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Biocoop Mougins
Plusieurs cas de « Cryptosporidiose » ont été identifiés dans l’Ouest des Alpes-Maritimes.
Peut-on consommer l’eau du robinet ?
Même si les premiers résultats d’analyse de l’eau sont conformes, dans l’attente d’éléments d’investigations complémentaires et par mesure de précaution, il est conseillé à la population des communes concernées (listées ci-dessus), et plus particulièrement aux personnes immunodéprimées et aux nourrissons, de :
consommer de l’eau en bouteille ou de faire bouillir l’eau du robinet pendant 2 minutes avant de la consommer ou de l’utiliser pour la préparation des aliments ;
préparer les biberons avec de l’eau embouteillée ;
se laver les mains régulièrement avec une solution hydro-alcoolique suivie de séchage, pour éviter la transmission du parasite.
L’eau du robinet peut toujours être utilisée pour la cuisson des aliments, la douche, les usages ménagers (vaisselle, linge…).
L’ARS Paca et Santé publique France continuent d’investiguer sur les cas de cryptosporidiose, pour repérer d’éventuelles nouvelles personnes atteintes et suivre l’évolution de la situation.
Contrairement à la Roquette, Pégomas a "plutôt été épargnée par les cambriolages en ce début d’année", révèle Julien Navarro, commandant de la communauté de brigades de Mandelieu. Peut-être la preuve que la chaîne de vigilance instaurée par la municipalité (via ses vignettes "Pégovigilants") porte ses fruits, avec déjà 240 référents volontaires pour ouvrir l’œil dans les 12 quartiers (en complément de la vidéosurveillance et des patrouilles de police). Mais cela n’empêche pas policiers municipaux et gendarmes de rappeler quelques règles établies sur les intrusions à domicile.
"Certains cambriolages se font d’après des repérages extérieurs où les malfrats remarquent une belle maison, une voiture, un accès facile et des signes extérieurs de richesse... mais il y a aussi beaucoup de cambriolages d’opportunité, avec des équipes qui passent d’une commune à l’autre et profitent d’une absence..."
Signaler tout de suite le suspect et l’inhabituel
Raison de plus pour multiplier les indices de présence telles qu’une lumière allumée le soir, le passage d’un voisin pour relever le courrier, du jardinier, les aboiements d’un chien de garde... Sans oublier de remplir le formulaire "tranquillité vacances" (sur internet ou en gendarmerie) afin que les patrouilles se multiplient devant le domicile durant des congés.
"Mais attention, certains intrus visitent les maisons alors que les propriétaires dorment sur place ou mangent dehors sur la terrasse."
Les pégovigilants, mais aussi chaque voisin, doivent donc être attentifs au moindre évènement suspect dans le quartier, et composer le 17 en cas de doute.
"On préfère se déplacer pour rien plutôt qu’une fois le cambriolage commis, insiste le capitaine Navarro. On a même vu des cambrioleurs utiliser un camion de déménagement durant un week-end. L’idéal est de relever la plaque d’immatriculation et le type d’un véhicule.
Des "lanceurs d’alerte", pas des cow-boys!
Des citoyens qui donnent l’alerte, mais pas des cow-boys : "Surtout ne prenez pas d’initiative à l’encontre des cambrioleurs, il faut laisser faire les forces de l’ordre!"
Quant à ceux qui s’absentent du domicile, quelques conseils pour éviter une mauvaise surprise:
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Bien fermer ses fenêtres et sa porte à clé.
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Cacher ses objets de valeur dans des endroits inhabituels, c’est-à-dire ailleurs que dans la chambre ou dans le salon.
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Ne pas accrocher toutes ses clés (voiture, garage… juste à l’entrée).
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Ne pas signifier son absence sur les réseaux sociaux (avec des photos de vacances par exemple).
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Multiplier les obstacles à un accès (grillage, portail…).
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Ranger son matériel de jardinage ou ses outils, qui peuvent être utilisés par des intrus.
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Prendre des photos des objets de valeur et enregistre leurs numéros de série, pour les assurances au cas où.
