2056 liens privés
L'ASPAS est une association reconnue d’utilité publique et 100 % indépendante. Une exception pour une association de protection de la nature.
Découvert par podcast de cause à effet https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/au-nom-de-jane-goodall-9211233
Fanny Terre d'Amour, Maison de retraite pour chats - Pour que l’amour que vous lui avez toujours prodigué puisse continuer !
Découvert par https://www.nicematin.com/vie-locale/a-cannes-elle-recueille-les-animaux-des-personnes-agees-9013
L’idée a mûri petit à petit. Fanny Vion, psychothérapeute installée à Cannes depuis 10 ans, intervient depuis des années dans des établissements pour personnes âgées.
"Je propose des animations de groupe de parole, c’est une activité très appréciée! C’est de là qu’est venue l’idée de créer une structure pour accueillir leurs animaux lorsqu’ils ne sont plus en capacité de s’en occuper. Plusieurs directeurs d’établissement m’ont déjà demandé de récupérer un animal, pour dépanner", raconte celle qui était jusqu’alors famille d’accueil pour l’association Le chat libre azuréen. Pour Fanny – également spécialisée dans l’approche non médicamenteuse des personnes âgées désorientées – la loi "bien vieillir", qui pourrait rendre obligatoire l’accueil des animaux de compagnie des résidents lors de leur arrivée en Ehpad, est insuffisante.
"C’est une bonne chose, mais il faut pouvoir gérer l’après! Certains résidents ne peuvent plus les sortir, changer une litière, oublient de donner à boire, ou en viennent même parfois à les maltraiter car la dégénérescence ou les traitements médicamenteux altèrent leurs facultés à les reconnaître et à en prendre soin. Il y a aussi le risque de trébucher sur son animal, ou même de s’asseoir dessus par inadvertance! Le personnel soignant est déjà surchargé, ils ne peuvent pas gérer ça en plus."
Lorsque chiens ou chats doivent être placés en refuge, les démarches sont également très compliquées. "Dans ce cas, qui emmène l’animal au refuge? Il faut que quelqu’un du personnel se dévoue. Ensuite, il faut aussi avoir les papiers, savoir s’il a été vacciné, etc."
Recherche de terrain à Cannes ou à proximité
Un constat qui a poussé Fanny Vion à agir et à créer son association Fanny Terre d’amour.
"J’aimerais pouvoir récupérer tous types d’animaux, mais pour rendre le projet réaliste, je vais commencer par récupérer les chats."
La psychothérapeute cherche activement un terrain avec un bâti, à Cannes où dans les villes voisines, afin de pouvoir recueillir toutes les bêtes et développer l’association. "Il y a des besoins partout, par exemple, comment font les agriculteurs de l’arrière-pays? J’ai sollicité la ville de Cannes pour trouver un endroit. Et je lance un appel à toutes les bonnes volontés!"
Terrain à acheter, en viager ou même en colocation avec une personne âgée, Fanny envisage toutes les options. En attendant de trouver l’endroit qui pourra accueillir son projet, elle propose différentes options: garder le chat temporairement, le temps d’une hospitalisation par exemple, ou de manière plus pérenne. "Dans ce cas, il pourra être mis à l’adoption, ou bien placé en famille d’accueil, chez des personnes âgées autonomes qui ne peuvent plus adopter d’animal ou qui ont peu de revenus, car c’est l’association qui payera les frais vétérinaires. Cela permettra à certains d’avoir un compagnon de vie pour combler la solitude. Les propriétaires seront, eux, rassurés sur l’avenir de leur animal et pourront même leur rendre visite s’ils le souhaitent!"
Fanny Vion recherche un terrain avec bâti à Cannes ou dans les environs, et des personnes volontaires pour être famille d’accueil.
ADOPTE UN FLAMANT
Regarde-les, ne sont-ils pas mignons ? Ils n’attendent plus que toi…
Tu peux choisir l’une de nos mascottes, un flamant qui te ressemble, ou même un flamant qui a ton âge. Tu peux aussi en offrir à tes proches ! Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Tu recevras ensuite régulièrement des nouvelles de ces majestueux oiseaux tout en ayant contribué à une bonne cause…
En parrainant un flamant rose, c’est l’espèce entière que tu aides mais aussi ces milieux humides qu’ils affectionnent tant !
Découvert par chronique https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-31-janvier-2024-8007944
et
article Nice Matin https://www.nicematin.com/environnement/comment-le-flamant-rose-est-devenu-l-ambassadeur-des-zones-humides-900741
L‘institut de référence pour les zones humides organise une journée de visite guidée, jeu de piste, ateliers et conférence. Bottes et jumelles conseillées. Entrée libre, de 8h30à 17h.
La Tour du Valat est située à 30km au sud d’Arles, en Camargue. Infos: https://tourduvalat.org
Le 03/02/2024 Parrainage de Dora, 2003, 6100km observée 173 fois (50€/an)
https://monflamant.com/adopte-nos-familles/dora/
découvert par https://www.nicematin.com/environnement/comment-ce-site-veut-faire-cohabiter-randonneurs-troupeaux-et-chiens-de-berger-897758
Des colliers GPS pour "les brebis meneuses"
Comment ça marche? "Concrètement, dans chaque troupeau, deux brebis meneuses sont équipées de collier GPS. Utilisant un réseau bas débit, ceux-ci ont une durée de charge de plus de 4 mois qui ne nécessite aucune manipulation du berger", détaille Maurice Laugier. La collectivité qu’il préside s’est vue financer la quasi intégralité des 30 000€ de développement de cet outil par l’Etat, dans le cadre du Plan de relance contre la fracture numérique.
Plus de 3000 visiteurs uniques
Sur la carte interactive, les troupeaux se dessinent en petits cercles. Il suffit de cliquer dessus pour obtenir les informations en temps réel. "Col d’Allos - Nombre de brebis: 1511. Chiens de protection: 2 Montagne des Pyrénées, Perle et Tiis. etc." Suivent des conseils pour contourner l’endroit ou éviter la bagarre avec son propre animal de compagnie.
