600 liens privés
Manaa est la contraction de Marine Fontaine et Anaïs Penalver. Deux amies qui se sont lancées, il y a bientôt un an, dans un projet de boutique de seconde main et de restauration.
Ouvert depuis le 9 mars, le concept-store situé rue Jean de Riouffe à quelques pas de la gare attire les curieux. Les deux amies avaient un seul objectif en créant ce commerce: inciter les Cannois à mieux consommer.
Et pour réussir leur pari, elles ont innové avec un concept de vente de vêtements qui appartenaient à des influenceurs sur les réseaux sociaux.
"Les créateurs de contenu reçoivent énormément de vêtements de la part des marques pour en faire la promotion. Ils vont porter un jean pour faire une story et après ils ne le remettront jamais."
Cela évite le surstockage et permet de proposer des vêtements, souvent de marques, à des prix abordables. Un mur divise la boutique de 75m2 pour laisser place à un bar à soupe en hiver et à salade en été.
Elles vendent également des pâtisseries et des boissons variées. Toute la nourriture est faite sur place par Marine et Anaïs chaque matin. Elles n’utilisent que des produits bios, locaux.
"L'écologie se devait d’être au centre du projet"
"Pour nous l’écologie se devait d’être au centre du projet, assure Marine Fontaine On propose aux gens ce que nous, on aimerait trouver."
Les deux femmes travaillent avec l’entreprise de panier de légumes des Alpes-Maritimes Panéolocal et ont directement contact avec un crémier de la région.
Pour être sûre de ne rien gaspiller, Manaa est également inscrite sur l’application Too Good To Go pour vendre à prix réduit leurs produits arrivant proche de la date limite de consommation.
Tout a été aussi réfléchi pour consommer le moins possible. "Pour la déco on a essayé de faire le plus de choses nous-même ou alors de les chiner chez Emmaüs."
Biocoop Mougins
À l’entrée de la Biocoop de Cagnes-sur-Mer, posées le long de la vitrine donnant sur l’artère principale du centre-ville, 5 caisses noires s’exposent. À l’intérieur, des bouteilles de vin, de bières, de jus de fruits vides attendent sagement le passage du camion qui les amènera vers leur nouvelle vie.
Dans cette enseigne bio, comme dans tout le réseau des Biocoop de France, on tente de remettre la consigne au goût du jour. "Environnementalement, ça tombe sous le sens pour nous de nous engager dans cette démarche", martèlent Emilie et Yann Bellamy, gérants de ce magasin depuis novembre 2019. Ancrée dans les mœurs des consommateurs français jusqu’à l'avènement du tout plastique, dans les années 60-70, ce système de réemploi se cherche un second souffle à l’heure où la prolifération des déchets épuisent les ressources de la planète.
"Quand on leur parle de l’initiative, nos clients les plus âgés nous disent : enfin, on revient au bon sens!", raconte Emilie. "On a commencé la consigne fin 2022, sur l’impulsion de la coopérative Biocoop France. La problématique, c’était de trouver l’entreprise ou l’association qui, en local, puisse collecter et nettoyer les bouteilles en verre. Dans notre groupe de gérants de Biocoop des Alpes-Maritimes, on s’est mis à chercher. Et on a trouvé La consigne de Provence, ils se sont mis en lien avec le siège social de Biocoop et ça s’est progressivement mis en place concrètement dans les magasins", détaille Yann.
Opérationnel depuis décembre 2018, le service La consigne de Provence est le fruit d’une réflexion de fond menée par Ecoscience Provence, une association varoise basée à Brignoles et engagée dans la préservation de l’environnement. "À sa création en 2005, l’association avait tout un volet d’action sur la protection des cétacés et on s’est vite rendu compte que la vraie problématique pour eux, c’était la pollution", retrace Marion Leclerc, chargée de communication chez Ecoscience Provence.
Alors, dès 2012, l’association s’intéresse au réemploi et cofonde le réseau national Consigne, qui fédère aujourd’hui plusieurs centaines de porteurs de projets dans le pays et à qui l’on doit la création du pictogramme "Rapportez-moi pour réemploi" qui identifie les contenants derrière lesquels une filière de consigne locale existe.
Un projet d’unité de lavage de bouteilles dans le Var
Local, c’est la condition sine qua none de ce come back du réemploi pour La consigne de Provence. "Pour des questions écologiques évidemment, on ne va pas collecter des bouteilles en verre pour aller les laver à l’autre bout du pays ou du monde", dixit Marion Leclerc. Le nettoyage de ces contenants en circuits courts est aussi le gage d’une démarche soutenable économiquement, pointait en 2018 un rapport de l’Agence de la transition écologique (Ademe).
Faute d’un volume collecté suffisant à son lancement, l’association a opté pour faire nettoyer ses bouteilles au sein de l’association Locaverre dans la Drôme. "On planche sur un projet d’unité de lavage dans le Var qui pourrait voir le jour d’ici 2024-2025 en partenariat avec plusieurs acteurs économiques du coin", évoque-t-on chez Ecoscience Provence.
Pour collecter le maximum de bouteilles en verre, l’association varoise opère un travail de fourmi, sur plusieurs fronts. À commencer par le secteur du vin, tête de gondole de l’économie varoise.
"En faisant un diagnostic de la filière, on s’est rendu compte que la production de raisin était bien moins polluante que la bouteille et son emballage en termes d’empreinte carbone. Car même si le verre se recycle, le procédé n’est pas neutre : il réclame de l’énergie pour chauffer la matière, du sable, de l’eau... La consigne, c’est - 51% d’eau, - 76% d’énergie et - 79% d’émission de gaz à effet de serre par rapport au recyclage, éclaire Marion Leclerc. Et puis on ne met pas son assiette au recyclage après chaque repas, alors pour sa bouteille en verre plutôt que de la laver?"
Cahier des charges, normes sanitaires… Avant d’étendre son idée, La consigne de Provence a travaillé en partenariat avec le domaine viticole La Marseillaise, à La Crau. Aujourd’hui, l’association compte plusieurs vignobles dans ses 110 partenaires. Une goutte d’eau, toutefois, à l’heure où le secteur des vins de Provence revendique 160 millions de bouteilles produites par an (selon les chiffres de la Région Sud), dont 40 millions resteraient en Paca.
