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Restaurant marseillais qui cuisine des produits locaux et de saison, avec de l’énergie locale grâce à une innovation: leur fourneau solaire. Son objectif: mettre du soleil dans l'assiette des gens et les rendre heureux. Pour l'instant c'est une guinguette mais un restaurant bio-construit de 60 couverts va voir le jour en 2023.
Le plastique menace la biodiversité et notre santé. La mer Méditerranée est particulièrement exposée à cette pollution. Face à l’urgence, en Région Sud, de plus en plus d’acteurs s’emparent du défi de la réduction de ces envahissants déchets via la charte régionale « zéro déchet plastique en Méditerranée ». Rencontre avec des signataires engagés.
Découvert par https://abonnes.nicematin.com/article/ils-font-un-tour-deurope-et-damerique-des-initiatives-positives-et-seront-ce-lundi-a-nice-775013
Albane, 17 ans, s'attaque à la source de la pollution plastique dans les océans, dont 80% provient de la Terre. Avec l'aide d'étudiants de l'INSA Lyon, elle a mis au point 3 prototypes permettant de récupérer les déchets plastiques des eaux fluviales avant qu'ils ne se rendent dans nos rivières et dans nos océans / mers.
Ferme urbaine de champignons produits dans des containers dans Lisbonne. Le principe : récupérer du marc de café, le mélanger avec de la paille avant d'incuber du mycellium. Rendement: 2.5 T / mois de pleurottes et shitake.
Initiative qui offre l’opportunité à chacun de s’impliquer dans la lutte contre la précarité et le mal-logement. Le principe: louer son "surconfort" en mettant sa chambre d’amis, son appartement ou même sa maison en location sur les plateformes existantes et reverser les bénéfices à la ch’tite maison solidaire qui crée des emplois écologiquement rentables afin de sortir les sans-abris de la précarité - ils solutionnent le problème à la racine en trouvant un emploi aux sans-abris, plutôt que de seulement les loge).
Votre plateforme citoyenne pour agir pour la planète et faire face à l'urgence climatique. 100 % gratuite et dédiée à l'écologie. Lancez votre pétition !
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Publié le 03 avril 2022 à 19h17 Des étudiants de l’École supérieure du parfum ont mis la mémoire en flacon pour susciter l’échange autour de moments évocateurs de bonheur comme Noël ou une balade en forêt.
Vingt petites fioles et autant de beaux souvenirs olfactifs: un soir de Noël; nos années d’écoliers; une chaude journée de plage; et, parce que nous sommes à Grasse, le capiteux parfum de la rose Centifolia, évocateur de champs et de cueillette…
Dans ces petits flacons à parfum réside la clef qui déclenchera un travail de mémoire, un échange à venir autour de bons souvenirs entre les résidents d’Ehpad et les employés du Centre communal d’action sociale (CCAS). Un outil parmi d’autres dans la lutte contre les ravages insidieux des maladies dégénératives comme Alzheimer.
Odeurs de sous-bois et fougassettes
Les précieuses fragrances ont été élaborées par la quinzaine d’étudiants de la promotion Centifolia de l’École supérieure du parfum à la demande du Musée international de la parfumerie (MIP) et du CCAS de Grasse.
"Nous avons utilisé une dizaine de matières premières comme la rose, bien sûr, le jasmin, l’anis, l’herbe coupée… pour réaliser des compositions olfactives évocatrices de moments heureux de nos vies comme l’odeur réconfortante du chocolat chaud, d’une balade en forêt ou du petit-déjeuner", expliquent Vinciane, Maxime, Aline, Justine, Chloé, Léa ou encore Marie… Âgés de 21 à 25 ans, en première année de Master à l’ESP, boulevard du Jeu-de-Ballon, ils appartiennent à la toute première promotion qui sortira l’an prochain (1).
"On a d’abord choisi les matières premières, puis fait des propositions de compositions, relate Justine. L’idée est d’améliorer la qualité de vie et stimuler les facultés cognitives et olfactives des patients."
Élaborer les formules, faire les pesées en labo, évaluer les produits auprès des professionnels après divers essais et enfin tester le résultat au MIP… Tels ont été les étapes qui ont présidé à la réalisation de cette mallette olfactive des jours heureux qui propose aussi des fiches détaillées des fragrances et des photos de ce qu’elles représentent…
Les grands-parents pour testeurs
Maxime a choisi "l’odeur simple et gourmande de la fougassette à la fleur d’oranger avec sa note briochée". "Pour faire penser à l’école primaire, j’ai reproduit la colle Cléopâtre, raconte Léa, avec ses accords d’amande, vanillés, capiteux."