Bientôt dans les vallées azuréennes?
Alors qu’un déploiement en anglais est en cours, Pastorando pique la curiosité d’autres territoires ruraux. Des échanges se sont notamment noués avec la présidente de la Fédération nationale des communes pastorales, maire de Lieuche, dans les Alpes-Maritimes. "Dans des zones très très rurales et peu peuplées, il faut être créatifs et innovants!", conclut Maurice Laugier.
Association à Nice
découvert par https://www.francebleu.fr/infos/societe/cette-nicoise-recueille-les-chevaux-maltraites-et-abandonnes-6064682#xtor=RSS-106
Une trentaine de chevaux abandonnés, maltraités, blessés, en fin de course sont choyés dans le refuge de Frédérique Goulard. Son association "Cheval Libres 06" a besoin de votre soutien financier.
À Nice, depuis sept ans, une association "Cheval Libre 06" offre une seconde vie à ces équidés en grande souffrance. Dans ce refuge situé à Nice Saint Isidore, 28 chevaux en fin de carrière de course, blessés, abandonnés ou maltraités par leurs propriétaires. Au milieu de la plaine du Var, ce terrain de 9.500 mètres carrés est un havre de paix pour les équidés.
À la tête de cette association, Frédérique Goulard. Depuis sept ans, cette Niçoise, du foin dans ses cheveux, se dévoue totalement pour ses animaux. Elle baigne dans le monde équestre dès son enfance. Son père était éleveur équestre en Bourgogne. "Les souvenirs avec mon père, c'est avoir froid dans les bottes en caoutchouc, toujours faire lus pour les chevaux, les emmener brouter au quotidien. Le bien-être avant toute chose", témoigne Frédérique.
"Ce sont mes enfants. Je suis h24 avec eux."
Un dévouement au quotidien : "Chaque cheval est rempli de soins, d'amour et de caresses. Ce sont mes enfants. Je les connais absolument tous, leur caractère et leurs besoins. Je suis H24 avec eux. Je renonce à des dîners en famille et avec des amis pour choyer mes chevaux. Ils ont besoin de moi, et n'ont que moi."
Après s'être occupée de ses chevaux, une nouvelle journée commence à partir de 14h. Frédérique est esthéticienne. Elle fait des soins pour payer foins, frais de vétérinaires, médicaments et loyer du terrain à 1600 euros de loyer. Pour finir le mois, Frédérique a besoin de votre soutien financier. Vous pouvez l'aider en envoyant un chèque à l'adresse : 11 chemin des Serres à Nice
La rencontre a été immortalisée à 13h18 précisément, ce samedi 25 novembre. Comment Fabien Girardi pourrait l’oublier? Dix ans que Fabien Girardi fait de la photo dans le Mercantour et qu’il essaie de prendre un cliché du loup. Dix ans avant d’atteindre "le Graal de la photographie animalière dans l
Le lieu précis reste secret, pour éviter les actes malveillants. Mais la petite famille pique-nique sur un plateau dégagé. "Trois bouquetins sont arrivés vers nous, ça nous a surpris. Puis on a marché et passé une petite colline. Le loup était là, à dix mètres. Il a eu peur et il est parti. Mais comme c’était dégagé, on a eu le temps de l’observer. Il a traversé tout le plateau."
"Jamais je n’aurais pensé le voir dans ces conditions, poursuit-il. Et mes enfants étaient vraiment ébahis. Surtout après m’avoir vu partir de nuit pour prendre des photos de loup, et revenir bredouille." Comme quoi, c’est la nature qui décide.
"80 à 90% du temps, les loups se baladent seuls"
Coïncidence, un autre photographe a pris un cliché quelques jours plus tôt, dans le même secteur. Quatre loups côte à côte.
Ces loups appartiennent très probablement à la meute de la haute Tinée, très bien identifiée, et l’une des plus anciennement implantée en France.
"80 à 90% du temps, les loups se baladent à moins de trois, explique Roger Mathieu, co-référent loup de France nature environnement. Une meute est en moyenne constituée de six individus. on peut la voir au complet vers octobre ou novembre, quand les jeunes sont capables de trotter six heures. Ils apprennent à chasser et à connaître les limites de leur territoire."
Les loups ont un territoire moyen de 100 à 150km². Probablement moins dans le Mercantour, où le prédateur est très implanté.
Capable de parcourir de très grandes distances, les loups quadrillent leur territoire pour chasser, se déplacer ou par curiosité. Et se laissent (rarement) prendre à des rencontres avec les hommes, qu’ils flairent et préfèrent éviter.
Vous constatez la présence de chats errants libres dans votre quartier ou sur un secteur donné ? Aidez-nous à les faire stériliser afin d’éviter une reproduction incontrôlée qui expose ces animaux à une vie difficile, empreinte de souffrance. A Mougins, la police municipale reste l’interlocuteur privilégié.
Pour toute demande d’intervention pour la stérilisation de chats errants libres, envoyer un mail à pm@villedemougins.com ou un courrier (763 chemin des Cabrières).
Faites-y figurer les renseignements nécessaires, à savoir :
Votre nom
Adresse
Numéro de téléphone
Lieu exact où se trouvent les chats errants
Le nombre de chats adultes et de chatons si possible
Après connaissance de votre signalement, la police municipale de Mougins contacte l’association titulaire du contrat qui prendra attache avec vous afin de vous informer de la mise en place de la capture des chats errants.
Une fois l’intervention de stérilisation réalisée, les animaux sont remis en liberté, précisément sur le lieu de leur capture afin de perturber le moins possible leurs habitudes.
Ce service, d’utilité publique, est gratuit pour les Mouginois.
