1950 liens privés
En pleine nuit, vous êtes réveillé par une sensation de picotement, d’engourdissement ou de fourmillement au niveau du pouce, de l’index et du majeur… Il s’agit peut-être des premiers signes du syndrome du canal carpien (SCC). Très fréquente, cette pathologie bénigne survient plus souvent chez la femme et à partir de 40 ans. Elle est l’un des motifs de consultation les plus fréquents en chirurgie de la main. Définition, symptômes, facteurs de risque… On fait le point avec le Pr Olivier Camuzard, chirurgien de la main au CHU de Nice.
Comment se déclenche le syndrome du canal carpien?
Il est causé par la compression du nerf médian lors de son passage dans le canal carpien, au niveau du poignet. En effet, ce nerf commande la sensibilité mais aussi la motricité d’une partie de la main et du bras. Il descend dans l’avant-bras, passe dans le canal carpien au niveau du poignet, et se répartit dans les quatre premiers doigts: le pouce, l’index, le majeur (ou médius) et une partie de l’annulaire. Lorsque le nerf médian est pincé, le passage de l’influx électrique est ralenti, le nerf réagit en envoyant des stimuli aberrants. Les sensations douloureuses apparaissent et déclenchent le syndrome de canal carpien.
Quels sont les premiers signes?
Le syndrome se manifeste initialement sous la forme de fourmillements, de picotements, d’une sensation d’engourdissement ou de "décharges électriques", parfois même de douleurs dans la main, voire au niveau de l’avant-bras et du coude. L’atteinte des deux mains est très fréquente. Ces signes apparaissent le plus souvent en deuxième partie de la nuit, la compression du nerf étant plus importante en position allongée. La douleur s’estompe généralement en secouant la main pendant quelques minutes et disparaît totalement en journée. Les personnes peuvent toutefois ressentir une difficulté à bouger la main au réveil (enraidissement).
Les symptômes peuvent dans un second temps s’intensifier avec des picotements en journée. À un stade avancé, la compression du nerf entraîne une diminution de la force de préhension (difficulté pour tourner une clef, boutonner une chemise…), voire une perte de la sensibilité des doigts.
Quel est le risque d’un SCC non traité?
Dans environ un tiers des cas, les symptômes du syndrome du canal carpien disparaissent spontanément; c’est notamment le cas après une grossesse. Si les symptômes perdurent, voire s’aggravent, le risque, en l’absence de traitement est que le nerf médian soit endommagé. Lorsque l’atteinte est trop importante, la récupération, même après traitement, peut alors être longue et incomplète.
Il est donc nécessaire de consulter au plus vite…
Oui, et d’autant plus que le syndrome du canal carpien peut devenir très invalidant au quotidien. Aussi est-il important de ne pas ignorer les premiers signes de fourmillement de la main ou du poignet qui se déclenchent la nuit.
Qui consulter?
Pour diagnostiquer le syndrome du canal carpien, on peut déjà se tourner vers son médecin traitant. Il pourra effectuer un examen clinique grâce à plusieurs tests de flexions ou de compression manuelles pour entraîner un engourdissement des doigts. Pour confirmer le diagnostic, le médecin prescrit ensuite un électromyogramme (EMG). Cet examen permet de mesurer la vitesse de conduction du nerf médian, de localiser sa compression et son degré. Selon les résultats, le patient pourra être dirigé vers un chirurgien de la main, un rhumatologue, un neurologue ou un radiologue.
Quels sont les traitements possibles?
Il existe un arsenal thérapeutique selon la cause identifiée et la gravité de la compression. Pour les atteintes mineures, il existe deux traitements médicaux. On met d’abord en place une orthèse de repos nocturne qui permet d’immobiliser le poignet. Après plusieurs mois, si les symptômes persistent, on peut réaliser des infiltrations de corticoïdes qui permettent de dégonfler le contenu du canal carpien. Mais elles ne doivent pas être trop répétées (3 à 4 piqûres par an maximum) au risque d’abîmer le nerf.
Et pour les cas plus sérieux?
Lorsque l’EMG révèle une atteinte modérée à sévère du nerf médian, on passe directement à la chirurgie. Pour cela, il existe plusieurs techniques. La méthode "mini-open" est la plus utilisée (1). Elle consiste à ouvrir le canal carpien par une mini-incision afin de libérer le nerf médian et de diminuer la pression. L’opération peut être réalisée en ambulatoire. Les patients peuvent mobiliser immédiatement leurs doigts et les douleurs disparaissent dès la première nuit. Souvent, ils constatent une perte de force au niveau du poignet mais dans 80% des cas, ils récupèrent dans le mois qui suit. L’arrêt de travail dépend de l’activité du patient: il varie de 1 à 60 jours.
- Il existe aussi des techniques endoscopiques (avec l’aide d’une petite caméra) ou sous échographie. Ces dernières sont en cours d’évaluation.
La poubelle à porte 50l la plus facile à vider, nettoyer et pour trier. Une fois installée chez vous , vous ne pourrez plus vous en passer.
La binzy permet d’utiliser des sacs de 50 L
Grâce aux pinces, vous pourrez utiliser n’importe quelle taille de sac
Vous pouvez placer deux sacs de 30 litres pour faire le tri, préférez avec liens c’est top 😉
L’arrière du socle est évasée pour éviter de toucher le mur quand on la déplace
Le fond de la cuve est creux pour que les fuites soient contenues
Fabriquée pour durer en inox et plastique ABS
100% recyclable
H 68 cm L 37 cm P 37 cm (40 avec la pédale)
découvert par https://www.francebleu.fr/emissions/les-nouveaux-inventeurs-du-concours-lepine/binzy-la-poubelle-menagere-facile-2663103
"La sécurité privée existe déjà mais à prix d’or et pour une clientèle très aisée. Avec Léon, ce que je souhaite faire, c’est démocratiser ce concept, que cela puisse être accessible à tous, et qu’on arrête de ne pas se sentir en sécurité." Julien Crozet est Niçois, il crée Léon en 2020. Malgré un siège social à Paris, l’application mobile a démarré en force ici sur la Côte d’Azur, sur les terres natales du fondateur. Léon dispose déjà de près de 800 chauffeurs bodyguards inscrits sur son application, dans toute l’Europe, une centaine, de Saint-Tropez à Menton.
À partir de 28 euros de l’heure
Une fête d’anniversaire d’ado en l’absence de parents, quelques heures de shopping pendant les soldes, récupérer ses affaires chez un ex-conjoint peu aimable, faire ses courses quand on est âgé et fragile, amener les enfants à l’école en cas de harcèlement scolaire, etc, voici pêle-mêle des événements qui peuvent nécessiter la présence de bodyguards. La cible de Léon? Un public business, particuliers ou entreprises. 28 euros de l’heure pour un garde du corps entraîné qui "met un coup de pression physique par sa seule présence", c’est rassurant. Léon intervient à pied ou bien en véhicule. Comme un VTC classique mais avec un professionnel de la sécurité au volant. Voiture de luxe, costard, politesse..., le package est là. "Sauf que mes gars, précise Julien Crozet, ils sont focus sur votre sécurité. Ils ne sont pas armés en France mais connaissent les techniques d’immobilisation qui conviennent et savent les limites à ne pas dépasser. Ils ne sont pas là non plus pour courtiser les clientes. Parce que là aussi, c’est dramatique. Trop de “dragues” ou d’agressions dans ce genre de transport. C’est inadmissible. On l’a vu avec le mouvement #UberCestOver. "
Superentraînés
Son équipe vérifie qui est "apte à devenir un Léon. Ce sont tous sont d’anciens militaires, anciens légionnaires, anciens gendarmes ou policiers, sportifs de haut niveau. Nous avons quelques femmes aussi, championnes en sport de combat. Chacun dépose sa carte professionnelle sur " Léon agent " et s’ils n’en ont pas, nous les redirigeons vers les centres de formations adéquats pour travailler dans les règles." Julien Crozet en a marre de l’insécurité. "En France comme dans le monde, ça explose, c’est insupportable. Je n’ose imaginer le lot de pickpockets et autres voleurs que vont drainer les JO de Paris, c’est pourquoi j’aimerais qu’il y ait des milliers de Léon en France. Que l’on ne soit pas focus sur son sac, ses clés, sa jupe..."
