilement des créations IA et des collages, rappelant que l’humain reste au centre du processus créatif. Cette hybridation ouvre un débat majeur : l’IA est-elle un simple outil ou un partenaire à part entière dans l’art ?
Un projet qui s’inscrit dans le futur de la culture numérique
Avec cette série, Arte réaffirme son rôle de pionnier dans l’exploration des nouvelles technologies et de leur impact sur la culture. Ce projet s’adresse autant aux amateurs de récits de science-fiction qu’aux curieux des innovations technologiques. En rendant ces mini-fictions accessibles sur plusieurs plateformes, la chaîne garantit une large diffusion et suscite une réflexion collective sur l’avenir de la création artistique.
« Prompt » n’est pas seulement une série de mini-fictions ; c’est une expérience qui interroge les frontières entre l’humain et l’intelligence artificielle. En jouant avec les opportunités et les absurdités offertes par les outils IA, Jocelyn Collages et Arte proposent une réflexion audacieuse sur le futur de la narration. Une aventure à découvrir dès le 16 décembre, pour mieux comprendre comment l’IA transforme notre rapport à l’art et aux histoires.
Découvert par https://mougins.fr/bilan-politique-2020-2024/
Découvert par article France Bleu
https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/cannes-une-deuxieme-vie-pour-les-bouchons-en-liege-avec-france-cancer-5069933#xtor=RSS-106
Une belle initiative solidaire à Cannes
France Cancer 06, l'association basée à Cannes, s'engage dans une action unique : la collecte de bouchons de liège pour financer la recherche sur le cancer. Claude Perrault, président de l'association, nous explique comment ce geste simple, mais efficace, aide à soutenir des projets de recherche. En récupérant des bouchons de liège et synthétiques dans des hôtels, restaurants et autres commerces locaux, l'association récolte des fonds destinés à des chercheurs au CNRS et à l'Inserm.
Un geste simple pour un grand impact
La collecte des bouchons permet à l'association de vendre le liège recyclé, générant des fonds qui sont ensuite versés à la recherche. Chaque bouchon, pesant entre 3 et 4 grammes, peut paraître insignifiant, mais collecté en grande quantité, il permet de récolter plusieurs tonnes chaque année. En 2024, l'association a ainsi versé 45 000 euros à la recherche. Ces fonds sont utilisés pour financer des projets de chercheurs travaillant sur des avancées dans la lutte contre le cancer.
Comment participer à l'action ?
Tous les bouchons de liège et de faux liège (comme ceux utilisés pour les bouteilles de vin ou de whisky) sont les bienvenus. Les participants peuvent déposer leurs bouchons dans l'un des nombreux points de collecte répartis à travers la région et la France. Ces centres sont répertoriés sur le site web de l'association, facilitant ainsi la participation de tous. L'association organise également des événements et des salons pour sensibiliser davantage la population et récolter encore plus de bouchons.
Comprendre la philosophie des nomades de la cité de Pétra en Jordanie. Expérimenter la vie des indigènes équatoriens. Ressentir la ferveur des Bahianais en pleine élection ou éprouver la sobriété des moines bouddhistes qui font vœu de silence… Et par-dessus tout, prendre un aller sans retour pour La liberté. Autant de raisons qui ont poussé Roberto Garçon, tout juste auréolé du succès de ses premiers documentaires diffusés dans Envoyé spécial et que d’aucuns désignaient déjà comme l’étoile montante du journalisme, à partir "Loin d’ici".
Pas au bon endroit
"J’étais fier, heureux et reconnaissant envers ceux qui m’avaient laissé cette chance. D’autant que mon envie de réussir a été aiguisée par le fait que mon parcours sentait le RSA de ma mère et le HLM de ma grand-mère. J’avais peu de chances de devenir journaliste à Paris, dans cet entre-soi si particulier. Et j’y suis arrivé. Mais il n’y a pas eu ce déclic qui dit: c’est bon, tu es à l’endroit qu’il faut. Lorsqu’on me demandait comment ça allait, je finissais par caler ma réponse sur le sujet que j’étais en train de faire, selon le succès qu’il remportait! J’étais devenu prisonnier du mythe de Sisyphe."
