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Le docteur écossais Tobias Smollett était malade. Lui qui, pourtant, était du métier, n’arrivait pas à se guérir. En 1763, il décida d’aller se soigner sous le soleil de Nice. Bien lui en prit. Il restaura sa santé et, pour rendre hommage à la région qui l’avait guéri, il rédigea un récit de voyage.
"Quand je regarde autour de moi, écrit-il, je crois vraiment à un enchantement. On ne voit que des jardins pleins d’arbres verdoyants, chargés d’oranges, de citrons, de cédrats et de bergamotes. En s’en approchant, on trouve des carrés de petits pois bons à ramasser, toutes sortes de légumes magnifiques et des plates-bandes, de roses, d’œillets, de renoncules, d’anémones et de jonquilles, dans tout leur éclat et plus beaux, plus vigoureux et plus parfumés qu’aucune fleur jamais vue en Angleterre." Et il ajoutait: "Il n’existe aucun endroit au monde où la pluie et les vents sévissent moins qu’ici!"
Lorsqu’ils lurent cela au milieu de leurs brumes londoniennes, les Anglais n’eurent qu’une envie: venir sur la Côte d’Azur. Étant arrivés à Nice, beaucoup décidèrent d’y rester. Ils constituèrent une petite colonie qui ne tarda pas à créer le long du rivage leur Promenade des Anglais.
"Printemps perpétuel"
Mais Tobias Smollett ne fut pas le seul à rétablir sa santé à Nice. Il y eut aussi l’écrivain suisse Johann-Georg Sulzer. Arrivé souffrant au cours de l’hiver 1776, il repartit guéri. Comme Smollett, il s’empressa de vanter les mérites de la ville: "Ici, on jouit au milieu de l’hiver de toutes les grâces d’un printemps perpétuel", écrivit-il dans son livre "Voyage de Berlin à Nice". Cet ouvrage eut un tel succès qu’il fut traduit en français en 1782 et en italien en 1817.
L’écrivain Jean-Baptiste Dupaty constata, lui, dans l’une de ses "Lettres" publiées en 1785: "J’ai vu des Anglaises touchantes et même charmantes: à leur arrivée, elles mouraient; elles ont refleuri avec l’air de Nice".
Hyères plutôt que Nice
Mais voici un autre avis médical… Un avis médical très autorisé, émanant du célèbre médecin François-Emmanuel Fodéré, considéré comme le "père de la médecine légale" en France. Il donne, lui, la préférence à Hyères sur Nice: "La ville d’Hyères, qui est éloignée d’une lieue de la mer, pourrait, sous certains rapports, obtenir la préférence et paraîtrait même être un peu plus chaude en hiver et moins exposée que celle de Nice aux variations de la température", extrait de "Voyages" de Fodéré, cité par Marc Boyer dans l’"Hiver dans le midi".
Cet avis est confirmé par le "Guide des étrangers" en 1866: "Hyères, serre chaude de la France, a un climat meilleur que Nice".
Cet ouvrage remarque toutefois: "Trop souvent, hélas, les malades qui viennent demander à Hyères les bienfaits de sa douce température, arrivent dans un état presque désespéré. Fatigués d’un long voyage pendant une saison rigoureuse, ils succombent aux atteintes de leur mal!"
C’est ce qui est arrivé le 4 octobre 1860 au frère de l’écrivain Tolstoï, que celui-ci avait accompagné à Hyères. Commentaire de Tolstoï: "On ne peut imaginer quelque chose plus triste que cette ville. Elle est pleine de poitrinaires dont le cas est désespéré et il en meurt chaque jour!"
Il n’empêche, l’écrivain, lui aussi arrivé malade, âgé de 32 ans, est reparti d’Hyères en meilleure santé.
Menton et le Dr Bennet
Mais voilà quelqu’un qui trouve encore meilleur climat à Menton qu’à Hyères: c’est le docteur Bennett, lui aussi, Anglais.
Quittant Londres en mauvaise forme en 1859, il vint guérir à Menton, et s’y installa. Grâce à ses écrits, il fit venir ses compatriotes: "Vingt hivers passés à Menton, vingt printemps employés à parcourir la Méditerranée en tous sens… je n’ai pas trouvé ailleurs de climat meilleur qu’à Menton".
Parmi ses compatriotes qui vinrent, et qu’il soigna, figure Webb Ellis, l’inventeur du rugby. Il s’installa à Menton et y finit sa vie.
Au siècle suivant, un autre personnage célèbre vint soigner sa tuberculose à Menton, l’écrivaine néo-zélandaise Katherine Mansfield.
Se coucher à Cannes
De son côté, le… "Guide du poitrinaire", en 1874, est formel: il faut se rendre à Cannes. Mais il convient d’observer un certain mode de vie: "On doit se lever tard et se coucher tôt, de manière à rester environ douze heures au lit. Alors même que l’on ne dort pas, le lit repose, aucun lien ne gêne ni la respiration ni la circulation, en outre le proverbe ‘‘qui dort dîne’’ a un côté vrai en ce sens qu’on se dépense moins", cité par Dominique Escribe dans son ouvrage "Côte d’Azur, genèse d’un mythe".
Nice, Hyères, Cannes, Menton, Grasse ou Saint-Raphaël, il n’y avait qu’à choisir pour venir se soigner, mais la direction était la même: la Côte d’Azur!
Quelle implication des habitantes et habitants dans le Parc naturel régional des Préalpes d'Azur ?
🖐️ Habitantes et habitants du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur, nous vous sollicitons pour répondre à quelques questions (15 minutes) sur votre relation au territoire des Préalpes d'Azur.