Et en cas de cambriolage, malheureusement, composer le 17 sans rien toucher, afin de laisser la police scientifique réaliser ses relevés d’empreintes et d’ADN.
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs
Renseignements: 07.83.15.17.72., coquelicots.mouans@outlook.fr
Découvert par article
https://www.nicematin.com/vie-locale/mouans-les-coquelicots-oui-les-megabassines-non-844029
Depuis sa création, le Festival des jardins de la Côte d’Azur, organisé tous les deux ans, n’avait eu que des marraines: Julie Depardieu, Paloma Picasso et Audrey Fleurot. La quatrième édition, elle, a un parrain en la personne de Denis Brogniart, l’un des présentateurs vedette de TF1 ("Koh Lanta", "Ninja Warrior" ou de grandes compétitions sportives). Cette manifestation n’a cessé de "monter en puissance", comme l’a souligné Charles Ange Ginésy, président du conseil départemental 06, organisateur de l’événement: "Nous proposions onze jardins en 2017, nous en avons trente et un cette année!" Tous sont à découvrir au moins jusqu’au 1er mai, dans dix villes des Alpes-Maritimes et à Monaco.
S’il a avoué avoir été surpris au départ par la proposition, Denis Brogniart s’est laissé prendre au jeu ce week-end, visitant chacun des jardins avec beaucoup d’intérêt. Si la végétation méditerranéenne est très différente de celle qu’il côtoie dans "Koh Lanta", il l’adore! À tel point qu’il est en train de faire construire une maison au Rayol-Canadel. Et vous pourrez le croiser dès ce mardi à Cannes où il débute le tournage de la nouvelle saison de "Ninja Warrior".
Comment s’est passé votre festival?
Je me suis régalé. J’ai rencontré des professionnels, j’ai vraiment découvert un univers, c’était formidable! J’avais la conviction que, pour être paysagiste, jardinier de haut vol, il fallait être un artisan mais aussi un artiste, et j’en ai eu la confirmation ici. J’ai vu des tas de créations toutes plus belles, plus différentes les unes que les autres, avec un vrai souci écologique, avec une vraie constance dans la recherche et la création de quelque chose qui soit complètement en accord avec la région: avec des plantes méditerranéennes, des plantes qui résistent à la mer et à la montagne, et au soleil. J’ai passé un super moment.
Quel est votre rapport à la nature et aux jardins?
Je suis très attaché à la nature. J’ai toujours vécu en province, en maison, avec de grands jardins et j’ai toujours aimé les sports de pleine nature, j’ai toujours couru, beaucoup fait de VTT, j’aime le ski de randonnée pour aller un peu hors des sentiers battus. J’ai aujourd’hui une maison avec un grand jardin, je ne m’en occupe pas au quotidien mais j’aime y passer du temps. C’est, pour moi, un lieu de réconfort, de repos, de réflexion. J’ai la chance de voyager dans le monde entier et dans des zones souvent très peu habitées. Ça me permet de voir des végétations extraordinairement luxuriantes. Et de tirer la sonnette d’alarme parce que je vais aussi dans des endroits, je pense à la Malaisie notamment, où on coupe énormément d’arbres, où on laisse de grandes surfaces à la production d’huile de palme, etc. Je touche du doigt, depuis vingt ans, la dégradation de cette nature…
Un impact pris en compte dans les créations du festival...
J’ai été très agréablement surpris de voir à quel point tous les créateurs du festival avaient comme souci premier d’être en adéquation avec le monde dans lequel on est, avec une consommation la plus minime d’eau, l’utilisation de plantes locales… Ça m’a vraiment séduit, qu’on veuille non seulement faire les plus beaux jardins mais aussi des jardins avec une vraie conscience, une vraie réflexion pour qu’ils puissent être pérennes. Et, pour qu’ils le soient, je crois qu’il faut accepter de revenir à la vraie nature. Les jardins à la française ou à l’anglaise, c’est du passé. ça demande trop d’eau et d’entretien et, surtout, une régulation climatique que nous n’avons plus. Accepter ça, c’est faire partie de son temps et être capable de réagir.
