1958 liens privés
Il y a eu un gros déraillement d’un train de produits chimiques aux USA récemment, polluant une très large zone en Ohio.
Un des facteurs contributif à l’accident serait la levée d’une norme de sécurité par Trump. America First, hum ?
Je remets ici ce que j’ai répondu à Yves qui m’interpèle sur cet accident, car c’est très important.
On oublie souvent que les normes et tout ça ne sont pas là pour faire chier, mais sont nées par un besoin suite à un accident.
Les normes de sécurité, dans 90 % des cas, c’est du trial & error. Un accident donne naissance à une norme pour en éviter la reproduction.
Autant certains problèmes peuvent s’imaginer et on peut mettre en place des solutions préalables (un seau d’eau à côté d’un feu de camp par exemple), pour d’autres, beaucoup d’autres, les accidents arrivent sans qu’on ait su que ça pouvait arriver (loi de Murphy, bonjour !).
Oui, il faut un accident pour mettre en place des sécurités.
C’est peut-être encore plus notable dans l’aviation, et probablement le ferroviaire aussi.
Je bosse dans l’aéronautique, secteur contrôle qualité. Et même si les normes ne le mentionnent pas, il suffit de lire deux ou trois rapports d’accidents pour voir que ça fini toujours par des actions à mettre en place pour éviter que le problème ne revienne. À la fois que la formation des pilotes, que sur la conception d’un avion et les procédures de maintenance.
S’il y a une procédure détaillée pour faire le plein d’un avion, c’est pas pour rien. C’est parce qu’il y a eu des accidents parce que le plein n’avait pas été fait correctement. C’est con, mais c’est vrai.
Certains incidents et accidents sont impossibles à prévoir. Parfois même le constructeur d’un avion ne sait pas que quelque chose pouvait mal tourner à cet endroit là.
Mais on connaît la loi de Murphy (bis) : si quelque chose peut mal tourner, alors un jour, quelqu’un fera quelque chose qui fera que ça tourne mal.
D’où le plus de garde fou possibles et une nouvelle norme de sécurité après un nouvel accident.
Il ne faut jamais oublier pour quelle raison, à cause de quel accident, une norme de sécurité existe. Des personnes ont perdu leur vie pour que vous puissiez garder la votre. Ne jamais oublier ça quand vous râlez à cause d’un organe de sécurité qui vous semble superflu ou inutile.
Et surtout, surtout, soyez assuré que le problème reviendra si vous supprimez cette sécurité. C’est garanti.
En tant que programmeur, je sais qu’il est utile de commenter son code pour ce genre de chose : quand on corrige un bug très rare, il faut noter le bug et pourquoi on a remplacé un code simple et trivial par un code sale et compliqué (mais corrigeant le bug). C’est pas parce qu’on est con qu’on a changé un bon code pour un code pourri : c’est parce qu’on y a été forcé. Et le commentaire sert à alors à éviter que, cinq ans après, on ne soit tenté de revenir en arrière car le code est moche et sale et qu’on préfère la solution propre, en ayant oublié qu’il était bugué.
d’abord tenté un recours gracieux auprès de la Ville, qui l’a aussitôt rejeté.
"Non seulement la municipalité n’a pas fait machine arrière, mais elle a même annulé notre deuxième réunion de conciliation", déplore encore Charles Orso, qui serait bien passé d’une longue procédure en justice.
Révision du PLU annulée
Toutefois, celle-ci a fini par lui donner raison. En avril 2022, le tribunal administratif estimait que le secteur de la Levade n’était pas assez urbanisé pour autoriser un déclassement de sa zone naturelle. Son jugement ordonnait donc l’annulation de la délibération votée en 2018. Après avoir fait appel, la commune a finalement décidé de se désister en octobre. Au grand dam d’Algora.
"Pour nous, ça pouvait être une question de vie ou de mort de notre société, commente Charles Orso, sans bomber le torse pour autant. On n’était pas fondamentalement contre un déclassement de la zone, et il n’y avait aucune volonté de partir en guerre contre la mairie, mais on ne pouvait pas courir le risque de voir nos cultures polluées."
Autrement dit pas question de mettre de l’huile sur le feu. À condition qu’aucun déchet ne transforme ses champs en terres brûlées.
La famille Orso se réjouit, la Ville fait repli, mais Algora ne désarme pas…
Chat échaudé? Charles Orso estime qu’il est déjà assez difficile comme ça de lutter contre le réchauffement climatique, la tordeuse orientale du pêcher, l’anarsia ou encore la mouche méditerranéenne du fruit, sans devoir voisiner avec un centre de tri qui pourrait être vecteur d’insectes nuisibles pour ses 2.500 arbres aux 40 variétés de pêches, cultivés sur 17 hectares agricoles qui cernent La Campagne Orso.
D’autant plus qu’il a déjà connu un précédent!
"En 2007, un centre de compostage de déchets verts a fonctionné à côté du crématorium de Cannes. Nous avions alors constaté l’apparition de la mouche égyptienne du fruit, une bestiole que l’on n’avait jamais vue avant, se souvient avec angoisse l’agriculteur. Nous avions d’ailleurs perdu toute notre cueillette de juin, mais par chance, quand le centre a fermé, l’insecte n’est plus jamais revenu."