Il a déjà investi 800.000 euros dans sa startup et « compte bien devenir une des prochaines licornes françaises, envisage-t-il. Afin de déployer sa solution à Paris, le fondateur cherche des investisseurs pour un premier tour de table autour de deux millions d’euros. "Les chiffres officiels indiquent qu’il manque plus de 50.000 agents de sécurité et plus de 30.000 chauffeurs VTC en France. Léon peut créer des dizaines de milliers d’emplois. En CDD, en CDI ou à la mission. Il faut revaloriser cette profession, en première ligne de jour comme de nuit. Léon ne marge qu’à 15% pour que les agents soient le mieux payés possible."
Un bip d’urgence
En attendant, Julien Crozet ne se repose pas sur les lauriers. Il a pris contact avec une startup implantée à Sophia Antipolis pour développer son application sous forme de bip connecté à votre smartphone. Un bouton pour un bodyguard "à pied" qui vous géolocalise et vous rejoint pour sa mission. Un autre bouton pour un bodyguard véhiculé et un troisième pour une urgence.
"Au départ, le côté “bip”, c’était pour les personnes âgées qui n’ont pas de smartphone et sont mal à l’aise avec le digital. Mais j’y ai vu une réelle utilité pour tout le monde. Notamment le bouton “urgence” qui peut être actionné par un particulier comme un professionnel. Par exemple une bagarre éclate dans un bar dans le Vieux-Nice, l’agent de sécurité est seul ce soir-là, il appuie et d’autres Léon à proximité peuvent le rejoindre en deux minutes. Quand il y a beaucoup d’agents de sécurité, il y a moins de malins qui tentent le coup. C’est mathématique."
C’est ce qu’il aimerait démontrer avec les JO de Paris. Fédérations, stades, athlètes, particuliers... tous peuvent faire appel à Léon pour que Paris soit sur la première du podium sécurité à la fin de l’été.
Leon l’application/ 1 EyeOnU
Your personal security'
Y a-t-il une vie après la neige pour les stations de montagne ? La Cour des comptes pointe, dans un rapport publié mardi, une vue à court terme et un manque d'anticipation. Les investissements liés au "tout ski" continuent et ne tiennent pas assez compte du réchauffement climatique.
Face au changement climatique, le "modèle économique du ski français s'essouffle" et "les politiques d'adaptation restent en deçà des enjeux", estime la Cour de Comptes dans un rapport rendu public mardi, à quelques jours des vacances d'hiver.
Toutes les stations de ski seront plus ou moins touchées à l'horizon de 2050"
"À compter des années 2000, la diminution de l'activité ski et l'inadaptation croissante du patrimoine immobilier des stations ont commencé à fragiliser l'équilibre financier des remontées mécaniques et l'économie locale qui en découle pour partie", écrit la Cour des Comptes. "Un phénomène accentué par le changement climatique (...) avec une hausse des températures en accélération", selon la Cour.
"Les projections climatiques font état d'une accentuation à moyen terme" du phénomène, prévient-elle, "toutes les stations de ski seront plus ou moins touchées à l'horizon de 2050" et seules "quelques stations pourraient espérer poursuivre une exploitation au-delà de cette échéance".
Une vue à court terme sur l'usage de la neige et de l'eau
Or, déplore la Cour des Comptes, "les politiques d'adaptation menées par les acteurs de la montagne reposent essentiellement sur la production de neige" qui a "un effet à court terme" car "son coût est important et son efficacité tend à se réduire avec la hausse des températures".
Sans oublier "l'impact de la production de neige sur les ressources en eau" qui paraît "sous-estimé dans de nombreux territoires", souligne le rapport qui estime qu'"il serait nécessaire que les autorisations de prélèvement d'eau destinées à la production de neige tiennent davantage compte des prospectives climatiques".
"Une réorientation fondamentale de la dépense publique"
Quant aux actions de diversifications d'activités, elles "sont rarement adossées à un véritable projet", juge la Cour des Comptes. "Réalisées au fil de l'eau, elles tendent souvent à reproduire le modèle du ski, fondé sur des investissements importants et une forte fréquentation sans plan d'affaires permettant d'établir leur pertinence économique" et "les initiatives des collectivités territoriales, sont peu coordonnées entre elles".
Le rapport épingle aussi "la planification écologique de l'Etat, peu opérationnelle pour le secteur touristique en Montagne", qui "ne permet pas d'impulser une réelle dynamique de changement" et estime qu'il en est de même pour les régions.
"Une réorientation fondamentale de la dépense publique en fonction de la réalité climatique et économique de chaque territoire doit être envisagée", estime-t-elle. La Cour des Comptes propose aussi de mettre en place une gouvernance des stations de montagne ne relevant plus du seul échelon communal. Enfin, elle suggère de mettre en place un fonds d'adaptation au changement climatique destiné à financer des actions de diversification et de déconstruction des installations.
"Un rapport dogmatique" selon France Montagnes
C’est "un rapport dogmatique sans prise en compte des éléments des professionnels de la montagne", a dénoncé ce mardi sur franceinfo le président de l'association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) et maire de La Plagne (Savoie) Jean-Luc Boch. Il déplore également qu'"aucun de ces documents" produits par l'ANMSM ne soit "ressorti dans ce rapport".
Dans ce document de 147 pages réalisé après un audit de quarante-deux stations de tous les massifs, la Cour examine entre autres l'impact de la neige artificielle. Présentée par les stations de ski comme pouvant constituer une solution face au changement climatique, la Cour dénonce une vision de "court terme". Pour Jean-Luc Boch "il n'y a pas d'impact, sinon de retarder le cycle de l'eau, ce qui est essentiel à la vie sur des territoires". "Avec la neige de culture, on peut irriguer beaucoup plus longtemps les territoires", assure le président de l'ANMSM, pour qui les canons à neige ne sont "absolument pas un problème".
Si la Cour s'alarme de l'obsession du "tout ski", les rapporteurs épinglent également le développement d'activités hors ski (VTT, tyrolienne, ou encore cure thermale), souvent déficitaires et pensées "sans stratégie". Un avis que "ne partage pas du tout" l'élu de La Plagne. "La destination montagne, c'est d'abord notre clientèle qui la plébiscite". "Si on propose tout ce qu'on veut, si la clientèle n'est pas au rendez-vous, il n'y a pas d'aspect économique", tranche Jean-Luc Boch. "Il faut travailler avec des professionnels qui connaissent la chose, sinon on n'est pas crédible", insiste-t-il.
Rapport détaillé de la Cour des comptes "Les stations de montagne face au changement climatique" (PDF)
Synthèse du rapport (14 pages)
Renouvelé pour cinq ans à la tête du Centre de lutte contre le cancer Antoine Lacassagne (CAL) (lire par ailleurs), le Pr Emmanuel Barranger revient, à l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, sur quelques-unes des grandes évolutions qui devraient marquer, selon lui, le monde la cancérologie dans les dix années futures.
- Prévention sur mesure
"Il s’agira de personnaliser la prévention primaire et secondaire, en l’adaptant au risque de chacun", résume le spécialiste. Concernant la prévention dite primaire (destinée à empêcher l’apparition de la maladie), le spécialiste cite l’exemple d’Interception, un programme inédit piloté par l’Institut Gustave Roussy à Paris qui propose d’identifier au plus tôt les personnes à risque accru de cancer afin de leur proposer une prévention personnalisée et de mieux les prendre en charge dans le cadre d’une collaboration ville hôpital.
"L’intérêt de ce type de programme est qu’il s’adresse au tout-venant, vous, moi, en évaluant chez chacun le risque de développer un cancer. S’il est élevé, des actions sont conduites pour lutter contre les facteurs de risque: alimentation, mode de vie… C’est du sur-mesure, proposé par des établissements spécialisés, dans l’objectif d’améliorer la santé globale de la population."
S’agissant de prévention dite secondaire (qui cherche à diminuer la prévalence d’une maladie en la dépistant à des stades précoces), le Pr Barranger appelle à un renforcement des actions de dépistage des lésions précoces "pour améliorer la survie". "Notre rôle, en tant qu’établissement de lutte contre le cancer, est de participer à ce que la population générale accède au dépistage." Référence aux taux de participation toujours très bas dans notre région. "Dans le champ du dépistage, il est important d’identifier les personnes qui y échappent pour raisons sociales et/ou géographiques."