Notez bien que l’association ne peut être contactée directement, la demande doit obligatoirement transiter par la police municipale, dont les agents sont formés et sensibilisés à la cause animale.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez le 0492922222
Portrait-robot L’écureuil de Pallas est une espèce originaire du Sud-Est asiatique. Il est généralement gris verdâtre sur le dos, avec un ventre rougeâtre ou jaunâtre. Sa taille est similaire à l'écureuil roux européen. Dans son aire de répartition, il vit dans des forêts tropicales et subtropicale où il est en compétition avec d'autres espèces. "L’espèce présente dans les Alpes-Maritimes a le ventre rougeâtre, contrairement à la colonie qu’on trouve à Istres dans les Bouches-du-Rhône, au ventre jaunâtre", détaille Olivier Gerriet, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Nice.
Comment elle est arrivée
En France, il a été introduit via le Cap d'Antibes dans le courant des années 1960, et a poursuivi son expansion. La population recensée dans les Bouches-du-Rhône a, elle, été introduite début 2000. "Leur arrivée est vraisemblablement due à des gens qui les avaient en animal de compagnie. Par le passé, ces animaux ont été vendus en animalerie, notamment en Europe du Nord", précise Olivier Gerriet.
L’état des lieux
Aujourd’hui, on le trouve à Antibes mais aussi à Vallauris, Cannes, Biot, Mougins… "Dans les Alpes-Maritimes, on peut le trouver dans des zones résidentielles où il y a des jardins d’ornement, dans les vergers (notamment d’agrumes), les zones de maraîchage, autour des oliviers", selon Olivier Gerriet.
La menace sur la biodiversité locale
Cette espèce exotique prolifère dans un écosystème où l'écureuil roux d’Europe régnait en maître, pas habitué à la compétition. "L'écureuil de Pallas occupe des densités très importantes, avec un nombre d'individus par hectare 10 à 50 fois supérieur à celui de l'écureuil roux. Ainsi, il va le stresser et stopper sa reproduction, provoquant l’extinction de petites populations isolées", explique Olivier Gerriet.
L’espèce exotique niche dans les arbres, "en prospectant le territoire forestier" et menace aussi les oiseaux dont il peut manger les œufs. Il aime aussi les fruits. Dans les zones de maraîchage, autour des oliviers ou des jardins d’ornement, il s’attaque parfois aux tuyaux d’arrosage, câbles électriques... "A terme, la menace induite, c’est la disparition de fruitiers et des écureuils roux", prévient Alexandre Viguier, chargé des espèces exotiques envahissantes de la région Sud pour l’Office français de la biodiversité (OFB).
Comment agir
Depuis 2012, un plan de lutte contre l’écureuil de Pallas a été mis en place avec le concours du Muséum national d’histoire naturelle, de son homologue niçois et de l’OFB, soutenu par le gouvernement. Mais les fonds n’ont pas suivi. "Cette année, notre budget est de 5000€. Avec cette somme minime, on prélève entre 800 et 1000 écureuils par an, pas suffisant pour juguler une seule des reproductions annuelles. Et nous manquons aussi d’effectif", souligne Alexandre Viguier de l’Office français de la biodiversité, qui multiplie les actions de sensibilisation auprès des acteurs locaux, avec les moyens du bord.. Quant aux citoyens, ils peuvent aider les scientifiques à cerner la prolifération de cet envahisseur, en signalant sa présence sur ce site dédié. https://ecureuils.mnhn.fr/enquete-nationale/
Pourquoi on vous en parle
Moustique tigre, rats noirs, écrevisses grises, écureuils gris, frelons asiatiques, ragondins… 37 000 espèces exotiques envahissantes posent problème dans le monde. Selon le récent rapport de l’IPBES, le GIEC de la biodiversité de l’ONU, 60% sont impliquées dans l’extinction de plantes et d’animaux. Le fruit d’un travail de 4 ans et demi mobilisant près de 90 experts, issus de 49 pays.
Introduites dans des écosystèmes étrangers aux leurs par l’activité humaine, ces plantes, animaux ou bactéries peuvent causer d’énormes dégâts. "Pour nous spécialistes, les conclusions de ce rapport n’ont rien d’étonnantes. Comme le réchauffement climatique, annoncé depuis des décennies. Mais il y a une latence des autorités à réagir et à investir les moyens nécessaires, ce qui permet à ces problèmes de s'amplifier", constate Alexandre Viguier, chargé des espèces exotiques envahissantes pour la région Sud au sein de l’Office français de la biodiversité (OFB).
En mer ou sur terre, les Alpes-Maritimes et le Var ne sont pas épargnés par ces ravageurs, même si tous ne les colonisent pas de la même manière. "Pour 1000 espèces qui entrent sur un territoire, 100 survivent et 10 posent problème", étayent tous les scientifiques contactés.
Et les dynamiques d’expansion de ces nuisibles sont complexes. "Quand l’espèce est introduite, il y a d’abord un temps de latence, puis il peut y avoir une explosion des populations et parfois une régression, dont les raisons sont souvent mystérieuses pour la science. Avant d’en arriver là, elle cause des dommages qui peuvent être irréversibles. Le coût de l’inaction est donc bien plus important que le celui de l’action", rappelle Olivier Blight, enseignant-chercheur à l’université d’Avignon et référent France métropolitaine pour le suivi de la fourmi électrique, présente dans le Var.
est un éditeur indépendant entièrement dédié à faire aimer la nature proche de chez vous.
Découvert par podcast "De cause à effets" juin 2023
3115, NUMÉRO D'URGENCE VETERINAIRE GRATUIT
depuis un téléphone fixe ou depuis un mobile (tous opérateurs confondus),
En cas de maladie ou d'accidents, vous serez alors directement mis en relation avec l'accueil d'un Vétérinaire de Garde à proximité de chez vous.
Source le chat libre azuréen
Voilà, c’est fait: le comité de pilotage sur la cause animale de Mandelieu-La Napoule a été créé. Ce dernier se réunira régulièrement pour recenser, faire naître les idées de chacun et accompagner une vraie collaboration entre les élus, associations, vétérinaires et bénévoles (tous autour de la table du comité) afin de protéger et de défendre la vie des animaux.