La pêche, ce n’est pas seulement 50 à 60 tonnes de fruits récoltés chaque été. À La Campagne Orso, c’est aussi un produit d’exception, une vitrine pour tout le magasin.
La Ville: "Dont acte…"
"Nous cultivons de vieilles variétés réputées pour leur goût, que l’on ne trouve pas dans la grande distribution, et nous attirons une clientèle fidèle pour ça, souligne Charles. Des pertes significatives de production à cause d’une prolifération d’insectes auraient eu un impact sur toute notre activité. »
Malgré nos multiples demandes pour obtenir un rendez-vous avec le maire Sébastien Leroy et connaître la position exacte de la Ville de Mandelieu, celle-ci s’est finalement fendue d’un communiqué succinct. Qui évoque "un projet d’intérêt général sur la problématique de la collecte du tri et du traitement des déchets… indispensable à nos territoires et parfaitement intégré au site par un traitement architectural très qualitatif".
Mais qui prend acte de la décision du tribunal administratif, "qui, en l’état, rend ce site inconstructible" pour expliquer son désistement en appel.
Algora: "Pas dit mon dernier mot!"
Une attitude qui est loin de satisfaire, en revanche, le directeur d’Algora Environnement (dont le siège social est basé à Mandelieu, tandis qu’un autre centre de tri existe à Contes). Lui défend toujours son projet Coccinelle: "Ce n’est pas un centre de tri, mais de valorisation de matières premières secondaires. Pour moi, il n’attire pas d’insectes, et j’ai dû faire face à un opposant qui s’arc-boute sur un principe idéologique, estime Laurent Guiglion. Aujourd’hui, je ne sais pas ce que je vais faire de ce terrain, mais s’agissant de Coccinelle, je n’ai pas dit mon dernier mot!"
Et l’exploitant de ne pas masquer sa colère vis-à-vis de Mandelieu: "Je ne comprends pas pourquoi la commune a cessé de se défendre. Même si elle pensait perdre en appel, la justice ne se préjuge pas. Quant à moi, des milliers d’euros ont été investis dans ce projet, alors je ne me laisserai pas faire…"
Jusqu’à réclamer de lourdes indemnités à la commune?
Tout l'équipement sur le site EKOI : casques, lunettes, textile, chaussures. Le meilleur rapport qualité prix. Livraison et retour gratuits disponibles.
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/pourquoi-ekoi-lequipementier-varois-des-cyclistes-triple-son-stockage-828849
La marque qui habille de pied en cap les pratiquants de vélo sportif sous toutes ses formes a même bâti son modèle économique sur sa capacité à se renouveler sans cesse.
Il faut dire que le pari de faire émerger un nouvel acteur, dès 2001, était audacieux. Pourtant après sept ans passés à fournir de grands distributeurs d’articles de sport, la création du site Internet, en 2008, a fait décoller l’entreprise.
[...]
Justement cette année, l’objectif est de lancer le développement aux États-Unis, Canada et Australie. Pour rayonner dans l’Hexagone comme à l’international, la PME varoise s’appuie sur les victoires engrangées par les sportifs de haut niveau qu’elle équipe, déjà une quinzaine depuis janvier, et quatre équipes engagées dans le Tour de France.
"Nous consacrons 10% de nos dépenses au sponsoring", précise encore l’entrepreneur. Car l’essence d’Ekoï, c’est l’innovation, issue de la pratique des clients et des retours des sportifs sur les performances des équipements.
Un beau bébé de 4,7mètres et d’une masse, au lancement, d’environ 2 tonnes trône fièrement au sein de la salle blanche de Thalès Alenia Space. Visible de loin grâce avec sa face couverte de panneaux solaires permettant à la fois de fournir de l’énergie au satellite et de le protéger du soleil. Le satellite Euclid, pièce maîtresse de la mission éponyme de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), fait étape à Cannes pour ses ultimes tests avant son décollage, prévu pour le mois de juillet en Floride, à Cap Canaveral. L’ambitieuse mission va consister à amasser un grand nombre de données autour de l’énergie et de la matière noire.
De quoi permettre de cartographier la structure générale de l’univers à plus de 10 milliards d’années-lumière. La mission aura pour objectif de révéler l’histoire de son expansion et la croissance de sa structure au cours des trois derniers quarts de son histoire. Elle est conçue pour répondre à certaines des questions les plus fondamentales en matière de cosmologie moderne du type: "Quelle est l’origine de l’univers et pourquoi s’étend-il à un rythme accéléré au lieu de ralentir en raison de l’attraction gravitationnelle de la matière?" Une question qui demeure comme l'un des plus grands mystères de l'astronomie.
"Une forme d’embarras"
Une mission qui durera six ans. Le satellite Euclid sera positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre à l’opposé du soleil et fournira 150.000 images haute définition et des informations chromatiques pour la communauté scientifique. Dans le consortium industriel comprenant plus de 80 compagnies réparties dans 20 pays d’Europe et aux États-Unis, Thalès Alenia Space a été désigné maître d’œuvre du satellite qui a été conçu en Italie.
La société est également responsable du module de service, de l’antenne grand grain en bande K et du transpondeur DST en bande X, de l’assemblage, intégration et test du satellite. Cette dernière partie s’est déroulée à Cannes où le satellite passe en ce moment différent tests, notamment en vide thermique. Un immense caisson où le satellite est soumis à des conditions extrêmes qu’il retrouvera lorsqu’il sera en orbite.