- Diagnostics et thérapeutiques personnalisés
"Le diagnostic et les thérapeutiques seront dans le futur de plus en plus personnalisés; ils s’appuieront sur la caractérisation de la tumeur et de l’hôte." Le Pr Barranger cite l’exemple du cancer de l’endomètre, une tumeur qui bénéficie déjà de ce type progrès.
"Longtemps, le traitement était fonction de la taille du cancer, du stade d’évolution et de sa localisation, ce que l’on nomme la stratification TNM (classification clinique établie selon T: la taille de la tumeur; N: l’atteinte ganglionnaire; M: présence ou absence de métastases, Ndlr). Aujourd’hui, la tumeur est caractérisée au niveau génétique – on recherche la présence de mutation – et par imagerie. Et on propose des thérapies ciblées en fonction des mutations identifiées".
-
Rôle croissant de l’intelligence artificielle (IA)
Si l’IA fait couler beaucoup d’encre – beaucoup s’inquiètent des enjeux éthiques – elle reste porteuse, en médecine, de grands progrès, dans le champ diagnostique notamment. "On devrait dans les années à venir voir encore progresser la participation de l’IA dans l’aide au diagnostic, la caractérisation des tumeurs, la prédiction de réponse aux traitements, le contourage des lésions… Les bénéfices à attendre sont majeurs: une définition plus précise des tumeurs, ce sont des traitements plus ciblés, et une toxicité réduite d’autant." -
Combinaison de traitements
Combiner des thérapeutiques différentes pour mieux combattre le cancer: cette tendance ne fait que s’accentuer, comme le confirme le directeur du CAL. "On multiplie les nouvelles associations thérapeutiques de type chimiothérapie et immunothérapie ou thérapie ciblée… Les séquences thérapeutiques se diversifient, elles aussi, avec une généralisation des traitements concomitants."
Parmi les nombreuses illustrations de cette évolution, le traitement du cancer du sein. "La chirurgie n’est plus réalisée systématiquement en première intention. Parfois, on commence par une immunothérapie par exemple. En réalité, les séquences thérapeutiques sont de plus en plus personnalisées, avec toujours le même but: améliorer la survie, en préservant l’organe ‘‘malade’’ et sa fonction. Et en limitant les séquelles."
- Développement de la médecine nucléaire
Outil d’espoir dans la lutte contre le cancer, cette discipline médicale, qui utilise des radiotraceurs, connaît actuellement un essor important. Elle a ainsi déjà révolutionné la prise en charge du cancer de la prostate métastatique, en situation d’impasse thérapeutique.
Le CAL est le premier établissement en PACA à proposer ce traitement (nommé "Lutétium 177-PSMA-617") composé d’une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d’un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l’ensemble de ces cellules, tout en ayant un effet limité sur les cellules saines environnantes. "Depuis un an et demi, nous avons délivré environ 300 doses de ce traitement par radiothérapie interne vectorisée, avec une montée progressive. Le traitement est très bien toléré, en ciblant le cœur des cellules malades."
-
Renforcement des soins de support précoces
"Il s’agira d’identifier précocement les personnes atteintes d’un cancer au pronostic péjoratif, autrement dit dont on sait qu’il ne pourra être guéri, ni même stabilisé à court terme. Et d’accompagner au mieux ces personnes. Aujourd’hui, ces situations ne sont malheureusement pas toujours bien gérées." -
Implication renforcée des patients et des aidants
Tendre vers toujours plus de démocratie sanitaire. Une nécessité qui fait consensus. "Il faut absolument renforcer la place des patients et des aidants dans la prise en charge, pour qu’ils deviennent de vrais partenaires."
Résumer Fair Vision à une sporTech qui fait de l’analyse sportive serait un grossier raccourci. Fondée à Nice en 2019 par Jean-Michel Felderhoff, Fair Vision zoome sur votre jeu. Football, équitation, handball, tennis, leur techno permet de filmer les matchs ou séquences, en plan large, et analyse à l’instant T, le déplacement de chaque joueur, de l’animal, leur vitesse, la trajectoire de la balle, du ballon, de l’adversaire... et propose les statistiques dont vous avez besoin. La technologie brevetée Fair Vision, qui compte une dizaine de collaborateurs, se décline sous différentes solutions et commence à être déployée dans de nombreux pôles espoir de la Fédération française de football, le centre de formation de l’OGC Nice, etc.
À la question "A quoi sert l’intelligence artificielle pour Fair Vision?" Le responsable de projets Louis Loonis, qui interviendra lors d’une conférence au WAICF répond, "C’est tout simplement le cœur de notre métier et cela fait longtemps que nous l’utilisons. Notre activité se concentre sur l’analyse de l’image par traitement numérique. Ce qui se fait également dans les domaines médical, spatial ou militaire par exemple. Nous travaillons sur nos propres images avec une qualité poussée." Pour rappel, un film, une vidéo, ce n’est rien d’autre qu’une succession de photos. En l’occurrence, au cinéma, les caméras tournent 24 images par seconde. Là, la technologie développée par les équipes niçoises, varie entre "25 images seconde et 120 images seconde. Ce qui nous donne une extrême précision dans les données que nous en dégageons", intervient Jean-Michel Felderhoff, fondateur et CEO.
Nice-Matin
Remaniement
Actualités
Vidéos
Faits-divers
Diane
Ma ville
Services
Cyclisme
Toinou : Quelques mots pour t’écrire mon...
Marie pour mon Bandy : Si l'amour ne devait porter qu'u...
B. pour J. : Avec toi, tous les jours de l'an...
Eric : Danielle, Je poursuivrai certain...
Marc ton mari qui t'adore : Nadine, ma biche, je ne suis pas...
Ton Jacky : Ma Cléclé, ma titine, ma nénette...
C’FINO : Tu es la personne la moins inten...
Lilly : Un petit mot d'amour pour te dir...
adressé par Christian Deflandre : Avec des mots un peu usés pour p...
Mathieu P. : Flash a parcouru la force véloce...
Fifou : Ma petite crevette d’Amour, merc...
Maman (un indice : RACHEL ! ) : Mon AMOUR, Plus de 20 ans que je...
Carole : Depuis que tu es entré dans ma v...
JTM : Le 05.03.99 fut le début d'une m...
Nanou Ton petit poisson rouge. : Julien, tu es arrivé dans ma vie...
Erika : REALUV FOR EVER ♾️
allan : Carla, veux-tu être ma valentine...
Lynoush : Daddy Cool de l'amour, bonne Sai...
La kini : La mams je te souhaite une belle...
Laetitia : Bonne 21ème St Valentin mon amou...
Toutes les déclarations
FRANCE MONACO SOPHIA-ANTIPOLIS
La Niçoise Fair Vision et l’usage de l’IA dans le sport
Les équipes de Fair Vision n’en sont pas à leur première participation au festival de l’intelligence artificielle (WAICF) qui se tient à Cannes du 8 au 10 février. Leur technologie use d’IA dans le sport. À quoi sert-elle au juste ? Réponse.
Article réservé aux abonnés
Agnès Farrugia
Publié le 05/02/2024 à 10:00, mis à jour le 05/02/2024 à 10:00
Louis Loonis, responsable de projets pour Fair Vision était déjà au WAICF 2023 avec Ezem Sura Ekmekci, aux côtés de Yann Le Cun (au centre), chercheur français considéré comme l’un des inventeurs de l’apprentissage profond, notamment Prix Turing 2018 – quasi le Nobel de l’informatique. La "star" mondiale de l’IA, désormais directeur chez Meta, apprécie la techno développée par la Niçoise. DR
Résumer Fair Vision à une sporTech qui fait de l’analyse sportive serait un grossier raccourci. Fondée à Nice en 2019 par Jean-Michel Felderhoff, Fair Vision zoome sur votre jeu. Football, équitation, handball, tennis, leur techno permet de filmer les matchs ou séquences, en plan large, et analyse à l’instant T, le déplacement de chaque joueur, de l’animal, leur vitesse, la trajectoire de la balle, du ballon, de l’adversaire... et propose les statistiques dont vous avez besoin. La technologie brevetée Fair Vision, qui compte une dizaine de collaborateurs, se décline sous différentes solutions et commence à être déployée dans de nombreux pôles espoir de la Fédération française de football, le centre de formation de l’OGC Nice, etc.