🗺️ Entre mars et juin 2024, un premier questionnaire a été diffusé pour faire le bilan citoyen de l'évolution du territoire et des actions du Parc. Merci aux 207 participants et participantes. Retrouvez les résultats de ce premier questionnaire ici :
Réponses brutes – questionnaire bilan citoyen 12 ans de territoire PNR
https://www.parc-prealpesdazur.fr/wp-content/uploads/2024/01/Reponses-brutes-Questionnaire-bilan-citoyen-12-ans-de-territoire-PNR1.pdf
Résultats analysés – questionnaire bilan citoyen 12 ans de territoire PNR
https://www.parc-prealpesdazur.fr/wp-content/uploads/2024/01/Resultats-Analyses-du-Questionnaire-bilan-citoyen-12-ans-de-territoire-PNR-mis-en-page.pdf
nouveau questionnaire
Ce nouveau questionnaire a pour objectif de mieux connaitre les souhaits des habitantes et habitants pour l'avenir du territoire et pour l'implication des citoyens et citoyennes auprès du Parc aturel régional des Préalpes d'Azur
https://www.evalandgo.com/f/169841/4pjTh2zR6FnxcxDhHrDyVk?o=1805b77981a7bc
Dans une démarche novatrice et écologique, Tilikum’s Spirit envisage la sanctuarisation du site de Marineland pour créer un véritable refuge marin.
L'association Tilikum's Spirit
Le Tilikum’s Spirit a vu le jour sous la forme d’un collectif en décembre 2022 après avoir œuvré plusieurs années pour le suivi des animaux marins présents à Marineland et la défense des cétacés captifs.
Depuis 2019 les bénévoles du collectif se sont déplacés au parc très régulièrement pour suivre les animaux et leur évolution. Petit à petit, le Tilikum’s Spirit a vu le jour sur les réseaux sociaux jusqu’à la création officielle du collectif en 2022.
Face à l’ampleur qu’ont pris les actions du Tilikum’s Spirit, décision a été prise de créer l’association (Création officielle le 8 avril 2024).
L'objet et les moyens de l'association
L' association a pour objet :
La défense des cétacés captifs.
La défense de tous les animaux marins captifs (oiseaux, pinnipèdes, poissons, cétacés… la liste étant non exhaustive).
La protection et la sauvegarde des cétacés libres.
La mise en place de structures type sanctuaires ou refuges.
Le soutien à d’autres associations ou organisations non gouvernementales.
Les moyens mis en place pour réaliser cet objet sont :
Organiser et participer à des manifestations ou interventions.
Informer le public de la vie des animaux marins captifs ainsi que des difficultés rencontrées par les animaux marins libres.
Mettre en place toute collaboration avec des organismes publics ou privés.
Faire toutes les démarches ou actions nécessaires à la préservation des animaux marins libres ou captifs.
L’association se réserve le droit de se joindre ou de réaliser toute expertise ou action en justice et plus largement toute procédure judiciaire ou non judiciaire en rapport avec l’objet de l’association.
Effectuer des prestations de services uniquement dans le cadre de l’objet de l’association
Plantes, bijoux, déco artisanale, livres, animations pour les enfants, chants festifs… Dimanche, le marché de Noël accueilli par l’épicerie Ambrosia, à La-Roquette-sur-Var, ressemblera à s’y méprendre à ces événements de saison pour glaner des cadeaux locaux. À une exception près: pour s’y faire plaisir, pas d’euros à débourser mais des G1 (prononcés "junes"), une monnaie libre dématérialisée aux valeurs très différentes de l’argent qu’on sort de notre porte-monnaie.
Qu’est-ce que la G1?
Née en 2017 de l’esprit d’un mathématicien français, la G1 est une crypto-monnaie générée par un algorithme informatique. L’idée: s’affranchir de celle générée par les banques via l’emprunt pour en créer une plus égalitaire. "Quand on entre dans la G1, tous les jours, on reçoit de la valeur. Au niveau philosophique, ça remet l’humain au centre: ce n’est pas parce qu’on fait quelque chose, mais parce qu’on est, qu’on vaut quelque chose", souligne Morgane Tymen, cofondatrice de l’épicerie (et également collaboratrice de Nice-Matin), intéressée par ce système d’échanges.
Pour avoir ses premiers G1 crédités, cela passe par l’installation d’un logiciel libre, sorte de compte courant baptisé Cesium. Mais avant, par des échanges en chair et en os. "Pour être membre, il faut que cinq personnes vous rencontrent lors d’un G-marché. À cette occasion, on vous fait une première donation en G1", détaille Sam, habitante de Puget-Théniers qui compte parmi les 100 à 150 utilisateurs azuréens revendiqués par cette monnaie.
Qu’acheter ou vendre avec?
Ancienne bergère au RSA, Sam utilise régulièrement ses "junes" et assure y avoir gagné en pouvoir d’achat. Payer en G1, cela peut se faire lors d’événements ou encore en ligne via la plateforme qui, à la manière du site Leboncoin, propose de la vente de biens et services près de chez soi. "J’y ai vendu une table à dessin, des tisanes, un appareil photo. Et acheté des sculptures à des artistes locaux, une formation sur le référencement Google. Dans la vallée, j’ai aussi pu avoir de la viande bio auprès de la Ferme du Collet, à La Penne, me faire prêter une voiture…", s’enthousiasme Sam. Envie d’en savoir plus? Dimanche, une présentation de la monnaie aura lieu à 11h sur le marché de Noël d’Ambrosia.
