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Si vous avez mis le nez dehors ce mardi, vous n'avez pas pu passer à côté de la chaleur. Trois records ont été battus dans les Alpes-Maritimes, selon les données de Météo-France. Il a fait 27,7°C à Cannes et 26,6°C à Mandelieu-la-Napoule tandis que 13,6°C ont été enregistrés dans la nuit à Caussols
"Les températures maximales étaient anormalement élevées, notamment à l'ouest des Alpes-Maritimes et à l'est du Var", confirme Adèle Luy, prévisionniste à Météo France.
"À Nice par exemple, le record n'a pas été battu mais il a fait 24°C alors que la normale de saison est de 17,5°C. À Fréjus, avec 26,1°C, la température maximale était quasiment 10°C au-dessus de la normale."
Deux phénomènes peuvent expliquer ces "chaleurs extrêmes". D'une part, une masse d'air chaud stationnée sur le pourtour méditerranéen et, d'autre part, un effet de foehn localisé.
Le vent traverse la montagne
Pour simplifier, on parle d'effet de foehn quand "l'air se réchauffe en passant par les reliefs".
Dans le détail, "lorsque le vent est plus ou moins perpendiculaire à un relief, il va s'élever pour passer au-dessus, explique Adèle Luy. À l'avant du relief, on va avoir une masse d'air qui va s'humidifier tandis qu'à l'arrière, l'air s'assèche et se réchauffe."
Pourquoi foehn? Parce que c'est le petit nom d'un vent de sud localisé principalement dans les vallées des Alpes suisses et autrichiennes.
Ce phénomène est "aussi appelé "mangeur de neige" tant il peut faire fondre rapidement le couvert neigeux même pendant la nuit", précise Météo-France sur son site.
http://tempetes.meteo.fr/L-effet-de-foehn.html
Cette capacité est principalement due à la température douce qu’il engendre, mais l’assèchement de la masse d’air y participe également."
L'air descendant, "souvent violent et turbulent" à cause de son accélération dans les vallées, "peut se révéler dévastateur sur la végétation voire les habitations".
À noter, pour les amateurs de coucher de soleil flamboyant, l'effet de foehn "génère également de magnifiques nuages d'onde".
Illustration du phénomène https://fyooyzbm.filerobot.com/v7/foehn1-qoviRRCb.jpg?vh=9e8f2f&ci_seal=07e85bfd9b&w=480
Le dossier concernant la construction de la bretelle d’accès à l’A8 censée être située au rond-point des Tourrades, à cheval entre Cannes-La Bocca et Mandelieu-la-Napoule, a pris la poussière mais n’est pas abandonné pour autant. Une passerelle dont les circonvolutions rappellent non sans ironie le serpent de mer que représente aujourd’hui la réalisation de cet équipement urbain.
Le montant total de l’opération doit être partagé entre Vinci Autoroutes (Escota étant l’une de ses sociétés) qui devait financer 25% du projet, le Conseil départemental participait à hauteur de 54% et la Ville de Cannes à environ 21%. Une évolution réglementaire des normes parasismiques a fait grimper la facture. De 9,1 millions en 2016, la note s’élève aujourd’hui à 18 millions. Une envolée qui avait entraîné une passe d’armes entre David Lisnard, maire de Cannes, et le groupe Vinci en début d’année 2019. L’édile en avait même referré à Édouard Philippe, Premier ministre à l’époque.
Convention avortée
"On a appris, en début d’année, que la convention lancée par la Région a été abandonnée, se désole-t-on du côté de la Ville de Cannes. Une ou deux collectivités n’ont pas délibéré sur la question ce qui a fait capoter l’ensemble. Les discussions n’ont pas abouti à ce jour."
Pour autant, la cité des Festivals a incité Escota à continuer toutes les études le temps que les moyens financiers soient trouvés. "L’appel d’offres est à validation des services de l’État. Le plan de table doit être bouclé pour que l’appel d’offres puisse être lancé. Escota a fait les acquisitions foncières qui étaient nécessaires, il y a eu des réunions cet été pour voir de façon finie l’impact au niveau du carrefour routier avec la zone commerciale des Tourrades et les remontées de file jusqu’au rond-point de l’Aviation. On a bon espoir que ça aboutisse mais on est dans l’attente", précise la Ville. Advienne que pourra.
