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La voile comme outil de prévention et d'accompagnement du burn-out chez les soignants. Régate + Parcours. Marseille, Sables d'Olonne
https://www.nicematin.com/sante/-guerir-en-mer-prendre-le-large-pour-mieux-soigner-988399
Prendre soin de ceux qui soignent
L’association "Guérir en mer" est née à Marseille, avant de se déployer à travers la France. Dans les Alpes-Maritimes, fondée en 2024 par Cyril Eininger, coordinateur de la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) "Pays de Lérins" et passionné de voile, elle repose sur une conviction simple: pour prendre soin des autres, les soignants doivent déjà prendre soin d’eux.
L’association offre gratuitement aux professionnels de santé la possibilité de larguer les amarres et de s’évader quelques heures en voilier, loin du tumulte hospitalier. Son objectif est clair: prévenir et accompagner le burn-out, rompre l’isolement, et recréer du lien ainsi qu’un esprit de collectif entre soignants, qu’ils soient hospitaliers ou libéraux.
Plus d’infos sur: guerirenmer.com
Entreprise de nettoyage par drone: Démoussage et Nettoyage de Toiture, Façades, Bardages, Panneaux, Alpes-Maritimes Nice, Antibes, Cannes, Menton...
Découvert par article nice matin
https://www.nicematin.com/environnement/-ce-n-est-pas-une-mode-c-est-une-evolution-naturelle-du-metier-cette-jeune-societe-de-cannes-nettoie-les-facades-avec-ses-drones-989241
Carte de points d'eau potable avec géolocalisation pour remplir sa gourde et s’hydrater sans plastique. Web App disponible.
Watermap.fr : une carte en français et en anglais pour aider à trouver les points d’eau existants
Pour favoriser l’identification des points d’eau existants, l’association No Plastic In My Sea propose une carte nationale de points d’eau sur Watermap.fr, également disponible sous forme de WebApp.
La carte, disponible en français et en anglais, permet la géolocalisation et le guidage jusqu’au point d’eau, ainsi qu’à chaque utilisateur de la compléter s’il trouve un point d’eau non référencé.
Découvert par article UFC Que choisir https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-fontaines-a-eau-dans-les-lieux-publics-seuls-9-des-etablissements-respectent-parfaitement-la-loi-n167716/
Grâce à ses atouts indéniables, le plastique s’est imposé à chaque étape de la fabrication de nos aliments, depuis le traitement des semences jusqu’aux emballages des produits. Alors que l’humanité est confrontée à la pollution environnementale induite par cette matière et à son impact néfaste pour la santé, il est très compliqué de s’en affranchir.
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Dès aujourd’hui, une étiquette énergie accompagnera les smartphones et les tablettes tactiles. Semblable à celle déjà en vigueur pour les lave-linge ou les lave-vaisselle, elle renseignera le consommateur sur plusieurs critères, comme la solidité de l’appareil ou la durée de vie de sa batterie. Objectif : encourager les choix responsables pour réduire la consommation énergétique globale.
Ça y est, les smartphones et les tablettes tactiles ont, eux aussi, leur étiquette énergie. Depuis le 20 juin 2025, les modèles vendus en Europe sont tenus d’afficher, comme la plupart des appareils de gros électroménager, de climatisation ou de chauffage, cette fiche de renseignement standardisée. Objectif : éclairer les choix du consommateur pour prolonger la durée de vie des appareils et diminuer la consommation énergétique primaire nécessaire à leur fabrication. « Une étude préparatoire a conclu que les possibilités de réduire la consommation d’énergie des smartphones et des tablettes étaient considérables. Il a également été conclu que la durée de vie des batteries […] pouvait être considérablement améliorée grâce à un système d’étiquetage énergétique », explique la Commission européenne. Voici à quoi ressemble cette étiquette et les critères qui y figurent.
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Marque et modèle
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QR code Il dirige vers la fiche d’information du produit, qui est consignée dans la base de données européenne Eprel (European Product Registry for Energy Labelling). Cette fiche détaille les critères figurant sur l’étiquette énergie, et comporte d’autres informations, comme la capacité de la batterie, la possibilité pour le consommateur de la remplacer lui-même, la puissance du chargeur ou encore la durée de la garantie.
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Classe énergétique Elle est déterminée sur la base de l’indice d’efficacité énergétique (IEE), un ratio qui exprime l’autonomie énergétique d’un appareil par rapport à la capacité de sa batterie.
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Autonomie de la batterie L’appareil est soumis à un scénario de test avec une batterie complètement chargée, qui inclut des appels téléphoniques, de la navigation web, de la lecture de vidéos, des jeux, des transferts de données, entrecoupées de périodes de veille. Ce cycle est répété jusqu’à ce que l’appareil s’éteigne.
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Résistance aux chutes Un smartphone doit résister à plus de 270 chutes, une tablette à 208 chutes. Un smartphone pliable doit résister à 210 chutes s’il est fermé, 45 s’il est ouvert. Pour une tablette pliable, le cap est fixé à 182 ou 20 chutes.
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Réparabilité Elle reflète la réparabilité, calculée à partir de différents critères (documentation, accès aux pièces détachées, etc.). Notez que contrairement au précédent indice de réparabilité, le prix des pièces détachées n’est pas pris en compte.