Ça ne vous donne pas envie de faire une émission consacrée à la nature, aux jardins, à l’écologie?
À travers mes activités, et notamment "Koh Lanta", j’essaie de montrer la nature. Je mets mon grain de sel là-dedans avec les producteurs, qui sont du même avis que le mien. On aime ouvrir les yeux des gens, pas uniquement sur ce qui se passe entre les aventuriers ou sur les épreuves, mais aussi en leur permettant de voyager dans une nature différente de la nôtre, à travers l’écran de télévision. De là à me mettre à la tête et à la présentation d’une émission de jardinage, non… Peut-être un jour… En tout cas, pouvoir servir de caisse de résonance dans un monde en pleine évolution pour sensibiliser les gens à ce qu’il faut faire, ou plutôt ne plus faire, ça oui. Je le fais déjà. Sur la pollution que je peux voir dans la mer qui est considérable quels que soient les endroits où je vais, sur la déforestation ou l’utilisation du mercure par certains pêcheurs en Asie du Sud-Est qui détruisent totalement les coraux... Je suis sensibilisé, j’essaie de prendre des informations et de dire, avec mon porte-voix: "Oh! Il faut arrêter!".
Après ce week-end, est-ce qu’il y a des choses que vous allez changer dans votre propre jardin?
J’habite dans la banlieue parisienne et je n’ai pas encore de problèmes d’eau, mais j’ai arrêté le gazon parfait, j’ai des zones d’herbe et je trouve que c’est même plus beau. Il y a aussi des rocailles et des plantes adaptées à l’endroit. Mais surtout on est en train de faire construire une maison dans le Sud et on a pris des tas d’informations. Mettre un arrosage automatique, planter de l’herbe et penser qu’elle sera verte du 1er janvier au 31 décembre, on sait que ce n’est plus possible. Et, en plus, on ne le veut plus. C’est ça l’évolution. On veut adapter totalement notre jardin à ce qu’est la nature aujourd’hui et à ce qu’elle sera dans dix ou vingt ans.
Ce festival m’a encore plus sensibilisé et m’a permis de voir qu’un paysagiste aujourd’hui est là pour ça. Pour avoir une photographie très précise de l’endroit, de l’époque, et pour faire des propositions. Ce qui est marrant c’est qu’il y a encore cinq ou six ans, ce qui me faisait rêver c’était une pelouse verte et nickel chrome qui arrive juste en bordure du carrelage de la terrasse ou de la piscine. Ce n’est plus du tout le cas. Je trouve génial qu’aujourd’hui on puisse faire un jardin sans arrosage automatique, avec juste un petit goutte à goutte… Même si j’ai la chance d’avoir sur mon terrain, un forage et un puits, je ne sais pas combien de temps ça va durer. Où en seront les nappes phréatiques dans un an? Et dans dix ans? J’en avais déjà pris conscience mais, pendant ces deux jours, je me suis rendu compte que ce que j’imaginais être possible l’est totalement. Et c’est aujourd’hui le quotidien des pépiniéristes, des paysagistes, de ceux qui créent les jardins.
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Découvert par article nice matin https://www.nicematin.com/people/il-ny-a-pas-de-plus-belle-region-entretien-avec-denis-brognart-parrain-de-la-nouvelle-edition-des-jardins-de-la-cote-dazur-837444
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Découvert par Groupe Facebook les voisins de Mougins le haut. Publi du 30/03/2023
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Menton et alentours
Nom: A.D.E Méditerranée.
Les principales actions: préservation de la biodiversité et des écosystèmes de la mer Méditerranée. L'action s'appuie sur la création d'Aires-Marines-Éducatives pour permettre aux élèves de CM1, CM2 et jusqu’à la 3e de s’approprier et de gérer de manière participative une portion de littoral. Création de sentiers subaquatiques, pour sensibiliser populations et touristes à la préservation, création du pôle corail, études de la posidonie des espèces endémiques…
Tous les profils de bénévoles sont les bienvenus. Parents, étudiants, retraités...
Contact: ademediterranee@gmail.com
Site internet
Nom: Aspona.Association pour la sauvegarde de la nature et des sites de Roquebrune Cap Martin, Menton et environs.