À la question "A quoi sert l’intelligence artificielle pour Fair Vision?" Le responsable de projets Louis Loonis, qui interviendra lors d’une conférence au WAICF répond, "C’est tout simplement le cœur de notre métier et cela fait longtemps que nous l’utilisons. Notre activité se concentre sur l’analyse de l’image par traitement numérique. Ce qui se fait également dans les domaines médical, spatial ou militaire par exemple. Nous travaillons sur nos propres images avec une qualité poussée." Pour rappel, un film, une vidéo, ce n’est rien d’autre qu’une succession de photos. En l’occurrence, au cinéma, les caméras tournent 24 images par seconde. Là, la technologie développée par les équipes niçoises, varie entre "25 images seconde et 120 images seconde. Ce qui nous donne une extrême précision dans les données que nous en dégageons", intervient Jean-Michel Felderhoff, fondateur et CEO.
Algorithmes de détection
À quoi sert ce flux d’images? "La première chose que l’on fait c’est de faire fonctionner des algorithmes de détection : ils vont analyser ce qu’il y a dans l’image : des humains, des balles, ballons..., comme si chaque élément était équipé d’un GPS", explique Louis Loonis. Une analyse possible parce que l’humain a nourri l’algorithme de ces images. "L’IA n’est pas spontanée. Certes, à force de l’abonder en informations, on finit par piocher dans une base de données stratosphérique mais il n’empêche, tout vient de l’humain."
La particularité de la technologie développée par les ingénieurs? "Elle peut détecter les lignes d’un terrain et passer à une projection 2D. Idéale pour les positions de jeu. La qualité aussi est très affinée. Si la balle ou le ballon partent trop vite, l’IA est capable d’effacer les bruits, c’est-à-dire le flou qui entoure l’objet. Sans l’IA, on peut le faire, en plusieurs étapes. Là, ça ne prend que quelques millisecondes."
IA générative
Fair Vision utilise aussi de l’IA générative. Un bataillon d’algorithmes qui va générer tout seul (par exemple) des pixels manquants, ceux qui n’apparaissent pas sur une image qu’elle a appris à reconnaître. Comme un numéro de maillot de joueur que l’on voit mal...
"NICECAM, notre système, est mature et accessible à l’achat ou la location. Cette troisième participation au WAICF nous offre une certaine visibilité au sein de l’écosystème international qui tourne autour de l’IA. Nous montrons aussi notre savoir-faire développé par nos ingénieurs. Nous aimerions adresser NICECAM aux fédérations de tennis, équitation, rugby. Nous sommes capables d’équiper 500 à 1.000 terrains par an."
Jean-Michel Felderhoff était la semaine dernière à Hong Kong et Shenzhen avec les dirigeants de Huawei France. Parce que la Niçoise a remporté l’année dernière le concours Digital InPulse du géant des télécoms qui récompense les jeunes pousses innovantes de chaque région. Elle partait donc pour une semaine de rendez-vous professionnels intensifs avec l’écosystème tech chinois. Déjà un pied dans l’international avec sa techno superentraînée qui lui permet de tripler son chiffre d'affaires en 2023.
L’entreprise a développé une technologie qui lui a valu, dès en 2016, de recevoir le prix Innov nautique aux États-Unis. Un panneau solaire souple, ultrafin, qui peut se "coudre" sur des voiles de bateau et ainsi user de l’énergie du soleil pour fabriquer de l’électricité. Mais quelle idée?
Peut-être faut-il préciser qu’Alain Janet, fondateur et président de Solar Cloth System, est fou de navigation et que sa première entreprise, toujours en activité et d’ailleurs implantée dans les mêmes locaux à Mandelieu-la-Napoule, est de créer des voiles de haute performance. En 2014, il découvre le solaire souple et décide de l’adapter au textile. Bingo! La technologie est reconnue par le CNES, reçoit entre autres prestigieuses distinctions, le Prix de l’industrie nautique aux États-Unis en 2016.
Meilleur rapport poids-puissance
"De là, nous nous sommes diversifiés et j’ai créé une entité propre pour développer le solaire souple et sans utilisation du verre. Alain Janet est intarissable sur le produit et ses multiples usages. Contrairement aux panneaux photovoltaïques classiques qui utilisent du verre et sont donc sujets aux microfissures – altérant leur productivité, notre technologie est celle du CIGS (cuivre, indium, gallium, sélénium). Avec cette particularité d’avoir le meilleur rapport poids-puissance tout en étant ultra-bas carbone, sans oublier le côté souple, enroulable, incassable et insensible aux vibrations." Le boss lève trois millions d’euros en deux ans pour finaliser la technologie et lancer la production.
En 2020, le bateau de Jean Le Cam, s’élance pour le Vendée Globe équipé d’une voile tissée au solaire Solar Cloth. Une reconnaissance pour cette technologie qui croise deux industries avec succès : le textile technique et le photovoltaïque couche mince. La même année, Alain Janet reçoit Prix I-Nov des mains du Premier ministre français. Il faut dire qu’avec une épaisseur d’environ 0,5 mm, l’ensemble des cellules montées en "entuilage", c’est-à-dire comme des tuiles sur un toit, permet un rendement de 18 %, le pourcentage d’énergie du soleil que le panneau réussit à transformer en électricité. "Avec un panneau classique – en silicium et donc avec du verre –, le rendement sera un peu meilleur (autour de 20-22 %), convient Alain Janet, cependant nos panneaux sont, eux, 8 à 10 fois plus légers et présentent une empreinte carbone trois à quatre fois meilleure."
Dans l’atelier, Laurence, Nismah et Claudie assemblent les cellules. Chaque colonne, nommée « string », est collée à la suivante en entuilage avec une colle saine. Chaque panneau comprend entre 48 et 60 diodes (les diodes garantissent la transformation maximum d’énergie solaire en électricité en isolant les parties ombragées moins productives par exemple ou couvertes de feuilles), contre 1 à 3 contenues dans un panneau classique rigide au silicium. Les panneaux, tous sur-mesure, ainsi parés de leurs cellules solaires, sont ensuite conduits au laminoir. Une presse qui monte en température et enlève l’air présent. Une opération qui dure plusieurs heures. Le panneau est ensuite vérifié visuellement et électriquement. Les rouleaux d’environ 90 cm x 3,40 mètres au maximum peuvent enfin être livrés aux clients. "Le transport est également plus simple, moins énergivore et moins encombrant que celui des panneaux rigides classiques."
Panneaux-tuiles aux couleurs de votre toit
La technologie qui a nécessité quatre années de recherche et développement a cependant un coût. À l’unité, un panneau Solar Cloth System est plus onéreux (tarif non communiqué car sur-mesure) que ce qui se vend habituellement, pour une durée de vie équivalente. "Soit une vingtaine d’années. Ceci dit, notre produit sera encore efficace à 80 %."
Port de Monaco, Yacht Club Mandelieu, Aéroport de Nice Côte d’Azur, serres municipales de Cannes, tentes militaires, camions de Renault-Volvo Trucks, sont équipés du savoir-faire de la Mandolocienne et en ce moment, l’atelier chauffe pour livrer l’équipement d’une ombrière de 1.200 m² au village des athlètes lors de Jeux de Paris 2024. À venir, fort d’une collaboration avec l’institut allemand Fraunhofer, spécialisé en sciences appliquées, la tuile photovoltaïque. "Aux couleurs des toitures mais sans utiliser ni pigment ni couleur pour conserver tout le rendement du panneau." Improbable? "Cela vient de la nature et du papillon Morpho, que l’on voit bleu mais qui ne dispose d’aucun pigment." Solar Cloth System a atteint en 2023 son premier million d’euros de chiffre d’affaires et table sur 5 à 6 millions d'euros d’ici deux ans en doublant le nombre d’effectifs pour avoir jusqu’à vingt collaborateurs. Brillante ascension, tout en souplesse.
Sur couleur-science, mon blog science : dans les commentaires, on me dit que Bard (l’IA générative de Google) dit quelque chose de contraire à ce que je mets dans mon article. À moi donc de prendre le temps de dire que Bard dit de la merde.
faire pareil : on a à faire à un texte créé par un programme qui ne sait absolument pas ce qu’il fait, qui ne fait que mélanger des mots et les ressortir avec des calculs probabilistes. Mais c’est précisément pour cela que le texte final est tout sauf juste.