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Nombre de cycles de la batterie Il s’agit du nombre de cycles que la batterie peut endurer jusqu’à atteindre 80 % de sa capacité initiale.
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Indice IP Il indique la résistance à la pénétration de l’eau et des poussières.
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Numéro du règlement européen de référence
Des informations fiables ?
Tous ces critères sont mesurés ou calculés selon des normes européennes harmonisées, définies par des organismes européens comme le CEN (Comité européen de normalisation), le Cenelec (Comité européen de normalisation électrotechnique) ou l’ETSI (European Telecommunications Standards Institute). Charge aux fabricants de procéder aux tests, en interne ou via des laboratoires accrédités, et de documenter les résultats dans la base de données Eprel.
Peut-on faire confiance à ces tests ? A priori oui, mais les testeurs expérimentés que nous sommes chez Que Choisir expriment quelques réserves. D’abord, l’étiquette énergie est le fruit d’un compromis : elle se construit avec les industriels, les autorités, les laboratoires. L’intérêt commercial n’est jamais bien loin. Ensuite, les tests sont souvent réalisés dans des conditions favorables, et parfois loin des usages réels. Enfin, la documentation des fabricants est déclarative, se pose donc la question des contrôles. En France, c’est la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) qui les encadre et les organise. « Les actions de nos enquêteurs ont à la fois pour objectif de sanctionner les manquements les plus graves, mais aussi d’accompagner les professionnels pour les sensibiliser sur leurs obligations et leur rappeler les règles en vigueur et leur évolution », explique l’autorité. Ainsi, en 2023, la DGCCRF a contrôlé 350 entreprises sur le volet de l’étiquetage énergétique ; la moitié d’entre elles ne respectaient pas les règles. Les fabricants de smartphones et de tablettes feront-ils mieux ?
Des exigences d’écoconception
Cet affichage ne représente qu’une partie des nouvelles obligations des fabricants, auxquels la Commission européenne impose également des mesures d’écoconception de leurs produits. Elles visent à améliorer leur durabilité, réparabilité et efficacité énergétique. Ainsi, entre autres obligations, les appareils doivent résister à 45 chutes sans film de protection et aux rayures. Les batteries doivent, elles, supporter au moins 800 cycles de charge/décharge en conservant au moins 80 % de leur capacité initiale. Les pièces détachées (batterie, caméras, boutons mécaniques, haut-parleurs, etc.) doivent être disponibles pendant 7 ans, en moins de 5 jours les 5 premières années et en moins de 10 jours les 2 années suivantes. Aussi, les fabricants sont tenus de mettre à jour le système d’exploitation pendant 5 ans au moins. Une bonne nouvelle, puisque jusqu’à présent ils avaient tendance à ne maintenir que les modèles les plus haut de gamme.
Alors que les voitures deviennent des services connectés sur roues, faut-il s’attendre à ce que certaines fonctions, autrefois incluses, deviennent payantes ou disparaissent ?
Imaginez. Vous êtes au volant, il fait 35 degrés, vous allumez la climatisation. Et là, une alerte sur l’écran, doublée d’un message vocal, vous indique que « L’option air conditionné a expiré et qu’elle est désormais disponible uniquement sur abonnement payant, souhaitez-vous prendre l’abonnement ? »
Ce scénario ubuesque, que l’on connait très bien dans le monde du logiciel et des plateformes numériques, pourrait-il se produire dans celui de l’automobile ? À moins que ce ne soit déjà le cas ? C’est fort possible. Retour sur le concept de « merdification ».
C’est un mot qui sonne mal, mais qui décrit malheureusement très bien une tendance bien réelle. Popularisé par l’auteur Cory Doctorow, le terme « merdification » – ou enshittification en anglais – s’applique d’abord au monde des services numériques. Il désigne le processus par lequel une plateforme auparavant simple, utile et attrayante devient peu à peu un cauchemar d’interface, de publicités et de restrictions, au fil de sa course à la rentabilité. Ainsi, la formation d’oligopoles ou de monopoles se fait souvent au détriment de la qualité. Quand une plateforme domine, elle n’a plus besoin de soigner l’expérience utilisateur.
Pour bien comprendre le phénomène, il faut le décomposer en trois phases :
Phase 1 : montée en qualité. La plateforme offre un service de très bonne qualité, généralement en subventionnant son coût (par exemple peu ou pas de publicité, interface simple, fonctionnalités gratuites) afin d’attirer massivement les utilisateurs.
Phase 2 : exploitation des données et publicités. Une fois la base d’utilisateurs installée, la plateforme commence à la monétiser. Les données personnelles sont exploitées, les publicités et les contenus sponsorisés se multiplient, et l’expérience utilisateur se détériore subtilement.
Phase 3 : position dominante. Enfin, forte d’un quasi-monopole, la plateforme abuse à la fois des utilisateurs et de ses partenaires commerciaux pour maximiser ses profits. Les tarifs augmentent, des fonctionnalités jadis gratuites passent en payant, l’interface devient plus complexe, et la qualité globale baisse brutalement.