"Nous nous sommes appuyés sur les odeurs de mousse, de vétiver, des feuilles de la violette pour évoquer un sous-bois humide", détaillent Chloé et Justine. Quant à éva, "c’est avec du Ylang, des notes marines et salisées" qu’elle a réinventé la plage.
"Certains d’entre nous ont testé le résultat sur leurs grands-parents", confie Justine. "C’est un projet qui nous tient à cœur", ont-ils affirmé lors de la récente présentation à leurs partenaires et au maire de Grasse, qui espère en voir un développement à l’échelon national.
"Et qu’ils ont réalisé avec enthousiasme et passion", n’hésite pas à renchérir la coordinatrice pédagogique de l’ESP, Céline Reinard-Demets, enseignante qui a chapeauté ce projet de mallette des jours heureux.
- Ces jeunes recherchent un stage d’été et seront l’an prochain sur le marché de l’emploi. Leurs compétences vous intéressent? Renseignements auprès de l’école supérieure de Parfum, boulevard du Jeu de Ballon à Grasse: 04.22.53.52.44. Ou ecole-parfum.com
Le 1er forfait mobile qui fait du bien Sans engagement, 10 Go, appels, SMS illimités Transformez vos gigas non consommés en actions positives
découvert par l'UFC que choisir
https://www.quechoisir.org/actualite-forfait-source-de-bouygues-telecom-responsable-mais-trop-discret-n99180/
Concrètement, l’abonné qui souscrit au forfait Source bénéficie, pour 10 € par mois, des appels et des SMS illimités ainsi que de 10 gigas de données. À la fin du mois, les gigas non consommés sont transformés en « gouttes », à raison de 100 gouttes par giga. L’abonné peut ensuite, à tout moment, donner ces gouttes aux associations de son choix parmi les 1 000 présentes sur la plateforme Lilo, à laquelle Bouygues s’est associé. L’opérateur reverse alors la somme équivalente aux gigas économisés par ses abonnés à Lilo, qui répartit l’argent aux associations au prorata des gouttes distribuées par les clients. Impossible de savoir quelle somme est versée par goutte donnée, mais selon Lilo, 500 gouttes permettraient d’offrir un repas aux personnes démunies et 800 gouttes seraient suffisantes pour protéger un hectare de forêt amazonienne, par exemple. En outre, Source est sans engagement et sans dépassement (si les 10 gigas sont épuisés, le forfait est bloqué, mais il est possible d’acheter des gigas supplémentaires à raison de 1 € par giga). Une appli permet de suivre sa consommation, mesurer son impact carbone, suspendre le forfait temporairement et même d’obtenir des conseils pour limiter sa consommation de data (en privilégiant le wifi, par exemple).
Découvert par article Nice matin https://www.nicematin.com/economie/comment-fonctionne-trimeds-a-monaco-la-plateforme-antigaspi-dediee-aux-pharmaciens-752464
L’idée
Une pharmacie jette en moyenne 15 000 euros de produits par an, arrivés à date de péremption ou invendus. Sachant que la France compte quelque 21.000 pharmacies, faites le calcul. Jean-Nicolas Vincenti, originaire de Six-Fours, est pharmacien depuis 2014 et il connaît bien la problématique. C’est ce qu’il entend résoudre avec TriMed’s, startup fondée en septembre 2020 et installée en Principauté dans les locaux de l’accélérateur MonacoTech.
Le service
Pour l’heure, TriMed’s est une plateforme, ouverte depuis mars 2021, dédiée exclusivement aux pharmaciens. Ils peuvent y acheter, vendre ou donner tous types de produits de santé: hygiène, puériculture, matériel médical, médicaments (hors monopoles pharmaceutiques)..., soit parce qu’ils arrivent bientôt au terme de leur date d’utilisation, soit pour déstocker, soit pour renouveler une gamme. "C’est un système gagnant-gagnant car d’un côté, le pharmacien achète ces produits 50% moins cher et d’un autre côté, c’est une geste pour l’environnement, cela évite de les jeter."
La plus-value
Les MNU (médicaments non utilisés) sont voués à être transformés en énergie ou électricité tandis que depuis le 1er janvier 2022, les produits d’hygiène et de puériculture invendus doivent faire, en priorité, l’objet d’un don. Jetés, ils sont considérés comme des déchets ménagers. TriMed’s propose aux pharmaciens d’entrer dans une communauté business pour éviter le gaspillage de nombre de produits qui ne font pas l’objet de dons. Et qui peuvent dépanner leur clientèle. Consommation responsable et gestion des stocks.