Dimanche 22 décembre, 10 à 22h, devant l’épicerie Ambrosia (12, RN 6202 à La Roquette-sur-Var). Infos: gmontagneazur@mailo.fr
Informations sur Aliza Taxi 06 09 38 54 49
Taxi Bernard Sophia Antipolis 06 09 58 32 47 (taxi médical)
https://g.co/kgs/hnsaBT4
TAXI FLO SOPHIA ANTIPOLIS 06 37 77 84 40 (aéroport)
https://g.co/kgs/gezxT6X
Taxi Marjo & Séb Valbonne Sophia Antipolis Conventionné 06 76 53 78 21
https://g.co/kgs/YrPXf6X
Chauffeur VTC Benjamin Mougins 06 67 09 11 18
Trajet Mougins > Aéroport de Nice à partir de 30€
Tarif exacte en fonction de l'adresse exacte et de l'horaire
Un problème avec un appareil électroménager ? Georges Dépannage dépanne vos appareils électroménagers tout autour de Cannes, Antibes et Mandelieu (06).
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Georges Dépannage Ménager met tout en œuvre pour réparer à moindres frais votre appareil en panne et éviter ainsi que votre électroménager n’aille directement à la poubelle. Georges Dépannage Ménager propose un dépannage de proximité, à visage humain. En confiant à l’un de votre technicien dépanneur Georges Dépannage Ménager la réparation de votre lave-linge, lave-vaisselle, four, réfrigérateur ou autre gros électroménager, vous bénéficiez d’un interlocuteur unique qui saura vous expliquer clairement et simplement la panne et agir en conséquence pour la réparer. Georges Dépannage Electroménager intervient dans un rayon de 15 km autour de Cannes, jusqu’à Antibes, Mandelieu La Napoule et Grasse, sur tout type d’appareil qualifié de grand ou gros électroménager. Les réparations peuvent être exécutées chez vous ou en atelier, où vous pouvez aussi nous apporter votre matériel en panne ou défectueux. Georges Dépannage Ménager propose gratuitement le prêt d’appareil électroménager, lorsque le matériel que vous nous avez confié pour réparation se trouve immobilisé pendant une longue durée.
Membre du réseau Répar'Acteurs
Gage de sa qualité de dépanneur en électroménager, Georges Dépannage Ménager est labellisé Répar’Acteur, une opération lancée par la chambre de métiers et de l’artisanat, avec le soutien de la région et de l’ADEME. Cette opération permet de valoriser le savoir-faire d’artisans de la réparation et de prôner une économie circulaire (selon la logique « recycler - réparer - réutiliser »), plutôt qu’une économie linéaire (selon la logique « extraire - fabriquer - consommer - jeter »).
Le séisme qui a été ressenti lundi soir dans les Alpes-Maritimes, le Var et en Italie a eu lieu à environ 25km au large des côtes au niveau de la frontière italienne. Ce séisme de magnitude modérée a été bien ressenti et également parfaitement enregistré par les réseaux de surveillance. Il a eu lieu dans la zone de la faille ligure, responsable du séisme de 1887 de magnitude 6,5 qui avait causé à l’époque environ 600 victimes en Italie.
La surveillance sismique est assurée au laboratoire Géoazur grâce à 40 stations sismologiques installées à terre dans les Alpes-Maritimes, le Var et la Corse. Elles enregistrent en temps réel toutes les vibrations du sol et permettent d’obtenir en quelques minutes la localisation et la magnitude du séisme. Elles fonctionnent en permanence. Tous les séismes sont ensuite répertoriés sur le site du laboratoire, sismoazur.oca.eu, qui présente la sismicité en temps réel dans la région sud-est de la France. Ces stations sont connectées aux stations italiennes et sont gérées par le laboratoire Géoazur. Tous les enregistrements sont transmis également vers des bases de données européennes et mondiales pour que les chercheurs puissent travailler librement sur les données (le réseau EPOS européen met à disposition gratuitement des nombreuses données d’observation de la terre: www.epos-france.fr).
"L’enregistrement en mer, c’est plus nouveau"
En plus de ces capteurs à terre, le séisme a été enregistré par un capteur sous-marin installé au large, ainsi que par un nouveau système d’enregistrement sur fibres optiques en fonction depuis tout juste un mois. Le séisme ressenti lundi soir a été le premier qu’il a enregistré dans la zone. "Il vient compléter le réseau de surveillance existant et il a été mis au point par Anthony Sladen, chercheur à Géoazur, explique la sismologue Françoise Courboulex, directrice de recherche au CNRS. L’enregistrement des séismes à terre c’est quelque chose que l’on fait traditionnellement, l’enregistrement en mer, c’est plus nouveau. Avec ce nouveau dispositif, nous avons aujourd’hui une couverture exceptionnelle en matière d’observation des séismes sous-marins."
Avec ce nouveau dispositif, les chercheurs espèrent ainsi en apprendre plus sur le fonctionnement de la faille ligure. Jusqu’où est-elle active? Quel séisme peut être engendrer? Permettra-t-il d’anticiper le risque? Françoise Courboulex reste très prudente: "Cela reste un travail de recherche et nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements… Mais une chose est sûre, aucun dispositif ne permettra de prédire l’occurrence d’un séisme, donc il vaut mieux s’y préparer."