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Découvert par La Nef https://www.lanef.com/actualites/un-numerique-responsable-avec-telecoop/
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La vision Commown
Imaginez un avenir où nous ne serons plus captifs de nos objets électroniques. Logiciels et applications ne seront plus conçus pour piéger notre attention à des fins publicitaires. Open source et libre seront devenu la norme.
Nos besoins en matériel au même titre que nos besoins de mobilités seront revus à la baisse compte tenu du coût de l’énergie qui lui n’aura de cesse de croître. Ainsi fini les smartphones individualisés et multiples objets connectés en tout genre.
Le numérique sera revenu à sa juste place : celle d’un outil permettant un juste partage des ressources, un accès horizontal à la connaissance et un fabuleux catalyseur de coopération.
Des ordinateurs fixes mutualisés parfaitement réparables et lowtech auront “conquis le marché”. Cette flotte d’appareils constituant un bien commun géré par des coopératives locales regroupant citoyens, collectivités, associations et entreprises.
Cette vision qui s’inscrit à l’extrême inverse de l’avenir que nous vendent actuellement les promoteurs de la 6G, pourrait être qualifiée d’idéaliste. Toutefois, elle constitue pour nous un cap en phase avec les enjeux écologiques et sociaux auxquels nous allons être confrontés.
Voici les différents jalons qui participeront à l’émergence de cette vision :
Découvert par La Nef https://www.lanef.com/actualites/un-numerique-responsable-avec-telecoop/
Location de Fairphone
On a tous droit à un habitat sain : le réseau Twiza met tout en oeuvre pour que ce soit plus simple
Découvert par article Nice Matin https://www.nicematin.com/climat/batir-bioclimatique-et-en-circuit-court-ces-varois-lont-fait-et-partagent-leur-mode-demploi-881980
Le mélanome est un type de cancer de la peau qui peut ressembler à un grain de beauté. Certaines caractéristiques, de taille, de forme ou de couleur, permettent de discriminer l’un de l’autre
La règle ABCDE
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A pour asymétrie
Forme non symétrique, ni ronde ni ovale
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B pour bords irréguliers
Contours mal délimités, flous et difficiles à dessiner
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C pour couleur non uniforme
Présence de plusieurs couleurs (brun, noir, rose, bleuté, violet…)
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© Michel Saemann
D pour diamètre important
Supérieur à 6 mm
E pour évolution
Changement de taille, de couleur, d’aspect, de forme et/ou d’épaisseur
La règle du « vilain petit canard »
Encore plus facile à retenir, cette règle consiste à se dire que, le plus souvent, chez une personne donnée, tous les grains de beauté se ressemblent. On se méfiera donc du « vilain petit canard », celui qui ne ressemble pas aux autres, et on le montrera à un médecin.
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Compenser ses rejets de gaz à effet de serre en créant des forêts : les entreprises abusent de cette promesse, qui figure en bonne place dans leurs engagements environnementaux et leur permet d’afficher une image vertueuse. En réalité, c’est au mieux largement insuffisant pour absorber tout le carbone émis. Et souvent, ces plantations s’avèrent même contre-productives. Explications.
Quelle quantité de carbone est stockée ? Un seul arbre stocke entre 20 et 30 kg de CO2 en moyenne chaque année, mais extrapoler cette production à l’échelle d’une forêt est délicat. Les spécialistes eux-mêmes ne savent pas le chiffre précis. Méfiez-vous donc d’une entreprise qui prétend à un « net zéro » grâce à des arbres. En effet, calculer le stock de carbone d’une forêt est un défi mésestimé – et périlleux : il implique de répertorier les plants jusque dans les zones les plus reculées, de la jungle équatoriale au Grand Nord sibérien ! Plusieurs milliers d’espèces s’y côtoient, de tailles, diamètres, longévité, densité et vitesse de croissance différents.
De nouvelles surfaces boisées sont-elles réellement créées ? Derrière le terme « reforestation » se cache souvent un autre scénario, celui de la « déforestation évitée », désignant des surfaces sauvées du déboisement. A priori, l’idée semble vertueuse : mieux vaut ne pas couper qu’essayer de réparer les dégâts. Mais les entreprises survalorisent leur action en la comparant à un scénario hypothétique, exagérément pessimiste, de déforestation d’ampleur si rien n’était fait… De plus, ces forêts sauvées ne le sont qu’en un lieu déterminé. Trop souvent, le défrichage évité à un endroit sera réalisé un peu plus loin.