"Euclid est la mission la plus passionnante, explique Giuseppe Racca, chef de projet à l’ESA en charge d’Euclid. La cosmologie est dans une forme d’embarras car ce qu’on voit c’est que 95% de la densité d’énergie de l’univers est constituée de matière noire et d’énergie noire. On l’appelle « noire" à cause de leur nature inconnue. Les 5% restants représentent ce que l’on connaît, comprenant les étoiles, les planètes et nous. Nous savons juste que la matière noire est associée à l’attraction et que l’énergie noire est ce qui cause l’accélération de l’expansion de l’univers. »
Le plus précis sondage 3D de l’univers
"Avec Euclid, reprend Giuseppe Racca, on n’explore pas vraiment les débuts de l’univers mais on se situe autour de cette zone, là où cette fameuse énergie noire a commencé à apparaître, afin de comprendre pourquoi l’univers poursuit son expansion à un rythme accéléré depuis le Big Bang. Grâce aux outils embarqués, les données d’Euclid vont constituer le plus grand et le plus précis sondage en 3D de l’univers jamais réalisé."
Euclid quittera prochainement Cannes pour gagner la Floride par voie maritime. Le satellite sera lancé en juillet 2023 à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de lancement de Cape Canaveral, en Floride.
Google Maps fait partie des applications incontournables, à connaître absolument. Voici toutes les meilleures astuces pour mieux l'utiliser.
SAUVEGARDER VOS LIEUX PRÉFÉRÉS
Imaginez par exemple que vous vous rendez dans un endroit dans lequel vous souhaiterez retourner, mais que vous n'êtes pas sûr de retrouver l'adresse. Pour cela, il vous suffit de le sauvegarder au sein de l'application en procédant de la manière suivante :
Cliquer sur l'adresse en bas
Cliquez sur l'étoile « Enregistrer »
Une fois le lieu sauvegardé, l'étoile bleue deviendra jaune et l'application vous indique que le lieu a été enregistré dans vos adresses
DONNER DES NOMS PERSONNALISÉS À VOS LIEUX PRÉFÉRÉS
Votre domicile et votre lieu de travail sont les deux lieux les plus importants à rentrer dans l'application, mais ils ne sont pas les seuls. Heureusement, il est totalement possible de personnaliser d'autres lieux dans lesquels vous vous rendez régulièrement, comme votre coiffeur ou l'adresse de vos amis. Pour cela, il vous suffit de :
Entrer une adresse dans la barre de recherche de l'application ou épingler un lieu à l'aide du point bleu
Toucher l'adresse
Cliquer sur le bouton « Trois points » en haut à droite pour ouvrir les paramètres
Sélectionner « Ajouter un libellé » et saisir le nom de votre choix
N'OUBLIEZ PLUS OÙ VOUS AVEZ GARÉ VOTRE VOITURE
google maps parking
Vous avez tendance à oublier où vous avez garé votre voiture, surtout lorsque vous voyagez dans une ville que nous connaissez pas ? Google Maps peut enregistrer l'emplacement exact où vous avez laissé votre véhicule. Pour ça, il vous suffit de :
Garer votre voiture quelque part
Cliquez sur le point bleu qui représente votre localisation sur la carte
Choisissez Définir comme lieu de stationnement
Un message Vous êtes garé près d'ici s'affiche alors à cet endroit
Vous pouvez effacer l'emplacement en cliquant simplement dessus
Dans un article publié dans Sciences Humaines, vous écrivez : “Notre modèle de consommation est à bout de souffle.“ Qu’entendez-vous par cela? Nous sommes à un tournant de l’histoire de la société de consommation qui produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance, de ressentiment et d’injustices.
Beaucoup se sentent - à juste titre - exclus d’un système de consommation qui crée en permanence de nouvelles envies, de nouvelles addictions en projetant des modes de vie aspirationnels auxquels on enjoint d’adhérer.
"Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité", Benoît Heilbrunn, professeur de marketing à l'ESCP
Le problème, c’est que nous sommes soumis à une logique marketing de fabrique du consentement qui nous rend dépendant de pratiques que nous ne remettons plus en question. Essayez, ne serait-ce que trois jours de vivre sans téléphone portable, sans réseaux sociaux, sans regarder la télévision ou sans aller dans un hypermarché et vous comprendrez ce que sont ces addictions sournoises.
Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité.
Une consommation efficiente n’a de sens que si elle nous rend plus heureux. Et pour ce faire, il faut changer tout le modèle de consommation, à savoir les modes de fabrication, de circularité, de distribution et d’usage.
Hausse des prix, crise environnementale en partie dûe à la surproduction et la surconsommation. Quels enseignements tirer de cette crise liée à la manière de consommer que nous traversons actuellement?
Je ne parlerais pas de crises mais de transformations souterraines. Il faut me semble-t-il distinguer les effets structurels et conjoncturels de comportements de consommation.
Ce que vous appelez crise est en fait l’apparition de nouvelles contraintes sur la gestion du budget des ménages. Beaucoup de gens découvrent (enfin !) que l’eau et l’électricité leur ont été fournies pendant des décennies à des prix modiques. Or le prix est - avec la marque - le premier critère de choix d’un produit.