Lors de cette première rencontre, la Ville a commencé par rappeler qu’elle souhaite contribuer à la protection et au bien-être des animaux; améliorer la préservation des espèces sensibles et réguler les espèces dites nuisibles et parasites; lutter contre l’incivisme pour rendre l’espace public toujours plus convivial pour tous.
Puis le groupe a pris deux décisions qui prendront effet très rapidement.
Interdiction de nourrir les oiseaux
D’abord, il a décidé de recommander officiellement de cesser de nourrir les oiseaux en bord de la Siagne: des panneaux seront prochainement installés.
Ensuite, ils ont mis en œuvre de déployer une carte un peu spéciale appelée "J’ai un animal seul chez moi". Les personnes intéressées garderont cette carte sur eux. Ainsi, si pour une quelconque raison, ils ne peuvent rentrer dans leur foyer pour s’occuper de leur fidèle compagnon, cette carte signalera sa présence.
Elle fera donc le lien entre le propriétaire et les intervenants (secours, forces de l’ordre, particuliers) en renseignant la présence d’un animal au domicile et les coordonnées de personnes de confiance pour prendre en charge l’animal.
Cette carte est désormais disponible à l’accueil de la mairie, dans les mairies annexe (Capitou / La Napoule), à la police municipale, la maison des quartiers, l’accueil centre culturel municipal, le centre communal d’action sociale et Eden Parc.
"Un animal m’attend à la maison"
Pour Sylvie Corion, cette carte est indispensable. "Lorsque je travaillais dans un cabinet d’infirmières, il m’est arrivé de retrouver un chat mort sur sa chaise. Sa maîtresse avait été transportée à l’hôpital et personne n’était passé chez elle. Le pauvre animal en est mort…"
Alors oui, avoir une petite carte qui spécifie qu’on a un animal qui nous attend à la maison et donner les coordonnées de celle ou celui qui pourrait prendre la relève en cas de difficulté est essentiel.
Sylvie Corion a donc été l’une des premières à aller retirer la fameuse carte mise en place par la municipalité. "Au moins, je sais que s’il m’arrive quoique ce soit, quelqu’un sera prévenu de l’existence de Chipette. Et pourra contacter ma fille pour qu’elle aille s’en occuper."
Chipette, elle l’a récupérée il y a deux ans au refuge du Cannet. "Je venais de perdre mon persan de 18 ans. Alors, avec mon époux, on s’est dit qu’il fallait reprendre un chat. On ne peut pas vivre sans animaux…"
Entre-temps, son époux a succombé des suites d’une longue maladie et Sylvie s’est retrouvée seule avec Chipette.
"Elle était très peureuse au départ. Et puis, elle s’est habituée à moi. Elle a ses petites habitudes et nous sommes inséparables… Je ne supporterais pas qu’il lui arrive quoique ce soit…"
Ça, c’est fait !
Voici ce que la commune a déjà organisé dans le domaine animal :
- créer une délégation animale ;
- organiser des campagnes de stérilisation des chats ;
- créer des parcs pour chiens (Emmanuelle de Marande et Argentière) ;
- édition d’un guide animal ;
- organisation d’une exposition sur les animaux à la médiathèque ;
- organiser une journée de sensibilisation à l’éducation canine.
À première vue, il peut faire penser à une petite salamandre. Mais son petit nom à lui, c’est le spéléomante de Strinati (aussi appelé spélerpès de Strinati). Il mesure entre 8 et 13 cm, sa peau est lisse et luisante, son dos brun-noir avec des marques irrégulières jaunâtre, vert-jaune, cuivré ou brun pâle. Ses petites pattes sont accompagnées de doigts palmés. Il a de grands yeux globuleux et une tête légèrement aplatie.
Pour se nourrir, il chasse et capture ses proies (araignées, larves d’insectes, etc.) grâce à sa langue protactile (comme celle des caméléons). Mais vous ne le verrez pas faire facilement car il est très discret. De plus, il vit la nuit et est actif au printemps et à l’automne quand les êtres humains préfèrent se calfeutrer, c’est-à-dire lors d’épisodes de pluie, brouillard ou bruine. Il recherche des lieux avec un taux d’humidité supérieur à 75 % et apprécie quand la température est comprise entre 1° et 19°C.
Quand elle pond, la femelle spéléomante reste autour de ses œufs (de 6 à 14) pour les protéger et elle peut transporter les nouveau-nés sur son dos.
Où vit-il ?
C’est une espèce endémique de l’extrême Sud-Est de la France et de la région Ligure en Italie. Son aire de répartition n’est pas connue avec précision, d’où l’intérêt de cette opération de recensement, même si on sait que le parc naturel des Préalpes d’Azur abrite une partie de la population.
Pour vivre, il a simplement besoin de fissures où il peut se cacher et qui ont un fort taux d’humidité, comme les cavités, les parois rocheuses, les éboulis rocheux, les pierriers, les gabions, ou encore les vieilles restanques...
De quoi est-il menacé?
Des nombreux travaux d’aménagement comme la rénovation ou la consolidation de murs, ou encore la sécurisation de parois rocheuses. Sans le savoir, en colmatant un mur, on peut le piéger.
S’il n’est pas possible d’éviter les sites où l’espèce est présente lors de la construction d’un mur, le parc des Préalpes d’Azur* conseille de prévoir la création d’espaces interstitiels de 2 à 4 cm sans colmatage entre les pierres au sein de la fondation du mur (voir photo ci-dessous).
S’il s’agit d’une restauration de joints, il est préconisé de laisser des espaces de 2-3 cm entre les pierres sur certaines parties du mur. Et enfin, le parc recommande de laisser le maximum de végétation sur le mur.
Les créations de nouvelles routes ou de pistes forestières peuvent aussi les détruire.
Comment l’observer?
Jusqu’au 30 novembre, vous pouvez tenter d’observer le spéléomante à la nuit tombée, principalement dans des caves, des grottes, sur les falaises mais surtout dans les murets en pierres sèches.
La vidéo ci-dessous vous explique comment utiliser l’application "INPN Espèces" dédiée sur votre mobile.