Car des freins forts subsistent dans l’industrie du vin provençal… "Le premier, c’est que les vins provençaux, rosés notamment, sont très appréciés et se démarquent aussi par l’outil marketing qu’est la bouteille: chaque domaine a la sienne et ont peu à peu délaissé la 'bouteille syndicale' traditionnelle, bien plus facile à nettoyer. Pour qu’une bouteille soit réemployable, il faut qu’elle pèse environ 500 gr afin de tenir dans le temps, au fil des lavages et des passages sur la chaîne d'embouteillage, qu’elle utilise une colle spéciale afin que l’étiquette se décolle facilement quand on la trempe dans un bain de soude et d’eau chaude, qu’elles ne soient pas trop anguleuses car cela rend le séchage difficile…", égraine Marion Leclerc.
Malgré les difficultés, la dynamique de la consigne est bien là. "En 2018, on collectait et lavait entre 1500 et 3000 bouteilles par an. Lors du dernier lavage en janvier 2023, il y en avait plus de 30 000", explique Marion Leclerc.
Parmi les autres points de collectes de l’association varoise, des restaurateurs et des magasins. "Il y a quelques années, on démarchait. Maintenant, on nous démarche. Lorsqu’un producteur ou un magasin nous appelle, il y a une phase de diagnostic. La boutique nous fournit une liste de références et on étudie celles qui sont éligibles au lavage. Pour les domaines, une chargée de projet se rend sur place pour étudier tous les plans verriers, faire des préconisations…", explique Marion Leclerc.
Et les arguments économiques viennent de plus en plus se conjuguer aux écologiques: "pour les domaines , on fait des lavages producteur par producteur. Pour eux, c’est l’assurance de récupérer leur stock et d’avoir des bouteilles dans une période où les verriers ont de vraies difficultés d'approvisionnement en matière première."
Gratifications, bons d'achats, dons ou simple engagement citoyen
Quant aux magasins, la consigne est avant tout un engagement sociétal. "On lave les bouteilles qu’on récupère chez eux et c’est à nous de leur trouver des débouchés. L’an dernier par exemple, grâce à une convention tripartite entre Hyper U - Ecoscience Provence et Valdepom, l'association Valdepom06 a récupéré des bouteilles en verre Hyper U pour ses jus", détaille Marion Leclerc d’Ecoscience Provence. L’enjeu est maintenant de faire rentrer le geste dans les mœurs des consommateurs.
"Nos premières caisses ont mis des mois à se remplir", explique Emilie Bellamy, co-gérantes de la Biocoop de Cagnes-sur-Mer, qui ne manque jamais d’expliquer la démarche dès qu’un client pose sur le tapis de sa caisse une bouteille éligible au réemploi. "Mais les choses bougent: avec les petites affichettes rondes fournies par La consigne de Provence et apposée devant les articles consignés dans les rayons, certains achètent en fonction de ça", abonde Yann.
Dans le réseau Biocoop, le geste vertueux n’est d’ailleurs pas récompensé par un bon d’achat, un rabais ou des points fidélités et c’est un choix. "On veut vraiment que les gens aient une prise de conscience", dixit les commerçants cagnois, qui renvoient désormais leurs 12 de caisses au lavage tous les mois environ. Croisée à la caisse, Cathy, une habituée de cette Biocoop du centre-ville, est enthousiaste: "le retour de la consigne, je trouve ça très bien. Je ne connaissais pas le logo apposé sur les bouteilles mais je vais être plus attentive à l’avenir", assure la cliente.
À Saint-Maximin, dans le Var, l'association Ecoscience Provence expérimente aussi une autre forme de collecte: depuis mars 2023, une machine à collecter les bouteilles à pris place dans l’enceinte du supermarché Super U.
"Pour une bouteille déposée éligible au nettoyage, le consommateur reçoit 10 cts en bon d’achat ou peut en faire don à une association. Si la machine n'identifie pas un code barre de bouteille compatible, celle-ci est restituée au client", détaille-t-on au sein de l’association varoise, qui cherche à embarquer d’autres enseignes de la grande distribution dans la démarche de location de ses machines et reste pragmatique.
"Il faut encore convaincre, oui. Tout changement prend du temps. Mais aujourd’hui, quand on voit nos progrès ou encore ceux de nos homologues dans la Drôme, en Occitanie, quand on voit que Bout-à-Bout, entreprise de réemploi du verre, vient de lever plus de 7 millions d’euros pour ouvrir une unité de lavage [près de Nantes], on se dit qu’il y a de l’espoir", conclut Marion Leclerc.
Vous avez envie de prendre part à la démarche? Pour trouver les points de collectes La consigne de Provence près de chez vous, c'est par ici. https://www.laconsignedeprovence.fr/consommateurs/consommer-autrement/
Pour la première fois depuis trois ans, un A380 s’est posé ce jeudi sur les pistes de l’aéroport Nice Côte d’Azur. La compagnie Emirates opère désormais chaque jour sa liaison Nice-Dubaï avec cet avion hors norme dont vous ne savez peut-être pas tout...
Son poids, sa longueur, son envergure
L’A380 d’Emirates et ses deux ponts se déploient sur une longueur de 73mètres. Son envergure est de presque 80mètres. Il pèse entre 510 et 575 tonnes en fonction de la charge embarquée. A titre comparatif, le poids de la Tour Eiffel équivaut à celui de 20 avions A380.
Distance parcourue
Cet avion peut parcourir des distances allant jusqu’à 15000km, ce qui en fait l’un des avions ayant la plus grande autonomie au monde.
Nombre de passagers
L’A380 peut en théorie accueillir autour de 800 passagers. Mais toutes les compagnies qui l’exploitent baissent la jauge pour faire bénéficier à leurs passagers du meilleur confort possible. Ainsi Emirates opère son vol Nice Dubaï avec un A380 doté de 514 places dont 424 en classe économiques, 76 en classe business et 14 en première classe. Chaque mois ce sont près de 31.000 places qui sont ainsi disponibles à bord de cet appareil entre Nice et Dubaï.