Pour comprendre les problématiques de consommation, il est judicieux de regarder le temps long pour ne pas rester prisonnier du temps court et surtout des discours sociaux.
On parle aujourd’hui beaucoup d’énergie et d’alimentation. Mais n’oublions pas que la part de l’énergie dans le budget des ménages est stable depuis près de 50 ans (moins de 9%) et que la part de l’alimentation a considérablement chuté depuis un siècle.
Une famille pauvre consacrait au 19ème siècle près de 90% de ses ressources à l’alimentation. Aujourd’hui la moyenne est de l’ordre de 15%.
Ceci étant dit, il est vrai que le poids des dépenses alimentaires est beaucoup plus important pour les familles modestes, d’où des actions de redistribution de l’Etat pour ne pas exclure les plus modestes de ces biens absolument nécessaires.
Nous avons une lecture biaisée de l’évolution des prix et du pouvoir d’achat. Le pouvoir d’achat ne cesse en fait d’augmenter depuis 1945 et dans beaucoup de catégories, le prix réel des produits baisse de façon tendancielle, du fait de logique d’innovation des marques d’une part, et de la guerre des prix que se livrent les distributeurs d’autre part.
Mais il est vrai que de nouvelles dépenses contraintes sont apparues comme les dépenses numériques qui représentent une part significative du budget pour les ménages.
"Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher."
Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher. Il faut se battre contre le low cost qui est une arme de destruction massive des emplois et de la valeur économique.
Quand vous achetez une baguette de pain à 37 centimes, vous contribuez à détruire la planète et la valeur travail. Quand Michel Edouard Leclerc affirme qu’il est toujours possible de baisser le prix d’un produit, je dis STOP à ce discours cynique, populiste et finalement indécent.
La baisse graduelle des prix ne fait que détériorer les chaînages sociaux et économiques. Cela casse littéralement la valeur du travail et méprise la valeur de la matière. Or il nous faut justement réanoblir le travail et la matière.
closefullscreensaveprintvolume_uptunedelete
https://www.nicematin.com/conso-shopping/la-societe-de-consommation-produit-trop-de-produits-inutiles-de-dechets-mais-aussi-de-souffrance-ce-philosophe-appelle-a-consommer-autrement-827292
Flora Zanichelli
17 min read
“La société de consommation produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance“ : ce philosophe appelle à consommer autrement
Pouvoir d’achat en berne, inflation… Aujourd’hui, tout nous invite à revoir notre manière de consommer. Oui, mais comment faire pour consommer mieux ? Professeur de marketing à l’ESCP business school, le philosophe Benoît Heilbrunn s’intéresse à la culture matérielle, aux marques et aux cultures de consommation. Pour lui, nous sommes à “un tournant de l’histoire de la société de consommation“ où repenser notre système de consommation est plus que nécessaire.
Publié le 13/02/2023 à 08:30, mis à jour le 13/02/2023 à 09:04
“La société de consommation produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance“ : ce philosophe appelle à consommer autrement (Photo D.R.)
Dans un article publié dans Sciences Humaines, vous écrivez : “Notre modèle de consommation est à bout de souffle.“ Qu’entendez-vous par cela?
Nous sommes à un tournant de l’histoire de la société de consommation qui produit trop de produits inutiles, de déchets mais aussi de souffrance, de ressentiment et d’injustices.
Beaucoup se sentent - à juste titre - exclus d’un système de consommation qui crée en permanence de nouvelles envies, de nouvelles addictions en projetant des modes de vie aspirationnels auxquels on enjoint d’adhérer.
"Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité", Benoît Heilbrunn, professeur de marketing à l'ESCP
Le problème, c’est que nous sommes soumis à une logique marketing de fabrique du consentement qui nous rend dépendant de pratiques que nous ne remettons plus en question. Essayez, ne serait-ce que trois jours de vivre sans téléphone portable, sans réseaux sociaux, sans regarder la télévision ou sans aller dans un hypermarché et vous comprendrez ce que sont ces addictions sournoises.
Il nous faut absolument casser le cercle vicieux qui associe le désir, la frustration et la fabrique de l’inutilité.
Une consommation efficiente n’a de sens que si elle nous rend plus heureux. Et pour ce faire, il faut changer tout le modèle de consommation, à savoir les modes de fabrication, de circularité, de distribution et d’usage.
Hausse des prix, crise environnementale en partie dûe à la surproduction et la surconsommation. Quels enseignements tirer de cette crise liée à la manière de consommer que nous traversons actuellement?
Je ne parlerais pas de crises mais de transformations souterraines. Il faut me semble-t-il distinguer les effets structurels et conjoncturels de comportements de consommation.
Ce que vous appelez crise est en fait l’apparition de nouvelles contraintes sur la gestion du budget des ménages. Beaucoup de gens découvrent (enfin !) que l’eau et l’électricité leur ont été fournies pendant des décennies à des prix modiques. Or le prix est - avec la marque - le premier critère de choix d’un produit.
Pour comprendre les problématiques de consommation, il est judicieux de regarder le temps long pour ne pas rester prisonnier du temps court et surtout des discours sociaux.
On parle aujourd’hui beaucoup d’énergie et d’alimentation. Mais n’oublions pas que la part de l’énergie dans le budget des ménages est stable depuis près de 50 ans (moins de 9%) et que la part de l’alimentation a considérablement chuté depuis un siècle.