Actions: œuvrer pour la sauvegarde des paysages, des milieux naturels et marins de Menton, Roquebrune et les environs. Combat contre l'artificialisation du trait de côte.
Contact: info@aspona.org
Site internet
Villefranche-sur-Mer, Saint-Jean Cap Ferrat, Beaulieu
Nom: Anao l’aventure sous marine.
Action: Nettoyage sous l'eau, de Nice à Cap d’Ail. Les bénévoles remontent des déchets immergés dont l’inventaire est explicite : pneus, plastiques, bouteilles, caddie de supermarché, batteries, câbles, chaises, drones, cordages, sacs, matériaux de chantier, barrières, emballages…
Contact: e.duliere@orange.fr
Site internet
Nom: Bleu Gorgone
Action: Préservation du milieu aquatique méditerranéen. De Nice à Villefranche- sur-mer, nettoyage des plages, sous l'eau en plongée bouteille, ramassage de déchets de tous type, tri,, recyclage… Opérations de sensibilisation.
Contact: asso.bleugorgone@gmail.com
Site internet
Nice, Cagnes-sur-mer
Nom: Agirrr
Action: Ramassage hebdomadaire de déchets et sensibilisation sur les plages, à Nice sous le nom de Nice Plogging, à Cagnes sur Mer sous le nom de Cagnes Plogging.
Contact: Tél. 09.50.50.57.30.
contact@agirrr.fr
Site internet
Nom: Project rescue Océan
Action: Sur la plage et sous l'eau, ils invitent les bénévoles à ramasser les déchets.
Contact: arnaudlivet66@gmail.com
Page facebook
Nom: Handi Plogging
Action: Nettoyage des déchets sur la plage, dans la nature, sensibilisation. A Nice, Vence, Cagnes-sur-mer,Cannes.
Page facebook
Antibes-Vallauris Golfe Juan
Nom: Les promeneurs utiles
Action: Nettoyage, chaque week-end, des déchets sur les plages et le long des rivières à Vallauris et Golfe-Juan.
Contact: lespromeneursutiles@gmail.com
Nom: Les Fonds Bleus 06
Action: Tous les mardis, ils plongent pour nettoyer les fonds marins à Antibes Juans-les-Pins.
Site internet
Nom: Project rescue Océan
Action: Sur la plage et sous l'eau, ils invitent les bénévoles à ramasser les déchets.
Contact: antibespro@gmail.com
Page facebook
Cannes
Nom: NaturDive
Action: étudier, préserver, restaurer et protéger l’environnement marin de l'Esterel à Monaco. Les actions se déclinent en plusieurs volets (aires marines éducatives), protection de la Posidonie, retrait de filets fantômes, sciences participatives, etc... .
Contact: contact@naturdive.com
Site internet
Sur tout le littoral
Nom: Surfrider Fondation
Action: Nettoyage des déchets sur les plages et le long des rivières. Sensibilisation du grand public et des décideurs sur les enjeux et impacts du changement climatique.
Contact: med@surfrider.eu
antenne06@surfrider.eu
Tél. 06.98.23.16.06
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Tarifs et jours de livraison
Il est nécessaire de commander le panier du mercredi au lundi midi pour une livraison à partir du lundi après-midi. Tarifs : Pti paneo (4 kg), 25 e ; Paneo (6 kg), 30 e ; Gro Paneo (8 kg), 35€ Paneofruits (4 kg) 25€.
Lundi: Cannes, le Cannet, Mougins, Mandelieu, La Roquette-sur-Siagne.
Un beau bébé de 4,7mètres et d’une masse, au lancement, d’environ 2 tonnes trône fièrement au sein de la salle blanche de Thalès Alenia Space. Visible de loin grâce avec sa face couverte de panneaux solaires permettant à la fois de fournir de l’énergie au satellite et de le protéger du soleil. Le satellite Euclid, pièce maîtresse de la mission éponyme de l’Agence Spatiale Européenne (ESA), fait étape à Cannes pour ses ultimes tests avant son décollage, prévu pour le mois de juillet en Floride, à Cap Canaveral. L’ambitieuse mission va consister à amasser un grand nombre de données autour de l’énergie et de la matière noire.