Confort à bord
Là aussi, chaque compagnie imprime son identité et différencie son confort à bord. L’A380 d’Emirates accueille un "sky-High Bar" sur son pont supérieur, mais aussi deux espaces douche-spa accessibles aux passagers de première classe qui bénéficient d’un service "suite" à bord qui leur permet de choisir les heures de repas et de coucher, des mets raffinés et une sélection unique des meilleurs vins du monde dont 37 variétés de vins et champagnes français. Pour s’occuper de tous ses passagers, Emirates dispose de 24 membres d’équipage dans chacun de ses A380 entre Nice et Dubaï.
Un avion aux couleurs du rugby
L’avion qui a atterri ce jeudi à Nice s’est présenté avec la nouvelle identité visuelle de la compagnie et une livrée aux couleurs de la Coupe du monde de rugby 2023 en France, dont Emirates est le sponsor officiel. Immatriculé A6-EOE, c’est le même A380 qui a récemment transporté le trophée Webb Elis qui sera remis à l’équipe vainqueur de l’épreuve à l’automne prochain depuis l’Afrique du Sud (dernier vainqueur) et Paris, via Dubaï. Tous les matches de la coupe du monde pourront d’ailleurs être regardés par les passagers Emirates en direct durant leur vol.
Le fret aussi
Grâce à son impressionnante capacité de charge, l’A380 peut embarquer, en plus de ses passagers, un fret important. Depuis le 1er janvier 2023, Emirates a transporté plus de 1,1 million de kilos de fret aérien (fleurs, parfums, huiles, médicaments, pièces détachées) au départ de Nice vers le monde entier. L’apport de l’A380 va permettre d’accroître sensiblement ce tonnage.
Les jours rallongent, les plages se remplissent et la peau s’expose après plusieurs mois d’hibernation... Mais voilà, mauvaise surprise pour vous. Une éruption cutanée a gâché vos premiers bains de soleil. Sur le décolleté, les épaules ou les avant-bras, vous vous démangez fortement et des petits boutons rouges rosés sont apparus. Il s’agit peut-être de la lucite estivale, la plus fréquente des allergies solaires.
Chaque année, en France, près de 900.000 personnes seraient concernées selon les chiffres de la Société française de dermatologie (SFD). Le Dr Thomas Hubiche, dermatologue et vénérologue au CHU de Nice nous éclaire sur cette allergie bénigne et fréquente.
Qu’est-ce que la lucite estivale?
Il s’agit d’une réaction inflammatoire de la peau. La réponse immunitaire est retardée et c’est pourquoi les premiers signes apparaissent plusieurs heures après l’exposition au soleil. Il s’agit d’une dermatose estivale – bénigne et transitoire – qui régresse au cours de l’été. En revanche, cette maladie à tendance à récidiver, chaque année, dès l’arrivée des beaux jours.
Pourquoi cette réaction de la peau?
L’exposition aux UV – et plus particulièrement aux UVA (1) du soleil – va déclencher, chez certaines personnes, une réaction inflammatoire.
La lucite estivale peut toucher le visage, le décolleté et les avant-bras ou les bras. Le visage étant exposé tout au long de l’année aux UV, les réactions sont moins intenses que sur les zones non exposées l'hiver.
Qui est concerné?
Cette allergie touche plutôt les phototypes clairs. Cette réaction inflammatoire est par ailleurs 4 fois plus fréquente chez la femme jeune que chez l’homme jeune. Les raisons sont principalement hormonales.
Quels sont les symptômes? Ils apparaissent environ douze heures après l’exposition au soleil. Il s’agit de lésions papuleuses (boutons) inflammatoires et en relief, siégeant sur les zones exposées. La lucite estivale n’est pas douloureuse mais elle occasionne de fortes démangeaisons qui s’estompent après quelques jours. D’autres maladies de la peau peuvent être déclenchées par le soleil mais les signes cliniques et l’évolution dont le caractère transitoire permettent de confirmer le diagnostic de lucite estivale bénigne.
Peut-on avoir cette allergie sans coup de soleil?
Oui, tout à fait. Il s’agit de deux réactions totalement différentes. Le coup de soleil est induit par les UVB et correspond à un érythème continu sur les zones photo exposées avec des sensations de brûlure. En revanche, la lucite estivale se caractérise par des intervalles de peaux saines et des démangeaisons et elle est provoquée par les UVA.
Quels sont les risques pour la peau et la santé?
Il s’agit d’une dermatose bénigne. Il n’y a donc pas de danger pour la santé.
Comment prévenir cette allergie?
Le traitement proposé en première intention est une photoprotection. Cela associe un écran solaire (SPF50) couvrant bien les UVA ainsi qu’une protection vestimentaire. En effet, rappelons que les UVA passent à travers les vitres mais pas à travers les habits. Dans les formes les plus sévères, un antipaludéen de synthèse, peut être proposé. De plus, il est conseillé – en plus des mesures de photoprotection – lors du début de la période estivale de réaliser une exposition très progressive au soleil.
Est-ce que les compléments alimentaires aident à prévenir cette allergie?
Des antioxydants tel que les bêta-carotènes peuvent être proposés mais le niveau de preuve de leur efficacité est faible.
Les symptômes de cette allergie peuvent-ils s’améliorer?
Dans la grande majorité des cas, la lucite estivale bénigne s’améliore avec l’âge, notamment après la ménopause chez la femme.
- Les rayons UVA accélèrent le vieillissement de la peau. Le coup de soleil est principalement induit par les UVB
Quelles différences avec les autres allergies ?
L’urticaire solaire.
Il s’agit d’une réaction immédiate qui survient très rapidement après l’exposition aux UV, en quelques minutes.« Une poussée d’urticaire solaire peut être accompagnée d’une sensation de malaise. Les signes cliniques régressent rapidement dès que le patient n’est plus exposé aux UV. L’urticaire solaire est beaucoup plus rare que la lucite estivale bénigne. »
La photosensibilisation.
Les réactions surviennent après exposition au soleil mais nécessite la présence sur la peau ou dans l’organisme de substanceschimiques telles que certains médicaments ou certaines plantes. « L’exposition aux UV va modifier cette molécule et entraîner chez certaines personnes une réaction immunitaire inflammatoire ou toxique », précise le dermatologue.
La lucite polymorphe.