Si l'animal que vous avez observé est bien un spéléomante, vos données envoyées seront validées par les experts et vous aurez aidé la science à en apprendre plus sur cette espèce.
Chiens, chats, oiseaux exotiques, serpents, chevaux, vaches ou chevreuils… Il y a peu d’animaux que ne connaissent les 24 sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, du GSA, le Groupe de sauvetage animalier des Alpes-Maritimes. Cette équipe a été créée en 2007 par le capitaine Stéphane Augier...
Que faire ?
Votre animal de compagnie est en mauvaise posture ou alors vous avez repéré une bête sauvage qui semble en danger, que faire ? Appelez les pompiers au 18. Le capitaine Augier et ses deux adjoints sont conseillers techniques pour le GSA. Le standard pourra leur transférer votre appel (il y a toujours quelqu’un d’astreinte). Ils pourront ainsi évaluer la situation, déclencher le dispositif approprié le cas échéant et surtout vous conseiller en attendant l’arrivée des secours.
"Il faut être très prudent et éviter de s’approcher ou de manipuler un animal en danger. A cause de la panique il pourrait chercher à se débattre ou à s’enfuir, risquant au passage de blesser la personne. Et s’il s’agit d’une espèce sauvage, ne surtout pas la toucher car elle pourrait être porteuse de maladies. Mieux vaut rester en surveillance afin de pouvoir guider les pompiers jusqu’au lieu d’intervention."
A quels animaux cela s’applique ? Absolument tous sans exception: à poils, à plumes, à écailles, qui nagent, qui marchent ou qui volent.
que ça vaut le coup!"
Hélas, Montana a vieilli et à l’heure de la retraite, il a fallu songer à le remplacer. En juin dernier, le loup gris est mort, juste avant de lui trouver un successeur dans un parc animalier de Normandie.
Pas l’un sans l’autre
"On devait récupérer un bébé, autorisé, mais comme il n’y avait plus Montana, on nous en a confié un deuxième."
Voilà des semaines que ces deux-là grandissent et vaquent ensemble. Jouent avec des "doudous" en peluche et se nourrissent de poulet. Se baignent dans la fontaine du jardin, avec chacun son transat préféré au bord de la piscine. "Dans cinq mois, l’imprégnation avec l’homme est finie, et on peut commencer les recherches dans 8 à 9 mois. Mais il faut arrêter de les stresser!, plaide Daniel. Et si on nous les prend, même si on nous les redonne après, c’est foutu, on ne pourra plus rien en tirer!"
Car c’est bien la menace qui pèse aujourd’hui. La DDPP (Direction départementale de protection animale), sous autorité préfectorale, conteste aujourd’hui le droit du couple à garder ces deux loups. (voir encadré)
Selon Daniel, ce serait la mort programmée de Toundra et Alaska. "Celui qui sera remis dans un parc ne sera plus accepté par sa meute qui va le tuer, tandis que celui qui restera, esseulé, risque de se laisser partir."
Pour lui, difficile d’imaginer qu’à Mouans-Sartoux, le loup n’y sera plus…
Les inspecteurs ont tiqué sur tout et n’importe quoi!"
"Pour nous, le loup n’a jamais été un phénomène de mode, un animal totem, une jolie photo de papier glacé que l’on exhibe, et encore moins un animal de compagnie. cela fait trente ans que l’on s’évertue à faire de cet animal, au passé sulfureux, un animal de recherche utilitaire, affirme Joëlle Hirsch. Tout ce qu’on veut aujourd’hui; c’est conserver nos deux petits loups et les faire grandir dans la tranquillité."
Et pourtant, ce droit autrefois accordé leur est aujourd’hui contesté par la DDPP (Direction départementale de protection animale). En juin, une première visite d’inspection avait conclu que les lieux n’étaient pas conformes à l’élevage de ces deux loups.
"Ils ont tiqué sur les clôtures, pas assez solides selon eux, sur notre enclos de 78 m2, sur le fait qu’ils pouvaient grimper à un arbre pour s’échapper, alors qu’en trente ans, on n’a jamais connu d’évasion, bref, sur tout et n’importe quoi, s’emporte Daniel. Néanmoins, on a tout rectifié, on a consolidé les clôtures avec du béton aux pieds, on a augmenté l’électrification, et alors qu’on avait obtenu l’autorisation pour un loup de plus avec Montana, aujourd’hui, on nous somme de choisir entre Alaska ou Toundra!"
Après une contre-visite en août, "un courrier émis par la DDPP le 18 août constate encore des manquements à la réglementation et met en demeure le couple Hirsch, sous quinze jours, "de détenir un seul et unique loup, en favorisant les expressions comportementales naturelles et en évitant l’imprégnation par l’homme, en sécurisant la clôture secondaire et en supprimant toute installation susceptible de favoriser une évasion"."
Une décision que contestent évidemment les intéressés. Outre leur résistance administrative via leur avocat, les époux Hirsch ont lancé une pétition qui, ce lundi matin, approchait les 25.000 signatures.
Suite Nouvel Article Janvier 2023 "C'est un vrai déchirement": plus de 100 personnes mobilisées pour les deux loups enlevés par l'Etat à Mouans-Sartoux
Plus de cent manifestants sont venus soutenir les maîtres des deux louveteaux, Toundra et Alaska. Enlevés la semaine dernière par les services de l’État, les jeunes loups étaient formés par les époux Hirsch pour la recherche de personnes disparues.
"C’est un vrai déchirement, déclarait le maire, Pierre Aschieri. On s’attend à plus de bienveillance des services de l’État [...] On voulait avant tout vous exprimer tout notre soutien inconditionnel, notre amitié."
Âgés de 9 mois, Toundra et Alaska commençaient à faire un peu partie du paysage mouansois. Certains ont eu la chance de les approcher, de les caresser.
"Je vous dis merci de mieux nous avoir fait connaître et appréhender les loups, ajoutait le maire, et on aimerait que cette histoire continue avec Mouans-Sartoux."