Autres articles
Nos bâtiments peuvent-il faire face à un gros séisme? "Il faut mener dans chaque commune un diagnostic de vulnérabilité des bâtiments construits avant 1998", selon un architecte niçois
https://www.nicematin.com/urbanisme/nos-batiments-peuvent-il-faire-face-a-un-gros-seisme-il-faut-mener-dans-chaque-commune-un-diagnostic-de-vulnerabilite-des-batiments-construits-avant-1998-estime-l-architecte-nicois-jean-baptiste-griesmar-963335
Les séismes se multiplient-ils dans la région? Sont-ils plus violents? Les ressent-on davantage? Doit-on s'attendre au "Big One"? On fait le point
https://www.nicematin.com/environnement/les-seismes-se-multiplient-ils-dans-la-region-sont-ils-plus-violents-les-ressent-on-davantage-doit-on-s-attendre-au-big-one-on-fait-le-point-963341
Le repère du Zèbre, votre magasin d'articles de bien-être, cosmétiques, modes et décorations, concept lifestore à Valbonne près de Sophia Antipolis.
Découvert par article nice Matin https://www.francebleu.fr/emissions/bienvenue-chez-vous/idee-cadeau-une-bougie-artisanale-et-responsable-du-repere-du-zebre-a-valbonne-2777689#xtor=RSS-106
L’équipe de What06 est heureuse de vous présenter sa plateforme Tech4Elles (présentation) qui permettra de mettre en relation des jeunes filles et des marraines Roles Models.
Par Women Hackers Action Tank https://what06.fr/
En 2016 le collectif WHAT06 naît d’un objectif clair: Montrer l’accessibilité de la science à TOU(TE)(S) !
Le collectif souhaite rendre visibles les femmes travaillant dans les domaines du Numérique et de la Technologie. Également, l’objectif est de faire découvrir les métiers de l’ingénierie informatique aux femmes et aux jeunes filles.
Après 4 Hackathons réalisés, 2 Girls Tech Day et plusieurs autres événements au format plus court, nous vous préparons un nouvel événement: La deuxième édition des Trophées Women In Tech Sud !
Plus d’infos sur notre événement de l’année sont à venir : Suivez nous sur les réseaux !
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/economie/comment-l-application-tech4elles-veut-inspirer-la-prochaine-generation-de-femmes-dans-la-tech-959842
Traditionnellement la région PACA (Provence Alpes Côte d'Azur) n'est pas la région où l'on trie facilement les emballages. Notre région se classe 12e au niveau national d'après les chiffres de Citéo, entreprise spécialisée dans le recyclage des déchets. Mais en 2023, nous avons fait des progrès. Nous avons mieux trié (+4%) les emballages ménagers par rapport à 2022. En moyenne les habitants de la région Sud ont jeté 56 kilos d'emballages et de papier dans les containers appropriés.
47,5 kilos d'emballages triés par habitant
La collecte des emballages en plastique et en carton progresse. Dans les Alpes-Maritimes, nous trions moins qu'au niveau régional avec 47,5 kilos d'emballages jetés par habitant en 2023. C'est en hausse de plus de 5% par rapport à 2022. On trie mieux dans le 06 que dans les Bouches-du-Rhône (29,2 kg par habitant) mais nous sommes loin des 90 kilos d'emballages jetés par les Haut-Alpins.
D'après Citéo, à l'échelle nationale, les Français ont trié l'an dernier en moyenne 58 kilos d'emballages ménagers (papiers, carton et 33 kilos de verre) par habitant, soit un kilo de plus qu'en 2022.
Après un été avec une chaleur étouffante, des tempêtes et inondations en septembre et un soleil éclatant en novembre, à quoi va ressembler la météo sur la Côte d'Azur dans les prochaines années?
Le réchauffement climatique est de plus en plus perceptible par le grand public avec des vagues de chaleur très intenses et des précipitations parfois dévastatrices.
Et la Côte d’Azur est le parfait exemple de ce phénomène depuis quelques années. Météo-France a dévoilé les folles prévisions sur les températures estimées à Nice, Toulon et sur la Côte d'Azur en général pour l'année 2100. Voici ce que dit le rapport du site Climat Diag.
Les températures vont encore grimper pendant l'été
Si l'été 2024 a été particulièrement chaud, vous n'êtes pas au bout de vos peines, il faudra compter 5 degrés de plus en moyenne en saison estivale sur le bassin méditerranéen.
En plein été à Nice, au plus haut de la saison, la valeur moyenne devrait frôler les 27°C en 2100, contre une valeur référence de 22°C.
Du côté du Var, des villes comme Toulon gagneront quant à elle 3 degrés en moyenne sur l'année (toute saison confondue) et plus de 5 degrés l'été en passant d'une valeur de référence de 22,5 degrés à 27,3 degrés en plein été.
Les autres saisons ne seront pas épargnées avec une hausse significative de la température: +3°C l’hiver, +4°C l’automne. Les jours de "chaleur" devraient être de plus en plus nombreux au cours de l'année 2100.
Augmentation du nombre de "nuits tropicales"
Le nombre annuel de nuits tropicales devrait s’élever à 105 au plus haut, 91 au plus bas. À titre de comparaison, Nice a dépassé les 55 nuits tropicales consécutives en 2024.
Pour rappel, l’année 2022 avait été également compliquée une fois la nuit tombée avec la barre des 100 nuits tropicales franchie en quelques mois.
Plus de précipitations et une montée des eaux sur le littoral
Si la chaleur est de rigueur, les précipitations s’annoncent également beaucoup plus violentes dans les années à venir. Avec un cumul de pluie de 336mm au plus haut en automne, contre 311 en valeur de référence, ces données inquiètent surtout dans les régions les plus touchées des Alpes-Maritimes et du Var qui ont déjà subi de gros dégâts.