Comme la lucite estivale, il s’agit d’une réaction immunitaire au soleil. En revanche, la lucite polymorphe ne s’améliore pas avec la répétition de l’exposition aux UV.
Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés dans l’Ouest des Alpes-Maritimes.
Peut-on consommer l’eau du robinet ?
Même si les premiers résultats d’analyse de l’eau sont conformes, dans l’attente d’éléments d’investigations complémentaires et par mesure de précaution, il est conseillé à la population des communes concernées (listées ci-dessus), et plus particulièrement aux personnes immunodéprimées et aux nourrissons, de :
consommer de l’eau en bouteille ou de faire bouillir l’eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l’utiliser pour la préparation des aliments ;
préparer les biberons avec de l’eau embouteillée ;
se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L’eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge…).
L’ARS Paca et Santé publique France continuent d’investiguer sur les cas de cryptosporidiose, pour repérer d’éventuelles nouvelles personnes atteintes et suivre l’évolution de la situation.
Démarche dynamique, poignée de main ferme, la directrice générale d’Air France nous rejoint au restaurant panoramique de l’aéroport de Nice en pleine effervescence en ce long week-end de Pentecôte, entre Grand Prix de Monaco et Festival de Cannes.
Aux commandes de la compagnie nationale depuis cinq ans, Anne Rigail pilote le redécollage délicat d’un géant de l’aviation qui reprend des couleurs.
Présente à Cannes samedi dans le cadre du partenariat entre Air France et le Festival du film, reconduit pour la 43e année, elle se félicite de la mise en place, à l’occasion de la quinzaine cannoise, de trois vols spéciaux depuis Los Angeles.
Un dispositif qui sera renouvelé en juin à l’occasion du Cannes Lions, le rendez-vous mondial de la publicité.
Un moyen de rapprocher davantage les États-Unis de la Côte d’Azur, et de renforcer encore les liens entre Air France et Nice.
Nice est le premier aéroport français après les plateformes parisiennes. Un enjeu fort pour Air France?
C’est un aéroport très important pour nous, et sur lequel nous avons une desserte significative: quinze vols quotidiens avec la Navette vers Orly, neuf vers Charles-de-Gaulle, trois vers le Hub lyonnais. En octobre, nous avons ouvert une liaison avec Londres, que nous renforçons à deux fréquences quotidiennes cet été. Nous lançons aussi beaucoup de destinations saisonnières, avec deux nouveautés à Nice: Santorin (Grèce) et Marrakech (Maroc).
"Avec la prise de conscience environnementale, les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux"
Allez-vous accentuer l’ouverture de nouvelles lignes?
Nous conservons l’agilité que nous avions pendant la période Covid, en redéployant certains avions sur des destinations loisirs sur les périodes où la demande affaires est traditionnellement plus réduite, comme l’été. Nous avons ainsi 66 destinations saisonnières au total au départ de la France. L’agilité est vraiment devenue un maître mot. La crise sanitaire nous a appris à revoir notre programme de vols et à aller chercher toutes les opportunités.
La clientèle d’affaires est-elle revenue après la crise sanitaire?
Nous n’avons pas retrouvé le niveau de 2019. L’évolution à la baisse est beaucoup plus marquée sur le réseau domestique que sur les long-courriers. Avec le développement du télétravail et une prise de conscience environnementale de plus en plus forte, en particulier au niveau des entreprises, nous observons un changement des comportements. Les allers-retours sur la journée ont été quasiment divisés par deux. Même sur Nice, ville pour laquelle il n’y a pas d’alternative en train très facile, nous voyons un impact, en particulier ces derniers temps à la suite des recommandations de sobriété du gouvernement. Cela nous a conduits à ajuster les fréquences de la Navette, qui passeront cet été de 17 à 15 vols par jour.
"L’inflation a amené une hausse de 15 à 20% du prix des billets"
Avec l’inflation, les prix des billets ont flambé. Dans quelle proportion pour Air France?
De l’ordre de 15 à 20%. La raison principale réside dans la hausse des prix du pétrole. La part
du carburant dans les coûts du groupe Air France-KLM a doublé en un an, passant de 15 à 32%. Mais nous veillons à conserver des tarifs qui permettent au plus grand nombre d’accéder au trafic aérien.
Le décret concernant l’interdiction des vols intérieurs courts a été publié cette semaine au . Cette mesure est-elle pénalisante pour Air France?
L’impact a déjà eu lieu. Nous avons fermé les lignes Orly-Bordeaux, Orly-Nantes et Orly-Lyon en mai 2020. On ne peut pas considérer que cette mesure ne change rien. Nous avons restructuré en profondeur notre réseau domestique, avec un impact très fort pour nos personnels. Et nous assistons à une évolution des comportements qui impacte par exemple une ligne comme Orly-Marseille, en baisse significative.
Comment gérez-vous la montée en puissance de l’"avion bashing"?
La meilleure réponse, c’est notre trajectoire de décarbonation. Entre 2005 et 2019, nous avons réduit nos émissions de 6% alors que le trafic croissait de 32%. Nous avons fixé des objectifs ambitieux consistant à réduire de 30% nos émissions entre 2019 et 2030 par passager/km. L’essentiel de nos investissements va dans cette direction.
Quels sont les leviers de cette décarbonation?
Tout d’abord le renouvellement de la flotte. En pleine crise Covid, alors que nous perdions plusieurs milliards d’euros, nous avons décidé d’investir un milliard par an dans des avions de nouvelle génération. Avant la crise, notre flotte n’en comportait que 4%. Fin 2023, nous serons à 30%, et à 70% en 2030. Ces appareils sont plus efficients et moins bruyants. Nous travaillons aussi sur l’écopilotage. Dans tous les aéroports équipés, comme à Nice par exemple, nous coupons le moteur auxiliaire dès que l’avion est au sol, pour passer à une source d’énergie électrique. L’autre levier important, c’est l’utilisation de carburants durables, qui représentent la moitié de la décarbonation. Nous sommes pionniers dans ce domaine, notamment à Nice où nous avons assuré une série de vols avec 10% de carburants durables dès 2014. L’an dernier, le groupe Air France-KLM a consommé 17% du carburant durable existant dans le monde. L’enjeu, c’est que le prix de ce type de carburant puisse diminuer. Il faut rapidement faire émerger une filière de production en France. Nous attendons prochainement des annonces du gouvernement sur le sujet.