De quelles forêts parle-t-on ? Là aussi, les promesses sont floues. La plupart des projets, en France comme à l’étranger, concernent des monocultures d’espèces à croissance rapide, et non des forêts naturelles. Ces plantations, destinées à être exploitées, se soldent par la coupe des arbres au bout de quelques années (7 ans pour des acacias, 20 ans pour des pins, etc.). Ainsi, les 40 000 hectares promis par TotalEnergies en RDC sont des acacias ; quand Michelin évoque 88 000 hectares de plantations, il s’agit d’hévéas, fort utiles pour fournir le caoutchouc des pneus de l’équipementier… Or, ce type de projets est très loin de fournir la même richesse qu’une forêt naturelle en termes de biodiversité, de réserve d’eau, etc. Au contraire, menés de façon intensive, ils sont source d’épuisement du sol et de pollution de l’eau par les pesticides et les engrais. Patrice Martin, technicien forestier à l’ONF et secrétaire général du syndicat Snupfen (Syndicat national unifié des personnels des forêts et de l’espace naturel), critique l’industrialisation croissante de la sylviculture, en France comme ailleurs dans le monde. Plutôt que des coupes rases, il prône de maintenir une « futaie irrégulière en couvert continu », mélange d’espèces et d’âges différents. Le hic : sa gestion est plus exigeante.
Un stockage pour combien de temps ? Tant qu’ils sont implantés, les arbres jouent leur rôle de puits de carbone. Une fois coupés, tout dépend de leur devenir : le bois d’œuvre, utilisé pour des charpentes, des parquets, des meubles, etc., continue à stocker le carbone. C’est nettement moins vrai pour le bois transformé en pâte à papier, plus éphémère. Quant au bois énergie, brûlé pour du chauffage ou de la cuisson, tout son carbone est immédiatement relargué dans l’atmosphère. Mais même les forêts pérennes ne sont plus garantes d’être des puits de carbone à long terme, car le réchauffement climatique fait peser des risques croissants d’incendies et de maladies – les mégafeux qui ont brûlé tout l’été au Canada l’illustrent tragiquement.
Qu’y avait-il avant ? Si les arbres remplacent une zone artificialisée ou désertique, le gain est évident. Mais si une forêt naturelle a été rasée pour être remplacée par une plantation, le bilan est catastrophique. « Il faut alors au moins 50 à 100 ans, voire davantage, pour que le bilan en termes de carbone redevienne positif, car ce sont les vieux arbres qui captent le plus de carbone », explique Patrice Martin. Et ce, sans même tenir compte des services écosystémiques disparus : biodiversité, protection contre l’érosion et la pollution, cycle de l’eau, etc.
À qui appartiennent les terres ? Trop souvent, les pays en développement sont confrontés au même scénario d’accaparement des terres : de grandes plantations s’implantent aux dépens des populations locales, expulsées de ces terrains. Méfiance donc concernant les grands projets en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, surtout s’ils sont aux mains d’entreprises privées ou d’États.
Pour compenser quoi, au juste ? Alain Karsenty, économiste au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), rappelle que « le CO2 est très stable ». Une fois dans l’atmosphère, il y reste. Pas 100 ans, comme on l’entend souvent dire, mais des milliers d’années. La seule façon de l’en extraire, c’est de le capter dans des puits de carbone (lire l’encadré « Définitions »). Mais les arbres poussent lentement, et stockent des quantités dérisoires de carbone les premières années, voire décennies. Or, les émissions de GES censées être compensées sont déjà présentes dans l’atmosphère, et de nouveaux rejets s’y accumulent de jour en jour. Pour être cohérentes, les entreprises devraient donc renouveler sans cesse leurs engagements, alors qu’elles se contentent en général de recycler un seul et même projet pendant des années.