Et encore… Je ne parle pas des Deep-Fake : ces contenus (textes, photos, vidéos…) volontairement fausses pour faire dire n’importe quoi à n’importe qui avec une crédibilité telle que même les médias les plus sérieux sont enclins à tomber dans le panneau (et là aussi, les médias sérieux doivent passer du temps à débunker ça plutôt que faire leur vrai travail…).
Image d’en-tête produite par Bing AI (ou je sais)
Pour rappel, cette chronologie des médias respecte le schéma suivant :
Sortie en salle de cinéma :
Les films sont d’abord diffusés dans les salles de cinéma.
Vidéo à la demande (VOD) :
Environ 4 mois après la sortie en salle, les films peuvent être proposés en vidéo à la demande (VOD) sur des plateformes payantes.
DVD et Blu-ray :
Environ 4 mois après la sortie en VOD, les films peuvent être publiés en DVD et Blu-ray.
Diffusion à la télévision payante :
Environ 10 mois après la sortie en salle, les films peuvent être diffusés sur des chaînes de télévision payante.
Diffusion à la télévision gratuite :
Environ 22 mois après la sortie en salle, les films peuvent être diffusés sur des chaînes de télévision gratuites.
Streaming par abonnement :
Environ 36 mois après la sortie en salle, les films peuvent être disponibles sur des services de streaming par abonnement.
En concluant son partenariat avec Canal+, Free propose un accès plus rapide aux productions sorties récemment, tout en complétant son offre avec des plateformes populaires.
Fanny Terre d'Amour, Maison de retraite pour chats - Pour que l’amour que vous lui avez toujours prodigué puisse continuer !
Découvert par https://www.nicematin.com/vie-locale/a-cannes-elle-recueille-les-animaux-des-personnes-agees-9013
L’idée a mûri petit à petit. Fanny Vion, psychothérapeute installée à Cannes depuis 10 ans, intervient depuis des années dans des établissements pour personnes âgées.
"Je propose des animations de groupe de parole, c’est une activité très appréciée! C’est de là qu’est venue l’idée de créer une structure pour accueillir leurs animaux lorsqu’ils ne sont plus en capacité de s’en occuper. Plusieurs directeurs d’établissement m’ont déjà demandé de récupérer un animal, pour dépanner", raconte celle qui était jusqu’alors famille d’accueil pour l’association Le chat libre azuréen. Pour Fanny – également spécialisée dans l’approche non médicamenteuse des personnes âgées désorientées – la loi "bien vieillir", qui pourrait rendre obligatoire l’accueil des animaux de compagnie des résidents lors de leur arrivée en Ehpad, est insuffisante.
"C’est une bonne chose, mais il faut pouvoir gérer l’après! Certains résidents ne peuvent plus les sortir, changer une litière, oublient de donner à boire, ou en viennent même parfois à les maltraiter car la dégénérescence ou les traitements médicamenteux altèrent leurs facultés à les reconnaître et à en prendre soin. Il y a aussi le risque de trébucher sur son animal, ou même de s’asseoir dessus par inadvertance! Le personnel soignant est déjà surchargé, ils ne peuvent pas gérer ça en plus."
Lorsque chiens ou chats doivent être placés en refuge, les démarches sont également très compliquées. "Dans ce cas, qui emmène l’animal au refuge? Il faut que quelqu’un du personnel se dévoue. Ensuite, il faut aussi avoir les papiers, savoir s’il a été vacciné, etc."
Recherche de terrain à Cannes ou à proximité
Un constat qui a poussé Fanny Vion à agir et à créer son association Fanny Terre d’amour.
"J’aimerais pouvoir récupérer tous types d’animaux, mais pour rendre le projet réaliste, je vais commencer par récupérer les chats."
La psychothérapeute cherche activement un terrain avec un bâti, à Cannes où dans les villes voisines, afin de pouvoir recueillir toutes les bêtes et développer l’association. "Il y a des besoins partout, par exemple, comment font les agriculteurs de l’arrière-pays? J’ai sollicité la ville de Cannes pour trouver un endroit. Et je lance un appel à toutes les bonnes volontés!"
Terrain à acheter, en viager ou même en colocation avec une personne âgée, Fanny envisage toutes les options. En attendant de trouver l’endroit qui pourra accueillir son projet, elle propose différentes options: garder le chat temporairement, le temps d’une hospitalisation par exemple, ou de manière plus pérenne. "Dans ce cas, il pourra être mis à l’adoption, ou bien placé en famille d’accueil, chez des personnes âgées autonomes qui ne peuvent plus adopter d’animal ou qui ont peu de revenus, car c’est l’association qui payera les frais vétérinaires. Cela permettra à certains d’avoir un compagnon de vie pour combler la solitude. Les propriétaires seront, eux, rassurés sur l’avenir de leur animal et pourront même leur rendre visite s’ils le souhaitent!"
Fanny Vion recherche un terrain avec bâti à Cannes ou dans les environs, et des personnes volontaires pour être famille d’accueil.
Il se joue à 2 ou à 4, mais c'est une vingtaine de joueurs qui se relaye sur les terrains disponibles toutes les 10 à 15 minutes et ce dès la fin d'un jeu à savoir 11 points gagnants.
Cette discipline vient des États-Unis où plus de 2,5 millions d'adeptes le pratiquent déjà. Le Pickleball s'implante de plus en plus en Europe.
Tous, les jeunes, les plus âgés, homme ou femme en apprécieront les qualités qui sont: le fun, la dynamique, l'accessibilité et la convivialité.
Le Pickleball France en Pays de Fayence, qui compte un an d'existence, s'est fixé le but de non seulement introduire ce sport sur le plan local, mais aussi régional et national.
https://www.pickleballfrance.org/page/2347343-ou-jouer => rien dans les environs de Cannes en Février 2024
L'opérateur de mobilité Clem est derrière plus de 80 services d’autopartage ouverts dans 220 villes et villages en France.
Depuis sa création en 2010, Clem s’est retrouvé à la concrétisation de nombreux projets pour l’équipement en services d’autopartage de voitures et utilitaires électriques destinés aux particuliers et professionnels de villes et villages en France. Président fondateur, Bruno Flinois présente quelques grandes lignes d’une aventure que l’on sent à la fois innovante, dense et passionnante.
Une vision pour 2030
Bruno Flinois définit « Clem comme un opérateur de mobilité électrique partagée qui gère des véhicules et des bornes de recharge ». Le positionnement de l’entreprise est particulier : « Clem est le seul opérateur à proposer des services d’autopartage entièrement décarbonés. Nous avons une double plateforme à partir de laquelle nous gérons 580 véhicules et 750 bornes à travers 80 projets répartis dans 220 villes et villages. Nous avons très peu de concurrence ».
Quatorze ans après le lancement de Clem, l’objectif de départ est toujours en ligne de mire : « Ma vision d’entrepreneur depuis le premier jour, c’est qu’à horizon 2030 toutes les communes soient équipées d’une solution de mobilité partagée, avec un ou deux véhicules a minima dans chaque village. Avec Clem, le maire d’une ville ou le président d’une agglomération peut offrir une solution décarbonée pour se déplacer à ceux de son territoire qui n’ont pas accès aux transports en commun ou ne peuvent pas avoir leur propre véhicule ».
Sur place, le service doit répondre au plus près aux besoins des habitants auxquels il s’adresse : « A l’Ile-aux-Moines, dans le Morbihan, c’est un Renault Kangoo pickup réalisé un peu sur mesure qui est proposé en autopartage. Il sert à transporter des bagages depuis le port, mais aussi pour aller à la déchèterie. Il permet d’éviter à des habitants de l’île d’avoir une voiture individuelle rien que pour cela ».
Moins de 100 habitants
La plus petite commune équipée d’un service d’autopartage par Clem compte moins de cent habitants : « Elle est située dans le Pays du Lunévillois. Le président avait décidé que chacune des communes de l’intercommunalité aurait son service. De telle sorte que tout habitant du territoire puisse avoir accès à l’autopartage à moins de vingt minutes à pied de chez lui ».
Même avec une population relativement peu nombreuse, la fréquentation peut être très importante : « C’est le cas de Villerouge-Termenès dans l’Aude. Avec 750 habitants, les deux véhicules électriques – une Renault Zoé et un Peugeot e-Partner utilitaire – tournent tous les jours. C’est en raison d’une densité importante autour de son centre-bourg. Ils sont 500 à être à moins d’un kilomètre d’un VE. Il n’y a pas de limite basse en nombre d’habitants pour équiper une commune d’un service d’autopartage ».