Daniel Hirsch a remercié avec émotion les manifestants. "Je ne sais pas si on récupérera nos bébés mais on se souviendra de vous, affirmait-il. On est un peu choqué. On n’a pas l’habitude d’être traité comme des vauriens, on n’est pas des criminels. Notre but n’était pas de détenir des animaux pour faire les malins, mais de faire de la recherche de personnes disparues."
Une activité que les époux Hirsch ont pratiquée avec Montana, leur précédent loup. "On estime qu’il avait 800 fois plus de flair qu’un chien, estimait le propriétaire. Les louveteaux sont des loups arctiques, ils ont les poils creux, les pattes palmées et 1.200 fois plus de flair qu’un malinois."
Depuis leur arrivée dans leur foyer, les loups se sont familiarisés avec les hommes. "Nos animaux étaient arrivés à un degré de 80% de sociabilité", témoignait Daniel Hirsch.
"On s’est permis de se promener en ville, partout, tout allait bien, dans le meilleur des mondes. [...] On ne veut pas nous dire où sont nos bébés. [...] S’ils ne sont plus avec nous, peut-être qu’ils ne nous reconnaîtront même plus. Pourquoi empêcher les gens d’être sauvés par un loup, pourquoi?"
Pour les époux Hirsch, les loups ne sont pas dangereux. "Ils sont tout le temps en notre présence. Ils sont munis de balise GPS et Bluetooth. Ma femme les nourrit à la main. Ils ne vont pas être agressifs. Ils ne se sauvent pas parce que c’est chez eux. [...] Rendez-nous nos loups!"
Ils ont dit
Laurence, assistante vétérinaire à la Clinique des Gourettes: "Quand les petits loups sont arrivés, ils étaient peureux mais jamais une once d’agressivité. Je les ai eus dans les bras, ils se laissent caresser. Ils sont comme des chiens dans la maison de leurs maîtres, leurs parents. Il n’y a pas de danger pour la population. Je suis écœuré qu’on s’en prenne à ces deux louveteaux alors qu’il y a tellement d’animaux maltraités et qu’on laisse mourir. Eux sont des animaux bien traités et bien dans leur tête. Ils se sont vite adaptés. Ce sont deux super personnes et deux super loups".
Pierre, voisin de Joëlle et Daniel Hirsch: "Ce sont nos voisins depuis 32 ans. On n’a jamais eu de problème avec eux. Par contre on a des problèmes avec des chiens. Leurs loups ont toujours été formidables. Souvent ils se promènent avec, on les caresse, ils sont très très dociles. Ils avaient un premier loup appelé Montana. On n’a jamais eu de problème. Ils sont plutôt craintifs et ils sont toujours à l’écoute de leurs maîtres. Il n’y a aucun risque".
Suite Nouvel Article Mars 2023 https://www.nicematin.com/animaux/loups-enleves-par-letat-a-mouans-sartoux-le-jugement-des-epoux-hirsch-attendu-en-avril-833368
Et pourtant, les Hirsch ne comparaissent pas en tant que victimes, mais bien comme prévenus. D’un point de vue purement administratif, pour détention illégale d’animaux sauvages et non conformité aux conditions de leur détention.
Car si Daniel et Joëlle sont chacun titulaires d’un certificat de capacité, l’autorisation d’ouvrir un établissement d’élevage n’est valable que pour un seul loup, selon la DDPP (Direction départementale de protection des populations). Deux visites effectuées à l’été 2022 ont aussi relevé des manquements aux conditions de détention, avec risques d’évasion. Mais selon l’inspecteur de l’OFB (Office français de la biodiversité), le bât blesse aussi d’un point de vue juridico-éthique.
"En trente ans d’inspection, c’est la première fois que je vois ça: des particuliers qui détiennent ainsi une espèce sauvage et dangereuse", témoigne le policier de l’environnement, en expliquant qu’Alaska et Toundra, loin de se tenir dans un enclos, vaquaient à leur guise chez les Hirsch. Au point de dormir au pied du lit, avec leurs doudous!
"Ne se domestique pas très bien"
Les mâles étaient également sortis pour des séances ludiques d’entraînement, auxquelles étaient conviés les citoyens de Mouans-Sartoux. Beaucoup, maire en tête, soutiennent d’ailleurs le couple.
"En réalité, le loup ne se domestique pas très bien, il ne doit pas avoir de doudou! Ça reste un animal sauvage, pour lequel l’imprégnation humaine est interdite car si on diminue sa peur ancestrale de l’homme, il risque d’aller plus facilement à son contact", prévient encore le fonctionnaire.
Un péril qu’Alain Guibard, procureur adjoint, pointe avec plus de sévérité: "Personne ne conteste leur amour des animaux, mais les Hirsch sont dans l’erreur depuis trente ans. La protection de l’animal sauvage, ce n’est pas aimer un loup comme un chien, pour le plaisir et les besoins de l’homme."
Et de requérir 1.000 euros d’amende à l’encontre des Hirsch, la confiscation définitive des loups blancs ainsi que la fermeture de leur établissement d’élevage.
"SVP, rendez-leur Toundra et Alaska!"
Pour leur défense, Me Petra Lavie, aux accents tragédiens d’une pasionaria de la cause animale, plaide "un amour absolu pour Toundra et Alaska". Relève "qu’il n’y a jamais eu d’incident concernant les loups des Hirsch depuis trente ans". Et compile nombre d’attestations (élus, vétérinaire, pompier, policier…) en leur faveur. Avec cette dernière supplique: "Les loups, traités avec amour, sont devenus les meilleurs amis de l’homme: des chiens. Alors, s’il vous plaît, rendez leur Toundra et Alaska!"
Reste à savoir si le tribunal peut accepter de les considérer comme des toutous. Jugement sera rendu le 14 avril prochain.
Une biodiversité exceptionnelle à protéger
Le parc du Mercantour, c’est plus de 8.000 espèces différentes. On y retrouve pas moins de 40% de toute la flore française, ainsi que la faune emblématique de la montagne: chamois, marmottes, bouquetins, loups… Le parc a aussi une grande variété d’insectes et de papillons. Autre exemple, le saxifrage à fleurs nombreuses, la fleur emblématique du parc, qui ne pousse que dans ces versants.