C’est son corps qui l’alerte en premier lieu sur ce mal-être: "En un an et demi de journalisme télé, j’avais pris vingt kilos… À 23 ans, c’est beaucoup! J’ai d’abord décidé de me réapproprier mon corps, cela m’a pris six mois. Et puis, il y a eu cette citation de Rosa Luxembourg: « Celui qui ne bouge pas ne sent pas ses chaînes" qui a rendu évidente la nécessité de se réveiller. De bouger. Et pour moi, le mouvement, c’est le voyage. C’est l’aventure. » Au grand dam de sa maman, qui ne comprend pas au départ pourquoi Roberto envoie tout valdinguer. "Et après, elle a eu cette phrase qui m’a énormément aidé: de toute façon, si tu fais un burn-out, ça va te coûter encore plus de temps dans ta vie. "
Claque magistrale
Un mois plus tard, à la manière de l’un des héros qui peuplent son imaginaire, Joseph Kessel, ou Jack London tout aussi désireux de s’échapper de certaines matrices, le jeune homme s’embarque donc pour la Jordanie. Avec un compagnon de route nommé Marvin. "Je rêvais de voir Petra et le désert du Wadi Rum. En me documentant, j’ai découvert que la Jordanie avait bien plus à offrir que cela: le nomadisme. Pour moi qui étais en quête de liberté, elle m’est de ce fait apparue comme étant l’endroit idéal. Grâce à cette possibilité d’être en mouvement, de passer d’un endroit à l’autre. Et j’ai essayé d’écrire le livre de la même manière dont j’avais voyagé, dans une sorte d’abandon absolu aux choses, aux événements et aux personnes que je rencontrais. " Mais confrontées au principe de réalité, les intentions les plus belles se heurtent parfois à l’inattendu. Lorsque sa quête se mêle à d’autres existences, et que pour comprendre sa réalité, il doit saisir celles des autres. "Le premier coup de massue, ça a été la rencontre avec Egop sur sa montagne. Alors que ce nomade incarnait à mes yeux la liberté, il m’a fait comprendre qu’il était prisonnier de sa solitude. Mais la claque magistrale, je l’ai reçue de Souleymane, un Berbère, dans le désert. Dans cet environnement rêvé, presque imaginaire, fantasmagorique, même. C’est là, lors d’une discussion le soir au coin du feu, que j’ai découvert que mon paradis était sa prison et ma prison son paradis. En tant qu’Occidental qui peut voyager, c’était très naïf de penser qu’il suffisait de partir pour être libre."
La déconstruction de ses a priori se poursuit en Amazonie "C’est vraiment à ce moment-là que je me suis dit: ce délire de voyager pour mieux se connaître revient à pouvoir s’autoriser un luxe énorme. On peut très bien se connaître sans partir de chez soi. On peut aussi partir six mois et revenir encore plus bête qu’avant, si on ne regarde pas les choses avec lucidité. Même si je ne donne de leçon à personne."
C’est au cœur de cet enfer vert, aussi beau que dangereux, où il découvre que ceux qui y vivent sont prêts à mourir pour vivre un peu mieux, qu’il va éprouver sa transformation la plus radicale. Même s’il séjournera autant de temps au Brésil dans la foulée et bien davantage en Thaïlande, l’Amazonie demeure son expérience la plus marquante. C’est là où le cœur de Roberto est resté, puisque tous les bénéfices de son livre seront reversés à la petite communauté indigène au sein de laquelle il a vécu plusieurs mois.
Pour revenir métamorphosé, affranchi désormais de tout dogmatisme, au sortir de ce périple au bout de lui-même. De cette exploration brute et sincère d’autres réalités, que l’on brûlerait de voir adaptée sur grand écran, tant sa lecture nous chavire, nous invite à la réflexion. Et dont on ne ressort pas indemne.
son compte Instagram
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Loin d’ici, en quête de liberté. Roberto Garçon. Éditions Partis pour. 232 pages. 25 euros.
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A noter que ses expositions photos croisées "Partir" et "Boréalis" sont présentées jusqu’au 3 janvier à la Maison des ensembles à Paris.
Difficile de décrire Gare Croisette... Un concept original, un lieu chaleureux et cocooning où se mêlent soirées, débats, ateliers, karaoké et marchés à thème.
"C’est un lieu festif et culturel", résume Allegra Trichard, directrice de Allover qui organise l’évènement: "Les gens peuvent venir se réchauffer en dansant, se cultiver autour de débats sur différents sujets de société, se retrouver entre amis autour d’un chocolat chaud ou d’un apéro..."