Une des cibles de Clem, « ce sont les 14 000 communes qui se trouvent dans les zones de revitalisation rurale. Environ 10 000 seraient dans le même cas que Villerouge-Termenès, c’est-à-dire avec une majorité d’habitants à proximité d’un véhicule électrique si un service d’autopartage était ouvert. Un rapprochement pourrait être effectué avec les maisons France services ». En décembre dernier, ces dernières étaient au nombre de 2 700, regroupant en un même lieu plusieurs services publics, combinant accueil physique et accompagnement numérique.
Région Centre-Val de Loire
Une petite nouveauté pour Clem qui intégre le programme Rémi (Réseau de mobilité interurbaine) : « C’est la première fois que nous travaillons à l’échelle d’une région. Petit à petit, nous sommes en train d’équiper de services d’autopartage la cinquantaine d’intercommunalités du Centre-Val de Loire, depuis les grandes villes jusqu’aux villages. Cette région est la première à exercer la compétence d’autorité organisatrice des mobilités (AOM) au niveau local, selon les dispositions de la loi Lom ».
Concrètement, « l’objectif de François Bonneau, le président de la région, est d’installer 52 stations en 24 mois. Nous avons commencé dans le courant de l’année dernière. Douze stations ont déjà été ouvertes. Nous nous assurons au préalable qu’il y a bien un usage. Elles ont chacune une capacité de deux véhicules électriques. Le plus souvent, elles démarrent avec un seul. En 2025, il devrait y en avoir deux partout. C’est important pour garantir le service, notamment en cas de révision des véhicules ».
La collaboration concernant ce programme qui « marie Clem et Rémi », selon l’expression du président de la collectivité, embarque deux autres entreprises : « Il s’agit de Transdev et RATP Dev qui sont délégataires du service public sur ce territoire. François Bonneau est très supportif de notre solution. Il est présent à toutes les inaugurations de station et a invité le ministre des Transports. Le gouvernement est donc au courant et d’autres régions regardent ce qui se passe en Centre-Val de Loire. Après le covoiturage et le vélopartage, l’autopartage arrive naturellement. On peut s’attendre à un développement dès 2025 le concernant ».
Quelques chiffres pour se repérer
Différentes possibilités sont ouvertes aux collectivités relativement modestes pour mettre en place un service d’autopartage : « L’une d’elles consiste à exploiter un véhicule électrique de la flotte qui sert habituellement aux employés de la commune. Le week-end et le soir en semaine, il peut être mis à la disposition des habitants. Ce fonctionnement est éligible au fonds vert pour la ruralité. La commune bénéficie ainsi de 50 % d’aide pour l’investissement. Ces collectivités sont poussées actuellement à verdir leur flotte. Notre plateforme est capable de prioriser les réservations selon les besoins de service ».
Clem est co-constructeur des solutions appelées par les collectivités : « Elles sont propriétaires des véhicules, et nous, nous gérons le service de A à Z. Elles décident du nom de leur service – par exemple Lulu ou Libelul -, du choix des véhicules électriques et de la tarification. Selon un modèle très précis, nous leur reversons les sommes collectées. Nous opérons le service, quelles que soient la marque des véhicules acquis neufs ou d’occasion et la capacité des batteries ».
En chiffres : « Selon le modèle de véhicule choisi, une station qui comprend aussi le matériel de recharge coûte entre 50 000 et 80 000 euros TTC. Avec les aides, une petite commune rurale va bénéficier d’environ 50 % de subventions. Ca peut même grimper jusqu’à 80 %. Notre gestion du service est facturée 5 000 euros à l’année. Avec des tarifs très bas pour la location aux utilisateurs locaux, le reste à charge pour la commune est de l’ordre de 4 000 à 5 000 euros par an. Ce qui pèse en moyenne juste quelques euros par habitant de la commune ».
Pour les Parisiens et Franciliens aussi
En région parisienne, les besoins sont différents : « Notre expérimentation à Paris figure parmi les plus grosses d’Europe. Nous avons déployé cent camionnettes pour la logistique dans la métropole. Elles sont effectivement exploitées à hauteur de 60 % pour cela. Le reste, ce sont des artisans et commerçants. Mais aussi pas mal de particuliers dans les week-ends, pour déménager ou revenir avec des achats volumineux réalisés chez Ikea ou dans les supermarchés. Comme le service n’est pas cher, les gens n’hésitent pas à réserver dans un autre arrondissement que le leur ».
Autre expérimentation avec le projet TacTic : « Ca se passe à Rueil-Malmaison, en collaboration avec le maire Patrick Ollier qui est aussi le président de la métropole du Grand Paris. Le projet préfigure de nouveaux services de la logistique du dernier kilomètre, avec deux types de besoin couverts : une camionnette pour les gros volumes, et un vélo cargo pour les charges moins encombrantes ».
Un Nissan e-NV200 est déjà disponible : « Demain ce seront peut-être des Renault Kangoo, Peugeot e-Partner, Citroën ë-Jumpy, etc. L’idée est d’équiper de ce service à des tarifs accessibles les 137 villes de la métropole. Le vélo cargo sera disponible à Rueil-Malmaison dans deux mois. Il nous fallait auparavant disposer d’un abri en voirie. Trop volumineux pour être installé sur un trottoir, il sera localisé sur la place Richelieu ».
Avec un fonctionnement autonome : « Ce sera grâce aux panneaux photovoltaïques sur le toit qui rechargeront les batteries. Elles seront au nombre de deux. Le soin est laissé à l’usager de faire l’échange de pack et de mettre en charge celui qui est vidé de son énergie ».
Service de proximité…
La durée de location peut être assez étendue : « C’est par exemple de trente minutes à trois jours dans les zones rurales. Avec une autonomie en moyenne de 250 kilomètres, l’utilisateur n’a en général pas besoin de recharger le véhicule pour des déplacements en local ou dans le département. Nous ne fournissons que l’énergie au départ. S’il veut aller plus loin, à lui de trouver sa solution pour brancher le véhicule. Il y a pas mal de bornes rapides aujourd’hui un peu partout en France ».
La plateforme de Clem est compatible avec toute forme de partage de mobilité : « Par exemple avec les vélos électriques, dont les modèles cargos. Nous avons à ce sujet de bons services ouverts en habitat collectif avec Cogedim. Dans tous les cas, ce sont des véhicules de moins de 3,5 tonnes. Nous avons eu des expérimentations avec des quadricycles comme la Citroën Ami, mais ce n’est plus possible aujourd’hui en raison des compagnies qui ne veulent plus les assurer en autopartage, ou à des tarifs dissuasif ».
D’autres énergies ont aussi été envisagées : « Au début, nous avions pensé au GNV également. C’était quand il était possible d’avoir de petits compresseurs à installer sur une arrivée de type domestique. Maintenant, il faudrait une station qui dépasserait nos usages. Pour demain, on ne s’interdit pas l’hydrogène. Cette solution met cependant du temps à éclore ».
Dans le quartier Fabron de Nice, 4.000 arbustes ont été plantés avec une technique bien particulière.
Une micro-forêt urbaine a été plantée sur les hauteurs de Nice, dans le quartier Fabron au carrefour entre les boulevards Napoléon III et Montréal.
4.000 arbustes ont été plantés très rapprochés les uns des autres sur une petite surface. Cette technique s'appelle la forêt Miyawaki. C'est une plantation japonaise qui consiste à mettre beaucoup d'espèces pour créer une compétition entre les arbres. Cette compétition entre les végétaux permet de faire pousser les arbustes plus vite. L'opération dans le quartier de Fabron a été organisée par la fondation internationale Life Terra en partenariat avec la ville de Nice et l'entreprise ASES.
Une centaine d'écoliers du quartier Fabron ont participé à la plantation de cette micro-forêt ce vendredi 19 janvier 2024.
Aider les personnes dans le besoin. Lutter contre le gaspillage. Apporter la preuve par le concret de la solidarité naturelle du monde de la mer et celui de la terre.
Les Yachts du cœur de l’association Eco mer, rappellent souvent ce credo: "La mer est le reflet de la terre, le miroir du libéralisme économique, mais aussi et surtout le miroir de la solidarité."