De quoi permettre de cartographier la structure générale de l’univers à plus de 10 milliards d’années-lumière. La mission aura pour objectif de révéler l’histoire de son expansion et la croissance de sa structure au cours des trois derniers quarts de son histoire. Elle est conçue pour répondre à certaines des questions les plus fondamentales en matière de cosmologie moderne du type: "Quelle est l’origine de l’univers et pourquoi s’étend-il à un rythme accéléré au lieu de ralentir en raison de l’attraction gravitationnelle de la matière?" Une question qui demeure comme l'un des plus grands mystères de l'astronomie.
"Une forme d’embarras"
Une mission qui durera six ans. Le satellite Euclid sera positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre à l’opposé du soleil et fournira 150.000 images haute définition et des informations chromatiques pour la communauté scientifique. Dans le consortium industriel comprenant plus de 80 compagnies réparties dans 20 pays d’Europe et aux États-Unis, Thalès Alenia Space a été désigné maître d’œuvre du satellite qui a été conçu en Italie.
La société est également responsable du module de service, de l’antenne grand grain en bande K et du transpondeur DST en bande X, de l’assemblage, intégration et test du satellite. Cette dernière partie s’est déroulée à Cannes où le satellite passe en ce moment différent tests, notamment en vide thermique. Un immense caisson où le satellite est soumis à des conditions extrêmes qu’il retrouvera lorsqu’il sera en orbite.
"Euclid est la mission la plus passionnante, explique Giuseppe Racca, chef de projet à l’ESA en charge d’Euclid. La cosmologie est dans une forme d’embarras car ce qu’on voit c’est que 95% de la densité d’énergie de l’univers est constituée de matière noire et d’énergie noire. On l’appelle « noire" à cause de leur nature inconnue. Les 5% restants représentent ce que l’on connaît, comprenant les étoiles, les planètes et nous. Nous savons juste que la matière noire est associée à l’attraction et que l’énergie noire est ce qui cause l’accélération de l’expansion de l’univers. »
Le plus précis sondage 3D de l’univers
"Avec Euclid, reprend Giuseppe Racca, on n’explore pas vraiment les débuts de l’univers mais on se situe autour de cette zone, là où cette fameuse énergie noire a commencé à apparaître, afin de comprendre pourquoi l’univers poursuit son expansion à un rythme accéléré depuis le Big Bang. Grâce aux outils embarqués, les données d’Euclid vont constituer le plus grand et le plus précis sondage en 3D de l’univers jamais réalisé."
Euclid quittera prochainement Cannes pour gagner la Floride par voie maritime. Le satellite sera lancé en juillet 2023 à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de lancement de Cape Canaveral, en Floride.
Pour protéger la faune et la flore, la ville de Mandelieu-la-Napoule interdit la pêche sur les rives de la Siagne et du Riou.
Oiseaux blessés à cause de fil de pêche, hameçon retrouvé dans le bec de canard, cygnes empêtrés dans des fils, face à ces constatations, le maire de Mandelieu-la-Napoule a décidé d'interdire la pêche sur les berges de la Siagne et du Riou de l'Argentière.
L'élu azuréen, Sébastien Leroy explique qu'il est de son devoir d'œuvrer en faveur de la protection de l'environnement et de la biodiversité. Cette interdiction porte sur l'activité de pêche à la ligne depuis les berges ou depuis une embarcation.
À Cannes, qui se veut capitale du sport de plein air, manque une discipline aux 500.000 adeptes en France: le padel.
Ce drôle de jeu, né au Mexique, qui se joue sur un court de vingt mètres sur dix avec une raquette pleine, est de plus en plus prisé. Que les amateurs locaux prennent patience. Cette lacune sera comblée en 2025!
Car le projet d’un nouveau complexe sportif qui accueillerait ce sport avance. On sait qu’il sera implanté dans la basse vallée de la Siagne, dans le prolongement du Garden Tennis Club, sur un terrain de près de 12.000m2, en lieu et place de l’activité canine de Flairs et Crocs, qui a été déplacée.