De son côté, Météo-France tire la sonnette d'alarme sur la montée des eaux et tout particulièrement du niveau de la mer Méditerranée. En effet, selon les estimations une progression de 79 centimètres au plus haut contre une valeur de référence fixée à… zéro est attendue dans les dizaines d'années à venir. Elle devrait avancer d’au moins 46 cm, selon la valeur la plus basse calculée.
À Nice, les galets sur la promenade des Anglais servent justement de digue pour protéger la ville contre la montée des eaux.
De manière plus globale, Météo-France prévient: "L’urgence climatique est là. Pour agir, il est indispensable de connaître avec précision les évolutions climatiques auxquelles il faut s’adapter".
La campagne Inf’eau mer sera présente cet été sur les plages du littoral pour répondre à vos questions concernant l’environnement et la protection de la mer.
découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/vie-locale/a-mandelieu-et-ailleurs-ils-se-mobilisent-pour-la-mer-939857
La qualité de notre littoral est l’affaire de tous ! » affirme le conseil scientifique des îles de Lérins qui organisait une journée de sensibilisation sur la plage des Dauphins en ce début de mois d’août.
Installé sous un chapiteau à l’entrée de la plage, Damien Lagrange, chargé d’études en biologie marine au sein du conseil scientifique, explique: "Invité par la Ville de Mandelieu, on vient ici à la rencontre du public pour solliciter son avis sur la qualité de l’eau et de la plage. On en profite pour parler déchets, pollution, et donner des infos sur les bons gestes!"
Résidents locaux et vacanciers sont venus se renseigner, discuter et remplir le questionnaire "Inf’eau mer". Rôle de la posidonie, utilisation raisonnée des douches (toujours à l’eau potable!) mégots, tri des déchets, le public présent se prête au jeu de l’enquête avec intérêt.
"J’ai l’impression de rencontrer des personnes de plus en plus sensibilisées, preuve que l’on sert à quelque chose" souligne en souriant Damien.
Stephan et son épouse, résidents de l’agglo, récupèrent prospectus informatifs et petits cadeaux, appréciant "une très bonne initiative".
Cette campagne au plus près du public permettra de remonter de nombreuses informations pour mieux gérer la qualité de l’eau et celle de nos plages, sollicitant l’implication de tous.
Il reste encore quelques dates, notamment à Cannes. Ce sera les 20, 27 et 30 août au Méditerranoscope de l’île Sainte-Marguerite, le 21 août plage Gazagnaire et le 27 août plage du Riou.
Le responsable des objets trouvés de Cannes, Michel Grippi, est fier. Fier de son taux de restitution: 16%, contre 3% pour la moyenne française.
"On a créé un compte Facebook, on est les seuls en France. Ce n’est pas un site de dialogue, mais une vitrine", pour présenter les objets trouvés. Seuls les objets sans nom, qu’on ne peut pas identifier, comme les clefs, les sacs, les parapluies, sont mis sur Facebook. "Mais pas les téléphones!"
Trop compliqué. Le but étant de restituer un maximum: "Je veux arriver au moins à 20%."
Pour le reste, "on fait des recherches". Alors, Madame Quereda appelle assurance, banque, laboratoire, médecin… Tout ce qui est possible et inimaginable pour retrouver les propriétaires.
"Pour l’année 2023, on a rentré 4.415 objets." Avec un pic important juste après la période du Festival du film – "le Palais nous ramène les objets par cartons" –, et jusqu’à la fin des vacances scolaires d’été: juin, juillet et août, "on est entre 500 et 600 objets au mois, le reste de l’année entre 250 et 300".
Une fois que les objets sont ramenés au service des objets trouvés, au 45, boulevard Carnot, toussont photographiés, étiquetés et stockés.
Chaque municipalité décide du délai de garde. Pour Cannes, c’est 6 mois (les documents d’identité, eux, sont détruits après un mois).
Une montre à 15.000 euros
Ensuite, si les objets n’ont pas retrouvé leur propriétaire, ils sont vendus à un commissaire-priseur. "Il le revend ensuite à des sociétés" (Cash converters, par exemple).
Et même si 90% du stock est à jeter, "il y a des beaux lots, quasiment tous les téléphones lui reviennent. La dernière fois, il y avait 11 trottinettes. La moins chère doit valoir 700 euros et la plus chère dans les 3.000." Mais l’argent de la vente va à l’état, pas à la municipalité.
Et l’argent présent dans les portefeuilles perdus va, lui, au Trésor public. Ce que regrette le responsable, car "un service des objets trouvés coûte assez cher à l’administration communale".
D’autant plus que le service peut expédier, à ses frais, certains objets trouvés dans toute la France (métropolitaine et Dom Tom). "Mais seulement de mairie en mairie!" Si un propriétaire veut recevoir l’objet chez lui, c’est à ses frais!
Et des objets insolites, il y en a? "On a ramené à mon prédécesseur une enveloppe avec 10.000 euros dedans." Pour Monsieur Grippi, c’est une montre Chopard à 15.000 euros. "Après on a quelques godemichés dans les valises, puisqu’on ouvre tout." Et quand les gens viennent les chercher, "moi j’aime bien leur dire: ‘‘y’a TOUT dedans’’ (rire)".
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Mail: pmobjetstrouves1@ville-cannes.fr. objets-trouves@ville-cannes.fr
Tél. 04.97.06.40.00. 45, boulevard Carnot.