Est-ce utile ? À voir… « Certains projets ne sont pas mauvais, mais d’autres sont inutiles, voire contre-productifs, à l’instar des plantations à croissance rapide (eucalyptus, acacia, pin) suivies d’une coupe rase, estime Alain Karsenty. Le consommateur peut-il s’y retrouver ? Non ! L’arbre est une image évocatrice, et le message est facile à faire passer : en reforestant, les entreprises compenseraient leurs émissions de GES, ce qui les autoriserait à continuer leurs activités, y compris les plus polluantes… L’effet le plus pervers de ces annonces ? Elles donnent bonne conscience à bon compte au consommateur, le poussant à continuer à acheter sans rien changer. » Les émissions de GES, elles, augmentent, pour atteindre désormais près de 60 milliards de tonnes annuelles – la déforestation y contribuant pour 12 %…
« Dire qu’on sauvera la planète en plantant des arbres est un leurre », affirme Patrice Martin. Pour lui comme pour la plupart des défenseurs de l’environnement, « on n’a pas le temps d’attendre que les arbres poussent ». Avant tout, nous devons réduire nos émissions de GES et préserver les écosystèmes existants – forêts naturelles, mangroves, tourbières, savanes, dont plus de 7 millions d’hectares disparaissent chaque année. Ensuite seulement, replanter, mais judicieusement.
Inventing for artists, labels, music lovers with the aim of connecting and inspiring people through music. Join the beta => Wonderplace.tv
découvert par https://www.nicematin.com/economie/comment-la-cannoise-wonderplace-veut-evolutionner-lexperience-musicale-881960
plateforme Wonderplace. "C’est un hébergeur de NFT [non fungible token, jeton cryptographique, ndlr] de vidéos spécialisées dans la musique", explique cette jeune femme de 26 ans qui a créé en février à Cannes la société elle aussi appelée Wonderplace.
Traduction, cela signifie que la plateforme qui se situe à l’intersection de trois marchés en pleine expansion – la musique, la blockchain et les plateformes de partage de contenus – connecte artistes et auditeurs tout en revisitant l’engagement et la monétisation dans l’industrie musicale.
En mettant en ligne, leurs clips, concerts et autres performances live, les artistes ont une meilleure visibilité et surtout fidélisent leur fanbase. Ce qui n’est pas négligeable car la concurrence est rude. "Rien que sur Spotify, il n’y a pas moins de 60.000 nouveaux morceaux par jour", confirme Louise Gaymard. Les auditeurs, pour leur part, découvrent de nouveaux talents, peuvent également recommander et partager leurs coups de cœur avec les autres membres de la communauté. Surtout, ils participent à la carrière de leurs chouchous en achetant et collectionnant les NFT de leurs chouchous, d’où une source de revenus complémentaires pour ces derniers. Ces souvenirs numériques qui pourront être échangés ou revendus en Matic, la cryptomonnaie de la plateforme. Si un artiste fait un hit, c’est aussi une plus-value éventuelle pour les utilisateurs.
Cinq secondes
L’innovation de Wonderplace réside dans la possibilité pour le fan d’extraire les cinq secondes de son choix d’une vidéo ou d’un concert: "C’est la captation d’une émotion, une expérience musicale immersive gravée dans la blockchain, reprend Louise Gaymard, et on est les seuls à le faire sur le marché."
La fonctionnalité NFT sera disponible sur la plateforme dans le courant du mois de novembre. "On prévoit aussi pour la Saint-Valentin de pouvoir offrir ces souvenirs numériques. Un extrait qui chante “I love you”, c’est bien, non ?, sourit-elle. Le but est aussi de gamifier la plateforme pour fidéliser les utilisateurs."
Artisans lunetiers Borizon : lunettes végétales en ricin et bois de chêne issu du recyclage de fûts viticoles, fabriquées en France (Var 83) .
découvert par article https://www.nicematin.com/economie/a-grimaud-borizon-cree-des-lunettes-a-partir-de-futs-de-chene-881373
petit atelier doté de quelques machines qui permettent la découpe des douelles, ces lamelles de bois qui une fois assemblées forment les tonneaux. C’est dans cette matière noble que seront taillées et soigneusement polies les branches de lunettes. Pour la face avant, le couple a choisi le ricin et recourt à un prestataire qui crée à partir de leurs dessins en imprimante 3D dix formes différentes. "Nous proposons trois types de branches en trois couleurs et six couleurs pour les faces", résume Manon Février. Le duo travaille à la commande, avec possibilité de choisir donc sa couleur et sa forme.