Les Yachts du cœur. C’est cette association qui récupère tout au long de l’année des denrées et des objets en tout genre sur les yachts, de Marseille à Menton, au profit d’associations caritatives.
Beaucoup de dons matériels
Une vingtaine de bénévoles qui se sont récemment réunis pour faire le point de leurs actions et s’engager pour l’avenir. "Depuis 2018 et la crise du Covid, nous ne récupérons plus de dons en argent, mais nous recevons énormément de dons matériels…", a commencé à expliquer Jean-Luc Annone, président.
Dernièrement, se met à raconter une bénévole, "nous avons débarrassé une maison d’environ 1.000m2 à La Napoule. En quelques jours, il a fallu enlever, stocker et transférer tous les meubles… Un vrai challenge".
Toujours relevé, et c’est bien ce qui fait la force des Yachts du cœur: la disponibilité et la rapidité des bénévoles à collecter les denrées et objets en tout genre. "De toute façon, nous n’avons pas le choix. Lorsqu’un équipage nous appelle, il faut réagir vite, sinon tout finit à la poubelle. Il suffit qu’un nouveau propriétaire ait envie de changer la décoration ou la literie et vous vous retrouvez avec du volume à dégager…"
51 bateaux et 200m3 collectés
Et puis la problématique n’est pas la même selon le port où l’on se trouve: à La Ciotat, explique Stéphanie, une autre bénévole, "les dons se font sur une période plus courte mais avec des volumes plus importants car c’est un chantier naval."
Trois projets pour l’année sont établis. "L’an dernier, nous sommes intervenus sur 51 bateaux et avons collecté 200m3…"
Trois projets cette année
-
Un volume qui devrait encore augmenter car les membres de l’association veulent ajouter trois ports à leur liste de sites de collectes en simultané: "La Rague, le Vieux-Port de Cannes et le port Camille-Rayon… Sachant que nous avions déjà Canto et Antibes."
-
L’association va aussi se lancer dans la confection de sacs floqués Yachts du cœur permettant de récupérer les dons dans des contenants plus adaptés et qui feront parler d’elle.
-
Enfin, elle cherche un moyen de recycler des uniformes d’équipages, parfois pas du tout portés mais qu’elle ne peut pas redistribuer éthiquement étant donné les logos.
Jean-Luc Annone: 06.84.76.84.53 et info@eco-mer.org
Pas un hasard si Richard Galy nous reçoit symboliquement dans la nouvelle brasserie La Riviera, fraîchement ouverte au Cœur de Vie. Un établissement étendard pour ce nouveau quartier, le projet urbanistique phare de ce quatrième mandat, avec 480 logements et une trentaine d’enseignes destinées à composer aussi un nouveau cœur de ville. "Ce restaurant, sur cette place, est un symbole de la convivialité que nous avons voulu insuffler sur notre commune, qui est très étendue et dont l’habitat est dispersé".
La mayonnaise urbaine semble prendre, qui dessine la dynamique à venir de la cité. Des pierres, mais aussi du vert. Maire bâtisseur, l’élu LR se veut également conservateur d’un certain cadre de vie, qui fait la part belle à la nature et aux économies d’énergie. Médecin, ce prescripteur d’écocitoyenneté entend se pencher, à son niveau local, au chevet de la planète comme de ses habitants. Parce que Mougins est bien au cœur de sa propre vie…
Votre sentiment sur la livraison du programme Cœur de vie?
Globalement, je suis très satisfait, notamment de cette architecture qui fait usage de pierre, verre, bois, avec des couleurs sobres et chaudes. Les 480 logements sont remplis, dont 60 à 70 logements sociaux pour les actifs et les Mouginois qu’on souhaite garder sur notre territoire, personnes âgées, conjoints séparés, jeunes adultes… Je suis content du démarrage avec une vingtaine de commerces et services installés (1), et encore sept à venir. Ce cœur de vie est enfin un centre-ville, c’est extraordinaire d’être parvenu à le créer sur 3,5ha à la place d’entreprises de matériaux et de jardinage aux 18.000 mouvements de véhicules/jour.
Les locomotives à venir pour animer ce nouveau quartier?
On attend trois salles de cinéma au printemps, en complémentarité de La Strada à Mouans-Sartoux. Un espace jeux d’enfants doit être développé, dont le carrousel a été inauguré en décembre. Et on va créer ce grand parc paysager de 6.000m2 aux 350 arbres, qui s’ajouteront aux plus de 350 déjà répartis, avec des bancs. Côté sécurité, l’îlot de police municipale a été inauguré en octobre. Tous les services d’accueil du public vont également être regroupés à Cœur de vie, avec le guichet unique, l’état civil ou le point infos urbanisme, même si la mairie et les services techniques restent sur leurs sites. Sur la place du Cours des arts, on a l’intention d’aménager un marché le dimanche matin. La médiathèque a également pris place dans la galerie marchande et pour attirer le public, le parking de 357 places est gratuit en zone bleue (N.D.L.R.: 4h de stationnement autorisés), ce qui veut dire qu’il y a toujours aucune place payante sur la commune. Enfin, la ligne B Mougins-Cannes prévoit un bus toutes les vingt minutes, toutes les dix minutes en été, et est raccordée à la ligne 26 vers l’ouest, à la ligne 28 vers l’est et à la ligne 29 vers Tournamy-Sophia-Antipolis.
Du coup, Tournamy semble prendre un petit coup de vieux?
L’avenue a déjà été refaite avec l’arrivée du BHNS, les voies auto-bus-vélo, la végétalisation, l’éclairage. Maintenant, on incite les copropriétaires à suivre le mouvement, avec la reprise des façades, et la refonte du bâtiment de la galerie.
2023 était "l’année de la concrétisation" disiez-vous. Et 2024?
Ce sera une année d’embellissement par la végétalisation: il faut verdir! 4.400 arbres ont déjà été plantés en cinq ans, soit sur nos espaces publics, soit dans l’instruction de permis de construire. On est passé de 50 à 75% d’espaces boisés sur la commune, et on a continué de développer le concept de ville-jardin. En réalité, l’urbanisation représente 7% de la superficie communale, contre 93% qui restent verrouillés. Ce n’est pas parce qu’on construit Cœur de vie qu’on ne protège pas tout le reste!
À cet égard, la modification du PLU (Plan Local d’urbanisme) porte sur quoi?
Dans certains secteurs résidentiels, nous allons autoriser davantage d’emprise au sol, afin de répondre aux demandes d’extension de familles qui se sont agrandies. Mais nous intégrons aussi la transition écoénergétique dans les permis de construire en y mentionnant bassin de rétention, composteur, bilan énergétique à venir… Le public sera invité à se prononcer sur la finalisation du PLU, sans doute cet été.
La première régie agricole participe à cette écocitoyenneté que vous encouragez?
La Ville met trois terrains à disposition d’exploitants, en échange d’un pourcentage de récolte pour alimenter nos cantines. À Argeville, on a déjà planté des carottes, avant des betteraves, et avec les Bruguières, on dispose de 2,8ha en régie, sur lesquels on sensibilise les enfants. Avec l’agglo, on met en place des composteurs pour les biodéchets, et on subventionne l’achat de broyeur électrique, comme de vélo. Au printemps, nous aurons deux forums, sur les métiers verts et l’habitat durable.
2024, c’est aussi le retour des Étoiles de Mougins?
Avec cette biennale, nous voulons perpétuer la tradition gastronome de la cité, qui a compté jusqu’à sept étoiles dans ses restaurants, même s’il n’y en a plus aujourd’hui. Le festival 2024 sera une grande édition avec Guillaume Gomez comme invité d’honneur, qui est l’ancien chef de l’Élysée devenu ambassadeur de la gastronomie française à l’étranger.
Votre devise pour 2024?
Le bonheur, ça se décide, et ça s’entretient dans tous les instants de la vie, avec une positivité acharnée. Quand on a la chance d’être en bonne santé et de vivre dans un pays en paix, il faut ressentir ce bonheur, surtout ici, dans notre région bénie des dieux!
- Il s’agit déjà d’Optic 2000, Barocco, Jean-Louis David coiffeur, L’atelier du sourcil, Laboratoire de biologie, Green bagel café, Jean-Luc Pelé boulangerie-pâtisserie, brasserie La Riviera, L’atelier cuisine libanaise, Les pipelettes, Monop’, Only One, Pharmacie de Tournamy, Roni fleurs, Basic Fit, Stéphane Plaza immobilier.