Rachel Bianconi est accompagnante funéraire sur la Côte d'Azur : qu'est-ce que c'est ? - France Bleu
En ce 1er novembre, France Bleu Azur se penche sur un sujet à la fois lourd, mais qui par définition nous concerne tous : la gestion de la mort, à la fois personnellement et pour nos proches. Réponses avec une invitée qui exerce une profession méconnue : accompagnante funéraire .
Comment appréhender la mort, à la fois pour soi, et pour ses proches ? Comment s'organiser, à qui parler, et faut-il d'ailleurs en parler ? Sur la Côte d'Azur, Rachel Bianconi accompagne des familles "dans tout ce que les pompes funèbres ne font pas" : elle a lancé son activité d'accompagnante funéraire.
Invitée ce vendredi 1er novembre de France Bleu Azur, elle nous détaille son métier. Interview à réécouter en podcast.
Il a fait le tour du monde sous l’eau. Il sait mieux que personne le luxe que cette ressource naturelle épuisable peut représenter pour certaines populations, et le luxe qu’elle va sûrement devenir pour nombre d’entre nous dans les années qui arrivent. Étienne Lorant, scaphandrier de formation, a plongé dans toutes les mers du monde au service de différentes entreprises. Il a souvent connu des difficultés liées à la qualité de l’eau qu’il buvait durant ses missions, parfois subi des dysenteries invalidantes. Quand il rentre en France, il découvre l’existence d’une technologie qui transforme l’air ambiant en eau pure. En réalité, c’est l’humidité de l’air qui est capturée (comme le fait un climatiseur) puis filtrée, pour devenir de l’eau complètement potable. Il adopte le concept, crée la startup Serenity Corporation à Cannes en début d’année, au capital social de 100.000 euros, et assemble en France, les éléments nécessaires pour construire son produit.
Superpotable
"La qualité de l’eau qui sort de nos machines, explique le fondateur de la startup, va même au-delà du cahier des charges français." Une eau superpotable qui pourrait être superutile dans bien des situations. Concrètement? L’appareil est branché sur secteur mais il est possible de le relier à un panneau solaire. Il ne consomme que 160 watts par jour, soit deux à trois fois moins qu’un réfrigérateur et 10 fois moins qu’un sèche-cheveux. Il fonctionne dès que l’humidité de l’air dépasse les 40%, "ce qui est le cas partout sur terre, sauf dans certaines zones en Irak", indique notre globe-trotter. Sa plus petite machine, placée dans n’importe quelle pièce, peut produire jusqu’à 10 litres d’eau potable par jour. "Au départ, je voulais monter une ONG pour démocratiser le plus vite possible ce procédé et apporter de l’eau à toutes les populations, poursuit Étienne Lorant. Mais il fallait d’abord familiariser le public avec cet usage. Améliorer la techno et voir comment passer à la phase industrielle."
De l’eau pour tous
Alors, pour booster sa phase de recherche et développement, il se rapproche de Mathieu Merian, le fondateur de trois startups basées à Sophia Antipolis dont My3D, fournisseur de solutions d’impression 3D de pointe. "Au départ, raconte Mathieu Merian, je rencontre Etienne en tant que potentiel client par rapport à la personnalisation de ses machines. Puis le projet m’a touché. Nous avons les mêmes souhaits d’accessibilité universelle pour des produits que nous jugeons élémentaires et nous avons noué un partenariat. Avec mes équipes, nous travaillons à l’amélioration de sa technologie et sur le marketing." Mathieu Merian, également fondateur de Somanity – conception et fabrication d’exosquelettes imprimés en 3D pour permettre aux personnes handicapées moteur de se déplacer à moindres coûts – est incontestablement l’homme "serein" qu’il fallait à l’aventure Serenity.
"La plus grosse machine que nous pouvons fabriquer est capable de produire 600 litres d’eau par jour et rentre dans un container. Nous pouvons ainsi la livrer en 24 heures n’importe où dans le monde, indique le patron de Serenity. À Gaza, dans la vallée de la Vésubie, à Valence... Souvent dans ce type de catastrophes, l’eau est coupée et quand elle revient au robinet elle n’est pas encore potable. L’électricité, on arrive toujours à en produire et il y a des groupes électrogènes aussi. Nos machines peuvent ainsi fonctionner et fournir de l’eau."
Développement international
Pour avoir vadrouillé Étienne Lorant sait que dans nombre d’endroits dans le monde l’eau est acheminée en bouteilles par bateau, hélicoptères... "Là, on la produirait sur place. Ce qui diminuerait les émissions de gaz à effet de serre liées au transport." Mathieu Merian est en contact avec Bpifrance et l’Imredd pour breveter une technologie à incorporer dans la machine qui améliorerait sa taille, son rendement et la maintenance – pour l’heure, les filtres sont à changer tous les six mois. Et aussi pour travailler à une fabrication française. De belles perspectives en vue pour cet appareil déjà commercialisé dans des commerces cannois, chez un constructeur de yachts en Italie, dans une société en Grèce, une autre en Belgique. Et même, en Belgique, un footballeur professionnel a acquis Serenity et a signé un contrat de distribution pour son pays. "Nous allons déployer dans un premier temps le produit par vente de licences d’exploitation, pour le démocratiser." En BtoB et BtoC. Pour que l’accès à l’eau potable coule de source.
De 1.700 euros à 79.000 euros
Startup Serenity Corporation https://serenity-corp.com/
Quelles conséquences de ces panneaux sur la faune et la flore?