Le fait de ne recourir qu’à trois matières premières seulement, le bois, le métal pour les vis et le ricin, facilite le recyclage. Le tout dans une gamme de prix moyenne: entre 220 et 280€ pour le client final. "
À cela s’ajoute une démarche écoresponsable. À chaque vente de lunettes, le partenariat de Borizon avec la plateforme Tree Nation permet la plantation d’un à dix arbres.
ecosystem collecte chez vous, gratuitement et sur RDV l’électroménager dont vous souhaitez vous défaire
Découvert par une publication Facebook de la ville de Mougins
C’est l’un des enseignements de notre enquête participative sur les transports en commun. Les quelque 600 participants ont placé leur prix dans le top 5 des points noirs à améliorer. Dans les Alpes-Maritimes, c’est un frein pour plus de 37% des répondants. Alors que le président de la métropole
Comment la petite ville de Vence a créé 3 navettes gratuites pour rejoindre le centre
Le réseau concerné. À Vence, commune d’environ 19.000 habitants, 3 lignes, reliant le centre ville à des quartiers périphériques, sont gratuites pour tous depuis 2021. Elles opèrent deux rotations par heure, de 6h45 à 19h, du lundi au samedi, et desservent "les 5 km autour du centre les plus énergivores en voiture", dixit la ville.
Comment ça s’est fait. C’était une promesse de campagne de l’actuel maire, Régis Lebigre, élu en juillet 2020. "L’idée, c’est de redonner du pouvoir d'achat à la population qui fait de petits trajets pour aller faire ses courses et éviter une deuxième voiture. En ralliant gratuitement le centre, on soutient aussi le petit commerce local. On évite aussi de la pollution", invoque ce dernier. Pour que la mesure se concrétise, l’élu a plaidé sa cause "auprès de la métropole [Nice Côte d’Azur], qui a la compétence transport". Côté montage: les services métropolitains ont apporté leur expertise pour l’élaboration des tracés. Les bus sont également ceux de la métropole. La ville finance le manque à gagner.
Le financement. Pour assumer cette gratuité, "la ville verse à la métropole entre 120.000 et 130.000€ de contribution annuelle. C’est absorbable dans notre budget", détaille le maire, pour qui "tous les équipements publics n’ont pas à être rentables". À Vence, le coût de ces navettes se chiffre donc à 9€ annuels par habitant. Trop, pour l'opposition qui parle de "quoi qu'il en coûte". "C’est infiniment moins que de construire des parkings, dont on sait qu’une place en souterrain représente pour la collectivité environ 20.000€. Ou que le coût en entretien et en carburant d’une voiture", dixit l’élu. Selon une étude réalisée par le site de covoiturage Mobicoop, le coût annuel moyen de détention d’une voiture individuelle représenterait 10% du budget d’un ménage, soit près de 6.000€ (entretien, carburants, assurance, stationnement, péages…).
Est-ce que ça fonctionne? "On est entre 5.000 et 6.000 passagers par semaine", invoque la ville, qui souligne le côté intergénérationnel de ces navettes, mixant "lycéens, personnes modestes ou encore assistantes maternelles…". Convaincue "de l'impact positif, tant environnemental que social", l’association environnementale vençoise V.I.E compte néanmoins évaluer les effets de ce service en menant une enquête auprès des usagers tout au long du mois de novembre. "La gratuité est peut-être plus facile à mettre en place à l'échelle de la commune que de l'intercommunalité, concède, quant à lui, le maire de Vence. Oui, c'est un gros travail à faire en amont à faire sur le ratio coût/utilisation. Mais chaque commune peut trouver sa solution, il faut essayer, il faut se lancer", conclut Régis Lebigre.
La gratuité, "à envisager avec précaution", selon des experts
Dunkerque, Châteauroux, Bourges… En France, une quarantaine de territoires disposent de transports gratuits, soit 464 communes desservies. Environ 2 millions d’habitants en bénéficient, selon l’Observatoire des villes du transport gratuit. Un organisme scientifique qui veut pallier le manque de données consolidées sur cette alternative.
Ainsi, une récente étude, financée par l’Agence pour la transition écologique (Ademe) et menée par une association de chercheurs à Dunkerque, montre l’effet incitatif de la gratuité sur des automobilistes peu habitués à emprunter le bus avant. Faire des économies est la première raison invoquée.