On l’a vu avec Netflix, devenu plus cher, plus compliqué, et moins riche en contenu original. Spotify multiplie les hausses de prix et pousse des playlists produites à la chaîne. Amazon, YouTube, Facebook : tous ces services ont suivi la même trajectoire. Ils commencent en offrant beaucoup, puis, une fois qu’on est accros, ils dégradent progressivement l’expérience. Mais cela ne concerne pas que les plateformes. Certains éditeurs de logiciels sont également très forts dans ce domaine, avec des méthodes qui parfois confinent à l’escroquerie pure et simple. Pour comprendre, faites un tour des avis au sujet des méthodes de Wondershare et de son logiciel phare Filmora, vous ne serez pas déçus du voyage. Plus de pubs, moins de contrôle, et de plus en plus d’options payantes pour revenir à ce qui, auparavant, était juste… normal. Et inclus au moment de l’achat.
Les options désactivables à distance, l’arme ultime des constructeurs
Mais cette dynamique n’est plus réservée aux plateformes digitales et au monde du logiciel. Et l’on peut craindre qu’elle s’installe aussi dans un autre secteur en pleine mutation : celui de l’automobile. Et plus précisément, celui de la voiture électrique, par nature ultra-connectée. Alors certes, il n’y a pas vraiment de « monopoles » – ou pas encore – dans l’automobile, et aucune marque ne possède la puissance d’un Google ou d’un Netflix sur ce marché. Cette éventualité n’est pour autant pas à écarter quand on voit la prédominance de certaines marques et la consolidation du marché annoncée avec l’avènement de l’électrique, où l’on prédit la disparition de nombreux acteurs dans la décennie à venir.
Pourquoi cette éventualité ? Parce que la voiture est en train de devenir un service. Ce n’est plus juste un objet mécanique qu’on achète, entretient et revend. C’est un terminal numérique roulant, capable de se mettre à jour à distance, de proposer de nouvelles fonctions… ou d’en désactiver. C’est là que le parallèle devient intéressant. De plus en plus de constructeurs livrent leurs véhicules avec tous les équipements embarqués dès l’usine : sièges chauffants, conduite assistée, recharge bidirectionnelle, projecteurs adaptatifs. Mais toutes ces fonctions ne sont pas activées. Il faut payer pour les débloquer, parfois sous forme d’abonnement mensuel.
Vous voulez utiliser le V2L de votre SUV électrique ? Très bien, c’est 9,99 € par mois. Besoin du planificateur d’itinéraire ? 4,99 € si vous ne prenez pas le pack complet. Et ainsi de suite.
Même chose côté logiciel. La navigation connectée est souvent offerte les deux ou trois premières années, puis devient payante. Certaines mises à jour OTA (over-the-air) ne sont proposées qu’aux modèles récents ou à ceux qui ont souscrit une formule payante. L’interface tactile évolue… mais pas toujours pour le mieux. Certaines fonctions disparaissent, d’autres se retrouvent planquées derrière des couches de menus ou de notifications. Vous voulez un exemple concret et déjà en place depuis quelques années ? Il suffit de demander : quand vous achetez une Fiat 500e, les services de l’application Fiat qui permettent d’accéder et de piloter de nombreuses fonctions de la voiture à distance, sont « offerts » pendant 6 mois. Au-delà, soit vous perdez tout, soit vous payez 120 euros par an pour continuer à les utiliser. Un superbe exemple de dégradation de l’expérience utilisateur face à une clientèle captive.
La voiture devient une application
Au final, la voiture pourrait suivre la même logique qu’une application ou qu’un site de streaming. On y accède, on s’y attache, puis on découvre que pour conserver l’expérience qu’on pensait acquise, il va falloir passer à la caisse. Encore. Et encore. Cela pose d’ailleurs de vraies questions. D’abord sur la transparence : le client sait-il ce qu’il achète réellement ? Ensuite sur la pérennité du véhicule : que vaut une voiture d’occasion dont les principales fonctions sont désactivées ? Enfin, sur le modèle même de la propriété : est-ce qu’on achète encore une voiture, ou seulement un droit d’accès à ses fonctions ? Et que se passera-t-il si une marque devient ultra-dominante au point de se retrouver en situation de quasi-monopole ?
Alors certes, pour l’instant, la merdification du secteur automobile n’est pas aussi avancée que dans le numérique. Mais on en voit les prémices. Et dans un contexte économique où les revenus récurrents séduisent autant les investisseurs que les directions produits, il y a fort à parier que cette logique ne fasse que s’amplifier.
La voiture électrique connectée promet beaucoup. Elle peut évoluer, s’adapter, s’améliorer. Mais si cette capacité devient un prétexte pour verrouiller, fragmenter et monétiser chaque petit confort, alors elle risque aussi de nous faire regretter le temps où les options étaient juste des boutons physiques… qu’on appuyait, sans abonnement.
Allez, une dernière allégorie pour la route. Vous arrivez dans un virage… « Cher client, les freins sont désactivés car vous n’avez pas renouvelé votre abonnement Premium. Souhaitez-vous le renouveler ? »
Découvert par https://www.nicematin.com/economie/inria-academy-forme-aux-logiciels-libres-990080
Inria Academy propose trois gammes de formations. La première Deeptech s’adresse aux ingénieurs R&D et développeurs. Le best-seller plébiscité par tous? "Scikit-Learn, reprend David Simplot, qui, en répondant à 80% des besoins, est le logiciel open source d’apprentissage automatique (machine learning) le plus utilisé au monde."