Au point que la région a été qualifiée de « hotspot », ou point chaud, de la biodiversité. Si les espèces y sont aussi nombreuses, elles sont également particulièrement menacées par l’action de l’homme et vulnérables face au changement climatique. D’où la création du parc national pour les protéger.
Un impact inégal selon les zones
Les conditions climatiques de ces montagnes sont déjà naturellement difficiles, souvent extrêmes, surtout l’hiver et l’été. Mais cette année, la sécheresse a fait des ravages, fragilisant les espèces. "Le manque d’eau l’été est une conséquence directe du manque de neige en hiver", explique Pierre Alengrin, qui s’occupe des pistes d’Isola 2000. Les cours d’eau et le niveau des lacs sont extrêmement bas pour la saison. Un lac a même disparu. "Ça fait 60 ans qu’on n’a pas vu ça, c’est exceptionnel", témoigne Emmanuel Gastaud, chargé de mission au parc national du Mercantour.
Le territoire du Mercantour reste inégalement impacté par la sécheresse, car les averses sont très localisées. Dans la vallée des Merveilles, en altitude, le constat est un peu moins alarmiste. Selon Yann Bonneville, gardien du refuge des Merveilles, la situation s’est améliorée depuis le début de l’été. "On était très inquiets début juin. Mais on a eu de beaux orages cet été en altitude, ce qui nous a sauvé la saison". Les lacs et cours d’eau de la vallée ont pu se remplir, même si les nappes phréatiques restent tout de même basses.
Grenouilles et crapauds en danger de mort
Premiers touchés par cette sécheresse : les crapauds et les grenouilles. "La vraie problématique se pose sur les animaux qui vivent dans les lacs, car leurs espaces de vie sont de fait réduits", explique Emmanuel Gastaud. Privés de nourriture et de lieux pour se reproduire, les batraciens accusent une mortalité assez élevée cette année.
La "grande" faune, comme les chamois, s’adapte. Il reste encore de l’eau pour que les animaux puissent s’abreuver, mais ils doivent parcourir des distances plus grandes. Cela engendre une situation de stress, qui peut être problématique si elle perdure dans le temps.
Côté flore, tout a poussé avec plusieurs semaines d’avance cette année. Les fleurs ne vont pas au bout de leur cycle, car elles ne reçoivent pas suffisamment d’eau, ce qui entrave la reproduction des espèces. Les insectes pollinisateurs souffrent aussi beaucoup du manque d’eau, certains meurent. Les oiseaux ont donc moins à manger. C’est toute la chaîne qui est perturbée.
Eviter le cumul de stress pour les animaux
Que faire alors, pour soulager la biodiversité en cette période de sécheresse exceptionnelle? Pour le parc du Mercantour, il faut à tout prix éviter d’ajouter un stress supplémentaire aux animaux. Et donc inciter les visiteurs à déranger le moins possible la faune.
En saison touristique, la fréquentation des lieux empire le stress. Le parc note un nouveau type de visiteurs qui "n’ont pas forcément les bons codes pour les espaces naturels". Les animaux approchés fuient, et dépensent donc de l’énergie, alors que la sécheresse engendre déjà beaucoup de perte d’énergie pour eux.
"Il faut bien comprendre que ces animaux évoluent dans des conditions extrêmes, même s’ils sont habitués", insiste Emmanuel Gastaud. Alors, on reste sur les sentiers et on ne court pas derrière les chamois pour prendre le cliché parfait. Et on essaie de ne pas faire trop de bruit pour ne pas déranger les animaux qui, ne l’oublions pas, sont chez eux.
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Repenser la gestion de l’eau en montagne
Dorian Guinard insiste: pour protéger la faune et la flore, une bonne gestion de l’eau est capitale. Alors, dans le Mercantour, le parc incite les visiteurs aux gestes simples d’économie. Dans les refuges en particulier, la ressource est précieuse.
Avec la sécheresse, l’approvisionnement en eau y est limité, alors que les refuges en ont besoin pour les repas et les sanitaires. Ainsi, le refuge de la Valmasque a décidé de couper ses douches. Ce n’est pas le seul. Le refuge des Merveilles avait aussi décidé de les couper début juin, mais l’eau étant approvisionnée par un lac, il a pu les remettre en service depuis.
Pour Emmanuel Gastaud, chargé de mission au parc, les visiteurs doivent prendre conscience de cette problématique de l’eau. "L’eau est un bien commun", insiste-il. Face à cette situation exceptionnelle, au lieu d’aller prendre une douche, on opte donc pour une petite toilette ou on saute dans un lac. À Isola 2000, beaucoup d’endroits ne sont plus irrigués et les fontaines ont été coupées ; de même, la micro-centrale, qui produit de l’électricité, ne tourne pas à plein régime. Mais la question de la gestion de l’eau est bien plus large que celle des petits gestes du quotidien.
"Ce n’est pas avec des points d’eau, des petites constructions, qu’on va arriver à combler les carences hydriques", explique Dorian Guinard. Selon lui, c’est tout le modèle économique de la montagne qu’il faut repenser. La neige artificielle, qui nécessite une forte consommation d’eau et engendre la création de retenues collinaires, est particulièrement visée par les associations environnementales.
Or les canons à neige sont de plus en plus prisés par les stations, qui cherchent à pallier le manque de neige en hiver. Une conséquence de la hausse des températures et d’une faible pluviométrie, surtout en basse et moyenne altitude. À Isola 2000, 60 à 70% du domaine skiable est ainsi équipé de canons à neige.
Garde d'animaux contre hébergement
Découvert par reportage JT France 2
Avec les fortes chaleurs et les faibles précipitations, de nombreux animaux sauvages - notamment les oiseaux - peuvent se retrouver en difficulté. On vous donne des conseils pour les aider.