Cours de danse, brunchs et conférences
Cette troisième édition, - les précédentes ont eu lieu l’hiver dernier et cet été - démarre le 6 décembre et s’achèvera le 1er février. Gare Croisette sera ouvert du vendredi au dimanche, en accès libre.
Côté restauration, c’est le Hive qui a concocté une carte de boissons et petite restauration. Sur place, jeu de fléchettes, babyfoot, consoles, jeux de société, bornes d’arcade et cabine photo seront à disposition des visiteurs.
Au programme également, des cours de danse, des brunchs, des conférences, des soirées stand-up ou DJ... et des week-ends à thèmes.
Le programme
7/8 décembre: Culture Wellness
Un week-end dédié au bien-être avec des activités, produits et ateliers axés sur la détente et le développement personnel.
13/15 décembre et 20/22 décembre: Festival des créateurs
Marché des talents et créateurs locaux, où sera proposée une grande variété d’œuvres et d’artisanat.
3/5 janvier: Marché aux plantes
Immersion dans l’univers du jardinage, avec une vente de végétaux pour tous les amateurs de plantes.
10/12 janvier: Marché de la seconde main
Grande vente de vêtements vintage et d’occasion, où chacun pourra dénicher des pépites et trouver des trésors à petit prix.
17/19 janvier:
Playground Tattoo club
Un espace dédié aux amateurs de tatouages et piercings. 24/26 janvier:
Marché du gaming
Paradis pour les passionnés de jeux vidéo, avec consoles rétro, jeux vintage.
29 /31 janvier: Mimed off & Aftershow by Konbini
Événement hybride combinant musique, innovation et culture en partenariat avec le Midem.
L’endroit offre la possibilité de réserver sa table ou son espace pour profiter de toutes les animations, mais aussi pour tout type d’évènement (arbre de Noël, anniversaire...) contact@garecroisette.com.
Le programme complet à retrouver sur https://www.garecroisette.com/agenda-2024/
Gare Croisette, boulevard de la Croisette, esplanade Pantiero.
Ouvert le vendredi et le samedi jusqu’à 2h, le dimanche jusqu’à 20h. Les horaires varient en fonction des week-ends et des différents marchés, à consulter sur garecroisette.com.
Entrée libre et gratuite tous les jours/soirs, dans la limite des places disponibles.
Comme chaque année, la revue médicale Prescrire a dressé sa liste des médicaments "plus dangereux qu'utiles". Il s'agit de médicaments qui ont une moins bonne "balance bénéfices-risques" que d'autres.
La revue médicale Prescrire a dressé jeudi pour la treizième année consécutive une liste de médicaments à écarter parce qu'ils sont "plus dangereux qu'utiles". Parmi les médicaments autorisés en France ou dans l’Union européenne, qui ont été analysés par la revue indépendante, 116 sont particulièrement pointés du doigt, dont 88 sont commercialisés en France. Prescrire estime que d’autres options thérapeutiques "ont une meilleure balance bénéfices-risques" que certains médicaments qu'elle recommande d'écarter.
Parmi les médicaments déconseillés, le Smecta et ses dérivés, bien connus du grand public car régulièrement prescrits par les médecins pour des troubles intestinaux. Selon la revue, l'effet thérapeutique de ces argiles médicamenteuses n'est pas bien démontré. De plus, la revue rappelle qu'elles ne sont pas complètement sans danger puisqu'elles contiennent des traces de plomb naturelles.
Des alternatives à la liste noire de 2025 des médicaments à éviter
https://www.quechoisir.org/actualite-medicaments-a-eviter-des-alternatives-a-la-liste-noire-n132886/
En France, 88 médicaments sont plus risqués qu’utiles : c’est l’inventaire que dresse la revue médicale Prescrire dans la dernière édition de son bilan annuel. D’autres options sont souvent disponibles pour remplacer les produits recensés dans cette « liste noire » version 2025.
Parmi les médicaments disponibles en France, 88 spécialités offrent un bénéfice insuffisant, voire inexistant, au regard de leurs effets indésirables. Dans son bilan annuel des médicaments à écarter pour mieux soigner, la revue Prescrire met à l’index des substances correspondant à des indications variées. Souvent, il existe des alternatives plus efficaces ou moins risquées.