À cela s’ajoute une gamme État de l’Art dédiée aux ingénieurs R&D et chercheurs qui nécessitent une mise à jour dans un domaine précis. Executive Education, la troisième et dernière gamme, est destinée aux dirigeants et managers. "On a développé pour eux des modules courts qui expliquent, par exemple, l’impact de l’informatique quantique… On était d’ailleurs présent en février au World AI Cannes Festival où nous avons animé des ateliers de sensibilisation aux briques logicielles d’intelligence artificielle pour les PME."
À Valbonne, la chèvrerie d’Emmanuel Durst mêle agriculture locale, rencontres et traditions. Ce samedi, vivez la tonte des moutons et découvrez l’art de la laine.
À quelques pas de Grasse, la chèvrerie de Valbonne incarne une belle réussite d’agriculture locale, mêlant production artisanale et rencontres humaines. Emmanuel Durst y élève depuis 2017 des chèvres alpines chamoisées sur 70 hectares de pâturage, produisant sur place des fromages vendus directement aux visiteurs.
Un lieu d’échanges autour du terroir
Chaque samedi après-midi, de mars à novembre, la chèvrerie se transforme en marché de producteurs. De 15h à 19h, on y trouve pain, huile d’olive, légumes, safran et bien sûr les fromages de la ferme. Le tout dans une ambiance conviviale, où producteurs et visiteurs échangent librement autour de leurs savoir-faire.
Une activité insolite ce samedi : la tonte de moutons
Samedi 21 juin, un événement original s’ajoute au programme : une démonstration de tonte de moutons. Le tondeur Christian viendra montrer son savoir-faire, pendant que Valentine Guérin, artisane de la laine, proposera un atelier expliquant le parcours de la toison jusqu’à l’objet fini. Une immersion passionnante dans l’univers de la laine et de l’éco-pâturage.
Parfums dupe Parfums inspiration
Découvert par article Nice matin
https://www.nicematin.com/conso-shopping/maroquinerie-cosmetiques-textiles-imitations-ou-contrefacons-pour-ces-produits-low-cost-ressemblant-aux-grandes-marques-990311
À son épaule, un vrai sac de maison française, Lancel. Pourtant, cette Azuréenne vient d’acheter six modèles non officiels sur un stand du marché de Vintimille. Ce vendredi, elle emmène sa fille qui craque pour une pochette flanquée d’un grand H, rappelant la maison Hermès. "Il vaut mieux que tu en aies plusieurs à 20 euros, plutôt qu’un seul", lui conseille-t-elle, ravie de la qualité du cuir.
Plus loin, un couple fait le plein de parfums. "Vous avez L’Interdit?" Sur le stand on parle de "notes olfactives types", en ne s’embarrassant pas: à côté des flacons les noms des références s’affichent. "Ce sont des copies, mais c’est vraiment bien", abonde l’Azuréen, client qui ne jure que par ça: "On n’achète plus qu’ici." Près des foulards reprenant les imprimés du luxe, une jeune femme de 20 ans fait sa sélection: "Je ne prends que ceux qui ne copient pas de logo. Je veux des 'dupes'." Des "dupes" (un terme anglais qui signifie… duper)? La tendance cartonne bien au-delà du marché italien. Sur les réseaux, on les présente comme des alternatives: des articles de maquillage, mode textile, maroquinerie, bijouterie qui donnent l’impression d’être issus de la galaxie haut de gamme en refusant l’étiquette de contrefaçon. Un vrai phénomène de consommation avec des marques dédiées et des milliers de publications sur le sujet. Mais peut-on parler de bonnes affaires?
Pour les Douanes, c’est non
Pour les Douanes, c’est un non catégorique. "Les dupes sont de la contrefaçon" affirme Samantha Verduron, cheffe du pôle d’orientation des contrôles à la direction régionale des douanes et droits indirects de Nice. Cette année, la tendance revient en force: "En termes de saisies, nous avons enregistré 240.000 articles en 2024. Mais 2025 va clairement s’approcher de 2023, avec sûrement 400.000 articles." Les canaux? Vastes. Bagages des voyageurs à l’aéroport, cargaisons des poids lourds - "où l’essentiel des volumes est réalisé sur l’A8" - et véhicules légers, marchés, brocantes mais aussi frets express et postal - "qui, avec l’explosion du e-commerce, sont importants". Pour lutter contre ce "fléau économique sanitaire et sécuritaire", les agents rappellent que ces achats de produits non officiels sont interdits et peuvent présenter des risques: "À partir du moment où l’on s’écarte trop du prix initial, où l’emballage n’est pas conforme… Le doute est présent. Imaginez utiliser un accessoire de voiture non homologué ou des lunettes de soleil qui ne protègent pas des UV… Les conséquences sont concrètes." Et pourtant, le marché reste fertile. D’autant qu’il se structure comme les "réseaux de stupéfiants": "Avec des lieux de stockage et des ateliers." Des articles qui se retrouvent notamment sur le Net. Ces vendeurs à la sauvette 2.0 touchent un large public via les réseaux, les mailings, WhatsApp… "On reçoit plein de messages automatiques. Mais c’est flagrant que ce ne sont pas des fournisseurs professionnels", indique Kenzo Tossem qui, entre Gap et Toulon, propose du streetwear à ses clients. Avec même un service de personal shopper au-delà de son secteur. "Il faut faire attention, il y a beaucoup de faux sur des sites ou des plateformes de revente. Le résultat visuel peut être satisfaisant, mais au bout de trois à six mois, la paire de sneakers est morte! La qualité n’est pas là. Alors oui, vous aurez payé moins cher, mais est-ce que ça vaut vraiment le coup?"