L’investissement
Jean-Nicolas Vincenti, pharmacien, a fondé TriMed’s en septembre 2020. Seul, il crée la plateforme, la marketplace où les pharmaciens peuvent s’inscrire pour vendre, acheter ou donner des produits non utilisés, bientôt périmés..., contre un abonnement annuel de 95 euros, avec commission à chaque transaction. Le dirigeant qui a intégré MonacoTech en janvier a tout réalisé en fonds propres et s’oriente vers d’autres sources de financement.
Le défi
"Je dirais que la difficulté quand on se lance seul avec son idée est justement, de se sentir isolé. Il faut s’entourer, recruter les bons profils pour optimiser l’avancée de la société." Aujourd’hui, Jean-Nicolas Vincenti gère une équipe de sept personnes prête à développer TriMed’s. "C’est important de pouvoir compter sur une équipe investie."
L’objectif
"Nous développons une application mobile pour étendre le concept au BtoC. Pour que les particuliers puissent également participer à cette communauté antigaspi en donnant des produits bientôt considérés comme périmés, non utilisés..., qui pourraient ensuite être distribués à des associations." Jean-Nicolas Vincenti, dirigeant de TriMed’s, et son équipe misent sur un lancement dans l’année.
Avec déjà plus de 150 pharmaciens inscrits sur la plateforme, la startup a les yeux tournés vers l’international. "Être installés à MonacoTech, c’est un premier pas vers la dimension internationale que nous visons. J’ai exercé dans d’autres pays où la gestion des stocks, invendus et produits périmés est la même. Alors si on peut éviter de jeter 300 millions d'euros de ces produits chaque année, ce serait une belle victoire."
Découvrez vite les Nouveaux Coffrets de Noël ! Bio, locaux et zéro déchet, ils sont prêts à offrir ! L'épicerie en ligne zéro déchet. Produits bio, locaux et (très) bons ! Bocaux en verre & sacs consignés. Livraison à domicile partout en France offert dès 49€.
découvert par chronique l'esprit d'initiatives https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mardi-08-mars-2022
Dans les locaux de Bocoloco, dans le 18ème arrondissement de Paris, il y a des rayons entiers de bocaux empilés qui attendent d'être expédiés. De jolis bocaux remplis de divers aliments mais aussi des bocaux vides, rendus par les clients et qui reviennent dans des sacs. Florent Dusanter nous explique cette boucle retour des bocaux.
Notre préparateur va tout simplement ouvrir les sacs, séparer les couvercles des bocaux en verre, ensuite ça part au lavage avec lave-vaisselle professionnel pour la partie verre. Et pour la partie couvercle on va désinfecter avec du vinaigre.
Des couvercles en bois pour ces bocaux fabriqués par Luminarc dans le Nord de la France. Une fois nettoyés, il sont prêt au réemploi. Cette économie circulaire est un des principe de base de Bocoloco. Florent Dusanter et son frère, Alexis, ont créé cette entreprise après avoir constaté que les courses en vrac présentent parfois quelques inconvénients.
On partait tous les samedis matin avec ma femme pour faire nos courses de vrac. On s'est assez rapidement rendu compte que c'était difficile à tenir dans la durée. C'est une vraie logistique à mettre en place. Ca prend beaucoup de temps. On oublie ses contenants une fois sur deux. On se rend compte que le vrac c'est le produit brut. Donc on n'a plus d'étiquettes pour pouvoir expliquer le produit, expliquer la cuisson, donner la date de péremption... La vertu de Bocoloco c'est aussi de pouvoir, avec le bocal qui est connecté, qui porte des informations, retrouver tout ce qui nous manque quand on est dans sa cuisine.
Allier le vrac et la consigne, c'est donc l'idée, dans une démarche à empreinte carbone minimum. Les livraisons et récupérations des bocaux sont faites à vélo à Paris, par Colissimo en région.
Démocratiser le zéro déchets
Les produits, environ 400 références à ce jour, sont sélectionnés pour leur qualité, si possible français et Bio, avec des prix qui se veulent proches de la grande distribution, à qualité équivalente. Alexis Dusanter se défend d'être une épicerie de luxe.