Une famille pauvre consacrait au 19ème siècle près de 90% de ses ressources à l’alimentation. Aujourd’hui la moyenne est de l’ordre de 15%.
Ceci étant dit, il est vrai que le poids des dépenses alimentaires est beaucoup plus important pour les familles modestes, d’où des actions de redistribution de l’Etat pour ne pas exclure les plus modestes de ces biens absolument nécessaires.
Nous avons une lecture biaisée de l’évolution des prix et du pouvoir d’achat. Le pouvoir d’achat ne cesse en fait d’augmenter depuis 1945 et dans beaucoup de catégories, le prix réel des produits baisse de façon tendancielle, du fait de logique d’innovation des marques d’une part, et de la guerre des prix que se livrent les distributeurs d’autre part.
Mais il est vrai que de nouvelles dépenses contraintes sont apparues comme les dépenses numériques qui représentent une part significative du budget pour les ménages.
Benoît Heilbrunn est enseignant en marketing à l'ESCP. (Photo D.R.).
Qu’est-ce qui pousse les gens à consommer autrement?
Si l’on regarde les effets conjoncturels, il est vrai que pendant la pandémie les Français ont davantage acheté en ligne, ont redécouvert les charmes et vertus du commerce de proximité et du bricolage.
"La contrainte est une variable explicative des modes de consommation."
Mais les pratiques ‘prépandémiques’ ont repris de plus belle une fois la contrainte supprimée. Trois achats sur quatre se font dans les grandes surfaces, le commerce digital n’a pas connu la révolution qu’on annonçait et le black Friday a toujours plus de succès.
Le principal enseignement est que la contrainte est une variable explicative des modes de consommation.
Quand le prix de la viande et des produits frais augmente de façon conséquente, beaucoup réduisent les quantités achetés et la fréquence de consommation. Mais une fois que la contrainte disparaît, la plupart retournent à leur mode de consommation initial.
"Force est de constater qu’il n’y pas d’évolution significative des pratiques de consommation."
Donc tout change en apparence et dans les discours, mais force est de constater qu’il n’y pas d’évolution significative des pratiques de consommation.
L’inertie et le consentement restent les principaux facteurs explicatifs de notre modèle de consommation.
Existe-t-il une autre manière de consommer, justement, qui serait plus "durable"? En quoi cela consisterait-il?
Je pense qu’il faut respecter un certain nombre de principes en gardant en ligne de mire l’objectif fondamental la réduction de l’utilisation de matière et d’énergie.
"Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher."
Penser durable c’est d’abord acheter des produits qui sont de meilleure qualité, qui sont réparables et qui coûtent généralement plus cher. Il faut se battre contre le low cost qui est une arme de destruction massive des emplois et de la valeur économique.
Quand vous achetez une baguette de pain à 37 centimes, vous contribuez à détruire la planète et la valeur travail. Quand Michel Edouard Leclerc affirme qu’il est toujours possible de baisser le prix d’un produit, je dis STOP à ce discours cynique, populiste et finalement indécent.
La baisse graduelle des prix ne fait que détériorer les chaînages sociaux et économiques. Cela casse littéralement la valeur du travail et méprise la valeur de la matière. Or il nous faut justement réanoblir le travail et la matière.
Le Black Friday pousse à la consommation en proposant des prix cassés. (Photo AFP).
A quoi faut-il être attentif?
Penser la consommation, c’est penser des relations efficaces et vertueuses entre les fabricants, les distributeurs, les consommateurs et les influenceurs. C’est pourquoi, il y a deux clés de lecture principales.
D’abord comment sont faits les produits, avec quels matériaux, dans quelle condition de travail. L’étiquetage joue à ce titre un rôle crucial.
Ensuite, comment se repartit la valeur au sein de la chaîne économique. Souhaite-t-on engraisser le patron de l’hypermarché ou rémunérer plus justement l’éleveur ou l’agriculteur comme c’est le cas avec les marques “C’est qui le patron ?“ ou les glaces “La Mémère“.
"Consommer mieux signifie donc que nous devons consentir des sacrifices liés à notre niveau de confort."
Mais pour cela il faut accepter de faire des sacrifices en payant notamment plus cher les produits.
Consommer mieux signifie donc que nous devons consentir des sacrifices liés à notre niveau de confort (on vit très bien dans un espace chauffé à 19°C) mais aussi monétaires (il faut accepter d’acheter moins).
Quels rôles ont finalement à tenir les consommateurs, les entreprises privées et les décideurs publics dans cette nouvelle manière de consommer?
Malheureusement, force est de constater que le rôle des consommateurs est minime.
"Nos habitudes nous rassurent et nous permettent de gagner du temps."
Je ne crois nullement à l’avènement spontané d’un consommateur vertueux. Nos comportements d’achat et de consommation sont routiniers car nos habitudes nous rassurent et nous permettent de gagner du temps. C’est pour cette raison que les clients sont généralement fidèles à une marque. Cela permet, comme le disent les économistes, de baisser les coûts de transaction en consacrant à ses achats moins de temps et d’énergie cognitive.