« Aucune passation de pouvoir actée »
La nomination de Rachida Dati à la Culture ?
Je ne connais pas sa formation culturelle, mais je pense que c’est une personne honnête, digne de confiance et, j’espère, attachée à nos besoins car la culture est un lien social qui n’a rien de superflu et confère une autre dimension à l’homme. Je n’ai pas d’avis sur son exclusion de LR, le parti prend ses décisions. Mais le gouvernement Attal entend restaurer l’autorité et s’il mène une politique de droite, je ne m’en plains pas. Mieux vaut le pousser dans ce sens que de le freiner !
Votre premier adjoint, Christophe Ulivieri s’affiche de plus en plus. La passation de pouvoir est déjà actée ?
Christophe appartient à mon équipe depuis vingt-trois ans, c’était mon benjamin. Il a été directeur de cabinet, DGS, puis est parti dans le privé après vingt ans de service public. J’ai voulu le garder en le mettant dans ma liste. En politique, comme en amour, seules les preuves comptent : si j’ai choisi Christophe comme 1er adjoint et président de la majorité municipale, c’est que nous travaillons main dans la main pour Mougins dans une confiance réciproque. Et si on le voit beaucoup, c’est aussi parce qu’il est adjoint délégué aux travaux. Mais aucune passation de pouvoir n‘est actée…
À chaque début d’année son lot de nouvelles résolutions. Les intercommunalités n’échappent pas à la règle. Du côté de la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins, en ce début d’année, l’accent est mis encore davantage sur une ville qui se veut encore plus verte. L’intercommunalité met en œuvre son plan d’actions en faveur du compostage et de la collecte des biodéchets sur une durée de trois ans avec pour objectif d’installer 4.000 composteurs individuels, 300 composteurs collectifs et 330 bornes d’apport volontaire.
Champion azuréen
Il s’agit du réseau de collecte le plus dense du bassin azuréen. Cette stratégie s’inscrit dans la continuité des expérimentations de compostage et de collecte des déchets alimentaires menées dès 2022 à Cannes.
L’objectif pour l’agglomération Cannes Lérins est de valoriser ces biodéchets pour en faire une ressource énergétique comme le biogaz, grâce à un processus de méthanisation. À ce titre, une tonne de biodéchets permet de produire en moyenne 100m3 de biométhane, soit l’énergie nécessaire pour parcourir 1.000km en voiture (environ 720kWh) en plus de 800kg de fertilisants naturels. "Sur l’année 2022-2023, nous avons produit 28.000 tonnes de déchets alimentaires à l’échelle de notre bassin de vie. Il est donc primordial de les récupérer pour les valoriser", explique David Lisnard, maire de Cannes et président de l’agglomération Cannes Pays de Lérins. Et d’ajouter: "Depuis cet automne, nous accélérons la distribution gratuite des composteurs individuels et collectifs et installons 330 bornes d’apport volontaire sur tout le bassin de vie cannois à partir de 2024."
L’idée est de faciliter le geste de tri des habitants et ainsi récupérer de façon plus importante les biodéchets. Ces derniers représentent, en effet, 36% des poubelles résiduelles de l’intercommunalité.
Phase d’expérimentation
À ce jour, l’agglomération s’est lancée dans une première phase expérimentale à grande échelle auprès de 16.000 habitants du territoire avec la distribution de 500 composteurs individuels et dix composteurs collectifs. L’intercommunalité l’annonce: "Dès à présent, il est possible de commander un composteur. En maison, un composteur individuel est remis gratuitement après une formation de 1 heure. En appartement, si une copropriété dispose d’un extérieur, l’Agglomération accompagne les volontaires dans l’installation d’un composteur partagé."
Depuis son implantation au cours du XIXe siècle sur les collines de la Croix-des-Gardes, le mimosa s’est bien adapté, sans doute un peu trop. "Le mimosa a besoin d’un sol siliceux (sableux)", explique Pierre-André Cottrant, garde forestier à la Croix-des-Gardes, C’est exactement le genre de sol que l’on retrouve ici, à Cannes, avec un climat qui, ici, est propice à son développement".
Mais si le mimosa s’est si bien acclimaté sur nos côtes, ce n’est pas uniquement grâce au soleil ou au sol qu’il juge à son goût. Il est en réalité de nature très invasif. "C’est sur la liste rouge des pestes végétales, c’est une espèce qui peut pousser de deux mètres en un an", indique le garde forestier, Elle va très souvent prendre le dessus sur les autres plantes et condamner la flore préexistante".
Plusieurs facteurs expliquent sa faculté de développement. "C’est une plante qui va se reproduire de différentes manières. D’abord, elle se reproduit de manière végétative. La plante va produire des rejets; des petits plants de mimosas vont se développer tout autour du mimosa principal." Il se reproduit aussi de manière sexuée, en produisant des graines. Ces deux modes de reproduction favorisent un développement très rapide du mimosa dans un contexte favorable comme celui présent à Cannes. "Une fois qu’il est installé quelque part, il est très difficile de s’en débarrasser".
Le mimosa, c’est Cannes et Cannes, c’est le mimosa. En aucun cas la municipalité n’a pour objectif de rompre son histoire avec les petites boules jaunes. "Le berceau du mimosa, c’est la Croix-des-Gardes" appuie la Mairie de Cannes. C’est dans cette optique que beaucoup d’initiatives ont été mises en place pour réduire son expansion, tout en favorisant le développement de la flore locale.
"On a planté beaucoup de pins anti-mimosa à la Croix-des-Gardes pour ralentir le développement des mimosas. C’est une manière de le concurrencer. C’est une étape transitoire pour retrouver une flore diversifiée. Ceci s’ajoute également à un débroussaillage autour des pins pour libérer de l’espace."
Dans les faits, depuis une quarantaine d’années, des centaines de pins ont été plantées à différents endroits du massif. Leur développement a ensuite permis de plus facilement débroussailler les rejets de mimosas contribuant à la renaissance - par endroits - du maquis. En effet, la végétation de la Croix-des-Gardes en est en grande partie constituée. Le maquis cannois se compose notamment d’arbousiers ou de chênes-lièges qui revivent sous la pinède.
ADOPTE UN FLAMANT
Regarde-les, ne sont-ils pas mignons ? Ils n’attendent plus que toi…
Tu peux choisir l’une de nos mascottes, un flamant qui te ressemble, ou même un flamant qui a ton âge. Tu peux aussi en offrir à tes proches ! Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Tu recevras ensuite régulièrement des nouvelles de ces majestueux oiseaux tout en ayant contribué à une bonne cause…
En parrainant un flamant rose, c’est l’espèce entière que tu aides mais aussi ces milieux humides qu’ils affectionnent tant !
Découvert par chronique https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-31-janvier-2024-8007944
et
article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/comment-le-flamant-rose-est-devenu-l-ambassadeur-des-zones-humides-900741
L‘institut de référence pour les zones humides organise une journée de visite guidée, jeu de piste, ateliers et conférence. Bottes et jumelles conseillées. Entrée libre, de 8h30à 17h.
La Tour du Valat est située à 30km au sud d’Arles, en Camargue. Infos: https://tourduvalat.org
Le 03/02/2024 Parrainage de Dora, 2003, 6100km observée 173 fois (50€/an)
https://monflamant.com/adopte-nos-familles/dora/
"Jusqu’à présent, le recrutement se faisait au niveau local, analyse Jean-Paul David, président du Centre de gestion de la fonction publique territoriale des Alpes-Maritimes. Mais cela devient un vrai métier de la fonction publique territoriale, avec toute la reconnaissance qui doit lui être apportée."
"Aujourd’hui, un secrétaire de mairie doit faire face à ce que l’on dénonce tous les jours. C’est-à-dire la complexification administrative, aux normes, à savoir comment se positionner par rapport aux intercommunalités."
C’est en ce sens qu’avec l’association des maires, le Département et d’autres acteurs institutionnels, ils ont décidé de lancer une formation avec Pôle emploi (aujourd’hui France Travail) afin de faire découvrir, identifier et former de potentiels futurs secrétaires de maire. Un moyen, aussi, de pallier les vacances annoncées de certains postes dans le département.