La question du prix est primordiale. Nous ne voulons pas être l'enseigne réservée à une élite ou à des bobos parisiens. C'est un peu le cliché qu'on nous a reproché au début, "boboloco" ! On veut éviter cet amalgame-là parce que je pense qu'à la fin on aura gagné si on arrive à convertir le plus grand nombre. Ca veut dire démocratiser, parler à tout le monde et pas seulement à une élite qui peut se le permettre.
Pour passer à ce mode de consommation zéro déchet, plus que le prix ce sont les habitudes, parfois dures à changer, qui constituent un frein, selon les cofondateurs de Bocoloco.
Il y a des gens qui sont hyper intéressés par ce qu'on fait, qui nous disent "c'est génial, c'est top", mais en même temps ils se disent "ah ben avant de franchir le pas, il faut que je vide un peu mes placards, que je pense à commander chez vous alors qu'avant je commandais chez un autre..." Il y a une vraie inertie.Ce qui est encourageant, c'est qu'une fois que les gens ont franchi le pas, ils sont très contents et ils entrent dans une routine avec nous. Si on les a convaincus on est satisfait parce que ça fait une personne de plus qui est passée au zéro déchet.
Et pour motiver les clients, Bocoloco indique à chacun d'eux sur son application combien de kilos de plastique il a économisé durant l'année en achetant ses produits en bocaux.
L’Observatoire des inégalités dévoile sa nouvelle création : une Boite à outils pédagogique pour sensibiliser les 11-25 ans aux inégalités et aux discriminations.
Le Monopoly des inégalités est un jeu éducatif conçu par l'Observatoire des inégalités sur la base du vrai Monopoly pour sensibiliser les jeunes à toutes les formes d'inégalités.
découvert par chronique l'esprit d'initiatives https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-09-mars-2022
Capillum change l’avenir de la coiffure avec le recyclage des cheveux. Coiffeurs et clients, nous pouvons tous entreprendre une démarche éco-responsable.
Capillum propose aux coiffeurs trois formules de collecte, qui vont de la gratuité à 99 euros par an, pour un geste écologique qui rappelle quelque chose à Virginie.
découvert par chronique l'esprit d'initiatives https://www.franceinter.fr/emissions/esprit-d-initiative/esprit-d-initiative-du-mercredi-16-mars-2022
Tapis de paillage en cheveux
Clément Baldellou et James Taylor ont lancé Capillum il y a 3 ans, alors qu'ils étaient élèves de l'Ecole de Commerce de Clermont-Ferrand. Ils confirment n'avoir rien inventé.
On n'a pas du tout inventé le fait que le cheveu puisse être utilisé puisqu'il y a plus de 5 000 ans, le peuple mongol l'utilisait pour isoler les yourtes. On s'est dit qu'il y avait quelque chose à mettre en place. On peut les recycler en coussins de dépollution des eaux et des sols, puisque le cheveu absorbe jusqu'à huit fois son poids en hydrocarbure. On travaille également sur l'aspect biomédical : on sait extraire la kératine du cheveu pour, demain, améliorer les soins de la peau. Enfin, l'agriculture : vous savez, ces grosses bâches noire qu'on peut retrouver dans nos cultures, qui sont en fait du paillage. Eh bien, on peut les remplacer par du cheveu parce que le cheveu est 100% biodégradable et il est bon pour le sol, il libère de l'azote.
Du paillage bio, alternatif au plastique, première de ces trois applications concrètement développée par Capillum, qui commercialise des tapis de paillage en cheveux au prix de 25 euros le rouleau de 5 mètres, fabriqué dans le Nord de la France. Le client de Virginie, lui, ne se doutait pas du devenir de ses cheveux.
Pas vraiment, non ! Bah c'est très bien. C'est mieux que de les jeter. Est-ce que ça va m'inciter à les couper plus court ? Oh bah... Oui mais pas trop non plus, hein !
Capillum a déjà récupéré 70 tonnes de cheveux auprès de 2000 coiffeurs, une infime partie des 4000 tonnes coupés tous les ans dans 85 000 salons en France.
Le plongeur cannois Laurent Lombard pousse son coup de gueule: il dit stop aux communes du Grand ouest qui n’investissent pas dans la problématique des déchets en mer. Il explique.
Noyer le poisson? Non, ce n’est pas vraiment son truc à Laurent Lombard. C’est donc sans hésiter que le plongeur cannois lance son coup de gueule: "Avec les bénévoles d’Opération Mer Propre, on est en grève." Pilier de la protection de défense des fonds marins, basée dans le Grand ouest niçois, l’association dit stop. Stop aux collectivités qui se reposent sur le travail des citoyens volontaires. Stop aux promesses sans résultat. Stop à ce cercle vicieux. "C’est aussi notre faute", lâche sans hésitation le lanceur d’alerte: "On continue gentiment à ramasser les déchets. Pourquoi une ville investirait de l’argent dans une tâche qui est déjà réalisée gratuitement?"