Et puis, comme l’avaient déjà pressenti les philosophes de l’Antiquité, notre désir apparent de changement se heurte à l’acrasie, c’est-à-dire l’idée que nous n’agissons pas forcément dans le sens de notre intérêt. Ce n’est pas parce que nous avons qu’un produit est nocif pour la santé que nous ne sommes pas pour autant accros au tabac, à l’alcool ou aux paris en ligne.
"Il faut changer tout un écosystème et toute la structure de notre modèle de consommation."
Ne nous voilons pas la face, la somme de nos petits gestes représente selon les experts au maximum 20% de l’effort qui nous incombe pour réduire l’empreinte carbone et limiter le réchauffement climatique. Cela ne signifie pas qu’il ne faille pas réduire sa consommation d’eau et d’énergie, éteindre les lumières inutiles et son moteur à l’arrêt et privilégier les produits issus de l’économie circulaire. Cela signifie qu’il faut changer tout un écosystème et toute la structure de notre modèle de consommation.
Besoin d'aide pour votre dossier de surendettement ? Trouvez l'association CRÉSUS proche de chez vous pour répondre à vos questions
Pour protéger la faune et la flore, la ville de Mandelieu-la-Napoule interdit la pêche sur les rives de la Siagne et du Riou.
Oiseaux blessés à cause de fil de pêche, hameçon retrouvé dans le bec de canard, cygnes empêtrés dans des fils, face à ces constatations, le maire de Mandelieu-la-Napoule a décidé d'interdire la pêche sur les berges de la Siagne et du Riou de l'Argentière.
L'élu azuréen, Sébastien Leroy explique qu'il est de son devoir d'œuvrer en faveur de la protection de l'environnement et de la biodiversité. Cette interdiction porte sur l'activité de pêche à la ligne depuis les berges ou depuis une embarcation.
À Cannes, qui se veut capitale du sport de plein air, manque une discipline aux 500.000 adeptes en France: le padel.
Ce drôle de jeu, né au Mexique, qui se joue sur un court de vingt mètres sur dix avec une raquette pleine, est de plus en plus prisé. Que les amateurs locaux prennent patience. Cette lacune sera comblée en 2025!
Car le projet d’un nouveau complexe sportif qui accueillerait ce sport avance. On sait qu’il sera implanté dans la basse vallée de la Siagne, dans le prolongement du Garden Tennis Club, sur un terrain de près de 12.000m2, en lieu et place de l’activité canine de Flairs et Crocs, qui a été déplacée.
Douze terrains contre dix demandés
Le souhait de la mairie était de disposer de dix terrains couverts et découverts, dont un central, de vestiaires, de sanitaires, d’un espace de restauration et d’une zone de stationnement. Cinq candidats, puis quatre étaient en compétition dans le cadre de cette procédure de concession.
C’est au final la société Le Five, basée à Créteil, qui possède déjà 94 terrains de padel et 20 clubs à Toulouse, Bordeaux, Orléans ou Metz, qui a remporté l’appel d’offres. Ce choix a été entériné lundi soir par le conseil municipal de Cannes qui a précisé que ses propositions sportives allaient au-delà des attentes de la municipalité. En effet, la société lauréate promet un complexe de douze terrains de padel, huit couverts et quatre extérieurs, dont un court central pouvant accueillir 250 spectateurs. Mais aussi une terrasse de 150m2, un bar de 200m2 et un restaurant.
Le Five projette aussi la mise en place de partenariats avec les Maisons des Jeunes Giaume et Ranguin, l’association Parcours de Femme ou l’ASLM Cannes. Une possible passerelle vers le haut niveau…
La société a su aussi remplir les attentes municipales en matière d’environnement en proposant panneaux solaires et végétalisation sur les toitures.
Alléchant financièrement
Enfin, la future société exploitante a eu des arguments financiers. De la redevance annuelle fixe de 20.000 e, imposée par la mairie de Cannes, elle s’est engagée à lui offrir 80.000€. "Des redevances très intéressantes pour la ville", a précisé Jean-Marc Chiappini, rapporteur de cette délibération. D’autant que s’y ajoutera une redevance variable qui s’appuiera sur le chiffre d’affaires.
Côté coût du projet, il a été évalué à 3,5M€, planifiés sur 30 mois pour une livraison estimée à fin 2025.
À noter que cette concession débutera le 1er avril prochain pour une durée de 18 ans…
"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends." Par ces mots, Nelson Mandela aurait pu inspirer les départements victimes d’une cyberattaque. Notamment celui des Alpes-Maritimes. La collectivité territoriale avait subi une retentissante fuite de données, dans la nuit des 9 au 10 novembre 2022. Trois mois après, les départements cherchent à en tirer les leçons.
Rendez-vous à Nice pour un débrief
C’est à Nice, justement, que l’Assemblée des Départements de France (ADF) vient d’organiser son séminaire sur la cybersécurité. Au sein même de ce conseil départemental pris pour cible par le collectif Play Ransomware. Ces hackers s’étaient approprié 282 Go de données, avant de les diffuser. Soit 0,1 % du volume total des données de la collectivité.
Consolation pour le Département 06, si l’on peut dire : il n’est pas le seul à avoir subi pareille mésaventure. Neuf départements, quatre régions et 81 communes sont passés par là.
Trois mois après, le Département de Seine-et-Marne ne tourne encore qu’à 75 % de ses capacités. En deux ans, les cyberattaques ont bondi en France de 400 %.