Douze terrains contre dix demandés
Le souhait de la mairie était de disposer de dix terrains couverts et découverts, dont un central, de vestiaires, de sanitaires, d’un espace de restauration et d’une zone de stationnement. Cinq candidats, puis quatre étaient en compétition dans le cadre de cette procédure de concession.
C’est au final la société Le Five, basée à Créteil, qui possède déjà 94 terrains de padel et 20 clubs à Toulouse, Bordeaux, Orléans ou Metz, qui a remporté l’appel d’offres. Ce choix a été entériné lundi soir par le conseil municipal de Cannes qui a précisé que ses propositions sportives allaient au-delà des attentes de la municipalité. En effet, la société lauréate promet un complexe de douze terrains de padel, huit couverts et quatre extérieurs, dont un court central pouvant accueillir 250 spectateurs. Mais aussi une terrasse de 150m2, un bar de 200m2 et un restaurant.
Le Five projette aussi la mise en place de partenariats avec les Maisons des Jeunes Giaume et Ranguin, l’association Parcours de Femme ou l’ASLM Cannes. Une possible passerelle vers le haut niveau…
La société a su aussi remplir les attentes municipales en matière d’environnement en proposant panneaux solaires et végétalisation sur les toitures.
Alléchant financièrement
Enfin, la future société exploitante a eu des arguments financiers. De la redevance annuelle fixe de 20.000 e, imposée par la mairie de Cannes, elle s’est engagée à lui offrir 80.000€. "Des redevances très intéressantes pour la ville", a précisé Jean-Marc Chiappini, rapporteur de cette délibération. D’autant que s’y ajoutera une redevance variable qui s’appuiera sur le chiffre d’affaires.
Côté coût du projet, il a été évalué à 3,5M€, planifiés sur 30 mois pour une livraison estimée à fin 2025.
À noter que cette concession débutera le 1er avril prochain pour une durée de 18 ans…
"Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends." Par ces mots, Nelson Mandela aurait pu inspirer les départements victimes d’une cyberattaque. Notamment celui des Alpes-Maritimes. La collectivité territoriale avait subi une retentissante fuite de données, dans la nuit des 9 au 10 novembre 2022. Trois mois après, les départements cherchent à en tirer les leçons.
Rendez-vous à Nice pour un débrief
C’est à Nice, justement, que l’Assemblée des Départements de France (ADF) vient d’organiser son séminaire sur la cybersécurité. Au sein même de ce conseil départemental pris pour cible par le collectif Play Ransomware. Ces hackers s’étaient approprié 282 Go de données, avant de les diffuser. Soit 0,1 % du volume total des données de la collectivité.
Consolation pour le Département 06, si l’on peut dire : il n’est pas le seul à avoir subi pareille mésaventure. Neuf départements, quatre régions et 81 communes sont passés par là.
Trois mois après, le Département de Seine-et-Marne ne tourne encore qu’à 75 % de ses capacités. En deux ans, les cyberattaques ont bondi en France de 400 %.
La crainte du "rideau noir"
Au moins, "chez nous, les dégâts sont relativement mineurs", assure Charles Ange Ginésy, le président de l’instance départementale. Quelques photocopies de documents d’identité, entre autres, ont tout de même eu le temps de fuiter. L’alerte rapide a permis de tout éteindre, redémarrer secteur par secteur, et revenir à la normale en quinze jours.
Partant de là, "nous avons voulu faire le point sur les solutions apportées par les départements victimes d’attaques, en lien avec l’État", explique François Sauvadet, président de l’ADF. Le retour d’expérience du Département 06 a été "précieux". "Nous avons élaboré un process qui doit engager chacun des usagers du service et les agents eux-mêmes." Objectif : éviter "le rideau noir".
Le maître-mot: «"Vigilance". Après la cyberattaque de novembre, le premier réflexe demandé aux agents départementaux a été de muscler leurs mots de passe. Et de soigner leur déconnexion. "Il faut respecter un code de fermeture. Quand vous ne fermez pas la porte de votre tablette, c’est comme si vous ouvriez la porte de votre maison alors que rôdent des cambrioleurs", met en garde François Sauvadet.