Dit comme ça, ça change tout. "Une intervention de professionnels c’est 2.500 euros par jour. Certaines villes n’ont toujours pas signé de contrat avec des entreprises spécialisées pour le faire." Pour rappel, lors de certaines sorties, les plongeurs ont sorti "une tonne, voire plusieurs de déchets."
"Nettoyer la mer ce n’est pas un plaisir"
Et, comme on le sait, il y a de tout: pneus, mobilier, câbles, trottinettes, panneaux, coffre-fort, plastiques, mégots… Et la liste s’avère bien plus longue. Un amas dégoûtant: "Franchement, je n’aime pas nettoyer la mer. Non, ce n’est pas un plaisir!"
Pour le plongeur, là n’est pas l’essentiel de la mission: "Il faut qu’on se recadre sur la sensibilisation, dénonciation des problématiques, que l’on montre, que l’on explique, que l’on propose des solutions."
Et il sait que cela est possible. À double titre. "Certaines communes ne jouent pas le jeu. Au lieu de les citer je vais parler de celles qui comprennent notre action et prennent leurs responsabilités (Techniquement, les fonds marins relèvent de la compétence de l’État, la surface de l’eau revient à la commune., ndlr)", lance Laurent Lombard en prenant l’exemple de Cannes.
Rappelez-vous en 2015, sa vidéo tournée en face du palais des Festivals fait sensation. La pollution rendue visible aux yeux de tous. Sous les paillettes, les ordures. Une sacrée publicité juste avant le Festival international du film: "Mais j’ai commencé à alerter il y a quinze ans. Je passais pour l’emmerdeur du coin, certes. Mais c’est avec les réseaux sociaux que les choses ont pris de l’ampleur."
Cannes à l’écoute
S’il avait déjà interpellé les élus, son message passe aujourd’hui mieux: "Les générations changent, les hommes politiques changent, les mentalités changent. Ce que j’avais dénoncé à ce moment-là ce n’était pas que devant la Croisette mais dans tout le département."
La municipalité de Cannes le reçoit, il se sent pris au sérieux: "Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Mais j’ai eu face à moi des gens qui voulaient comprendre d’où venait la pollution - soit à 80% de la terre. J’ai eu énormément de rendez-vous, on m’a fait confiance, des filets ont été posés pour empêcher les déchets de partir en mer."
Mieux encore à ses yeux: "Le responsable de la propreté de Cannes plonge avec moi. Au moins il se rend compte de la réalité. À partir de là, la collectivité a compris que c’était un vrai boulot qui nécessitait de faire appel à une société."
Prêter main-forte en cas de coups de mer ou d’intervention massive? "Ce n’est pas un problème. Mais on ne peut pas se substituer à un travail réalisé par des pros."
Investir dans des systèmes de captation
L’inaction des collectivités. Voilà ce qu’il regrette. "Les villes doivent déjà nettoyer l’eau en surface, pourquoi ne pas ajouter un avenant à ce contrat pour que les fonds fassent partie de l’intervention? Ce sera toujours plus efficace que de venir poser pour la photo avec nous quand on a fini de ramasser."
Et si une grande partie des déchets ont été collectés sur notre littoral, c’est dans les moyens d’entretien que le plongeur incite les maires à investir. "À Mandelieu, il y a un temps d’avance. Ils ont compris que si l’on nettoyait la terre, on n’aurait plus besoin de le faire en mer. Beaucoup de filets ont été installés pour capter les déchets."
Bref, pas de secret: tout est une question de politique et d’investissement.
Parce que ça paie. "Depuis dix ans, je compte les canettes à la sortie du plus important vallon, celui de la Foux, à Cannes. On est partis de 1.200-800 canettes à 300-400 au bout de cinq ans et aujourd’hui on est en dessous de 50." Les résultats sont là. "Avec ces actions, on a empêché 80% des déchets de partir dans la Méditerranée. Et ça, ce n’est pas du cinéma."
L' association ASSO Cannes propose ateliers en soins de support pour les patients atteints d' un cancer, ou post-traitement, comme le sport, la sophrologie, ...
Asso Cannes a pour principe de ne pas faire débourser quoique ce soit aux malades bénéficiaires de soins de support. Pour cela il faut de l’argent. Soirée caritative le 12 mars.