En préambule, rappelons que selon l’IPBES (plateforme Intergouvernementale sur la Biodiversité et les Services éco-systémiques), sur les 8 millions d’espèces animales et végétales recensées, environ 1 million est menacé d’extinction au cours des prochaines décennies. La première cause, c’est la perte d’habitat des espèces. C’est le cas pour les parcs solaires qui imposent le déboisement à l’endroit du parc mais aussi entre 50 et 100m autour afin d’éviter les incendies, mais aussi sur des km de raccordements sous terrains.
La hausse de la température serait aussi néfaste?
Les panneaux provoquent un réchauffement local du secteur. En été, leur surface peut atteindre 85°. Ce qui crée des dômes de chaleur. Leur aspect passe pour de l’eau pour certains insectes qui s’y posent et grillent. Les apiculteurs fuient d’ailleurs ces centrales solaires. Mais paradoxalement, l’impact le plus néfaste est en hiver. Exemple, le crapaud qui entre en hibernation à proximité, trompé par la hausse des températures, va sortir pour se reproduire en plein hiver. Et mourra de froid. Des études ont démontré la baisse majeure de la population de chauve-souris en présence de ces panneaux. Toute la chaîne alimentaire peut se trouver perturbée. La biodiversité est en danger.
Quelles espèces impactées sur le site du projet de parc solaire à Séranon?
Début septembre, un écologue indépendant a mis au jour trois espèces protégées à forts enjeux de conservation qui n’avaient pas figuré à l’étude d’impact: le campagnol amphibie, et deux oiseaux, le verdier d’Europe et le chardonneret élégant. Début octobre, une autre étude indépendante a conclu que le risque pour le muscardin (rongeur) et la Crossope de Miller (musaraigne aquatique) était caractérisé.
Il y a des risques que l’on ignore encore?
Des études débutent ou sont en cours et on déploie à marche forcée sans respecter le principe de précaution. Tant que l’on ne connaîtra pas les risques exacts que l’on fait prendre à la biodiversité, il ne faudrait pas faire ces aménagements. Le Conseil d’État a rappelé en décembre 2021 la nécessité d’analyser les risques sur les espèces protégées.
Depuis un an, l’OFB travaille avec des bureaux d’études pour connaître l’impact de ces installations sur les oiseaux. On pourrait s’en moquer. Mais la biodiversité, c’est nous aussi. Et cela nous impacte déjà.
Projet de parc Solaire à Levens
https://www.nicematin.com/environnement/-les-panneaux-sur-les-toitures-pas-dans-la-nature-a-levens-bras-de-fer-autour-du-projet-de-parc-solaire-au-mont-arpasse-953382
Projet de parc Solaire Séranon/Valderoure
https://www.nicematin.com/environnement/-j-aimerais-vraiment-empecher-le-massacre-elle-se-bat-contre-les-projets-de-parcs-photovoltaiques-en-cours-dans-le-haut-pays-grassois-953393
Proposition de projet de parc solaire aux Monts d'Azur - refusé par ce défenseur de la biodiversité qui s’insurge contre les parcs solaires en pleine nature
https://www.nicematin.com/environnement/-ils-m-ont-propose-un-projet-sur-80-hectares-j-ai-refuse-ce-defenseur-de-la-biodiversite-s-insurge-contre-les-parcs-solaires-en-pleine-nature-953385
C’était "il y a trois, quatre ans". Et aujourd’hui encore, cette initiative met Patrice Longour en colère. Le fondateur de la réserve biologique des Monts d’Azur, à Andon, raconte comment on lui a proposé d’accueillir un parc photovoltaïque de 80 hectares sur ses terrains, au col de Bleine. "On m’a indiqué que j’avais tout intérêt à accepter. J’ai refusé."
Arracher des arbres pour planter des panneaux solaires? Inconcevable pour ce farouche défenseur de la biodiversité, qui fait cohabiter dans sa réserve bisons, cerfs et chevaux de Przewalski. "Je ne comprends pas comment au XXIe siècle, on peut se permettre de sacrifier des territoires qui sont l’avenir, en particulier des territoires sauvages. Ce n’est pas ça, l’écologie!"
Patrice Longour le précise: il n’a rien contre le photovoltaïque. Au contraire. "C’est une partie de la solution. Mais cela doit d’abord être fait dans les parties urbanisées. Ensuite, on pourra éventuellement penser à les mettre à la campagne. Pour l’instant, c’est juste une aberration. Commencez par panneauter les villes!"
Petite boîte, grande avancée? Depuis plusieurs semaines, elles sont partout au centre hospitalier Simone-Veil: au bloc opératoire, dans les salles de naissance, en réanimation… Dans "tous les services qui font de l’injectable", résume la directrice adjointe en charge de la recherche, de l’innovation et du développement durable, Nathalie Ronzière.
Ces boîtes sont de petits conteneurs marron, fruit du projet LiquidiMed et si elles n’ont l’air de rien comme ça, elles sont pourtant à l’origine d’un changement drastique dans le traitement des déchets médicamenteux liquides. Retour en arrière.
Un litre de déchets liquides par jour à traiter
Au printemps 2023, un audit a permis d’établir que la quantité des déchets liquides au bloc s’élevait à un litre par jour. "Des seringues inutilisées ou pas totalement. Et il n’existait aucun dispositif pour récupérer ces restes, renseigne Nathalie Ronzière, à l’origine de la démarche avec Sylvie Chanton, pharmacienne à l’hôpital. Ça part dans les boîtes DASRI [déchets d’activités de soins à risques infectieux] avec les aiguilles, avec le risque que ça se répande. Pour en absorber un peu, on jette ça sur une pile de compresses, avec le gaspillage induit. Et, parfois, ça part dans l’évier…"
Le tout, avec des conséquences environnementales puisque, sur les vingt-quatre substances analysées (éphédrine, paracétamol, noradrénaline, propofol, etc.) lors des tests, la plupart présentaient un indice PBT (persistance, bioaccumulation et toxicité) élevé. "On ne pouvait pas continuer dans cette démarche", souffle la directrice adjointe. La rencontre avec Med33 a changé la donne.