S’abstenir
Face à des troubles courants (nausées, maux de ventre, toux), le médicament n’est pas toujours la meilleure option. Les argiles médicamenteuses (diosmectite [Smecta], hydrotalcite [Rennieliquo], montmorillonite beidellitique [Bedelix]) ne sont donc pas conseillées en cas de diarrhée aiguë, en particulier chez les enfants. En cause, leur contamination au plomb, métal lourd aux effets notamment neurotoxiques. Des antiacides sans argile, ou encore l’oméprazole (Mopral), sont de meilleurs choix selon Prescrire. De même, les effets indésirables des antiémétiques (dompéridone, dropéridol [Doleptan], métopimazine [Vogalène]) sont excessifs au vu des nausées qu’ils doivent soulager : troubles du rythme cardiaque, AVC ou encore morts subites. Lorsque les vomissements sont trop soutenus, l’utilisation du métoclopramide [Primpéran] peut être envisagée.
En cas de toux, qu’elle soit sèche ou grasse, il est plutôt recommandé de s’abstenir d’un traitement, ou de recourir à du miel pour soulager l’irritation. Au rayon des antitussifs, l’oxomémazine [Toplexil] a, notamment, un fort effet sédatif, tandis que la pentoxyvérine expose à un risque de réactions allergiques graves et de troubles cardiaques. Lorsque la toux est trop importante, un sirop à base de dextrométhorphane peut être prescrit. Attention toutefois : il s’agit d’un opioïde avec un risque de dépendance et de surdosage si d’autres sont pris en même temps. Les fluidifiants bronchiques (ambroxol [Muxol] et bromhexine [Bisolvon]), eux, n’ont pas apporté la preuve de leur efficacité mais peuvent entraîner des réactions allergiques graves (anaphylactiques ou cutanées).
Dans d’autres situations, la position de Prescrire s’explique par l’absence d’efficacité par rapport à un placebo. C’est le cas des décontractants musculaires (méthocarbamol [Lumirelax] et thiocholchicoside [Miorel]), peu utiles mais responsables de troubles digestifs parfois graves et d’atteintes cutanées (angioœdème, photodermatose, etc.). Plusieurs antidépresseurs sont dans la même situation : l’agomélatine (Valdoxan) et la tianeptine (Stablon). La fluoxétine (Prozac) dispose d’un meilleur niveau de preuves tout en entraînant moins d’effets indésirables.
Changer d’option thérapeutique
Dernier cas de figure : des alternatives moins risquées existent. En traitement de l’excès de cholestérol, Prescrire déconseille ainsi la famille des fibrates bézafibrate (Befizal) et fénofibrate (Lipanthyl), qui ne prévient pas les incidents cardiovasculaires mais peut provoquer des réactions cutanées. Contre l’hypertension, l’olmésartan (Alteis) est lui aussi mis à l’index. Il ne fait pas mieux que les autres molécules « cousines » (losartan [Cozaar] et valsartan [Tareg]), mais expose à des entéropathies et à des hépatites auto-immunes.
Le rayon des anti-inflammatoires est rempli de ces situations. L’acéclofénac (Cartrex) et le diclofénac (Voltarène) augmentent le risque d’incidents cardiovasculaires (infarctus, insuffisance cardiaque), tout comme la famille des coxibs (célécoxib [Célébrex], étoricoxib [Arcoxia], parécoxib [Dynastat]). Le méloxicam (Mobic), le piroxicam (Feldène) et le ténoxicam (Tilcotil), quant à eux, sont responsables de troubles digestifs et cutanés pouvant être sévères. Prescrire recommande de s’en tenir à l’ibuprofène (Nurofen) ou au naproxène (Apranax) si le paracétamol ne suffit pas.
Du côté des antidépresseurs, la liste se rallonge. Le citalopram (Seropram) et l’escitalopram (Seroplex) exposent à un surrisque cardiovasculaire par rapport aux autres traitements de la famille des ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine). En cas de surdose, les complications sont également plus sévères. Le même problème se pose pour la duloxétine (Cymbalta), le milnacipran et la venlafaxine (Effexor), de la famille des IRSN (inhibiteurs de la recapture de la sérotonine-noradrénaline).
De prime abord, on pourrait penser que le sapin artificiel, utilisable plusieurs années, émet beaucoup moins de gaz à effet de serre que le naturel. Mais quand on regarde en détail, rien n’est moins sûr…
C’est avec lui que commence Noël. Depuis fin novembre déjà, les sapins sont bien mis en évidence dans les échoppes, du petit fleuriste de quartier à l’hypermarché. Chaque année, il s’en écoule autour de 6 millions en France pour un prix moyen de 34 €. Autrement dit, un foyer sur cinq en achète un. Une tradition qui ne faiblit quasiment pas. Tout aussi stable est le ratio entre sapins naturels et sapins en plastique : les premiers accaparent chaque année autour de 85 % du marché.