"Demandez à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Des arguments qu’a déjà trop entendus Denis Durand. "Un produit de merde [sic], s’il est hyper bien médiatisé: il marche", regrette le fondateur de l’école éponyme de couture à Grasse. La majorité des articles ne sont plus des créations originales. Mais des consommables qui, par essence, s’avèrent périssables. "Avant, on prenait le temps de faire connaître le produit. Maintenant, si ça ne cartonne pas immédiatement, on arrête. S’habiller est un art de vivre complètement disparu. La haute couture fait vendre des parfums et des lunettes mais est complètement muséale." Une course vers l’avant qui, malgré tout, connaît ses détracteurs. Et c’est bien pour cela que le créateur forme la nouvelle génération. "Heureusement, il reste encore des clients, même des jeunes, qui ont envie de choses d’exception. On le sait: l’industrie du textile est le plus gros pollueur au monde. La démarche d’acheter moins mais de qualité commence à convaincre. Je le vois notamment avec les manteaux peu chers qui s’abîment très vite…" La résistance entre en action. Et si on lui demande de réaliser un « dupe » de luxe, sa réponse fuse: "Je suis couturier. Demandez donc à Saint Laurent de refaire la robe de chez Dior!"
Pour Nelly Mauvernay, le sujet est "délicat". Avec sa boîte Modely Textile, l’experte propose d’accompagner les entrepreneurs dans le développement de leur produit textile. Même si elle comprend l’ambition de "rendre la mode plus accessible" pour tous les budgets, elle refuse de créer des "dupes": "Quand on reçoit ce genre de demandes, on doit faire de la pédagogie en expliquant que l’on peut s’inspirer du produit mais qu’on ne pourra reprendre les codes de ce dernier. On essaie de comprendre ce qui plaît pour aller vers quelque chose d’autre." Amoureuse de son métier, elle plaide pour une meilleure compréhension des coulisses de la mode: "Il y a toujours une histoire derrière une pièce, des gens qui travaillent pour cela."
"Des marqueurs de société"
Et c’est justement ce que rappelle Carine Mamou. La spécialiste en stratégie de marque préfère voir dans le phénomène une opportunité: "Les maisons de luxe doivent reprendre la main et la parole. Et dire ce qui fait la valeur de leurs produits: héritage, innovation, savoir-faire, durabilité…" Un positionnement attendu par le grand public selon elle: "La génération Z est en attente de transparence au niveau des marques, notamment au niveau de leur engagement environnemental." Pour la faire courte: "Ils ne veulent plus être pris pour des pigeons." Et c’est en cela que les "dupes" sont qualifiés par Carine Mamou de "marqueurs de société". La rupture d’une économie et des habitudes de ses clients, née notamment d’une impressionnante augmentation des prix du luxe: "Avant, les classes moyennes pouvaient s’offrir de temps en temps un sac de marque. Maintenant, ce n’est plus du tout à leur portée. Cela a généré de la frustration." Ouvrant ainsi grand la porte à des produits qui reprennent l’allure des plus onéreux, sans coûter autant. Voilà comment se faire une place sur le marché. "L‘exemple le plus marquant c’est la copie du sac Birkin d’Hermès par le géant américain Walmart à 80 dollars*. Ça a légitimé la place de ce type de produits." Ce que recherche le consommateur? "Le juste prix. Alors, avoir l’impression de dénicher la petite pépite pas chère, ça donne la sensation d’être smart." Mais attention, ce n’est pas la même démarche: "Une marque peut créer une connexion émotionnelle via des expériences personnalisées, des ateliers en magasin, un cérémonial de vente." Bref, offrir tout ce que le "dupe" n’offre pas.
*Il n’est resté en vente qu’un mois mais a créé une émulation sur les réseaux sociaux.
"Chez nous, pas de 'dupe' mais plutôt des inspirations" des grandes marques mais à des petits prix
Les flacons sont identiques, rechargeables. Aux Senteurs de Lara, dans le village de La Colle-sur-Loup, on ne donne pas dans le bling-bling. On se concentre sur l’essentiel. En magasin, 150 références à porter sur la peau sont disponibles - mais près de 680 en catalogue. Chrystelle Chaquet y défend des créations originales dont la pyramide olfactive peut, selon les fragrances, évoquer l’esprit des grandes maisons. "Mais pas question de parler de 'dupe', ni d’évoquer une marque avec vous. Ce n’est que de l’inspiration des pyramides olfactives. D’ailleurs nous sommes contrôlés par la DGCCRF*", clarifie-t-elle d’emblée.