Sur quelles technologies nouvelles misez-vous?
Celle dans laquelle nous mettons le plus d’espoir, c’est celle du fuel synthétique, ou e-fuel. Nous savons que les carburants durables produits à partir de biomasse ne seront plus suffisants à partir de 2030. Il y a peu de projets, mais nous devons accélérer dans ce domaine.
Et concernant les avions?
L’électrique et l’hydrogène sont des projets importants pour nous, mais qui ne pourront pas représenter une part majeure de la décarbonation, pour une raison simple: cela concernera des avions de taille réduite, mais en aucun cas, à ce stade, des long-courriers, qui représentent aujourd’hui 80% de nos émissions.
Le programme 1000 cafés souhaite contribuer à redynamiser les communes de moins de 3500 habitants en rouvrant des commerces de proximité sous forme de cafés
Pourquoi on en parle?
En 1960, la France comptait 500 000 cafés. En 2023, on n’en recense plus que 38 800, décompte le Sénat dans les motifs d’une proposition de loi sur les “Lieux de convivialité en milieu rural” déposée en mars dernier.
Sept communes sur dix sont dépourvues de cafés, pourtant lieux essentiels de socialisation et de discussions.
"La fermeture massive des Cafés, Hôtels, Restaurants (CHR) est visible sur tout le territoire, mais surtout en ruralité", constate encore l’Institution.
Une absence créant une réelle difficulté pour les communes là où 90% des Français considèrent que la présence d’un café, hôtel, restaurant contribue à la vie économique et au lien social, à la capacité d'une commune à garder ses habitants, à l'attractivité touristique, à l'installation d'autres commerces, et à la création d'emplois (IFOP, 2018).
Oui mais comment tenir, notamment dans les petites communes qui peinent à rendre attractif un métier exigeant et soumis à toujours plus de contraintes? C’est pour y répondre justement que le groupe SOS accompagne les communes dans la mise en place de troquets. Un travail qui doit se faire également main dans la main avec les habitants.
Depuis plusieurs mois, Maé Coffre s’active à Saint-Pons, situé dans les Alpes-de-Hautes-Provence. C’est là, dans ce petit village de quelque 700 habitants, que la jeune femme travaille à l’ouverture d’un nouveau café, destiné à redynamiser le village et créer du lien social. Une démarche soutenue par l’association "1000 cafés", mise en place en 2019 et qui a, depuis, permis l’ouverture de quelque 200 cafés sur tout le territoire.
Objectif : désenclaver les territoires ruraux et permettre aux gens qui y vivent de trouver un endroit proposant des services mais aussi où échanger.
Cafés multiservices
Responsable de l’accompagnement en PACA et en Auvergne-Rhône-Alpes, Maé Coffre épaule notamment la mairie du village dans cette démarche.
Mais pas seulement. "Il est central que les habitants adhèrent aussi au projet."
Pour ce faire, ces derniers sont invités à répondre à un questionnaire au début de la démarche, afin d’esquisser, en quelque sorte, les contours de leur café idéal.
"A Saint-Pons par exemple, qui est près de Barcelonnette, on a décidé de se concentrer sur la création d’un lieu convivial pour les touristes, d’un coin épicerie au cœur du café qui permettrait aux gens d’avoir des services en plus."
Un vrai défi dans une ruralité française où le maintien de services de proximité relève toujours plus du casse-tête.
"Ce ne sont pas seulement des cafés bars qu’on ouvre, poursuit encore Maé Coffre. Ce sont des cafés multiservices avec dans l’idée de créer du flux, du passage, des dépôts de relais de colis ou de pain, par exemple."
Viabilité économique
Outre la consultation des habitants, concernant leurs attentes et leurs besoins, l’association "1000 cafés" scrute attentivement le cadre économique et les candidatures.
"Est-ce que ça va être viable? Comment accueillir le nouveau gérant, peut-on lui offrir un logement? Nous nous posons beaucoup de questions", explique Maé Coffre.
Plusieurs paramètres participent au succès de l’entreprise : le choix du lieu, sa fréquentation, la surface nécessaire à la réalisation du projet.
"Chaque commune a ses exigences, poursuit Maé Coffre. Certaines auront déjà les locaux réhabilités, d’autres doivent faire des travaux, d’autres, encore, doivent trouver un espace…"
Un accompagnement est prévu, aussi, pour l’aménagement des lieux, l’obtention de la licence 4, autorisant la vente de boissons alcoolisées et permettant d’obtenir des subventions.
Un investissement de taille au niveau financier pour les communes qui n’hésitent pas, parfois, à débourser des centaines de milliers d’euros.
Besoins des habitants
Une fois que le projet est bien avancé, l’association s’occupe du recrutement des gérants.
Des fiches de poste qui correspondent au projet sont diffusées sur Internet via le Bon Coin ou encore Pôle Emploi.
"On cherche des personnes qui ont de l’expérience dans l’hôtellerie restauration", explique Maé Coffre qui souligne la difficulté que peut représenter une telle prise de poste. Des horaires longs, des attentes fortes des habitants "qui ne comprennent pas que le lieu ne puisse être ouvert 7 jours sur 7".
Pour recruter au plus près des besoins, des entretiens sont menés, des rencontres avec l’équipe municipale aussi.
"Ce qui est important, c’est qu’on les accompagne aussi après l’ouverture du café, poursuit Maé Coffre. On fait des points assez réguliers entre le gérant et la gérante, on regarde quelles activités fonctionnent bien, quel service déployer et on les conseille sur les animations à mettre en place dans le café."
Travailler les relations
L’installation d’un café dans un village peut susciter des remous.
"Dans un village de l’Allier, se souvient Maé Coffre, un projet n’a pu aboutir faute d’entente avec l’opposition."
Les critères de sélection des candidats ont été affinés.
"Les personnes qui n’ont pas énormément d’expérience peuvent se laisser dépasser et arriver à un stade d’épuisement, constatent les membres de l’association. Gérer un café demande aussi de sérieuses compétences techniques, comme la comptabilité. Mais aussi des qualités humaines."
Pour préparer la population, l’association communique aussi sur les difficultés que peut rencontrer un gérant de café rural.