D’un point de vue environnemental, lequel des deux présente la meilleure empreinte carbone ? On pourrait se dire que l’artificiel part avec un net avantage en pouvant être conservé d’une année sur l’autre. Mais c’est bien souvent son seul atout. Car il est très majoritairement fabriqué en plastique (un dérivé du pétrole, donc) et en Asie, ce qui pèse lourd sur son empreinte carbone.
8,1 kg de CO2 pour le sapin artificiel
En 2009, le cabinet de conseil québécois spécialisé en développement durable Ellipsos publiait l’analyse du cycle de vie d’un sapin naturel et d’un sapin artificiel. L’exercice consistait à calculer l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre qu’ils génèrent tout au long de leur existence, de leur culture jusqu’à la gestion de leur fin de vie. Ellipsos prenait comme hypothèse que le naturel avait poussé dans un rayon de 150 km autour de Montréal où il avait été acheté. Bilan : 3,1 kg d’équivalent CO2 (eqCO2) par sapin, à racheter chaque année. Du côté de l’artificiel, produit en Chine et acheminé à Montréal par bateau puis train, le bilan était plus lourd : 48,3 kg eqCO2 par sapin, mais que l’on peut garder plusieurs années. En faisant l’hypothèse que le sapin était conservé 6 ans, le cabinet estimait alors 8,1 kg eqCO2/an pour l’artificiel.
Dans son guide pour organiser un Noël plus écolo (1), l’Agence de la transition écologique (Ademe) ne bannit pas le sapin en plastique, à condition seulement qu’il soit gardé longtemps pour compenser les impacts liés à sa fabrication et son acheminement. Or, en moyenne, les sapins artificiels sont gardés 8 ans, pointait déjà l’agence en décembre 2022. Il faudrait au moins le double pour qu’il devienne avantageux par rapport à un sapin naturel en termes de bilan carbone.
Privilégiez le sapin naturel local
Avantage donc au sapin naturel, avec ses 3,1 kg eqCO2. Pas si surprenant. « En moyenne, de la graine à son abattage, il s’écoule 10 ans, dont classiquement 5 à 6 ans passés en plein champ », explique Vincent Houis, ingénieur et conseiller technique à l’Association française du sapin de Noël naturel (AFSNN). Or, pour grandir, comme n’importe quel arbre, le sapin absorbe du CO2‒ ingrédient clé de la photosynthèse ‒ et le garde captif même une fois abattu, à moins qu’on le brûle. »
Selon une étude danoise de décembre 2022, le Nordmann, espèce emblématique du pays, aurait même un bilan carbone négatif jusqu’à son arrivée en point de vente, où qu’il soit en Europe. Il aurait, sur cette première partie de sa vie, absorbé 0,6 kg de CO2. Ce n’est qu’ensuite que les émissions passeraient dans le positif, en particulier lors du transport du sapin de son point de vente jusqu’au foyer où il passera les fêtes. Si le consommateur parcourt 10 km dans une voiture à essence pour le récupérer, alors l’impact carbone du sapin, sur l’ensemble de sa vie, s’élèvera en moyenne à 2,6 kg de CO2, calcule l’étude danoise.
Précisons tout de même que cette dernière a été commandée par l’association de producteurs de Nordmann danois, très tournée vers l’export, et que ses conclusions l’arrangent bien. En France, 20 % en moyenne des sapins naturels achetés chaque année sont importés. Essentiellement, justement, des Nordmann venus du Danemark et de Belgique. Une espèce cultivée aussi en France. On allège alors forcément l’empreinte carbone de son sapin en l’achetant local, au plus près d’où il a été cultivé.