Non, nous ne sommes pas les seuls à souffrir de la chaleur et du manque d’eau. Cela n’aura échappé à personne, le mercure est monté ces dernières semaines et les alertes sécheresse ne cessent de se prolonger et de s’étendre. Mais ce ne sont pas seulement les hautes températures qui inquiètent, les faibles précipitations sont également dans les esprits.
Si la population a encore accès à l’eau, ce n’est pas toujours le cas de tout le monde. Certains animaux sauvages, eux, n’ont pas cette chance. "Ils ont du mal à trouver de l’eau, à se rafraîchir, explique Laura Diaz, de l’association UPA06. Beaucoup d’oiseaux sautent des nids ou des toits pour essayer de trouver un peu de fraîcheur. Il y a quelques jours, on nous a signalé une maman goéland qui a poussé ses petits d’un palmier parce qu’ils étaient en train de mourir de chaud."
"Une année particulière"
Un phénomène récurrent? Pas vraiment. "Cette année, c’est très tôt, poursuit Laura Diaz. On a beaucoup plus d’oiseaux pas encore plumés qui se retrouvent au sol. Là, c’est vraiment une année particulière. On a énormément de signalements de la part de particuliers."
Les oiseaux sont les principaux concernés, mais ils ne sont pas les seuls. "Des sangliers ont essayé de descendre dans le Paillon à Nice. Beaucoup de cours d’eau sont à sec. On a de l’eau stagnante dans certaines embouchures parce que l’eau n’est pas renouvelée."
Et cela entraîne des problèmes dus aux bactéries qu’on retrouve dans les eaux croupies. "Ils n’ont pas d’autre solution, ils sont obligés de s’hydrater dans ces points d’eau."
Difficile de lutter contre la sécheresse. En revanche, il est possible d’apporter un peu d’aide aux animaux en difficulté. Comment? "On conseille aux particuliers de mettre des coupelles d’eau chez eux. Il faut les remplir de pierres ou de branches pour éviter que les insectes - qui sont aussi en manque d’eau - ne se noient. Il faut renouveler l’eau tous les jours pour qu’elle soit fraîche et pour que cela évite la présence de moustiques."
Attention, il faut respecter scrupuleusement les consignes données lorsqu’un animal est recueilli.
Les gestes qui sauvent
Outre la sécheresse, de nombreux animaux sauvages sont régulièrement recueillis par des particuliers. Petit rappel du protocole strict à appliquer:
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Si vous voyez une blessure, que l’animal est en boule, amorphe ou qu’il n’est pas vif, il ne faut pas le laisser. Mettez-le dans un carton de type boîte à chaussure. Mettez du sopalin au fond du carton, faites des trous dans le couvercle, mettez-le au calme et dans le noir. Il ne faut pas lui donner à boire ou à manger.
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Ne mettez pas l’animal en cage car elle ne maintient pas la chaleur, contrairement à un carton, et cela stresse la faune sauvage.
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Vous pourriez rencontrer un jeune oiseau plumé au sol. S’il n’est pas blessé, il est seulement en émancipation et en apprentissage. Ce qui signifie que ses parents ne sont pas loin et s’occupent de lui. Il ne faut donc pas le prendre en pensant l’aider. S’il est dans un endroit dangereux il faut le remettre en hauteur dans un rayon de 30 mètres pour que ses parents puissent l’entendre et continuer de s’en occuper.
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Vous pouvez contacter la clinique vétérinaire référent faune sauvage, à Nice Lingostière au 04 93 29.84 11.
Les chenilles processionnaires ont été déclarées nuisibles à la santé humaine, dans un décret paru le 27 avril dernier. Ce classement va permettre - et obliger - les préfets à prendre des mesures pour traiter les zones à risques et protéger enfants, adultes et animaux.
LES OBJECTIFS DU PROJET
LE TOURISME DURABLE
Au milieu de cette Réserve animalière, l’homme n’est qu’un invité qui assiste, en toute saison, à la vie quotidienne d’une partie de la faune européenne et au rôle que joue celle-ci dans la dynamique des écosystèmes. Sous vos yeux, le témoignage de phénomènes naturels complexes qui attisent la curiosité du visiteur et incitent au respect de la nature.
À LA RENCONTRE DU DOCTEUR LONGOUR
UN DOCTEUR PAS COMME LES AUTRES
« Après dix ans d’un combat épuisant contre la bureaucratie, contre les sceptiques, après la vente de sa clientèle puis de sa belle villa, Patrice Longour, infatigable vétérinaire de 56 ans, a convaincu sa jeune femme, Alena, de le suivre. Il a rameuté ses amis, il a séduit des investisseurs après des semaines de palabres, il a bousculé l’administration à l’inertie désespérante, il a même intéressé un ministre de l’Ecologie.
Son idée de réserve, il est allé la pêcher en Afrique, au Botswana exactement, où durant de longues années il a milité pour la protection du delta de l’Okavango au sein de l’association Preserve, créée avec son complice de toujours, également vétérinaire, Daniel Baubet.
Aujourd’hui, au vu des résultats plus que probants de l’intégration de la faune sauvage dans ce milieu, le Dr Patrice Longour désire étendre son projet écologique, partout où l’agriculture moderne ne peut plus assurer la pérennité des exploitations traditionnelles. »
FRÉDÉRIC LEWINO
LE RETOUR DU SAUVAGE EN FRANCE
IL ÉTAIT TEMPS QUE LA FRANCE RETROUVE SES ESPÈCES PERDUES…
La Réserve des Monts d’Azur est le seul endroit en Europe où le bison d’Europe et le cheval de Przewalski vivent à nouveau ensemble !
Ces deux espèces emblématiques que l’homme avait quasiment exterminées sont à nouveau réunies sur un territoire qu’elles partagent avec les cerfs, chevreuils, chamois, sangliers, renards, loups, lynx et de nombreuses autres espèces. Sauvages et libres !
Personne avant nous n’avait osé organiser ces retrouvailles. Nous l’avons fait. Ce pari est une des expériences écologiques les plus excitantes du moment en Europe.