La crainte du "rideau noir"
Au moins, "chez nous, les dégâts sont relativement mineurs", assure Charles Ange Ginésy, le président de l’instance départementale. Quelques photocopies de documents d’identité, entre autres, ont tout de même eu le temps de fuiter. L’alerte rapide a permis de tout éteindre, redémarrer secteur par secteur, et revenir à la normale en quinze jours.
Partant de là, "nous avons voulu faire le point sur les solutions apportées par les départements victimes d’attaques, en lien avec l’État", explique François Sauvadet, président de l’ADF. Le retour d’expérience du Département 06 a été "précieux". "Nous avons élaboré un process qui doit engager chacun des usagers du service et les agents eux-mêmes." Objectif : éviter "le rideau noir".
Le maître-mot: «"Vigilance". Après la cyberattaque de novembre, le premier réflexe demandé aux agents départementaux a été de muscler leurs mots de passe. Et de soigner leur déconnexion. "Il faut respecter un code de fermeture. Quand vous ne fermez pas la porte de votre tablette, c’est comme si vous ouvriez la porte de votre maison alors que rôdent des cambrioleurs", met en garde François Sauvadet.
"Intervenir sitôt l’anomalie repérée"
Parmi les grands axes d’action ? "Renforcer les outils d’alerte." "Organiser les données en silo, pour éviter qu’elles ne soient toutes contaminées en cas d’attaque." "Analyser le risque pour hiérarchiser les données à conserver."
Et surtout, "intervenir tout de suite, dès que vous repérez l’anomalie". Chaque département dispose aujourd’hui d’un référent cybersécurité.
Le protocole azuréen sera transmis à l’ANSSI (agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), puis partagé aux départements, voire aux communes. Un outil utile pour des départements "au cœur de la révolution numérique", dixit François Sauvadet. Essentiel pour la qualité du "service offert aux Français". Et pour conserver leur confiance.
Vous devez réaliser une ou plusieurs radiographies à Antibes ou Cannes ? Obtenez un rendez-vous rapide et en ligne dans notre centre de radiologie à Mougins tout près de Sophia-Antipolis, Radiologie Mougins.
Le Plan de Mobilité de l’Agglomération Cannes Lérins est un outil de planification à 10 ans (2023-2032) de l’organisation de la mobilité, qui prend en compte l’ensemble des modes de déplacement et identifie les mesures à prendre pour répondre aux enjeux de mobilité et d’accessibilité du territoire.
Il implique une coordination entre tous les acteurs concernés pour répondre aux besoins de mobilité de l’ensemble de la population, tout en prenant en compte les enjeux de développement durable, d’attractivité et d’amélioration de la qualité de vie.
L’élaboration du Plan de Mobilité est un temps fort de concertation et de réflexions partagées sur la vision de la mobilité de demain pour l’agglomération, il permet d’associer les différentes parties prenantes et de co-construire le projet de territoire.
L’enquête publique permet de recueillir vos observations relatives au projet de Plan de Mobilité.
Elle se tient du 13 février au 14 mars 2023.
Vous pouvez prendre connaissance du dossier soumis à enquête publique unique, selon les modalités suivantes :
Sur la page internet dédiée ici.
Le dossier est également consultable au format papier et numérique sur un poste informatique en libre-service, pendant toute la durée de l’enquête publique, aux Services Techniques, 330 avenue de la Plaine, du lundi au vendredi de 8h à 16h30.
Permanences du commissaire enquêteur
Le Commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public lors de permanences aux Services techniques le mercredi 22 février de 14h à 16h et le vendredi 3 mars, de 10h à 12h.
Observations et propositions du public
Pendant la durée de l’enquête, le public peut émettre ses observations sur le registre d’enquête, tenu à sa disposition aux Services Techniques.
En outre, le public pourra faire part de ses observations au Commissaire enquêteur, lors de ses permanences.
Le public pourra également adresser ses observations et propositions par voie postale au Commissaire enquêteur, à l’adresse suivante :
Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins, A l’attention du Commissaire enquêteur du projet de Plan de Mobilité, CS 50044 – 06414 CANNES Cedex – France
Le public pourra également lui adresser ses observations et propositions par courrier électronique, à l’adresse suivante : plandemobilite@cannespaysdelerins.fr
Le Point compare son dernier roman, Boix-aux-Renards, au thriller d’Arte Les Papillons noirs. Il n’a ni lu la chronique ni vu la série mais est content de l’entendre. Télérama fait figurer son deuxième roman, Versus (2008), dans les 100 meilleurs titres qui composeraient une polarothèque idéale.
Le noir, l’ombre, la lumière, il en a fait sa matière de romancier. "Cette veine-là, sombre, est assez naturelle chez moi. Ce n’est pas franchement du polar, les libraires sont toujours embêtés pour me ranger. J’aime les livres qui sortent de l’ordinaire. Dans le polar, il y a deux écoles: une réaliste, qui montre des faits, presque journalistique, et une plus psychologique, où l’on peut aller vers quelque chose de plus stylisé, de plus métaphorique, je suis clairement plus là-dedans. Je rends le récit un peu abstrait, ça me permet d’utiliser des archétypes, des symboles, des jalons, pour permettre au lecteur de s’identifier à des thèmes."