Des cultures plus écoresponsables que d’autres
Mais la proximité est une chose. Les conditions de production influent aussi, pas seulement d’ailleurs sur l’impact carbone mais sur l’empreinte environnementale en général (biodiversité, pollution des sols, de l’eau, etc.). Sur ce point, Vincent Houis précise que, contrairement à une idée reçue, « les sapins de Noël ne sont pas prélevés en forêt, leur production n’est pas facteur de déforestation. Il s’agit d’une culture agricole, classée comme telle, et réalisée en plein champ, de la même façon que le blé, le maïs, la betterave… »
Entre 5 000 et 6 000 ha y sont consacrés, en France. À comparer aux 28 millions d’hectares de notre surface agricole utile (SAU), on ne peut pas dire que la culture du sapin soit expansive… En revanche, la majorité des 200 producteurs sont en agriculture conventionnelle, méthode autorisant l’utilisation d’herbicides. « Les trois premières années seulement », tempère Vincent Houis.
Tout de même, pour éviter toute exposition, on peut se tourner vers les producteurs de sapins bio français. Ils sont onze à s’être regroupés dans l’association Les Sapins bio de France, lancée après le Covid. Leur production labellisée AB est ainsi certifiée « sans aucuns traitements phytosanitaires, engrais chimiques, pesticides, hormones de croissance ». D’autres marques et labels existent (Plante bleue, MSP, Label rouge), mais ils sont moins ambitieux.
Neige artificielle et colorations à proscrire
Voilà côté producteur. Mais l’empreinte carbone de son sapin dépendra aussi de la façon dont on le traite chez soi. À éviter, par exemple, les colorations et le saupoudrage de neige artificielle. Ainsi recouvert de produits chimiques, le sapin n’aura d’autre choix que d’être incinéré avec les ordures ménagères, met en garde l’Ademe. La moins pertinente des fins de vie, à égalité avec celle de le brûler dans le jardin, interdite au passage (comme tout déchet vert, sous peine d’amende). À la rigueur, le sapin coupé en bûche pourra servir à alimenter son chauffage au bois. « Mais les résineux s’y prêtent mal, rappelle Vincent Houis. Ils brûlent vite et ont ainsi un faible pouvoir calorifique. »
Les fêtes finies, mieux vaut déposer son sapin en déchetterie ou dans un point de collecte dédié. Le plus souvent alors, il est composté ou broyé, les copeaux servant de paillage pour retenir l’eau au pied des arbustes ou les protéger du froid. La meilleure valorisation en fin de vie, notamment d’un point de vue carbone. Mais rien ne vous empêche de retarder le plus possible ce moment fatidique. Les sapins se trouvent désormais facilement vendus en pot, avec leurs racines. Si vous avez la main verte et que vous le cajolez bien (en le rempotant régulièrement), il pourrait très bien vous accompagner plusieurs Noëls. Son bilan carbone n’en sera que plus réduit.
Le fabriquer soi-même ?
Un sapin artificiel peut être fabriqué à partir d’autres matières moins carbonées que le plastique. On voit de plus en plus de sapins en bois dans les jardineries par exemple. Rien ne vous empêche non plus de fabriquer vous-même votre sapin artificiel à partir de matériaux récupérés. Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos donnent ainsi quelques idées et conseils. On en trouve fabriqués avec des chutes de bois mais aussi des bouteilles, un escabeau, une pile de livres… Environnementalement, il n’y a pas mieux !
Ne pas faire du sapin écolo l’arbre qui cache la forêt
Enfin, s’il est louable de chercher à avoir le sapin de Noël avec la plus faible empreinte carbone possible, il faut tout de même garder en tête qu’il ne représente qu’une part infime des émissions de gaz à effet de serre générées par les fêtes de fin d’année. Dans un rapport paru en décembre 2022, l’Ademe les a passées en revue. Le sapin est rangé dans la catégorie décoration qui ne compte, elle-même, que pour 2 % dans le bilan carbone de ces fêtes. L’essentiel des émissions est généré par l’alimentation (15 %), les déplacements (25 %) et surtout les cadeaux (57 %). C’est bien sur ces postes qu’il faut agir en priorité.
Quelle implication des habitantes et habitants dans le Parc naturel régional des Préalpes d'Azur ?
🖐️ Habitantes et habitants du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur, nous vous sollicitons pour répondre à quelques questions (15 minutes) sur votre relation au territoire des Préalpes d'Azur.