"Intervenir sitôt l’anomalie repérée"
Parmi les grands axes d’action ? "Renforcer les outils d’alerte." "Organiser les données en silo, pour éviter qu’elles ne soient toutes contaminées en cas d’attaque." "Analyser le risque pour hiérarchiser les données à conserver."
Et surtout, "intervenir tout de suite, dès que vous repérez l’anomalie". Chaque département dispose aujourd’hui d’un référent cybersécurité.
Le protocole azuréen sera transmis à l’ANSSI (agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), puis partagé aux départements, voire aux communes. Un outil utile pour des départements "au cœur de la révolution numérique", dixit François Sauvadet. Essentiel pour la qualité du "service offert aux Français". Et pour conserver leur confiance.
Le Point compare son dernier roman, Boix-aux-Renards, au thriller d’Arte Les Papillons noirs. Il n’a ni lu la chronique ni vu la série mais est content de l’entendre. Télérama fait figurer son deuxième roman, Versus (2008), dans les 100 meilleurs titres qui composeraient une polarothèque idéale.
Le noir, l’ombre, la lumière, il en a fait sa matière de romancier. "Cette veine-là, sombre, est assez naturelle chez moi. Ce n’est pas franchement du polar, les libraires sont toujours embêtés pour me ranger. J’aime les livres qui sortent de l’ordinaire. Dans le polar, il y a deux écoles: une réaliste, qui montre des faits, presque journalistique, et une plus psychologique, où l’on peut aller vers quelque chose de plus stylisé, de plus métaphorique, je suis clairement plus là-dedans. Je rends le récit un peu abstrait, ça me permet d’utiliser des archétypes, des symboles, des jalons, pour permettre au lecteur de s’identifier à des thèmes."
Dans Bois-aux-Renards, un neuvième roman très noir, qui s’ouvre sur un accident de voiture mystérieux et se ferme sur une chasse à l’homme sanglante, Antoine Chainas creuse un sillon presque fantastique. Baladant son lecteur entre haut-le-cœur et poésie, descriptions à la limite du soutenable et envolées bucoliques. Imaginant un territoire qui piégerait ses visiteurs comme un triangle des Bermudes pour les amener à se révéler.
Plus ou moins la Roya
"Les lieux, c’est plus ou moins la vallée de la Roya, que je fréquentais plus jeune, qui me les a inspirés. Il y a une trentaine d’années, j’y avais rencontré des communautés qui passaient de hameau en hameau, il y avait une grande liberté que j’ai essayé de retrouver ici", raconte le romancier. Une Roya nettement moins accueillante que la vraie cela dit, une fois transformée par le cerveau fertile de Chainas. Au milieu de renards aux yeux perçants, choyés ou traqués, on croise un couple de tueurs en série, une communauté de chasseurs quasi sectaires, une fillette marginale, une chercheuse moitié chamane…
"Ils sont tous dans une entreprise de libération. De l’aliénation moderne avec le couple de tueurs, la fillette s’émancipe de son histoire, les chasseurs veulent s’affranchir de la société mais sont prisonniers de contingences sociales, sont soumis aux mêmes intrigues de pouvoir qu’ailleurs… Les gens qui se retrouvent là refusent le destin mais le bois, qui est une métaphore, un révélateur, va les emmener à découvrir et accepter quel est leur poste. Chacun va finir par l’accepter, soit en s’élevant, soit en tombant."
Jouant sur le conte et les légendes, truffant son récit de références mythologiques et botanistes, Antoine Chainas enchâsse les histoires, mélange les époques et s’amuse avec son lecteur. Le malmène aussi. Frôlant le malaise en versant dans la précision chirurgicale. "En France, on a un goût pour la littérature spirituelle, et dès qu’on introduit l’organique, qu’on évoque la décomposition par exemple, les lecteurs sont mal à l’aise, on n’a pas l’habitude. Pour moi, c’est naturel, c’est l’énergie, le changement perpétuel de la matière." On vous aura prévenus.