Dans son Guide pour une mobilité quotidienne bas carbone, l’association scientifique The Shift project, qui milite pour une économie bas carbone, conseille néanmoins d’envisager cette gratuité "avec précaution".
Pour cela, elle s’appuie sur un rapport "pour objectiver le débat", publié en 2019 par le Groupement des autorités responsables de transport.
Celui-ci met en garde contre un impact en matière de fréquentation qui ne peut perdurer qu’à condition de mettre en place des "actions de développement de l’offre".
Il pointe la difficulté de mise en œuvre pour "les réseaux de grande taille" ainsi que "le danger potentiel d’une politique qui, privant les collectivités locales d’une partie de leurs ressources, limiterait ensuite la capacité financière de celles-ci de mettre en œuvre d’autres mesures en faveur des modes de transport bas carbone (pistes cyclables, service de covoiturage…".
La gratuité, une solution à consciencieusement peser.
L'association "Traces de Vies" a pour objet de développer l’accompagnement des personnes en fin de vie, personnes âgées ou atteintes de maladies, enfants en soins palliatifs ou gravement malades, dans différentes structures telles que les unités de soins palliatifs, les unités d’oncologie-hématologie pédiatriques ou adultes, les maisons de retraites, les centres de longs séjours, les EHPAD, l'accompagnement à domicile ou toute autre structure d'accueil.
Découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/a/881352?t=1698770930
Larguez les amarres », sonne dans toutes les têtes. Mais sur les quais du port d’Antibes siffle la perceuse, l’heure est encore au bricolage. Installation des panneaux solaires, de quoi être autonome pendant 25 jours. Le temps de traverser l’Atlantique. Une première pour Charles, Hugo, Matis et Flavio. Les quatre copains d’enfance, originaires de Vence et Vallauris, s’embarqueront début novembre pour une mission environnementale. Du haut de leurs vingt ans, "c’est l’aventure d’une vie" (1).
8 mois de prélèvement et de nettoyage
Leur voilier de 10,25m de long, un Jeanneau Melody, va devenir une sorte de grosse éprouvette. "Sur le trajet, nous allons récolter du plancton et des algues sargasses pour les scientifiques de l’association Astrolabe", expose Matis Schwesinger.
Après avoir fini sa licence en sciences, écologie et société, pas difficile pour lui de cerner les enjeux de cette expédition. "Le dérèglement climatique a modifié les courants marins et bouleversé les écosystèmes. Nos prélèvements permettront de suivre ces évolutions."
Une pêche aux informations qui peut s’avérer dangereuse. Les amis devront ainsi se rapprocher d’immenses bans de sargasses mesurant jusqu’à 100mètres de long pour huit mètres de profondeur. "Faudra pas tomber dedans." Les collègues rient jaune. Démultipliées par la pollution, ces algues brunâtres asphyxient les littoraux. Un fléau pour les espèces marines et le tourisme caribéen.
Le tourisme. Autre point noir. Les plages souillées ne se comptent plus. Malgré l’ampleur de la tâche, les quatre amis vont en nettoyer le plus possible. Huit mois au chevet de l’océan.
Contre vents et marées
Huit mois à sillonner les rivages des Canaries, l’archipel des Grenadines et les îles vierges britanniques, avant de revenir par les Açores en juin prochain. Une aventure qui exige beaucoup de préparation. Sur le plan matériel d’abord. "Après avoir trouvé le bateau, il a fallu acheter les instruments de navigation, des pièces pour le moteur, les panneaux solaires et de quoi manger", énumère Hugo Tempesta. L’étudiant en ingénierie énergétique à l’INSA Hauts-de- France a dû s’improviser commercial: "Au total, nous avons besoin de 71.500 euros. Un objectif presque atteint grâce à de généreux dons sur le site de l’association Creal’O." (2)
Il ne restait plus qu’à acquérir de l’expérience. La navigation en haute mer comporte son lot de risques. "La moindre blessure peut vite empirer. À chaque avarie, il faut s’improviser mécano ou électricien", sourit Charles Hénon. Malgré tout, l’habitué des régates n’arrive pas à cacher son appréhension. "Avec Flavio Sessegolo, je suis chargé de tenir notre cap. On va s’appuyer sur les données météo et on pourra toujours échanger des mails avec la terre ferme. Mais, en cas de gros problème, on sera livré à nous-mêmes." Un silence d’appréhension. Vite balayé par une tape sur l’épaule. "Le plus dur, ça sera surtout de se supporter dans 10m2", taquine Matis. Sourires complices. Un vent de bonne humeur souffle sur l’équipage. "Équipage", le mot fait tiquer Charles. Ça le fait marrer: "On sera surtout une coloc au grand large."