🗺️ Entre mars et juin 2024, un premier questionnaire a été diffusé pour faire le bilan citoyen de l'évolution du territoire et des actions du Parc. Merci aux 207 participants et participantes. Retrouvez les résultats de ce premier questionnaire ici :
Réponses brutes – questionnaire bilan citoyen 12 ans de territoire PNR
https://www.parc-prealpesdazur.fr/wp-content/uploads/2024/01/Reponses-brutes-Questionnaire-bilan-citoyen-12-ans-de-territoire-PNR1.pdf
Résultats analysés – questionnaire bilan citoyen 12 ans de territoire PNR
https://www.parc-prealpesdazur.fr/wp-content/uploads/2024/01/Resultats-Analyses-du-Questionnaire-bilan-citoyen-12-ans-de-territoire-PNR-mis-en-page.pdf
nouveau questionnaire
Ce nouveau questionnaire a pour objectif de mieux connaitre les souhaits des habitantes et habitants pour l'avenir du territoire et pour l'implication des citoyens et citoyennes auprès du Parc aturel régional des Préalpes d'Azur
https://www.evalandgo.com/f/169841/4pjTh2zR6FnxcxDhHrDyVk?o=1805b77981a7bc
Dans une démarche novatrice et écologique, Tilikum’s Spirit envisage la sanctuarisation du site de Marineland pour créer un véritable refuge marin.
L'association Tilikum's Spirit
Le Tilikum’s Spirit a vu le jour sous la forme d’un collectif en décembre 2022 après avoir œuvré plusieurs années pour le suivi des animaux marins présents à Marineland et la défense des cétacés captifs.
Depuis 2019 les bénévoles du collectif se sont déplacés au parc très régulièrement pour suivre les animaux et leur évolution. Petit à petit, le Tilikum’s Spirit a vu le jour sur les réseaux sociaux jusqu’à la création officielle du collectif en 2022.
Face à l’ampleur qu’ont pris les actions du Tilikum’s Spirit, décision a été prise de créer l’association (Création officielle le 8 avril 2024).
L'objet et les moyens de l'association
L' association a pour objet :
La défense des cétacés captifs.
La défense de tous les animaux marins captifs (oiseaux, pinnipèdes, poissons, cétacés… la liste étant non exhaustive).
La protection et la sauvegarde des cétacés libres.
La mise en place de structures type sanctuaires ou refuges.
Le soutien à d’autres associations ou organisations non gouvernementales.
Les moyens mis en place pour réaliser cet objet sont :
Organiser et participer à des manifestations ou interventions.
Informer le public de la vie des animaux marins captifs ainsi que des difficultés rencontrées par les animaux marins libres.
Mettre en place toute collaboration avec des organismes publics ou privés.
Faire toutes les démarches ou actions nécessaires à la préservation des animaux marins libres ou captifs.
L’association se réserve le droit de se joindre ou de réaliser toute expertise ou action en justice et plus largement toute procédure judiciaire ou non judiciaire en rapport avec l’objet de l’association.
Effectuer des prestations de services uniquement dans le cadre de l’objet de l’association
Plantes, bijoux, déco artisanale, livres, animations pour les enfants, chants festifs… Dimanche, le marché de Noël accueilli par l’épicerie Ambrosia, à La-Roquette-sur-Var, ressemblera à s’y méprendre à ces événements de saison pour glaner des cadeaux locaux. À une exception près: pour s’y faire plaisir, pas d’euros à débourser mais des G1 (prononcés "junes"), une monnaie libre dématérialisée aux valeurs très différentes de l’argent qu’on sort de notre porte-monnaie.
Qu’est-ce que la G1?
Née en 2017 de l’esprit d’un mathématicien français, la G1 est une crypto-monnaie générée par un algorithme informatique. L’idée: s’affranchir de celle générée par les banques via l’emprunt pour en créer une plus égalitaire. "Quand on entre dans la G1, tous les jours, on reçoit de la valeur. Au niveau philosophique, ça remet l’humain au centre: ce n’est pas parce qu’on fait quelque chose, mais parce qu’on est, qu’on vaut quelque chose", souligne Morgane Tymen, cofondatrice de l’épicerie (et également collaboratrice de Nice-Matin), intéressée par ce système d’échanges.
Pour avoir ses premiers G1 crédités, cela passe par l’installation d’un logiciel libre, sorte de compte courant baptisé Cesium. Mais avant, par des échanges en chair et en os. "Pour être membre, il faut que cinq personnes vous rencontrent lors d’un G-marché. À cette occasion, on vous fait une première donation en G1", détaille Sam, habitante de Puget-Théniers qui compte parmi les 100 à 150 utilisateurs azuréens revendiqués par cette monnaie.
Qu’acheter ou vendre avec?