"Ces métiers doivent être revalorisés."
Créer un réseau
Prochainement, l’association compte créer un réseau pour valoriser le partage d’idées relatives à la gestion des cafés. Dans l’optique de créer du lien au-delà des villages.
Les gérants, qui bénéficient d’une formation de deux semaines, gardent généralement contact avec les autres participants. Ils sont encouragés à cultiver l’entraide, d’un village à l’autre.
Un réseau d’élus devrait également voir le jour, afin de leur permettre de partager les difficultés rencontrées.
Pour aller plus loin et joindre l'association "1000 cafés", vous pouvez vous rendre sur leur site https://www.1000cafes.org/
Oui 2 fois ado (1ere fois 10-11 ans puis 13-14 ans). Après avoir retiré les premières bagues depuis quelques mois, contrôle chez un nouveau dentiste qui me dit "il faut que vous portiez des bagues" 😱 Changement d'orthodontiste et c'était reparti pour les bagues. 2e fois résultat ok.
Mes dents se sont maintenus quelques années avec la contention et dès que je ne l'ai plus eu, les dents ont bougé à nouveau. A l'époque ils ne préconisaient pas spécialement la contention "à vie".
Beaucoup d'hésitation à reprendre un traitement.
L'an dernier j'ai cherché à consulter une orthophoniste car j'avais le doute que la déglutition soit la cause sous jacente du déplacement. J'ai fait quelques séances mais je n'avais pas un problème flagrant et j'ai pas réussi à progresser avec les exercices donnés, perte de motivation et doute... Finalement quand j'ai consulté différents orthodontistes cette année, ils m'ont dit que dans mon cas la déglutition ne semblait pas être en cause.
Donc j'ai décidé de me lancer pour un traitement par gouttières cette année. Si en cours de traitement ça ne progresse pas comme prévu je pourrais retourner consulter l'orthophoniste, j'aurais plus de motivation à faire les exercices.
Aussi la différence c'est que je serai très attentive à l'après traitement et je consulterai à nouveau si je constate la moindre évolution anormale.
7 kg. C'est en moyenne ce que chaque Français jette en fruits et légumes abîmés à la poubelle chaque année. Une pomme flétrie, une banane à la peau norcie, des fraises trop mûres… Ces fruits gâtés finissent le plus souvent à la poubelle. Pas chez Stéphanie Faustin. Cette Niçoise auteure d'une collection "Les fruits zéro déchet", s'est lancée depuis 2015 dans la lutte contre le gaspillage et les déchets. Après la banane et la pomme "zéro déchet", elle a concocté un nouveau livre de recettes "Les fruits rouges zéro déchet" qui vient de paraître.
On lui a demandé de nous partager quelques recettes et astuces pour ne rien gâcher.
Fruits rouges: tout peut servir
"Dans les fruits rouges, on peut tout utiliser en cuisine, à condition d'acheter bio, prévient Stéphanie Faustin. C'est plus cher, mais il y des choses dont on peut tirer parti." Par exemple, détaille-t-elle: "les pédoncules de fraises, sur lesquels un peu de chair reste toujours attachée, peuvent être utilisés en gelée, pour aromatiser de l'eau ou faire des sirops. Quant aux tiges de cerises, elles peuvent parfumer des tisanes."
L'astuce: plutôt que de jeter vos noyaux de cerises, ils peuvent vous servir, une fois nettoyés. "En billes de drainage au fond des pots de vos plantes ou encore, détaille Stéphanie Faustin, glissés dans un pochon, ils feront des balles anti-stress".
Si vos fraises, framboises, myrtilles ou cerises sont trop mûres, comment les utiliser pour ne pas les jeter? "Elles peuvent se consommer en glace ou en pancakes."
Pancakes aux fruits rouges
Pour 8 à 10 pancakes
2 poignées de fruits rouges bien mûrs
100 g de farine de blés anciens T80
15g de fécule
10 g de sucre de canne complet
1 belle pincée de bicarbonate de soude alimentaire
1 c à soupe d'huile douce adaptée à la cuisson
20 cl de lait végétal (sans sucres ajoutés)
1 c à café de jus de citron ou de vinaigre de cidre
Préparation: 15 minutes
Cuisson: 15 minutes
Coupez en morceaux les fruits qui seraient un peu gros: framboises, fraises et mûres notamment.
Dans un saladier, mélangez au fouet la farine, la fécule le sucre et le bicarbonate.
Ajoutez l'huile et le lait, puis le jus de citron ou le vinaigre, mélangez de nouveau.
Dans une crêpière bien chaude légèrement huilée, déposez de petits tas de pâte.
A la surface de la pâte, disposez quelques petits fruits rouges et faites cuire à feu moyen pendant environ 2 minutes, ou jusqu'à ce que des bulles se forment, avant de retourner les pancakes et de poursuivre la cuisson quelques instants supplémentaires.
Bananes trop mûres: préparer une glace maison
Vous avez des bananes à la peau un peu trop noircie? Vous pouvez préparer une glace à la banane.
"Nul besoin de sorbetière et un seul ingrédient peu suffire. Une fois congelée puis mixée, celle-ci se transforme en délicieuse crème glacée onctueuse et savoureuse", explique l'auteure.
Glace à la banane
Pour 1 personne
1 grosse banane bien mûre
Assortiments au choix: pépites de chocolats ou fruits frais
Préparation: 5 minutes
Congélation: au moins 2 heures
Epluchez et tranchez la banane. Congelez les tranches pendant au moins 2 heures, en prenant soin qu'elles ne se collent pas entre elles.
Quand les tranches ont bien durci, sortez-les du congélateur et mixez-les.
Ajoutez un assortiment et dégustez sans attendre.
A noter: la glace ne doit pas être recongelée. Elle se déguste dès sa réalisation.
L'astuce: Si vous ne savez pas quoi faire de vos peaux de bananes (bio), elles peuvent servir en dehors de la cuisine. "C'est un bon fertilisant qui peut donc être mis dans le sol, si on a un jardin."