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Pour suivre le projet: www.instagram.com/latransat2024
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Pour faire un don: www.crealocean.fr/le-projet
Avec vigieau.gouv.fr, restez informés sur la situation locale de la sécheresse et adoptez les gestes les plus appropriés.
En y rentrant leur adresse, particuliers mais aussi agriculteurs, entreprises et collectivités ont un accès direct aux réglementations de la ressource là où ils se trouvent.
Des capsules de lessive et des tablettes lave-vaisselle débarrassées de l'inutile. Sans matières controversées, sans plastique, ultra-concentrées et livrées dans une boîte en carton. Pas mal, non ?
Découvert vidéo Facebook, les avis disent que la lessive sent très bon et pas de plastique...
Entreprise d'agencement sur mesure, Manufacture de la Méditerranée vous propose de réaliser l'ensemble du mobilier et de l'agencement de vos points de ventes, hotels, restaurants, bureau d'entreprise.
Découvert par article France bleu azur https://www.francebleu.fr/emissions/l-eco-d-ici/en-4-ans-cet-azureen-est-devenu-l-empereur-du-matelas-azureen-3666246#xtor=RSS-106
Comment se lancer dans l'entrepreneuriat, tout en privilégiant le "made in France" ? C'est toute la question que se sont posées Julien Bounicaud et Julianne Costes, partenaires à la ville et aux affaires. En 2019, les 2 azuréens se décident à conquérir le marché de l'agencement sur mesure en tout lieu. Première étape, le rachat d'une entité azuréenne du domaine de la literie :
"On voulait redonner un peu de sens à notre vie. Julianne arrivait du milieu bancaire, moi déjà de l'entrepreneuriat, mais on avait jamais vécu ensemble une aventure pareille, ni connu le rachat d'une entreprise. On est tombé sur la belle endormie de la Maison de la mousse à qui on a voulu redonner ses lettres de noblesse."
Un investissement réussi qui va leur permettre de créer leurs propres entreprises à côté : Le Matelas Niçois (assises, dossiers, banquettes, matelas, têtes de lit) et la Maison du Bois (meubles, tables, pergolas, cuisine, bibliothèque...). Tout ça a été réuni en 2022 pour former la Manufacture de la Méditerranée, rassemblant ainsi toutes leurs activités.
En septembre 2023, une nouvelle étape a été franchie avec le rachat de la menuiserie ébénisterie Dalmasso, existante depuis quatre décennies à Nice
Des épisodes pluvieux, plus ou moins forte intensité, avec des cumuls parfois importants, sont attendus en cette saison automnale. Cette année encore, la sécheresse des sols, qui retiendront moins d’eau, et la température exceptionnellement élevée de la Méditerranée sont des facteurs aggravants.
Les Alpes-Maritimes ont déjà fait face à des événements météorologiques graves ces dernières années, aussi la sensibilisation préventive est primordiale. Il convient de se préparer et préparer son foyer à faire face en cas d’alerte météo.
Les bons gestes
Adoptez les bons comportements en cas de phénomènes méditerranéens dangereux, tels que les pluies intenses et/ou les orages pouvant provoquer des inondations rapides :
Reportez tous vos déplacements, que ce soit à pied ou en voiture
Ne prenez pas votre voiture ou ne restez pas dedans ; quelques centimètres d’eau suffisent à l’emporter
Laissez vos enfants à l’école ou à la crèche : ils y sont en sécurité
Restez ou rentrez dans un bâtiment et réfugiez-vous à l’étage
Coupez, si possible et sans vous mettre en danger, les réseaux de gaz, d’électricité et de chauffage
Ne descendez pas dans les sous-sols ou les parkings souterrains
Éloignez-vous des cours d’eau, des berges et des ponts. Pour éviter la foudre, ne vous réfugiez pas sous un arbre
Restez informé et à l’écoute des consignes des secours et de votre mairie
Contactez les personnes vulnérables et isolées en privilégiant les SMS afin de laisser les réseaux disponibles pour les secours.