Vingt-quatre ans après le terrible épisode d'Izmit, qui avait fait 17.480 morts et 23.781 blessés, le séisme, qui a dévasté et tué plus de 2.300 personnes en Turquie et en Syrie ce lundi matin, ravive les plaies. Et rappelle combien les risques sismiques ne sont jamais à écarter, pas même dans la ré
Le site, d’abord occupé par les Romains qui y plantèrent des oliviers et le baptisèrent Olivetum, devient très vite une cité romaine, escale des voyageurs et commerçants.
En effet, la voie Julia qui relie Rome à Arles traverse le territoire actuel du Cannet. On peut toujours en trouver un tronçon présent dans le Haut Cannet.
Vers l’an mille, le lieu commence à devenir une petite cité qui n’a qu’une seule idée: "Acquérir d’avance des droits à la clémence de Dieu, car la fin du monde est proche".
Aussi dans cet objectif, les édiles de la cité font donation d’une bonne partie de leur patrimoine, principalement des terres cultivables, aux églises et aux maisons religieuses.
C’est ainsi que le monastère de Lérins, fondé entre 400 et 410 sur l’île Lérina dans la baie de Cannes par le moine Honorat, entre en possession de nombreuses terres de ce qui deviendra Le Cannet.
C’est au XIIe siècle que ce lieu peu peuplé fut investi par les moines de l’abbaye de Lérins, alors propriétaire de Cannes. Ils vont y fonder un monastère, dépendance de l’hôpital des pauvres édifié à Cannes.
Peu à peu, des paysans vont se grouper autour du monastère pour cultiver les terres monacales. D’ailleurs, la plus ancienne mention officielle de la cité apparaît dans un acte du 19 janvier 1282 par lequel le sacriste-major de Lérins fait don à Olivier Isnard de Mougins d’une terre sise sur le lieu du Cannet.
Des Italiens pour peupler la cité
Au milieu du XIVe siècle, les habitants du lieu furent totalement décimés par la grande peste. Aussi au XVe siècle, afin de défricher et cultiver toutes leurs terres, les moines de Lérins font venir des familles provenant du val d’Oneille (aujourd’hui un quartier de la ville d’Imperia) en Italie.
En 1441, l’un des plus vieux documents connus de la ville mentionne que "l’abbaye de Lérins concède à Sylvestre Calvy des terres cultivables au Cannet".
À sa suite, cent quarante familles de colons surnommés les Figons se répartirent en onze hameaux, comme l’actuel quartier historique, où ce qui est aujourd’hui le square du Tivoli.
Certaines d’entre elles donneront leur nom aux quartiers de la ville, tels les Danys, les Ardisson, les Calvy et autres Escarasse, Gourrin, Apie....
Reste aussi dans le patrimoine cannetant, la Tour des Danys qui, construite entre le XIII et le XVIe siècle par les moines et les habitants en haut de la rue de Cannes, avait pour but de protéger l’entrée de la ville.
Le Cannet va lutter pour son indépendance
Dès 1730, Le Cannet se rebelle contre la tutelle de Cannes. Les conflits entre les deux communautés se multiplient générant de graves troubles.
Aussi, en 1773, lassés d’être sous la coupe des Cannois, les Cannetans émettent des revendications séparatistes. Ils réclament leur indépendance en adressant une requête au roi en ces termes: "Le terroir est fertile et étendu, arrosé par des eaux abondantes, couvert d’une prodigieuse quantité d’orangers qui, soigneusement cultivés par les propriétaires leur assurent un produit considérable (....)".
Le 9 août 1774, un arrêt du conseil royal stipule la séparation du Cannet et de sa ville tutrice. Mais Cannes ne voit pas d’un bon œil cette séparation qui diminue son importance.
Malgré intrigues et pétitions auprès des chefs de Province, rien n’y fera. Un second arrêt émis en décembre 1777, instaure le "vallon du Cannet" en "commune du Cannet". Il sera entériné et enregistré auprès du Parlement de Provence le 29 janvier 1777.