Pommes: épluchures et trognons en sirop
Les pommes se gâtent facilement. Il suffit d'un petit coup sur le fruit. "Si un petit bout est pourri, il suffit de l'enlever, le reste est toujours bon à consommer." Et quand les pommes sont toutes flétries? "On peut les faire en compote. Ou préparer une tarte aux pommes sur lit de compote, en tapissant le fond de la tarte de la compote et en mettant les pommes moins abîmées en tranche dessus."
Pour ceux qui consomment des pommes bio, Stéphanie Faustin propose une recette originale à base d'épluchures et de trognons. "A consommer comme un sirop classique, pour imbiber un gâteau, napper un dessert…"
Sirop d'épluchures et de trognons de pommes
Pour environ 30 cl
250 g d'épluchures et trognons de pommes
250 g de sucre de canne blond
50 cl d'eau
1 giclée de citron
3 cm de gingembre en fines lamelles
Préparation: 5 minutes
Cuisson: 35 minutes
Mettez tous les ingrédients dans une casserole et portez à ébullition.
Baissez ensuite un peu le feu et faites mijoter à petits bouillons pendant environ 30 minutes.
Le liquide doit devenir sirupeux, se concentrer, les fruits deviennent confits, plus brillants.
Retirez du feu, filtrez en pressant les fruits pour en extraire le jus. Mettez en bouteille et laissez refroidir avant d'entreposer au frais. Se conserve ainsi environ 2 mois.
Pour en savoir +
Fraises, myrtilles, framboises, cerises, mûres, cassis et groseilles. Autour de ces 7 fruits rouges, Stéphanie Faustin propose 25 recettes, dans son livre "Fruits rouges zéro déchet", éditions Rue de l'Echiquier, qui vient de sortir.
https://www.ruedelechiquier.net/auteurs/112_st%C3%A9phanie-faustin
Résines Esterel Azur est un Chantier d'insertion, structure de l'Insertion par l'Activité Économique. Autrement dit, les bâches du festival de Cannes, on va les recycler, même les "upcycler" pour en faire des trousses. C'est écolo, €co et valorisé.
Pour l'ouverture du 76e Festival de Cannes, c'est tout un branle-bas de combat qui s'organise, ne serait-ce que pour l'installation des grandes bâches, affiches officielles du Festival. Si cette année Catherine Deneuve orne l'affiche, une fois terminé, le Festival peut simplement jeter les bâches… Ou bien les upcycler !
Résines Esterel Azur pour "upcycler" les Festival de Cannes
Dans le quartier de La Bocca, à Cannes, Résines Esterel Azur donne un second souffle aux affiches du Festival de Cannes. D'affiches du Festival, elles deviennent sacs, pochettes et paniers qui sont fabriqués et vendus sur place par des personnes en insertion professionnelle. Si le tout est fabriqué dans les ateliers par ces personnes en réinsertion professionnelle, les objets fabriqués à partir de ces bâches sont à retrouver dans la boutique Résines Estérel Azur, rue Saint-Vincent-de-Paul à Cannes-La-Bocca.
Résines Esterel Azur, c'est une association avant toute chose. Du 100 % Made in Cannes puisque l'atelier se trouve non loin de la boutique/point de vente. L'association accompagne des personnes en recherche d'emploi et qui le sont depuis longtemps. L'objectif n'est pas de les introduire dans le milieu de la maroquinerie ou de la mode, mais simplement de leur donner une activité intuitive, intéressante le temps pour eux de retrouver un emploi dans lequel ils retrouveront confiance.
3115, NUMÉRO D'URGENCE VETERINAIRE GRATUIT
depuis un téléphone fixe ou depuis un mobile (tous opérateurs confondus),
En cas de maladie ou d'accidents, vous serez alors directement mis en relation avec l'accueil d'un Vétérinaire de Garde à proximité de chez vous.
Source le chat libre azuréen
Contrairement à la Roquette, Pégomas a "plutôt été épargnée par les cambriolages en ce début d’année", révèle Julien Navarro, commandant de la communauté de brigades de Mandelieu. Peut-être la preuve que la chaîne de vigilance instaurée par la municipalité (via ses vignettes "Pégovigilants") porte ses fruits, avec déjà 240 référents volontaires pour ouvrir l’œil dans les 12 quartiers (en complément de la vidéosurveillance et des patrouilles de police). Mais cela n’empêche pas policiers municipaux et gendarmes de rappeler quelques règles établies sur les intrusions à domicile.
"Certains cambriolages se font d’après des repérages extérieurs où les malfrats remarquent une belle maison, une voiture, un accès facile et des signes extérieurs de richesse... mais il y a aussi beaucoup de cambriolages d’opportunité, avec des équipes qui passent d’une commune à l’autre et profitent d’une absence..."
Signaler tout de suite le suspect et l’inhabituel
Raison de plus pour multiplier les indices de présence telles qu’une lumière allumée le soir, le passage d’un voisin pour relever le courrier, du jardinier, les aboiements d’un chien de garde... Sans oublier de remplir le formulaire "tranquillité vacances" (sur internet ou en gendarmerie) afin que les patrouilles se multiplient devant le domicile durant des congés.
"Mais attention, certains intrus visitent les maisons alors que les propriétaires dorment sur place ou mangent dehors sur la terrasse."
Les pégovigilants, mais aussi chaque voisin, doivent donc être attentifs au moindre évènement suspect dans le quartier, et composer le 17 en cas de doute.
"On préfère se déplacer pour rien plutôt qu’une fois le cambriolage commis, insiste le capitaine Navarro. On a même vu des cambrioleurs utiliser un camion de déménagement durant un week-end. L’idéal est de relever la plaque d’immatriculation et le type d’un véhicule.
Des "lanceurs d’alerte", pas des cow-boys!
Des citoyens qui donnent l’alerte, mais pas des cow-boys : "Surtout ne prenez pas d’initiative à l’encontre des cambrioleurs, il faut laisser faire les forces de l’ordre!"
Quant à ceux qui s’absentent du domicile, quelques conseils pour éviter une mauvaise surprise:
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Bien fermer ses fenêtres et sa porte à clé.
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Cacher ses objets de valeur dans des endroits inhabituels, c’est-à-dire ailleurs que dans la chambre ou dans le salon.
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Ne pas accrocher toutes ses clés (voiture, garage… juste à l’entrée).
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Ne pas signifier son absence sur les réseaux sociaux (avec des photos de vacances par exemple).