Dans Bois-aux-Renards, un neuvième roman très noir, qui s’ouvre sur un accident de voiture mystérieux et se ferme sur une chasse à l’homme sanglante, Antoine Chainas creuse un sillon presque fantastique. Baladant son lecteur entre haut-le-cœur et poésie, descriptions à la limite du soutenable et envolées bucoliques. Imaginant un territoire qui piégerait ses visiteurs comme un triangle des Bermudes pour les amener à se révéler.
Plus ou moins la Roya
"Les lieux, c’est plus ou moins la vallée de la Roya, que je fréquentais plus jeune, qui me les a inspirés. Il y a une trentaine d’années, j’y avais rencontré des communautés qui passaient de hameau en hameau, il y avait une grande liberté que j’ai essayé de retrouver ici", raconte le romancier. Une Roya nettement moins accueillante que la vraie cela dit, une fois transformée par le cerveau fertile de Chainas. Au milieu de renards aux yeux perçants, choyés ou traqués, on croise un couple de tueurs en série, une communauté de chasseurs quasi sectaires, une fillette marginale, une chercheuse moitié chamane…
"Ils sont tous dans une entreprise de libération. De l’aliénation moderne avec le couple de tueurs, la fillette s’émancipe de son histoire, les chasseurs veulent s’affranchir de la société mais sont prisonniers de contingences sociales, sont soumis aux mêmes intrigues de pouvoir qu’ailleurs… Les gens qui se retrouvent là refusent le destin mais le bois, qui est une métaphore, un révélateur, va les emmener à découvrir et accepter quel est leur poste. Chacun va finir par l’accepter, soit en s’élevant, soit en tombant."
Jouant sur le conte et les légendes, truffant son récit de références mythologiques et botanistes, Antoine Chainas enchâsse les histoires, mélange les époques et s’amuse avec son lecteur. Le malmène aussi. Frôlant le malaise en versant dans la précision chirurgicale. "En France, on a un goût pour la littérature spirituelle, et dès qu’on introduit l’organique, qu’on évoque la décomposition par exemple, les lecteurs sont mal à l’aise, on n’a pas l’habitude. Pour moi, c’est naturel, c’est l’énergie, le changement perpétuel de la matière." On vous aura prévenus.
Activer le mode lecteur de Google Chrome
-
Tapez "chrome://flags/#enable-reader-mode" dans la barre d'adresses, et sélectionner Enabled.
-
Relancez Chrome afin d'activer le mode lecteur dans le navigateur.
Utiliser le mode lecteur sur les sites web
Dans la barre de recherche bouton pour basculer en reader mode
Le texte est ainsi mis en forme comme un article de presse, débarrassé de l'habillage du site web, des contenus vidéo qui peuvent l'entourer et des publicités présentes sur la page.
Vous avez reçu un avis de passage ? Demandez ici une nouvelle livraison à la même adresse ou en bureau de poste. Vous avez été informé d'une livraison à venir ? Modifiez ici le lieu et/ou la date.
Bonjour , a l'époque nous pouvions utiliser le mode voiture ( sans itinéraire ).
Maintenant nous sommes obligés de rentrer un itinéraire ...
J'ai une tablette dans ma voiture et trouvais ce mode très pratique ( sans itinéraire). Mais, aujourd'hui, je suis obligé de lancé un itinéraire pour aller chercher mon pain ... quel dommage.
J'ai déjà regardé les pages d'aide, mais je ne trouve pas.
Pouvez vous m'aider a utilisé le mode voiture sans itinéraire ?
Bonjour, après une recherche j'ai découvert que le mode voiture (drivng mode ) est disponible via les widgets...
Vingt-quatre ans après le terrible épisode d'Izmit, qui avait fait 17.480 morts et 23.781 blessés, le séisme, qui a dévasté et tué plus de 2.300 personnes en Turquie et en Syrie ce lundi matin, ravive les plaies. Et rappelle combien les risques sismiques ne sont jamais à écarter, pas même dans la ré
"Tous les ménages devront disposer d'une solution leur permettant de trier leurs déchets biodégradables à partir du 1er janvier 2024. Les collectivités territoriales chargées de la mise en œuvre de cette disposition devront leur proposer des moyens de tri à la source, conjoints ou complémentaires, comme des bacs séparés pour une collecte spécifique, compostage individuel ou collectif..." C'est ce qu'on peut lire sur le site du service-public.
Dans un peu moins d'un an, en France, il faudra trier nos déchets biodégradables (déchets dégradables naturellement par des micro-organismes vivants) et les séparer du verre, des emballages ou du reste de la poubelle indifférenciée, selon l'article L541-21-1 du code de l'environnement.
Cette disposition, mise en place par la loi du 10 février 2020 contre le gaspillage et pour l'économie circulaire "repose sur les collectivités territoriales (communes ou communautés de communes), qui devront proposer les solutions" afin de nous permettre d'effectuer le tri chez soi.
Cela peut passer par des composteurs individuels ou collectifs, des poubelles individuelles ou des conteneurs collectifs, comme pour les emballages et le verre.
L'objectif est de valoriser ces biodéchets "au lieu de les enfouir ou de les brûler, afin de réduire la production de gaz à effet de serre", précise toujours le site du gouvernement.
Les opérateurs de téléphonie mobile proposent tous des forfaits à des tarifs très différents selon la durée d’engagement, la quantité de données, la durée des appels,…