Sur les étagères, les produits répondent à un code: F129 ou encore D18. Avec, parfois, des petites étiquettes comme clin d’œil. "Nous sommes tous mi-ange et mi-démon" ou encore "Un homme qui a de l’allure et sportif"… Si les odeurs sont inspirées du luxe, les tarifs, quant à eux, visent plus bas. "Quand vous achetez une bouteille dans un grand magasin, vous payez la marque, le packaging, la publicité… Ici on fonctionne en bouche-à-oreille, du créateur au consommateur." Ainsi, on trouve du 10 ml à 8 euros. Développées par des nez en Espagne, les eaux de parfums à vaporiser sur soi proposent une large gamme de notes: immortelle, osmanthus, pivoine, ylang-ylang, musc… Bref, les habitués des grandes parfumeries ne se sentent pas dépaysés. Et pourtant, les clients ne viendraient pas avec l’idée d’obtenir une alternative à leur flacon standard. "C’est très rare que quelqu’un demande une équivalence. Les gens évoquent plutôt leurs goûts en matière de senteurs. Je les aide également à choisir pour un cadeau lorsqu’ils me décrivent la personne." Au-delà des parfums d’ambiance aux senteurs de Grasse, des lessives et autres bougies, Chrystelle Chaquet ambitionne d’inviter le plus grand nombre à des expériences olfactives. Notamment à travers des ateliers créatifs où, bien évidemment, il est question de repartir avec sa réalisation en tissu ou en papier… parfumé!
*Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Alors que les touristes sont de retour, une compagnie de voyages allemande propose de découvrir la Corse à bord d'un bus-couchette. Six excursions sur l'île sont programmées cette année au départ de Munich.
Rotel Tours
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Une copropriété de Port-Saint-Louis-du-Rhône est devenue la première en France à installer des bornes de recharge sur son parking extérieur sans travaux lourds, grâce à une solution technique développée par WAAT, en partenariat avec Foncia.
Déjà testé dans plusieurs métropoles à travers le monde, le véhicule autonome d’Auve Tech se distingue par son gabarit compact, sa flexibilité et sa capacité à s’intégrer à l’infrastructure routière existante, sans aménagement spécifique.
Après avoir enrichi son arsenal avec de nouvelles fonctionnalités vidéos en avril dernier, WhatsApp continue d’étendre ses outils pour retenir ses utilisateurs dans un écosystème social de plus en plus concurrentiel. Cette fois, Meta mise sur quatre nouvelles fonctionnalités : musique, collage, stickers et interactions photo. Des ajouts qui semblent anodins, mais qui témoignent d’une stratégie plus large : transformer WhatsApp en rampe de lancement de Meta AI et maintenir son hégémonie face à Telegram et Signal.
Quatre nouvelles fonctionnalités WhatsApp à découvrir
Annoncées officiellement par Meta, ces nouveautés seront progressivement déployées dans les prochains mois. Objectif affiché : renforcer les interactions visuelles et expressives sur WhatsApp, mais aussi favoriser l’ancrage d’une intelligence artificielle intégrée à tous les niveaux.
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Layout : créer des collages photo directement dans l’app
Plus besoin d’exporter ses clichés vers une app tierce : WhatsApp intégrera bientôt un outil natif de collage. Jusqu’à six photos pourront être arrangées dans un même cadre, avec plusieurs options de mise en page. Une fonctionnalité simple, mais qui aligne l’expérience utilisateur sur celle d’Instagram ou Snapchat. -
More with Music : la bande-son de vos statuts
WhatsApp proposera de partager vos morceaux préférés via vos statuts. Il sera possible d’associer un titre musical à une publication, sous forme de sticker ou d’ambiance sonore. Meta ne précise pas encore s’il y aura intégration avec Spotify, Apple Music ou Deezer, mais tout indique que des passerelles sont envisagées. -
Photo Stickers : transformer une photo en sticker personnalisé
Un outil qui permet de détourer une image, de la redimensionner et de l’insérer comme sticker dans un statut. Une évolution attendue dans un contexte où l’usage du statut WhatsApp devient une vitrine sociale – presque un mini-Instagram parallèle. -
Add Yours : publier une réaction photo à une autre image
Inspirée d’Instagram Stories, cette fonctionnalité permet de répondre à une photo en postant une autre image. Une mécanique d’engagement pensée pour des publications événementielles, des challenges visuels ou des réponses en chaîne.
Meta AI en embuscade : WhatsApp devient un levier à haut potentiel de croissance
Derrière ces ajouts apparemment anecdotiques se cache un pivot plus profond : Meta souhaite faire de WhatsApp un vecteur majeur de diffusion de sa propre IA. Mark Zuckerberg a récemment annoncé avoir atteint un milliard d’utilisateurs mensuels de Meta AI, dont une large part via WhatsApp.
Cette intégration passe par une interaction quotidienne, sans couture, entre usages sociaux et suggestions intelligentes : création automatique de stickers, tri de photos, recommandations musicales, ou encore réponses générées à des statuts.
La stratégie de Meta est claire : rendre son IA indispensable dans les petites interactions du quotidien, là où la messagerie est déjà omniprésente. WhatsApp devient ainsi non seulement une app de communication, mais une plateforme IA-compatible, nourrie par les données comportementales de ses utilisateurs.
Un WhatsApp « social » et dopé à l’IA : quel impact pour les utilisateurs ?
L’évolution de WhatsApp suit un schéma déjà observé sur Instagram : transformation progressive d’un outil simple en une interface hybride, mêlant statuts, réactions, contenus musicaux, IA intégrée et bientôt paiement.