Ancienne bergère au RSA, Sam utilise régulièrement ses "junes" et assure y avoir gagné en pouvoir d’achat. Payer en G1, cela peut se faire lors d’événements ou encore en ligne via la plateforme qui, à la manière du site Leboncoin, propose de la vente de biens et services près de chez soi. "J’y ai vendu une table à dessin, des tisanes, un appareil photo. Et acheté des sculptures à des artistes locaux, une formation sur le référencement Google. Dans la vallée, j’ai aussi pu avoir de la viande bio auprès de la Ferme du Collet, à La Penne, me faire prêter une voiture…", s’enthousiasme Sam. Envie d’en savoir plus? Dimanche, une présentation de la monnaie aura lieu à 11h sur le marché de Noël d’Ambrosia.
Dimanche 22 décembre, 10 à 22h, devant l’épicerie Ambrosia (12, RN 6202 à La Roquette-sur-Var). Infos: gmontagneazur@mailo.fr
Informations sur Aliza Taxi 06 09 38 54 49
Taxi Bernard Sophia Antipolis 06 09 58 32 47 (taxi médical)
https://g.co/kgs/hnsaBT4
TAXI FLO SOPHIA ANTIPOLIS 06 37 77 84 40 (aéroport)
https://g.co/kgs/gezxT6X
Taxi Marjo & Séb Valbonne Sophia Antipolis Conventionné 06 76 53 78 21
https://g.co/kgs/YrPXf6X
Chauffeur VTC Benjamin Mougins 06 67 09 11 18
Trajet Mougins > Aéroport de Nice à partir de 30€
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Découvert par la Publication Facebook Octobre 2024 au sujet de Branchement et installation de prise RJ45 (compte facebook Dylan Dylan)
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Un problème avec un appareil électroménager ? Georges Dépannage dépanne vos appareils électroménagers tout autour de Cannes, Antibes et Mandelieu (06).
Réparation gros électroménager
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Membre du réseau Répar'Acteurs
Gage de sa qualité de dépanneur en électroménager, Georges Dépannage Ménager est labellisé Répar’Acteur, une opération lancée par la chambre de métiers et de l’artisanat, avec le soutien de la région et de l’ADEME. Cette opération permet de valoriser le savoir-faire d’artisans de la réparation et de prôner une économie circulaire (selon la logique « recycler - réparer - réutiliser »), plutôt qu’une économie linéaire (selon la logique « extraire - fabriquer - consommer - jeter »).
Son combat pour la restauration et la préservation de la posidonie en mer méditerranée est reconnu à sa juste valeur.
Le 3 décembre dernier, la mairie de Cannes a remporté le prix "Coup de cœur" décerné par ACT50 (1), un événement européen consacré à tous les enjeux du changement climatique, pour son action de protection des posidonies dans le cadre du programme PRIME (Posidonia Restoration Initiative for a resilient Mediterranean Ecosystem).
Ce programme, lancé en septembre dernier, porté par l’association NaturDive et financé à hauteur de 60.000 euros par le fonds de dotation Cannes, consiste à replanter des fragments de posidonies arrachés par des ancres ou lors de tempêtes.
Dans cette optique, 3.000m² d’herbiers vont être traités en trois ans, soit 1.000m² par an. Un suivi écologique sera également réalisé pendant cinq ans à l’issue de l’opération.
Transmission d’un trésor écologique aux générations futures
"La posidonie est le poumon de la Méditerranée, a déclaré David Lisnard, le maire de Cannes. Sa protection est un enjeu majeur. Le prix reçu par la Mairie de Cannes récompense une action pionnière et concrète, dans le cadre d’un travail constant et pragmatique de protection de la Méditerranée. Il témoigne de notre engagement à préserver ce patrimoine naturel unique, véritable trésor écologique, et à le transmettre aux générations futures."
Cette opération couplée à l’écomusée a permis d’étendre la zone d’interdiction de mouillage entre les îles de Lérins qui a été multipliée par six, passant de 7.000m² à 43.217m².
- ACT50 se traduit par adaptation, citoyens, territoires pour 2050. Il s’agit d’un rendez-vous d’experts, de citoyens, de décideurs, de chercheurs ou encore d’étudiants concernant la transition et le développement durable. ACT50, qui s’est tenu début décembre, a été organisé par La Tribune, les ministères chargés de l’écologie, du climat et du logement, le Cerema et l’association France urbaine.