"C’est du pur bonheur. Il y a l’écoute, le cocooning et les conseils. Et tout cela pour zéro euro. C’est important quand on doit lutter contre la maladie, l’angoisse et les dépenses qu’on n’avait pas prévues!"
Lola a résumé en quelques phrases les objectifs de l’association Asso Cannes: donner du réconfort, des soins aidant à supporter la maladie, des conseils, sans que les patients n’aient à régler quoique ce soit.
En poussant sa porte, chaque personne atteinte du cancer (qu’elle soit hospitalisée à Simone Veil ou pas) aura le choix entre des cours de yoga, de sophrologie, tricot, une séance de réflexologie plantaire, un atelier mémoire, un autre de conseils en image ou d’aquarelle, des soins esthétique et l’accès au salon de coiffure. Tout cela gratuit. "Franchement ça n’arrive jamais" insiste Lola.
Sur les toits, les terrasses, en pleine terre, pour les professionnels et les particuliers, les Potageurs créent votre potager, de l’étude d’implantation, la conception, la réalisation jusqu’à l’entretien, sur la Côte d'Azur et le sud de la France.
Les Potageurs, créateurs de potagers sur-mesure pour les entreprises et les particuliers
Pour les entreprises : potagers partagés sur les toits, les jardins. Un nouvel espace vert au coeur de l’entreprise, qui contribue à créer du lien entre vos collaborateurs, et participe pleinement de votre démarche de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE).
Pour les professionnels de la restauration et de l’hôtellerie : potagers gastronomiques conçus et pensés avec les chefs. Pour des produits ultra frais adaptés à leur carte et à leur créativité.
Pour les hôpitaux, les EHPAD, les écoles, les crèches : potagers pédagogiques et jardins de santé. Ces espaces de biodiversité sont l’occasion de découvrir la nature et son fonctionnement.
Pour les particuliers : potagers sur mesure adaptés à vos goûts, vos besoins, votre mode de vie. Disposez de votre propre production de légumes et fruits frais à portée de mains.
Pour créer un véritable éco-système, nous pouvons installer ruchers et poulaillers. Les abeilles se chargent de la pollinisation, les poules dévorent vos déchets et fournissent de l’engrais. Les hôtels à insectes viennent compléter ce havre de biodiversité.
Nous prenons en main l’intégralité de votre projet pour vous livrer un potager prêt à produire vos premiers légumes.
Nous disposons d’experts dans les domaines de l’architecture et de la maîtrise d’ouvrage qui interviennent lors de l’implantation des potagers sur les toits.
Les Potageurs se chargent de tout :
de l’étude d’implantation, la conception, la réalisation jusqu’à l’entretien pour vous livrer un potager prêt à produire vos premiers légumes.
Des envies de lectures durables ? de livres à la production expliquée simplement et en toute transparence ? Livr&co c'est le projet d'unir en un seul lieu tous les livres écoconçus et d'en indiquer toutes les caractéristiques de fabrication.
Découvert par podcast Basilic https://basilicpodcast.com/charles-hedouin-livrco-la-librairie-des-livres-ecoconcus/
Benoît a créé en décembre 2020 avec sa compagne, son frère et trois amis le groupement forestier « Green forest ». But de cette société civile : acheter des parcelles boisées pour les préserver, tout en dégageant quelques bénéfices. « Une épargne locale et écologique », résume le quadragénaire. Avec les 21 900 euros de départ, 1,17 hectare a été acheté et sera mis en coupe l’an prochain. Six nouveaux investisseurs ont ensuite fait monter le capital à 70 000 euros, et quatre autres hectares sont en cours de transaction chez le notaire.
Le « ticket d’entrée » de la société civile Green
Forest a été fixé à 2500 euros. Ses statuts interdisent que l’un des sociétaires acquière plus de 40% des parts.
Découvert par un lien vers un article dans email nice matin https://basta.media/reportage-l-age-de-faire-foret-cooperative-epargne-locale-ecologique?j=60824&sfmc_sub=24187916&l=1198_HTML&u=1684057&mid=510002987&jb=5&utm_source=MC&utm_medium=Jourrney&utm_campaign=NL_SOL_0102&utm_id=60824&sfmc_id=24187916
Voir aussi http://www.avenirforet.com/
Mentionné dans l'article
La planète et votre portefeuille vous remercieront. Tentez l’expérience du Club des Simone, une belle alternative à la « fast fashion ».