Si ces fonctions peuvent sembler gadgets, elles marquent une nouvelle phase : celle d’un WhatsApp qui cherche à concurrencer TikTok et Instagram sur le terrain des contenus visuels et émotionnels, tout en nourrissant l’ambition de Meta de centraliser l’IA au cœur de toutes ses interfaces.
Cette évolution pose plusieurs questions :
Quel sera le respect de la vie privée avec une IA omniprésente dans une messagerie ?
Quelles données seront collectées pour générer ces contenus automatisés ?
L’app restera-t-elle aussi légère et fonctionnelle si elle devient surchargée ?
Une IA invisible, mais omniprésente
Sous couvert de fonctionnalités ludiques, Meta poursuit une ambition claire : transformer WhatsApp en hub social intelligent, où chaque clic, chaque photo, chaque statut alimente un système IA plus personnalisé. La bataille ne se joue plus seulement sur le chiffrement ou les stickers animés, mais sur l’intelligence qui pilote nos interactions.
WhatsApp reste aujourd’hui l’application de messagerie la plus utilisée au monde. Demain, elle pourrait devenir l’interface principale entre l’utilisateur et une IA omnisciente – invisible, mais omniprésente.
Alors que la France peine à avancer sur la mise en place d’un outil de vérification de l’âge en ligne, c’est l’Espagne qui s’impose comme laboratoire numérique de l’Europe. Sélectionné par la Commission européenne, le pays déploiera une solution pilote adossée à son portefeuille d’identité numérique. Une décision stratégique, à l’heure où la protection des mineurs en ligne devient un enjeu majeur et où l’Europe veut harmoniser ses standards d’authentification numérique.
L’Espagne choisie pour expérimenter la vérification de l’âge en ligne
C’est officiel : la Commission européenne a retenu l’Espagne pour mener un projet pilote de vérification de l’âge numérique. Cette expérimentation vise à tester une solution transposable à l’ensemble des États membres, dans un contexte où la protection des mineurs sur Internet est devenue une priorité politique.
Si l’Espagne a été préférée à d’autres pays candidats, c’est en raison de son avance technologique. Dès l’été 2024, elle avait lancé son « Digital Wallet » (portefeuille numérique) reposant sur les standards du règlement européen eIDAS2. Celui-ci prévoit que d’ici novembre 2026, tous les citoyens de l’Union disposeront d’une identité numérique interopérable pour accéder aux services publics et privés.
La solution espagnole permettra non seulement de prouver son âge en ligne, mais aussi de stocker ses diplômes, de réserver un hôtel ou un billet de train, ou encore de s’authentifier auprès de l’administration. C’est cette polyvalence et cette conformité anticipée aux exigences européennes qui ont séduit la Commission.
Un projet structurant pour l’identité numérique européenne
Ce choix stratégique en dit long sur les ambitions de l’Europe en matière de souveraineté numérique. La vérification de l’âge en ligne n’est pas un gadget : c’est un levier de régulation des contenus sensibles (pornographie, jeux en ligne, réseaux sociaux) et un marqueur de confiance numérique.
En France, les débats sur le contrôle de l’âge se sont intensifiés ces dernières années, sans déboucher sur une solution technique convaincante. Le Conseil d’État s’est prononcé en faveur de la régulation des plateformes, mais l’implémentation d’un système efficace reste à construire. Le projet espagnol pourrait donc faire école, à condition qu’il respecte les impératifs de protection des données personnelles.
Dans ce domaine, l’Europe veut imposer un équilibre subtil : garantir une vérification d’âge robuste, sans créer de fichier centralisé ni compromettre la vie privée. Le portefeuille d’identité numérique, fondé sur des principes de consentement explicite et de minimisation des données, semble offrir une voie viable.
L’application France Identité pourrait, à terme, intégrer une telle fonctionnalité. Déjà compatible avec les usages SNCF ou les démarches en ligne, elle constitue une base crédible pour répondre aux attentes du règlement eIDAS2. Mais l’agenda français semble encore timide comparé à la dynamique espagnole.
Une nouvelle norme de confiance en ligne ?
L’expérimentation espagnole, si elle est concluante, pourrait devenir la référence européenne. Pour les entreprises du numérique, c’est un enjeu crucial : comment garantir l’accès responsable aux contenus sans filtrage excessif ? Pour les citoyens, c’est la promesse d’un Internet plus sûr et plus respectueux.
La France a une carte à jouer, mais doit accélérer. L’adossement à un standard européen pourrait lui permettre de mutualiser les efforts, plutôt que de concevoir une solution isolée et coûteuse. Au-delà de la vérification de l’âge, c’est tout un pan de la régulation numérique européenne qui se joue ici.
Gmail : le résumé automatique des e-mails arrive grâce à l’IA Gemini
Gmail introduces automated email summaries
•Freenews / by Isabelle Deromas Lebocq / Jun 3, 2025 at 8:07 AM
balise alt = résumé automatique Gmail
Face à la saturation croissante des boîtes mail, Google cherche à repositionner Gmail au cœur de la productivité intelligente avec la mise en place du résumé automatique. Et c’est Gemini, son IA maison, qui prend désormais les commandes. Avec l’introduction prochaine de résumés automatiques des conversations par e-mail, Google tente une nouvelle incursion dans l’optimisation du temps de lecture et de traitement, au service des pros comme des particuliers. Un virage qui met l’intelligence artificielle au service du tri… et du confort cognitif.