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Multiplier les obstacles à un accès (grillage, portail…).
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Ranger son matériel de jardinage ou ses outils, qui peuvent être utilisés par des intrus.
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Prendre des photos des objets de valeur et enregistre leurs numéros de série, pour les assurances au cas où.
Et en cas de cambriolage, malheureusement, composer le 17 sans rien toucher, afin de laisser la police scientifique réaliser ses relevés d’empreintes et d’ADN.
Les balles tapent, rebondissement et ricochent sur les courts du tennis du chemin du Vallon-des-Vaux, à Cagnes-sur-Mer, ce dimanche 7 mai. Dorian Navarro observe, analyse. Le champion, numéro un français de padel, mesure l’adversaire. Mains rivées sur les roues de son fauteuil, muscles tendus, il ne rate aucun coup et se prépare à entrer dans l’Acacias Open. Il veut gagner. Comme il l’a toujours fait depuis sa vie d’avant.
Sa vie d’avant s’est brisée le 16 juillet 2017. Ce matin-là, ce pompier volontaire cagnois de 19 ans campait dans un coin paumé, entre le Gard et la Lozère, un bout de vert où il passait ses vacances d’enfance.
Il était tôt, le jour n’était presque pas levé. 6 heures ou un peu moins, peu importe.
Pour le réveiller, ses potes ont lancé un "jeu à la con": tirer sa tente avec une voiture dans le pré.
40km/ heure, un pin sur le chemin, le choc. Puis, un lit d’hôpital, murs blancs, trou noir, vertèbres fracassées et morphine en perf’ pour étouffer la douleur.
"La sentence était irrévocable"
"L’interne nous a dit, comme ça, que Dorian ne marcherait plus jamais, qu’il était paraplégique. Sa mère a poussé un cri de bête comme si elle était poignardée", se souvient Fabian, le beau-père de Dorian.
Il est, lui aussi, pompier dans les Alpes-Maritimes. Des drames, il en a vus; celui-ci est le sien, intime. Et la colère est toujours là.
Il y a eu un procès l’année dernière. Dorian hausse les épaules: "Pas de prison ferme, un peu de sursis, rien, ils ont rien pris…"
Lui a pris perpète. Toute sa première vie est morte dans ce pré. Condamné à rester assis dans un fauteuil. Mais il a choisi de rester debout.
"La sentence était irrévocable. J’ai fait neuf mois de rééducation dans un centre à Nîmes. Il fallait tout réapprendre. Apprendre un nouveau corps qui n’est pas forcément votre ami. J’avais le choix entre me morfondre ou avancer", sourit-il.
Alors il a avancé, "même si le chemin de la résilience n’est pas un algorithme: il y a des hauts, des bas…" Doucement, il reprend le sport. Le tir à l’arc, le ping-pong.
"C’était le jour de mes 20 ans"
En mars 2018, il rentre chez lui. "C’était le jour de mes 20 ans". La vie devant soi malgré le drame. Il commence le tennis fauteuil à l’US Cagnes.
Là, il fait de jolies rencontres. Décisives. Celle d’Ahmed Jeddi, triple champion de France individuel et numéro 1 du Maroc. L’homme est plus âgé. Lui non plus ne marche pas. Il porte, comme Dorian, une douleur que seuls peuvent comprendre ceux qui la vivent. " C’est un de mes mentors. Il m’a mis le pied à l’étrier", raconte Dorian. L’expression les fait éclater de rire. "J’ai vu arriver ce petit jeune. On l’a motivé. Après, il a fait son petit bonhomme de chemin. Il a une âme de compétiteur", témoigne Ahmed.
Une âme forte. Puissante. Un mental d’acier et une incroyable force de résilience. Dorian fait de la compétition, " atteint la place de 10e français, 83e mondial, 69e en double".
Il se bat. Balle après balle. Coup après coup. Et découvre le padel. "Fin 2021, on m’invite à faire le quatrième joueur à Nice".
Une fois, deux fois. Rebonds. Coup de foudre.
"En septembre 2022, je stoppe ma carrière de tennis et je me consacre exclusivement au padel. Je remporte les Masters français avec mon partenaire", retrace Dorian.
Pour la saison 2023, sur quatre tournois français, il a fait " quatre trois victoires et une finale".
Il est aujourd’hui numéro un français de la discipline. Et défend son titre. Comme il a défendu sa vie: "Je ne sais pas s’il est possible d’accepter le drame à 100% mais je refuse de vivre à 50%", sourit le sportif.
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs
Renseignements: 07.83.15.17.72., coquelicots.mouans@outlook.fr
Découvert par article
https://www.nicematin.com/vie-locale/mouans-les-coquelicots-oui-les-megabassines-non-844029
Le bonus réparation, lancé par le Gouvernement dans le courant du mois de décembre 2022, va connaître une multiplication par 2 à la date du 1er juillet 2023 de manière à engager de plus en plus de consommateurs sur la voie de la durabilité concernant leurs appareils électroniques.
Cette mesure n’est pas isolée, puisque le nombre de détaillants agrées par le Gouvernement pour procéder aux réparations va lui aussi être révisé à la hausse comme intégrer de nouveaux postes de réparation et vise à limiter le nombre de mobiles achetés neufs en favorisant le recours à l’économie circulaire.
A date d’aujourd’hui, l’aide, fixée à 15 €, n’a pas eu de vif succès, car seulement 20 000 clients ont souhaité y avoir recours, ce qui représente une enveloppe de 500 000 € distribuée pour les soutenir dans le cadre de la réparation de leur matériel, alors que le Gouvernement tablait plutôt sur une ligne budgétaire globale de 62 millions d’euros.
Le montant pourrait d’ici quelques semaines passer à 90 € en fonction du matériel pris en charge :
30 € pour un aspirateur, une perceuse ou une trottinette électrique ;
50 € pour du matériel ménager plus important comme un lave-linge, une tablette, ou bien encore un smartphone ;
60 € pour une télévision ;
90 € pour un ordinateur portable.
Le ministre de l'Intérieur a acté la fin des retraits de points pour les excès de vitesse de moins de 5 km/h, a-t-on appris ce mercredi. Cette mesure entrera en vigueur le 1er janvier 2024.
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