En janvier, l’établissement cannois se rapproche avec les représentants de la société girondine, spécialisée dans la distribution de dispositifs médicaux innovants.
Déchets gélifiés et lancement de l’expérimentation
Après cinq mois d’échanges nourris, elle dévoile un prototype de conteneur écologique d’un demi-litre, fabriqué à partir de résidus de bois – "de la sciure récupérée chez Ikea" – et de polypropylène biosourcé.
Il est, surtout, équipé "d’un manchon assez incroyable, qui absorbe jusqu’à cent fois son poids" et vient gélifier les déchets liquides, éliminant tout risque de fuite. "On a essayé de renverser le contenant: pas une goutte ne s’échappe", s’enthousiasme Nathalie Ronzière. LiquidiMed était né.
En test dès le mois de juin au bloc opératoire, le dispositif, piloté par le médecin anesthésiste Mohamed ben Abdelkarim, a été adopté de manière permanente en septembre. "Depuis cette date, 20,2kg de déchets liquides ont été récoltés. On a aussi étendu aux salles de naissances, à l’endoscopie, à la réanimation, etc. On arrive en fin d’expérimentation."
Vers une généralisation des boîtes DASRI en bois
Pour la directrice adjointe, "une vraie trouvaille", d’autant que, lorsque la boîte est pleine, un dispositif permet de la sceller, avant incinération. "Et là encore, le bois brûle mieux que le plastique." Plus proprement, aussi.
C’est là que le partenariat avec Med33 dépasse le cadre de LiquidiMed. Si l’utilisation du prototype (sur la base de 832 conteneurs pour couvrir l’activité annuelle du bloc) permet, selon les projections, d’économiser 285kg de CO2 par an, la généralisation des boîtes DASRI en bois, fabriquées de la même manière que LiquidiMed, serait d’une tout autre ampleur: "L’analyse de leur cycle de vie montre une économie en CO de 66% par rapport à celles en plastique. La substitution complète des 20.000 boîtes DASRI utilisées chaque année induirait une économie de 16,7 tonnes de CO et de plus de 126 millions de litres d’eau" avance Nathalie Ronzière.
On n’y est pas encore mais, depuis début octobre, une expérimentation est en cours en cardiologie. Affaire à suivre…
UPDATE DÉCEMBRE 2024 L’hôpital de Cannes récompensé pour sa solution qui gère les déchets médicamenteux
Lancée il y a seulement quelques mois par l’entrepreneur cannois Christophe Demarest, l’application Save me a franchi les 1.000 utilisateurs. Pour rappel, elle permet d’avoir de nombreux numéros d’urgences – médicales, police secours, pompiers, médecin de garde, femmes victimes de violences, etc. – à portée de main, regroupés au même endroit dans son téléphone. Accident de voiture, chute, harcèlement de rue… L’application permet donc d’alerter, en un temps record, soit les secours, soit des contacts prédéfinis en cas de danger, avec la possibilité de partager sa position.
S’adressant tout d’abord aux particuliers, l’appli vient de franchir un nouveau cap en proposant aux mairies d’offrir un abonnement à leurs administrés. Une opportunité que la mairie de Pégomas vient d’ailleurs de saisir. C’est la première.
" Ça permet de gagner du temps"
Pour la maire Florence Simon, cette application permettrait à la mairie d’avoir une meilleure réactivité. "J’ai un Messenger qui fonctionne très bien, les Pégomassois sont déjà axés sur une communication en direct. Si on me signale un désordre sur une route, je vais tout de suite transférer le message." Save me permettrait d’éviter cette intermédiaire et d’alerter directement les services concernés. "Ça permet de gagner du temps, d’être au plus près des administrés et d’avoir plus de réactivité."
Avec cette application, les Pégomassois pourront, en temps réel, prévenir la mairie de différents problèmes et partager leur géocalisation: panne d’eau, d’électricité, éboulement… Les "alertes" sont personnalisables par chaque mairie. "Je veux qu’on puisse être alerté même s’il y a trois cailloux sur la route: un motard peut se tuer dessus."
"Rendre le plus de services en direct aux administrés"
L’alerte envoyée via l’application arrivera aux services concernés. Les vols et les cambriolages seront signalés à la police, par exemple. Et si, justement, il reste quelques détails à peaufiner (notamment quelles alertes mettre en place, car chaque mairie peut les personnaliser), le lancement de l’application auprès des Pégomassois devrait s’effectuer " le plus vite possible. On va lancer ça courant octobre, dans la première quinzaine. En attendant, on va réfléchir à comment nous, on va pouvoir développer et exploiter l’application, pour rendre le plus de services en direct aux administrés."
Chaque habitant bénéficiera d’un abonnement, qu’il pourra activer grâce à un code, que la mairie transmettra via de nombreux canaux: réseaux sociaux, newsletter…
Application Save me, disponible sur Apple Store et Android. Gratuit avec pub (bandeau publicitaire), payant à 1,99 euro par mois. https://save-me.me/fr
Instagram: saveme.app; Facebook: SaveMe.
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Découvert lecture tardive article https://www.nicematin.com/climat/pour-gerer-les-biodechets-moins-de-km-et-plus-de-solutions-locales--949177