Gmail passe à la vitesse supérieure avec le résumé automatique des e-mails
Annoncée en mai 2025 via un billet officiel de Google Workspace, cette fonctionnalité s’inscrit dans la stratégie continue d’intégration de Gemini, l’intelligence artificielle générative développée par Google. Objectif : offrir aux utilisateurs des summary cards, c’est-à-dire des condensés intelligents de conversations par e-mail, couvrant jusqu’à deux semaines d’échanges.
Un premier test de résumé avait été lancé manuellement en juin 2024, mais son usage était resté marginal. Cette fois, Google prend l’initiative : les résumés seront générés automatiquement et affichés par défaut, à commencer par les utilisateurs mobiles. La version desktop devrait suivre.
Par ailleurs, ces synthèses tiendront compte de la logique conversationnelle de Gmail, regroupant les messages par sujet ou fil de discussion. Un moyen pour Google de valoriser encore davantage sa force historique : le tri contextuel.
L’IA Gemini, cheval de Troie d’un Gmail nouvelle génération
Derrière ce résumé automatique se cache une intention bien plus large : installer Gemini comme le moteur cognitif de l’écosystème Google Workspace. Gmail, de par son ubiquité, devient le canal idéal pour faire entrer l’IA dans les usages quotidiens. Contrairement aux outils collaboratifs plus récents (Docs, Slides, Meet), la messagerie électronique reste le cœur de la relation client, professionnelle ou administrative.
Ce mouvement permet aussi à Google de contrer les percées d’OpenAI et de Microsoft Copilot, qui ont commencé à intégrer des fonctions similaires dans Outlook et Teams. La bataille ne porte plus uniquement sur les fonctionnalités, mais sur la capacité à rendre invisible l’usage de l’IA. À ce titre, les résumés automatiques sont moins un gadget qu’une brique stratégique : l’IA s’intègre sans que l’utilisateur ne s’en rende compte.
Côté vie privée, Google affirme que ces résumés peuvent être désactivés, et que les contenus générés restent localisés dans l’espace utilisateur. Mais la question du traitement des données, même anonymisé, reste en suspens.
Le résumé automatique Gmail : une économie de l’attention assistée ?
Le déploiement de cette fonctionnalité intervient à un moment où les utilisateurs croulent sous les sollicitations numériques. En moyenne, un cadre reçoit plus de 120 mails par jour. Or, lire un long échange de dix messages pour isoler une info clé est devenu un exercice coûteux cognitivement. L’IA promet ici une vraie valeur ajoutée : synthétiser, filtrer, contextualiser.
Mais cela pose aussi la question de la délégation du sens. En laissant une IA faire le tri pour nous, n’y a-t-il pas un risque d’aseptisation ou de perte de nuances ? D’autant plus si ces synthèses deviennent la norme, influençant la manière dont nous lisons – ou ne lisons plus – nos mails.
Pour les entreprises, ce peut être un gain de temps réel. Mais pour les utilisateurs non avertis, cela pourrait aussi introduire des biais, des erreurs d’interprétation ou des manques d’information. La qualité des résumés dépendra fortement de la transparence algorithmique de Gemini – encore peu documentée à ce jour.
Gmail, Gemini et le futur de la messagerie augmentée
Avec cette nouvelle étape, Gmail devient bien plus qu’une boîte de réception : un assistant de lecture, un filtre d’information, voire un agent décisionnel en arrière-plan. En automatisant la synthèse des messages, Google transforme son service phare en interface intelligente, pilotée par IA.
Reste à savoir si les utilisateurs adopteront cette fonction comme une aide bienvenue ou comme une interférence dans leur gestion personnelle de l’information. Dans un monde saturé de signaux, la promesse d’un e-mail qui « se lit tout seul » est séduisante. Mais elle implique aussi de repenser notre rapport à l’écrit, à l’attention, et à l’autonomie numérique.
Depuis le début du mois de mai, un grand programme de sensibilisation à la préservation des lucioles est mis en place dans les Alpes d'Azur. Vous aussi vous allez pouvoir participer grâce à un recensement participatif pour sauver cette espèce en voie de disparition.
Les lucioles, une espèce adepte des Alpes-Maritimes
Les lucioles sont un emblème de la Réserve Internationale de Ciel Étoilé que l'on retrouve dans les Alpes Azur Mercantour. Symboles fragiles de la qualité et de la beauté de la nuit, elles trouvent refuge dans les Alpes-Maritimes, mais leur présence se fait aujourd'hui plus rare. D'année en année, les habitants constatent avec tristesse le déclin, voire la disparition de cette espèce qui nous émerveille tant.
Un recensement grandeur nature
Pour faire face au déclin des populations de lucioles, la Quête des Lucioles est une initiative participative permettant de suivre la répartition et l'état des populations de la luciole dans trois départements Alpes-Maritimes, les Alpes-de-Haute-Provence et le Var. Chacun peut contribuer en signalant leurs apparitions via l'application INPN Espèces.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/participer/inpn-especes
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